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AGEPAR

XV ASSISES DE L’AGEPAR 1 - Ministère des Travaux ... AGEPAR.pdfroutières n’est-elle pas au centre des préoccupa-tions du Chef de l’Etat, S.E.M. Paul Biya et du gou-vernement,

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1

AGEPAR

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 32

Est- il besoin de dire la joie qui est la mienne au moment d’accueillir, à Yaoundé, les XVèmes assises de l’Association des ges-

tionnaires et partenaires africains de la Route (Agepar) ? La construction des infrastructures routières n’est-elle pas au centre des préoccupa-tions du Chef de l’Etat, S.E.M. Paul Biya et du gou-vernement, engagés dans une politique de mail-lage systématique du Cameroun en routes qui, en même temps qu’elles permettent la mobilité des populations, contribuent à leur bien-être social et économique, tout en accélérant la croissance du pays. L’émergence économique de notre pays et de notre continent est à ce prix.

Le Cameroun est à présent un vaste chantier de grands projets structurants comprenant des ponts, des barrages, des ports et des routes. Ceux-ci viennent s’arrimer à une volonté politique long-temps affirmée de faire de « l’Afrique en miniature » la plaque tournante de l’Afrique centrale : celle qui permet aux citoyens du continent de voyager d’ouest en est et du nord au sud sur des voies bitu-mées. Les corridors Douala-Bangui et Douala-Nd-jaména sont pratiquement achevés. Celui qui part de Mamfé à Ekok au Nigéria est en cours. La route Sangmélima-Ouesso au Congo est sur les fonts baptismaux. Notre pays participe, à sa manière au rêve de relier le Cap au Caire et Lagos à Mom-bassa. Ainsi est née l’idée des transafricaines que nous souhaitons de tous nos vœux.

Nous restons convaincus que la construction de ces routes transafricaines participera forte-ment à faire tomber les barrières frontalières et douanières en accroissant les échanges des biens et personnes et portera un sacré coup à cette fata-lité du sous développement dont semble frappé à jamais le continent africain.

En espérant que vos réflexions sur le thème de ces XVèmes assises de Yaoundé permettront de définir les stratégies les plus appropriées pour des lendemains qui chantent pour notre continent, je souhaite à chaque participant un bon séjour dans notre capitale et de bons travaux.

Is it necessary for me to express my joy at this mo-ment when we are hosting the 15th Forum of the Association of African Road managers and Practi-

tioners (Agepar0)? Is the construction of road infras-tructure not at the centre of the Head of State’s and Government’s concern, they who are engaged in a policy of a systematic road networking of Cameroon that will not only enable the mobility of the popu-lation, but will also contribute to their economic wellbeing while at the same time accelerating the country’s economic growth. That is the price for the economic emergence of our country and continent.

Cameroon is now a vast work site of major struc-turing projects including bridges, dams, ports and roads. All this is in line with a long established political will to transform Africa into a miniature hub of Cen-tral Africa: a hub which will enable the continent’s citizens to travel from West to East and from North to South on paved roads. The Douala-Bangui and Douala-Ndjamena corridors are virtually completed.

The one from Mamfe to Ekok in Nigeria is under construction. The Sangmelima-Ouesso road is in ges-tation. Our country contributes as best as it can to the dream of linking Cape Town to Cairo and Lagos to Mombassa. Thus was nursed the idea of trans-Afri-can roads which we wish with all our heart.

We believe that the construction of trans-African roads will strongly permit to lift the border and cus-toms barriers by increasing the exchange of goods and persons and will constitute a storming block to this fatal sub-development that seems to permanent-ly hit the African continent.

While hoping that your deliberations on the theme of the 15th Forum holding in Yaounde will help to define the most appropriate strategies for a better future for our continent, I wish each and every participant an agreeable stay in our capital.

Le mot du Ministre Word by the Minister

L’Association des Gestionnaires et Partenaires Africains de la Route (Agepar) créée en 1995 à Yamous-

sokro (Côte d’Ivoire), se prénommait à l’origine « Association des Directeurs Afri-cains de la Route » (ADAR). Elle prit son nouveau nom à Yaoundé en mars 2003 à l’occasion d’une Assemblée Générale qui décida l’élargissement du cadre des échanges à tous les acteurs de la route. Son siège précédemment situé à Abidjan (Côte d’Ivoire) a été transféré à Cotonou (Benin) en avril 2004.

OBJECTIFS~ Développer les échanges entre les dif-férents intervenants directs ou indirects de l’industrie routière en vue de la promotion du développement régional;

~ Capitaliser et développer le savoir- faire en matière routière par la promotion de la recherche appliquée, la formation profes-sionnelle et la diffusion d’informations ;

~ Promouvoir l’intégration des réseaux routiers, l’harmonisation des normes de construction, d’entretien et d’exploitation des routes, ainsi qu’améliorer les perfor-mances du secteur ;

~ Renforcer les initiatives locales par l’or-ganisation de congrès et séminaires en vue de la capitalisation des développe-ments techniques, mais également des recommandations à adresser aux autorités et institutions financières compétentes en la matière.

L’Agepar EN BREF

Pose de graves latéritiques

Bitumage d’une route au Cameroun

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Longtemps, l’Afrique a ressemblé à un continent où, hors des grands centres urbains et des zones cô-

tières, il était quasiment impossible de se dé-placer en voiture. Pour relier deux capitales, l’avion était bien souvent l’unique moyen de transport disponible. À cette situation de sous-équipement routier, plusieurs raisons. La première est géographique : une grande partie du continent connaît des conditions physiques et climatiques particulièrement hostiles. Les zones désertiques et, plus en-core, équatoriales, se prêtent difficilement à la réalisation de routes asphaltées qui s’y avèrent particulièrement coûteuses: jusqu’à 300 000 euros par kilomètre (près de 200 millions de francs Cfa). En Afrique, où les grandes agglomérations sont souvent très éloignées les unes des autres, la réalisation de tronçons de plusieurs centaines, voire de milliers de kilomètres, ne répond pas toujours à une logique de rentabilité écono-mique et commerciale immédiate.

