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L’intention
Un voyage en émergences permet de construire l’avenir…
d’anticiper de nouveaux défis… de stimuler et d’enrichir
sa capacité à interpréter le monde. Il nous offre la
possibilité d’appréhender les nouveaux paradigmes et de
repérer les signaux faibles du changement. L’expérience
du voyage, quelle qu’elle soit, ne laisse pas indemne,
elle contribue de manière privilégiée à la construction
de l’identité individuelle et collective ; elle nous nourrit
durablement.
Le voyage sur la planète Organique vous a proposé de
vivre une expérience alliant vivant et organique au service
de votre écosystème individuel et collectif. L’occasion de
réfléchir et de vous questionner sur le bilan organique de
vos organisations respectives, mais aussi sur la part de
vivant et d’interaction avec votre écosystème.Illustrations réalisées par Etienne Appert
Voyage Organique des 19 et 20 avril 2012
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Les espacesPour vous faire vivre un tel voyage, différents espaces étaient
nécessaires. Un écrin de verdure inspirant : le Moulin de la
Forge nous a offert tous les éléments et l’énergie d’un lieu pour
«forger» l’avenir. Un espace-temps : s’accorder une respiration,
se ressourcer et l’essentiel peut émerger. Des espaces
d’échanges pour porter un nouveau regard sur nos organisations
respectives. Immergé dans la nature, dans ces espaces, nous
avons pu appréhender sans peur l’impermanence, développer
notre résilience et imaginer nos futurs individuels et collectifs.
William Gibson, auteur de science-fiction américain nous dit :
« The future is already here - it is just unevenly distributed ».
« Le futur est déjà là - il est juste inégalement réparti »
Prenons le temps de regarder , de considérer les richesses déjà
présentes dans nos organisations et de favoriser davantage les
interactions avec notre écosystème.
Réfléchissons ensemble.
Où sont vos futurs déjà présents? Quels collaborateurs en sont
déjà porteurs? Pouvez-vous déceler ces richesses en devenir?
Comment les détecter dans votre écosystème pour les
propager?
4
5
6
Un processus simple et complet pour pratiquer un leadership à partir du « futur émergent ».
A travers la théorie U, Otto Scharmer nous dévoile un processus en 5 mouvements et 7 capacités du
leadership pour faire naître des solutions et un avenir qui n’aurait pas pu se manifester autrement.
7
Cette méthodologie fait appel à l’intelligence
collective et est surtout adaptée à des
situations de complexité (dynamique,
comportementale et générative) et/ou des
situations de changement et d’incertitude.
La complexité dynamique est caractérisée par
l’éloignement des relations de causes à effets
rendant l’observation directe inefficace. La
complexité comportementale est caractérisée
par la diversité des schémas mentaux, des
valeurs et des intérêts des parties prenantes. La
complexité générative est issue de la tension
entre la réalité présente et la réalité émergente
créant un niveau élevé d’incertitude.
La théorie U nous invite à apprendre à partir
de l’avenir et non plus à partir du passé, ceci
est particulièrement adapté aux situations
peu prévisibles, de rupture ou d’évolution non
linéaire.
De plus, Otto Scharmer cite une raison
importante pour l’adoption de la théorie
U dans des domaines ou nos systèmes
actuels connaissent leurs limites. Il appelle
cela nos zones d’aveuglement. Ces zones
d’aveuglement individuel et/ou collectif
concernent particulièrement notre faible
compréhension de l’endroit à partir duquel
naissent actions pertinentes et leadership
efficace. Cette source profonde à partir de
laquelle nous agissons est illuminée par le
processus de la théorie U. Il s’agit d’un travail
sur trois niveaux : individuel, collectif et
systémique !
... //La suite sur le blog//
Présentation de la théorie Upar Otto Sharmer, auteur de Théorie du U, Diriger à partir du futur émergent.
8
Lorsqu’on se pose la question de la circulation
de l’énergie et de la disponibilité d’un groupe
pour fonctionner en intelligence collective, il
est intéressant de faire l’analogie avec le corps
humain.
Il convient de se demander de quelle manière
on met un corps en condition pour réaliser un
effort ou une performance dans laquelle ses
différentes parties fonctionnent en harmonie
et de la façon la plus fluide possible.
L’expérimentation au travers du corps et
dans l’action permet au groupe
d’appréhender une multitude de
concepts de manière intuitive.
Ainsi, cela facilite l’analyse et la
compréhension intellectuelle
par la suite. Connaître et
habiter son corps, c’est une
plus grande connexion à soi-
même, à son environnement
et aux autres.
... //La suite sur le blog//
9
Comment développer plus vite de nou-
veaux produits et services adaptés aux
attentes de ses clients alors même que les
moyens à disposition sont généralement
en diminution ?
Les managers n’ont pas appris à faciliter les
collaborations ; à influer sur les compor-
tements et les pratiques pour
fournir un résultat dont la per-
tinence dépasse la somme des
apports individuels. Même si les
avancées technologiques jouent
un rôle de 1er plan dans la faci-
litation des échanges entre les
individus et dans l’accès et la production de
nouvelles idées et connaissances, la mise en
œuvre est cependant trop souvent réduite
à la mise en place d’outils collaboratifs.
Faire émerger l’intelligence collective passe
donc par une évolution individuelle des col-
laborateurs, par d’autres modes d’organi-
sation (passer d’une logique pyramidale à
une intelligence en réseau) qui requièrent
une transformation profonde des modes
de management et de communication.
