zatop102 - Quimper Footing Loisirs – La course à pied ... · Les miracles de la science font que les 99 numéros de cette saga sportive sont ... Didier LE GOFF et un chrono record

Du côté de chez Zatopek. Chronique sport ive des coureurs du Quimper Footing Loisirs .

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Du côté de chez Zatopek Chronique sportive du Quimper Footing Loisirs,

paraissant de temps en temps ---------------------------------------------------------------------------------------------

« Ténacité, courage et panache » N°102 – Novembre 2015

La petite ville de Koprivnice (22 000 habitants), où naquit Emil ZATOPEK en 1922

« Zatopek » dans le rétro

1ère partie : 2001 à 2008 (n°1 à n°50)

Zatopek n°1 (mars 2001)

Le n°1 de la chronique sportive des coureurs du Braden porte la date du 23 mars 2001 et récapitule quelques événements marquants de ce siècle naissant. Ainsi, ce dimanche 7 janvier, à l’entraînement dominical, 16 coureurs de la Prairie entament le nouveau millénaire, Michèle DIRAISON étant l’unique représentante de la gent féminine ; le 12 janvier, Gérard PÉRON, qui coache l’équipe depuis le siècle dernier, passe sur le billard, on lui retire plusieurs mètres de vilaines varices qui l’empêchaient de participer aux divers concours de beauté du quartier (1) ; un poupon de 2,9 kg pour 49 cm, prénommé Halina, naît, c’est la première fille de David DUVOLLET, coureur émérite du Team Péron, car la chronique ne s’arrête pas aux simples résultats sportifs, elle évoque également les évolutions sociologiques de cette bande de copains unis par une même passion : la course à pied. (1) Dans le n° 9 (avril 2002), on apprendra que le patron avait maintenant de « belles jambes à la Cindy CRAWFORD »…


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Curieux : Le bar « Zatopek » à Berlin, 24 Niemetzstrasse

Le titre de la chronique fera d’ailleurs référence au nom d’un champion emblématique, Emil ZATOPEK, décédé le 22 novembre 2000. Dans les années 50, la « locomotive humaine » avait été, avec son pote Alain MIMOUN, le symbole de la course de fond et de cette discipline si exigeante qu’est le marathon, rêve de tout coureur un tant soit peu motivé. Nos chroniques sportives, sans queue ni tête jusqu’alors, allaient donc se « professionnaliser », elles s’intitulerainent dorénavant : « Du côté de chez Zatopek », car le champion était natif de Koprivnice, petite ville de Tchécoslovaquie, aujourd’hui en République tchèque, un pays devenu cher au cœur du rédacteur de ces chroniques depuis la rencontre qu’il avait faite en 1978 avec celle qui allait désormais partager sa vie… Quelle belle histoire ! Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, nous en sommes arrivés, 15 années plus tard, au centième numéro d’une chronique qui a relaté les plus beaux exploits des coureurs du Team Péron. (2)

Les miracles de la science font que les 99 numéros de cette saga sportive sont disponibles à la lecture d’un simple clic de souris sur le site Internet du Quimper Footing Loisirs. Nous pensons d’ailleurs dans un avenir proche rassembler dans un numéro « Hors-série » les quelques textes parus entre 1997, année de la mise sur pied du club de course à pied, et 2001, pour que l’histoire des coureurs du Team Péron soit enfin complète, si par hasard, en l’an 2063, un étudiant zélé voulait y consacrer une thèse. On y retrouverait, par exemple, cet article du 20 mai 2000 résumant la course de Saint-Evarzec, alors à sa 17ème édition :

(2) Sur Emil ZATOPEK, sa vie et son œuvre sportive, nos lecteurs pourront relire avec intérêt l’article paru dans le n°34, à la page 12.


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Dans le n° 2 (avril 2001), une photo du « Télégramme » présente une partie de l’équipe au départ d’un entraînement dominical :

N° 12 (juin 2002). Le n°12 revient sur la première édition de la Transléonarde, le 22 juin 2002, qui comptait 1501 arrivants dont 9 coureurs du Team Péron, avec une belle victoire de Didier LE GOFF et un chrono record qui tient toujours : 2h33’21’’. Gérard PERON battait aussi son record personnel, qui était de 3h27’, un chrono établi sur le marathon de Paris.

1er Marathon du Finistère - La Transléonarde - Dimanche 22 juin 2002

42,195 km - 1501 classés - 9 RAB

Nom Temps Vitesse Nom Temps Vitesse

1 Didier LE GOFF 2:33:21 16,509 603 Sylvain RIEUFREGIER 3:42:13 11,393

111 Françoise HABASQUE 3:11:57 13,189 626 Stéphane GUEZINGAR 3:43:50 11,311

269 Jacques JEGOU 3:24:19 12,391 772 Gwénaël DIVANACH 3:52:14 10,902

281 Gérard PERON 3:25:12 12,338 1135 Denis HEMERY 4:14:04 9,965

316 René MARTIN 3:27:26 12,205 1402 Christian PETIBON 4:44:45 8,891

321 Bernard GUILLOU 3:27:38 12,193 1501 Pascal-H. VALENTIN 5:51:50 7,196


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N° 16 (mai 2003). Encore un beau marathon, celui de Saint-Sylvain-d’Anjou, dans le Maine-et-Loire, couru le 27 avril 2003. Trois coureurs bouclent les 42,195 km, abandon de Gwénaël DIVANACH au km 27, tendinite au genou.

Marathon de Saint-Sylvain-d'Anjou - Dimanche 27 avril 2003 42,195 km - 452 classés - 3 RAB

Nom Temps Vitesse T/km

1 Pascal BLANCHARD 2:25:43 17,374 3:27

31 Béatrice GROULAY 2:55:02 14,464 4:09

337 Anne-Marie TRENEC 3:57:23 10,665 5:38

377 Pierre BOSSER 4:01:38 10,477 5:44

418 Christian PETIBON 4:16:06 9,886 6:04

452 Philippe BEDUNEAU 4:48:46 8,767 6:51


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Six coureurs participaient au semi-marathon, qui voyait la victoire de Jean-Joseph BRECHETEAU, en 1h06’10’’, et de Corinne HERBRETEAU en 1h17’36’’, tandis que Didier LE GOFF prenait une belle troisième place en 1h10’19’’ : 207 – Gérard PÉRON 211 – Joël PHILIPPE 238 – Jacques JÉGOU

1h32’17’’ 1h32’32’’ 1h34’02’’

314 – Jean-Yves BAJEUX 600 – Sylvain RIEUFREGIER 661 – Sabine LOEILLOT

1h37’34’’ 1h50’46’’ 1h56’46’’ N°20 (juillet 2003). Dans le courrier des lecteurs, on remarque cette intervention de M. Jacques L., de Quimper :

« Étant de nature constipé, c’est avec plaisir que je lis le petit « Zatopek » aux toilettes ; s’il me décontracte les zygomatiques, il libère aussi les sphincters et me vide… de toute angoisse. J’espère que Monsieur RAFFARIN l’ajoutera dans la liste des médicaments que la Sécurité Sociale devrait rembourser car après avoir essayé toutes sortes de louzous, je dois dire que le « Zatopek » est le seul à avoir des effets aussi bénéfiques. »

Pour une fois qu’un directeur de journal se voit remercié par un lecteur pour l’avoir fait chier, il faut s’en féliciter. Contacté, le ministère de la Santé nous a confié ne vouloir rembourser le « Zatopek » que lorsque sa version en suppositoire arrivera sur le marché, ce qui n’est pas encore à l’ordre du jour.

Sous cet anonymat, nos fidèles lecteurs auront bien sûr reconnu Jacques LARZUL… N° 21 (août 2003). Une photo de ce numéro d’août 2003 nous montre Lydie LE GUEN portant un petit Tristan rigolard, surnommé déjà « 3 fois 3 », car né le 3 mars 2003. Annie PÉRON ne cassait pas encore la baraque, elle était jeunette ; ce jour-là, à Ploaré, elle se classait 12ème sur les 6,800 km, et Lydie un peu plus loin.

Annie tient fermement le superbe bouquin gagné au tirage au sort : « Bretagne – Horizons », avec des textes de Yann QUEFFÉLEC sur des photos de Philippe PLISSON, et Christian PETIBON, seul RAB sur la course de 10,100 km, le T-shirt bleu pastel de la belle course de Ploaré. Au second plan de la photo, les coupes étaient réservées à meilleurs qu’eux, mais on remarquera sur les visages que le plaisir de courir était primordial.

N° 23 (septembre 2003). On y apprend la naissance du Challenge Penn ar Bed, porté sur les fonds baptismaux par Gérard PLU, coureur du Team Péron. Dix étapes sont au programme de ce nouveau challenge de courses de 10 kilomètres environ :

À Quimper, les Foulées du Braden et les Foulées de Brin d’Avoine, les Foulées de Pluguffan, les Foulées de Poullan-sur-Mer, la Course de Pont-de-Buis, le Grand Prix des Trois Ormes à Landudec, les Foulées de Ploaré, les Foulées pleybennoises, les Foulées de Menfouest et les 10 km de La Forêt-Fouesnant. Le 5 octobre 2003, Philippe EMIG remet enfin la gomme sur les courses, il court le semi-marathon entre La Torche et Pont-l’Abbé en 1h42’40’’. Victoire de Jean-Claude


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MUSHINGANTAHÉ en 1h07’42’’. 773 coureurs passent la ligne à Pont-l’Abbé, et Jo PHILIPPE coiffe Bernard LE BRUN sur le poteau : La Torche 2003 Chrono Vitesse Temps / km

210 Joël PHILIPPE 1:31:21 13,859 km/h 4’20’’

211 Bernard LE BRUN 1:31:22 13,856 km/h 4’20’’

241 Jean-Yves BAJEUX 1:32:58 13,618 km/h 4’24’’

374 Pierre BOSSER 1:39:19 12,747 km/h 4’42’’

432 Bruno NERZIC 1:41:28 12,477 km/h 4’49’’

464 Philippe ÉMIG 1:42:40 12,331 km/h 4’52’’

472 Christian PETIBON 1:42:55 12,301 km/h 4’53’’

N° 24 (novembre 2003). Ce numéro est consacré à la Röntgenlauf de Remscheid, ville jumelée avec Quimper, course qui en est à sa troisième édition. Après avoir essuyé les plâtres en 2001, une petite équipe de 11 sportifs, 8 RAB et 3 d’Erge Vras Court, repart dans le Pays de Berg. Bernard LE BRUN termine 4ème sur le marathon, avec un beau chrono de 3h18’11’’, 1’40’’ derrière Michael SCHOLZ, un fidèle coureur des Foulées du Braden. Le 19 octobre, soit deux semaines plus tôt, Bernard avait déjà avalé le marathon de Vannes en 3h02’38’’, un phénomène ! Rappelons que cette course a été créée pour rendre hommage au physicien Wilhelm Konrad RÖNTGEN, natif de Lennep, à Remscheid, lequel reçut le Prix Nobel de physique en 1901 pour sa découverte des rayons X.

Arrivés à Remscheid dans la matinée du samedi, nos Rederien prirent un petit-déjeuner « esquimau » dans la Gästehaus qui était destinée à leur hébergement. En effet, celle-ci n’était guère chauffée, le concierge étant parti en vacances aux Galapagos. Le président RÜHL était fort contrit d’accueillir les Quimpérois dans de telles conditions et, après quelques péripéties, les Rederien établissaient enfin leur quartier général à l'hôtel Dorint, un trois étoiles, qui correspondait sans doute au nombre d'étoiles de leur célèbre général PÉRON.

N° 25 (mars 2004). : ► Trouvé le 7 mars 2004, quartier du Braden, pépite

« Avec un printemps précoce, ce petit bourgeon a éclaté le 7 mars, aux Foulées du Braden. Yann STÉPHAN, dernière recrue du Général PÉRON, s’est permis le luxe de battre Bernard LE BRUN et Stéphane GUÉZINGAR sur le difficile parcours armélois. 30ème en 38’42’’ derrière Hervé JONCOUR mais devant Corentin LE BOT, moyenne 15,504 km/h, l’avenir s’annonce radieux pour lui. Espérons seulement qu’Alain CHRISTIEN (Quimper Athlétisme) ne mette pas le grappin dessus ! » Onze années plus tard, Yann Uno a confirmé toute sa valeur (3).

(3) Yann STÉPHAN (Uno) aura donc porté haut les couleurs du Team Péron de 2004 à 2015, mais pour la saison 2015 – 2016 il va courir sous la bannière du Quimper Athlétisme, et nous suivrons avec grand intérêt la saison de cross qui s’ouvre.


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N° 26 (avril 2004). Encore un numéro spécial, consacré au marathon de Nantes, qui s’est couru le 4 avril 2004. Quatre coureurs s’alignaient sur le marathon. Gérard PERON, après être passé au semi en 1h40’, abandonnera, sa bronchite ayant eu raison de son courage.

Marathon de Nantes – Dimanche 4 avril 2004 42,195 km – 799 classés – 3 RAB


1 Sylvain DURAND 2:28:48 17,014 3:32

42 Nicole VOLARD 2:57:14 14,285 4:12

544 Georges KERVERN 3:47:58 11,106 5:24


791 Marina MORVAN 4:45:07 8,880 6:45

799 Robert GOUEZ 5:01:31 8,397 7:09

Un excellent week-end, organisé de main de maître par le boss et son staff. 19 RAB avaient pris part à l’excursion nantaise. À la clé, la visite d’un monument historique bien singulier, le bateau militaire escorteur d’escadre « Maillé-Brézé ». Mis à l’eau en 1954, armé pour la protection antiaérienne, il fut plus tard transformé en bâtiment de lutte anti sous-marine. Après avoir sillonné l’Atlantique et la Méditerranée pendant une bonne vingtaine d’années, ce fleuron de l’Escadre de l’Atlantique fut désarmé et remorqué à Nantes en 1988 pour devenir le premier musée naval à flot français. Long de 132,65 mètres, large de 12,70 mètres, il déplaçait à pleine charge 3900 tonnes. Servi par un équipage de 277 hommes dont 17 officiers et 100 officiers-mariniers, ses 63000 chevaux de puissance lui permettaient d’atteindre une vitesse de 33 nœuds (61 km/h) dans un rayon d’action de 4100 nautiques (6600 km).

Mais la bébête était gourmande, tant en hommes, 277 pour en assurer toutes les fonctions lorsqu’une centaine suffit aujourd’hui, qu’en fuel, 1200 litres à l’heure à allure de croisière de 10 nœuds, c’est-à-dire 18 km/h, mais 24000 litres à l’heure, vous ne rêvez pas, en vitesse de pointe, 33 nœuds, c’est-à-dire environ 60 km/h ! On ne s’étonnera donc pas de la capacité des réservoirs, 850.000 litres !

4 avril 1988 – 4 avril 2004 : il y a seize ans déjà, jour pour jour, Christian prenait le départ de son premier marathon, celui de Brest, dont c’était la toute première édition. L’engagement était gratuit, mais le marathon faisait déjà 42,195 kilomètres. La voiture-balai n’était pas loin derrière mais ne fut jamais en mesure de rattraper notre futur coureur du Team Péron qui terminait donc avant-dernier de la course. Le vainqueur s’appelait KHIDER, son chrono était de 2h25’17’’, celui de Christian de 4h20’43’’.


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N° 27 (mai 2004). Le 25 avril 2004, c’est la première édition des Foulées de Brin d’Avoine, à Creach Gwen. Les filles du Braden récoltent trois trophées, avec Anne-Marie TRÉNEC 1ère vétéran 1, Annie PÉRON 2ème vétéran 1 et Amanda LE GOFF 1ère vétéran 2 ! Sans doute le début d’une longue série car, comme le précise le chroniqueur du jour, Alain LE NOURS, « Gérard PÉRON, signaleur sur la course pour l'occasion, dût aller lui-même consulter le classement pour vérifier les résultats ! » L’enthousiasme de notre correspondant sur la course allait bientôt être refroidi par cette communication de Gérard PLU, président du Challenge Penn ar Bed : « […] Je confirmerai, au vu des résultats officiels et sans faire démériter nos vaillantes représentantes des Rederien, que Anne-Marie et Annie terminent 4ème et 5ème V1, ce qui est déjà une grande performance ! Mais Dédé LE FLOCH, dans ses grands jours, a voulu offrir aux Bradenoises une reconnaissance pour leur assiduité et leurs performances globales et c'est bien ainsi. » N° 29 (juin 2004). Lu dans le Télégramme du 21 juin 2004 :

Quel mérite.

