LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
VENTOUX – COMTAT VENAISSIN // HIVER 2019–2020
> INITIATIVE p. 16Très haut débit
> GRAND ANGLE p. 8Le numérique en gare
INTERCOM’/automne 2016 REPORTAGE2
Mont VentouxDentelles de Montmirail
SOMMAIRE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 3
6-7/ REPORTAGE Culture en ligne
14-15/ PORTRAIT Un professeur particulier
8-11/ GRAND ANGLE Le numérique en gare
16-17/ INITIATIVE Très haut débit
6-7/ BONNES IDÉES La star de la table
12/ EN COURS L’actu de la CoVe en bref
18-19/ LA COVE À VOTRE SERVICE Innovation numérique
8-11/ AGENDA Les rendez-vous d’hiver
SOMMAIRELA VIE DE NOTRE TERRITOIRE
LES ACTEURS DE NOTRE TERRITOIRE
VENTOUX-PROVENCE, VOTRE GUIDE TOURISME
SOMMAIRE
INTERCOM’ N° 87 PUBLICATION TRIMESTRIELLE – décembre 2019
Téléphone 04 90 67 10 13
Fax 04 90 60 59 09
CS 30 085 – 84 203 Carpentras CEDEX
lacove.fr
Dépôt légal : ISSN. 1 632-5672
Directeur de la publication : Guy Rey
Rédacteurs en chef : Benoît Curinier
et Claire Trembley
Secrétaire de rédaction : Stéphan Quézel-Ambrunaz
Rédacteurs : Abel Allemand, Olivier Muselet,
Pierre Nicolas, Stéphan Quézel-Ambrunaz
Mise en page : Franck Hélie
Photo de couverture : service communication
Imprimerie : imprimerie De Rudder
105 rue du Grand Gigognan, 84000 Avignon
Tirage : 34 000 exemplaires
lacove.fr
2-5/ EXPÉRIENCES Où sont passés les Romains ?
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 LE MOT DU PRÉSIDENT4
LE MOT DU PRÉSIDENTHier, l’ordinateur et l’Internet. Aujourd’hui, le wifi, la
tablette tactile et le téléphone portable. Demain, la
réalité augmentée et tout ce que les objets connectés
nous réservent. Depuis près de quarante ans, nous
vivons à l’âge du numérique sans nous en apercevoir,
un peu comme Monsieur Jourdain faisait de la
prose chez Molière. Cette étape dans l’évolution de l’humanité est une
révolution pacifique et silencieuse qui prend son temps pour faire de
nous des citoyens « branchés ». Grâce à l’intelligence artificielle, c’est
toute notre société qui se réinvente au quotidien pour nous faciliter
la vie. Tous les domaines sont concernés, de la culture à la santé, en
passant par la communication, les transports et même l’agriculture,
à la maison, au potager, à l’école, en voiture et jusque dans la rue.
L’arrivée prochaine de la fibre optique dans tous les foyers va bouleverser
nos besoins et nos usages, toutes générations confondues. Pour
accompagner cette transformation, le projet de gare numérique tombe à
pic. Porté par tout le territoire, ce lieu de croisement des compétences, des
talents et des énergies rassemblera tous les publics autour des nouvelles
technologies pour former, informer, inspirer, réparer, créer et inventer le
monde de demain. Pris par l’enthousiasme, ne perdons cependant pas
de vue une chose : toujours mettre de la conscience dans nos sciences,
les ressources en ligne de notre réseau de bibliothèques peuvent nous
y aider. Il en va de l’avenir des homo numericus que nous sommes.
Bonne lecture à tous
Guy Rey
Président de la CoVe
Maire d’Aubignan
5
LA VIEDE NOTRETERRITOIRE
REPORTAGE • p. 6 Culture en ligne
GRAND ANGLE • p. 8 Le numérique en gare
EN COURS • p. 12 L’actu de la CoVe en bref
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 REPORTAGE6
Voir plus loin, c’est un impératif pour une communauté d’agglomération. Après la mise en commun des catalogues, c’est aujourd’hui un important portail de ressources numériques qui vous est proposé dans les quinze bibliothèques de la CoVe. Avec livres et musiques, films de fiction et documentaires, tutoriels et formations, cette offre très complète permet à tous de s’enrichir en nourrissant son imaginaire et en se cultivant.
en mai 2019 un étonnant portail d’accès à de
multiples ressources numériques en ligne.
En vous connectant à votre compte lecteur
à l’adresse bibliotheques.lacove.fr, il vous
est ainsi possible d’accéder à un véritable
cocktail de culture conçu aussi bien pour
les petits que pour les grands. Sous l’onglet
Numérique, une offre complète se déploie
devant vous. « Regardez ! Apprenez ! Écoutez !
Jouez ! », tels sont les joyeux impératifs de ce
site portail. « La majeure partie de l’offre a été
choisie par la CoVe en complémentarité avec
l’offre proposée par le service livre et lecture
du département depuis 2015 », explique Émilie
CULTURE EN LIGNE
Bousquet, responsable du réseau des quinze
bibliothèques intercommunales. Mais avec
un souci constant : d’une part, le respect du
droit d’auteur et d’une réelle rémunération
des artistes. Et d’autre part, une volonté de
compléter l’offre proposée par les principaux
acteurs privés du marché. « Nous ne sommes
pas là, en tant qu’intercommunalité, pour
relayer une offre payante déjà fort complète
sur les segments grand public », poursuit
Émilie . L’idée est donc de promouvoir la
culture indépendante.