S’approprier les fondamentaux
de l’intelligence collective et
découvrir de nouvelles clés pour
mieux comprendre les organi-
sations humaines et leur tran-
sition vers de nouvelles formes
(intelligence collective globale).
Vivre différentes formes de facilitation et
d’échanges ; Réfléchir sur les postures ma-
nagériales pour favoriser les dynamiques
collaboratives au sein d’une équipe ou
d’une organisation.
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Explorer est naturel pour les enfants, ils le font de façon innée.
Puis, ces mêmes enfants apprennent à obéir et plus ils obéissent plus ils perdent leur capacité à
explorer, à s’émerveiller.
Aujourd’hui il est crucial que les enfants , mais surtout que nous les adultes nous retrouvions le
sens de l’exploration et de l’émerveillement qui va avec !
Aussi, nous vous convions à explorer des thèmes avec nous, pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit
de thèmes en « émergences » autour de la notion d’entreprise organique.
Alors partez à l’aventure et laissez vous surprendre …
Le biomimétisme qu’est ce que c’est ?
La biomimétisme c’est s’inspirer du vivant en partant
du principe que ça fait plus de 3 milliards d’années
que le vivant fait de la R&D et que seules les meilleurs
inventions ont survécu. De plus, tout ce que produit le
vivant est compatible avec la biosphère.
Il y a trois niveaux d’inspiration dans le biomimétisme
-La forme
-Les procédés
-Les écosystèmes / stratégie
... //La suite sur le blog//
Biomimétisme
Gauthier Chapelle
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Propagation Organique
Dans le grand public, les nouvelles pratiques se propagent
à des vitesses vertigineuses. Il ne s’agit plus d’approches
mécanistes qui imposent le changement mais de
dynamiques sociales « organiques » qui le suscitent et le
propagent.
La propagation organique amène à réfléchir à ces
phénomènes au sein des entreprises en se reposant
principalement sur deux notions : l’épidémiologie et la
systémique... //La suite sur le blog//
Le biomimétisme qu’est ce que c’est ?
La biomimétisme c’est s’inspirer du vivant en partant
du principe que ça fait plus de 3 milliards d’années
que le vivant fait de la R&D et que seules les meilleurs
inventions ont survécu. De plus, tout ce que produit le
vivant est compatible avec la biosphère.
Il y a trois niveaux d’inspiration dans le biomimétisme
-La forme
-Les procédés
-Les écosystèmes / stratégie
... //La suite sur le blog//
Marc Tirel
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Co-leadershipAlain Gauthier
Comment instaurer un état d’esprit et des comportements collaboratifs ?Il ne suffit pas de vouloir développer
les pratiques dans son entreprise, dans son écosystème pour que celles-ci s’installent avec succès : il faut que le corps managérial précède le mouvement et l’incarne « Opération Walk the talk » Au-delà des techniques, il importe aux dirigeants de maîtriser l’essence de ces démarches nouvelles, de leurs valeurs, et des comportements associés…
... //La suite sur le blog//
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Intelligence
collective
Composé à 99% d’organisations à structure pyramidale,
fonctionnant sur la division du travail (et donc de
l’information), sur l’autorité hiérarchique et sur la
rareté ; ce vieux système a montré ses limites. Poussée
à ses limites extrêmes, la logique du vivant s’invente
de nouvelles formes où des centaines de millions de
personnes échangent des savoirs, coordonnent des
projets, partagent des visions, montent des choses
ensemble... ... //La suite sur le blog//
Comment rendre les organisations agiles,
évolutives et propices à l’émancipation des
êtres humains qui y travaillent?
Constat: les êtres humains et les matrices
organisationnelles sont fusionnés, ce qui
limite leurs capacités d’évolution. Il s’agit
de les différencier et de transformer les
tensions ressenties par les êtres humains
pour que l’organisation évolue vers sa raison
d’être.
... //La suite sur le blog//
Holacratie
Jean-François Noubel
Bernard-Marie Chiquet
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Dans les années 60 a émergé l’idée de réunir
en un seul lieu et pour quelques jours un certain
nombre de personnes pour les faire réfléchir
ensemble sur un même sujet. Strategic
Experience Environments (SEE) propose de
transformer ces réunions pour en faire une
véritable expérience en créant des espaces
très spécifiques pour l’exercice. Un membre du
team de lancement nous décrit les spécificités
de cet environnement SEE.
... //La suite sur le blog//
ArchitectureFrançoise Bronner
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Résilience, bio-diversité et écosystème
« Le libre et durable » c’est l’hybridation de l’approche visant la durabilité et celle incarnée par «l‘Open Source» : principes d’abondance, réputation, réutilisation et collaboration. Il s’agit de l’étude des conditions de déploiement d’une économie du partage et la viabilité d’une production de biens communs en Open Source. Celles-ci dessinent en effet un changement de paradigme par rapport au modèle dominant, fondé sur la compétition, la prédation, le toujours plus.