« À Briec, Bernard LE BRUN a fêté un anniversaire : il a en effet bouclé son 20ème Challenge de Cornouaille. À part une année sabbatique prise dans les années 90, le sociétaire des Rederien Braden a en effet été classé sur chaque Challenge. La course de Coray a donc été un bonus. »


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À Coray, le 19 juin 2004, Yann STÉPHAN Uno (4) partait dans le paquet de tête, passant aux 10 kilomètres en 37’. Pour se maintenir parmi les meilleurs il fallait avoir des nerfs d’acier, on aura rarement vu un podium si riche : Jean-Claude MUSHINGANTAHÉ, Andrei GLADICHEV, Alain DOUGUET, Victor ROGOVOY, Didier LE GOFF, Patrick BRÉLIVET, Mickaël GOASDUFF, excusez du peu. Se classer à la 24ème place avec une telle brochette de champions, il fallait vraiment le faire. Le 13 juillet 2004, à La Forêt Fouesnant, Gérard PÉRON tient la chronique sportive :

« Arrive ensuite l’armada des filles du Braden, emmenée par l’inévitable Anne-Marie TRÉNEC. Sa suprématie n’est toutefois pas écrasante et elle devra se méfier à l’avenir d’un p’tit bout de femme en pleine progression, Annie PÉRON, qui pulvérise son chrono habituel sur la distance : « J’ai un bon coach » nous avouera-t-elle bien modestement. Celui-ci rétorquera tout de suite : « Ce ne sont pas les jambes du coach qui te font courir… ».

Chrono d’Annie sur les 10 kilomètres : 48’15’’, contre 47’31’’ pour Anne-Marie. À Kerlaz, le 17 juillet 2004, une photo prise par Rodolphe HÉLIAS nous montre Yann STÉPHAN, le petit jeune qui monte… la côte de Lanévry. Ce jour-là, il court le circuit montagneux à souhait à la vitesse de 15 km/h ! Il se classe 24ème en 1h03’15’’, devançant de 27 secondes Murielle BRIONNE, l’ultra-fondeuse qu’on ne présente plus…

N° 30 (été 2004). Surprise à Pleyben, le 30 juillet 2004, Annie PÉRON, qui ne cesse de progresser sous la houlette de son coach préféré, termine quatrième féminine et seconde V1, ce qui lui permet de recevoir sa première enveloppe sur le podium. Ces 30 Euros, ajoute le chroniqueur, « c’est encourageant pour la suite de la carrière ». À Plovan, le 15 août 2004, c’est généralement sous le cagnard que se court la course de 15,400 km, aussi les organisateurs avaient-ils soigné les coureurs en modifiant le tracé, les faisant désormais passer sur un joli chemin ombragé. Mais patatras, ce 15 août 2004 fut catastrophique, avec des trombes d’eau qui se déversaient, transformant le joli chemin ombragé en délicieux bourbier. Onze coureurs du Team Péron avaient tout de même pris le départ de cette mémorable épreuve, et Christophe GUILLOU se classait 8ème, devant Yann STÉPHAN Uno 13ème et l’inaltérable Bernard LE BRUN, 45ème, qui parachevait là son 20ème Challenge de Cornouaille. « Merci patron ! » (Après Plovan)

C’est le cri de désappointement lancé par les chaussures que Gérard PÉRON venait de balancer à la poubelle sitôt rentré à la maison. Pourtant bien vaillantes dans la boue et sur le bitume de Plovan où elles avaient nargué les chaussures de Jean-Yves BAJEUX, elles n’avaient pas mérité

(4) Le second Yann STÉPHAN, que Dominique QUEFFÉLEC baptisera Yann STÉPHAN Segundo, fera son entrée dans le Team Péron en septembre 2009.


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cette fin tragique et si brutale. Il est de tradition chez les Rederien que les chaussures de sport terminent leur carrière tranquillement, enfilées à l’occasion de menus travaux de bricolage ou de jardinage. Mais peut-être n’avaient-elles pas rempli leur mission première, peut-être n’avaient-elles pas foulé assez souvent les podiums… Nous appliquerons donc l’article 22 : « Le chef a toujours raison. » Fermez le couvercle ! Sur la course courte de Plovan, arrosée dans les mêmes proportions, on notait l’excellente performance d’Annie PÉRON ; elle se permettait le luxe de battre Anne-Marie TRÉNEC de douze petites secondes ! Et le chroniqueur d’ajouter : « On se demande où s’arrêtera cette chevauchée fantastique ! » En 2015, onze années plus tard, la petite Annie monopolise toujours les podiums, semblant se demander elle-même d’où provient cette formidable énergie… Le 22 août 2004, Bernard LE BRUN et Jean-Yves BAJEUX sont sur la fameuse « Montée du Menez Hom », 19,400 kilomètres et la célèbre « côte du maire » à avaler. Notre chroniqueur, Gérard PÉRON, se montre d’un lyrisme flamboyant :

« Eh oui, ce n’était pas la montée de l’Olympe, mais nos deux Rederien sont allés tutoyer les dieux celtes sur le Menez Hom, course de grande renommée, sans classement, sans prime, avec pour unique récompense les splendides panoramas qu’offrent la baie de Douarnenez, la vallée de l’Aulne et le pont de Terenez, quand le souffle du vent frais vient seul troubler le silence d’un site grandiose. »

N° 31 (automne 2004). Sur les 20èmes Foulées de Menfouest, le 5 septembre 2004, coup de chaud pour Annie PÉRON. Elle a terminé la course sur les talons d’Anne-Marie TRÉNEC et, quelques instants plus tard, on la retrouve à l’agonie sur le placître de la chapelle. La scène nous rappelait justement le tableau représentant « l’Agonie au Jardin des Oliviers », que l’on peut admirer sous le coffre de l’autel de la chapelle de Menfouest. Sous les feuillages, son frais minois à la recherche d’air pur nous remettait en mémoire « Le dormeur du val » de RIMBAUD ; Annie est là, « la nuque baignant dans le frais cresson bleu, [elle] dort, étendu[e] dans l'herbe, sous la nue, pâle dans son lit vert où la lumière pleut. » Rappelons que le 1er août, c’est Christian PETIBON qui avait été victime du cagnard à Plonéour-Lanvern, également après la course, et Sylvie BALCH s’était portée à son secours, lui dispensant les premiers soins. Des moments pathétiques que les coureurs n’oublient jamais…

Crash

En vol stationnaire à une quinzaine de mètres au-dessus de l’Atlantique pour un exercice, notre hélicoptériste Jérôme LE GUEN a vu soudain la trappe s’ouvrir sous ses pieds et, comme dans les histoires de l’almanach Vermot, le voilà tombant en chute libre dans l’océan. Seul son harnais de secours le sauvera de la fatidique trempette et Jérôme en sera quitte pour un gros et douloureux hématome à la cheville. L’hélicoptère est indemne, ce qui rassure la ministre de la Défense, madame ALLIOT-MARIE. N° 32 (printemps 2005). Le 17 octobre 2004, excellente performance de Sylvain RIEUFREGIER sur le marathon de Vannes, il se classe 371ème sur 1351 arrivants avec un chrono de 3h27’01’’. Victoire d’El Hadi MOUMOU en 2h30’30’’. Le 3 décembre suivant, Sabine donne naissance au gentil Baptiste RIEUFREGIER, qui fêtera donc ses 11 ans bientôt. La chronique annonçant l’événement se terminait en ces termes : « Ainsi Sabine et Sylvain avaient-ils adapté la devise des Rederien : « Ténacité, courage et panache… et plus si affinités ».

Le marathon de Vannes était remporté par l’increvable El Hadi MOUMOU en 2h30’30’’, devant Patrick BRÉLIVET à 4 secondes, Didier LE GOFF terminant cinquième en 2h31’27’’. Christine LE BELLEGO signe la victoire chez les dames avec un chrono de 3h06’06’’.


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6 février 2005, première édition de la Course au Large à Beg Meil. Jérôme LE GUEN et Philippe EMIG démarrent très fort l’année. 22 coureurs du Team Péron s’alignent sur les 11,500 km d’une course promise à un bel avenir. Le 03/03/03, le Team Péron courait à Saint-Sylvain-d’Anjou, le 04/04/04, c’était à Nantes, et le 05/05/05, c’est sur le Challenge de Cornouaille à Crozon que l’on retrouvait nos valeureux coureurs. Yann STÉPHAN s’économise, l’épreuve de Crozon n’était que sa troisième course de la saison, mais quelle course ! Bernard LE BRUN ne peut que s’incliner devant la valeur montante du Braden (24ème), il termine toutefois à une belle 47ème place, juste derrière Isabelle PONZA. N° 33 (mai 2005). Le Braden envoie 4 équipes sur le Relais des Hortensias à Ploërmel le 20 mars 2005. Joli déplacement dans le Morbihan avec quatre équipes bien soudées qui, si elles n’ont guère brillé (exceptée la RAB n°2), ont rempli leur contrat. Les coureurs se relayaient tous les 5 kilomètres, le dernier relais étant effectué par tous les membres de l’équipe.

PLOËRMEL - 20 mars 2005 - 5ème Relais des Hortensias - 50 km

Equipe 1 Equipe 2 Equipe 3 Equipe 4

1 Marie ASCOËT Babeth PHILIPPE Amanda LE GOFF Hassna ALANOU

2 Annie PERON Jerôme LE GUEN Georges KERVERN Jacques LE LETTY

3 Angélique RENEVOT Bernard LE BRUN Yolande CARADEC Christian PETIBON

4 Michèle DIRAISON Gérard PERON Sylvain RIEUFREGIER Catherine QUINIOU

5 Maria BERNARD Jean-Yves BAJEUX Isabelle LE DU Guylaine IDOUX

4h21’15’’ (36ème) 3h31’50’’ (13ème) 4h14’43’’ (32ème) 4h16’35’’ (33ème)

N° 34 (juin 2005). Le dimanche 15 mai, Foulées de Poullan-sur-Mer, 6ème épreuve du Challenge Penn ar Bed, le chroniqueur titre : « Le triomphe de Yann STÉPHAN ». Certes, Yann ne remporte pas la course – la victoire revient à Marc CORNEC – mais il passe la ligne en 9ème position avec un chrono de 35’06’’. On pourra toujours dire que Jean-Claude MUSHINGANTAHÉ courait à Dinéault à la même heure, qu’Alain DOUGUET avait gagné la veille la course du Pont sur l’Élorn et Nicolas GRAGNIC à Clohars-Carnoët, il n’en reste pas moins que, petit à petit, Yann faisait son entrée dans le Gotha de la course à pied. À un moment donné de la course, Yann pointait en tête de peloton : « Ça n'avançait pas devant, alors j'ai décidé de prendre le commandement », dira Yann STÉPHAN au boss après la course.


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N° 35 (spécial été 2005). À Landudec, le 31 juillet 2005, 39ème édition du Grand Prix des 3 Ormes, on note un changement de stratégie pour David DUVOLLET. Délaissant les bonbons à la menthe « La pie qui chante », il optait pour des bonbons Ricola à l’eucalyptus. Mais le résultat était le même puisque David déversait le contenu de son estomac en courant, devant Gérard PÉRON qui faisait un écart pour éviter la fatale glissade. Les deux hommes ne se quittaient pas d’une semelle ; Gérard réussissait cependant à creuser un petit écart mais à l’approche de l’arrivée, David, revenant du diable Vauvert, sprintait pour tenter d’arracher la deuxième place. Gérard résistait et, sans photo-finish, était pointé gagnant par les organisateurs (34’35’’ pour Gérard et 34’36’’ pour David).

Toujours dans la famille PÉRON à Landudec, je demande la maman. En 2003, Annie PÉRON réalisait un chrono de 44’27’’ (11,204 km/h) ; en 2004 on la voit pointer en 41’06’’ (12,117 km/h) ; cette année elle améliore à nouveau sa marque avec un temps de 40’26’’ (12,317 km/h). Plus rien n’arrête Annie, en 2006 elle devrait théoriquement passer sous la barre des 40’, une bonne idée d’ailleurs pour marquer la 40ème édition d’une des plus anciennes courses du Finistère. N°36 (novembre 2005). Le 25 septembre 2005, sur le marathon de Berlin, le Remscheidois Sascha VELTEN réalise un chrono canon de 2h29’29’’, se classant 44ème. Victoire du Kenyan Philip MANYIM en 2h07’41’’. 9ème édition du semi-marathon La Torche – Pont-l’Abbé, le dimanche 2 octobre 2005. Titre de la chronique : Angélique s’ouvre de nouveaux horizons.

Retenons deux chapitres du compte-rendu de la course : 1/2 : Apparition à Sainte-Madeleine

À la chapelle Sainte-Madeleine, sixième kilomètre, à la faveur d’une petite boucle, Christian PETIBON jette un petit coup d’œil dans le rétro : enfer et damnation ! Angélique RENÉVOT n’est qu’à une petite centaine de mètres derrière lui. Partis ensemble de La Torche, Christian s’était bien vite faufilé à travers l’imposant peloton tandis qu’Angélique revenait tout doucement au train. À Sainte-Madeleine justement, voyant l’ancien à une portée de fusil, Angélique pensa qu’elle allait se mettre dans le rouge et levait le pied, laissant son compagnon de route poursuivre son chemin. Ainsi Angélique courut-elle encore les quinze derniers kilomètres sur le même tempo, pour arriver à Pont-l’Abbé fraîche comme une rose, un état qui surprit tous ses supporters massés autour du Triskell. Pour un coup d’essai sur semi-marathon, c’était un véritable coup de maître et Angélique pensait déjà aux futurs semis, porte d’accès à la distance mythique du marathon… 2/2 : Les premiers seront les derniers

Et vice-versa : Rodolphe HÉLIAS apparaît à la 711ème place sur les listings d’arrivée (752 arrivants sur le semi-marathon), avec un chrono de 2h02’22’’ ! Il fut un temps où ce chrono n’aurait guère étonné ses amis bradennois, mais cette année, de la part de notre fantasque Rederien c’était tout simplement impossible, dans une forme si éblouissante Rodolphe n’aurait certainement pas traîné ses guêtres en queue de peloton. À cela une raison bien simple : Rodolphe courait sans dossard, celui-ci ayant été attribué à un retardataire au départ des navettes vers la Torche.

Arrivé en catastrophe au bourg de Plomeur, l’ami Rodolphe réalisait qu’il fallait retirer les dossards à Pont-l’Abbé ; mais il était déjà trop tard pour rebrousser chemin et c’est en anonyme du peloton que Rodolphe prenait le départ à La Torche… et tout aussi anonyme arrivait devant le Triskell après 1h31’30’’ d’effort, un chrono correspondant à une 158ème place ! Témoin de cette


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performance, René MARTIN, qui fut doublé par Rodolphe au douzième kilomètre. Inutile de tenter de s’accrocher à la foulée de ce diable, lui aussi connaît parfaitement la « pichenette de la mort » et, arrivé à la hauteur de René, Rodolphe partait comme une fusée. René réalisait un temps qu’il qualifiait de « correct, sans plus » : 1h32’55’’. À noter que le 711ème de la course, lui, restera pour toujours dans les oubliettes de l’histoire ! Sur cette 9ème édition de La Torche – Pont-l’Abbé, à noter encore que 25 coureurs du Team Péron s’étaient alignés sur le 10 km !

9ème La Torche - Pont-l'Abbé - Dimanche 2 octobre 2005 21,100 km - 752 classés - 7 RAB


1 Jean-Claude MUSHINGANTAHE 1:07:51 18,659 3:13

42 Nathalie VASSEUR 1:19:12 15,985 3:45

47 Yann STEPHAN 1:24:01 15,068 3:59

x Rodolphe HELIAS (158ème) 1:31:30 13,836 4:20

188 René MARTIN 1:32:55 13,625 4:24

215 Jean-Yves BAJEUX 1:33:51 13,490 4:27

275 Bruno KUBIAK 1:36:55 13,063 4:36

502 Charles DELAUNAY (5) 1:46:21 11,904 5:02

504 David DUVOLLET 1:46:28 11,891 5:03


591 Angélique RENEVOT 1:50:28 11,460 5:14

752 Rodolphe LE FLOCH 2:46:25 7,607 7:53

N° 37 (décembre 2005). L’édito de ce numéro titre : « Reporters sans frontières », hommage à nos valeureux coureurs qui désirent faire partager leur course…

Coup de chapeau à nos reporters, qui n’ont pas hésité à se mouiller – nous le verrons avec Georges – pour vous rapporter des quatre coins du monde (n’exagérons pas tout de même) toutes les infos essentielles touchant votre sport favori, infos que vous attendez toujours fébrilement. Ce sera donc notre « Zatopek » de Noël, avec des guirlandes, et un feu d’artifice offert par le talentueux roi du marathon, El Hadi MOUMOU.

