Laitages et santLaitages et santéé osseuse : osseuse :
ooùù sont les preuves ? sont les preuves ?
Thierry Souccar, MBA, MSc, GD
American College of Nutrition
Directeur www.lanutrition.fr
« Croire que l’ostéoporose est due à un
manque de calcium, c’est croire que les
infections sont dues à un manque de
pénicilline. »
Pr Mark Hegsted, spécialiste mondial du
calcium, université Harvard, Boston, MA
« Super. C’est
comme ça que
vous vous
sentez avec du
lait. Le calcium
rend les os
plus solides,
donc même si
vous ne venez
pas de Krypton,
vous pouvez
avoir des os
d’acier. »
Comment la France lutte contre
l’ostéoporose
• PNNS : « Objectif prioritaire :
augmenter la consommation de
calcium en consommant 3 laitages par
jour »
• INPES : « 3 à 4 laitages par jour »
« En l’état actuel des
connaissances, il est
irresponsable d’encourager la
consommation de laitages. »
Pr Walter Willett
Président, Ecole de santé publique de
Harvard (Boston, Massachusetts)
Pourquoi est-ce « irresponsable ? »
• « Parce que les laitages n’ont pas
prouvé qu’ils préviennent
l’ostéoporose. »
• « Parce qu’au niveau des
recommandations actuelles (3 à 4 par
jour) leur sécurité à long terme n’est
pas établie. »
Comment l’industrie laitière a fait croire queles laitages sont bons pour les os
• En 1982, la cause semble entendue :« Les données disponibles prises
collectivement n’indiquent pas qu’en
augmentant la consommation de calcium
on abolira le problème de l’ostéoporose. »
Heaney RP. Calcium nutrition and bone health in the elderly. Am J Clin Nutr1982;36:986-1013.
Comment la densité osseuse estdevenue « juge de paix »
• 1963 : évaluation du contenu minéral de l’os par mesure d’absorption des photons.Méthode non invasive, facile à mettre en œuvre ne coûte pas cher.
• 1970 : faisceau de photons à deux niveaux d’énergie (dual-photon absorptiometry).
• 1988 : Rayons X, d’où le nom de DXA ou DEXA (dual X-ray absorptiometry).
• La densitométrie osseuse est au début employée pour mesurer la perte de masseosseuse et le calcium total du squelette. Mais de 1966 à 1973, des études trouventune relation entre teneur de l’os en minéraux et niveau de résistance aux chocs.
• 1984 : sous la pression industrie pharmaceutique (THS), NIH recommandedépistage par des mesures de densité osseuse
• 1993 : Rorer et SmithKline Beecham provoquent réunion commission de l’OMS : « ladiminution de la masse osseuse liée à l’âge » peut être « considérée » comme uncas d’ostéoporose.
• Pour diagnostiquer l’ostéoporose, l’OMS recommande densitométrie osseuse parrayons X. L’ostéoporose est établie lorsque la masse osseuse se situe 20 à 35 %(plus de 2,5 déviations standards) en deçà de la valeur constatée chez une personnede 30 ans.
• L’ostéoporose n’est plus une maladie signée cliniquement par une fracture,
mais par une densité osseuse
Les problèmes avec la densité osseuse• En Asie et Afrique, la BMD est plus faible qu’en
Occident mais l’ostéoporose est plus rare (idemchez végétariens stricts).
• Etude SOF (Study of Osteoporotic Fractures) :plus de 50% des femmes ménopausées qui ontsouffert d’une fracture du col du fémur avaientun score de densitométrie (T-score) élevé.
• 85 % des facteurs qui contribuent àl’augmentation du taux de fractures n’ont aucunlien avec la densité osseuse
• BMD ne peut pas prédire avec fiabilité le risquede fracture chez un individu.
La densité osseuse abandonnéepar l’OMS
• Mars 2008: outil de dépistage desfractures d’ostéoporose (FRAX)
• Ne prend pas en compte la BMD mais âge,sexe, fracture avant 50 ans,corticostéroïdes, polyarthrite rhumatoïde,ostéoporose secondaire à une maladie,tabagisme, consommation de plus dedeux verres d’alcool par jour et IMC.
• Ne prend pas en compte calcium
Abelow B J, Holford T R and Insogna K L (1992) Cross-cultural association between dietary animal protein and hipfracture: a hypothesis. Calcified Tissue International, 50, 14-18.