... //La suite sur le blog//
Écosystème
informati
onnel
et organiq
ue
L’entreprise est de plus en plus vivante dans un
écosystème toujours plus étendu. Partant de ce constat,
comment ne pas mourir étouffé par l’information qu’on
doit capitaliser et partager pour grandir ? Si le savoir
est la nourriture de l’entreprise, comment peut-on
imaginer le corps de celle-ci, ses organes. Comment se
représenter cet écosystème informationnel à travers
les flux qui font vivre ce corps ?... //La suite sur le blog//
Thanh Nghiem
Xavier Aucompte
Matthias Viry
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L’après midi consacrée aux explorations a
permis au collectif de concilier deux choses :
- D’une part, de se connecter à un ensemble
cohérent et vaste de thèmes qui touchent
directement l’intention du Voyage Organique.
Chacun est venu avec son intention propre et sa
lecture personnelle des enjeux, nécessairement
plus filtrée, plus restreinte que l’ensemble des
connaissances partagées lors de l’exploration.
Le collectif dans son ensemble est monté en
compétences et en homogénéité. En effet,
les différentes explorations, qui ont duré près
de 3h au total, correspondent à 120 heures
cumulées d’apprentissages, de découvertes,
de partage commun.
- D’autre part, ces partages et ces explorations
ont amené l’ensemble des participants à poser
un regard neuf, inédit sur les thèmes de Planète
Orga. Phase essentielle du processus U, la (re)
découverte des faits permet de commencer
à se détacher de stéréotypes ou d’idées pré-
conçues que l’on pouvait associer à ce thème.
Ce travail d’exploration
terminé, il a été
nécessaire pour chacun
de revisiter ses idées et
ses concepts à la lumière
des apprentissages.
Moments étonnants de
découvertes et de prises de conscience, cette
étape s’est faite en s’appuyant sur une pratique
de questionnement en binôme. La consigne
était simple : chaque membre du binôme
détient la parole pendant 20 minutes. Celui qui
écoute se contente de poser des question de
clarification à son partenaire. Ainsi, celui qui
parle s’exprime en conscience, porteur d’une
intention.
Quelles questions vous animent ici et maintenant?
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Par la force du partage et des questionnements de son binôme, une prise de cosncience importante
s’opère.
De même, la personne en écoute passe 20 minutes à être en empathie réelle avec son interlocuteur,
en écoute active et concentrée. Elle va non seulement se nourrir des idées et réflexions de son
camarade, mais également enrichir sa propre réflexion, dans le cadre d’un effet miroir
particulièrement
efficace.
Lors de planète Orga, nous avons demandé aux participants de revisiter leur questionnement, à
l’aune des découvertes de l’exploration. Cela leur a permis de repenser leur intention et de pouvoir
partager au groupe les questions essentielles qu’ils portaient. Cette matière, d’une grande richesse,
sera ensuite le terreau fertile du prototypage qui suivra le lendemain.
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« Être Epicurien est un art de vivre où se mêle une
atmosphère vibrante, pleine de parfums et de
sourires. » EPICURE
Après un temps d’exploration sur les enseignements
du vivant pour contribuer à métamorphoser nos
organisations, a succédé le temps de la confection
à partir des richesses de la nature. Recontacter la
matière, concocter chaque plat, libérer nos esprits et
préparer ensemble notre menu avec des ingrédients
naturels (menu végétarien)
Déguster, apprécier, goûter. Mais également
partager, donner, échanger.
Célébrer le temps d’une soirée ce menu élaboré
ensemble et applaudir l’équipe de cuisiniers créateurs
de chaque plat avant de le déguster.
Apprécier les saveurs et s’étonner de nos prouesses
culinaires insoupçonnées
Tel fut le programme de ce temps de découvertes et
de gourmandises fort apprécié par les participants du
voyage.
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Ucka Ludovic Ilolo nous a conté et chorégraphié l’histoire du Hip- Hop.
« Née au début des années 1970 dans la ville de New-York aux
Etats-Unis. Peace, Unity, Love, Having Fun, Knowledge and Truth
en sont les fondements. Au début, le véritable nom de celle-ci était
Zulu Nation et son but était de transformer l’énergie de la jeunesse du
quartier du Bronx en quelque chose de festif, de constructif et de sociétal.
Son point fort est la manière dont cette volonté s’est incarnée dans
l’expression artistique, puis dans un mode de vie et de pensée ! Dix
ans plus tard, après avoir été renommé Hip Hop par une formule
journalistique, le Zulu Nation est arrivé en France. A l’origine,
c’était une génération, ensuite c’est devenu un mouvement, et
aujourd’hui c’est une culture qui est pratiquée, par des millions
de personnes sur cette planète ».
Il y a une véritable quête dans le Hip Hop, une quête
d’élévation par le dépassement de soi , c’est une invitation à
s’affirmer à travers ses particularités et sa personnalité. C’est
une culture dont l’histoire et la structure qui en résulte se sont
construites sur ses propres contradictions. On rejoint l’intention
de notre voyage, la richesse nait du chaos, du complexe, des
contradictions/oppositions, des visions/regards croisés successifs
qui contribuent à nous enrichir.
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La phase de co-sentir dans le processus est celle
qui permet d’accélérer et de rendre possible le
lâcher-prise. C’est le moment où les participants
quittent la sphère purement cérébrale pour se
connecter tranquillement et volontairement à
leur intuition.
Pour ce faire, lors du séminaire sur la planète
Orga, nous les avons envoyés en marche
dialoguée, dans la nature, en mouvement.
La connexion à la nature était importante, le
fait de marcher, d’être en mouvement, était
essentiel. En effet, lorsque le corps est en
mouvement le regard se pose constamment
sur quelque chose de nouveau, de différent.
