AVRIL ! Ah , Avril ...
Quand résonnent les cloches et tremblent les étudiants (du moins le devraient-‐ils), quand glandent les écoliers ! Ce mois inqualifiablement vicieux, qui vous enchaine des après-‐midi transpirantes à des week-‐end hygronométriquement surnaturels (comme le dit l’adage : en avril, ...). Ah, Avril, ses petits matins brumeux et humides, où le crachin pervers vous dégouline sur la nuque, attendant pieusement votre bus devant l’arrêt immanquablement sur-‐bondé, tandis qu’un enfant sur-‐nourri beugle à la mort juste à votre droite ...Puis viennent les vacances de Pâques, ce dernier moment de répit avant l’été. Moment propice donc, s’il en est, pour mettre au défi ces infatigables guides et scouts du Groupe Honneur ! Comme chaque année, c’est durant ce congé qu’a eu lieu la Coupe Pierre Graux 2010, rencontre désormais habituelle de toutes les patrouilles de notre si dynamique région.
Et, comble de bonheur, le temps fut clément au-‐dessus des chétives tentes (certaines plus chétives que d’autres, il faut bien l’avouer...) de nos ados. Des patrouilles (relativement) motivées, des chefs (presque) au taquet, des constructions (assez) balaises, un Concours Bouffe interminable : voilà le secret d’une édition de (très) grande tenue !
Petit tour d’horizon d’une «CPG» comme on les aime ...CC oupeoupePP ierreierreGG rauxraux
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Avril 2010 ...
«sépégé» ? La «CPG», Coupe Pierre Graux (du nom d’un illustre fondateur de notre belle région), est la rencontre annuelle des patrouilles du Groupe Honneur. Durant quelques jours, ces patrouilles rivalisent d’ingéniosité, de créativité, d’astuce pour démontrer tout leur savoir-‐faire à un jury plus qu’exigeant, composé de chefs du GH. Le concept se résume assez brièvement : il s’agit de confronter les patrouilles dans une joute amicale et épique portant sur différentes disciplines plus ou moins liées au scoutisme. Historiquement, les épreuves portaient exclusivement sur les techniques de base du scoutisme, telles que décrites par Baden Powell (froissartage, morse, secourisme, cartographie, ...). Puis, progressivement, les épreuves ont porté sur des domaines de compétences de plus en plus diversifiées (culture générale, cuisine, sports divers, spectacles, ...) au gré de l'imagination des chefs de troupe.
Les patrouilles, évaluées sur une série de critères établis par le jury (une grande partie des chefs de troupes), rivalisent d’ingéniosité, d’imagination,
pour récolter le plus de points, et remporter la tant convoitée Coupe Pierre Graux. Mais c’est également, et surtout, l’occasion pour tous de réaliser le meilleur d’eux-‐mêmes, de rencontrer les autres patrouilles, et de s’amuser un maximum.
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Des constructions ...A vrai dire, il n’y aurait pas de CPG sans constructions. Les
grandes légendes de la CPG se sont souvent illustrées par des constructions pharaoniques, ingénieuses ou plus surprenantes,
mais toujours impressionnantes ! Du double pilotis (?) au mirador, en passant
par la plateforme de Concours Bouffe, ce n’est certes pas l’ambition qui a manqué
aux patrouillards du GH ! Et cette édition n’a pas failli à la règle. A côté des inévitables
brelages douteux, des pieux branlants ou des tables à feu passablement dangereuses, les chefs ont pu admirer certaines créations de grande tenue ! D’abord, bien entendu, il y a l’aménagement «salement classe» des Hydro’taures., dont le rafiot pirate a séduit l’oeil averti des chefs. Un mat fièrement dressé du premier au dernier jour, un espace de patrouille délimité et fort agréable, ma foi ! Table à feu originale (avec la
traditionnelle bâche en plastique flirtant avec les braises... ça ne pouvait être parfait !), table de patrouille spacieuse et conviviale à la fois, etc. Un must ! Les Pan’obos, encore eux, ont frappé fort. Une qualité de construction à toute épreuve (certains chefs ne s e m b l a n t faire la tournée constructions que dans le but de secouer violemment tout brelage dans les environs), une double table à feu avec vue sur l’attablée, un vaisselier plutôt balaise, le tout bâché dans les règles de l’art (donc pas le nez dans le
plastique bleu). Schön ! Certains osèrent la table surélevée, des Licornes aux Agoutis (dont même la table à feu fut surélevée, initialement) en passant par les MP’s (dans une vers ion pyramidale disons... difficile d’accès). Plus près du plancher des vaches, d’autres misent tout sur l’aspect pratique (l’ingénieux trépied des Licornes (offrant
un bel espace à table !) et des Pingouins) ou sur l’intimité d’une table plus confidentielle (Zibelines). D’autres, enfin, conformément aux délires du CP (voir infra), construisirent une table à l’asiatique, dressée à même le sol et flanquée de bancs fort commodes. De part et d’autre, donc, du travail bien fait, du brelage souvent soigné, et des jeunes qui s’initient aux joies de la manipulation des bobines de sisal !
