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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°95 mai-juin 2013
W e e k - e n d a v e c N u r i t h A v i v
S e m a i n e D e m yW a d j d aL e S e n s d e l ’ â g eL a T ê t e l a p r e m i è r e
EDIT
ORIA
LChers amis de Ciné’Fil,
En ces deux mois de printemps enfin arrivé, c’est à un cinéma « au féminin » quenous consacrerons l’essentiel de notre programmation : hasards des sorties, coups de cœurpour des films mettant en scène de beaux personnages de jeunes filles et de femmes, et surtoutrencontre avec une grande professionnelle du cinéma, Nurith Aviv.
A la fois chef-opératrice de talent (une centaine de films) et réalisatrice d’une œuvredocumentaire marquante sur le rapport intime à la langue, entre langue maternelle, langueapprise et langue traduite, Nurith Aviv sera parmi nous le week-end des 24-26 mai. Elleprésentera un film tourné avec Agnès Varda (Documenteur), plusieurs de ses films (VatersLand, D’une langue à l’autre, Traduire) et, en avant-première spéciale, son nouvel opus,Annonces, une variation sur les annonces à Hagar, Sarah et Marie, par sept femmes quidéroulent le fil d’une pensée sur le pouvoir de l’image et la séduction des voix. Cesprojections seront l’occasion de dialoguer avec cette cinéaste qui, entre la France et Israël,a construit une œuvre d’une grande profondeur intellectuelle et sensible, applaudie par lapresse et couronnée par le Prix Edouard Glissant en 2009.
Par-delà cette rencontre avec Nurith Aviv, trois films de jeunes réalisatrices seront à l’affiche :Wadjda, de la première réalisatrice saoudienne, Haifaa El Mansour, beau portrait d’uneeffrontée porteuse d’espoir ; Lore, second film d’une cinéaste australienne, Cate Shortland,attachée à suivre l’odyssée d’une enfant de nazis dans l’Allemagne de 1945 ; La Tête lapremière, premier film d’une jeune femme (Amélie van Elmbt) qui s’est jetée « la tête lapremière » dans l’histoire pleine de fantaisie d’un couple naissant, face à tous leurs possibles.Deux personnages féminins illumineront aussi cette programmation : la mythique Lola,incarnée par Anouck Aimé, manière d’honorer Jacques Demy (écho à Agnès Varda évoquéeplus haut et surtout à l’exposition de la Cinémathèque) ; l’étrange Fille de nulle part (VirginieLegeay) inspiratrice d’un Jean-Claude Brisseau retrouvé. En contrepoint à ces jeunes figures,Le Sens de l’âge fera témoigner quelques octogénaires, femmes et hommes, regardant leurvieillissement comme une autre façon de savourer la vie…
Bien sûr la dureté du monde sera présente, à travers le documentaire saisissant distinguéaux Oscars Cinq caméras brisées, œuvre d’un Palestinien (Emad Burnat) et d’un Israëlien(Guy Davidi) qui sonne comme un acte politique, et le film de l’Algérien Merzak Allouache,Le Repenti, qui offre une plongée dans l’après-guerre civile algérienne.
Mais pour qu’une touche ludique et musicale soit au rendez-vous de cette fin de saison, cesont deux petites pépites que Ciné’Fil a disposées autour de la Fête de la musique : LeConcours de danse, hymne aux corps transcendés, et Rude Boy Story, une fenêtre sur legroupe de reggae français Dub Inc à découvrir indubitablement !
Ah, j'oubliais notre clin d'oeil aux 50 ans des Studio, le 7 mai à 20h30: un "Libres courts"spécial années 60, histoire de retrouver dans leur jeunesse les grands noms de la NouvelleVague!
Voici donc un beau printemps de cinéma, que nous vous souhaitons en notre compagnie !
Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.
1Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Julie Belot
Rédaction : Joris de Bisschop, Martine Boiteau, Jean-Marie Génard, Myriam Palud, Agnès de Graaff,Guillaume Weil, Julie Belot, Claude Joigny.
Photo de couverture : Wadjda d’Haifaa Al Mansour
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ADHE
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SQu’est-ce que Ciné’fil ?Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.
Pourquoi adhérer ?Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’unefenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux,plus l’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.
La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur les 7 séances de la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la Semaine des Lobis soutenu par Ciné’fil,> de quatre entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la Semaine auxLobis (la 10ème, la 15ème, la 20ème et la 30ème de l’année), et du renouvellementde cet avantage une fois les 30 séances effectuées,> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> du tarif réduit de 30€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.
Combien coûte l’adhésion ?Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)
Comment adhérer ?Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité, et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseild’Administration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayonsd’y être présents le plus souvent possible !
Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !
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BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’filNom ........................................................................................................................
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Nouveau :la 15ème
entrée offerte !
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LOLAUn film de Jacques Demy
Avec Anouk Aimée, Marc Michel,Jacques HardenFrance/Italie, 1961, 1h30, vof
Si ce premier film de Jacques Demyappartient à une trilogie, poursuivie en1964 avec Les Parapluies de Cherbourget conclue en 1969 avec Model Shop, iln’en demeure pas moins un chef-d’œuvrefascinant qui sedétache du cinémacourant.D’abord, par le regardd’une jeunesse qui criela guerre finie, mais nesait comment s’endéfaire. Les prochesmorts, les soldatsaméricains,l’expansionéconomique, le monde nouveau est àportée, mais encore ailleurs. Alors,forcément, le départ s’impose. Il fautpouvoir mentalement, physiquement,socialement ou géographiquementchanger. Même la caméra de RaoulCoutard ne sait plus où elle est. Chargéede pellicule noir et blanc comme avant-guerre, elle s’émancipe pourtant de sonpied et bouge, portée à l’épaule. Dès lespremiers plans, Nantes est un portmaritime où croisent les grosses voituresaméricaines. On est ici et là-bas, nullepart et partout.
Comme Lola.Lola, la danseuse de cabaret. Qui estrevenue à Nantes et va peut-être repartirpour Marseille. Car ses amoursvagabondent. Le père de son enfant,Michel, l'a quittée pour faire fortune dansle Pacifique, juste après qu'elle lui aannoncé être enceinte. Frankie, GI augrand cœur, entretient bien une liaisonavec elle, mais personne n’est dupe, ildoit retourner aux Etats-Unis. Il y a aussiRoland Cassard, amoureux malheureuxde Lola, qui n’a plus qu’à fuir uneexistence ennuyeuse, Madame
Desnoyers, Cécilesa fille… Demy peint unegalerie depersonnages qu’onretrouvera dans sesfilms suivants. Il nepouvait pas seséparer de cespersonnagesintemporels qui
nous ressemblent avec leurs amourspassées à l’eau de javel du réel aseptisé etdont les décisions sont autant de deuils etde promesses pour un bonheur si fragile.
GW
Mardi 30 avril à 20h : Leçon de cinéma par MahieuOrléan, commissaire de l'exposion à la Cinémathèquefrançaise : «Exposer Demy, cinéaste et arste»(Auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire, entréelibre).Samedi 4 mai : Déplacement en car à Paris, à laCinémathèque française, pour une visite guidée del’exposion.
jeu. 2 mai > 18h et 20h30sam. 4 mai > 16h dim. 5 mai > 21hlun. 6 mai > 18h et 21hven. 10 mai > 18hcinéma Les Lobis
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LIBRES COURTSSélection de courts métrages des 60’s,en clin d'oeil aux 50 ans des CinémasStudio de Tours (programme détaillésur le flyer intégré au Travelling).
WADJDAUn film d’Haifaa Al Mansour
Avec Waad Mohammed, ReemAbdullah, Abdullrahman Al GohaniArabie Saoudite, 2012, 1h37, vostfPrix du Meilleur Film Art et Essai,Mostra de Venise 2012
Haifaa Al Mansour a voulu créer uneoeuvre unique. Et parbien des aspects elle y aréussi : Wadjda compteparmi les premiers filmssaoudiens parvenu sjusqu'à nous, il est lepremier long métragejamais réalisé dans leroyaume et, pour ne riengâcher, il est aussi lepremier écrit et mis en scène par unefemme.
Les femmes... C’est d’ailleurs le sujet dufilm. Loin d’être ouvertement politique,Wadjda pointe les inégalités sans lourdeurni militantisme agressif.C’est en suivant une adolescente de 12 ansévoluant dans une société trèsconservatrice qu’Haifaa Al Mansour nousfait découvrir le monde comme le viventles femmes, là-bas. C’est avec elle quenous apprenons quelle est la place qui leurest dévolue et quelles sont les règlesqu’elles doivent respecter, loin deshommes. Car Wadjda est à un âge
charnière et va bientôt devoir se soumettreà sa condition.
En attendant, son tempérament insoumisest toléré avec plus ou moins debienveillance. Jusqu’au jour où elle se meten tête d’acheter un vélo pour prouver à sonami Abdallah qu'elle peut le battre à lacourse. Rêve simple et pourtant difficilementaccessible : au royaume wahhabite unejeune fille convenable ne monte pas sur unebicyclette, pas plus qu’elle n’a le droit deconduire à l’âge adulte. Si l’adolescenterêve, au travers du vélo, d’obtenir la mêmeliberté que les garçons de son âge, lapréoccupation première de sa mère est detrouver un chauffeur qui puisse la conduiretous les jours à son travail, à plusieursheures de route.Mais s’il est impossible pour cette dernièred’outrepasser les convenances en sedéplaçant par ses propres moyens, ce n’est
pas ce genre deconsidération quiarrêtera Wadjda. Elle a quelque choseà prouver et pour yarriver, elle irajusqu'à participer àun concours derécitation coraniqueorganisé par son
école, dont la récompense pourra luipermettre d’acheter le précieux vélo.