Il bouscule donc les repères du cerveau, qui
va graduellement passer en réflexion par
association d’idées et quitter la réflexion
rationnelle, beaucoup plus itérative.
Les participants ont donc vécu de nouveau un
double cheminement : un approfondissement
de leurs réflexions par le partage constructif,
éclairant, de la marche dialoguée, et le
glissement vers une posture orientée vers
l’intuition et non plus la raison.
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Le «bingo» est une technique de récolte qui favorise la mise en
commun des thèmes partagés par les différents groupes. Comme lors
du jeu du Bingo, après la présentation d’un thème ou d’une idée par un
sous-groupe, tout autre groupe ayant un thème ou une idée similaire
ou suffisamment proche lance un « Bingo » sonore et partage avec le
groupe sa proposition.
La récolte en format Bingo amène une excellente dynamique et
favorise la clarification et le classement des idées par grands thèmes.
Le collectif voit apparaître ainsi l’ensemble des points communs à tous
– ainsi que les points de divergence.
Bingo!
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Association des mots présence et ressentir,
«presencing» est un état d’attention intensifiée
qui permet aux individus et aux groupes de
déplacer le centre intérieur à partir duquel ils
fonctionnent. Lorsque ce changement se fait,
ils peuvent alors opérer à partir d’un espace
de possibles qu’ils sentent vouloir émerger.
Ces possibles constituent donc le futur qu’une
personne sera en mesure de percevoir et le
changement qui se sera produit pourra être
profond. Vivre une telle expérience peut être
ressenti comme un moment marquant dans la
vie et, de ce fait, la faculté d’accompagner un tel
changement est critique. Selon Scharmer, cet
art serait l’essence du leadership d’aujourd’hui.
Faire émerger notre capacité collective
Scharmer présente l’intérêt de sa théorie en
nous ramenant à l’époque actuelle d’échec
institutionnel à grande échelle, où nous créons
collectivement des résultats que personne ne
désire : changement du climat, sida, famine,
pauvreté, violence, terrorisme, destruction
des communautés, de la nature, de la vie,
qui sont pourtant les fondements de notre
bien-être social, économique, écologique et
spirituel. Selon lui, notre époque a besoin d’une
conscience nouvelle ainsi que d’une capacité
nouvelle de décisions collectives pour faire face
aux défis de façon plus consciente, intentionnelle
et stratégique. Le développement d’une telle
capacité permettrait de créer un avenir offrant
de plus grandes possibilités.
... //La suite sur le blog//
Agissant à la fois sur une base individuelle et collective, ce modèle de changement est nommé «
Presencing » car il repose sur la capacité de l’être humain d’être entièrement présent à lui-même et aux
autres, posture incontournable pour qui veut entrer dans une véritable dynamique de changement, car
on y reconnaît que le changement part toujours de soi-même.
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- À cette étape de mon par
cours qu’est-ce qui est
en train de se terminer ?
- Qu’est-ce qui est en tra
in d’advenir et à quoi
je le perçois ?
- Quelle est la question q
ue je me pose pour pou-
voir ouvrir largement la p
orte à ce futur ?
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A cette étape du processus, les participants vont
commencer à se connecter au collectif. C’est le
moment où les questions convergent, où les
attentes sont fortes et où l’énergie collective
va favoriser l’émergence d’un futur différent,
présent mais invisible.
Nous avons donc demandé aux participants
de partager leur question essentielle, celle qui
les animait à ce moment là. Placés en double
cercles se faisant face, ils ont chacun présenté
leur question essentielle aux autres en faisant
tourner un cercle autour de l’autre. Ils sont
ensuite aller chercher la question qui a fait écho
chez eux et se sont regroupés avec elle. Et petit
à petit, 4 groupes se sont aggrégés et auto-
organisés :
- 3 groupes qui partageaint une question forte
- 1 groupe de 4 participants n’ayant pas trouvé
de question vers laquelle se relier.
Chacun des 3 groupes a fait un travail
exploratoire en écoutant l’explication derrière
la question de chacun. Ce travail a renforcé
les liens entre les personnes et les questions,
et à fait naitre un ensemble de réflexions et
questions communes.
Quelles questions m’interpellent
et lesquelles m’appellent...
ou pas...?
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Les 4 personnes seules ont joué le rôle de questionneur, et sont allées questionner, challenger,
remettre en cause ou soutenir les 3 groupes.
Cette connexion était l’étape indispensable avant de passer au prototypage : ce fut le moment de
cristallisation, où le cœur du sujet, les 2 ou 3 questions essentielles provenant du partage de toutes
les autres, leur est apparu.
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Le prototypage est la dernière étape d’un mouvement en U.
Il a pour objectif de modéliser la nouveauté par la co-création
et l’expérimentation vivante : il permet de rendre visible et
tangible la vision et le(s) projet(s) en émergence.
Le prototypage est un processus indispensable lorsqu’un
collectif invente du nouveau : il n’a pas de point de repère
puisqu’il va vers l’inconnu et ne peut pas produire
quelque chose de parfait. La clé du prototypage,
c’est de pouvoir très vite se tromper pour apprendre
rapidement et améliorer, modifier très rapidement.