Mais la nature est loin d’être seule res-ponsable de ces retards. Dans la pratique, l’accession des pays à l’indépendance n’a guère favorisé le développement d’un tissu routier continental, les nouveaux gouverne-ments africains ayant longtemps pratiqué une politique de « repli » politique et éco-nomique au nom de leur « intérêt national ». Le sous-développement routier qui s’est ensuivi a fortement pénalisé les échanges commerciaux interafricains et maintenu to-talement isolées de vastes régions de l’in-térieur du continent. Toutefois, les choses commencent à bouger. Plusieurs grands projets régionaux, initiés séparément, ont été répertoriés puis regroupés dans le cadre du Nouveau partenariat pour le Déve-loppement de l’Afrique (Nepad), dont l’une des priorités est d’achever l’interconnexion des axes routiers existants.

Première de ces réalisations, la route Tan-ger-Dakar doit être terminée au cours du se-cond semestre 2014. Cette transsaharienne

LE RéSEAu ROuTIER TRANSAFRICAIN : ENTRE dIFFICuLTéS éCONOMIquES ET REpLIS NATIONALISTES

côtière de 3 000 km est déjà construite à 85 %. Elle n’attend plus que la livraison du tronçon mauritanien, reliant Nouadhibou à Nouakchott, pour être praticable de bout en bout. Dans cette portion saharienne, les tra-vaux sont particulièrement difficiles : le sol y est constitué de cailloux et de sable qui se déplacent au gré des vents. Entamé en juil-let 2002, ce « chaînon manquant » de 470 km fera de la Mauritanie un trait d’union entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Une fois achevée, la Transsaharienne favorisera une véritable intégration économique régio-nale. Elle permettra de renforcer la mise en valeur de ressources (zones de pêche, sites touristiques) dont l’exploitation a été frei-née par l’absence de liaisons terrestres. Le financement du dernier tronçon, qui s’élève à 70 millions de dollars (35 milliards de francs Cfa), est pris en charge par le Fonds arabe pour le développement économique et social (à hauteur de 73 %), la Banque is-lamique de développement (14 %) et l’État mauritanien (13 %).

Plus complémentaire que concurrente de sa « voisine » côtière, la seconde Transsaha-rienne a pour sa part pris quelque retard. Le projet est ancien : évoqué au cours des années 1960 dans la foulée des indépen-dances, il a donné naissance à un Comité de liaison regroupant l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria. Les six pays prirent la décision de tracer, dans cette portion centrale du Sahara, une longue ligne droite reliant la Méditerranée au golfe de Guinée. Trente-sept ans plus tard, la « Transsaharienne bis » est encore loin d’être achevée. Sur les 4 500 km de route prévus, près de 1 200 ne sont toujours pas asphaltés. Les « chaînons manquants » se situent dans la partie centrale du tracé. Si la réalisation des portions algérienne et nigériane est très avancée (asphaltées à 85 % et 95 %), il en va tout autrement de celle de la section nigé-rienne. Dans ce pays, certaines parties sont encore à l’état de pistes (c’est le cas des axes

reliant, d’une part, l’Algérie à Arlit et, d’autre part, Agadès à Zinder, deux tronçons longs de 203 km et de 130 km). D’autres, déjà bitumés, né-cessitent de sérieux travaux de réhabilitation, comme les tronçons Arlit-Agadès et Zinder-Nigeria, longs de 237 km et 111 km). La finalisation de la portion nigérienne né-cessite quelque 68 millions de dollars et des délais de construction compris entre deux et trois ans. Seule une partie des financements a déjà été trouvée : la Libye et le Fonds européen de déve-loppement ont accepté de débourser respectivement 5,5 millions et 14 millions de dollars.

Autre projet, autre lo-gique, le schéma d’aména-gement routier d’Afrique

centrale ne vise pas, contrai-rement aux deux ouvrages précités, la réalisation d’une longue voie pénétrante re-liant deux régions distinctes séparées par plusieurs mil-liers de kilomètres. Il s’agit ici de constituer un maillage routier destiné à favoriser l’intégration sous-régionale. Le projet, qui regroupe les pays de la Communauté éco-nomique et monétaire de l’Afrique centrale (Came-roun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ne date pas d’hier: c’est en 1993 qu’un premier schéma d’aménagement voit le jour. Son objectif: relier les grandes villes des six États et désenclaver les deux pays ne disposant pas de façade maritime (Tchad et Cen-trafrique). À terme, la réa-

lisation de milliers de kilo-mètres de routes bitumées permettra aux pays de la Cémac de faciliter la com-mercialisation de leurs pro-duits, mais aussi de renfor-cer la vocation de la région comme zone d’échanges entre les « géants » voisins que sont le Nigeria (130 mil-lions d’habitants) au nord et la République démocratique du Congo (68 millions d’ha-bitants) au sud.

Élaboré avec retard, le réseau routier africain per-mettra bientôt de rapprocher des régions très éloignées les unes des autres. En atten-dant de réaliser le rêve de la première génération d’Afri-cains indépendants : relier Alger au Cap grâce à une « Transafricaine » joli-ment bitumée...

N° Départ Arrivée Longueur

Le Caire Dakar 8 636 km

Alger Lagos 4 504 km

10 808 km

10 228 km

Tripoli Le Cap

Le Caire Le Cap

Dakar N’djamena 4 496 km

Ndjamena Djibouti 4 219 km

Dakar Lagos 4 010 km

Lagos Mombasa 6 259 km

Beira Lobito 3 523 km

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CARTE 2011

Carte du réseau routier transafricain

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INTERvIEW AdRESSéE à M. OuMAT dIT AhAMET ABdOuLAyE président de l’Association Agepar