Si le boss Gérard fait dans la sobriété pour résumer la grandissime course Saint-Pol – Morlaix, où s’illustrait pourtant sa moitié (ce qui l’a peut-être empêché d’en faire le double), ce n’est pas le cas de Sylvain qui, d’une plume flamboyante, nous faire revivre une virée mémorable dans le Gers, qu’il aurait pu intituler « Six hommes en cavale ». À événement exceptionnel chronique exceptionnelle, que les Rederien sauront apprécier, jusqu’à leur donner l’envie de faire une descente dans cette superbe région au cœur de la Gascogne, pays de l’armagnac.

(5) Charles DELAUNAY intégrera le Team Péron au début de l’année 2006. Le transfuge du Quimper Athlétisme n’est autre que l’heureux papa d’Elsa et Manon, que nous avons vues à de nombreuses reprises sur les podiums des Championnats de cross. Chez les Rederien, Charles aura à cœur de soigner l’image de marque de la famille…


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Georges, notre infatigable « trailer », n’avait pas réussi à entraîner ses célèbres Georgettes sur les sentiers détrempés de la campagne pleybennoise et, à la lecture de son excellent reportage, on doute qu’elles soient plus nombreuses l’an prochain…

Enfin, pour justifier le titre de « Reporters sans frontières », Jean-Yves et Pascale BAJEUX nous entraînent en Allemagne, où ils sont allés disputer la fameuse Röntgenlauf de Remscheid. Par l’entremise des articles signés par Andreas DACH dans la gazette du Pays de Berg, le « Remscheider General Anzeiger », nous pouvons revivre l’ambiance extraordinaire de ces courses qui traversent les forêts profondes de Westphalie.

Ainsi, grâce à ses téméraires chroniqueurs, le bulletin sportif des Rederien qui, l’automne venu, a tendance à sombrer dans l’apathie en attendant les premières courses du printemps, le bulletin continue de vivre sa vie de bulletin, apportant son lot de nouvelles et de scoops, de chronos et de classements, faisant la part belle à des parcours d’entraînement que le monde entier pourrait nous envier et que les Coureurs de la Prairie savourent en secret. Il n’est plus question de morte-saison, Alain emmène en dilettante ses amis coureurs sur des parcours alliant sport et culture, qu’il pourrait fort bien intituler « La tête et les jambes » ; dans la foulée, c’est Pierrot BOSSER qui proposera le dernier parcours 2005, du côté de Kerleven, avant que Georges n’entame 2006 avec le réputé circuit de Cuzon. Joyeux Noël à tous et vive le sport !

Depuis 15 ans, nos chroniqueurs auront donc signé de nombreux articles ; certains ont laissé tomber la plume en même temps que la carrière sportive, mais d’autres ont pris le relais avec enthousiasme, on remerciera donc chaleureusement Alain LE NOURS, Gérard & Annie PÉRON, Jean-Yves BAJEUX, Yann STÉPHAN Segundo, Jo PHILIPPE, Jean-No DORVAL, Georges KERVERN, Sylvain RIEUFREGIER, Dominique DE SAEVER, Dominique GOURLAOUEN, Claude CHATALIC, Angélique RENÉVOT, Pierre BOSSER, Jacques LE LETTY, ainsi que les nombreux photographes amateurs postés le long des circuits, qui auront immortalisé les exploits sportifs des coureurs du Team Péron.

Après la Röntgenlauf de Remscheid, qui s’est courue le dimanche 30 octobre 2005, le « Remscheider General-Anzeiger » titrait : VELTEN est-il devenu immortel ?

Après avoir remporté le semi-marathon de la Röntgenlauf, puis le marathon, Sascha VELTEN était allé chercher le titre sur l’ultra-marathon, parcourant les 63,300 km en 4h27’31’’ (vitesse = 14,197 km/h). « Avec ça il est devenu immortel ! » s’enthousiasmait son camarade de club Arnd BADER. Tout au long de ces 15 années, on aura fait mention des courses disputées par El Hadi MOUMOU, grand amateur des courses finistériennes et bel animateur du Challenge de Cornouaille, qu’il aura remporté à quatre reprises : 1991, 1994, 1995 et 1996 ! Mais El Hadi affectionne plus que tout le marathon. Ainsi, rien que pour cette année 2005, à 46 ans, il en alignait douze, avec des chronos impressionnants :


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El Hadi MOUMOU, saison 2005 :

Séville Lyon Sénart Ferrette Futuroscope Caen

27 février 17 avril 1er mai 22 mai 29 mai 12 juin

2h37’08’’ 2h30’30’’ 2h35’17’’ 2h38’30’’ 2h32’44’’ 2h33’10’’

Dunkerque Normandie Yvelines Cognac Orléans La Rochelle

25 septembre 2 octobre 23 octobre 5 novembre 13 novembre 27 novembre

2h34’09’’ 2h32’31’’ 2h36’51’’ 2h34’53’’ 2h33’35’’ 2h27’39’’ Le 30 octobre 2005, Angélique RENÉVOT repart sur semi-marathon entre Saint-Pol-de-Léon et Morlaix. Résultat : 1h49’01’’, chrono amélioré de 1’27’’ par rapport à La Torche – Pont-l’Abbé. En 1h48’03’’, Annie PÉRON pointe légèrement devant Angélique. Le 6 novembre 2005, une légende vivante du marathon, Paul TERGAT, triomphe sur le marathon de New York avec un chrono de 2h09’30’’, battant au sprint le Sud-Africain Hendrick RAMAALA. À New-York, Nathalie VASSEUR s’adjuge la seconde place chez les V1 (183ème au classement scratch et 23ème féminine) en 2h45’58’’. Victoire de la Lettone Jelena PROKOPCUKA en 2h24’41’’. On retiendra les performances de l’ancien champion cycliste Laurent JALABERT, 391ème de la course avec l’excellent temps de 2h55’39’’ pour son premier marathon, ainsi que pour son épouse Sylvie, laquelle termine 31743ème en 5h38’27’’. Le non moins fameux coureur de 400 mètres haies Stéphane DIAGANA s’alignait aussi pour la première fois sur marathon à New-York ; en 3h08’32’’, il réalise une très belle course. Enfin, Yannick NOAH était également de la fête, mais l’ancien tennisman termine loin derrière en 4h11’52’’.

« Vous pouvez vous entraîner de longues années et ne rien réussir. C’est une question de talent. Mais quand vous vous entraînez ensemble, les plus faibles deviennent plus forts et les plus forts deviennent encore plus forts. »

Cette déclaration de Paul TERGAT date de 1996, et ce sera donc le leitmotiv des Rederien jusqu’au 2 avril prochain, date de la première édition du Marathon du Bout du Monde. Alain le romantique

Le 27 novembre 2005, les Rederien effectuaient leur entraînement dominical du côté de Pont-l’Abbé, assurément un des plus beaux circuits que l’on puisse trouver dans ce bas monde. Fraîcheur du petit matin, brumes légères sur la rivière, que vient doucement déchirer le soleil, mouettes, aigrettes, cormorans qui s’agitent lorsque passe le cortège des Coureurs de la Prairie sur le chemin de halage, sentiers de campagne jonchés de feuilles mortes… Alain LE NOURS recevait avec plaisir les remerciements des vingt-cinq coureurs, enchantés de leur sortie hors des sentiers battus et pas du tout déçus d’avoir quitté le lit douillet dès potron-minet. Alain avait pris soin de remettre aux participants, par le biais d’Internet, sa désormais traditionnelle « fiche culturelle », qui permettait de découvrir à chaque petite pause un lieu extraordinaire ou un épisode marquant de l’histoire locale, une fiche que tout un chacun prendra en main pour revenir en famille jouir de ces délicieux instants sur les bords de la rivière de Pont-l’Abbé. En janvier 2006 (« Zatopek » n° 39) Alain emmènera sa petite troupe sur les sentiers de Combrit, du bois de Roscouré à la pointe de Sainte-Marine puis, le mois suivant, à Penmarc’h, de Saint-Pierre à Saint-Guénolé, de superbes circuits d’entraînement. « L’Équipe Magazine » du 29 octobre 2005 nous apprenait que deux boîtes de capsules non entamées de DHEA, hormone classée parmi les stéroïdes anabolisants par l’Agence Mondiale


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Antidopage, avaient été trouvées au domicile de Benoît ZWIERZCHIEWSKI le 19 octobre. « Les boîtes étaient destinées à ma grand-mère, je lui en avais donné deux boîtes et j’ai gardé les deux autres », s’excusait Benoît… Jean-Yves BAJEUX, un Ch’ti dans l’âme, nous abreuvait régulièrement de blagues ch’ti, mais Philippe EMIG, lui aussi du Ch’nord, dont on connaît l’humour ravageur au sein des pelotons du QFL, n’aura pas pris la relève… T’in veu ’cor ? t’gêne pô :

Une histoire vraie arrivée à Saint-Amand, dans le Nord (oui, tout est possible dins ch’Nord) racontée par une copine prof : Une élève répond au joli prénom de Merline… Par curiosité, lors d'une réunion, la prof demande à la mère : « Merline, le féminin de Merlin ? » Et la mère de répondre : « Ben nan, Merline, comme Merline Monroe quo ! »

Un copain médecin nous en a racontée une du même type : Lors d’une auscultation à l’hosto, il rencontre une mère et son fils « Clitiss ». Curieux aussi, il demandait à la mère d’où venait ce prénom : « Ben, Clitiss, comme Clitiss Wood ! »

N° 38 (février 2006). Le 8 janvier 2006, extraordinaire succès pour la sortie dominicale des Rederien sur le circuit de Cuzon, savamment préparé par Georges KERVERN. Pas moins de 35 coureurs se pressaient au portillon devant le magasin Monsieur Bricolage dans la zone de l’Hippodrome. Le temps était frais et le terrain sec, propice à un bel entraînement. Après une bonne heure de course le long de l’Odet, à travers les bois et les champs sur un circuit vallonné à souhait, les sportifs du dimanche se retrouvaient devant la belle maison neuve de Jérôme et Lydie LE GUEN, qui pendaient la crémaillère. « Syndrome X »

Lu dans le magazine « VO2 » de décembre 2005, cet article concernant plus particulièrement les Vétérans du peloton, toujours d’actualité en 2015 !

Le « gros ventre » qui est caché

« Voyons l’autre cause, plus subtile et répandue, finalement, au sein du peloton des V1, celle du « virus » dans le disque dur du métabolisme. Quarante pour cent des hommes de plus de 45 ans sont confrontés à une anomalie au nom peu évocateur : le syndrome « polymétabolique » ou encore « syndrome X », qui renforce le côté mystérieux du trouble.

Chez les sédentaires, on parle encore de « syndrome du gros ventre ». Chez le coureur à pied, la perturbation s’avère plus discrète, mais elle existe quand même. Dans les faits, il s’agit d’une perte progressive de la sensibilité à l’insuline. Il existe une forte composante génétique à cette anomalie. Elle va peu à peu donner lieu à une tendance accrue à stocker les graisses au niveau viscéral (le « gros ventre » des quadras non sportifs), à voir s’élever la tension artérielle, ou la glycémie à jeun, ou les triglycérides. On rencontrera aussi parfois une baisse du taux du « bon » cholestérol, celui que, précisément, la pratique régulière de la course à pied tend à élever. Ce contexte défavorable s’accompagne d’une difficulté de plus en plus importante à mobiliser et à brûler les graisses, et à l’inverse, par une tendance très facile à stocker du gras… même en se surveillant.

Ceux qui courent et en sont affectés ne souffrent pas obligatoirement du handicap d’un ventre à la Carlos. Mais souvent, quand ils vous racontent leur histoire, ils vous apprennent qu’ils ont pris, en moyenne, un kilo par an et que, chaque fois qu’ils arrêtent l’entraînement, se blessent, sont malades, ou accumulent plusieurs écarts de table, ils prennent très vite beaucoup de poids, qu’ils ne reperdent jamais complètement. À terme, il leur est plus pénible de courir, ils vont de moins en moins vite et parfois finissent par se dégoûter. Il n’est pas rare de croiser d’anciens coureurs, comme cet ancien champion de France de cross, ou tel autre marathonien portugais devenu sédentaire, devenus presque obèses. »


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C’est, comme l’appelle notre ami Bruno LE MEN (Galouperien Briec), la « maladie du boulanger », quand la brioche commence à cacher la baguette… Attention donc aux parties de bridge qui s’éternisent, au chocolat qui traîne à portée de main, aux bons petits plats mitonnés… Le 15 janvier 2006, Haile GEBRESELASSIE (32 ans) bat le record du monde de semi-marathon à Phoenix, dans l’Arizona. Avec un chrono de 58’55’’ (vitesse = 21,488 km/h ; 2’48’’/km !) il détrône le Kenyan Samuel WANJIRU, qui avait couru la distance en 59’16’’ le 11 septembre 2005 à Rotterdam. Au passage il reprend le record du monde des 20 km (55’48’’) au Kenyan Paul TERGAT (56’18’’ le 4 avril 1998). En janvier 2006, 13 coureurs du Team Péron sont inscrits sur le Marathon du Bout du Monde, course entre la Pointe du Raz et Douarnenez, qui se courra le 2 avril. Pour la première course de l’année, la Course au Large à Beg Meil, 31 Rederien répondent présents. Bernard LE BRUN reprend le leadership, battant un Yann STÉPHAN pas encore au top de 51 secondes. Philippe EMIG, Sylvain RIEUFREGIER, Gérard PERON et René MARTIN se tiennent dans un mouchoir de poche, 22 secondes séparant les 4 hommes, mais c’est notre opiniâtre Ch’ti qui complétera le podium bradennois.

La Course au Large reprendra le même circuit jusqu’en 2013. Bernard ne fera jamais mieux que ces 44’01’’ et son chrono tiendra 4 ans, avant que Yannick GARGAM ne vienne le battre en 2011 (43’52’’) puis, inévitablement, Yann STÉPHAN Uno en 2013, qui sera le seul à courir les 11,200 kilomètres en moins de 40 minutes (39’04’’ ; vitesse = 17,201 km/h).


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Fouesnant – Beg-Meil: les 9 éditions de la Course au Large

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

1 Yann STÉPHAN (1) X 44’52 X 44’20 X X X X 39’04

2 Yannick GARGAM 45’20 43’52 45’04 X

3 Bernard LE BRUN X 44’01 44’33 44’35 X 46’50 50’08 47’23 47’45

15 Valérie FONTAINE 48’25 48’56 X 51’50

35 Caroline LE BIHAN X X X X 1.01’43 X 55’06 X 53’02

38 Valérie TABORE X X X X X X X X 53’12

80 Dominique PAGE X X X X X X 1.14’56 1.16’51 1.14’04

81 Denis PAGE X X X X X X 1.14’56 1.16’52 1.14’07

Nombre de QFL sur la course 22 31 33 24 18 14 18 17 17

QFL participant pour la première fois à la course 22 18 10 4 11 5 4 2 5

• 81 QFL ont couru au moins une fois la Course au Large, dont 34 féminines. René MARTIN détient le plus grand nombre de participations avec huit courses au compteur. Bernard LE BRUN a couru sept éditions.

• Au total, le Team Péron compte 194 arrivants, soit une moyenne de 22 coureurs par édition, une belle performance à Beg Meil pour un début d’année.

N° 39 (a

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21

En 2007 et 2008, Sascha lèvera encore les bras en signe de victoire, comme le récapitule notre tableau : Sascha VELTEN, le « Lion de Remscheid » aux Foulées du Braden

1 2 3 4 5

Jean-Pierre NEDELEC

Sascha VELTEN Jean-Michel HOCHET

Bertrand LAUTREDOUX

Jacques PENVEN 2003

32’48’’ 33’49’’ 34’00’’ 34’45’’ 35’28’’

Fabrice JAOUEN Jean-Claude MUSHINGANTAHE

Jérôme BERNARD

Didier LE GOFF Sascha VELTEN 2004

30’53’’ (record)

31’43’’ 31’51’’ 33’54’’ 34’24’’

Jean-Pierre NEDELEC

Bruno KERFENDAL

Sascha VELTEN Nicolas GRAGNIC Max FEAT 2005

33’30’’ 33’54’’ 33’55’’ 35’30’’ 35’37’’

Sascha VELTEN Ronan BERNARD Eric PONZA Pierre-Marc HUET

Patrice GLOUX 2006

33’31’’ 34’50’’ 35’01’’ 35’14’’ 35’17’’

Sascha VELTEN Bruno KERFENDAL

David STEPHAN Samuel PHILIPPE David GUILCHER 2007

33’40’’ 33’51’’ 33’54’’ 34’42’’ 34’44’’

Sascha VELTEN Bruno SAULNIER Eric PONZA Sébastien LE GOFF

Renaud SCUILLER 2008

32’52’’ 34’04’’ 34’11’’ 34’20’’ 34’27’’

Patrice GLOUX David STEPHAN Marc SOUBEN Thierry LE FLOCH

Sébastien LE GOFF 2009

33’46’’ 34’08’’ 34’13’’ 34’57’’ 35’04’’

Romain CANRY Marc SOUBEN Renaud LE GOFF

Erwan KERVENNIC

Steven FURIC 2010

33’32’’ 33’44’’ 34’50’’ 35’13’’ 35’31’’

Fabrice JAOUEN Patrice GLOUX Romain CANRY Steven FURIC Sascha VELTEN 2011

31’38’’ 33’55’’ 34’14’’ 34’32’’ 34’44’’

Steven FURIC Cédric LE BORGNE

Sascha VELTEN Pascal BOUSSAUD

Alban LE DOUY 2012

34’20’’ 34’43’’ 35’14’’ 35’26’’ 35’40’’

Sascha VELTEN n’a pas participé aux Foulées du Braden en 2009 et 2010. En 2012, le circuit a été modifié et porté à 10,300 km. Le 2 avril 2006 a lieu le premier Marathon du Bout du Monde. Didier LE GOFF en est le premier lauréat avec un beau chrono de 2h39’18’’ ; c’est lui qui avait déjà franchi victorieusement la ligne d’arrivée de la première Transléonarde, le 22 juin 2002, après 2h33’21’’ de course.