Un prototype ne recherche pas la beauté ou la
perfection, il est à la recherche d’un modèle qui sera, à
terme, désirable, viable et réalisable. C’est l’ajustement
quasi-permanent de ces trois critères qui nourrit les
actions.
Avec le prototypage, nos participants ont pu explorer le
futur en le visualisant, en le construisant. Le prototypage
n’appelle pas la démonstration raisonnée, mais la mise en
lumière et la narration de ce vers quoi le collectif tend.
A l’aide de matériel créatif et organique, bien entendu, les
participants, organisés en 3 groupes, ont inventé trois univers
distincts ET reliés, représentant leur vision du futur
émergent.
Ce travail est une véritable expérience en soi, une
expérimentation nouvelle : les participants ont laissé
parlé leur intuition, et ont réellement co-créé, dans la
spontanéité. Cette étape a permis la cristallisation et
la consolidation de tout le travail des 2 jours, éclairant
à la fois les parties restées obscures de l’intention du
séminaire, et ce qui en est ressorti de concret et de
relié à leur écosystème personnel et collectif.
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Pour clore le processus, apprenant par nature,
les participants ont pratiqué deux démarches
complémentaires :
-Ils ont pris un temps de rédaction individuel
autour d’une série de questions engageantes et
éclairantes : la technique du journaling.
-Ils se sont ensuite retrouvé entre eux, par
entreprise, pour creuser et relier collectivement
l’ensemble des deux jours et le prototypage de
fin à leurs organisations, tant pour comprendre
l’impact du voyage dans leur compréhension de
leur écosystème, que pour mettre en action les
pistes prototypées.
Un questionnement en journaling, pour ancrer
les avancées personnelles.
Un travail par organisation, pour transformer
les prototypages en actions concrètes et
en initiatives dans leurs organisations,
immédiatement.
Le journaling est une technique qui aide à
mettre en cohérence des pensées à partir de
ce qui vient : c’est une série de questions fortes,
engageantes, qui sont posées dans un temps de
silence. Il est demandé à chacun d’écrire ce qui
vient, sans raisonner. Les questions s’enchainent
de façon régulière, sans laisser trop de temps,
pour créer un flux de réflexions.
Avec le journaling, ce sont des évidences qui
émergent.
29
Nécessité d’intégrer des choses différentes ; Etre ambassadeur d’idées nouvelles et de s’ouvrir à d’autres possibles. De partager avec d’autres entreprises « écosystème » ; d’identifier les idées clés essentielles.
Rester en capacité de recul sur nos savoir-faire avec un cran d’avance ; pouvoir accompagner les équipes dans le changement ; être agile dans le décisionnel (respecter le rythme de l’intelligence humaine, la mise en mouvement). Il est donc nécessaire de consacrer du temps à l’appropriation pour chacun avec des temps dédiés.
Plus ça va plus on sait que le monde va vite
et qu’il est important de rester connecté ;
en éveil ; par rapport à soi-même, tout en
étant critique et humble.
Transmettre ; avoir une capacité à saisir l’évolution du monde ; Apprendre à donner du sens avec ces processus nouveaux d’intelligence collective.Ne pas limiter le champ des possibles pour chacun, et permettre de libérer l’esprit !
S’adapter au réel en permanence, savoir se remettre en question ; posséder une intelligence de situation ; se mesurer à la capacité des parties prenantes de prendre des décisions collectives (collaborateurs, extérieurs, clients, fournisseurs). Prendre conscience de nos fragilités, et accueillir la force de l’autre. Se faire confiance
L’organisation doit être capable d’être alignée sur sa
vocation économique, sociétale et sociale ; savoir
donner du sens et faire grandir les collaborateurs !
Intérêts de participer à un voyage en émergence
Bénéfices pour leurs organisations
L’important c’est de découvrir, de prendre
de la hauteur ; de savoir faire une pause
pour aller plus vite ; de réapprendre à
regarder autrement ; de se mélanger
Construire un entreprise ou il fait bon vivre ; favoriser
la créativité, l’entraide, la solidarité, davantage de
transversalité, décloisonner ; repérer et mettre en valeur
les talents
30
Thanh Nghiem www.thanh-nghiem.fr
Diplômée de l’école des Mines et de l’Institut européen d’administration des affaires,
elle a commencé sa carrière en 1988 comme «partner » chez McKinsey. En 2001, elle
rejoint le groupe Suez-Ondeo en tant que directeur stratégique. En 2002, elle fonde
l’institut Angenius, qui crée des projets destinés à favoriser des modes de vie durables.
Aujourd’hui, elle enseigne à HEC et donne de nombreuses conférences.
Marc Tirel www.viadeo.com/fr/profile/marc.tirel
Détecteur et connecteur de talents et d’émergences. Associé au sein de l’IRIC (Institut de
Recherche en Intelligence Collective) et d’In Principo, Co-fondateur des «Explorateurs du
Web».
Jean-François Noubel www.ciresearchinstitute.org
Fondateur et Président du Collective Intelligence Research Institute (CIRI) , fondateur de
TheTransitioner.org. Je suis amené à travailler sur des projets captivants, à développer
l’intelligence collective globale pour aider les grandes organisations et leurs leaders à
évoluer vers des approches mues par la sagesse.
Bernard-Marie Chiquet www.integralgovernance.com
Fondateur et Dirigeant du « Integral Governance Institute », expert en Intelligence
Collective, Gouvernance d’organisation, Leadership et Communication. Il est également
coach (diplomé de HEC), formateur à la sociocratie (diplomé de l’Ecole Internationale des
Chefs) et praticien en ODA (Ontologie Dynamique Appliquée).