« Le paradoxe du calcium »
(OMS, 2002)
0
20
40
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80
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160
180
200
Norway Finland Suède Japon Chine Nigéria
laitages kg/pers/an
taux de fracture ducol/10000 f. > 35 ans
Joint FAO/WHO Expert Consultation. Human vitamin and mineral requirements. OMS, Rome, 2002.
Delay between cause and effect:
cigarettes, then lung cancer deaths
Cigarettes
par adulte
et par jour
10
5
0
1900 1920 1940 1960 1980 2000USA:
lung cancer
lung cancer
cigarette
consumption+
Mortalité par cancer
du poumon par million
et par an
0
500
1,000
De Jiangmen à Hong Kong : plus
de laitages, plus de fractures
0
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Jiang
1960-
1998
H K
1960
H K
1998
calcium cg/j
fract col/10000
La situation en Grèce : plus de
laitages, plus de fractures
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25
30
35
40
45
1961 1977 1992
laitageskg/pers
fracturescol/10000
Paspati I : Hip fracture epidemiology in Greece during 1977-1992. Calcif
Tissue Int 1998;62(6):542-547.
Plus de lait, plus de fractures ?
• 77 761 femmes• 34 ans-59 ans• Étude prospective de
12 ans
Feskanich D : Milk, Milk, dietarycalcium, and bone fractures inwomen: a 12-year prospective study.Am J Public Health, 1997 (87) : 992-997.
0
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1 verre
max/semaine
taux de
fractures
2 verres min/j
Laitages et santé osseuse : ce
que dit l’épidémiologie
Laitages néfastes
Laitages sans effet
Laitages utiles
pour les os
Méta-analyse
ou review
Les laitages préviennent-ils
l’ostéoporose ?• En 1999, revue de 75 études par une unité OMS
• « Pas de preuves qu’une consommationaccrue de calcium a d’effet sur laconsolidation du squelette ou sur le risquede fracture avant ou après l’arrêt de lacroissance longitudinale. »
•• « « Il nIl n’’est guest guèère justifire justifiéé d d’’inciter lainciter lapopulation postmpopulation postméénopausnopauséée e ààaugmenter sa consommation deaugmenter sa consommation decalcium.calcium. » »
Kanis JA. The use of calcium in the management of osteoporosis. Bone
1999;24:279–90
Les laitages ne rendent pas les
os plus solides
• En 2000, méta-analyse de 46 études
• « Les résultats de la plupart des étudesn’étaient pas significatifs. Même parmi lesétudes montrant un effet favorable (29%)l’intérêt clinique n’est pas clair parce que lavariation de masse osseuse est extrêmementfaible. »
•• « « Les preuves scientifiques apparaissentLes preuves scientifiques apparaissentinadinadééquates pour soutenir laquates pour soutenir larecommandation de consommer chaquerecommandation de consommer chaquejour des laitages pour la santjour des laitages pour la santéé des os. des os. »»
Weinsier RL : Dairy foods and bone health : examination of the evidence. Am JClin Nutr 2000, 72 : 681-689.
Le lait ne diminue pas les
fractures
• En 2005, méta-analyse de 6 études
prospectives
• « Une consommation faible de lait
n’est associée à aucune augmentation
du risque de fracture »
•• « « Cet indicateur nCet indicateur n’’a pas de valeur poura pas de valeur pour
identifier les personnes identifier les personnes àà risque risque » »
Kanis JA. A meta-analysis of milk intake and fracture risk : low utilityfor case-finding. Osteoporosis Int 2005;16(7):799-804
Les laitages ne rendent pas les os des
enfants et des ados plus solides
• En 2005, méta-analyse de 58 études
• « Ni la consommation accrue de laitages, ni
celle de calcium n’a montré de bénéfice
même modeste sur la santé osseuse de
l’enfant ou de l’adulte jeune. »
• « Les recommandations qui visent à manger
plus de laitages pour avoir des os solides ne
sont soutenues par aucune preuve
sérieuse. »
Lanou AJ : Calcium, dairy products, and bone health in children and young adults:
a reevaluation of the evidence. Pediatrics 2005, 115(3):736-743
Plus de calcium, ce n’est pas desos en meilleure santé chez l’enfant• En 2006, méta-analyse de 19 études de
supplémentation en calcium• « LL’’effet minime deffet minime d’’une supplune suppléémentation sur lamentation sur la
densitdensitéé osseuse des membres sup osseuse des membres supéérieurs a peurieurs a peu
de chance de rde chance de rééduire le risque de fracture queduire le risque de fracture que
ce soit dans lce soit dans l’’enfance ou enfance ou àà l l’â’âge adulte dans desge adulte dans des
proportions ayant une importance pour la santproportions ayant une importance pour la santéé
publique.publique. »
Winzenberg T. Effect of calcium supplementation on bone density inhealthy children: meta-analysis of randomised controlled trials. BMJ2006;333(7572):775.