Pour mesurer la valeur de ce chrono, on peut mettre en parallèle le temps de Didier LE GOFF, 2h39’18’’ et le temps mis par Christian PETIBON pour parcourir la seconde moitié du marathon : 2h40’35’’, après avoir couru le premier semi en 2h08’32’’. Champion, le gars de Landudec ! À Douarnenez, Didier LE GOFF en était à son quinzième marathon. Il avait signé son meilleur chrono en 1994 à Caen : 2h23’37’’.


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1er Marathon du Bout du Monde - Pointe du Raz / Douarnenez Dimanche 2 avril 2006 - 42,195 km - 946 classés - 13 RAB

Nom Temps Vitesse Nom Temps Vitesse

1 Didier LE GOFF 2:39:18 15,893 378 Bruno KUBIAK 3:50:21 10,991

34 Bernard LE BRUN 3:04:09 13,748 476 Charles DELAUNAY 3:59:12 10,584

88 Gwénola JOUBEL 3:18:52 12,731 530 Gwénaël LE NY 4:04:46 10,343

196 Sylvain RIEUFREGIER 3:32:36 11,908 581 David DUVOLLET 4:09:08 10,162

225 René MARTIN 3:35:44 11,735 684 François GARZUEL 4:19:26 9,759

277 Pierre BOSSER 3:41:16 11,442 761 Jacques LARZUL 4:26:23 9,504

287 Joël PHILIPPE 3:42:22 11,385 791 Jacques LE LETTY 4:29:56 9,379

362 Jean-René FEUNTEUN 3:49:08 11,049 877 Christian PETIBON 4:49:37 8,742

377 Georges KERVERN 3:50:09 11,000 946 Jean-François MILO 5:35:39 7,543

Jean-René FEUNTEUN et François GARZUEL rejoindront bientôt le Team Péron. À noter tout au long de ce marathon les encouragements enthousiastes d’une belle troupe de Bradennois !

�� Vainqueur : Didier LE GOFF 2h39’18’’


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Le 9 avril 2006, sur le 30ème Marathon de Paris, splendide course de Christophe GUILLOU, 68ème avec un chrono de 2h31’50’’ ! N°40 (juin 2006). À Loctudy, le 8 mai 2006, retour de Yann STÉPHAN après quelques ennuis musculaires ; il termine 26ème de la course. Amanda LE GOFF bat son éternelle rivale « la COUILLEAU » et termine 1ère V4 mais reste quelque peu déçue par la simple médaille accordée à la lauréate de sa catégorie… Effervescence en fin d’après-midi lors du traditionnel tirage au sort d'après course, où il fallait rester pour assister au bonheur de la famille LOEILLOT/RIEUFREGIER, par deux fois appelés… et cela pour les deux gros lots mis en jeu : 1 VTT à chacun ! À Pluguffan, le 20 mai 2006, victoire de Yolande CARADEC dans la catégorie V2 ! Ce même week-end, une autre partie du Team Péron a entrepris un long voyage en Champagne, région natale de Bruno KUBIAK.

Les Bécassines à Damery, en Champagne, le 20 mai 2006. Debout, de gauche à droite : Amanda LE GOFF, Bruno KUBIAK, Pascale et Jean-Yves BAJEUX, Sylvain RIEUFREGIER, Michèle DIRAISON. Accroupis : Rémy POULIQUEN, Annie et Gérard PÉRON, Jérôme LE GUEN, Gérard DIRAISON. N° 41 (août 2006). Le 25 juin 2006, la Transléonarde en est à sa cinquième édition ; sur les 482 arrivants, Charles DELAUNAY est le seul représentant du Team Péron. Belle course de Charles qui, comme le veut la tradition, termine en faisant l’avion, 228ème en 3h48’30’’. Petite phrase prononcée par Isabelle LE DU lors de l’entraînement du mercredi 9 août où l’on dénombrait 11 coureurs, à savoir sept femmes et quatre hommes : « Comme les hommes sont galants, ils devraient toujours courir avec une gourde ! » C’est drôle, mais aussitôt sorti, Isabelle regrettait de l’avoir dit…


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2 juillet 2006 : superbe week-end sur l’île enchanteresse de Batz, sous un soleil caressant et une chaleur tropicale. Week-end marqué par l’événement que représentait le match de ¼ de finale de la Coupe du Monde des Bleus contre les « Jaune et vert » du Brésil, des Bleus emmenés par un ZIDANE au sommet de son art, événement suivi en direct sur l’île par le Team Péron… Sur les 10,500 km, un Gérard PÉRON aérien (42’32’’) assomme Jérôme LE GUEN (43’31’’) ; Babeth PHILIPPE complétait le podium (50’02’’), laissant 10 coureurs du Team Péron derrière elle !

Ci-dessus : Kerlaz, 15 juillet 2006 avec Yann STÉPHAN, Jean-Yves BAJEUX, Bernard LE BRUN, Christian PETIBON, Sylvain RIEUFREGIER. Manquent René MARTIN et Rodolphe HÉLIAS. (Photo Annie PÉRON) 15 juillet 2006 : la 300ème course de Christian PETIBON, c’est à Kerlaz. La 200ème course, c’était le 18 juin 2000 sur le marathon de Caen, la 100ème à Crozon, le 12 mai 1994.

Bernard LE BRUN ne le crie pas sur tous les toits, mais on estime qu’il doit en être à environ 550. Georges KERVERN a couru sa 100ème sur l’île de Batz (2 juillet 2006), Gérard PÉRON a couru sa 200ème à Ploaré (4 août 2006) et Jean-Yves BAJEUX courra sa 200ème à Plovan un mois plus tard (15 août 2006), performance que le sympathique speaker de la course, Roland KERAUDREN, ne manquera pas de saluer.

N° 42 (octobre 2006). « 2007, l’année de l’Annie », tel est le titre de l’édito de ce numéro 42. Les femmes ont le vent en poupe, Amanda LE GOFF truste depuis dix ans les titres en V3 et V4 ; Yolande CARADEC commence à fréquenter les podiums en V2 ; Lydie LE GUEN a montré


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qu’elle en avait sous la chaussette entre La Torche et Pont-l’Abbé ; Annie SOURON écume les podiums en V1 ; on attend beaucoup de Martine ANSQUER… L’édito se termine avec le proverbe créole : « Bannanne jaune pa ka vini vète » (Les bananes jaunes ne redeviennent jamais vertes), c’est-à-dire que le temps passé ne revient jamais… Le dimanche 3 septembre 2006, sur les 10,400 km du très coriace circuit des Foulées de Menfouest, Yann STÉPHAN termine à la 11ème place ! Devant lui il y a l’éternel El Hadi MOUMOU, Patrick BRÉLIVET, Marc CORNEC, Bruno KERFENDAL ou Eric PONZA ; Karine PASQUIER se classe 20ème, à 1’17’’ de Yann ! Le 24 septembre 2006, Sascha VELTEN est sacré champion d’Allemagne de trail à Kempten, dans les Alpes bavaroises, sur un parcours de 46 kilomètres comportant un dénivelé de 1450 mètres (3h13’08’’). Le journal « RGA » (Remscheider General Anzeiger) nous apprend que le trophée du vainqueur consistait en une cloche de vache de l’Allgäu ! Septembre 2006 : nouvelle vilaine tendinite au tendon d’Achille pour Jérôme LE GUEN à l’entraînement, qui le contraint à faire du stop pour rentrer à la maison. C’est le coureur du Team Péron qui aura fréquenté l’infirmerie le plus assidûment, cumulant tendinites, périostites, hernie, fractures de fatigue… Mais il n’abdique pas et revient toujours ! Infatigable voyageur, Alain LE NOURS repart, le nez au vent, sur les chemins du Tro Breiz. Si son genou le fait souffrir en courant sur le bitume, il n’en ressent plus la douleur lorsqu’il appuie sur les pédales de son vélo. C’est ainsi que vers la mi-août, il quitte Quimper pour un périple de près de 600 kilomètres vers Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Plestin-les-Grèves, Tréguier et Gouarec. Le pèlerin nous ramène un nouveau carnet de voyage toujours aussi coloré et empreint de béatitude céleste… Nouvel exploit réalisé par Serge GIRARD, rapporté par l’Agence France-Presse le 5 septembre 2006 :

« Je suis l'homme le plus heureux » : après 260 jours d'efforts, Serge GIRARD, un coureur français de 52 ans, a bouclé mardi une traversée de Paris à Tokyo, battant le record du monde de la course à pied la plus longue sans s'accorder un seul jour de repos. Parti de Paris le 18 décembre dernier, le Français a terminé sa course en début d'après-midi devant un hôtel de Tokyo, après avoir parcouru 19.097 kilomètres en 260 jours et près de 18 heures. Il a battu le record mondial détenu par l'Australien Gary PARSON, lequel avait parcouru il y a six ans dans son pays 19.030 km sans repos en 276 jours.

N° 43 (décembre 2006). Le 15 octobre 2006, Bernard LE BRUN remet la gomme sur le marathon de Vannes : 3h05’22’’. Le même jour, Elsa DELAUNAY remporte le très relevé semi-marathon à « Tout Rennes court » en 1h23’48’’. Le 29 octobre 2006, Sascha VELTEN remporte l’ultra-marathon de la Röntgenlauf à Remscheid, couvrant les 63,300 km en 4h38’03’’. Deux équipes du Braden courent la même distance en relais. La première équipe se classe 17ème avec un chrono de 5h15’48’’ (Gérard PÉRON 1h35’22’’ – Jean-Yves BAJEUX 1h42’42’’ – Odile DOUGUET 1h57’43’’), la seconde 34ème sur 58 en 5h50’57’’ (Annie PÉRON 2h01’06’’ – Jacques LE LETTY 1h53’32’’ – Georges KERVERN 1h56’17’’).


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Bernard LE BRUN réalise une nouvelle fois le doublé marathon de Vannes (3h05’22’’) marathon de la Röntgenlauf, sur lequel il se classe 10ème avec un chrono de 3h19’56’’ (victoire du Remscheidois Arnd BADER en 3h03’12’’).

1er décembre 2006 : il y a 50 ans tout juste, le 1er décembre 1956, Alain MIMOUN remportait brillamment le marathon olympique à Melbourne, sous un soleil de plomb (2h25’). Son ami ZATOPEK, sixième de la course, avait été le premier à lui tomber dans les bras, saluant ainsi la prouesse de son plus valeureux adversaire. Sacré MIMOUN !

Ile de Batz, 2 juillet 2006

« Un petit pétard avant la course, cela ne peut pas faire de mal », se dit Annie en tirant goulûment sur la clop… Bruno semble sceptique ; le chauffeur de train connaît bien les ravages que peut faire un rail sur un organisme fragile, et la photo ci-contre nous montre Annie lors de la 50ème édition du Tour de l’île de Batz… en 2035. Sur le podium, Annie est encore toute radieuse, et semble faire la nique à tous ceux qui l’enterraient un peu trop vite…

Dimanche 1er juillet 2035 50ème édition du Tour de l’île de Batz

Article du « Télégramme » du 2 juillet 2035 :

« Toujours fidèle à l’épreuve estivale du Tour de l’île de Batz, Annie PÉRON, du Quimper Footing Loisirs a, une nouvelle fois, survolé la course, laissant sa principale adversaire à plus d’une minute. La traditionnelle petite cibiche de fin de course témoignait de son étonnante vitalité. Annie a promis d’être à nouveau sur la ligne de départ l’an prochain, le dimanche 6 juillet 2036, pour, dit-elle, fêter dignement le 30ème anniversaire du premier pétard. »

N° 44 (mars 2007). Le 21 janvier 2007, Jo MAILLOT, inscrit de fraîche dans le Team Péron, concocte l’excellent punch accompagnant la traditionnelle galette des Rois. Le 11 mars 2007, nouvelle victoire de Sascha VELTEN aux Foulées du Braden, les 10 km en 33’40’’; Christophe GUILLOU fait 6ème en 35’08’’.

Ci-contre, « L’arrivée victorieuse de Sascha VELTEN au Braden l’an dernier », vue par Charlotte « Totti » LAMERZ. C’est un dessin qui a paru dans la revue annuelle du Comité de jumelage Remscheid – Quimper.


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N° 45 (mai 2007). Le 17 mars 2007, première étape du Challenge de Cornouaille à Dinéault ; Yann STÉPHAN se classe 16ème, courant les 13,650 km à la vitesse de 16,635 km/h. Belle victoire de Jean-Claude MUSHINGANTAHE. 10 coureurs du Team Péron démarrent le Challenge. Mais Georges KERVERN voudrait bien accrocher trois challenges à son palmarès cette année : le Challenge de Cornouaille, le Challenge Penn ar Bed et le nouveau Challenge Armor-Argoat des trails, qui en est à sa seconde édition ! Dimanche 8 avril 2007 : Une belle course que ce « Bannalec – Le Trévoux – Bannalec », seconde épreuve du Challenge de Cornouaille.

Florian LE GUEN remporte la course devant Mlle PONZA après un beau sprint


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Espoir. Première satisfaction de la journée à Bannalec avec la belle victoire de Florian LE GUEN sur le kilomètre. Après deux tours et demi du stade Jean Bourhis, le petit Florian ne se laissait pas déborder par la fille d’Isabelle et Éric PONZA et, après un sprint de toute beauté, signait sa première victoire. Le papa allait-il en faire de même sur les 16,200 km de la course reine de la journée ? Car Jérôme revenait en force sur le Challenge, après des pépins à répétition, et allait mettre un peu de piment dans la lutte pour le podium bradennois. Après une belle course à Dinéault (73ème, les 13,650 km à 14,673 km/h de moyenne), à 3’11’’ de Bernard, il récidive à Bannalec et prend un peu plus d’assurance (à nouveau 73ème, à 14,553 km/h de moyenne), terminant cette fois 2’49’’ derrière Bernard. Mais Isabelle PONZA était devant, 47ème en 1h03’37’’… Jérôme constatait que la marge était encore grande pour revenir à son meilleur niveau, à savoir tourner entre 15 et 15,500 km/h et venir chatouiller les arpions de Bernard… Dimanche 29 avril 2007, Trail de l’Odet à Ergué-Gabéric, 5ème épreuve du Challenge Armor-Argoat. Gérard PÉRON nous concocte un compte-rendu de la course qui résume bien ce que sont ces courses-nature, de plus en plus appréciées par les coureurs, sur lesquelles Georges KERVERN, Bernard LE BRUN et Gérard auront été des pionniers.

Solitaire et solidaire

Compte-rendu de notre envoyé spécial sur la course, Gérard PÉRON

Pour cette nouvelle édition du Trail de l’Odet, les horaires des départs étaient décalés, les arrivées encore plus bien entendu, j’ai donc peu de commentaires et d’impressions des participants. Pour ma part, je qualifie cette distance de 35 kilomètres d’effort solitaire et solidaire. En effet, si lors des premiers kilos, les langues des plaisantins sont bien pendues, plus on avance dans le parcours et moins on entend causer ; il faut rester très concentré pour éviter tous les pièges des pentes abruptes, des racines et des cailloux et de la superbe rivière un peu fraîche. Que la nature est belle à cette époque où tout devient si vert, où tout pousse, où tout sent si bon !

