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YO GEE TI MOURAD MERZOUKI 13-27 SEP. 2012 DOSSIER THÉMATIQUE Vendredi 21 14h30 Mardi 25 14h30 SCOLAIRES

YO GEE TI MOURAD MERZOUKI - Spectacle de danse · Danse et costumes Une collaboration qui date du début du 20e siècle L’influence du costume sur le corps des danseurs GÉNÉRIQUE

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YO GEE TI

MOURAD MERZOUKI 13-27 SEP. 2012 DOSSIER THÉMATIQUE

Vendredi 21 14h30Mardi 25 14h30

SCOLAIRES

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SOMMAIRE

1. La pièce

Mourad Merzouki

Note d’intention

Johan Ku

Le langage chorégraphique

La scénographie – le décor

L’univers sonore – la musique

2. Le hip hop : une danse en pleine évolution Historique Lexique du hip hop Du hip hop de rue au hip hop sur scène Le hip hop aujourd’hui

3. Danse et costumes Une collaboration qui date du début du 20e siècle L’influence du costume sur le corps des danseurs

GÉNÉRIQUEYO GEE TI - Création 2012 - 10 danseurs - direction artistique, chorégraphie Mourad Merzouki - assistante à la chorégraphie Marjorie Hannoteaux - musique : AS’N - musiciens Dorian Lamotte, Yi-Ping Yang - scénographie Benjamin Lebreton, avec la collaboration de Mourad Merzouki - feutre artisanal : Elisabeth Berthon et Chloé Lecoup pour Morse Felt Studio - costumes : Johan Ku - lumières : Yoann Tivoli, assisté de Nicolas Faucheux.

4. Ressources autour du spectacle Numeridanse.tv Bibliographie

5. L’art d’assister au spectacle La Maison de la Danse : rappel historique Dans les coulisses du spectacle

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1. LA PIÈCEMOURAD MERZOUKINé à Lyon en 1973, Mourad Merzouki pratique dès l’âge de sept ans les arts martiaux et les arts du cirque. À quinze ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il décide très vite de développer cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj.La richesse de son parcours lui donne cette envie très forte de réaliser des projets artistiques, mêlant le hip-hop à d’autres disciplines. C’est ce qu’il fait en créant en 1989, avec d’autres danseurs, sa première compagnie, Accrorap.En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène.Les voyages à travers le monde entraînent le chorégraphe vers des terrains inconnus, il fait alors l’expérience de la danse comme puissant moyen de communication. Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, Mourad Merzouki décide de fonder en 1996 sa propre compagnie : Käfig.À partir de janvier 2006, la Compagnie Käfig est en résidence à l’Espace Albert Camus de Bron. Cette implantation lie le théâtre avec le festival Karavel, créé en 2007 à l’initiative Mourad Merzouki, programmant notamment une dizaine de compagnies hip hop et d’autres actions dans la ville.Parallèlement, il imagine et conçoit un nouveau lieu de création et de développement chorégraphique : Pôle Pik ouvre ses portes à Bron en 2009.En juin 2009, Mourad Merzouki est nommé à la direction du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. Il y poursuit et développe son projet placé sous le signe de l’ouverture sur le monde.En 15 ans le chorégraphe créé 17 spectacles. En moyenne 120 représentations par an à travers le monde rythment ainsi la vie de la compagnie.

NOTE D’INTENTION«C’est lors d’un premier voyage à Taïwan où la Compagnie présentait le spectacle Récital, qu’un projet de collaboration est né avec le National Chiang Kai-Shek Cultural Center. J’ai été séduit par l’énergie de ces danseurs qui ont partagé le plateau avec nous ce jour là. J’ai donc voulu aller à la rencontre d’une nouvelle culture à la fois empreinte de traditions ancestrales et ancrée dans une modernité extrême.La rencontre avec l’« autre » est toujours chez moi source d’inspiration : qu’elle soit avec des danseurs chinois pour un projet de transmission d’une pièce, avec des interprètes sudafricains ou brésiliens pour une création. Le rapport à l’«étranger» est nécessairement et intrinsèquement différent – la barrière de la langue nous force à réfléchir autrement, le langage du corps prime alors sur toute autre forme de communication. La pudeur et la réserve que l’on ressent face à cet autre sont finalement transcendées par un langage nouveau fait de la gestuelle de corps façonnés et pétris de cultures qui viennent s’enrichir et s’entremêler.Cette barrière de la langue m’amène à changer mon rapport aux danseurs, à la musique, à l’espace. C’est ce bousculement, ce retranchement que je cherche à provoquer en moi et qui anime mon processus de création : je suis curieux de pouvoir trouver le pivot entre ma danse, celle qui me caractérise, et la danse à Taïwan nécessairement différente de la mienne de par les corps, les influences, les formations.