Matthias Viry www.3e-monde.com
Fondateur et Directeur de 3ème Monde, spécialisé en Conseil et édition de Solutions de
Collaborations et de Management des Actifs Immatériels.
31
Francoise Bronner www.viadeo.com/fr/profile/francoise.bronner1
Directeur de CREATRICKSTER et journaliste pour Office et Culture, Consultant-chercheur
en organisation et espace de travail. Elle mène des recherches sur les nouvelles formes
organisationnelles, les modes de travail et les espaces tertiaires, ainsi que des activités de
co-conception d’aménagement et de mobilier.
Gauthier Chapelle www.biomimicryeuropa.org
Ingénieur agronome et docteur en biologie. Directeur et co-fondateur du bureau d’étude
Greenloop depuis 2006. Il est l’un des principaux fondateurs de Biomimicry Europa.
Ucka Ludovic Ilolo www.perceptionlgd.blogspot.fr
Je suis Chorégraphe d’Entreprises et Alchimiste de Projet. J’utilise mes 20 années
d’expérience dans le milieu du spectacle vivant en tant que Chorégraphe, Danseur et
Comédien /Metteur en scène, pour concevoir et mettre en place des ateliers originaux et personnalisés.
Je propose ainsi, une forme de facilitation qui permet aux personnes, aux groupes et aux organisations
de vivre les concepts proposés, par le biais du corps, du Hip hop et du jeu.
Alain Gauthier www.alaingauthier.org
Alain Gauthier est un praticien des transformations managériales de l’économie
créative, Directeur de Core Leadersip Development. Basé depuis 1985 dans la région
de San Francisco, il a accompagné les équipes managériales d’un bon nombre
d’entreprises de la Silicon Valley - petites, moyennes ou grandes - tout en adaptant ces
approches au contexte européen.
Xavier Aucompte www.webescapeagents.com
Président Fondateur chez Wea agence conseil. Nous vivons dans un monde qui change.
Chacun d’entre nous et toutes les organisations doivent évoluer, se transformer et
s’adapter aux nouvelles réalités, attentes et demandes.
32
France Lefebvre du Prey www.france-lefebvre-du-prey.com
Animatrice de communauté, facilitatrice, designer informationel; j’accompagne la mise
en place de nouvelles pratiques de travail au sein des équipes, le développement de
nouveaux usages et des outils web pour faciliter le travail collaboratif et l’émergence de l’Intelligence
Collective.
Yaël Guillon www.imfusio.com
Co-fondateur d’ImFusio, Yael est un praticien du processus U. En charge de la R&D chez
ImFusio, il explore et modélise les enjeux de la collaboration dans les organisations.
Nathalie Nowak www.imfusio.com
Co-fondatrice d’ImFusio, Nathalie est une praticienne experte du processus U. Elle met
en place et accompagne des processus de transformations dans les organisations, en
s’appuyant sur l’intelligence collective et le « co » : co-design, co-llaboration, co-hérence.
Isabelle Normand www.isabelle-normand.com
Créatrice de possibles à La Fusée, un espace connecté pour co-apprendre et innover à
SKEMA Business School. Je souhaite transmettre aux autres l’intrepreneuriat (entreprise
de soi): capacité à développer son potentiel créatif pour se développer personnellement
et professionnellement.
Jael www.jael.ch
Une voix qui donne le frisson, un violon, un accordéon... sonorités contemporaines et
éclats d’une musique venue d’ailleurs : Coline Pellaton et Thierry Châtelain partagent
avec le public les fruits d’une complicité cultivée depuis leur jeunesse.
33
Nathalie Menet www.prospect-ray.jimdo.com
Je suis une créative passionnée par le «toujours nouveau», l’évolution humaine et
l’écologie relationnelle. Alors, j’aime intervenir comme consultante, conduire ou
concevoir des projets dans les champs suivants : Création et développement de
nouveaux possibles; Nouveaux modèles économiques de la responsabilité sociétale des
entreprises; Innovation et transformation sociales; Intelligence, conscience et sagesse collectives
Et en plus, je fais des films.
Willy Berthelot www.viadeo.com/fr/profile/willy.berthelot1
Etudiant à SKEMA Businness School et questionneur au sein de Mobidéclic. Curieux, j’aime
interroger le monde qui m’entoure afin de mieux l’appréhender. Ambitieux, j’entreprends
pour la reconnaissance et la valorisation des singularités comme moteur durable de progrès. Volontaire,
j’aspire à la mobilité des esprits.
Etienne Appert www.entrenoscases.fr
Consultant et dessinateur / Auteur de bandes dessinées indépendant. J’aide les personnes
et les entreprises à rafraîchir leur regard sur leur situation pour inventer des solutions
nouvelles.
Estelle Camail www.doyoubuzz/estelle-camail
Je suis en première année à SKEMA et ma fonction au sein de Mobidéclic est
«biomiméticienne d’entreprise» mon but est de promouvoir une approche plus
«vivante» de l’entreprise. Je suis également passionnée d’équitation et d’éthologie.