Il faut être solidaire, surtout vers la fin, quand les jambes deviennent lourdes et douloureuses, quand le moral en prend un coup, quand on ne sait pas quelle distance il reste à parcourir ; on va même jusqu’à maudire les organisateurs quand, tout heureux de sentir enfin l’écurie, d’entendre enfin la sono de la ligne d’arrivée, on nous rajoute autour du site de Croas Spern une boucle de 500 mètres complètement inutile et absolument meurtrière pour le moral. On y est arrivé quand même et on pense déjà à la prochaine… Gérard PÉRON se classe 72ème sur 134, les 34,500 km en 3h28’40’’ (V = 9,920 km/h). Traditionnellement, le jeudi de l’Ascension, les coureurs se retrouvent à Crozon. C’était le cas ce jeudi 17 mai, pour la quatrième épreuve du Challenge de Cornouaille. Le rédacteur de la chronique titre : « L’irrésistible Ascension de Yann STÉPHAN ». Yann se classe 14ème, avalant les 15,200 km en 56’11’’, à une vitesse de 16,233 km/h. Bernard LE BRUN est à plus de 4 minutes, mais tourne quand même à plus de 15 km/h de moyenne ! Jean-Claude MUSHINGANTAHE remporte la course devant François PITON et Patrick BRELIVET. N° 46 (juillet 2007). Juillet 2007, l’édito retient que Georges KERVERN est en passe de réaliser ses 19 travaux d’Hercule avec ses trois Challenges au programme, qu’un Yann STÉPHAN impérial commence à prendre goût aux podiums du Challenge de Cornouaille, et qu’Annie PÉRON fait des étincelles sur ce même Challenge. Gérard PÉRON rédige le traditionnel compte-rendu du « Henchou Treuz » à Plourin-lès-Morlaix, sur les terres qui ont bercé son enfance…

À Poullan-sur-Mer, le 27 mai 2007, Yann STÉPHAN crève l’écran en terminant 7ème de la course à plus de 17 km/h de moyenne. Gérard PÉRON nous gratifie d’un compte-rendu qu’il titre « Le


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suicide de David DUVOLLET », celui-ci ayant fait le premier kilomètre seul en tête devant tous les cadors ! D’ailleurs, Didier LE GOFF, éberlué, lui demandait : « Où tu vas comme ça ? » ; David, ne se démontant pas, lui répliquait : « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu n’avances pas aujourd’hui !? ». On connaît la suite…

Le 3 juin, encore un Top Ten pour Yann, 10ème à Briec. Il récidive à Coray le 16 juin, à nouveau 10ème de la course, et même classement une semaine plus tard à Guiler-sur-Goyen. Frayeur pour Angélique RENÉVOT, tombée de son escabeau sur le compteur d’eau ; le compteur s’en sort plutôt bien, Angélique compte les bosses.

Le 9 juin, René MARTIN est l’unique représentant du Team Péron sur le Marathon du Mont Saint-Michel. Il termine en milieu de peloton, 1821ème/3661 en 4h00’31’’.

Le 24 juin, temps pourri sur la Transléonarde, entre le château de Kerjean à Saint-Vougay et Guissény. Philippe KOULMANN (2h45’01’’) bat Bruno DERRIEN de 21 secondes. Un seul coureur du Team Péron brave les intempéries, Christian PETIBON se classe 377ème/442 en 4h24’47’’. La météo et la médaille du jour : gris

Sur les 6 heures de Scaër, le samedi 30 juin, le temps n’est guère meilleur que sur la Transléonarde, sous une pluie intense Charles DELAUNAY boucle 22 tours en individuel (55,374 kilomètres) et termine 18ème chez les hommes. Victoire de Mickaël HENRY, de Guipry (35), avec 75,510 kilomètres (30 tours). N° 47 (août 2007). L’édito résume les faits marquants de l’été 2007 :

Plusieurs événements réjouissants sont venus illuminer cet été maussade, à commencer par les plus beaux : le mariage de notre talentueux champion Yann STÉPHAN avec Virginie, à Chavagnes-en-Paillers, et la naissance de Jürgen SCHOLZ chez Michael et Britta, à Remscheid, puis le plus fort : la signature du champion d’Allemagne de trail en titre, Sascha VELTEN, chez les Rederien, une signature qui, aussi symbolique soit-elle, honore le club du président PÉRON, et enfin le plus lointain : le Tour de France en courant de nos deux jolis lascars, Bernard LE BRUN et Bruno KUBIAK, un Bernard que plus rien n’arrête désormais et qui signe de fabuleux chronos sur les courses et les trails, plantant là un Jérôme LE GUEN qui voulait déjà devenir calife à la place du calife. Nous n’en sommes pas encore à l’heure des bilans, mais l’été a été riche de sensations, vous le découvrirez au retour de vos vacances en feuilletant ce nouveau


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numéro où l’on revoit un Gérard PÉRON conquérant, une Véronique LE GUEN surprenante, un Rodolphe HÉLIAS perdu de vue, une Angélique bien fringante, un Dominique DE SAEVER à la recherche du temps perdu, un Jo MAILLOT démentiel, un Claude NÉDÉLEC bien saignant, un Georges KERVERN tout terrain, un Pierre-Yves WATERLOOS triomphant, un David DUVOLLET en demi-teinte, une palpitante Isabelle LE DU, un Stéphane LANNURIEN coachant et un Jean-Yves BAJEUX scotché, et nos toujours jeunes pourvoyeuses de coupes, Annie SOURON et Amanda LE GOFF. 25 Rederien vivent la belle aventure du Challenge de Cornouaille, tandis que 41 autres, et souvent les mêmes, prennent leur pied sur le Challenge Penn ar Bed, un Challenge mis en place par un Rederien pur beurre – bien que pas bien gras –, Gérard PLU. Que des héros bien ordinaires qui mettent encore plus en valeur les performances des premiers nommés dans cette page. Sur les 6 Heures de Scaër, le samedi 30 juin, outre Charles DELAUNAY en individuel, le Team Péron présentait quatre équipes de six coureurs. Si l’équipe-phare, composée de Jérôme LE GUEN, Stéphane LANNURIEN, Rozenn GUILLOU, Bernard LE BRUN, Bruno KUBIAK et Michel DOUEL, de Châlons-en-Champagne, se classe 9ème avec 37 tours, soit 93,129 km (moyenne = 15,522 km/h), l’équipe composée uniquement de féminines, en l’occurrence Babeth PHILIPPE, Anne-Marie TRÉNEC, Annie PÉRON, Martine ANSQUER, Dominique la Champenoise et Véronique LE GUEN, se distingue en terminant 3ème équipe féminine avec 30 tours (74ème au scratch), soit 75,510 km (moyenne = 12,585 km/h). Le 9 juillet 2007, à 6h14, naissait Jürgen Emil SCHOLZ, petit bébé de Britta et Michael SCHOLZ, nos francophiles amis remscheidois. On peut sans nul doute y voir un bel hommage à Emil ZATOPEK, l’inoubliable « locomotive humaine » tchèque qui a marqué les esprits des amateurs de sport dans les années 1950 et qui, par la force de son caractère et son humanisme, reste un exemple à suivre pour les jeunes générations. Le petit Jürgen est déjà un bel athlète puisqu’il mesurait 54 centimètres à la naissance pour 3,950 kilos. Le 13 juillet, la course de La Forêt Fouesnant, 8ème épreuve du Challenge Penn ar Bed, attire toujours de nombreux coureurs du Braden. Cette année-là, ils sont 24 au rendez-vous, dont 9 féminines, sur les 450 arrivants. Podiums :

75 - Jérôme LE GUEN 112 - Gérard PÉRON 113 - René MARTIN

39’55’’ (15,031 km/h) 41’13’’ (14,557 km/h) 41’15’’ (14,545 km/h)

252 – Rozenn GUILLOU 298 – Annie PERON 321 – Véronique LE GUEN

47’06’’ (12,739 km/h) 48’54’’ (12,270 km/h) 49’34’’ (12,105 km/h) L’anecdote du jour : Isabelle LE DU et Béatrice LE COZ ont trouvé leur prince charmant en la personne d’un athlète au palmarès déjà relevé, Patrice GLOUX, par ailleurs commercial au magasin « Sport 2000 » de Châteaulin. Conseillée par Isabelle, qui n’avait pas résisté au charme dévastateur du coureur de fond, Béatrice y a acheté une belle paire de chaussures (à 80 Euros), ce qui lui valait les encouragements de Patrice à La Forêt-Fouesnant alors que celui-ci leur prenait un tour en passant au 7ème kilomètre en compagnie de Jean-Pierre NÉDÉLEC. Les chaussures de Béatrice n’ont donc apparemment pas de semelles de vent mais lorsque l’on court avec, c’est comme le génie de la lampe magique d’Aladin, Patrice apparaît comme par enchantement. On souhaite de tout cœur qu’il puisse exaucer leurs vœux, mais cela est une autre histoire…


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Le portrait de l’été 2007 : �� Dominique DE SAEVER Dominique a intégré le Team Péron en février. Très assidu aux entraînements, il se défonce cet été sur les courses du Challenge de Cornouaille et du Challenge Penn ar Bed. Nous vous proposons d’apprendre à le connaître un peu plus. Zatopek : Qu’est-ce qui t’a poussé à venir t’entraîner au Braden ?

Dominique : À vrai dire, je courais en solitaire, j’étais un peu complexé par mon poids (83 kilos), kilos que j’avais pris après avoir arrêté la compétition en boxe française et boxe américaine. C’est Angélique qui m’a incité à rejoindre le groupe et j’ai effectué mon premier entraînement avec vous le 28 février de cette année. Z : À t’entendre parler de boxe au cours des entraînements, il semble que c’était une période faste de ta vie de sportif.

D : La boxe, c’était toute ma vie, je m’entraînais comme un forcené, j’ai été vice-champion de France en 1981 et 1983 et champion de France en 1987. Ensuite j’ai commencé à entraîner les jeunes, je leur faisais faire des footings d’échauffement et, par défi et esprit de compétition, je les lançais sur les courses sur route qui, à l’époque, prenaient leur essor. Z : Toi-même, as-tu participé à des compétitions de course à pied ?

D :En 1980, alors que je n’avais commencé l’entraînement que depuis trois petites semaines, je me suis inscrit sur le marathon de Paris ; j’ai réalisé 4h03’ et j’ai trouvé ça super. Jusqu’en 1988, j’ai couru neuf fois le marathon de Paris et une fois le marathon des Hauts-de-Seine, où j’ai établi mon record en 3h20’. Mes chronos sur marathon vont de 3h20’ à 4h45’. Z : Boxe, course à pied, peut-être encore d’autres sports ?

D : J’étais un fondu de sport, j’ai aussi participé à sept triathlons « A » (1,500 km de natation, 40 km à vélo et 10 km de course à pied), un cyclathlon (vélo et course à pied) et quatre Paris – Deauville en rollers. Z : Tu me disais suivre une diététique digne d’un champion.

D : Quand je suis arrivé dans le groupe et que j’ai vu tous ces coureurs minces et affûtés, j’ai pensé qu’avec mes 83 kilos j’allais « déguster », aussi je me suis fixé un challenge personnel et j’ai suivi une diététique draconienne ; après quatre mois d’entraînement à raison de 200 kilomètres par mois, plus le vélo, j’avais perdu 10 kilos. Après neuf compétitions, j’avais déjà bien progressé et gagné 10 minutes sur 10 km, par rapport à la course du Braden (58’57’’). Z : À La Forêt-Fouesnant (le 13 juillet), tu n’avais pourtant pas l’air très à l’aise (53’25’’) !

D : Bien sûr, j’ai un peu payé tout ça et à La Forêt j’ai voulu en faire un peu trop tout en étant malade mais c’est le jeu et je vais me refaire la cerise, j’ai retrouvé la motivation et j’aime l’ambiance du club, les entraînements le mercredi avec Georges et le dimanche matin. Z : Quel est ton prochain objectif avec les Rederien ?

D : Dans l’immédiat, j’aimerais déjà bien rattraper Jo MAILLOT, Christian et les autres, sur les courses. Je vais terminer les challenges Penn ar Bed et Cornouaille pour avoir des références pour les courses de 2008.


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Dominique DE SAEVER (1958 – Vétéran 1) Marathon : 3h20’ (Hauts-de-Seine 1987) Semi-marathon : 1h28’10’’ (Rambouillet 1991 sur 22,200 km) 10 km : 39’20’’ (Passage au semi de Rambouillet 1991) Objectifs majeurs 2008 : 45’ sur 10 km � Marathon des Hauts-de-Seine 20 juin 1987

Le Tour de France en courant

Du 14 au 28 juillet 2007 s’est déroulé le fameux Tour de France en courant. L’équipe présentée par le club Endurance 72, emmenée par Dominique CHAUVELIER, remporte l’épreuve, couvrant les 2647 kilomètres des 14 étapes en 176h20’39’’ (vitesse = 15,010 km/h). Sept équipes avaient pris le départ, l’équipe de nos « Pétillants Champenois » Bruno KUBIAK et Bernard LE BRUN termine à la sixième place, ayant parcouru la distance en 206h28’48’’ (vitesse = 12,820 km/h), talonnant l’équipe du Maine-et-Loire, cinquième en 205h39’51’’.

Le 21 juillet 2007 était marqué par la 25ème édition de la course de Kerlaz mais également, à Chavagnes-en-Paillers, par le mariage de notre champion Yann STÉPHAN avec Virginie BEAUFRETON. Le lendemain 22 juillet on annonçait qu’un tremblement de terre de magnitude 3,7 sur l’échelle de Richter s’était produit en Vendée ! Il paraît que l’épicentre était à Chavagnes-en-Paillers ! On devine d’ici les commentaires. Nom d’une pipe en bois, ce n’est pas pour rien qu’on est champion ! Vu et entendu sur les circuits : « J’espère qu’il se fera une petite entorse ! ». Une réflexion très sportive de notre ami Pierre-Yves WATERLOOS à l’adresse de Denis SPARAPAN, un V3 qui le taquine au classement général du Challenge Penn ar Bed. Pierre-Yves aimerait tant figurer sur le podium de sa catégorie pour sa première année de compétition sérieuse…


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T’as le look coco ! Les Rederien revêtiront bientôt une nouvelle tenue. Pierre-Yves WATERLOOS l’a déjà vue en train de sécher au domicile d’un coureur du Team Péron dont, par respect, nous tairons le nom…

N° 48 (octobre 2007). Alors qu’en cette année 2015 on célèbre les 200 ans de la bataille de Waterloo, qui vit les derniers espoirs de NAPOLEON s’effondrer dans une dernière boucherie, on peut se souvenir avec émotion de la course de notre ami Pierre-Yves WATERLOOS à Trégunc le 25 août 2007, que notre chroniqueur avait intitulée « La défaite de Waterloos » :

La défaite de Waterloos Reportage de notre envoyé spécial sur la course, Christian PETIBON

Au pays des pierres debout, les Pierre du Braden n’étaient pas de taille :

Pierrot BOSSER est forfait sur blessure (épine calcanéenne) et Pierre-Yves WATERLOOS fait fort sur la fin de parcours ; retour sur une journée particulière.

10 – 25 – 16 – 3 – 26 – 36

Ce n’est pas le tirage du Loto du samedi mais, respectivement, le nombre de Rederien présents à Trégunc, le samedi 25 août, sur 16 kilomètres (16,200 km) avec trois tours de circuit, par 26 degrés à l’ombre, où de nombreux coureurs virent 36 chandelles…

Pas de problème pour Bernard LE BRUN, qui prend la poudre d’escampette dès le départ. Son Tour de France l’a véritablement dopé et, fort de cette expérience, il réussira à figurer dans le Top 30, devant Isabelle PONZA. Jérôme LE GUEN, encore plein de sève, ne se sentait pas de taille à lutter contre Bernard et préférait concentrer toute son énergie à se lancer à l’assaut du


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phare d’Eckmühl (6). C’est donc René MARTIN qui s’imposait comme dauphin logique de Bernard. Sceptique au départ, David DUVOLLET se demandait bien s’il n’allait pas sur le parcours régurgiter le bœuf au jus de midi, mais le beau circuit de Saint-Philibert allait rester préservé de toute flaque brune nauséabonde agrémentée de petits dés de carottes. Claude NÉDÉLEC aurait pu lui disputer la troisième marche du podium bradennois, mais c’est Pierre-Yves WATERLOOS qui faisait sensation en venant s’immiscer dans ce petit groupe de cadors : « Tu cours au suicide ! » lui prédisait David. Sentence prémonitoire ! Le soleil tapait dur à Trégunc, sur des organismes encore peu habitués à ce régime de faveur tant l’été s’était montré minable. Mais Pierre-Yves menait bien sa barque. Derrière, Rodolphe HÉLIAS, Jacques LE LETTY et Christian PETIBON couraient de concert, Jo MAILLOT était devant, tout comme les étonnants Dominique DE SAEVER et Denis PAGE, qui se sentaient pousser des ailes. À la fin du premier tour, les deux derniers nommés étaient repris par Jo MAILLOT puis par le trio, qui commençait à se déliter. Rodolphe, qui avait déjà avalé les 6,400 kilomètres de la course courte, était le premier à lâcher prise, puis Jacques accusait le coup, seul Christian tenait encore bien le choc. L’arrivée en direct live

À la fin du second tour, PETIBON passait la ligne (sur la gauche de la route) en même temps que Mickaël GOASDUFF (sur la droite), qui terminait deuxième de la course (54’11’’), à neuf secondes d’un beau vainqueur, Christophe LE LUHERNE. WATERLOOS tenait encore la dragée haute à David DUVOLLET, comme on le voit sur le film de la course tourné par Sébastien PIRIOU pour la soirée de clôture du Challenge de Cornouaille, bref tout allait comme sur des roulettes... Sur la troisième boucle, PETIBON revenait sur le Galouperien de Briec et collègue de travail Bruno LE MEN, encalminé et victime d’un gros coup de chaud puis, ayant depuis un moment Aimé LE GUYADER en point de mire, passait Monique GABORIAU à 500 mètres de l’arrivée avant de rejoindre Aimé devant la chapelle Saint-Philibert. Dans un dernier coup de rein, le Bradennois doublait encore Christian MORVAN, une vieille Semelle douarneniste qui lui mène la vie dure sur le Challenge de Cornouaille. Mais Jo MAILLOT, bien que sentant encore une petite douleur au mollet, avait franchi la ligne depuis déjà 40 secondes. Il fallait ensuite attendre 5 minutes pour voir arriver Jacques LE LETTY, mais où était donc passé Pierre-Yves ? C’est Maurice NICOLAS, le voyant mal à un kilomètre de l’arrivée, qui lui avait conseillé d’arrêter, de s’asseoir quelques instants pour reprendre ses esprits avant de terminer la course. Mais notre brave vétéran, qui aurait pu faire un coup d’éclat à Saint-Philibert, était cuit, cuit par le soleil et par la débauche d’énergie et, s’il allait finir la course dans un fauteuil, comme cela lui était promis, c’était confortablement assis dans le fauteuil d’une voiture, et Pierre-Yves faisait au passage à la chapelle un timide coucou à une Yvonne interloquée (« Voilà mon petit Pierre qui se prend pour Henri PESCAROLO ! ») et à un Sullivan bien plus intéressé par les manège de la fête que par les malheurs du grand-père.