La distribution de cette création sera partagée entre interprètes taïwanais et français. Je m’appuierai sur certains proches collaborateurs mais travaillerai pour la première fois avec un jeune styliste que j’ai rencontré à Taïwan. Il se démarque par des créations de costumes sculptés dans de la laine – ce que j’ai pu voir de son travail m’a fasciné. Cette contrainte du costume pour le geste du danseur me pousse à aller chercher le rythme à un autre niveau. Je souhaite par là engager un rapport nouveau au mouvement et inscrire la danse dans un autre espace.Le titre du spectacle Yo Gee Ti, qui signifie “organique” est un spectacle qui évoque la matière, les tissus vivants, les êtres organisés, comme une application stricto sensu de la définition même du terme “organique” dans le domaine des sciences de la vie. C’est le récit d’un ensemble qui forme un tout dans une architecture qui emprunte aux formes de la nature. Yo Gee Ti rassemble des images qui s’inscrivent dans un imaginaire inspiré de la nature : les éléments de décor se muent en forêt, les costumes s’apparentent à des cocons, les danseurs évoluent dans un rythme organisé, d’une gestuelle mécanique parfaitement orchestrée à une lente progression, à l’image d’une nature qui s’éveille. »

JOHAN KU

SON TRAVAIL, DE FIL EN FORMES

Johan Ku signe la création des costumes de Yo Gee Ti. Johan Ku crée des vêtements comme certains peindraient ou sculpteraient. Il déjoue les limites du corps et s’amuse des volumes avec un style expressif extrêmement affirmé. Il utilise des matériaux textiles uniques, parfois rares, qu’il expérimente avec liberté et sans limite. Créateur non conventionnel, il développe un art du tricot en trois dimensions à l’aide d’aiguilles géantes (ou simplement de ses doigts), donnant corps à des sculptures baroques aux volutes extravagantes. Il façonne les silhouettes de ses modèles (principalement féminins), dont le corps disparait sous la masse textile pour donner forme à une sculpture de chair et de matière. Son style unique participe à rendre ténue la frontière entre la mode et les beaux-arts.

PARCOURS

Né à Taipei en 1979, Johan Ku débute sa carrière en tant que designer graphique à l’âge de 17 ans. Lors de ses études en mode et design textile à Taïwan, il reçoit de nombreuses récompenses et participe très rapidement à la Fashion Week de Hong Kong. En 2009, il reçoit le prix Gen Art’s Design Vision Avant-garde à New-York pour sa très remarquée collection intitulée Emotional Sculpture.Dès lors, son travail est salué par la presse spécialisée et Johan Ku devient une sorte de héros national. En mars 2010, Le Musée d’art contemporain de Taipei l’invite pour une exposition individuelle où il présente ses collections-sculptures. Son travail, remarqué par les collectionneurs internationaux s’inscrit dès lors définitivement dans le vaste champ de la création contemporaine. Il vit et travaille actuellement au Royaume-Uni.

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LE LANGAGE CHORÉGRAPHIQUEMourad Merzouki expérimente depuis de nombreuses années, un hip-hop hybride, métissé, à la croisée des disciplines artistiques mais également sportives. Passionné par la rencontre, la rencontre des genres, des styles et de l’autre, il y consacre une place prédominante dans le processus d’écriture du spectacle. Ainsi, chaque nouvelle rencontre génère un langage chorégraphique singulier qui se renouvelle au gré des aventures artistiques successives. Dans Yo Gee Ti, 10 danseurs évoluent sur le plateau : 5 danseurs de la compagnie Käfig et 5 danseurs taïwanais de formation contemporaine. C’est précisément la rencontre des deux univers qui a donné la couleur du langage chorégraphique du spectacle : un mélange inventif et audacieux du langage hip-hop et de la danse contemporaine conduit par un souci d’unité organique.Le spectacle s’articule en une succession de tableaux aux univers contrastés, dans lesquels le mouvement se réorganise systématiquement, proposant une grande diversité de gestes.