INTERvIEW OF MR. OuMAT dIT AhAMET ABdOuLAyE, president of Agepar

Pourquoi avoir choisi le Cameroun pour ces assises de l’Agepar ?Le choix porté sur le Cameroun n’est pas fortuit car c’est dans ce pays que l’Agepar a vu le jour en 2003. En plus, les cadres camerounais s’investissent davan-tage lors des séminaires techniques à la résolution des problèmes évoqués dans le cadre des activités de l’Agepar. Donc, en sa qualité de membre actif, nous n’avons trouvé aucune objection à la tenue de ces assises au Cameroun. Quel bilan faites-vous de votre organisa-tion, près de 20 ans après sa création en Côte d’Ivoire ?Comme bilan proposé, je dirai que de 1994 à 2003, les activités de l’Agepar se sont focalisées sur sa par-ticipation à des séminaires ou ateliers organisés par des partenaires traditionnels. Depuis l’année 2003, l’Agepar organise elle-même des séminaires tech-niques au cours desquels des thématiques sont déve-loppées. Par exemple, la rencontre de Lomé en 2004 a eu pour thème « les routes africaines 50 ans de ser-vice : bilan et perspectives ». Toutes ces thématiques visent à atteindre les objectifs de l’Agepar parmi les-quels on peut citer le développement des échanges entre les différents acteurs de l’industrie routière. L’objectif que vous vous êtes fixés de rallier les pays africains par des routes transafricaines semble marquer le pas. Où en êtes-vous à ce jour au regard des blocages à l’intégration sous régionale de certains pays ?L’intégration économique que préconisent toutes les organisations sous-régionales doit passer par la réa-lisation de grandes infrastructures communautaires des transports notamment les routes.A cet effet, l’Union africaine fait des efforts pour trouver des normes que doivent respecter les routes transafricaines. L’Agepar est donc associée à cette démarche et ne trouve pas de blocage à l’intégration sous- régionale dans la mesure où chaque pays tra-vaille pour la réalisation des grands ensembles éco-nomiques de la région Afrique.

Mr. President, why did you choose Cameroon to host the AGEPAR meeting?Cameroon was not chosen by accident, it was in this country that AGEPAR was founded in 2003. In addi-tion, Cameroonians contribute a lot during technical seminars to resolve the problems raised within the framework of AGEPAR activities. Hence, in its capacity as active member, there was no objection of organi-zing the meeting in Cameroon.What is the balance sheet of your organization after 20 years of existence?Talking about balance sheet, permit me to say that between 1994 and 2003, AGEPAR activities were centered on its participation in seminars or works-hops organized by traditional partners. From 2003, AGEPAR organizes technical seminars during which themes are clarified. For example, the theme of the 2004 Lome meeting was “African roads, 50 years of service: balance sheet and prospect”. The aim of all these themes is to meet the objectives of AGEPAR among which is the development of exchanges between the different stakeholders of the road in-dustry.Your objective to link African countries by trans-African roads seems to be at a stand still. What has become of it considering the blocage witnessed for the integration of some sub-re-gional countries?The economic integration propounded by all sub-re-gional organizations must be achieved through the construction of major community transport infras-tructure, especially roads.In this regard, the African Union deploys great effort to come out with standards that would be respected in the construction of trans-African roads. AGEPAR is therefore associated in this approach and encou-rages sub-regional integration in as much as each country contributes in the attainment of the econo-mic development of the sub-region.

Sur 1’initiative de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, il existe actuelle-

ment cinq principaux projets relatifs de routes transafricaines en cours d’exécu-tion sur le continent, à savoir i) la route transsaharienne; ii) la route transafricaine : Mombasa-Lagos; iii) la route transsahe-lienne : Dakar-Ndjamena; iv) la route cô-tière : Lagos-Nouakchott; et v) l’axe routier est-africain : Le Caire-Gaborone.

Ces projets de routes et leurs voies de raccordement doivent stimuler les activi-tés économiques de la région, assurer des liaisons internationales peu onéreuses, contribuer à 1’expansion du commerce in-tra-africain, encourager le tourisme, créer des emplois et des revenus non seulement au moment de leur construction et à 1’oc-casion des travaux d’entretien mais aussi grâce aux activités secondaires résultant de leur construction, et permettre enfin d’améliorer les relations et la coopération économique entre les pays intéressés.

Ces cinq projets de routes qui inté-ressent 40 pays africains, constituent un réseau assurant la couverture d’une grande partie du continent, Les princi-pales routes du réseau routier africain ont une longueur totale de 31 423 kilomètres tandis que leurs voies de raccordement totalisent 45 832 kilomètres.

Des comités intergouvernementaux de coordination ont été créés pour les cinq projets relatifs au réseau routier afri-cain dont l’état d’avancement des travaux diffère sensiblement. Les comités ont pour tâche de planifier et de coordon-ner non seulement les différentes étapes de la construction des routes internatio-nales présentant un intérêt pour les pays concernes mais aussi les études et les me-sures nécessaires à leur utilisation ration-nelle.

On the initiative of the United Nations Eco-nomic Commission for Africa, there are pres-ently five main projects of trans-African roads under construction on the continent, namely: i) the trans-Saharan road ; ii) the Mombassa-La-gos trans-African road; iii) the Dakar-Ndjamena trans-Sahelian road; the Lagos-Nouakchott coastal road; and v) the Cairo-Gaborone East African road.

These road projects and their connection roads must stimulate the economic activities of the region, ensure less costly international links, contribute to intra-African trade, encourage tourism, create employments and revenue not only during the construction and mainte-nance works, but also through the secondary activities resulting from their construction, and finally enable the improvement of relations and economic cooperation between the countries concerned.

These five road projects which concern 40 African countries, constitute a network cove-ring a greater part of the continent. The main roads of the African road network have a total length of 31.423 kilometers, and their connec-tion roads total 45.832 kilometers.

Intergovernmental coordination commit-tees have been set up for the five projects relating to the African road network whose work progress differ considerably. The duty of the committees is to plan and coordonate not only the different international road construc-tion stages, but also the studies and measures necessary for their rational usage.

The trans-African roads Bureau created at the AEC’s Division of Transports, Communica-tions and Tourism which is automatically the secretariat of the various coordination commit-tees, ensures the organization of meetings, and conducts the different studies necessary.

hISTORIquE du RéSEAu ROuTIER TRANSAFRICAIN (RRT)

BACkgROuNd hISTORy OF ThE TRANS-AFRICAN ROAd NETWORk

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Le Bureau des routes transafricaines créé au sein de la Division des transports, communications et du tourisme de la CEA fait office de secrétariat pour les divers comités de coordination, assure 1’organi-sation et le service des réunions et effec-tue les diverses études nécessaires.