Après avoir connu les joies du podium à Ploaré, Pierre-Yves faisait l’amère expérience du coup de bambou. Un coup de semonce pour le néo-compétiteur qui saura désormais ménager la mécanique. Inutile pour lui d’invoquer saint Philibert, qui ne guérit que les maux de ventre et les rhumatismes, mais il pourra toujours entonner le cantique à saint Philibert :

« Que notre vie soit sainte et que nous allions au paradis… »

Pierre-Yves se voyait tout de même intégré dans le classement final. Rodolphe avait coincé sur la fin de parcours et se voyait remonté sur la fin de parcours par Dominique DE SAEVER, tandis que Denis PAGE allait compter deux minutes de retard sur son compère, terminant tout de

(6) À Penmarc’h, le samedi 25 août, 70 coureurs s’élancent dans l’ascension du phare d’Eckmühl (307 marches pour 65 mètres de hauteur) : Jérôme se classe 10ème en 1’08’’53. Corentin TANNÉ gagne avec un chrono de 1’02’’22.


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même satisfait de sa course, sur une distance encore peu familière pour lui et par une chaleur soudaine.

Rodolphe allait compléter son week-end en courant dès le lendemain à Plouay. Tombola

Les organisateurs avaient quand même bien fait les choses, puisque au tirage au sort des dossards, c’est le fameux n° 51, celui de Pierre-Yves, qui gagnait un passeport Thalasso d’une journée, tout ce qu’il fallait à notre vétéran pour retrouver la forme, mais il avait déjà pris ses cliques et ses claques et regagné ses pénates. Tout comme Claude NÉDÉLEC à Kerlaz, les absents ont vraiment tort…

Le soleil lentement se couchait, les flonflons de la fête allaient encore animer Saint-Philibert avant que le petit village ne retrouve toute sa quiétude. Les coureurs étaient tombés dans les bras de Morphée, se repassant le film de leur course ou pensant déjà à la prochaine, ils ne savaient pas tous que ce jour-là resterait à jamais dans l’Histoire comme la « Défaite de Waterloos »…

Christian PETIBON Trégunc – Les Foulées de Saint-Philibert - 313 coureurs classés - 10 Rederien 1 LE LUHERNE Christophe ....................... 54:02 ...... 17,989 km/h ...... 3’20’’

28 LE BRUN Bernard (1) ........................... 1h03:38 ..... 15,275 km/h ...... 3’56’’

32 PONZA Isabelle (1ère et 1ère V1) ............. 1h03:52 ..... 15,219 km/h ...... 3’57’’

64 MARTIN René (2) ................................. 1h07:58 ..... 14,301 km/h ...... 4’12’’

125 DUVOLLET David (3) ............................ 1h13:48 ..... 13,171 km/h ...... 4’33’’

143 NÉDÉLEC Claude (4) ............................. 1h15:04 ..... 12,948 km/h ...... 4’38’’

214 MAILLOT Jo (5) ................................... 1h21:28 ..... 11,931 km/h ...... 5’02’’

218 PETIBON Christian (6) .......................... 1h22:08 ..... 11,834 km/h ...... 5’04’’

227 WATERLOOS Pierre-Yves (7 ?) ............... 1h23:14

255 LE LETTY Jacques (7) .......................... 1h27:03 ..... 11,166 km/h ...... 5’22’’

274 HÉLIAS Rodolphe (8) ............................ 1h30:01 ..... 10,798 km/h ...... 5’33’’

275 DE SAEVER Dominique (9) .................... 1h30:03 ..... 10,794 km/h ...... 5’34’’

281 PAGE Denis (10) .................................. 1h32:03 ..... 10,559 km/h ...... 5’41’’

313 DERVOUT Caroline ............................... 1h52:36 ..... 8,632 km/h ...... 6’57’’

2244èèmmee ééddiittiioonn dduu CChhaalllleennggee ddee CCoorrnnoouuaaiillllee 22000077 :: YYaannnn SSTTÉÉPPHHAANN,, llee ttrriioommpphhee ddee llaa jjeeuunneessssee

YYaannnn SSTTÉÉPPHHAANN

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22 11 33

1. (15ème) Yann STÉPHAN remonte sur la plus haute marche du podium bradennois. Sans

conteste l’athlète le plus affûté du Team Péron, il n’est que de citer ses classements sur les


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7 courses auxquelles il a participé : 16ème à Dinéault (3’36’’/km) ; 18ème à Bannalec (3’44’’/km) ; 14ème à Crozon (3’42’’/km) ; 10ème à Briec (3’41’’/km) ; 10ème à Coray (3’49’’/km) ; 10ème à Guiler-sur-Goyen (3’48’’/km) ; sa 49ème place à Concarneau le 16 septembre (3’58’’/km) n’est que le reflet de sa petite forme et de son manque d’entraînement après la fiesta de l’été qui l’a vu unir sa destinée à celle de Virginie. On lui souhaite de rentrer dans le Top Ten l’an prochain, où il a certainement sa place.

En septembre 2006 Sylvain RIEUFREGIER et Sabine LOEILLOT, fidèles coureurs du Team Péron depuis six années, ont quitté les bords de l’Odet pour les rives du Rhône avec le petit Baptiste. Le dimanche 23 septembre 2007, Sylvain se lance sur le Semi-marathon de Lyon. L’objectif est ambitieux, Sylvain s’est fixé un chrono de 1h24’24’’, soit une moyenne de course de 15 km/h. Il passe au 10ème kilomètre en 39’15’’, avec 45 secondes d'avance sur son tableau de marche. Mais il commence à fatiguer, serait-il parti trop vite ? La chaleur ambiante, chargée d’humidité, se fait sentir, le retour vers le parc de la Tête d'Or sera sans doute plus compliqué que l’aller. Jusqu’au 17ème kilomètre Sylvain maintient le rythme et puis, au fil des ultimes kilomètres, il voit son objectif s’éloigner. Mais au final, un temps de 1h25’08’’. C'est presque réussi, à 44 secondes près…

Sylvain se montre, avec raison, satisfait de sa 142ème place, sur 3700 arrivants, et de sa moyenne finale : 14,940 km/h car, finalement, la distance était de 21,195 km !

Ce même dimanche 23 septembre 2007, sur le « Petit trot mellacois », le peloton ayant dérangé un essaim de guêpes, plusieurs coureurs ne durent leur salut que dans la fuite ; certains, piqués, abandonnèrent mais Rodolphe HÉLIAS, unique représentant du Team Péron sur la course, rejoignit l’arrivée « dard-dard » et sans encombre. Les moyennes des coureurs, légèrement élevées pour une course de 14 kilomètres, n’étaient pas dues aux piqûres dans les fesses, mais finalement le circuit avait été raccourci, et c’est pour cette raison que celles-ci étaient rayées (les moyennes, pas les fesses). Rodolphe se classait 38ème de la course, qui voyait 88 coureurs passer la ligne d’arrivée.

Une semaine plus tard, le 30 septembre à Berlin, il n’y avait pas de guêpe, mais Haile GEBRESELASSIE battait le record du monde de marathon en courant à la moyenne faramineuse


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de 20,346 km/h ! Avec un chrono de 2h04’26’’, il améliorait l'ancien record de 2h04’55’’ établi également dans la capitale allemande par le Kenyan Paul TERGAT, le 28 septembre 2003.

N° 49 (décembre 2007). Formidable fin de saison !

« Il vous suffira de dire : j’étais à Austerlitz, pour que l’on vous réponde : voilà un

brave ! » tonna un jour de décembre 1805 NAPOLÉON à ses armées. Et, 202 ans plus tard, c’est sur le même ton que le général PÉRON dit à ses troupes en quittant Remscheid : « Il vous suffira de dire : j’étais à Remscheid le jour du sacre de Sascha VELTEN, pour que l’on vous réponde : en voilà un qui en avait de la chance ! » C’était en effet l’un des derniers rendez-vous de l’année à ne pas manquer. Mais en cette fin de saison, les Rederien avaient mis les bouchées doubles, entre La Torche et Pont-l’Abbé, à Vannes ou entre Saint-Pol et Morlaix, peut-être la concrétisation des efforts accomplis durant huit mois. Ainsi a-t-on vu Angélique RENÉVOT se promener sur le marathon de Vannes ; Bernard LE BRUN aligner les 42,195 kilomètres de Vannes et les 42,195 kilomètres de Remscheid en une semaine ; Annie SOURON affoler les chronos à Pont-l’Abbé ; Rodolphe HÉLIAS finir l’année en boulet de canon ; Isabelle LE DU et Rozenn L’HELGOUACH se lancer sur leur premier semi… C’est l’occasion de pousser la machine un peu plus loin, de repousser ses limites, de se révéler parfois à soi-même, c’est encore connaître l’excitation des jours précédant la course. De bon augure pour 2008 – année olympique – où certains se sont déjà inscrits sur le marathon de Paris ou sur celui du Bout du Monde (tous les deux le 6 avril). Le Marathon de Vannes se courait le dimanche 21 octobre. 1806 coureurs à l’arrivée, dont 6 coureurs du Braden, à savoir l’indéracinable Bernard LE BRUN 93ème en 3h01’16’’, Bruno KUBIAK 821ème en 3h41’38’’, Rodolphe HÉLIAS 825ème en 3h41’45’’, Stéphane LANNURIEN qui court avec Angélique RENÉVOT et Patrick KERIBIN en 4h19’45’’ (1533, 1534 et 1535ème). Olivier LE GUERN (2h31’02’’) et Anne BERTRAND (2h59’14’’) remportent l’épreuve. Abandon de Charles DELAUNAY.

Sur le Duo de l’Hermine, le premier coureur parcourt 19,200 km et le second 23 km ; Gérard PÉRON, associé à Jérôme LE GUEN, terminent 22èmes avec un chrono de 2h57’54’’, ce qui démontre la performance accomplie par Bernard LE BRUN. Pierre-Yves WATERLOOS et Georges KERVERN font 97ème en 3h28’04’’, tandis que le binôme Dominique et Claudine QUEFFELEC court en 3h48’32’’, prenant la 188ème place des 213 duos bouclant le marathon.

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L’équipée de Vannes avec, de gauche à droite, en haut : Bruno KUBIAK, Jérôme LE GUEN, Gérard PÉRON, Bernard LE BRUN. Assis : Stéphane LANNURIEN, Angélique RENÉVOT, Pierre-Yves WATERLOOS et Georges KERVERN. Manquent : Charles DELAUNAY, Patrick KERIBIN et Rodolphe HÉLIAS.

Un marathon est-ce bien raisonnable ?

Oui si l'on est bien préparé : merci Christian.

Oui si le coach est efficace : mille mercis Stéphane.

Oui si le copain d'entraînement est optimiste : merci Patrick.

Oui si la copine vous encourage : bisous Annie.

Et définitivement OUI si tout un groupe est là pour vous encourager et vous prodiguer mille conseils. MERCI À VOUS TOUS. Angélique

Dès la semaine suivante, le Team Péron embarquait pour Remscheid, où se déroulait la 7ème Röntgenlauf, cadre également du Championnat d’Allemagne d’ultra-marathon.

En bref, les résultats :

Amanda LE GOFF se classe 56ème/70 sur les 5000 mètres de course en forêt (36’38’’).

Christian PETIBON 298ème/960 sur le semi-marathon Hommes, en 1h49’41’’ ; victoire de Daniel SCHMIDT en 1h11’44’’.

Isabelle LE DU et Lydie LE GUEN 250 et 251ème/306 sur le semi-marathon femmes en 2h25’34’’ ; victoire de Ute SPICKER en 1h33’19’’. Sur le premier relais de l’ultra-marathon, Rozenn L’HELGOUACH réalise 1h56’43’’.

Bernard LE BRUN 6ème/207 sur le marathon Hommes en 3h10’08’’ ; victoire de Christian THIEL en 2h56’09’’. Un doublé Vannes/Remscheid de plus pour l’infatigable Bernard !

Marathon 2003 2006 2007

Vannes 3h02’38’’ 3h05’22’’ 3h01’16’’

Remscheid 3h18’11’’ 3h19’56’’ 3h10’08’’


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Le titre du compte-rendu du week-end est ainsi libellé :

Triomphe de Sascha VELTEN sur l’ultra-marathon

Bernard LE BRUN 6ème sur le marathon

Une image pour l’éternité : le champion d’Allemagne d’ultra-marathon s’appelle une fois encore Sascha VELTEN (Sascha main dans la main avec son neveu et sa nièce. Photo : Tanja SCHNEIDER)

Victoire de Sascha VELTEN sur l’ultra-marathon, champion d’Allemagne d’ultra-trail, les 63,300 km en 4h23’06’’. Trois Plonéouristes participaient à la course : Eric ANDRO termine à la 174ème place en 6h37’01’’, Hervé KERNÉVEZ 281ème/384 en 7h11’51’’, tandis qu’Armelle KERGUILLEC, qui courait avec Hervé, se classe 34ème chez les femmes, course qui a vu la victoire de Nicole KRESSE en 5h17’32’’, 73 femmes ayant bouclé l’ultra-marathon.

L’ultra-marathon se courait aussi en relais, chacun effectuant un semi-marathon. À ce petit jeu, on soulignera que Sascha VELTEN (4h23’06’’) court plus vite que le premier relais mixte, composé de Lilia BULLACH (1h42’16’’), Alexander KUDINOV (1h23’28’’) et Andrej BULLACH (1h23’04’’), relais vainqueur en 4h28’49’’. Le Team Péron proposait un relais mixte, il se classe 6ème/20 en 5h33’37’’ avec Rozenn L’HELGOUACH (1h56’43’’), Gérard PÉRON (1h40’15’’) et Jacques LE LETTY (1h56’39’’).