UNE GESTUELLE QUI FAIT RÉCIT

Mourad Merzouki se plait à raconter des histoires par la danse. Dans un tableau d’ouverture du spectacle, il pousse le geste jusqu’à faire disparaître le danseur, désincarner son corps pour créer des images. Dans cette séquence, la gestuelle évoque les processus mécaniques de tissage dans une chorégraphie qui s’articule avec précision, telle une allégorie du métier à tisser. Les mouvements des danseurs sont vifs, précis, synchronisés inspirés de la danse des grandes aiguilles à tricoter... . Bientôt apparait aux yeux du spectateur, non plus une chorégraphie humaine mais l’exécution d’une mécanique bien huilée.

LA SCÉNOGRAPHIE – LE DÉCORTrès en lien avec les costumes, les éléments de décor et de scénographie s’inscrivent dans le prolongement du travail de la fibre. L’espace du spectacle dans son intégralité est découpé avec beaucoup de textures et de matières, on y retrouve le feutre, travaillé en tresses et en longs filaments, créant des à-plats de matières ou des zones plus denses construites dans la profondeur du plateau. Les éléments de décor apparaissent et disparaissent successivement pour séquencer les différents espaces. Il s’agit d’espaces abstraits, oniriques convoquant l’imaginaire du spectateur.Le spectacle invite à porter une attention toute particulière aux éléments qui constituent le décor et qui occupent le plateau, du sol aux cintres, de la face au lointain, c’est l’ensemble des éléments qui donnent lieu au spectacle, qui sont à observer pour envisager la scénographie dans son intégralité. Repérer les matériaux, la fonction du décor et la manière dont les danseurs évoluent avec celui-ci fait partie du « travail » de spectateur.

PISTES POUR ÉVOQUER LA SCÉNOGRAPHIE

Verticalité, profondeur, rideau, réflexion (effet de miroir), brillance. Masse, volume, transparence.Nommer les espaces du plateau : la cage de scène, les cintres, côté couret côté jardin, la face et le lointain.

OCCURRENCES LIÉES AUX MATÉRIAUX SCÉNOGRAPHIQUES ET AUX COSTUMES

Fibre, texture, matière, tissage, feutre, laine, tresse, fils abstraction/ imaginaire.

UNIVERS SONORE – LA MUSIQUEL’univers sonore du spectacle se compose de différentes influences musicales: percussions taïwanaises, œuvres originales, sonorités orientales et musiques additionnelles. Vous en trouverez le détail ci-dessous :

Musiques additionnelles : Masâr, composé par Le Trio Joubran, Interprété par Le Trio Joubran © & (p) 2009 Randana harmonia mundi S. A. / world village France

Lady Labyrinth, Musique de Ludovico Einaudi © Chester Music Ltd, Avec l’aimable autorisation de Première Music Group

Glasshouse, Composé par Thomas Hanreich Tapas, de Marc Mellits pour trio à cordes : Tapas 1, Tapas 5, Tapas 7 - Œuvre dédiée à FabriceBihan, Interprétée par Fabrice Bihan, violoncelle - Ayako Tanaka, violon - Arnaud Thorette, alto

2. LE HIP HOP : UNE DANSE EN PLEINE ÉVOLUTIONHISTORIQUETout a commencé dans les années 70 à New-York. Pour lutter contre la violence des gangs, les jeunes se regroupent, notamment sous l’impulsion d’Afrika Bambaataa, leader pacifique du mouvement Zulu Nation. Son but : inciter les jeunes à se défier dans la musique et la danse plutôt que dans les combats de rue. Selon Afrika Bambaataa, « La Zulu Nation n’est pas un gang. C’est une organisation d’individus à la recherche de succès, de paix, de savoir, de sagesse, de compréhension et de bonne conduite dans la vie ».

La France est l’un des pays qui fut le plus réceptif à cette nouvelle forme chorégraphique. Dans les années 80, les danseurs hip hop se déploient dans les rues, les quartiers, les places ; les premiers « crew » apparaissent. Un « crew » peut être défini comme un groupe, une tribu, voire une famille. Ces jeunes danseurs développent à leur façon ce langage importé des Etats-Unis et se l’approprient. C’est par le biais des médias que le hip hop va se populariser. Diffusé par les outils de la culture de masse que sont la télévision et la radio, le hip hop va peu à peu s’imposer et prouver qu’il n’est pas qu’une danse née d’un mouvement social. Il bénéficie aujourd’hui de la reconnaissance politique et culturelle qu’il mérite. S’il se crée toujours dans la rue, il bénéficie désormais d’endroits privilégiés tels que studios professionnels, scènes nationales ou centres dramatiques et chorégraphiques nationaux.

LEXIQUE DE LA DANSE HIP HOPLe lexique du hip hop est très riche : il comprend de nombreuses figures nées aux Etats-Unis et qui ont voyagé partout dans le monde. Le hip hop s’est construit un répertoire au même titre que la danse classique, même s’il ne s’est jamais académisé.