Très bien accueilli par les spectateurs et parla presse, Wadjda a déjà fait ses preuvesdans de nombreux festivals en remportantplusieurs prix, notamment à la Mostra deVenise et au Festival du Film de Dubai2012.
JBjeu. 9 mai > 18h et 20h30sam. 11 mai > 16h dim. 12 mai > 21hlun. 13 mai > 18h et 21hven. 17 mai > 18hcinéma Les Lobis
sam. 7 mai > 20h30*cinéma Les Lobis
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LOREUn film de Cate Shortland
Avec Saskia Rosendahl, Kai Malina,Ursina LardiGrande-Bretagne/Australie/Allemagne,2012, 1h48, vostf Prix du public Locarno 2012, festivalToronto 2012
En 1945, dans une Allemagne vaincueen proie au chaos, Lore, une jeuneadolescente, avec ses quatre frères etsœurs dont un bébé, voit sa viebasculer : tous enfants d’un dignitairenazi, qui a participé à des crimes demasse en Biélorussie et qui dans safuite les a abandonnés, ils tentent derejoindre, sous sahoulette, un asileimprobable, la maisond’une grand-mère bienau-delà des forêts et desfrontières.
Hier encore progénitureélue et choyée, désormaislivrée à elle-même,proscrite, rejetée partous…réduite à vendredes bijoux pour unmorceau de pain. Quand Lore se trouveobligée d'accepter la protection deThomas, un jeune rescapé juif quiincarne tout ce qu'elle a appris à haïr,ses repères vacillent. Lore a beaus’accrocher à des lambeaux desouvenirs, une photo du père enuniforme, un faon de porcelaine,s’insinue progressivement le doute, quivoile son beau regard bleu.
En adaptant le livre de Rachel Seiffert,La Chambre noire, Cate Shorland nouslivre un parcours initiatique poignant,qui en creux dit beaucoup sur lesmensonges de l’éducation nazie et surcette culpabilité salvatrice qui naît parla défaite. Avec une caméra mobile, auplus près des enfants, elle fait existerleurs désarrois, capte leurs gestesdérisoires, accompagne leur errancetragique, tout en les inscrivant dansune dimension presque surréelle,métaphorique, une ambiance de conteà la Hansel et Gretel, perdus dans cesforêts germaniques où rôdent lesmonstres présents et passés…
JMG
jeu. 16 mai > 18h et 20h30sam. 18 mai > 16h dim. 19 mai > 21hlun. 20 mai > 18h et 21hven. 24 mai > 18hcinéma Les Lobis
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LA FILLE DENULLE PARTUn film de Jean-Claude Brisseau
Avec Virginie Legeay, Jean-ClaudeBrisseau, Claude MorelFrance, 2012, 1h31, vofLéopard d’Or du festival du Film deLocarno 2012
Ce beau film de Jean-Claude Brisseau,autoproduit et tourné dans desconditions "amateur" dans sonappartement, a obtenu le premier prixde sa carrièreau festival deLocarno, dontle présidentétait A.Weerasethakulet ce n’est peutêtre pas unhasard. C’estun film quimélange la viequotidienne et la métaphysique, laphilosophie, l’art et les fantômes.Michel, vieux professeur demathématiques (joué par leréalisateur), solitaire et mélancoliquedepuis la mort de sa femme, passionnéde cinéma, tente d’écrire un livre surles illusions humaines. Il recueilleDora, jeune femme étrange, qui va parson rapport aux phénomènesparanormaux redonner sens à sa vie etle soulager pour un temps de sestourments et de ses spectres familiers.Et Dora la paumée (on pense à la Dorade Freud) sait faire tourner les tablescomme le faisait à Jersey Victor Hugo
l’exilé, dans ce lieu où cohabitent leslivres, les films, les souvenirs et lesmorts.On avait oublié avec ses derniers filmscombien Jean-Claude Brisseau pouvaità ce point croire au pouvoird’invocation du cinéma et de la miseen scène. La façon si simple etartisanale de faire venir les esprits dansl’appartement de ce reclusapparemment rationnel témoigned’une jubilation presque adolescente àfilmer de manière expérimentale,comme dans un cinéma des origines.Le phrasé particulier du réalisateur, sagaucherie et sa manière de créer unetension chez le spectateur sans rien
faire,produisent uneémotionparticulièrerappelantcertainsacteurs desfilms de Demyou de Rohmer.Et c’est enadmirateur de
la dramaturgie hitchcockienne qu’ildit : « c’est au niveau de l’assemblagedes plans et du son que l’on peutintriguer ou foutre la trouille » tout enposant la question : peut-on croire ennos perceptions ?