A-ROUTE TRANSAFRICAINE MOMBASSA-LAGOS

Le projet relatif à la route transafricaine Mombasa-Lagos a vu le jour au cours de la première session de la Conférence des Ministres qui s’est tenue à Tunis en février 1971, lorsque la Commission dans sa réso-lution 226(x) a pris le Secrétaire exécutif: a) d’aider à la création d’un comité de la route transafricaine et b) de prendre les mesures appropriées afin d’inviter les par-ticipants éventuels à examiner les moyens permettant de mobiliser les ressources fi-nancières et techniques et d’obtenir 1’As-sistance Internationale nécessaire à cette fin.

En juin 1971, la première réunion du Comité de coordination de la Route tran-safricaine s’est tenue à Addis-Abeba. Le Comité a été créé en tant qu’organe char-gé de favoriser 1’exécution de cet impor-tant projet et le1er juillet 1971, un Bureau de routes tran-safricaines a été créé à Addis-Abeba pour faire office de secrétariat du Comité.

A la suite des diverses réunions qui se sont tenues, entre le Bureau routes transa-fricaines et des représentants des pays in-dustrialisés, une assistance a été obtenue en ce qui concerne les études ci-après qui sont achevées ou sur le point de l’être:

i) étude de préfaisabilité relative a la route transafricaine Mombasa-Lagos dans son ensemble, financée par la Grande Bre-tagne;ii) étude des obstacles juridiques et ad-ministratifs aux déplacements et au com-merce sur la route transafricaine Momba-sa-Lagos financée conjointement par les gouvernements français et britannique;

iii) étude de faisabilité concernant le tron-çon Kisangani-Bangassou (720 km) au

A- The MoMbAssA-LAgos TrAns-Afri-cAn roAd

The trans-African road of about 6.343 km links Mombassa (Kenya) to Lagos (Nigeria) via Uganda. Zaire, the Central African Republic and the Republic of Cameroon. In addition to these countries, the project also concerns the following seven neighbouring States: Burundi, Congo, Gabon, Equatorial Guinea, Rwanda, Sudan and Chad.

1- Justification of the projectThe Mombassa-Lagos road can meet the

objective expected only if it is maintained to make it passable at all seasons. This means that if certain stretches are impassable, its objective would be jeopardised. The feasibility studies of the Kisangani-Bangassou, Bossembele-Garoua Boulai and Foumban-Tibati stretches have been completed and it is recommended that they be constructed. However, before starting any contruction works on these stretches, it is essential to complete their engineering de-tailed studies. 2- Objective of the project

To prepare the detailed alignments of roads and bridges, including the invitation to tender documents.

3- Assistance to be provided by ECAOfficials of the ECA trans-African roads pro-

gramme are expected to provide assistance by ensuring the liaison between the team of consultants, the African government concer-ned and the United Nations Economic Com-mission for Africa.

b- The WesT AfricAn roAd neTWorkThe Sub-regional conference on economic

cooperation in West Africa which held in Accra from 27 April to 4 May 1967 recommended that priority be given to the construction of a road to be used at all seasons and which can serve the entire sub-region, and that within the framework of this project, the standadization of the highway codes be provided for as well as the simplification of border formalities;

In January 1974, the Secratariat of ECA held a meeting in Niamey during which was decided the projects relating to the Dakar-Ndjamena

Zaïre, financé par le Gouvernement japo-nais et étude de faisabilité concernant le tronçon Kisangani-Kasindi (813 km), éga-laient situe au Zaïre, financée par le Gou-vernement belge;

iv) étude de faisabilité concernant le tron-çon Bossembélé-Garoua Boulaï (45 km) situé dans 1’Empire Centrafricain, financé par le Gouvernement français; v) études de faisabilité concernant les tronçons Foumban-Tibati (326 km)Tibati-Meidougou (238 km) et Bamenda-Ekok (225-km), situés au Cameroun, finan-cées respectivement par les Gouverne-ments de la Republique fédéraleD’Allemagne, par le Gouvernement italien et par la Banque africaine de développe-ment ;

La Route transafricaine, d’une lon-gueur d’environ 6 343 km relie Mombasa (Kenya) à Lagos (Nigeria) en passant par 1’Ouganda, le Zaïre, 1’Empire centrafri-cain et la République-Unie du Cameroun. Outre ces six pays, le projet intéresse éga-lement sept Etats riverains suivants: Bu-rundi, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Rwanda, Soudan, Tchad.

1- Justification du projetLa route Mombasa-Lagos ne peut répondre à ce qu’on en attend que si elle est entre-tenue pour fonctionner par tout temps sur toute sa longueur, ce qui signifie que si quelques tronçons sont impraticables, son objectif serait compromis. Les études de faisabilité des tronçons Kisangani-Bangas-sou, Bossembélé-Garoua Boulaï et Foum-ban-Tibati ont été achevées et on y recom-mande la construction de ces tronçons de route. Cependant, avant que tout travail de construction puisse démarrer sur ces tron-çons, il est essentiel que leurs études dé-taillées d’ingénierie soient achevées.

2- Objectif du projetPréparer des traces détaillées de routes et de ponts, y compris des documents d’ap-pel d’offres.

and Lagos-Nouakchott roads, including their connection roads.

• The Dakar-Ndjamena road1- Justification of the projectThe Dakar-Ndjamena road should promote the development of economic cooperation and contribute to the expansion of inter-Afri-can trade. However, the road would meet the objective expected only if it is passable at all seasons. This means that if certain stretches are impassable, its objective would be jeopardised. Before starting any improvement works on these stretches, it is essential to complete their engineering detailed studies.

2- Objective of the projectTo prepare the detailed alignments of roads and bridges, including the invitation to tender documents.3- Assistance to be provided by ECAOfficials of the ECA trans-African roads pro-gramme are expected to provide assistance by ensuring the liaison between the team of consultants, the African government concer-ned and the United Nations Economic Com-mission for Africa.

• The Lagos-Nouakchott road1- Justification of the projectThe Lagos-Nouakchott road should promote the development of economic cooperation and contribute to the expansion of inter-Afri-can trade. However, the road would meet the objective expected only if it is passable at all seasons. This means that if certain stretches are impassable, its objective would be jeopardised. Before starting any improvement works on these stretches, it is essential to complete their engineering detailed studies.2- Objective of the projectTo prepare the detailed alignments of roads and bridges, including the invitation to tender documents.3- Assistance to be provided by ECAOfficials of the ECA trans-African roads pro-gramme are expected to provide assistance by ensuring the liaison between the team of consultants, the African government concer-ned and the United Nations Economic Com-mission for Africa.