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Quelques termes appartenant au lexique de la danse hip hop : Smurf : signifie « schtroumpf », car les danseurs portaient des gantsblancs, comme les célèbres héros de la BD ( du belge Peyo ).Wave : littéralement, il s’agit d’une « ondulation » qui parcourt le corpsde haut en bas ou de bas en haut, de façon latérale ou d’avant en arrièreElle peut se pratiquer au sol ou debout.L’Égyptien : le danseur imite les fresques égyptiennes, il a les coudeset les poignets cassés, et avance en imitant les représentations picturales ou sculpturales des pharaons.Coupole : dite aussi « toupie » ou « moulin à vent », cette figure consisteen une projection des jambes dans l’air, écartées et en rotation, où le danseur prend appui et de l’élan à partir du dos.Le « Thomas » : le principe est le même que celui du cheval d’arçon, saufque la figure s’effectue au sol, le bassin ne touchant jamais celui-ci.« Head spin » : signifiant littéralement « tour sur la tête », c’est unmouvement de rotation où seul le crâne est en contact avec le sol.Le scorpion : le danseur tourne et avance uniquement en appui sur lesdeux bras pliés.

DU HIP HOP DE RUE AU HIP HOP SUR SCÈNELa danse hip hop bénéficie aujourd’hui d’une véritable reconnaissance. Ainsi, en septembre 2008, et pour la première fois, un chorégraphe hip hop a été nommé à la tête d’un Centre Chorégraphique National. Il s’agit de Kader Attou, qui a succédé à Régine Chopinot au CCN de La Rochelle. En septembre 2009, c’est au tour du chorégraphe Mourad Merzouki de succéder à José Montalvo et Dominique Hervieu à la direction du CCN de Créteil.

Aujourd’hui, les grandes salles n’ont plus peur de programmer des spectacles de hip hop ; au contraire, cette danse attire toutes les générations. Elle a fini par s’intégrer en une trentaine d’années, laissant derrière elle tous les clichés misérabilistes qui ont pu lui coller à la peau.

LA DANSE HIP HOP AUJOURD’HUILoin de rester enfermé dans sa propre discipline, le hip hop a su s’ouvrir à d’autres formes de danses, et notamment la danse contemporaine. Il s’agit pour les chorégraphes d’échanger leur langage, d’ouvrir leur univers à celui de l’autre, et de se nourrir de ses différences. La compagnie Montalvo Hervieu a su s’approprier le hip hop, et cette danse fait désormais partie de son univers.Le hip hop a toujours été une danse plutôt pudique : fuyant la nudité, le sexe et le contact des corps, elle était une danse individuelle au sein d’un groupe. Pourtant, aujourd’hui, sous l’influence de la danse contemporaine, les corps tendent à se rapprocher ; le contact s’est fait entre les disciplines et entre les corps.Aujourd’hui : le hip hop continue à explorer de nouveaux territoires et à se développer à l’étranger. Il s’ouvre toujours plus aux autres styles de danses, désireux de s’enrichir, d’évoluer et de s’implanter d’avantage dans le paysage chorégraphique international.

Sources : Le Hip hop, Marie Christine Vernay, 2011, Ed. Actes Sud junior. Le dico de la danse, Jacqueline Vallon, 2005, Ed. La Martinière Jeunesse.

3. DANSE ET COSTUMESUNE COLLABORATION QUI DATE DU DÉBUT DU 20E SIÈCLEAu cours du 20e siècle, le costume suit l’évolution des recherches chorégraphiques et des mentalités, de la revendication de liberté de la Modern Dance au dépouillement des ballets de Béjart, et du vêtement de ville à la nudité complète dans les créations contemporaines.Le début du siècle voit apparaître le courant de l’Art Nouveau ; la danse est un spectacle total, où chorégraphie, musique, décors et costumes sont intimement liés. Les arts décoratifs, qui se développent dans les années 10 et 20 pour péricliter dans les années 30, prônent quant à eux un goût pour l’exotisme, notamment pour l’orientalisme. Des costumes aux couleurs chatoyantes habillent les danseuses, dont les mouvements s’inspirent des danses orientales. L’expressionnisme allemand rythme l’Europe en ce début de siècle. Les costumes, très théâtraux, sont peu tournés vers le corps, le mettant peu en avant. Souvent calqués sur les motifs des décors, les costumes mêlent les corps des danseurs aux toiles peintes caractéristiques de la scénographie de l’époque, les noyant dans un amas de couleurs.De l’autre côté de l’océan, en Amérique, un vent de liberté souffle sur la danse. Les corps se dénudent et arborent des vêtements fluides, transparents. Le costume devient également générateur de mouvement et de sens, participant activement à la chorégraphie. Plus tard, avec les courants de la Modern Dance et de la Post Modern Dance, les costumes évoluent pour devenir dénués de tout symbolisme.