Au choixGrâce à ces ressources numériques, vous
pouvez bien évidemment réserver des livres
dans toutes les bibliothèques de la CoVe,
mais aussi accéder à des documentaires
indépendants grâce à la plateforme Tënk, à
des contes pour enfants avec l’application
«Si tu ne viens pas à Lagardère,
Lagardère viendra à toi ! » disait
Jean Marais dans « Le Bossu ». On
pourrait croire que cet aphorisme est deve-
nu le mantra du réseau BiblioCove, lequel
rassemble les quinze bibliothèques de notre
Communauté d’agglomération. Après avoir
mis en commun l’ensemble de leur catalogue
— ce qui permet par exemple aujourd’hui à
une Aubignanaise d’emprunter, dans la bi-
bliothèque de son village, un ouvrage détenu
par celle de La Roque-sur-Pernes, avant de
le rapporter au même endroit après l’avoir
lu — les bibliothèques de la CoVe ont créé
REPORTAGE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 7
CULTURE EN LIGNEThibaut Canuti, directeur de la médiathèque Inguimbertine
Quelles sont les ressources numériques de l’Inguimbertine ?« Nous mettons à disposition du public des points d’accès internet, des bornes de jeux vidéo. Mais par nature, l’Inguimbertine prend en compte la question du numérique, qui fait partie de la culture d’aujourd’hui. »
Quelle est la spécificité de l’Inguimbertine ?« C’est la compétence de son équipe, renforcée par un partenariat avec la Gare Numérique. Nous allons par exemple proposer les apéros digitaux, destinés à vulgariser les usages du numérique. »
Le numérique, n’est-ce pas la mort des bibliothèques ?« Au contraire, on s’aperçoit que nos usagers ont le désir de garder ou de retrouver une dimension physique aux objets culturels. En facilitant l’accès aux livres, aux disques, aux films ou aux journaux physiques, les bibliothèques créent des liens permanents entre culture immatérielle et matérielle. »
Munki, contes qui peuvent d’ailleurs être
chargés sur une tablette ou un smartphone
pour être écoutés même sans connexion
internet, ce qui est bien pratique en voiture
ou dans la salle d’attente d’un médecin !
Vous pouvez également vous autoformer
avec Vodeclic sur les principaux logiciels
bureautiques existants, tels que Word ou
d’aujourd’hui, pas de problème, diMusic
est là pour vous proposer toute l’offre des
producteurs indépendants. Dans la même
famille, diGame vous fournit une liste très
complète de jeux vidéo indépendants. Enfin,
le kiosque numérique vous permet, sans
aucune limitation, d’accéder à un catalogue
de plus de mille magazines.
En complémentCette offre pléthorique s’accompagne d’un
accès offert à « Vivre connectés », le portail
de ressources numériques du Département
de Vaucluse, où vous trouverez films, séries,
logiciels d’autoformation et un autre kiosque
numérique, très complémentaire. Et si vous
avez encore quelques réticences à utiliser
ces outils, pas de soucis ! Lucie Guillot, mé-
diatrice du service Culture et Patrimoine
de la CoVe, propose des rendez-vous dans
les bibliothèques pour expliquer comment
utiliser et profiter au mieux de ce véritable
coffre au trésor numérique, sur votre ordi-
nateur, votre smartphone ou votre tablette.
Différents ateliers et conférences, tels que
la « Pause YouTube », y sont aussi organisés,
car on trouve de tout sur ce célèbre site de
vidéos en ligne, et même un grand nombre
de choses fort instructives. Renseignez-vous
dans votre bibliothèque. Même à l’ère du
numérique, c’est toujours là, et nulle part
ailleurs, que vous trouverez le plus grand
portail ouvert à toutes les cultures.
■■ Pierre Nicolas
bibliotheques.lacove.fr
10 000 > visiteurs par semaine sur le portail internet bibliotheques.lacove.fr.
6 800 > livres ont circulé, en six mois, entre chacune des quinze bibliothèques de la CoVe grâce à la Poste.
15 > bibliothèques dans le réseau, animées par des professionnels et des bénévoles formés par la CoVe.
EN CHIFFRES
3 QUESTIONS À…
LA VIE DE NOTRE TERRITOIREREPORTAGE
Excel, mais aussi sur les outils créatifs comme
Photoshop ou Illustrator, ou les logiciels de
communication spécialisés comme Skype.
Plus de six cents formations sont disponibles
sur plus de trois cent cinquante logiciels. Vous
pouvez découvrir tous les grands opéras,
concerts de musique classique et ballets avec
medici.tv. Mais si vous préférez la musique
Marjory Vivancos, service Habitat de la CoVe
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 GRAND ANGLE8
LE NUMÉRIQUE EN GARE
Vous êtes du genre à vous réveiller avec
une enceinte connectée, à payer votre
baguette avec votre portable, à laisser
le GPS vous guider en voiture, ou tout simple-
ment attentifs aux innovations. Vous savez
donc déjà qu’une nouvelle révolution indus-
trielle est en marche, celle de l’industrie 4.0
et de l’usine numérique, des objets connectés
et du Web 2.0, celle aussi de l’impression 3D
à la maison. Rendez-vous bientôt à la Gare
numérique, un tiers-lieu* et son écosystème
high-tech pour parler le langage des initiés.
Lancée en mars 2019, la transformation de
l’ancienne gare SNCF de Carpentras en centre
de ressources du numérique avance comme
prévu depuis la pose de la première pierre, le
12 juillet dernier, événement au cours duquel
les adhérents de l’Association de Préfiguration
de la Gare numérique ont apporté leur pierre
à l’édifice en bâtissant un mur éphémère qui
symbolise l’investissement de tout un bassin
de vie et d’emploi.