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1110

3- Appui à fournir par la CEALes responsables du programme de

routes transafricaines de la CEA sont char-gés de fournir une assistance en assurant la liaison entre l’équipe de consultants, le gouvernement africain intéresse et la Commission économique des Nations Unies pour 1’Afrique.

B- Réseau RoutieR ouest-afRicainLa Conférence sous-régionale sur la

coopération économique en Afrique de l’ouest, qui s’est tenue à Accra du 27 avril au 4 mai 1967, a recommandé d’accorder la priorité à la construction d’une route utilisable par tout temps desservant la to-talité de la sous-région, et de prévoir, dans le cadre de ce projet, la normalisation des codes de la route ainsi que la simplifica-tion des formalités frontalières.

Le secrétariat de la CEA a organisé une réunion à Niamey, en janvier 1974, au cours de laquelle ont vu le jour les projets relatifs aux routes Dakar-Ndjamena et La-gos-Nouakchott ainsi qu’à leurs voies de raccordement :

• Route Dakar-Ndjamena :1- Justification du projet

La route Dakar-Ndjamena doit per-mettre de promouvoir le développement de la coopération économique et contri-buer l’expansion du commerce intera-fricain. Cependant, la route ne peut ré-pondre a ce qu’on en attend que si elle reste praticable par tous temps sur toute sa longueur. Cela signifie que si quelques tronçons sont impraticables, les objectifs du projet seraient compromis. Avant que tout travail d1amelioration ne puisse com-mencer sur ces tronçons, il est essentiel que leurs études détaillées d’ingénierie soient achevées.

2- Objectif du projetPréparer des traces détaillées de routes

et de ponts, y compris des documents d’appel d’offre.

3- Appui à fournir par la CEA Les responsables du programme de

routes transafricaines de la CEA sont char-

c- The eAsT AfricAn roAdThe first meeting on the East African road (Cai-ro-Gaborone) was held in Addis-Abeba from 15 to 17 June 1976. During that meeting, it was agreed notably that the road alignment be established, and a coordination committee was set up.The East African road will link Cairo (Egypt) to Gaborone (Botswana) via Sudan, Ethiopia, Ke-nya, the Republic of Tanzania and Zambia. This road is also of interest to the following neigh-bouring countries: Burundi, Malawi, Mozam-bique, Uganda, Libya, Rwanda, Somalia, Swa-ziland, Sudan, Chad and Zaire.

1- Justification of the projectThe Cairo-Gaborone road should promote the development of economic cooperation and contribute to the expansion of inter-Afri-can trade. However, the road would meet the objective expected only if it is passable at all times. This means that if certain stretches are impassable, its objective would be jeopardised. Before starting any improvement works on these stretches, it is essential to complete their engineering detailed studies.

2- Objective of the projectTo prepare the detailed alignments of roads and bridges, including the invitation to tender documents.

3- Assistance to be provided by ECAOfficials of the ECA transAfrican roads pro-gramme are expected to provide assistance by ensuring the liaison between the team of consultants, the African government concer-ned and the United Nations Economic Com-mission for Africa (ECA).

d- The TrAns-sAhArAn roAdIt was in 1962 that the project of the Econo-mic Commission for Africa concerning the the trans-Saharan road was set up. The Committee of the trans-Saharan road created in 1974 and composed of Algeria, Mali, Niger and Tunisia is currently responsible for the conduct of studies of the road, its construction as well as the pro-curement of the necessary financing. Nigeria was recently admitted as member of this Com-mittee. The preliminary feasibility studies concerning

gés de fournir une assistance en assurant la liaison entre l’équipe de consultants, le gouvernement africain intéresse et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

• Route Lagos-Nouakchott1. Justification du projet

La route Lagos-Nouakchott doit per-mettre de promouvoir le développement de la coopération économique et contri-buer à l’expansion du commerce interafri-cain. Cependant, la route ne peut répondre à ce qu’on en attend que si elle reste prati-cable par tous temps sur tout son parcours. Cela signifie que si quelques tronçons sont impraticables, les buts et objectifs du projet seraient compromis. Avant que tout travail d’amélioration ne puisse commen-cer sur ces tronçons, il est essentiel que leurs études détaillées d’ingénierie soient achevées.

2. Objectif du projetPréparer des traces détaillées de routes

et de ponts, y compris des documents d’appel d’offres.

3. Appui à fournir par la CEALes responsables du programme de

routes transafricaines de la CEA sont char-gés de fournir une assistance en assurant la liaison entre l’équipe de consultants, le gouvernement africain intéresse et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

C-L’AXE ROUTIER EST-AFRICAINLa première réunion relative à 1’axe

routier est-africain (Le Caire-Gaborone) s’est tenue à Addis-Abeba du 15 au 17 juin 1976. Au cours de cette réunion, il a été convenu notamment 1’établissement du tracé de la route, et un comité de coordi-nation a été créé.

L’axe routier est-africain reliera le Caire (Egypte) à Gaborone (Botswana) en pas-sant par le Soudan, l’Ethiopie, le Kenya, la Republique-Unie de Tanzanie et la Zam-bie. Cette route présente également un intérêt pour les Etats riverains suivants: Burundi, Malawi, Mozambique, Ouganda,

the trans-Saharan road (North-South) was conducted under the auspices of the United Nations Development Programme (UNDP).It is a group of international companies which carry out technical studies of certain stretches of the trans-Saharan road. These studies are financed by UNDP.

1- Justification of the projectThe Cairo-Gaborone road should promote the development of economic cooperation and contribute to the expansion of inter-Afri-can trade. However, the road would meet the objective expected only if it is passable at all seasons. This means that if certain stretches are impassable, its objective would be jeopardised. Before starting any improvement works on these stretches, it is essential to complete their engineering detailed studies.2- Objective of the projectTo prepare the detailed alignments of roads and bridges, including the invitation to tender documents.3- Assistance to be provided by ECAOfficials of the ECA trans-African roads pro-gramme are expected to provide assistance by ensuring the liaison between the team of consultants, the African government concer-ned and the United Nations Economic Com-mission for Africa (ECA).The the following road stretches for which technical studies should be conducted and for which assistance is needed total about 513 km:

a) The Mombassa-Lagos trans-African road

RDc: Kisangani-Bangassou

7OO km

République centrafricaine : Bossembele-Garoua Boulai

441 km

cameroon: Meidougou-Garoua Boulai

98 km

cameroon : Foumban-Tibati

326 km

cameroon:Bamenda-Ekok/Mfum

225 km

total: 1790 km

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1312

Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire So-cialiste, Rwanda, Somalie: Swaziland, Sou-dan, Tchad et Zaïre.