Les laitages toujours en échec !• En décembre 2007 nouvelle méta-analyse dans
l’American Journal of Clinical Nutrition.• 7 études épidémiologiques prospectives : « Une
consommation élevée de calcium ne réduit pas le risquede fracture du col du fémur ».
• 5 études d’intervention sur des femmes ménopausées :« Par rapport à un placebo, aucun bénéfice d’unsupplément quotidien de calcium sur le risque defractures non-vertébrales. Un supplément de calciumaugmente de 64% le risque de fracture du col dufémur »
Bischoff-Ferrari HA. Calcium intake and hip fracture risk in men and women:a meta-analysis of prospective cohort studies and randomized controlledtrials. Am J Clin Nutr. 2007 Dec;86(6):1780-90.
Potential renal acid load (PRAL)
d’une variété d’aliments (mEq/100g)Aliments acidifiants
Cheddar +23.6
Brie +14.8
Pain +3.5
Spaghetti +6.7
Farine +7.0
Viande +9.5
Poisson +7.9
Remer & Manz F (1995) J Am Diet Assoc 95:791–7.
Aliments basifiants
Vin -2.4
Café -1.4 Thé -0.3
Banane -5.5 Pomme -2.2
Brocoli -1.2 Carotte -4.9
Lait pasteurisé + 0.7
Beurre + 0.6
Yaourt + 1.5
Le paradoxe de la densité
osseuse
Les os
les plus
lourds
de la
planète
…et le
record de
fractures
Des os moins
lourds
800-900 mg Ca/j 300-400 mg Ca/j
…et peu
de
fractures
Qu’est-ce qui active le
remodelage osseux ?
caséines : stimule ostéoblastes
IGF-1 : stimule ostéoblastes
charge acide : stimule ostéoclastes
Le plus puissant activateur du
remodelage osseux
caséines : stimule ostéoblastes et
ostéoclastes
IGF-1 : stimule ostéoblastes
charge acide : stimule ostéoclastes
Morii H. Adequate calcium intake and osteoblast function. Clin Calcium.
2006 Jan;16(1):92-5.
Hypothèse :
l’excès de
laitages
accélère le
remodelage
osseux et
épuise les
ostéoblastes
avant l’heure
Jilka RL : Osteoblast progenitor fate and age-related bone loss. J
Musculoskel Neuron Interact 2002;2(6):581-583.
Les recommandations actuelles
qui visent à maximiser le pic de
masse osseuse sont-elles
justifiées ?
Femme actuelle : Le lait a-t-il une
incidence sur le développement de
cancers ?
- Dr Jean-Michel Cohen:
Absolument pas !
(Femme Actuelle, septembre 2008)
Alimentation et cancer de la prostate fatal
chez les Adventistes, 1960-1980
(n = 99 cases)
Lait RR
<1 verre/jour 1.0
1-2 verres/jour 1.8 (1.0-3.0)
3+ verres par jour 2.4 (1.3-4.3)
p trend = 0.005
3.020
Cancer de la prostate : un lien ancien
!"#$%#"&'()&*+,--,./&01)&2+#,&34&',56)K/,68)&9"%&:,/;&#<&<969-&.:#/6965&=9"=5:4&(>&?&@.,%5>,#-4&ABCD&(EFGAHIJHKLHDDMNI4
Consommation
decalcium
etrisque
decancerde la
prostate1986-2002
(Giova
nnucci
et al.
2006)
2
1
0
<500 500-
749
750-
999
1000-
1499
1500-
19992000+
Ris
qu
e r
ela
tif
Consommation calcium mg/j3.032
Fatal (p=0.01)
Non-advanced (p=0.55)
… confirmé par des études récentes
Cancer de la prostate
• 2004 : méta-analyse de 11 études cas-
contrôle
• 2005 : méta-analyse de 12 études
prospectives
• Risque augmenté de 33 à 70% (3
laitages et + par jour)
Qin L-Q. Milk Consumption Is a Risk Factor for Prostate Cancer: Meta-
Analysis of Case-Control Studies. Nutr Cancer 2004;48(1):22-27.