ADG
jeu. 23 mai > 18h et 20h30lun. 27 mai > 18h et 21hven. 31 mai > 18hcinéma Les Lobis
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W E E K - E N D AV E C N U R I T H AV I V8€ tarif plein/ 6,20€ adhérents/5,20€ étudiants,/carte nominative 3 films au choix à 15€
Nurith Aviv occupe une place à part dans le paysagecinématographique français et israélien. Grande chef opératrice,elle a fait l'image d'une centaine de films depuis les années 70,travaillant notamment avec Agnès Varda (Les Plages d'Agnès),Amos Gitai (Une Maison à Jérusalem), René Allio (Moi, PierreRivière...), etc. Grande documentariste, elle a construit uneoeuvre riche d'une dizaine de films, consacrée à la paroled'artistes et d'intellectuels du monde entier, qui scrutent et
éclairent leurs rapports intimes aux langues, que ce soit l'hébreu, le russe, l'allemand,le français, etc et à leurs traductions, mais aussi à la mémoire, à la littérature, à lapeinture... Quatre rendez-vous sur ce week-end du 24 au 26 mai pour une rencontreexceptionnelle avec Nurith Aviv, qui dialoguera après chaque projection !
*Discussion avec Nurith Aviv après la projecon,animée par Marne Benchimol, psychanalyste,présidente d'honneur de Ciné'fil.
ANNONCESUn documentaire de Nurith Aviv
France, 2013, 1h03, vostf Le film Annonces esquisse le portrait desept femmes qui composent sur un mêmethème. Elles prennent pour point de départles récits des annonces faites à Hagar, Sarahet Marie, que rapportent l’AncienTestament, le Nouveau Testament et leCoran. Leurs pensées se déploient et tissentune nouvelle toile, tirant les fils de leursassociations et de leurs interprétations deces textes. Ainsi, y mêlant leur proprehistoire, leurs mythes personnels, elles enarrivent à évoquer des sujets tels que lanaissance de l’image dans le mondechrétien oucelle dupoème dansla Grèceantique.Annoncesest un filmsur lemouvementde la pensée,le pouvoir des mots, le secret de la voix, laséduction de l’image.
DOCUMENTEURUn film d’Agnès Varda
Avec Sabine Mamou, Lisa Blok,Mathieu DemyFrance/Etats-Unis, 1982, 1h03
A Los Angeles, une Française, Emilie,séparée de l'homme qu'elle aime, chercheun logement pour elle et son fils de 8 ans,Martin. Elle en trouve un, y installe desmeubles récupérés dans les déchets jetésà la rue. Son désarroi est plus exprimé parles autres qu'elle observe que par elle-même, vivant silencieusement un exildémultiplié. Elle tape à la machine face àl'océan. Quelques flashes de sa passionpassée la troublent et elle consacre à sonfils toute son affection.
sam. 25 mai > 16h*cinéma Les Lobis
*Discussion avec Nurith Aviv après laprojecon, animée par Jean-MarieGénard, président de Ciné’fil et Agnès deGraaff, administratrice de Ciné’fil.
A v a n t - p r e m i è r e !
ven. 24 mai > 20h30*cinéma Les Lobis
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TRADUIREUn documentaire de Nurith Aviv
France, 2011, 1h10, vof
Traduire est un film-Babel où des traducteurs de différents pays, s’exprimant chacundans sa propre langue, parlent de leur expérience de passeurs de la littératurehébraïque écrite à travers les siècles : le Midrash, la poésie hébraïque médiévale, lalittérature moderne et contemporaine.Les traducteurs parlent avec passion de la confrontation avec une langue qui lesamène parfois à transgresser les règles de la leur.
*Discussion avec Nurith Aviv après la projecon,animée par Marne Benchimol, psychanalyste,présidente d'honneur de Ciné'fil.
sam. 25 mai > 21h*cinéma Les Lobis
PERTE / VATERS LANDUn documentaire de Nurith Aviv
Allemagne/France, 2002, 30 min,vostfPartant d'une phrase de Sigmund Freuddéfinissant le deuil et d'une réflexionde Hannah Arendt sur le comportementdes intellectuels allemands en 1933,Nurith Aviv laisse parler ses amis, enAllemagne, de ce qui, à leur sens, estirrémédiablement perdu.En toile de fond, un plan-séquence de30 minutes, un trajet en S-Bahn àtravers Berlin, la ville de ses ancêtresjuifs.