1. Justification du projetLa route le Caire-Gaborone doit per-

mettre de promouvoir le développement de la coopération économique et contri-buer à 1’expansion du commerce interafri-cain. Cependant, la route ne peut répondre à ce qu’on en attend que si elle reste prati-cable par tous temps sur tout son parcours. Cela signifie que si quelques tronçons sont impraticables, l’objectif serait com-promis. Avant que tout travail d’améliora-tion ne puisse démarrer sur ces tronçons, il est essentiel que leurs études détaillées d’ingénierie soient achevées.

2. Objectif du projetPréparer des traces de routes et de

ponts, y compris des documents d’appel d’offres.

3. Appui à fournir par la CEALes responsables du programme de

routes transafricaines de la CEA sont char-gés de fournir une assistance en assurant la liaison entre l’équipe de consultants, le gouvernement africain intéressé et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

D-ROUTE TRANSSAhARIENNEC’est en 1962 que le projet de la Com-

mission économique pour 1’Afrique concernant la route transsaharienne a vu le jour. Le Comité de la Route transsa-harienne créé en 1974 et composé des représentants de l’Algérie, du Mali, du Niger et de la Tunisie est actuellement chargé des études concernant la route, de sa construction ainsi que de la recherche des moyens financiers nécessaires. Le Ni-géria a récemment été admis en tant que membre du Comité.

L’étude de faisabilité préliminaire concernant la route transsaharienne (nord-sud) a été réalisée sous les auspices du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

b) The West African road networkThe Dakar-Ndjamena trans-Sahelian road

Mali: Nahé-Nioro du Sahel-Ko-lokani

664 km

Burkina faso: Koloko-Bobo Dioulasso

128 km

cameroon/tchad: Fotokol-Ndjamena

102 km

total: 894 km

C’est un groupement international d’entreprises qui procède aux études techniques de certains tronçons de la route transsaharienne, études qui sont fi-nancées par le PNUD.

1. Justification du projetLa route transsaharienne doit permettre

de promouvoir le développement de la coopération et contribuer à 1’expansion du commerce intra-africain. Cependant, la route ne peut répondre à ce qu’on en attend que si elle reste praticable par tous temps sur tout son parcours. Cela signifie que si quelques tronçons sont imprati-cables, l’objectif serait compromis. Avant que tout travail d’amélioration ne puisse commencer sur ces tronçons, il est essen-tiel que leurs études détaillées d’ingénie-rie soient achevées.2. Objectif du projet

Préparer des traces détaillées de routes et de ponts, y compris des documents d’appel d’offres.

3. Appui à fournir par la CEALes responsables du programme de

routes transafricaines de la CEA sont char-gés de fournir une assistance en assurant la liaison entre l’équipe de consultants, le gouvernement africain intéressé et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Les tronçons pour lesquels des études techniques devraient être faites et pour lesquels on sollicite une assistance tota-lisent environs 513 km et sont les suivants:

a) Route transafricaine Mombasa-Lagos

c) The Lagos-Nouakchott costal road

d) The East African roadThe Cairo-Gaborone road

e) The trans-Sahelian road

E- African road network planIn its resolution 275 (XII), the Commission

exhorted the Executive Secretary to draft a pro-visional report on the drawing of an African road network and invited bilateral and multila-teral organizations to collaborate with the Exe-cutive Secretary for the drawing of the plan.

To improve the economic cooperation between African countires and especially to develop trade between them, it is important to link neighbouring States with at least a road that is passable at all seasons. This is the aim of the policy to create African roads with connec-tion roads.;

A greater part of the African road network proposed has already been constructed on the basis of the national priorities of the countries concerned and the execution phase must concern the connection of existing roads with a view of reducing costs and construction time of inter-countries connection roads that are passable at all seasons.

Guinea: Coyah-Sansale 372 km

Guinea-Bissau: Sansale-Bissau 200 km

total: 572 km

ethiopia: Metema-Azezo 217 km

tanzania: Arusha-Iringa 593 km

total: 810 km

Niger: Agadès-Zinder 447 km

RDc: Kisangani-Bangassou

7OO km

République centrafricaine : Bossembele-Garoua Boulai

441 km

cameroun: Meidougou-Garoua Boulai

98 km

cameroun : Foumban-Tibati

326 km

cameroun:Bamenda-Ekok/Mfum

225 km

total: 1790 km

The preparation of the African road network plan is thus considered as the first step towards an analysis that may ultimately lead to the deter-mination of priorities because of inter-countries connection roads, so that economically justi-fiable projects may be selected for financing depending t nregional and national needs.

In this way therefore, the aim of the road network plan would be to precisely define the state of progress of inter-countries connection roads by identifying the necessary studies and works in order to make the roads passable at all seasons. This will be done by calculating the technical and financial resources needed for the construction of connection roads and in many phases, thereby determining the invest-ment programme.

F- The trans-African roads programmeAt the origin, the trans-African roads Bu-

reau was opened to serve as the Secretariat of the coordination Committee put in place to promote and coordinate the programming, construction and improvement of the Mom-bassa-Lagos trans-African road. However, in keeping with the decisions taken by States, the activities of the Bureau were extended to include especially the West-African network (Dakar-Ndjamena and Lagos-Nouakchott and their connection roads) and the Cairo-Gabo-rone East-African road and the execute the di-rectives given to it by the different committees.

The Bureau is also responsible for the draf-ting of technical and economic reports upon specific recommendations and the preparation of a road network provisional plan for the en-tire Africa, as being an integral part of an earth inter-modal transport network.