Parcours completDémarré en 2017 sur le site du marché-gare, ce
projet porté par la CoVe, la Provence Créative,
la Ville de Carpentras et un réseau dyna-
mique d’entreprises et de citoyens, a donc
pris la forme d’une association orientée
fabrication, conseil, animation et formation.
L’histoire se poursuit aujourd’hui rue Porte
de Monteux, rebaptisée Rue numérique.
L’atelier de fabrication ou fablab, l’espace
de travail partagé et collaboratif ou cowor-
king, enrichi d’une conciergerie numérique,
servent ici de banc d’essai avant le déploie-
ment définitif dans l’ancienne gare SNCF. De
ces mues successives, l’équipe d’animation
sort évidemment grandie par l’expérience.
Pour la startup Gare numérique, cette Rue
numérique est un peu une matrice. On y rode
des routines, on y définit des usages, on y
Lieu de croisement de compétences, de talents et d’énergies axé sur les nouvelles technologies, la future Gare numérique ne pouvait rêver mieux que l’ancienne gare de Carpentras, en cours d’aménagement, pour poursuivre une histoire commencée voici deux ans sur le site du marché-gare et qui s’écrit aujourd’hui à l’adresse de la Rue numérique.
Pose de la première pierre symbolique.
GRAND ANGLE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 9
attendue lors du second semestre 2020. Le
grand défi à relever est aussi de mutualiser
des ressources matérielles, des moyens
humains et des compétences techniques
afin d’aider nos entreprises à émerger en
innovant tout en créant des emplois locaux,
notamment les très petites entreprises, qui
représentent 95% de notre tissu économique.
Bientôt sur les rails dans ce lieu de mémoire,
du prototypage et de la réparation d’objets
du quotidien pour tous, des ateliers axés sur
l’électronique, le bois, le métal ou encore le
textile, équipés en machines à commande
numérique dernier cri, de l’hébergement de
jeunes pousses, de la formation aux outils
du futur, sans oublier du goût avec une halle
« Tout est nouveau, les métiers, les machines, les applications et tout reste à inventer ou presque. »
cherche ses publics. Avec pignon sur rue, la
transition est plus facile. Doucement mais
sûrement, c’est tout un écosystème qui se
met en place. Tout est nouveau, les métiers,
les machines, les applications et tout reste
à inventer ou presque. Pour lui donner des
ailes, deux autres startups se sont d’ailleurs
installées dans cette artère en pleine mu-
tation : WebForce3, un centre de formation
aux métiers du web et de l’informatique, et
RSI, société de conception et d’édition de
logiciels sur-mesure.
Un pôle technologiqueRévéler les talents, exploiter les qualifica-
tions, faciliter les rencontres entre tous les
publics, telles sont les ambitions de cette gare
atypique où convergeront par fibre optique
des trains d’octets et des wagons d’usagers
pas si passagers que ça. Une feuille de route
qui ressemble à celle d’un pôle d’échange mul-
timodal des nouvelles technologies. Livraison
LA VIE DE NOTRE TERRITOIREGRAND ANGLE
Cyril LiotardPDG d’ERM, ambassadeur de la Provence Créative
Qu’attendez-vous de la Gare numérique ?
« Nous y voyons un espace d’échanges et de projets entre les acteurs du territoire concernés par le numérique. Enfin, un espace pour se rencontrer sur des projets concrets pouvant avoir un impact impor-tant pour nos entreprises. »
Où en est le projet de camion numérique
clé en main ?
« Nous avons effectivement commencé à promouvoir cette réalisation excep-
tionnelle auprès d’autres collectivités. Nous sommes persuadés que d’autres territoires auraient intérêt à déployer un camion numérique. Nous avons quelques contacts avancés. Le camion numérique devrait avoir des petits frères bientôt. »
Dans quel domaine ERM excelle-t-il ?
« Nous développons une expertise forte autour de la fabrication numérique appliquée (industrie, médical & dentaire, recherche, éducation...). Nous concevons et déployons des solutions en Internet des Objets pour l’industrie, la robotique indus-trielle et la robotique humanoïde. »
www.erm-automatismes.com
LE POINT DE VUE
Modélisation 3D d’un vestige historique.L’équipe de la Gare numérique.
LE NUMÉRIQUE EN GARE Mont Ventoux
Carpentras
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 GRAND ANGLE10
du terroir et un restaurant étonnant de cent
couverts logé dans des conteneurs de fret.
Avant le jour J, le pari semble gagné même
s’il reste un dernier obstacle à franchir pour
la future société coopérative : une levée de
fonds pour l’achat du mobilier, de la plate-
forme numérique, du matériel informatique
et pour verser les premiers salaires. Pour Ro-
ger Jacqmin, le président de l’Association de
Préfiguration de la Gare numérique, « elle se
positionne comme un tiers-lieu du numérique
pour être labellisé Fabrique Numérique du
Territoire par l’État. Il y a un gros financement
à la clé. La structure a besoin d’être aidée
au démarrage, c’est logique sachant qu’elle
génère du développement économique, de la
cohésion sociale, de l’inclusion numérique, de
la culture, des domaines qui sont de l’ordre
du service public. C’est pourquoi l’État aide
les tiers-lieux structurants et à fort impact
dans les quartiers prioritaires, les territoires
ruraux. » Croisons les doigts !