Gao X : Prospective studies of dairy product and calcium intakes and
prostate cancer risk: a meta-analysis. J Natl Cancer Inst 2005 Dec
7;97(23):1768-77.
Prostate (suite)• 2005 : Etude prospective NIH
• Risque multiplié par 2,2
• « L’observation que les laitagespeuvent augmenter le risque de cancerde la prostate est troublante, comptetenu des recommandations actuellespour consommer plus de calcium, et dela promotion agressive des laitagescomme source de calcium. »
Tseng M : Dairy, calcium and vitamin D intakes and prostate cancer risk
in the National Health and Nutrition Examination Epidemiologic Follow-up
Study Cohort. Am J Clin Nutr 2005, 81 : 1147-1154
Prostate (suite)• 2006 : Etude d’intervention SU.VI.MAX
• Risque augmenté de 35% pour laitages,
multiplié par 2,4 pour calcium total
• Risque augmenté de 60% avec yaourt
supplémentaire
• « Nos résultats soutiennent l’hypothèse que
les laitages ont un effet néfaste sur le risque
de cancer de la prostate, qui est largement
lié à leur contenu en calcium. »Kesse E, Bertrais S, Astorg P, Jaouen A, Arnault N, Galan P, Hercberg S.
Dairy products, calcium and phosphorus intake, and the risk of prostate
cancer: results of the French prospective SU.VI.MAX (Supplementation en
Vitamines et Mineraux Antioxydants) study. Br J Nutr. 2006 Mar;95(3):539-
45.
Prostate : depuis 2006, 4 études à
charge, 2 neutres, 1 favorable• Etude HPF (fév 06) : 47 750 h. Comparé à Ca
alimentaire 500-749 mg/j, RR cancer fatal = 1,87 pour1500-1999 mg/j et RR = 2,43 si Ca > 2000 mg/j
• Etude CLUE2 (fév 07) : 3892 h. RR = 1,65 pour >=portions/semaine par rapport à <=1 portion/sem.
• Etude ATBC (juin 07) : 29 133 fumeurs. RR cancer =1,63 pour > or =2,000 mg/j Ca comparé à <1,000 mg/j.RR quintiles laitages = 1,26
• Etude NIH-AARP (oct 07) : 293 888 h. Comparé à Ca500-749 mg/j, RR cancer avancé = 1,25 si Ca > 2000mg/j (p=0,06). RR lait écrémé (2 portions/j par rapport à0/j) = 1,25 (p=0,01)
• Etude MCCS (juin 06) : 41 528 h. Pas d’association• Etude HAHS (nov 06) : 11014 h. Pas d’association.• Etude CARET (juil 07) : 12 025 fumeurs. RR cancer
agressif consomm. laitages + élevée = 0,59 par rapportà consommation + faible (protection)
Conclusion du WCRF
• « Les régimes riches en calcium sont unecause probable du cancer de la prostate »
• Rapport du Fonds Mondial de Recherchessur le Cancer (WCRF), novembre 2007
Lymphome non-hodgkinien
Review de 2007 : “ Les études montrent
une association positive entre la
consommation de lait et la mortalité par
LNH, en accord avec une augmentation
du risque de LNH en Italie, USA,
Norvège. Des associations ont aussi
été rapportées pour le beurre, les
glaces et les milkshakes.”
Skibola CF. Obesity, diet and risk of non-Hodgkin lymphoma. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev.2007 Mar;16(3):392-5.
Cancer des ovaires
• 2006 : Méta-analyse de 12 études
• « Une augmentation modeste du risque est
constatée à un niveau équivalent à 3 laitages
ou plus par jour. Comme ceci correspond
aux recommandations nutritionnelles, le lien
entre laitages et cancer des ovaires mérite
d’être suivi de près. »
Genkinger JM. Dairy products and ovarian cancer: a pooled analysis of 12
cohort studies. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2006 Feb;15(2):364-72.
Cancer du sein
• Les résultats issus de plus de 40 étudescas-contrôle ne suggèrent pasd’association entre la consommation delaitages et le risque de cancer du sein
Cancer colorectal
• « Les études suggèrent que laconsommation de laitages et/ou calciumdiminue modestement le risque de cancercolorectal » (WCRF 2007)
Quel niveau de preuve ?