The project relating to the Mombassa-Lagos trans-African road was decided during the first session of the Conference of Ministers which held at Tunis in February 1971 when the Com-mission, in its resolution 226 (x) occupied the post of Executive Secretary: a) to assist in the creation of a trans-African road Committee and b) to take appropriate measures to invite even-tual participants to examine ways to mobilize financial and technical resources and to obtain the international assistance need to that effect.

In June 1971, the first meeting of the trans-African road Committee was held at Addis-

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1514

b) Réseau routier ouest-africain :La Route transsahelienne Dakar-Ndjamena

La Route côtière Lagos-Nouakchott d) Axe routier est-africain :La Route Le Caire-Gaborone

e) Route transsaharienne :

E- PLAN DU RÉSEAU ROUTIER AFRICAINDans sa résolution 275(XII), la Commis-

sion prie le Secrétaire exécutif d’élaborer un rapport intérimaire sur 1’établissement d’un plan de réseau routier africain et invite les organismes bilatéraux et multi-latéraux à apporter leur concours au Se-crétaire exécutif pour 1’élaboration de ce plan.

Afin d’améliorer la coopération écono-mique entre les pays africains, et en par-ticulier pour développer le commerce entre eux, il est essentiel de relier les Etats avoisinants par au moins une route utilisable par tous les temps. C’est le but poursuivi à travers la politique de création d’axes routiers africains dotés de voies de raccordement ;

La majeure partie du réseau routier africain proposé a été déjà construite sur la base des priorités nationales des pays intéressés et la phase d’exécution doit porter sur le raccordement des routes

Mali: Nahé-Nioro du Sahel-Ko-lokani

664 km

Burkina faso: Koloko-Bobo Dioulasso

128 km

cameroun/tchad: Fotokol-Ndjamena

102 km

total: 894 km

existantes en vue de réduire les coûts et de raccourcir le temps de construction des raccordements de routes inter-pays utilisables par tous temps.

La préparation du plan de réseau routier africain est de ce fait considéré comme une première étape dans 1’ana-lyse qui pourrait conduire ultérieurement à déterminer les priorités en égard aux raccordements de routes inter-pays afin que les projets économiquement justi-fiables soient sélectionnés pour être finan-cés en fonction des besoins régionaux et nationaux.

Ainsi donc, le plan de réseau routier viserait à donner une définition précise de l’état d’avancement des travaux de rac-cordement de routes inter-pays en iden-tifiant les études et le travaux requis afin de transformer les routes en routes prati-cables par tous temps, en calculant les res-sources techniques et financières requises pour la réalisation des voies de raccorde-ment et en plusieurs phases déterminant les priorités pour un programme d’inves-tissement.

Guinée: Coyah-Sansale 372 km

Guinée-Bissau: Sansale-Bissau 200 km

total: 572 km

ethiopie: Metema-Azezo 217 km

tanzanie: Arusha-Iringa 593 km

total: 810 km

Niger: Agadès-Zinder 447 km

Ababa. The Committee was set up as the orga-nization in charge of fostering the execution of this important project and on 1 July 1971, a trans-African road Bureau was opened in Addis-Ababa to act as Secretariat of the Com-mittee.

After several meetings that were held between the trans-African road Bureau and the representatives of industrialized countries, an assistance was obtained concerning the fol-lowing studies which have been completed or about to be completed:

i) Pre-feasibility study relating to the Mombassa-Lagos trans-African road as awhole, financed by Great Britain;ii) Legal and administrative obstacles studies on movements and trade on theMombassa-Lagos trans-African road, jointly financed by the French and English govern-ments;iii) Feasibility study concerning the Kisangani-Bangassou stretch (720 km) in Zaire,financed by the Japanese government and fea-sibility study concerning the Kisangani-Kasindi stretch (813 km) also situated in Zaire, financed by the Belgian government;iv) Feasibility study concerning the Bossem-bele-Garoua Boulai stretch (45 km)situated in the Central African Republic, fi-nanced by the French Government;v) Feasibility study concerning the Foumban-Tibati (326 km), Tibat-Meidougou (238km) and Bamenda-Ekok (225 km) stretches si-tuated in Cameroon, financed respectively by the Governments of Germany, Italy and the African Development Bank.

F- LE PROGRAMME DES ROUTES TRAN-SAFRICAINES

Le Bureau des routes transafricaines a été établi a 1’origine pour servir de se-crétariat au Comité de coordination mis en place pour promouvoir et coordonner la planification, la construction et 1’amé-lioration de la route transafricaine Mom-bassa-Lagos. Cependant, conformément aux décisions des Stats membres, les acti-vités du Bureau ont été élargies pour in-clure, notamment, le réseau ouest-africain (Dakar-Ndjamena et Lagos-Nouakchott et leurs voies de raccordement) et l’axe rou-tier est-africain le Caire-Gaborone et exé-cuter les directives qui lui sont données par les différents comités.

Le Bureau est aussi responsable de la préparation de rapports techniques et économiques portant sur des recomman-dations spécifiques ainsi que de la pré-paration d’un plan préliminaire de réseau routier pour 1’Afrique tout entière, comme faisant partie intégrante d’un réseau de transport intermodal terrestre.

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1716

CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU THEME

Le déficit infrastructurel de l’Afrique est reconnu comme l’un des facteurs clés qui empêche la réalisation de son plein

potentiel de croissance économique et de compétitivité. Par ailleurs, il est communé-ment reconnu que cette faiblesse du réseau infrastructurel constitue un frein considé-rable dans les efforts en faveur du progrès de l’intégration régionale devenue aujourd’hui un des objectifs primordial des pays afri-cains, à l’heure où le monde observe les ef-fets heureux des regroupements régionaux qui ont fait leurs preuves jusqu’ici, autant sur le plan économique, politique que culturel. Sur l’échiquier des infrastructures évoquées ici, celles liées aux systèmes de transport occupent une place de choix, tant il est vrai que l’intégration économique est d’abord tributaire de l’intégration physique qui faci-lite au premier plan les échanges commer-ciaux (à l’heure actuelle les échanges intra-africains ne constituent que 10% du total) et sociaux, la libre circulation des biens et facteurs de production. Notons comme autre sujet de préoccupation que la fragmentation du continent ainsi que les trop nombreux dysfonctionnements observés placent les transports africains au rang de ceux les plus chers au monde. Sur le continent, les routes constituent le mode de transport le plus im-portant car assurant environ 90% des trans-ports des passagers et des marchandises, et pour les collectivités rurales qui forment la grande majorité des populations, la route est la seule forme d’accès vers les pôles d’acti-vité économiques ainsi que des infrastruc-tures sociales de base. Toutefois, la densité du réseau routier africain est le plus bas au monde (7 km pour 100 km2, contre 12km en Amérique Latine et 18 km en Asie). Notons également sur le plan général que la plu-part des routes existantes sont non bitumées (environ 28% de routes bitumées) et pour la plupart en état de dégradation. Notons que ces problèmes sont par ailleurs aggravés