Du sport numériqueMis en service voici un an et demi pour
réduire la disparité d’accès aux nouvelles
technologies, le camion numérique s’est
déjà fait une place au soleil de Provence
avec Benoît Carpentier, le fabmanager, aux
commandes. Son atelier mobile a participé à
« Le camion plaît tellement que l’association a même monté un projet de commercialisation ».
de nombreuses manifestations chez nous et
ailleurs, comme au Museomix du Château de
l’Emperi à Salon-de-Provence en novembre,
où tout le fablab, scanner, imprimantes 3D
et compétences comprises, s’est déplacé
pour aider étudiants, artistes et designer
à repenser la scénographie du musée. Il a
aussi servi de support à un concours créatif
destiné aux habitants des quartiers priori-
taires de Carpentras pour retrouver l’envie
d’entreprendre. Les équipes ont planché sur
la création d’un objet en lien avec le sport, à
la fois écoresponsable et socialement utile.
Le camion plaît tellement que l’association a
même monté un projet de commercialisation
avec la société ERM. « On a construit ensemble
une offre globale sur un fablab mobile clé en
main où chacun intervient sur ses parties »,
poursuit Roger Jacqmin. « ERM, qui était
un fournisseur, devient un partenaire, qui
devient un prescripteur. C’est aussi le rôle de
la Gare numérique de mixer les fonctions de
chacun dans cette chaîne de valeur. » Quant
au fablab permanent, il propose aussi depuis
la rentrée des ateliers aux petits bricoleurs, Retrouvez des interviews sur lacove.fr > Ils font la CoVe
LES CHIFFRES
2,6 millions d’euros
d’investissement
(dont 1,164 M€ portés
par la CoVe) ;
1 142m2 de superficie ;
130adhérents à
l’Association de
Préfiguration de la
Gare Numérique.
Solange ChivasDémonstration de réalité virtuelle.
Représentation graphique de la Gare numérique.
sous la houlette de Pierre-Yves Ferrandis,
médiateur numérique, pour les initier en
douceur à l’électronique et à la robotique,
bref, au monde de demain.
Espace à partagerDernier-né de l’écosystème Gare numérique,
l’espace coworking a ouvert ses portes dans
la Rue numérique au 54 rue Porte de Monteux
avant de voguer, pas très loin, vers sa future
destination. Vous y trouvez treize bureaux
hauts ou bas, quatre bureaux mobiles, une
mini salle de réunion (phone box), une concier-
gerie numérique, un tableau blanc interactif,
du wifi, du café, du thé, de la bonne humeur
et même un canapé, le tout niché dans un
local au cachet industriel et brut animé
par Noémie Reynard, la facilitatrice. « Son
but est de faire le lien entre nos structures
adhérentes, nos partenaires, et de créer de la
dynamique avec un programme d’animations
et d’événements. » Cette touche féminine est
une jolie manière de démontrer que le numé-
rique ne se réduit pas à la technologie, qu’il
sait aussi conjuguer les valeurs humaines.
Alors, n’ayons pas peur de lui !
* tiers-lieu : terme traduit de l’anglais the third
place désignant les environnements sociaux
venant entre la maison et le travail où l’on se
rencontre pour partager ses compétences.
■■ Stéphan Quézel-Ambrunaz
Gare Numérique : [email protected] Tél. 07 70 20 50 25
Fablab : [email protected] Tel : 07 64 48 53 68
Coworking : [email protected]
Site fablab : garenumerique.fr
Site coworking/conciergerie numé-rique : cowork.garenumerique.fr (uniquement pour les adhérents et coworkers)
GRAND ANGLE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 11
Il est chou ce robot !
Avec le farmbot, il se pourrait que la
végétalisation de la planète Mars
ne soit plus très loin. Projet d’agricultu-
re urbaine de précision à code source
ouvert [open source], ce potager de
poche comprend une machine roboti-
sée, un logiciel et une base de données
agricole en ligne. À commander en kit
sur Internet en Californie, et à mon-
ter soi-même, si l’on vient à bout des
sept cents pages de documentation
en anglais. Sylvain Grandemange,
constructeur de l’exemplaire acquis par
la Gare numérique, l’a fait ! « Un jour, la
CoVe m’a proposé l’aventure farmbot.
J’ai créé une microentreprise et pris un
mois de congé sans solde pour le monter.
L’idée était de faire un farmbot mobile. »
Automaticien de formation, rôdé à la
conception de machines qui n’existent
pas, la tâche lui est plus facile. Il conçoit
la structure en bois de trois mètres par
un mètre cinquante qui n’est pas four-
nie, trouve un menuisier qui découpe
les planches aux dimensions voulues,
puis assemble toutes les pièces de ce
puzzle technologique en y apportant
deux améliorations notables : l’autono-
mie en eau et la sécurité électrique.
Et sinon, sur Terre, à quoi peut bien servir
ce robot maraîcher capable de planter,
d’arroser, de désherber, bref, de veiller
sur sa progéniture de salades et de
choux comme une mère poule ? « Il faut
voir le farmbot comme un laboratoire,
une vitrine de l’agriculture de demain
avec l’arrosage intelligent, la gestion des
intrants. Une agriculture de précision.
Le fait d’enrichir en open source peut
susciter des vocations, faire émerger
des talents et même créer de l’emploi. »
L’intérêt pédagogique pour les agricul-
teurs est évident. Mais pas seulement.