L’INFLUENCE DU COSTUME SUR LE CORPS DES DANSEURSLa rencontre avec Johan Ku a été déterminante dans la création du spectacle. Mourad Merzouki a été immédiatement fasciné par les créations du styliste, littéralement sculptées dans de la laine. Les costumes, véritables outils d’expérimentation, ont nourri le travail chorégraphique de Mourad Merzouki, qui a du élargir sa recherche gestuelle pour les danseurs dont le corps étaient contraints dans les costumes. Devant cette contrainte, il lui a fallu aller chercher le rythme à un autre niveau, engager un rapport nouveau au mouvement et inscrire la danse dans un autre espace. Le costume présent à l’origine de l’écriture du spectacle a très concrètement influencé l’écriture chorégraphique et a ouvert à Mourad Merzouki un champ d’expression à l’extérieur des espaces qu’il expérimentait d’ordinaire.

Dans la continuité des décors, les costumes qui sont sculptés dans la fibre sont parfois « déshumanisés » pour devenir éléments de décor, accessoires, déposés sur le plateau. Le costume dans certains tableaux fait disparaitre le

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corps des danseurs, donnant à voir une forme-informe, sorte d’évocation de cocon ou de chrysalide. Contraint dans le costume, le danseur développe une gestuelle à la mesure de ses possibilités, une gestuelle qui rappelle le monde végétal, le monde animal.

D’autres chorégraphes célèbres se sont intéressés à l’influence des costumes sur les mouvements des danseurs. Le premier qu’il faut citer est Oskar Schlemmer, créateur du célèbre Ballet Triadique*. Ce ballet met en scène des danseurs-objets ; en effet, les costumes dont ils sont vêtus instrumentalisent leurs corps et les font ressembler d’avantage à des objets qu’à des hommes. De plus, ils entravent leurs mouvements, ne leur permettant par exemple que de tourner sur eux-même de façon verticale, le haut de leur corps étant totalement bloqué.

Les chorégraphes Alwin Nikolaïs et Philippe Decouflé se sont beaucoup inspirés du travail d’Oskar Schlemmer. Une partie de leurs spectacles mettent en scène des danseurs déshumanisés et privés d’une certaine liberté de mouvement. Plus que des hommes-objets, on peut aussi avoir à faire à des hommes-animaux. Cette façon d’empêcher les danseurs de se mouvoir librement est bien sur à l’origine d’un désir de créer une nouvelle dynamique, de réfléchir à une nouvelle façon d’envisager le mouvement et l’espace.

*Pour voir un apperçu de ce ballet : http://www.dailymotion.com/vidéo/x5nefd_69-ballet-triadique_creation

4. RESSOURCES AUTOUR DU SPECTACLENUMERIDANSE.TVNumeridanse.tv est une web.tv spécialisée dans la danse. Véritable bibliothèque du mouvement, vous pourrez voir ou revoir les spectacles qui vous ont marqués, mais aussi découvrir le travail de nombreux chorégraphes. Grâce à numeridanse.tv, nous vous proposons une liste d’extraits vidéo sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour présenter le spectacle.

L’espace Thema a été créé pour répondre aux besoins des enseignants. Un Thema réunit une dizaine d’extraits vidéo accompagnés d’un rédactionnel ; il permet de croiser des œuvres et d’analyser les spectacles.

Mourad Merzouki :Rio Gravité Zéro, 2008Kartons (92’13’’), 2010.Le chêne et le roseau (extrait de 3’02’’), 2002, Dix versions (extrait de 3’29’’), 2001.Boxe Boxe (extraits de 28’30’’ et de 4’51’’), 2010.Terrain vague (extrait de 4’17’’ et 3’45’’), 2006.Agwa (extrait de 26’36’’), 2008.Tricoté (extrait de 2’16’’), 2008.Corps est graphique (extrait de 1’59’’), 2003.

THEMA « HIP HOP / INFLUENCES »

Du bitume au plateau de scène, le chemin n’était pas tout tracé pour le Hip Hop. Née sur les trottoirs de New York, à la fin des années 1970, cette danse urbaine a vite gagné les autres continents du globe pour devenir une forme d’expression chorégraphique mondialisée. Prenez donc place à bord de ce Thema et sillonnez les routes par lesquelles le Hip Hop s’est inventé.