D'UNE LANGUE À L'AUTRE/ MISAFA LESAFAUn documentaire de Nurith Aviv
France, 2006, 55 min, vostfA partir de leur propre histoire, neufpersonnes - poètes, écrivains,chanteurs - évoquent leur vécuparticulier du passage d'une langue àl'autre. Le film décrit ce lien intime,
souvent ambivalent et conflictuel, tisséentre l'hébreu, langue apprise etadoptée, et la langue de l'enfance, cellequi est "comme du lait maternel".
*Discussion avec Nurith Aviv après la projecon, animée par Amaro de Villanova,psychanalyste à la clinique de Saumery.
dim. 26 mai > 18h*cinéma Les Lobis
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5 CAMÉRASBRISÉESUn documentaire d’Emad Burnat,Guy Davidi
Palestine/Israël/France, 2011, 1h 30min,vostf Primé au Sundance film festival, 2012, aufestival international du documentaire leCinéma du réel, 2012 et nominé AuxOscars 2013 dans la catégorie "meilleurdocumentaire"
Emad Burnat, co-réalisateur avecl’israélien Guy Davidi de ce filmbouleversant, est avant tout un paysande Bil’in en Cisjordanie qui s’est mis àfilmer parce qu’on lui a offert une
caméra à la naissance de sonquatrième fils. Mais au même moment,invoquant des impératifs de sécurité,les Israéliens décident de construire un« mur de séparation » à côté de lacolonie juive voisine, ce qui prive leshabitants de Bil’in de la moitié de leursterres. Les villageois s’engagent dèslors dans une lutte non violente pourpréserver leur droit d’en resterpropriétaires.
On voit ainsi grandir Jibreel, etl’histoire de ce petit garçon se fonddans celle de la résistance du village. « La peine et la joie, la peur et l’espoir,tout se mélange, c’est comme si matête brûlait » dit celui qui tout encontinuant à résister devient cinéaste.On a envie de garder chaque imagetant chacune est un obus d’intensité,d’horreur, de violence et de beautémêlées. L’ami activiste et idéaliste duréalisateur, adoré des enfants qui lesuivent alors qu’il court en faisantvoler un cerf-volant le long de labarrière, tombe sous les balles del’armée à quelques pas d’Emad Burnat,qui le filme, avec colère, sans haine.Ce film est plus qu’un documentaire,c’est un moyen politique decompréhension du réel. Emad Burnat aattendu la décision de la justiceisraélienne de modifier le tracé de laclôture en faveur des habitants deBil’in pour terminer son film. Et ledernier plan montre deux de sesenfants goûtant pour la première foisau plaisir de patauger dans la mer quileur est habituellement interdited’accès et qu’ils découvrent grâce à unlaissez-passer exceptionnel obtenu parle cinéaste, qui est venu faire soignerses blessures à Tel Aviv.
ADGjeu. 30 mai > 18h et 20h30*sam. 1er juin > 16h dim. 2 juin > 21hlun. 3 juin > 18h et 21hven. 7 juin > 18hcinéma Les Lobis
*Jeudi 30 mai à 20h30 : projecon suivie d’une discussion animéepar Ciné’fil et l'Associaon France Palesne Solidarité, enprésence de la monteuse du film et d’un proche du réalisateur.
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LE SENS DE L’ÂGEUn documentaire de Ludovic Virot
France, 2011, 1h15, vof
Un jour on naît, un jour on meurt, c'estinéluctable. Je crois que J.L. Godard disait quel'enfance et la vieillesse sont lespériodes de la vie les plusintéressantes, entre temps, on ne faitque répéter... Ludovic Virot donne la parole à sixpersonnes dont laparticularité est d'avoirdépassé les 80 ans.Ils racontent cet état inconnucar il s'agit bien, à lesentendre, d'une expérience ;celle d'une transformation del'être, d'un passage. Alors quele corps est plus ralenti, lapensée se libère. Ils sontlucides avant tout et joyeux,animés, curieux. Ils parlentspontanément de l'amour, dudétachement, de la peur, des instants,de la beauté.... et vont à l'essentiel.« Je suis totalement indépendant ». « Jesuis arrière-grand-père, mais je n'aimepas qu'on me le fasse remarquer ». « Sedébarrasser de choses qui ont été utileset qui ne le sont plus ». « J'ai eu monlot, maintenant c'est le meilleurmoment de ma vie ». « L'amour, ças'arrête, c'est pas une perte, c'est un
autre état, on est un autre ... ». « Je suistotalement indépendant ».A les voir, dans l'intimité de leur vie,on comprend « le sens de l'âge » et lesclichés sur la vieillesse volent en éclat. Ce joli documentaire est un peucomme un poème; des haïkusmalicieux ponctuent les séquences et lacaméra joueuse frôle les personnages.