Petit et mobile, le farmbot peut instiller
un peu d’agriculture dans la ville pour
sensibiliser les citadins aux enjeux de
l’environnement, retisser du lien social
voire aider à la réinsertion. Il peut aussi
plaider pour les circuits courts et favori-
ser l’économie de proximité, améliorer la
qualité de notre alimentation ou encore
enseigner aux enfants le travail de la
terre et le respect de la nature. Il peut
aussi profiter à la biodiversité et appor-
ter une réponse aux enjeux climatiques.
Potager connecté, le farmbot peut même
se piloter à distance. Mars s’approche
à grands pas, mais prendre soin de
la Terre, ce n’est pas mal non plus !
LA VIE DE NOTRE TERRITOIREGRAND ANGLE
© fa
rm.b
ot
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 EN COURS12
EN COURS
LA VIE DE NOTRE TERRITOIRE L’ACTU DE LA COVE EN BREF
WIFI GRATUIT
Accéder à internet gratuitement en centre-
ville de Carpentras, c’est possible ! La ville
a été retenue avec trente-sept communes
de la région dans le cadre d’un appel à
projet européen pour l’installation d’accès
Wifi publics. C’est la seule en Vaucluse.
L’Union européenne a financé le dispositif
à hauteur de 15 000,00 euros (31% du coût).
Dix-sept bornes ont été installées à la mai-
son du citoyen, à l’office de tourisme, sur
le square de Champeville et sur les places
Maurice-Charretier, d’Inguimbert, Charles-
de-Gaulle, ou encore celle du 25-août-1944.
Pour vous connecter, choisissez le réseau
WiFi4EU et laissez-vous guider.
ESPACE NUMÉRIQUE
Vous habitez Sarrians et vous souhaitez
découvrir les outils et les services liés au
numérique ? Rendez-vous à l’espace public
numérique qui a ouvert dans les locaux
du Point Information Jeunesse, derrière
la salle des fêtes, au 322, avenue de la
Camargue. Cet espace intergénérationnel
met à votre disposition des tablettes
tactiles, des ordinateurs et l’accès à
internet, ainsi qu’un accompagnement
qualifié pour favoriser votre appropriation
des outils technologiques. Des ateliers,
ouverts à tous, visent en particulier les
seniors pour les familiariser à l’univers
informatique.
Contact : 07 77 00 87 33, ville-sarrians.fr
DRONE
À l’occasion des Journées européennes
du patrimoine, les habitants de Malau-
cène ont pu découvrir leur commune
depuis le ciel grâce à la technologie du
vol immersif. Captées par un drone, les
images leur étaient diffusées en direct
via un casque vidéo. Organisée par la
mairie et la société Clip Up, cette expé-
rience visuelle inédite a été reconduite
durant l’automne pour le survol de
l’église Saint-Michel , des Plâtrières, de
la chapelle et du vallon du Groseau. Une
manière originale de découvrir le pa-
trimoine sous un autre angle grâce aux
nouvelles technologies, avec la sensation
de voler en prime.
GUIDAGE GPS
Pour optimiser la prise en charge des
déchets sur notre territoire, le service
Gestion des déchets s’est doté d’un
système de suivi en temps réel par GPS de
ses véhicules de collecte. Baptisé Geored,
le logiciel va de pair avec une refonte
des circuits, ramenés à quatre-vingt-
deux depuis l’automne. En moyenne, ce
sont six cents poubelles, individuelles
ou collectives, qui sont collectées en
porte-à-porte lors de chaque tournée,
sur une distance pouvant atteindre cent
vingt kilomètres sur le secteur Gigondas-
Vacqueyras. N’oubliez pas de sortir votre
poubelle la veille au soir. C’est une chose
qu’il ne peut pas faire à votre place.
ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES
« Écoles numériques innovantes et rurali-
té », c’est le nom de la convention signée
entre la CoVe et l’Académie d’Aix-Mar-
seille pour l’équipement informatique
des écoles intercommunales de Saint-
Pierre-de-Vassols, Modène et Crillon-le-
Brave. Une subvention de l’État, plafon-
née à 7 000 euros par école, couvre 50 %
du coût du projet portant sur l’achat de
tableaux blancs interactifs et d’ordina-
teurs portables pour les élèves. Le nu-
mérique se diffuse aussi dans les autres
écoles du territoire, notamment à Bédoin
et Vacqueyras où, là aussi, tableaux noirs
et craies ont cédé la place aux équipe-
ments tactiles et aux stylets.
SERVICES PUBLICS
Avec la dématérialisation des
services publics, la maîtrise des outils
numériques et d’internet devient
cruciale. Pour faciliter toutes vos
démarches administratives, une
Maison de services au public est à
votre disposition à Bédoin mais aussi
à Malaucène où elle est ouverte aux
habitants de Beaumont-du-Ventoux et
de Suzette, ainsi qu’à l’Espace Social &
Culturel Villemarie de Carpentras. Vous y
serez guidés pour réaliser en ligne toutes
les démarches auprès des services de
l’État (carte grise, permis, passeport),
de Pôle Emploi, du Trésor Public, des
caisses de retraite ou encore de la Caisse
d’Allocations Familiales.
Toute l’actu sur lacove.fr
PORTRAIT • p. 14 Un professeur particulier
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LES ACTEURSDE NOTRETERRITOIRE
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 PORTRAIT14
Frédéric Conil
UN PROFESSEURPARTICULIER
Enseignant à l’ESA Games, l’école d’arts numériques, Frédéric Conil permet aux élèves de concilier passion et création, dans une ambiance et selon une philosophie loin des standards scolaires classiques.