CONTEXT AND JUSTIFICATION OF THE THEME

The infrastructural deficit of Africa is one of the key factors which hinder its full economic growth and competivity. Besides, it is commonly acknowledged that this inadequate infrastructu-ral network is a major obstacle for the regional integration which today has become a primordial goal of African countries at a time when the world is witnessing the positive effects of regional grou-pings which, as of now, have proven their worth both economically, politically and culturally.

With regards to the above-mentioned infras-tructure, those relating to the transport system are primordial, given that economic integration is first of all tributary to physical integration which prima-rily facilitates commercial and social transactions (presently, inter-African transactions represent only 10% of the total), the free circulation of goods and factors of production. It is worth noting with regret that the fractioning of the continent as well as the numerous disfuntioning recorded makes the African transport system the most expensive in the world. In the continent, road transport ranks first since it ensures 90% of the transportation of persons and goods and for rural communities which constitute the majority of the population, road transport remains the main form of access to economic activity centres as well as to basic social structures. In any case, the density of the African road network is the lowest in the world (7 km per 100 km2 as against 12 km in Latin America and 18 km in Asia). It should be noted that generally, most of the existing roads are not paved (about 28% of paved roads) and most are in a state of degradation. It should be stressed that this pro-blem is even worse for non-coastal countries. It is thus clear that the concerns relating to the deve-lopment of the trans-African road network has its origins, a fact justifying the theme chosen for the 15th Agepar meeting if need be.

The improvement of movement in Africa, the reinforcement of physical intra-African links for the enhancement of economic growth, and through it the development of an intra-African road network has for long been one of the major concerns of the continent. Since the 70s, the ob-

dEvELOppEMENT dES ROuTES TRANSAFRICAINES : STRATEgIES ET pERSpECTIvES

CONSTRuCTION OF TRANSAFRICAN ROAdS: STRATEgIES ANd pROSpECTSpour les pays sans littoral. Autant dire que la préoccupation relative au développement du réseau routier transafricain ne manque nullement de fondement, fait plaidant pour la pertinence du thème retenu pour les XVèmes assises de l’Agepar si besoin était.

L’amélioration de la mobilité en Afrique, le renforcement des liens physiques intra-africains pour le relèvement de la croissance économique, et partant, le développement d’un réseau routier intra-africain, constituent depuis fort longtemps une des grandes pré-occupations liées au continent. La consti-tution d’un réseau transafricain (encore en cours d’élaboration par les NU, la CEA, la BAD, l’UA avec la collaboration des commu-nautés régionales) vise, depuis les années 70, la mise à disposition d’un réseau routier de bonne qualité, praticable en toutes saisons, destiné à fournir des liaisons directes entre toutes les capitales africaines et les prin-cipales zones de production économique, ainsi que le développement des corridors. A l’heure actuelle, le réseau routier transafri-cain tel que défini comprend 9 grandes sec-tions (Le CAIRE – DAKAR, ALGER – LAGOS, TRIPO-LI – WINDHOEK, Le CAIRE – GABERONE, DAKAR – N’DJAMENA, N’DJAMENA – DJIBOUTI, LAGOS – DAKAR, LAGOS – MOMBASA, BEIRA – LOBITO) dont l’analyse révèle que 33% sont non bitu-més, 16% sont bitumés mais en mauvais état et seuls 38% sont bitumés et relativement en bon état. Ceux désignés comme « tronçons manquants » sont ceux qui sont no bitumés et non carrossables en tout temps. Il est même à remarquer qu’actuellement le réseau CEEAC est le moins intégré avec 47% de tronçons manquants.

Les objectifs de renforcement des liens physiques entre les pays posent parallèlement des défis multiformes liés à l’harmonisation des politiques et pratiques, la simplification des normes et procédures pour la simplifi-cation des transports transfrontaliers, la mo-bilisation des investissements nécessaires à l’amélioration et à la remise en état des infras-tructures. Les travaux de ces XVèmes assises de l’Agepar offriront une plateforme idoine de réflexions, d’échanges, occasion pour les différents experts et représentants des pays pour la définition de pistes et solution devant contribuer aux efforts communautaires en fa-veur du développement intégré du continent.

jective of the constitution of a trans-African network (still being drafted by the UN, AEC, ADB, the AU with the collaboration of regional communities) has been the development of a good quality road network that is practicable at all seasons capable of linking directly all capitals of African states to the main economic production regions as well as the development of corridors. Presently, the trans-Afri-can road network as defined comprises 9 major sections (CAIRO – DAKAR, ALGIERS – LAGOS, TRI-POLI – WINDHOEK, CAIRO –GABERONE, DAKAR - N’DJAMENA, N’DJAMENA - DJIBOUTI, LAGOS -DAKAR, LAGOS - MOMBASA, BEIRA - LOBITO) whose analysis reveals that 33% not paved, 16% are paved but in poor state and only 38% are pa-ved and relatively in good state. Those labeled as “remaining stretches” are those that are no paved and are not accessible in all seasons. It should even be noticed that ECCAS network is currently the least integrated with 47% of remaining stretches.

The reinforcement objectives of physical links between countries also poses numerous chal-lenges related to the harmonization of policies and practices, the simplification of standards and pro-cedures for the simplification of cross-border trans-portation, the mobilization of necessary funds to improve and rehabilitate infrastructure. The delibe-rations of the 15th Agepar meeting would provide a conducive platform for reflections, exchanges, an opportunity for the different experts and repre-sentatives of the countries involved to define ave-nues and solutions in support of communal efforts towards the integrated development of the conti-nent.

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XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR 1918XV èmes ASSISES DE L’AGEPAR

Programme indicatif

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Les transafricaines au coeur du développement