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jeu. 6 juin > 15h*- 18h - 20h30*sam. 8 juin > 16h dim. 9 juin > 21hlun. 10 juin > 18h et 21hven. 14 juin > 18hcinéma Les Lobis
*jeudi 6 juin, 15h : Séance consacrée à l’Union Naonale des Retraités etdes Personnes Agées (sous réserve).*jeudi 6 juin, 20h30 : Séance animée par Ciné’fil et l’UNRPA (sous réserve)
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LE REPENTIUn film de Merzak Allouache
Avec Nabil Asli, Adila Bendimered,Khaled BenaissaAlgérie/France, 2012, 1h27, vostfQuinzaine des Réalisateurs 2012
Rachid, jeune djihadiste d'Algérie,bénéficie de l'amnistie et descend dumaquis pour regagner son village et seréinsérer dans la société. Il devient« repenti » en se mettant sous l'autoritéde l’État suivant la loi de concorde civile,votée en 1999. Cette loi, qui doit mettrefin à des années de guerre entre lepouvoir et les islamistes radicaux enautorisant le pardon des islamistesrepentis, réglemente le retour de ceshommes embarqués dans cette violence.
Mais dans son village la réintégration deRachid n'est pas facile. Il est mal vu detous, le pardon est difficile à donner de lapart de ceux qui ont subi la terreur. Unjour, il appelle le pharmacien de la ville,victime aussi du conflit, et lui propose unmarché qui les emmènera sur les hautsplateaux d'Algérie. Travelling lent dansun paysage ocré, aride et grandiose, notreattention est exacerbée par cettedestination inconnue vers laquelles'avancent ensemble les troispersonnages principaux et la caméra suitce long périple jusqu'à la chute brutale.
Ce film raconte le drame de l'excès etl'après terrorisme des années 1990 et sonimpact sur la civilisation algérienne
abîmée par la violence subie pendant unedizaine d'années qui a fait tant devictimes.
Sur fond de contrées désertiques del'Algérie et avec une économie depersonnages, Merzak Allouache nousbrosse un portrait d'un jeune prêt à toutpour survivre après son engagementauprès des islamistes et nous montre ladifficulté de ce retour. Mais la repentanceelle-même est-elle possible ?
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ILS ONT FILMÉ LESGRANDS ENSEMBLESUn documentaire de Laurence Bazinet Marie-Catherine DelacroixFrance, 55 min, 2012, vof2e prix du Projet dedocumentaire historique auxRendez-vous de l’histoire 2012Dans le cadre del’opération « 50 ans deZUP » de la Ville de Blois,Ciné’fil présente undocumentaire sur les«grands ensembles»construits dans les années1960-1970. Leurs 1er occupants y vécurent-ils heureux ? Une enquête fondée sur unecollecte de films familiaux tournés dansl’Essonne en Super8.
jeu. 13 juin > 18h et 20h30sam. 15 juin > 16h dim. 16 juin > 21hlun. 17 juin > 18h et 21hven. 21 juin > 18hcinéma Les Lobis
mar. 18 juin > 20h30* (entrée libre)cinéma Les Lobis
*Discussion après la projecon, enprésence d’une des deux réalisatricesdu film (sous réserve).
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LE CONCOURS DEDANSEUn documentaire de Bess Kargman
Avec Aran Bell, Gaya Bommer Yemini,Michaela DeprinceEtats-Unis, 2011, 1h34, vostf
Ciné’fil accompagne la Fête de laMusique en programmant deux films,dont ce Concours de danse au parti prisnettement affirmé.Ici, nulle émission de téléréalité quifilmerait les destins de jeunes danseurs envoie de professionnalisation. BessKargman dresse le portrait de six jeunesfinalistes, âgés de 11 à 17 ans etoriginaires des cinq continents, tandisqu'ils s'apprêtent à entrer dans les plus
grandes troupes et ballets de danseclassique. Le suspens est donc très modéré, on nevoit pas le destin des perdants. La rivalitédu concours, si elle est une évidence, n’estpas ici le moteur du film. Le regard de la
réalisatrice s’attache plutôt à dessiner desportraits exceptionnels d’enfants etd’adolescents au caractère bien trempé. Lapassion les ronge et transporte leur familledans un monde très particulier et à chaquefois singulier. Immigration, ruptureparfois avec l’école et les siens, sacrificesfinanciers et professionnels, transports,rien n’est vraiment simple, mais tout estévident ! Qu’on soit noire, belle commeune poupée Barbie, fils de militaire,pauvre, fortunée, Américaine, Colombien,Américano-italien, Israélienne ouAfricaine, seule la danse réunit cesdestins. La compétition est avec soi-mêmeplus qu’avec les autres.Point d'orgue du film, le concours finalrévèle les corps transcendés par la danse etoublieux sur scène des terriblessouffrances qu'ils ont endurées. Laréalisatrice n'occulte pas cet aspect.Tordus, déformés, étirés dans tous lessens, les corps magnifient l'espace neutrede la scène nue. En dépit des blessures etdes échecs, avec ténacité et passion, cesjeunes danseurs sont déjà de futuresétoiles.