Qui aurait cru qu’un jour ouvrirait à Carpentras une école
supérieure consacrée au jeu vidéo ? Pas grand monde. Et
certainement pas Frédéric Conil. Après des études au collège
Daudet, alors en centre-ville, puis au lycée Victor-Hugo, doté d’un
bel esprit artistique et passionné de bande dessinée et d’illustra-
tions, il intègre les Beaux-Arts de Marseille. Déçu dans ses attentes,
il gagne Angoulême et l’école de la bande dessinée où il reste deux
ans avant de se lancer dans son autre passion, la musique. Frédéric
enregistre des disques, part en tournée, enfin vit la vie d’artiste
durant six ans avant de revenir à ses premières amours. Rejoignant
les studios Anabase, il œuvre sur Shéhérazade, un dessin animé dif-
fusé par France 3. Il y reste trois ans. « C’est là que j’ai tout appris »,
explique-t-il. Avec l’arrivée de la 3D, il sent que les choses changent
Frédéric Conil dans les locaux de l’ESA Games.
PORTRAIT hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 15
LES ACTEURS DE NOTRE TERRITOIRE
et que tout va s’informatiser. Il passe des diplômes, se forme aux
techniques numériques et part ensuite à Hambourg dans une grosse
compagnie qui emploie mille deux cents personnes pour travailler
sur un jeu vidéo comptant quatre-vingts millions de joueurs dans
le monde. Pourtant, lui, dont la famille compte des agriculteurs à
Mormoiron, lui, qui gamin gardait les brebis avec son arrière-grand-
père et portait la besace de ses oncles à la chasse, ressent le besoin
de retrouver ses racines.
L’aventure ESA GamesSitôt revenu, il apprend qu’un projet d’école supérieure d’art di-
gital est à l’étude à Carpentras. Il rejoint alors l’équipe de Gilles
Francescano qui en est l’initiateur et l’actuel directeur. Après un
an et demi de dur labeur et de nuits blanches, l’ESA Games ouvre
enfin ses portes dans la maison du citoyen, rue du Collège. « Signe
du destin, j’étais au collège dans ce quartier, j’ai fait les quatre cents
coups avec les copains. » La boucle est bouclée. Frédéric y enseigne
le game art 2D, les effets spéciaux et les principes d’animation. « Il y
a deux grands départements : game design et game art. Le premier
concerne l’écriture de projets, la scénarisation d’univers, les règles
mécaniques d’un jeu et tout ce qui a trait à sa programmation, aux
interactions créées avec le joueur. Le second concerne la conception
visuelle du jeu : images fixes ou animées, en 2D ou 3D. » Aujourd’hui
installée dans les anciens locaux de la Sécurité sociale, l’ESA Games
dispense aussi des cours de culture générale, d’histoire de l’art,
d’anglais, de gestion de projet et d’art plastique. Tout au long de la
formation, des intervenants extérieurs, haut de gamme, viennent
partager leur expérience. L’école développe une pédagogie basée
sur l’entraide où l’humain a encore son importance. « On avance
comme une fratrie, on ne laisse personne derrière. Les plus forts
aident les autres. On donne sa chance à tout le monde. Chez nous,
pas de tests d’entrée, par contre il y a un entretien pour voir l’univers
du futur étudiant et sa propension à travailler. Car sans travail on ne
peut pas apprendre. » À raison de trente-cinq heures de cours par
semaine, complétées par des exercices à la maison et des projets
communs, la scolarité est très intense. Pas étonnant que le niveau
des élèves soit si élevé !
■■ Abel Allemand
ESA Games09 71 00 03 01, esagames.com
L’ESA Games, implantée depuis 2015 à Carpentras, est la première école supérieure consacrée au jeu vidéo en Vaucluse. L’école accueille soixante-quinze étudiants et huit professeurs, plus Gilles Francescano le directeur. Quelle que soit la spécialisation choisie, la formation dure trois ans. Tronc commun la première année. Spécialisation la deuxième. La dernière est consacrée à la réalisation d’un projet de fin d’études avant présentation devant un jury de professionnels pour l’obtention du diplôme. « Pour la première promotion, qui passe le diplôme en janvier, on a déjà des élèves sous contrat qui travaillent dans des studios en CDI dans différentes spécialisations », confie Frédéric.
1970 > naissance en février
1991 > intègre l’école de la BD d’Angoulême
1993 > musicien
1997 > dans les studios Anabase
1999 > formation au cinéma d’animation
2015 > dans l’aventure ESA Games
SON PARCOURS
LES ACTEURS DE NOTRE TERRITOIREPORTRAIT
Mont Ventoux
Carpentras
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 INITIATIVE16
«Nous attachons une importance particulière au dé-
ploiement du très haut débit sur le territoire pour
l’ensemble des foyers, mais aussi pour les entreprises.
Nous sommes facilitateurs et nous avons fait appel à deux opéra-
teurs privés pour la réalisation de ce projet, Orange et SFR, qui le
financent à 100 % sur leurs fonds propres. Le déploiement est en
cours jusqu’au 31 décembre 2020. Tous les foyers du territoire de la
CoVe pourront alors demander le raccordement à la fibre », explique
Julien De Michele, chef de projet au service Développement Éco-
nomique de la CoVe. La société Orange œuvre sur douze com-
munes (19 978 logements) et SFR sur quatorze (18 309 logements),
sachant que Carpentras a été divisé en cinq lots, quatre gérés par
Orange et un par SFR (5 008 logements au total). « Nous nous ren-
controns deux fois par an pour faire le point sur le déploiement et
nous assurer que le planning est respecté ». Pour les entreprises,
le très haut débit est évidemment capital. Leurs échanges d’infor-
Le déploiement de la fibre optique se poursuit sur notre territoire avec deux opérateurs privés. L’action s’inscrit dans le cadre du « Plan France Très Haut Débit » du gouvernement. Foyers privés et locaux professionnels seront raccordables au 31 décembre 2020.