La Röntgenlauf à l’imparfait

Pour paraphraser Andreas DACH, il faut donc parler de la Röntgenlauf à l’imparfait : pour tout dire, c’était parfait, plus que parfait. La Röntgenlauf, c’était un beau voyage à travers la France et la Belgique avec une bonne compagnie de CRS – entendons-nous, il s’agit d’une Compagnie de Rederien Sympas –, ce fut le chaleureux accueil de


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Jean-Georges sur l’aire d’autoroute de Remscheid, ce fut le plantureux Frühstück chez Sascha, qui réchauffa autant les cœurs que les ventres, ce fut l’emménagement dans le bâtiment de l’ancienne clinique-sanatorium, à 300 mètres de la ligne de départ de la Röntgenlauf, ce fut l’excellente pasta-party (merci à la maison STEINHAUS), la rencontre avec les coureurs de la RSV,ce fut la visite de la petite famille SCHOLZ avec Jürgen, ce fut le petit matin frais et la foule de sportifs à Hackenberg, ce furent les magnifiques forêts de Remscheid, l’enthousiasme des spectateurs au bord des chemins, ce fut Karolin HERMANN rattrapée au km 20 vers Clemenshammer, ce fut l’inoubliable premier semi-marathon d’Isabelle et de Rozenn, ce fut le triomphe de Sascha, le panache de Bernard, ce fut Tanja, notre petite fleur de Sibérie, tiraillée entre Quimper et Saint-Pétersbourg, ce fut l’attente des ultra-marathoniens, le visage détruit mais avec cette petite flamme dans les yeux, ce fut Éric ANDRO et son « plus jamais », ce fut le passage d’un coureur aveugle guidé par la cordelette de son ami valide, ce fut l’arrivée main dans la main d’Hervé et Armelle après 7 heures et 11 minutes d’efforts, à peine fatigués, ce furent les très bons reportages d’Andreas DACH et de Daniela KEBEL, ce fut les caisses de bière « Früh », traditionnel cadeau des Remscheidois, ce fut l’excellent restaurant « Zum Bismarkplatz » à Lennep, ce fut encore un délicieux Frühstück au café Hellwig et puis, hélas, ce fut le moment de quitter nos très sympathiques hôtes. Heureux.

Christian PETIBON Le week-end suivant, place au traditionnel Saint-Pol – Morlaix. Trois coureurs du Team Péron s’alignent sur le semi :

423 1435 2825

René MARTIN Georges KERVERN Caroline LE BIHAN

1h30’26’’ 1h43’24’’ 2h00’42’’

À noter, les chronos de deux futurs coureurs du futur Quimper Footing Loisirs : François GARZUEL, 693ème en 1h34’38’’ et Jean-René FEUNTEUN, 1265ème en 1h41’39’’. 3466 coureurs terminent le semi-marathon.

3744 coureurs bouclent les 10 km de Taulé – Morlaix, dont cinq Coureurs de la Prairie :

652 PHILIPPE Joël ..................................... 41’55’’ ..................... 14,371 km/h

716 ROUSSEAU Ronan ................................ 42’27’’ ..................... 14,134 km/h

1390 POULIQUEN Rémy ................................ 48’28’’ ..................... 12,380 km/h

1876 POSTE Jean-Louis ............................... 51’57’’ ..................... 11,550 km/h

1906 SENANT Gaëlle .................................... 52’08’’ ..................... 11,509 km/h À peine rentrés de Remscheid, la nouvelle tombait sur nos téléscripteurs :

« Je vous annonce la naissance de notre petite fille Lilia. Elle est née le 29 octobre 2007 à 16h30. Elle pèse 3,410 kilos et mesure 51,5 cm. Tout s'est très bien passé. Le bébé et la maman se portent comme un charme. Le papa est heureux comme tout. Bien sûr, cela se fêtera... quand nous viendrons en vacances chez vous. À très bientôt, Baptiste, Sabine, Sylvain et Lilia »

Une bien mignonne petite fille ! Mais Lilia, cela nous fait penser à Plouguerneau, n’est-ce pas Sabine : « Pour le prénom de Lilia, oui en effet, c'était il y a bieeeeeen longtemps, alors que nous étions jeunes et insouciants (c’est-à-dire sans enfants !) ; en se promenant du côté de l'île Vierge on s'est dit : « Tiens, Lilia, ça ferait un joli prénom féminin ! Si on a une fille, on l'appellera Lilia ! »... Et ça nous est toujours resté en tête. On tient d'autant plus à ce prénom qu'il nous rappelle notre pays adoptif, et une côte superbe. »


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Le 25 novembre 2007, Dominique QUEFFÉLEC est au départ de la 17ème édition du marathon de La Rochelle parmi 7369 concurrents. Dans la soirée, le boss diffusait l’info :

« Quelques nouvelles de notre néo-marathonien Dominique QUEFFÉLEC : il a bien senti le mur du 35ème et les derniers kilos lui ont paru bien longs, mais il l'a fait et dans un temps plus qu'honorable puisqu'il boucle la distance en 3h51’05’’. La forme du premier soir est bonne et surtout la satisfaction est grande d'avoir rejoint le clan des Rederien à avoir vaincu la distance mythique du marathon. Toutes nos félicitations, bonne récupération et à bientôt. »

7100 coureurs sont arrivés au bout des 42,195 km. Dominique termine 3976ème et 686ème V2 avec un chrono de 3h51’04’’ (vitesse = 10,957 km/h ; 5’29’’/km). Premier semi en 1h51’17’’ et second semi en 1h59’47’’. 40 athlètes féminines figurent au classement final du Challenge Armor / Argoat, dont Marina MORVAN, qui a participé à sa dernière course sous les couleurs des Rederien ar Braden avant de rejoindre le club de Courir à Châteaulin. Elle se classe 28ème avec 9 courses au compteur. Chez les hommes, 148 coureurs figurent au classement final. Victoire sans surprise d’un costaud, Christophe MALARDÉ ; notre valeureux Rederien Georges KERVERN ajoute un troisième Challenge à sa carte de visite 2007 en terminant 114ème avec 7 courses.

Rock’n roll attitude

Une seule légende accolée à cette photo de Bernard est absolument véridique : 1 – Photo prise à Remscheid en 2007 : Sascha VELTEN vient de tondre son chien Branka et fait don des poils du chien à Bernard. 2 – Photo prise durant le Tour de France 2007 : Bruno KUBIAK s’épile les jambes et transforme Bernard en Dick RIVERS. 3 – Photo prise au marathon du Médoc en 1992. 4 – Photo prise à l’île de Batz en 2006 : Jean-Yves BAJEUX trouve un paquet de tabac blond et en fait une mise en plis à Bernard. 5 – Photo prise à Remscheid en 2003 : un écureuil grimpe sur le dos de Bernard et laisse traîner sa queue sur son front. Vous n’avez pas trouvé ? Réponse en dernière page.

N° 50 (février 2008). « Il n’y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin. » Ce n’est pas Georges KERVERN qui le dit, mais Bouddha, un type qui devait courir il y a bien longtemps sur les sentiers tibétains… Si « le bonheur est le chemin », pour Georges le bonheur sera, le 6 avril, le passage de la ligne d’arrivée du marathon de Paris sur l’avenue Foch, qui n’a d’ailleurs rien d’un chemin bucolique avec ses 140 mètres de largeur ! Ce sera là le


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marathon des villes, initié par Jérôme LE GUEN qui, pour sa première tentative sur la distance, ne voulait pas se retrouver seul à courir. En effet, pas moins de 35 000 coureurs fouleront le pavé parisien, sous les caméras de France 3, tandis qu’à l’inverse, et le même jour, seulement 1 000 coureurs longeront la côte rocheuse de la baie de Douarnenez entre la Pointe du Raz et la cité sardinière : c’est le marathon des champs, le marathon du Bout du Monde. Mais qu’il y ait 1 000 ou 35 000 coureurs, ce n’est pas tant contre les autres que le marathonien se bat, mais contre lui-même, c’est ce qui fait toute la différence avec les autres distances qu’inscrivent habituellement les Rederien à leur programme. Ainsi, quatorze Coureurs de la Prairie « communieront » ensemble sur la distance mythique en ce début de printemps, 5 à Paris sous les clameurs des Parisiens et des Parisiennes et 9 au Bout du Monde, sous les vrombissements des éoliennes de Goulien…

En même temps que paraît ce cinquantième numéro de votre journal favori, vous pouvez déjà le consulter sur le tout nouveau site Internet des Rederien ar Braden, construit de main de maître par Dominique QUEFFÉLEC & co., consultable en tout point du globe, ce qui fera donc très plaisir à Nicole AIRIAU, exilée à la Guadeloupe. Son adresse ? Tout simple : www.rederienarbraden.fr. Si dorénavant les exploits des Rederien sont consultables en direct, ceux de leurs amis de Remscheid le sont également ; après leur transfuge vers le club remscheidois de Lüttringhausen, ils viennent de mettre au point le site Internet des « LTV-Runners », emmenés par Michael SCHOLZ : www.ltv-runners.de. Une belle coïncidence.

Après les marathons de Vannes et Remscheid, Bernard LE BRUN s’était décidé à faire une pause. Pas très longue tout de même puisque lors du Téléthon des 8 et 9 décembre, à l’occasion duquel les Rederien lançaient le « Défi des 1000 kilomètres », Bernard courait 10 tours (10 km) en ouverture le samedi midi, sous des trombes d’eau, avant de revenir dimanche pour couvrir cette fois 40 tours (40 km) de 6 heures à 10 heures du matin, alors que le vent soufflait déjà en tempête. Espérons que ce beau défi ne porte pas préjudice à Bernard car, comme dit le proverbe, « Tempête le dimanche, t’en chie le lundi ! »

Malgré la météo, le bilan de ce défi s’avérait bon, le boss en faisait le compte-rendu :

« Superbe expérience malgré le temps exécrable. Le vin chaud a été très apprécié, la soupe aux légumes de Maria à 3 heures du matin fut un régal, les croissants à 6 heures un réconfort... Merci à tous pour avoir respecté vos engagements, sous la pluie et dans les bourrasques et bravo pour vos performances remarquables. » Gérard

Total des kilomètres parcourus .......................... 1 520 Somme récoltée ............................................... 422,10 € Nombre de participants ..................................... 148 Nombre de féminines ........................................ 60 Nombre de Rederien ar Braden .......................... 50

Meilleures performances Hommes : Bernard LE BRUN : 50 tours - Philippe EMIG : 43 tours - Claude NÉDÉLEC : 40 tours - Jacques LE LETTY : 40 tours – Pierre-Yves WATERLOOS : 39 tours

Meilleures performances Femmes : Annie PÉRON : 36 tours – Annie SOURON : 33 tours - Angélique RENÉVOT : 30 tours Fabrice JAOUEN, 32 ans, qui détient depuis 2004 le record des Foulées du Braden en 30’53’’, est sélectionné en équipe de France pour disputer les championnats d’Europe de cross le 9 décembre 2007 à Toro, en Espagne. Fabrice se classait 38ème du cross (10,700 km), à 1’22’’ de l’Ukrainien Sergiy LEBID, vainqueur pour la septième fois : « Ça a été dur, je n’avais plus de jambes mais je me suis accroché parce qu’il y avait une médaille de bronze par équipe au bout. Si j’avais eu mon niveau d’il y a un mois, je pouvais rentrer dans les 20. Ça me donne confiance pour l’avenir, il y a des places à prendre en équipe de France. J’ai aimé l’ambiance qu’il y avait


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dans le groupe, il y a vraiment de bons mecs ». El Hassan LAHSSINI termine 8ème, BENHARI 15ème, MUNYUTU 20ème et JAOUEN termine à la quatrième place du groupe français, comme il le voulait. Les Français terminent 3èmes par équipe, derrière l’Espagne et le Portugal. Parmi les échos de l’assemblée générale des Rederien ar Braden, on note que si les coureurs étaient une quinzaine à la création du club il y a dix ans, il comptera environ 66 coureurs en 2008. Gérard rappelait les belles performances de Bernard « Forrest Gump » LE BRUN et Bruno KUBIAK sur le Tour de France en courant ; Bruno complétait en signalant les 23 courses et deux challenges de Pierre-Yves WATERLOOS, et encore mieux les 30 courses et trois challenges de Georges KERVERN (Cornouaille, Penn ar Bed et Armor / Argoat, Georges étant le seul Rederien, avec Marina MORVAN, à participer à ce nouveau challenge de courses nature), les deux challenges également des deux jeunots Jo MAILLOT (22 courses) et Dominique DE SAEVER (16 courses), et la plus longue distance parcourue, par Charles DELAUNAY aux Six Heures de Scaër (55,374 km). Il relevait encore la cinquantaine de courses figurant au compteur de Rodolphe HÉLIAS, que de nombreux Rederien ne connaissent hélas qu’à travers le Trombinoscope. Chez les filles, Angélique RENÉVOT avait signé une formidable saison, classée sur les deux challenges (Cornouaille et Penn ar Bed) avec un marathon en prime, Rozenn L’HELGOUACH démarrait bien avec 11 courses et Béatrice LE COZ s’était laissée entraîner sur huit courses.

Abécédaire de l’année 2007 (extraits) A comme Annie. C’est Annie SOURON qui s’est vue remettre le fameux trophée du RAB d’or 2007. Une récompense pour sa belle performance sur le 10 kilomètres entre La Torche et Pont-l’Abbé (46’49’’) et ses nombreux podiums en V2. Une Annie qui rit et une Annie qui pleure, c’est Annie PÉRON, la tête pleine de projets en début d’année mais terrassée par une blessure qui compromettra toute sa saison. A encore comme Angélique qui, bien emmenée par son coach Stéphane LANNURIEN, a fait une saison époustouflante et n’a pas fini d’étonner. B comme Bernard. Encore une fois le grand bonhomme de l’année. Il a escamoté notre champion Yann STÉPHAN, plus préoccupé cette année par le déménagement, le mariage, la maison et le bébé à venir et Bernard a pu s’éclater : le Tour de France en courant (14 journées sous le soleil de l’été à raison de 20 à 25 kilomètres quotidiens), excellent entraînement pour le marathon de Vannes (3h01’16’’) suivi, une semaine plus tard, du marathon de la Röntgenlauf à Remscheid (3h10’08’’). Bernard est également le meilleur performer de l’année sur semi-marathon (1h24’01’’ sur La Torche – Pont-l’Abbé). C comme Challenge. Le Challenge de Cornouaille est le plus ancien Challenge de course à pied de l’Hexagone (25ème édition en 2008) et Bernard LE BRUN en est certainement le plus actif représentant avec 23 participations au compteur. Derrière lui, Christian PETIBON fêtera en 2008 sa 20ème participation consécutive. Deux Rederien pour lesquels le Challenge constitue une seconde famille. Merci Clément et longue vie au Challenge ! D comme DE SAEVER. L’homme à la particule a tout de suite trouvé le rythme en intégrant le club des Rederien. L’entraînement intensif qu’il s’impose pour retrouver son punch d’antan force l’admiration. Il a de belles ambitions pour 2008 et un esprit de compétiteur-né. D comme DELAUNAY, une famille qui aime aussi la compétition : le papa a montré la voie et les filles, Elsa et Manon, évoluent déjà au niveau national, accumulant médailles et titres. Charles s’est signalé à Scaër, où il a tourné pendant les six heures sous une pluie battante,


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avec au final 55 kilomètres dans les pattes. Elsa a remporté les 10 km de La Torche – Pont-l’Abbé et Manon est devenue championne de Bretagne cadette de cross court. E comme Eckmühl. Une nouvelle épreuve au calendrier, qui exige un effort bref et violent, la montée du phare d’Eckmühl, 307 marches pour 65 mètres de dénivelé. Seul Jérôme LE GUEN s’y collait et figurait au final dans le Top Ten avec un chrono de 1’08’’53. Le vainqueur était un junior, Corentin TANNÉ ; il gravissait les 307 marches en 1’02’’22. Le lendemain, Jérôme avait 9 de tension et Lydie avait le tournis en regardant le bel escalier en colimaçon… F comme FÉTIZON.