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jeu. 20 juin > 18hsam. 22 juin > 16hlun. 24 juin > 21hven. 28 juin > 18hcinéma Les Lobis
Dans le cadre de la Fête de laMusique, Ciné’fil présente :
Le Concours de danse et Rude Boy Story
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RUDE BOY STORYUn documentaire de Kamir Meridja
Avec Dub Inc, Tiken Jah Fakoly,Amazygh KatebFrance, 2011, 1h25, vof
Pour célébrer cette nouvelle Fête de laMusique, Rude Boy Story s’estnaturellement imposé. Ce film suit leparcours musical du groupe de reggaefrançais Dub Inc : une bande de potesqui construit sa route hors des sentiersbattus, en prônant l’indépendance etl’autoproduction, loin des circuitsmédiatiques traditionnels.Pour les aficionados, le nom de Dub Incdevrait suffire. Leur passage précédentau Chato’do avaitdéplacé les foules.Kamir Méridja, a suivile groupe durant troisans, mais si vous neconnaissez pas encoreces musiciensstéphanois, c’estl’occasion rêvée deplonger dans leurunivers festif,communicatif etdansant. Mal diffuséepar les médias mainstream, leurmusique est pourtant populaire mêmeau-delà des frontières hexagonales. Lesconcerts marchent et remplissentZénith, stades et festivals. Leréalisateur a choisi un montage quiremonte dans le temps. Il s’explique :« je me suis dit que j’allais plutôt partir
de l’impact que crée Dub Inc sur scènequand tu ne les connais pas [...] Jevoulais aussi démarrer le film par leurréussite. Une fois que le spectateurcomprend de quoi il s’agit, on peutrentrer dans un peu plus d’intimité aveceux. »Ce n’est donc pas un film réservé auxseuls admirateurs. Car le réalisateur asu montrer, à travers ces instants de vied’un groupe d’abord jeune et amateur,puis se professionnalisant, et enfinvivant de son succès, un parcourscohérent, loin des mirages d’unestarification chère au show business.Un parcours exemplaire, que bonnombre d’amateurs du 21 juin espèrentsans doute un jour emprunter.
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*Jeudi 20 juin, 20h30 : projecon en présence de Christophe Liabeuf,distributeur indépendant du film Rude boy Story (sous réserve).
jeu. 20 juin > 20h30*dim. 23 juin > 21hlun. 24 juin > 18h cinéma Les Lobis
LA TÊTE LAPREMIÈREUn film d’Amélie van Elmbt
Avec David Murgia, Alice deLencquesaing, Georges HicterBelgique/France, 2012, 1h29, vof Présenté au Festival de Cannes 2012
Zoé (Alice de Lencquesaing),l'indomptable, prise par une passionaveugle pour un écrivain (JacquesDoillon), traverse la Belgique puispoursuit son chemin sur la trace deSainte-Thérèse de Lisieux. Adrien(David Murgia) tombe sous soncharme et dévie sa trajectoire pourcoller à cet être insaisissable.
Elle, l'indépendante. Libre. Rebelle.Mal dans sa peau. Caméléon. Lui, beaugars mais quelque peu banal. Séduit,parfois pathétique, il essaie de percer lemystère. « Je t'aime moi non plus ». Ilfinit par traverser sa carapace etdevient séduisant.
Sélectionné dans la programmation del'ACID à Cannes, La Tête la premièreest le premier film d’Amélie VanElmbt. Grâce aux jeunes comédiensqui crèvent vraiment l'écran et grâce àla légèrete de la mise en scène, on estimmédiatement happé dans ce road-movie qui navigue entre naïveté aucharme fou et envolées lyriques del'amour adolescent. Rarement on peutvoir à l'écran l'intimité des conflitsintérieurs étouffés de cet âge sibouleversant avec autant de fraîcheuret de vérité.
Amélie van Elmbt fonce La tête lapremière et force le destin en montantun film grand dans sa petitesse. Ne
ratez pas ce premier essai, vouspourrez dire plus tard que vousavez suivi cette réalisatricebelge talentueuse dès sespremiers pas, aussi fragiles quedécidés, au cinéma.