Stéphanie Calmelet www.doyoubuzz.com/stephanie-calmelet
Jeune diplômée Skema, j’ai participé au projet Mobidéclic. Passionnée par la
Communication, je veux contribuer à ce qu’elle soit porteuse de sens et génératrice de
confiance pour les hommes au cœur des organisations.
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Sérendipité
Emprunté à l’anglais serendipity, dérivé de Serendip, ancien nom du Sri Lanka, d’après un conte traditionnel persan Les Trois Princes de Serendip de Horace Walpole (1754) dans lequel les héros étaient tout le temps en train de trouver par accident ce qu’ils ne recherchaient pas.
Fait de trouver la bonne information par hasard.
N’oublions pas cependant que la «sérendipité» pourrait réserver (espérons-le !) beaucoup de succès non prévisibles. La sérendipité est un aspect honorable de la recherche et Pasteur la considérait ainsi lorsqu’il disait que la « chance » (qui est apparentée à la sérendipité) favorise seulement les esprits préparés. — (Corneliu E. Giurgea, Le vieillissement cérébral normal et réussi, le défi du XXIe siècle, 1993, p. 226)
L’art de trouver ce que l’on ne cherche pas en cherchant ce que l’on ne trouve pas — (Philippe Quéau)
Apprenance
Une culture nouvelle de la formation, centrée sur les individus émerge : les bénéficiaires de la formation doivent devenir «acteurs», «sujets apprenants».
Le terme d’apprenance semble correspondre à l’attitude d’investissement dans le savoir réclamée par l’entrée dans la «société cognitive» anticipateur et quasi-existentiel, on commence à parler d’apprenance.
« Processus créateur pour penser et agir, faisant de tout sujet un auteur de savoir » selon Beillerot (1989), ou encore « … rapport au monde, à
l’autre et à soi-même d’un sujet confronté à la nécessité d’apprendre » selon Charlot (1997), la notion de rapport au savoir est bien l’enjeu majeur des recommandations, des injonctions et des incantations adressées par la société cognitive aux sujets sociaux de l’Europe du XXIè siècle. Selon Giordan (1998), l’« apprendre », pour se révéler aussi efficace que possible, impose d’adopter « un autre rapport au savoir », porteur de nouvelles attitudes vis-à-vis de l’acte d’apprendre
Pour décrire cette nouvelle posture, expressive d’un rapport au savoir pro-actif, anticipateur et quasi-existentiel, on commence à parler d’apprenance.
Individuation
L’individuation est le processus de «distinction d’un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société dont il fait partie». Il existe à partir de cette définition d’ordre général, synonyme d’individualisation, diverses acceptions distinguées en fonction des disciplines, notamment :
• en biologie et en particulier de l’embryologie : « le processus d’induction qui aboutit à la constitution de structures organiques complètes. »
• en linguistique : « Processus par lequel un groupe se caractérise face à un autre groupe grâce à des constances de l’activité langagière. »
• en philosophie : « réalisation d’une idée générale, d’un type, d’une espèce dans un individu. »
• en psychanalyse : « Processus de prise de conscience de l’individualité profonde, décrit par Jung. »
L’individuation est un concept-clé de la psychologie analytique du psychiatre suisse Carl Gustav Jung.
L’individuation est le processus de création et de distinction de l’individu. Dans le contexte de la psychologie analytique il se rapporte à la réalisation du Soi par la prise en compte progressive des éléments contradictoires et conflictuels qui forment la « totalité » psychique, consciente et inconsciente, du sujet.
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VivanceVivance signifie « conscience de la vie en train de se vivre». C’est l’art de vivre dans la pleine conscience du Présent.La vivance est une démarche spirituelle contem-poraine, une approche simple, directe et vivante de la réalisation de l’unité.La Vivance représente ce chemin vers l’être, qui n’a pas de mot pour être décrit.Toute tentative de définition si juste soit elle, n’est toutefois que symbolique, dans la mesure où elle représente l’être et l’essence des choses, ainsi que leur mouvements. La Vivance est largement inspirée par l’observa-tion et la contemplation de la nature. Elle est de ce fait bien simple.La Vivance se manifeste dans le mouvement des étoiles, le cours de l’eau, la croissance d’une plante, la mort d’un oiseau, le réveil de la sen-sibilité du corps, toutes les actions connues, ou inconnues.
Systèmie
La systémie se développe à partir d’une idée scientifique : la prise de conscience que lorsque des éléments forment un système et que celui-ci fonctionne, il y a de fait toute une série de règles qui s’installent.
De manière générale, la plupart des systèmes vivants ont comme caractéristique fondamen-tale de tenter à se survivre. Donc, c’est en com-prenant comment le système fonctionne dans sa globalité que l’on peut comprendre la place d’un élément particulier. Sur le terrain du travail social, le problème d’un individu ne se réduit pas à ce que l’individu vit à l’intérieur de lui. Dans les perceptions de l’approche systémique, le pro-blème d’un individu est nécessairement lié au contexte, au système dont l’individu fait partie.
A la différence de la pensée traditionnelle, le symptôme n’est plus vu comme quelque chose à supprimer mais comme quelque chose à ob-server. Si on s’inquiète de ses effets, il nous dit combien, même s’il crée de la souffrance, il y a la recherche d’un équilibre, il y a la recherche d’un statu quo, il y a la recherche de quelque chose de strictement nécessaire au système.
MétamorphoseEn biologie : la métamorphose est une période de la vie d’un animal qui correspond au passage d’une forme larvaire à une forme juvénile ou adulte.