THEMA « DES GENRES ET DES STYLES »

Derrière les termes de « classique », « contemporain », « jazz », se distinguent des ensembles de traits caractéristiques sur le plan gestuel, dynamique, musical, spatial et même vestimentaire. Ce sont des « systèmes» qui s’organisent selon des principes fondateurs et sont portés par des valeurs et des idéaux. L’intention de ce Thema est de livrer quelques clés de lecture permettant de définir la spécificité des genres de danse principalement représentés aujourd’hui.

BIBLIOGRAPHIE

HISTOIRE DE LA DANSE HIP HOP

Le Hip hop, Marie Christine Vernay, 2011, Ed. Actes Sud junior.Que s’est-il passé depuis les années 1980 où le hip-hop venu des ghettos

américains trouve d’autres racines en France ? Que se passe-t-il pour qu’il attire de plus en plus de public dans toutes les tranches d’âge et couches de la société ? Né au cœur des cités, revendiquant la place première de

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l’individu dans la société, le hip-hop a su se déplacer aussi vite que l’actualité sociale, économique, même si politiquement beaucoup reste à faire. Une des forces de cette discipline est de rayonner dans le monde entier, de Ramallah (Palestine) à N’Djamena (Tchad) en passant par le Kazakhstan, l’Algérie, Israël ou le Guatemala. Le hip-hop est enfant des médias et, bien avant Facebook, ses professeurs eurent pour nom la radio libre et la télévision. La rue, les galeries marchandes, les places demeurent les lieux d’entraînement et de transmission, auxquels s’ajoutent des studios professionnels dans différentes structures, scènes nationales, centres dramatiques et chorégraphiques nationaux, festivals, nouveaux lieux dédiés uniquement à cette forme de danse. Sous différentes formes, plus ou moins abouties artistiquement, le hip-hop est partout, du parvis de l’Opéra national de Lyon aux plateaux de télévision ou dans les video-clips. La danse hip-hop s’est imposée en une petite trentaine d’années. Même si elle était traitée de traîtresse par les adeptes du hip-hop « puro », elle a su conquérir les scènes et agrandir son audience, renversant le stéréotype de la banlieue triste, pauvre, inadaptée et délinquante. Adolescents.

Danse hip-hop : Respect !, Claudine Moïse, 2004, Ad Montpellier : Indigène.

A l’occasion du Festival de danse international de Montpellier qui met le hip-hop à la une de son édition 2004, C. Moïse fait le point sur 20 ans de hip-hop et tente, à travers des interviews de chorégraphes et de danseurs, de dire le sens de cette danse, sa force politique et toute la révolte sociale qu’elle exprime.Adultes.

RÉCIT AUTOUR DE LA DANSE HIP HOP

Hip-hop connexion, Karim Madani, 2007, Paris : Ed. Sarbacane.Un océan les sépare, le hip-hop les réunit : Hakim rêve de quitter sa cité

parisienne pour devenir producteur, tandis que Wiz, un dealer de Brooklyn, espère passer du crack game au rap game. La musique pourrait être leur planche de salut... ils joueront le tout pour le tout, à quitte ou double. Leurs mondes sont pourtant moins différents qu’il n’y paraît...Roman pour adolescents.

COMPAGNIE KAFIG

Compagnie Käfig : 1996-2006 / textes de la Compagnie Käfig et de Carine Torregrosa, Saint-Priest : Compagnie Käfig, impr. 2006.Adulte.

DANSE ET COSTUMES

Jean-Paul Gaultier, Régine Chopinot : le défilé. Exposition, Paris, Arts Décoratifs, musée de la mode et du textile. 2007.

Publié à l’occasion de l’exposition présentée au Musée de la mode et du textile à partir de mars 2007, cet ouvrage retrace la collaboration entre le couturier J.-P. Gaultier et la chorégraphe R. Chopinot à travers la présentation des costumes de danse créés pour 18 ballets, de 1983 à 1994, dont le plus connu est le Défilé (1985).Adultes.

Les insolites : formes et matières des costumes de scène. Exposition du 29 janvier au 15 mai 2011, Centre national du costume de scène.

Présente une centaine de costumes et d’accessoires réalisés pour le théâtre, l’opéra ou la danse, tous choisis pour leur élaboration surprenante ou leur caractère étonnant.Adultes.