TRÈS HAUTDÉBIT
INITIATIVE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 17
mations sont bien plus importants et la fibre leur apporte aussi
la sécurité des données.
Orange et SFR« Les travaux sont généralement discrets, la fibre suit le chemine-
ment des câbles téléphoniques en cuivre. Au final, l’abonné reste
toujours libre de choisir l’opérateur de son choix pour son contrat
fibre optique. Pour certaines zones, comme à Suzette et à La Roque-
Alric, nous avons financé sur nos fonds propres des microtranchées
pour passer sous terre », explique Smaïl Outahar, directeur des re-
lations avec les collectivités locales du Vaucluse pour Orange. Le
déploiement se déroule en deux phases. La première consiste à
tirer les tronçons principaux jusqu’aux armoires de rue pour des-
servir environ trois cent cinquante logements. La seconde part des
armoires jusqu’aux points de branchement de cinq à dix logements
qui sont alors éligibles à la fibre et peuvent souscrire un abonne-
ment auprès de l’opérateur de leur choix. « Le déploiement se passe
bien. Sur Carpentras et Mazan, cinq mille foyers seront raccordés en
fin d’année. Pour les douze autres communes dont nous avons la
charge, tout sera réalisé d’ici fin 2020 comme prévu dans le contrat »,
explique Isabelle Simon, déléguée régionale Altice France — SFR.
Le THD, c’est quoi ?Le très haut débit est l’accès à internet le plus performant. Dans
un temps très court, il permet d’envoyer et de recevoir un grand
nombre de données. L’accès à internet est considéré à très haut
débit dès que celui-ci est supérieur à 30 Mégabits par seconde. Le
terme de débit désigne la quantité d’informations qu’un réseau
peut transférer en un temps donné. Plus le débit est élevé, plus la
vitesse de transmission et de réception des données est rapide.
Cette vitesse, seule la fibre optique l’autorise via la lumière qui tran-
site par ses fils de verre ou de plastique aussi fins que des cheveux.
Évidemment, le déploiement de la fibre nécessite la création d’un
nouveau réseau totalement indépendant du réseau téléphonique
ou du câble. Aujourd’hui, c’est l’ADSL, technique déployée depuis
vingt ans et acheminant les données par fil de cuivre, qui est la plus
répandue. Mais plus pour très longtemps..
■■ Olivier Muselet
Comment savoir si je suis éligible à la fibre ?reseaux.orange.fr/cartes-de-couverture/fibresfr.fr/carte-couverture-reseau-sfr-fibre-optique
25 communes raccordées d’ici fin 2020, soit la totalité de la CoVe
19 978 logements raccordés par la société de télécommunications Orange
18 309 logements raccordés par la société de télécommunications SFR
INFOS CLÉS
LES ACTEURS DE NOTRE TERRITOIREINITIATIVE
INTERCOM’ / hiver 2019–2020 LA COVE À VOTRE SERVICE18
INNOVATION NUMÉRIQUE
La DINT, c’est la Direction de l’Innovation Numérique du Territoire. Un nouveau service mutualisé entre la CoVe et la mairie de Carpentras en attendant l’arrivée d’autres communes. Petit tour d’horizon avec son directeur.
Vocation de l’intercommunalité, la
mutualisation des moyens au profit
de toutes les communes est déjà à
l’œuvre dans le cadre du transfert de com-
pétence. Une nouvelle étape vient d’être
franchie avec le service commun. L’objectif
n’est pas que financier, il vise aussi l’effica-
cité et la qualité du service rendu, la lisibilité
de notre action et le développement d’une
culture partagée. Installée dans l’ancienne
Banque de France à Carpentras, la Direction
de l’Innovation Numérique du Territoire in-
nove aussi en ce domaine. « C’est un service
mutualisé pour la gestion de l’intégralité de
l’informatique entre la CoVe et la mairie de
Carpentras. On a fait appel à une assistance
à maîtrise d’ouvrage pour avoir une vision
globale de cette nouvelle direction », explique
Éric Olive, son directeur. Entre autres mis-
sions, mille cinq cents postes informatiques
bénéficient désormais de la hotline du Centre
de services, l’une des cinq composantes de
cette nouvelle direction, avec les services
Applications et développement, Système et
réseaux, Gestion et valorisation des données
(voir ci-après), et Protection des données
personnelles, sans oublier l’indispensable
secrétariat. Au total, elle rassemble vingt et
un agents qui conservent leur statut CoVe
ou mairie.
Si le gros chantier a été la fusion des res-
sources humaines, le souci actuel est plus
technique. « On est en train de mettre à jour
l’intégralité de notre réseau avec de nou-
veaux serveurs. On travaille aussi avec la
mairie de Sarrians pour la mise à niveau de
son infrastructure avant son entrée dans
le circuit au 1er janvier 2020. » La DINT, pour
la CoVe, c’est aussi le déploiement du wifi
dans l’Hôtel de Communauté, la mise en
place de la vidéoprojection ou encore la
dématérialisation des Conseils de commu-
nauté. D’autres projets se profilent comme
la pépinière d’entreprises du marché gare,
Mon Premier bureau, ou encore la sécurisa-
tion de la future déchèterie de Carpentras.