... aux réalisations ...
... et à l’animation
Avouons -‐ le , cet te catégor ie réserve b ien généralement de tout, mais et surtout de rien. Là aussi, pas de faille dans la tradition : certains inventent ou réinventent, qui une table de massage, qui un «meuble» pratique, quand d’autres ne font pas beaucoup plus que pas grand chose... On notera
néanmoins quelques bonnes surprises dans le rayon. D’abord, les éternels Hérons, qui nous présentèrent une structure venue d’ail leurs, vendue comme outil révolutionnaire : en somme, une table à vaisselle revisitée. Avec démonstration à l’appui -‐ en n’oubliant pas que nous sommes chez les Hérons, il est donc indispensable d’en faire un sketch, avec profusion d’eau, de bruit, etc. Il y eut aussi le «KangooGym», structure polyvalente de mise
e n c o n d i t i o n p h y s i q u e (démonstration à l’appui). On réinventa la table à feu chez les Hydro’taures, dans une version proche du barbecue, et les Agoutis nous rappelèrent aux bonnes vieilles techniques scouts, avec un système de filtrage d’eau de fortune. Ailleurs, les Phénix installèrent une table en trépied, destinée au massage et au rafraichissement de chefs surmenés. Les Pingouins quant à eux aménagèrent
un petit coin de patrouille plutôt chill, avec balançoire, petit feu et bancs de rigueur. Il y eut aussi la chaise des Zibelines, et l’une ou l’autre étagère à
vaisselle (Pan’obos et Rhinos notamment).
Qui ne se souviendra d’une certaine chorégraphie poignante des Hippos, adulés par la foule et reproduite au pied du Cinquantenaire (après bien des atermoiements) ? Qui ne se souviendra du véritable spectacle offert
par les Agoutis, dévoilant de bien agréables talents ? Qui oubliera l’histoire quelque peu graveleuse (une histoire de boxeur ?) jouée en ombres chinoises par les Héris ? Puis il y eut des chorés (dont celle, bien balaise, des Phénix), des quizz dans tous les sens (aux sujets divers et variés, mais
immanquablement synonymes de hurlements dans le public), un sketch-‐fleuve des Hérons (tiens !) au contenu improbable et surréaliste, une création théâtrale fort bien menée des Hydro’taures. Nous fûmes divertis! Et nous chantâmes, voyant poindre la fin de cette incroyable édition de la CPG...
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Certes, il manquât du monde pour prétendre ressembler au véritable Concours Hands annuel, mais la bonne douzaine de patrouilles présentes suffit amplement à réveiller l’esprit sportif (chez certains), compétitif (chez beaucoup) ou revanchard (ils se reconnaîtront) de nos vaillants patrouillards. Kangou’ ayant planché un bon moment sur la formule optimale de déroulement des matches, l’après-‐midi se déroula au gré des shoots, sprints, lamentables
fautes d’arbitres et autres tricheries des rouges et bleus (qu’ils disent !).
A gauche, l’on répète que NON, il n’est pas
p e r m i s d ’ e f f e c t u e r d e s c h a n g e m e n t s incessants pour mettre le meilleur élément au four et au moulin. A droite, il est question d’un but litigieux, mais le vacarme provenant du poste central (avec l’un ou l’autre geek vautré devant un écran d’ordinateur) atténue fortement l’intérêt du match au profit d’une musique douteuse -‐ pour ne pas dire irritante. Au milieu, enfin, quelques troubadours ont sorti leur attirail d’un goût suspect, prélude aux accoutrements baroques que l’on observerait un certain 3 mai, au Bois de la Cambre. Et puis, partout, de la bonne humeur et de la mauvaise foi, de larges sourires victorieux et des petits rictus
grincheux des heures de défaite. Certes, il y a une victoire (incontestée et incontestable, bien sur), et, certes, il y a des défaites. Mais d’aucuns ont compris que l’important n’était pas là (même si ça fait plaisir), et le simple fait d’avoir pu se dégourdir les mollets en sympathisant avec l’ «autre» est déjà une satisfaction en soi. Et, tandis que frustrés et moins frustrés terminent l’après-‐midi et que le poste
central s’est enfin tut, les Panobos savourent leur indiscutable victoire, «tranquilou normalou» comme aime à le répéter son sympathique CP...
Un petit air d’ a(rt)illeurs ...