Oskar Schlemmer : L’homme et la figure d’art, Claire Rousier, Paris : Centre national de la danse, 2001.

Danseur, peintre, sculpteur, chorégraphe et homme de théâtre, O. Schlemmer a reproduit et interprété le corps et son image, dans des mises en scène théâtrales et picturales. Sont rassemblées ici de nombreuses contributions et études sur sa vision du spectacle de danse.Adultes.

Deuxième peau, habiller la danse : exposition, Aix-en-Provence, Galerie d’art du Conseil général des Bouches-du-Rhône, 8 oct.-30 déc, Ed. Actes Sud, 2005.

Propose de faire le point sur l’histoire de la danse des vingt dernières années et d’en faire un portrait à travers l’évolution de sa garde-robe. Met en avant les choix vestimentaires des chorégraphes contemporains en soulignant les enjeux par rapport au corps, au mouvement, à la représentation et au monde.Adultes.

Philippe Decouflé, Rosita Boisseau, 2003, Ed Textuel. Présentation du chorégraphe de danse contemporaine, auteur d’une

vingtaine de pièces. Il dansa avec Alwin Nicholaïs, Régine Chopinot, Karole Armitage, obtint en 1983 le prix du ministère de la Culture avec Vague café et mit en scène les cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux Olympiques d’hiver d’Albertville.Adultes.

Couturiers de la danse, Philippe Noisette, Ed. de la Martinière, 2003.Retrace un siècle de création entre couturiers et chorégraphes, entre les

mondes de la mode et de la danse qui débutèrent en 1924, lorsque Coco Chanel créa les costumes du ballet «Le train bleu». Croquis de mode, photos des ateliers de couture, essayages et spectacles illustrent cet univers où la recherche des formes rejoint celle du mouvement pour créer de véritables chefs-d’oeuvre.Adultes.

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5. L’ART D’ASSISTER AU SPECTACLEEntrer dans le théâtre commence bien avant que le noir ne se fasse dans la salle de spectacles et se poursuit bien après le tomber de rideau…Aussi, et pour que les jeunes spectateurs profitent au maximum du spectacle, il est important de leur apprendre à se conduire en spectateurs avertis, en respectant les règles et les codes d’une salle de spectacle. Cet apprentissage est subtil car il ne s’agit surtout pas d’étouffer leur spontanéité et d’étriquer leur imaginaire mais de leur faire prendre conscience du respect dû à chacun (artistes, autres spectateurs…), de la somme de travail qui se cache derrière une représentation.

LA MAISON DE LA DANSE : RAPPEL HISTORIQUELa création en 1980Le 17 juin 1980 ouvre à Lyon la première Maison de la Danse en France. C’est l’aboutissement d’un pari un peu fou lancé dès 1977 par cinq chorégraphes lyonnais : Claude Decaillot, Michel Hallet Eghayan, Lucien Mars, Hugo Verrechia, Marie Zighera, unis pour défendre la danse. Des protagonistes qui revendiquent alors ce qui n’existait pas : un lieu à part entière pour cet art. La Ville de Lyon et son Adjoint à la Culture Joannès Ambre s’intéressent au projet et concèdent une ancienne salle des fêtes à la Croix-Rousse. La direction artistique est confiée à Guy Darmet. Le succès de la première saison dépasse les prévisions les plus optimistes. À la volonté de la Ville de Lyon et du Conseil général du Rhône se sont ensuite associés le Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes et d’autres partenaires. L’importance d’un espace pour la danse est démontré. Le public, les professionnels, les institutions et les médias témoignent de l’intérêt porté à l’originalité de l’entreprise. Sa résonance devient nationale et internationale.

Une nouvelle MaisonL’un des grands moments du développement de la Maison est le passage du Théâtre de la Croix-Rousse au Théâtre du 8ème en septembre 1992. Une belle preuve de confiance de la Ville de Lyon et du Ministère de la Culture. Elle trouve là une scène et une salle de 1 100 places à sa mesure. Depuis son installation la Maison de la Danse met à la disposition des compagnies invitées, un espace de répétition ou de résidence d’une superficie de 300 m2, le studio Jorge Donn.

Politique artistiqueSon directeur, Guy Darmet et l’équipe de la Maison de la Danse maintiennent depuis près de 30 ans le cap d’une maison vouée à toutes les danses sans hiérarchie de style, sans barrage de frontières. Proposant chaque saison une programmation où se croisent et se confrontent les danses et les esthétiques les plus diverses, depuis les créations jusqu’aux spectacles les plus populaires, avec comme critère premier, l’exigence artistique. À la Maison, on veille à ce que le néo-classique, le classique demeurent présents, on reste à l’écoute de la modern dance américaine, on suit les évolutions de la danse jazz, du flamenco, du butô. La Maison a été la première à faire venir la tap dance, elle a aussi participé à l’émergence de la danse hip hop à laquelle elle a accordé beaucoup d’attention avec l’organisation des rencontres Danse Ville Danse (1992, 1997, 2001).