De quoi optimiser les effectifs de l’équipe
qui a été renforcée.
■■ Stéphan Quézel-Ambrunaz
Une question ? Téléphone : 04 90 67 69 47
Au sein de la DINT, le service Gestion et valorisation des données alimente deux portails internet, celui de l’opendata et celui de la cartographie. Sont consultables en ligne les documents d’urbanisme, les horaires des transports publics, les délibérations du Conseil de communauté, des itinéraires touristiques à vélo, ou encore des informations pratiques sur les équipements de la collectivité et sur nos services. Avec la publication de ces données, la CoVe et ses communes favorisent le développement d’applications et de nouveaux services accessibles via Internet et sur portable comme le calcul d’itinéraires, la création
EN BREF
de circuits touristiques sur-mesure, l’affichage dynamique des services fournis par les entreprises locales.lacove.fr/mon-territoire-en-action/portraits-de-territoire/lobservatoire-de-la-cove/catalogue-de-donnees.html
Iain Happs, chargé de l’opendata.
Éric Olive
LA COVE À VOTRE SERVICE hiver 2019–2020 / INTERCOM’ 19
FRÉDÉRIC PACOTTEStartup MyBus, usager de l’opendata
de la CoVe« L’application MyBus
fournit aux Autorités
Organisatrices de la
Mobilité comme la
CoVe une solution
clé en main sur
smartphone, d’information voyageur, de
calculateur d’itinéraire et plus encore.
Pour l’usager, c’est un gain de temps et un
accès facilité aux transports en commun.
La digitalisation de l’offre de services
permet de lui proposer une application
multimodale qui met en synergie les
différents modes de transport sur tous les
territoires. Avec MyBus, vous pouvez donc
retrouver toute l’information horaire
du réseau TransCoVe à Carpentras et sur
l’ensemble des communes desservies. »
CÉLINE STUDLERDirectrice Relations citoyennes
et démarches administratives, Carpentras« Le portail Internet
Ma Ville Facile est
déployé depuis 2012.
Il a pour vocation de
replacer le citoyen au cœur de l’activité
de la collectivité, de simplifier son quoti-
dien. La dématérialisation répond à une
demande du public de pouvoir effectuer
ses démarches sans se déplacer. Tous les
services municipaux sont mis à contri-
bution pour transformer les formulaires
papier en formulaires en ligne. Ce travail
s’effectue en collaboration avec la DINT,
et plus particulièrement avec Thomas Le-
vert qui a la lourde charge de traduire en
langage courant aux profanes que nous
sommes le fonctionnement du logiciel
que nous utilisons et de nous familiariser
avec les termes informatiques. »
AUDREY CANUTIChargée d’animation web et réseaux
sociaux, La CoVe« Le Règlement
Général sur la
Protection des
Données (RGPD)
s’inscrit dans
la continuité
des principes présents dans les Lois
Informatique et Libertés et pour une
République Numérique. Il s’applique à
la CoVe et vise à assurer un traitement
adéquat des données des administrés.
Il impose certaines obligations pour la
communication sur le web et les réseaux
sociaux. L’enjeu est de taille et c’est
pourquoi le service communication associe
activement le délégué à la protection
des données personnelles (DPD) de la
CoVe à chaque étape d’un projet de
communication numérique dès lors que la
protection des données personnelles des
administrés est concernée. »
ILS ONT LA PAROLE
VOUS AVEZ DES QUESTIONS, LA COVE VOUS PROPOSE DES SOLUTIONS !Habitant Mazan, puis-je
bénéficier d’un composteur à
prix bonifié ?
Delphine, Mazan
« Comme tous les habitants de la CoVe,
vous pouvez vous procurer un composteur
à prix bonifié auprès de notre magasin
général, sur présentation d’un justificatif
de domicile et d’un chèque de vingt euros.
Pour ce faire, contactez le magasin de
la CoVe au 0 800 04 13 11 (N° Vert gratuit)
du lundi au vendredi de 8 heures à
12 heures et de 13 h 30 à 17 h 30. Lors du
retrait de votre composteur à l’Hôtel de
Communauté, un guide de montage et un
livret de jardinage vous seront remis. »
Dans le tri, puis-je mettre les
emballages plastiques et films
entourant les revues ?
Michèle, Flassan
« Désormais, 100 % des emballages
peuvent être déposés dans votre bac de
tri : emballages en métal, en papier-carton,
briques alimentaires, ainsi que tous les
emballages en plastique (bouteilles, sachets,
films, barquettes, flacons et bidons, pots
et boîtes). Vous pouvez donc trier aussi les
films en plastique. En revanche, le film qui
entoure votre magazine intercommunal est
biocompostable. Vous pouvez le glisser dans
votre composteur si vous en avez un dans
votre jardin. Merci pour votre geste de tri. »
La CoVe est-elle présente sur les
réseaux sociaux ?
Cyril, Venasque
« Effectivement, la CoVe est présente sur les
réseaux sociaux avec sa page Facebook et son
compte Twitter sur laquelle vous trouverez
nos actions en cours, nos manifestations
à venir et des vidéos en direct à l’occasion
d’événements majeurs de la collectivité, pour
une communication instantanée. Sur des
thématiques spécifiques comme l’économie,
le réseau de transport public, le numérique,
des comptes spécialisés sont aussi
accessibles : la Provence Créative, TransCoVe
et la Gare numérique. »
Posez toutes vos questions par courriel : [email protected] ou sur facebookToute l’info sur nos services : lacove.fr > Mon quotidien
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