Faut-‐il dire que les chefs s’en donnèrent à coeur joie -‐ après de trop longues heures d’attente à mastiquer d’improbables marshmallows trop peu chers pour espérer qu’ils aient du goût -‐ qu’ils s’en donnèrent à coeur joie disais-‐je, dans cette redoutable épreuve du Concours Bouffe ? Faut-‐il dire qu’ils regretteraient forcément, après quelques patrouilles, de n’avoir pas su ménager une place stratégique pour chacune d’elles ? Car, redoutable, tel est bien le mot ! Imaginez : enchaîner 13 patrouilles, c’est à dire pas moins de 52
plats et boissons confondus, du salé au sucré (ou l’inverse), en passant par le délicieux, le trop cuit, le fade, le piquant, le surprenant , l’audacieux, le banal, le dégoulinant, le douteux, l’imaginatif, le parfumé, le « t rop -‐b ien -‐ f a i t -‐ pour -‐que -‐vous -‐ l ’ a yez -‐ f a i t -‐ i c i » , l’indescriptible voire l’immangeable ! Attention, soyons justes : ce Concours bouffe était de très grande tenue, et les premiers ne le furent qu’au bout d’intenses calculs. Mais toute perfection cache de ces petits détails (pâtes au sable, viande crue et autres) qui laissent un souvenir impérissable à des chefs repus . Bien sur, il nous fut servi des grands classiques du genre, depuis l’inévitable «Tomates-‐Mozza» (pitié !) au petit cocktail fruité saturé en sucre (dont
l’arrière goût de gingembre vous ruine les papilles pour une bonne partie de la soirée), en n’oubliant pas les éternels et immanquables MASSAGES ... Mais heureusement, quelques bonnes surprises vinrent ravir nos palais ! Alors oui, de surprise il en fut question. Chez les Hérons, par exemple. Accueil pour le moins déjanté (des (méchants) Ch ino is in ter rompent l a Brabançonne...), puis tout s’enchaîne au fil d’un narrateur perdu dans ses digressions romanesques.
Le reste de la patrouille semble avoir abandonné tout espoir de comprendre le spectacle auquel il a prit part bien malgré lui. L’animation ne rivalise qu’avec le raffinement du service, branché cuisine orientale. Le tout sur une note de thé vert «troublant» ... Sans surprise, la patrouille des gagnants !Que dire, par ailleurs, de l’accueil de grande tenue offert par la patrouille des Hydro’taures. Certes, deux patrouilles ensemble, c’est plus efficace. Mais en voilà, une patrouille qui fonctionne ! Accoutrements boucaniers, ambiance chill, thématique «matelots» (avec Stromae au tambour !), environnement que l’on qualifierait
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Un Concours Bouffe de ... 4 heures
aisément de «bien gaulé». Et, assis sur le pont d’un rafiot à manger des Burgers et des frites (sic !), une intrigue nous emmène quelque part sur une île voisine, pour aller buter on ne sait plus quel bad boy local. Voyager , voyager ... Chez les Phénix, c’est plutôt d’aventures interstellaires dont il s’agit. Là aussi, grande hospitalité, cuisine sympathique ... et lancer de cônes d e pin sur un CP sacrifié pour l’occasion. D’aucuns parmi les chefs semblent apprécier. Plus tôt, chez les Licornes, l’impression avait déjà été excellente, ma foi ! Nourriture d’une
rare finesse (une entrée, plutôt DES entrées comme on en voit trop rarement !), animation casinotesque et sketcheuse en tous genres : il y en a pour tous les goûts. J’oubliais l’étape des Hippos, entre capoeira et table à vaisselle bringuebalante, ou surgit un Burger au bleu... dont on garde un souvenir ému tellement la surprise fut bonne . Puis vint le tour des valeureux Agoutis qui, à 4 (oui, à 4 !) nous servirent un Concours Bouffe tout à fait sympathique à la lueur des chandeliers, perchés sur leur table, entre expérimentations post-‐New age de soulevage de chef et blagues du CP envers ses patrouillards (qui n’osent se mutiner), sous le regard attendri du frère devenu chef. Il nous faut noter l’agréable décoration fleurie et tamisée des Héris, ainsi que leur soupe thaïlandaise (ou quelque part pas loin) fort appréciée; mais aussi l’enquête policière des Kangoos (sombre histoire de vol dans la caisse du resto); puis les divertissements cirquesques des Zib’s, le coin (ultra-‐) bien gaulé de détente des Pingu’s. Enfin, le gosier plein et l’équilibre douteux, nous parvînmes chez les malheureux derniers de la compétition. Je dis malheureux parce qu’accueillir des chefs au bord de la vidange n’est pas une sinécure ! Entre mauvaises blagues tirées en longueur depuis le début de la soirée, et mélange catastrophique de saveurs au niveau des papilles, l’épreuve s’avère périlleuse ! Mais c’était faire fort peu de cas de la ténacité et de la prouesse de ces incroyables PAN’OBOS. Ici, on ne se contente pas de participer, on la joue cash. Décor plutôt cosy, cuisine «minute», dessert au poil (si je puis dire...) pour une fin de concours bouffe, en l’occurrence un pain perdu fort apprécié. Puis, enfin... la surprise en fin de repas du SP des Bonobos, pour clôturer la soirée sur une note russe...