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*Jeudi 27 juin, 20h30 : projecon en présence d’un membre de l’équipede tournage (sous réserve), suivie d'un pot de fin de saison.
Les Nouvelles Aventures de Capelito 8 courts métrages de Rodolfo Pastor, animation, sans paroles, 40 min,2012, dès 2 ansDécouvrez les nouvelles aventures de Capelito, lechampignon magique qui réussit à se sortir de situationsloufoques grâce à un peu d'astuce, beaucoup d'amitié...et un nez magique ! Il apprend à pêcher sous la glace,part à la recherche de son chien ou tente de se rendre àune fête. > Du 24 avril au 12 mai
Monstres pas si monstrueux...Citrouille et vieilles dentelles de J. Loubière, Cul debouteille de J-C Rozec, Duo de volailles, saucechasseur de P. Hecquet, Monstre sacré de J-C Rozec,Bye Bye Bunny, France, 2012, 41 min, dès 5/6 ansNous avons l’habitude de voir au cinéma des monstresterrifiants… mais ils ne sont pas toujours aussi terribles ! Voici un tour d’horizon des plus terribles créatures de laplanète sous un nouveau jour, rempli de tendresse et d’humour !> Du 15 mai au 1er juin
Petit corbeauUn film de Ute von Münchow-Pohl, Allemangne, 1h10, version française,2012, dès 3 ansLe jour où le barrage qui domine la forêt menace de sedisloquer et de tout emporter avec lui, Petit Corbeauessaye de convaincre ses amis de partir demander del'aide aux castors en aval de la rivière. Presque personnene veut l'accompagner mais ils découvrirontl'importance du courage et de l'amitié. > Du 5 au 22 juin
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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose unchoix de films de qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afinque chacun y trouve plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois/Les Lobis.Renseignements au 02 54 44 52 15. Dates et horaires disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche et sur Blois.fr.
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RSDes Lyres d’été - projections en plein air
- Vendredi 19 juillet, à la nuit tombéeDans le cadre de Des Lyres d'été, le Musée de la Résistance organisera,le 19 juillet, à la tombée de la nuit (avec la complicité de Ciné'fil), uneprojection gratuite du film iranien Les Chats persans, de BahmanGhobadi, ode à la liberté de l'expression musicale dans un pays où lacensure a tous les droits. Cette soirée, dont le thème sera "La musique etla danse comme moyen de résistance", se poursuivra par un "balclandestin" animé par la compagnie "Lamige en scène". Un film deBahman Ghobadi, Iran, 2009, 1h41. CJ
- Autres projections en plein air : jeudi 11 juillet (Jorge Semprun), jeudi 18 juillet(Quinière), samedi 19 juillet (Résistance), vendredi 30 août (Cap'ciné). Détail de laprogrammation à venir.
Festival Désir... Désirs
Du 15 au 21 mai 2013 aux Cinémas Studio à Tours«20 ans que les Cinémas Studio organisent le festival Désir…Désirs. L’équipe du festival considère qu’il est fondamental demettre en lumière les théories de genre auprès d’un large public.A travers une programmation « Unique en son genre », thèmede l’année 2013. Cette édition sera l’occasion de se questionner,de se diviser, de réfléchir et d’échanger, en rencontrant desréalisateurEs, des organisateurEs de festival, des témoinshistoriques, des militantEs, des activistes, des chercheurEs…Nous vous invitons à explorer des portraits tous différents etuniques en leur genre dans des documentaires et des films issusde pays proches et lointains : Iran, Népal, Allemagne, Pays-Bas, Argentine, Etats-Unis,Belgique, Palestine/Israël, Canada, Suède, Grande-Bretagne... C’est aussi l’occasion decontinuer nos partenariats et d’en créer de nouveaux pour explorer différentes visionsartistiques dans d'autres lieux culturels et confronter nos regards croisés sur le genre.»Plus d’informations : www.desirdesirs.com
Festival International du Film d’Animation
Du 10 au 15 juin 2013 à Annecy«Une édition 2013 sous le signe du changement porté par MarcelJean, nouveau délégué artistique. Au programme : l'élection par lepublic du film le plus drôle, le mélange des genres entre animationet prises de vues réelles à travers le cycle Animation Off-Limits,un focus sur le concept de résistance...Découvrez les derniers chefs-d’œuvre animés, repérez lestendances actuelles et de demain, rencontrez vos réalisateurspréférés et les talents émergents, dénichez vos futurs collaborateurset partenaires... dans l'ambiance conviviale du Festival internationaldu film d'animation d'Annecy.»Plus d’informations : www.annecy.org
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sam. 15 juin16 h
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