Cancer Prouvé Probable Possible Pas de
relation
claire
Prostate
Lymphomenon-hodgkinien
Ovaires
Sein
Côlon-rectum
Risque augmenté avec conso laitages Risque diminué avec consommation laitages
Parkinson
• 2007 : Méta-analyse d’études prospectives
• Risque augmenté de 60% (80% H, 30% F)
• « Ces données confirment que la
consommation de laitages peut augmenter
le risque de Parkinson. »
Chen H, O'reilly E, McCullough ML, Rodriguez C, Schwarzschild MA, Calle
EE, Thun MJ, Ascherio A. Consumption of Dairy Products and Risk of
Parkinson’s Disease. Am J Epidemiol. 2007 Jan 31.
Diabète de type 1
-0,8
-0,6
-0,4
-0,2
0
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0,4
0,6
0,8
reg
res
sio
n c
oe
ffic
ien
t
Total
Plant
Cereals
Animal
Dairy
Meat
140 countries ecologic data
AJCN 2000;71:1525-9.
****
*******
**
*p<0.05 **p<0.01***p<0.001
****p<0.0001
NS
Diabète de type-1
• Protéines de lait : le plus puissant antigène
alimentaire
• American Academy of Pediatrics :
« L'exposition aux protéines de lait de vache
peut être un facteur majeur dans l'initiationdu processus de destruction des cellules !
du pancréas. »
• Etude européenne TRIGR : 2000 enfants à
risque – 76 centres – résultats en 2012
Nentwich I. Antigenicity for Humans of Cow Milk Caseins, Casein Hydrolysate
and Casein Hydrolysate Fractions. Acta Vet Brno 2004 ; 73: 291-298.
Des recommandations en
calcium exagérées
• France : plus de 900 mg/j
• Si vous consommez 5 g de sel en
moins et mangez 20 g/j de protéines
animales en moins (un steak de 100 g),
les besoins réels sont de 400 à 500 mg/j
• Evalués à 450 mg/j
• Avec coeff sécurité : 540 mg/j
« Pas de preuves qu’il faut 3 à 4 laitages
par jour pour avoir des os solides. »
« Avec moins de protéines animales et
moins de sel, nous n’avons pas besoin de
plus de 500 à 700 mg de calcium par
jour. »
« Chaque jour, choisir 1 à 2 bonne source
de calcium (chou, bette, eau, sardine,
brocoli, haricot blanc, amande, laitage).»
« Pas plus de 2 laitages par jour. »
Les recommandations de Harvard
et LaNutrition.fr
Le calcium est partoutLe calcium est partout
Aliment Portion (g) Teneur en
calcium (mg)
Pourcentage
absorbé (%)
Calcium
absorbé
Nombre de
portions pour
avoir
l’équivalent
en calcium
d’un verre de
laitChou chinois 120 337 396 1335 0,7
Lait 240 300 321 963 -
Eau minérale
bicarbonatée
calcique
240 (1 verre) 100 45 45 2 verres
Sardines en
boîtes
75 180 27 486 2
Chou frisé 120 86 493 424 2,3
Eau minérale
sulfatée calcique
(type Hépar)
240 (1 verre) 133 30 39,9 2 verres et demi
Brocoli 120 59 613 363 2,7
L’os c’est aussi
• Exercice physique
• Phytohormones et hormones(remplacement hormonal ?)
• Potassium et agents alcalinisants
• Vitamine D
• Vitamine C
• Oméga-3 LC (composante inflammatoire)
• Certains végétaux (ail, oignons…)
1010 conseils pour choisir son eau conseils pour choisir son eau
• Eau du robinet OK (demander composition)
• 50% eaux plates et 50% gazeuses
– Calcium (> 200 mg/L) : Hépar, Courmayeur, Contrexou Rozana, Salvetat, QuQuéézaczac
– Magnésium (> 80 mg/L): Contrex, Hépar, QuQuéézaczac,Badoit
– Anti-acidose (Bicarbonates > 1 500 mg/L) : ArvieArvie,Quézac, Badoit, Vernière ou Evian, Thonon, Valvert,Volvic, Vittel, Spa
Chlorures < 40 mg/LNitrates < 5 mg/LFluor < 2,5 mg/L