Et c’est en rampant que les chefs rentrèrent dans leur QG, repus, éreintés, saturés en graisse, en sel, en fruits, en viande et en sauces. Une grande soirée, vous dis-‐je !
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CLASSEMENT FINAL
1Pan’obos
Hydro’taures (111
e) -‐ 302 pts
Hérons (11e) -‐ 283 pts
Licornes (111e) -‐ 262 pts Zibelines (11e) -‐ 260 pts 87
4
Pingouins (97e) -‐ 266 pts 5
CLASSEMENT PAR
1. 111e Troupe du Sarihgwan
2. 145e Troupe du Rat
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6
2
Agoutis (145e) -‐ 265 pts
COUPE PIERRE GRAUX 2010
(97e) -‐ 318 pts
3Hérissons (97e ) -‐ 293 pts
MP’s (11e) -‐ 249 pts Phénix (111e) -‐ 248 pts
Kangoo’s (97e) -‐ 240 pts
Rhino’s (97e) -‐ 238 pts
Hippo’s (97e) -‐ 220 pts13
12
11
10
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9
TROUPES (pour Vinch)
3. 11e Troupe du Bouleau
4. 97e Troupe de l’If
Faut-‐il dire ...
... que les Ph
énix se sont battus et ne sont pas arrivés derniers au C
oncours H
ands (ça se respecte
) ?
... que les pirates no
irs on
t la vie dure ?
... que la patrouille d’en face a refait 2x sa tente ?
... que les Licornes se sont po
sés des qu
estions ph
ilosophiqu
es à partir d’un
e saucisse ?
... qu’il est m
ieux de souffler sur un feu qu
e de l’aspirer ?
... que la CPG est fatigante m
ais GE
NIALE !
... que la voiture de G
uillaume
Pietrons consom
me 0,5 L aux 100 km
?... que K
oala va qu
and-‐m
ême épouser tous les petits gars de la 97 ?
... que les Ph
énix sont des fans cachés d’Hannah M
ontan
a ?
... que G
ecko kiffe trop être sous les projecteurs ?
... que B
ruan joue avec sa saucisse ?
... que les Héris o
nt gagné la CPG si on ne prenait pas en com
pte les alliances ?
... que Fossa est plus stylé que Serval ?... que Serval est plu
s stylé que Fossa
?
... que K
oala veut qu
’elle soit d
ans le prochain comp
te-‐rendu d
’une réunio
n ?
... que les scribes aime
nt se do
nner l’air imp
ortan
t en p
arlant avec tout le
monde ?
... qu’accueilir les chefs avec des pots de chamb
res pour présenter des in
signes est très bien vu ?
... que pour une fois il a fait b
eau à cette CP
G ?
... que le coin
chill des PINGO
O’s était tout stylé !
... que Fabienne a du su
ccès ?
... que l’ap
ogée d’un jeu d
e nuit n’est pas le meilleur m
oment pour courir à l’aveuglette ?
... que les Ag
outis parlent trop ?
... que G
uillaume
s’em
balle qu
and il fait l’arbitre ?
... que Lynx aime bien imiter le
chien ?
... qu’un
e nouvelle cheftaine est aussi utile aux chefs qu’à la Tro
upe ?
... qu’un
bateau sur terre, c’est bien, m
ais qu
’un bateau sur l’eau, c’est mieux ?
... que M
erlin n’aim
erait pas être un
e bran
che, parce
que ça doit faire mal de brûler ?
« j’ai une super idée m
ais ...
je peux pas vraiment vous la dire ...»
«En fait, le feu ça sèche, connard !
... enfin, je crois»
... que dans ton sac de couchage, c’est tout bo
n pour les regarder
«Moi, j’ai pas de truc.
Mais je veux bien en tailler»
«Mais ... fais g
affe !
J’ai ta
viande en main !»
«Chachou, t’as pas la
grosse rouge ?»
... que c’est du laisser-‐haché ?
«... mais enfin, il s’en serait rendu comp
te,
s’il avait e
ncore des goals dans son lit !»
REND
EZ-V
OUS
EN 2011 !
... que Lynx a fait chier toute la tente chef pour exploser le record du
jeu d
e bulles ?
... que l’op
ération «O
n the road again» eût pu
connaître un
dénoueme
nt à la CPG ?