La belle aventure artistique et humaine de la Maison de la Danse se poursuit avec sa nouvelle directrice Dominique Hervieu. Fidèle à sa mission originale de faire découvrir et aimer la danse au plus grand nombre, forte de la confiance d’un public toutes générations confondues, la Maison entend poursuivre son développement. Aujourd’hui, demain, ouvrir encore les frontières de son hospitalité dans son soutien aux artistes. Avec générosité et obstination.

DANS LES COULISSES DU SPECTACLE

LES MÉTIERS DU SPECTACLE

Le milieu du spectacle vivant regroupe plus de 250 métiers artistiques (chanteur, comédien, musicien…), techniques (éclairagiste, électricien, machiniste…), technicoartistiques (scénographe, décorateur…) ou liés à l’organisation (administrateur, chargé de communication, de diffusion…).Au moment de la signature d’un contrat : les artistes remettent au théâtre qui les accueille un document qui décrit les conditions techniques requises pour le bon déroulement du spectacle : la fiche technique. Elle définit les dimensions minimales de la cage de scène, les équipements et la machinerie nécessaires au spectacle, le matériel utilisé (draperie, matériel son et lumière), et surtout le personnel technique devant être présent.

RAPPEL DES MÉTIERS TECHNIQUES DANS LE MILIEU DU SPECTACLE

Le directeur technique : il est responsable des équipements et du bâtiment, de l’organisation du travail des services techniques, de l’hygiène et de la sécurité.Le régisseur général : il est responsable technique de la préparation, de l’exploitation et de la coordination des spectacles. Il est chargé de la planification du travail des équipes techniques. Il met ainsi à disposition des artistes les moyens humains et matériels afin d’assurer le bon déroulement des manifestations. Il doit coordonner les interventions des techniciens tout en traduisant les demandes des artistes (chorégraphe, éclairagiste, scénographe, danseurs...).Le régisseur plateau : il est responsable de la mise en oeuvre, des réglages de la machinerie dont il peut assurer l’entretien courant. Chargé de la manipulation, du montage et du démontage des décors, il assiste les

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Quelques conseils pour profiter du spectacle

Enseignants ou responsables de groupes, pensez à arriver au moins 30 minutes avant la représentation afin de vous installer tranquillement.

Prenez notre numéro de téléphone afin de pouvoir nous contacter en cas de retard. 04 72 78 18 18

On ne prend pas de photographies pendant le spectacle, et les téléphones portables doivent être éteints.

On ne peut ni parler ni se déplacer pendant la représentation, car les danseurs nous entendent et nous voient.

concepteurs et les régisseurs accueillis dans la structure en mettant son savoir-faire, ses compétences et la connaissance de son outil de travail au service de ceux-ci. Il est responsable de la bonne utilisation du matériel technique mis à sa disposition et veille au respect de la sécurité.Le sonorisateur : il est chargé d’amplifier et de diffuser divers instruments de musique, des voix, une bande son, un film, etc. au sein de la salle de spectacle. Il est donc au service de l’artiste (il doit respecter l’oeuvre musicale et la nature du son) mais aussi au service du public (il doit rendre agréable l’écoute d’un spectacle, et ce, à tout endroit de la salle).Le régisseur lumière : il est responsable de l’éclairage, chargé d’organiser les implantations, les réglages, la conduite lumière des spectacles et la maintenance du matériel. Il est l’adjoint du concepteur lumière pendant la création d’un spectacle et encadre une équipe d’électriciens (électros). L’appellation « chef électricien » est attribuée au responsable du service électrique.Le machiniste : technicien de scène, il est attaché à des fonctions spécialisées (serrurerie, menuiserie, peinture, accessoires...) ou affecté dans le domaine généraliste d’une scène (manutention, montage des décors...). Le cintrier est par exemple le machiniste qui travaille dans les cintres, sa tâche consistant à «charger» «descendre» ou «appuyer» «monter» les perches sur lesquelles sont accrochés rideaux, décors et appareils d’éclairage.

Photos © Michel Cavalca; Maison de la Danse

Licences : 1-1054424, 2-1054425, 3-1054423

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