Elena FÉTIZON, Bernard LE BRUN, Pascal FÉTIZON et Bruno KUBIAK, quatre beaux champions sur le Tour de France, à Ambonnay, petit village de Champagne d’où est originaire Pascal FÉTIZON. Derrière, assis devant son magasin, le père de Pascal FÉTIZON. Cette belle composition est l’œuvre de Nathalie KUBIAK, adepte du scrapbooking ; Bruno et Bernard l’ont offerte à Christian, qui aime faire partager, à travers le petit « Zatopek », les plus beaux exploits des Coureurs de la Prairie et des athlètes qui ont la passion de la course à pied. G comme « les Gérard de la course à pied », du nom du président fondateur du club, trophée attribué à celui ou celle qui aura trahi la devise des Rederien ar Braden : « Ténacité, courage et panache », par son manque de fair-play, son comportement contraire aux règles du sport, voire ses piètres performances, etc. L’an dernier, c’est Annie PÉRON qui s’était vue remettre le trophée pour avoir été photographiée avec une clope aux lèvres. Très vulgaire ! En


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2007, après l’assemblée générale, les « Gérard de la course à pied » ont été supplantés par le fameux « Sabot de bois », créé par Bruno KUBIAK et décerné à Philippe ÉMIG. À la question : « Quel est ton principal objectif pour 2008 ? », Philippe répondait : « Essayer de conserver le sabot de bois ! » Il paraîtrait que, tout la comme la Coupe du Monde de football, le « Sabot de bois » resterait la propriété définitive de celui qui se le serait vu décerné trois fois ! H comme HÉLIAS. Très discret chez les Rederien, Rodolphe n’en a pas moins couru. Et qui aurait pu courir plus que lui ? Personne ! Il affiche plus de cinquante courses à son compteur 2007, battant tous ses records. S’il ne gagne pas, il perd : il aura en effet perdu 9 kilos vers la fin de l’été et finit la saison en boulet de canon, signant d’excellents chronos à La Torche (1h32’53’’ sur le semi) et au marathon de Vannes (3h41’45’’). I comme Isabelle. Avec son alter ego Lydie, elle a été au bout de son premier semi-marathon à Remscheid, sous les acclamations d’un public chaleureux, concrétisant un entraînement de longue haleine. Elle a maintenant en ligne de mire le fameux « Projet Vannes 2009 », initié par l’inusable marathonien Bernard LE BRUN, qui saura prodiguer conseils et plans d’entraînement pour venir à bout des 42,195 kilomètres… J comme Jo MAILLOT. Il a fait une saison 2007 à fond les manettes, grisé par l’ambiance de la compétition. Avec d’emblée 22 courses, rien ne peut l’arrêter. Rien, sauf une blessure. En fin de saison, si Jo tirait la langue, il traînait aussi la patte. Une blessure au mollet bien embêtante car persistante. Espérons qu’en 2008, ce ne soit plus qu’un lointain souvenir… K comme KERVERN. L’ « homme des bois » a fait une grosse saison, alignant 30 courses et trois challenges. Saura-t-il se montrer plus raisonnable cette année ? Le premier objectif majeur 2008 est déjà en vue : Paris, ses fabuleux 42,195 km et ses 35.000 coureurs ! Georges n’a pas choisi la facilité. Il aura à cœur de faire aussi bien, sinon mieux, qu’à Nantes en 2004 (3h47’58’’) ou Douarnenez en 2006 (3h50’09’’). L comme Lüttringhauser Turn Verein. Un article du « Remscheider General Anzeiger » daté du 30 janvier 2008 et signé Carolin HERRMANN officialise la création de la section course à pied au sein du club de Lüttringhausen. Les figures de proue des LTV-Runners sont Sascha VELTEN et Daniel SCHMIDT ; ils ont déjà des projets pour cette nouvelle année : la prochaine grande course de VELTEN se déroulera le 5 avril, lorsqu’il disputera à Kienbaum, dans les environs de Berlin, les championnats d’Allemagne des 100 kilomètres. SCHMIDT participera encore plus fortement à d’autres compétitions officielles. En projet, il y a une coopération avec le LG Remscheid, et également une course en relais. M comme Mariage. Les champions ont convolé en justes noces cette année ; tout d’abord à Remscheid, le 23 février, où Michael SCHOLZ et Britta LÜCKEL unissaient leurs destinées après 111 935 heures de « mariage sauvage », puis à Chavagnes-en-Paillers – deux hauts lieux de la course à pied – où, le 21 juillet, Yann STÉPHAN épousait Virginie BEAUFRETON. La lettre N qui suit concrétise ces unions… N comme Naissances : si nous avons rapporté la venue au monde de Jürgen Emil SCHOLZ le 9 juillet à 6h14, puis de Lilia RIEUFREGIER le 29 octobre à 16h30, Lilian PLU, petit-fils du président du Challenge Penn ar Bed et de Yolande, a vu le jour à Toulouse le 3 septembre 2007. À suivre de près en mars 2008 une naissance chez Yann et Virginie. « Et Isabelle ? » nous demande Bernard LE BRUN, inquiet de voir son beau « Projet Vannes 2009 » tomber à l’eau en cas de naissance impromptue chez notre pétillante habitante du Kreisker…


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O comme Original. Qui est cet original qui se purge la vessie dans les vignes ? C’était en septembre, du côté de Saumur, à l’occasion des Foulées du Saumur-Champigny. Notre ami Jacques LE LETTY s’était fendu d’un joli reportage sur le troupeau des vaches à lait du Braden, mais votre journal favori ne l’avait pas retranscrit. C’était un peu… vache mais, d’une part l’actualité sportive était bien chargée et d’autre part – on l’a vu dans un numéro précédent – la ligne éditoriale du petit journal privilégie la performance sportive au détriment de la fiesta animale. Mais en ces temps de vaches maigres, nous retrouverons plus loin le reportage de celui que l’on appelle à Plogastel-Saint-Germain, le Coureur de la « Paierie »… Retour à Saumur, dans la torpeur d’un été finissant. � Vous l’aurez tous reconnu, c’est Georges KERVERN, alias la « Vache folle », qui ajoute sa touche personnelle à un grand cru du vignoble saumurois.

P comme POULIQUEN. Et S comme Sciatique, deux éléments désormais indissociables. Cette saleté (la sciatique, pas Rémy) a joué de bien mauvais tours à notre vaillant coureur cette année. Conjuguée à une tendinite et au poids des ans, Rémy a tout de même voulu renouer avec la distance mythique du marathon et s’est inscrit sur celui de Paris, qui se courra le 6 avril 2008. On se souvient que l’ami Rémy est resté sur un échec sur le marathon de Cognac, il y a de cela bien longtemps. Son chrono de référence date de 1995 sur le marathon de Nantes : 2h49’. Q comme Quinquennat. Et de deux quinquennats pour le président PÉRON, qui fêtait cette année ses dix ans à la tête des Coureurs de la Prairie. Irréprochable dans sa fonction, avec des « ministres » extrêmement compétents et motivés, Gérard fait l’unanimité, ce qui est plutôt rare pour un président au bout de dix ans de mandat… Q aussi comme Quatuor, celui composé par Isabelle, Lydie, Rozenn et Amanda lors de l’expédition remscheidoise au mois d’octobre, un joyeux quatuor qui s’en est donné à cœur joie dans la cité de monsieur RÖNTGEN. R comme Röntgenlauf. Justement, parlons-en de Remscheid. La Röntgenlauf a acquis ses lettres de noblesse en accueillant le championnat d’Allemagne d’ultra-marathon. Dans la revue annuelle du Comité de jumelage Remscheid – Quimper, Michael SCHOLZ signe un bel article sur la septième Röntgenlauf 2007. S comme Sascha. En 2006, Sascha VELTEN avait couru et gagné l’ultra-marathon de Remscheid en 4h38’03’’. À la suite de la course, Sascha avait fait un pari avec Andreas DACH, le rédacteur en chef du service des sports du journal Remscheider General Anzeiger : l’an prochain, il courrait l’ultra-marathon en moins de 4h12’ ! L’enjeu était fixé à deux caisses de bière. Raté, Sascha, avec 4h23’06’’, la victoire et le titre de Champion d’Allemagne, tu passes à côté des deux caisses de bière. 4h12’00’’ sur les 63,300 km du parcours, cela représente tout de même une moyenne de 15,071 km/h et un temps de 3’59’’ au kilomètre ! T comme Transléonarde. Un superbe marathon au mois de juin, entre le château de Kerjean à Saint-Vougay et Guissény, que Christian PETIBON parcourait pour la troisième fois, mais cette


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année sous des trombes d’eau. Mais il en faut plus pour refroidir notre marathonien dont l’objectif reste, depuis 20 ans, de passer sous la barre des 4 heures. T comme Tour de France, en courant, comme l’ont fait Bernard LE BRUN et Bruno KUBIAK cet été, l’occasion de côtoyer de grands champions et de belles championnes de la course à pied, comme Pascal et Elena FÉTIZON, Laurence FRICOTTEAU ou Dominique CHAUVELIER… U comme Ultra-marathon. Une distance un peu bâtarde, entre le marathon et le 100 kilomètres, sur laquelle s’illustre de belle façon le néo-Rederien ar Braden Sascha VELTEN. Bernard LE BRUN, que rien ne rebute, est tenté par l’aventure et projette d’inscrire le tour complet de Remscheid à son programme 2009, après avoir emmené Isabelle sur les chemins de la gloire à Vannes la semaine précédant la course allemande. Un objectif de taille pour notre Nanard national, qui pourrait bien évidemment entraîner dans sa foulée Bruno KUBIAK, autre adepte de défis hors normes. V comme Vannes. Le marathon de Vannes est devenu l’un des plus grands marathons français. Il figure en seconde position dans le vote des internautes sur le site « Marathon-Info », derrière le marathon de La Rochelle. De nombreux Rederien l’ont déjà testé et approuvé : Rodolphe HÉLIAS (2000, 2005, 2007), Bernard LE BRUN (2003, 2006, 2007), Denis HÉMERY (2003), Sylvain RIEUFREGIER (2004), Pierre BOSSER (2005), David DUVOLLET (2006), Bruno KUBIAK, Stéphane LANNURIEN, Angélique RENÉVOT et Patrick KERIBIN (2007). D’autres l’ont découvert grâce à la très bonne formule en duo, le premier coureur effectuant les premiers 19,200 kilomètres et le second la deuxième partie (23,000 kilomètres). W comme WATERLOOS. Rien d’étonnant à ce que le jeune retraité du Crédit Maritime se sente, dans le milieu des courses à pied, comme un poisson dans l’eau. Malgré quelques déconvenues, il apprend à gérer son effort comme il gérait sa banque, en petit père tranquille. 23 courses en 2007, le Challenge Penn ar Bed (1er V3 à Ploaré !), le Challenge de Cornouaille, Pierre-Yves monte en puissance et envisage d’inscrire un marathon à son programme en 2009.

X comme X. Connaissez-vous l’inventeur des rayons du même nom ? Non ! Alors un petit voyage à Remscheid s’impose. C’est en effet un citoyen de Lennep, Wilhelm Conrad RÖNTGEN, né le 27 mars 1845, qui, le 8 novembre 1895, fera part au monde de sa découverte, qu'il choisit lui-même d'appeler « Rayons X ». En 1848, sa famille avait émigré à Apeldoorn, aux Pays-Bas. À l'âge de vingt ans, Wilhelm Conrad était parti faire ses études en Suisse ; puis il était revenu en Allemagne comme professeur de physique et enseigna dans plusieurs universités. Le Prix Nobel viendra couronner cette sensationnelle découverte en 1901.

RÖNTGEN mourra le 10 février 1923 à Munich ; il est inhumé au vieux cimetière de Gießen.

C'est donc pour fêter le centenaire de ce prix Nobel que les Remscheidois ont eu la bonne idée de lancer la « Röntgenlauf » en 2001, symbole de convivialité. Une belle course, où les rayons… du soleil sont aussi appréciés.


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Y comme Yolande. Y + W = 46’54’’. On connaissait les 2’35’’ de bonheur de Sylvie VARTAN ; ici – sans doute le bénéfice, ou les inconvénients de l’âge – les deux inconnus de cette équation ont fait durer le plaisir. Mais au final, sur la course « Elle et Lui », au printemps dernier, le duo composé de Yolande CARADEC et Pierre-Yves WATERLOOS fait des étincelles : 64ème / 251 couples classés ! Avec 9 épreuves du Challenge Penn ar Bed et toujours régulière sur les 10 kilomètres, Yolande devrait maintenant tenter de monter sur les distances un peu plus longues. Peut-être pourrait-on alors revoir le couple à Vannes, sur le « Duo de l’Hermine ». À discuter autour d’un apéro… Z comme ZATOPEK. C’est Odile DOUGUET (Fouesnant) qui nous a donné l’info : elle a trouvé, au magasin Tri-Running de Brest, une nouvelle revue traitant de la course à pied. Son nom ? Je vous le donne « Émile » aurait dit COLUCHE : « Zatopek ». Ce sont des Belges qui éditent ce magazine, qui en est maintenant à son quatrième numéro, bien loin du n° 50 du « Petit Zatopek » que vous avez sous les yeux ! Un site Internet est par ailleurs dédié à cette revue : www.zatopek.be Un superbe week-end les 8 et 9 septembre 2007 pour les coureurs du Team Péron avec les Foulées du Saumur-Champigny. Jacques LE LETTY se fend d’un beau et long reportage sur les aventures rocambolesques du troupeau.

Une partie du troupeau avant le départ pour les alpages


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� Sur les Foulées du Saumur-Champigny, un de nos beaux athlètes ci-dessus portait le slip assorti. Saurez-vous le reconnaître ?

Pour une prochaine course, un autre « membre » du club propose cette tenue

éléphantesque. Sans doute pour faire la nique aux Kenyans… �

Jean-Yves BAJEUX démarre fort l’année 2008. Le voilà qui défraie une fois de plus la chronique ; par l’entremise de sa fille Marie cette fois, puisque les festivités de la Saint-Sylvestre ont été perturbées – ou plutôt ensoleillées – par la naissance impromptue de la petite Héloïse, premier bébé de l’année en Cornouaille ! Avec ses 3,090 kilos, le jeune grand-père avait l’impression de soulever à nouveau un Gradlon d’honneur… Bonne année aux heureux grands-parents !


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4ème Course au Large à Beg-Meil – 3 février 2008

Victoire d’Eric PONZA, les 11,200 km en 39’17’’, et d’Anne BERTRAND, en 45’56’’. 26 coureurs du Team Péron s’alignent au départ, 608 coureurs pointent à l’arrivée : LE GUEN Jérôme STÉPHAN Yann LE BRUN Bernard MARTIN René

44’17’’ 44’20’’ 44’35’’ 46’57’’

ÉMIG Philippe PHILIPPE Joël LANNURIEN Stéphane BAJEUX Jean-Yves

48’39’’ 48’51’’ 48’58’’ 49’25’’

KERIBIN Patrick KERVERN Georges WATERLOOS Pierre-Y. POULIQUEN Rémy

52’14’’ 52’49’’ 53’12’’ 53’36’’

HÉMERY Denis SENANT Gaëlle CREISMÉAS François RENÉVOT Angélique

53’37’’ 54’43’’ 57’15’’ 57’16’’

CARADEC Yolande DE SAEVER Dom. VINCENT Sandrine MAILLOT Joseph

58’02’’ 58’08’’ 59’15’’ 1h01’38’’

LE BIHAN Caroline QUEFFÉLEC Claudine QUEFFÉLEC Dom. LE COZ Béatrice

1h01’47’’ 1h02’28’’ 1h02’29’’ 1h02’42’’

BERNARD Maria MESSAGER Joël

1h03’00’’ 1h07’01’’

Fabrice JAOUEN est sacré champion de Bretagne 2008, Sandra LEVENEZ termine 3ème derrière Karine PASQUIER et Béatrice CEVENO ; Elsa DELAUNAY se classe 4ème. Et Manon DELAUNAY (photo) triomphe chez les cadettes devant Noémie CLAEYSSENS.


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À Châteauneuf-du-Faou, le 10 février 2008, c’est la première édition du Trail de Trévarez. 291 coureurs figurent au classement, dont deux du Team Péron : Rodolphe HÉLIAS (152ème) et Caroline LE BIHAN (258ème). Victoire de Sébastien ELY (46’45’’) devant Grégory VIGNAL à 7’03’’. Aux championnats Interrégionaux de cross à Flers, dans l’Orne, le 17 février 2008, victoire royale de Manon DELAUNAY chez les cadettes (Photo « Ouest-France »).

Après Châteauneuf-du-Faou, c’est Guengat qui organise son premier trail, le 17 février 2008 ; ici, c’est l’affluence avec 452 coureurs classés et pas moins de 24 Coureurs de la Prairie : Yann STÉPHAN se classe 24ème (46’55’’). Victoire de Bruno SAULNIER, les 12 km en 42’14’’, devant Eric PONZA (42’34’’) ; Anne BERTRAND l’emporte chez les filles (58ème en 49’39’’). Le sportif de l’année 2007

C’est une belle cérémonie qui se déroule chaque année à Remscheid, destinée à récompenser le sportif remscheidois qui s’est hautement distingué dans le courant de l’année. Plus de 500 invités se pressaient au théâtre Teo-Otto le vendredi 15 février pour assister au sacre de leurs champions. Chez les hommes, Sascha VELTEN faisait l’unanimité ; son titre de champion d’Allemagne d’ultra-marathon (63 km), remporté sur ses terres, forçait l’admiration. On comptabilisait plus de 4400 votants, et Sascha récoltait 1945 suffrages ; son second, Daniel LIPUS, avait 926 voix… Chez les dames, c’est l’athlète du club TüRa Remscheid-Süd, Inge RAABE, arrivée seconde de l’ultra-marathon de la Röntgenlauf en 5h39’20’’ qui trustait les suffrages : 1767 ; sa dauphine, Anneke GOUDEFROY en comptait 1242.


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Rock’n roll attitude (solution de l’énigme de la page 41)

La légende n°2 était malheureusement la bonne : il s’agit bien du pelage du gars Bruno. Esthétique oblige, Bruno (appelé aussi le Yéti de Penhars) se rasait régulièrement les jambes, ce que les coureurs du Tour de France cycliste font d’ailleurs aussi, sans qu’on y trouve à redire…

� La prochaine rétro reviendra sur les numéros 51 à 100

« Du côté de chez Zatopek » n°3, d’avril 2001

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