Raison d’êtreRaison pour laquelle une personne ou un objet vit, ou existe.
HoloptismeL’holoptisme est la vision qu’un individu a du collec-tif en tant qu’entité unifiée et cohérente. L’holop-tisme est une propriété naturelle dans les petits groupes : chaque acteur peut pleinement décider de ses actions car il possède cette connaissance immé-diate et sans cesse actualisée du tout. C’est ce qui lui procure une capacité d’action qui ne repose pas sur l’obéissance à une chaîne de commandement en aveugle, mais sur une perception directe qui va alors déclencher des actions issues de la souveraineté personnelle et construites avec le contexte exté-rieur. Une équipe de sport, un groupe de jazz en sont des exemples connus. Leur potentiel tient autant à la qualité technique des joueurs que leur capacité à se représenter ce tout émergent du collectif. Avec internet un holoptisme « augmenté » est de nouveau possible.
Lâcher priseC’est prendre du recul, changer son regard sur les événements. Cette attitude provoque des chan-gements, tout naturellement. «Lâcher-prise» n’est pas «laisser-tomber», ni «laisser-faire». C’est, au contraire, accepter «ce qui est» et trouver des so-lutions pour «faire avec» autrement ! Du coup, le stress diminue, la confiance se développe, la moti-vation augmente, l’efficacité s’améliore et le sourire revient. «Lâcher-prise», c’est optimiser son énergie et l’utiliser au mieux pour l’entreprise et les équipes.
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EcosystèmeUn écosystème comprend un milieu, les êtres vivants qui le composent et toutes les relations qui peuvent exister et se développer à l’intérieur de ce système. L’écosystème est la plus grande unité d’étude de l’écologie, elle peut même s’appliquer à la terre qui peut être considéré comme le plus gros écosystème terrien contenant toute la vie sur la planète terre.
MembranesUne membrane (XVIe siècle, mot savant du latin membrana : sorte de « peau » recouvrant les « membres », de membrum XIe siècle, « toute partie du corps ») désignait l’enveloppe souple et mince entourant un organe quelconque. Une deuxième acception savante par analogie avec le grec Hymen désigne une mince couche de matière souple séparant deux milieux, plus ou moins poreuse et perméable.Le mot est employé avec un sens particulier dans différents domaines tantôt voisins, tantôt opposés à celui de paroi.
RichesseA la définition limitée traditionnelle : La richesse est l’abondance de biens ou de revenus, il faut inclure un sens et une conception beaucoup plus large au mot richesses… richesses humaines, du cœur, réseau relationnel, culture, enfants, biens immatériels …
SymbioseLa symbiose est une association intime et durable entre organismes hétérospécifiques (qui appartiennent à des espèces différentes), et parfois plus de deux. Les organismes sont qualifiés de symbiotes, ou, plus rarement symbiontes (par utilisation de la traduction de symbiote en anglais); le plus gros peut être nommé hôte.
RésilienceLa résilience écologique est la capacité d’un écosystème, d’un habitat, d’une population ou d’une espèce à retrouver un fonctionnement et un développement normal après avoir subi une perturbation importante (facteur écologique).On évoquera par exemple la résilience d’un écosystème forestier pour décrire sa capacité à se reconstituer suite à un incendie ; à partir de la
banque de graines du sol, des propagules apportées par l’air, l’eau ou des animaux ou à partir de rejets, ou de la cicatrisation d’individus résistants au feu.
IntuitionL’intuition (du latin intuitio, désignant l’action de voir une image dans une glace) désigne :un mode de connaissance, c’est-à-dire une certaine faculté de l’esprit, ou une proposition résultant d’une telle faculté.L’intuition semble être un mode de connaissance immédiat, ne faisant pas appel à la raison.Une intuition n’est pas « inférentielle » : elle n’est jamais la conclusion d’un raisonnement conscient.Elle prend la forme d’un sentiment d’évidence quant à la vérité ou la fausseté d’une proposition, qu’on ne peut pas toujours justifier. On parlera ainsi d’intuition pour désigner une proposition proto-théorique concernant un sujet quelconque. On aura par exemple l’intuition que telle action est juste, sans savoir pourquoi elle est juste.
OrganiqueLa matière organique est la part de la matière formée des êtres vivants végétaux, animaux, ou micro-organismes, formant ensemble la biomasse, ou la matière résultant de leur décomposition. Elle se distingue du reste de la matière –minérale–, à plusieurs titres : une faible proportion dans l’univers ; le rôle central joué par le carbone ; une évolution rapide au sein de cycles notamment dans les écosystèmes où elle passe par des étapes de décomposition.
ImpermananceAnitya (sanskrit ; pali : anicca), l’impermanence, est, selon le bouddhisme, l’une des trois caractéristiques de toute chose.Selon Gautama Bouddha, l’impermanence s’avère la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent n’est pas satisfaisant.L’impermanence est aussi promesse de changement: le progrès sur la voie spirituelle n’est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.
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Le progrès sur la voie spirituelle n’est possible que parce que comme toute chose, notre état présent non-éveillé est impermanent.
RéseauL’étymologie du mot remonte au latin «retiolus» diminutif de retis qui signifie « filet ». Le terme proche de «reticulum» signifiant «petit filet» a donné le substantif réticule et les adjectifs réticulé et réticulaire, caractérisant les objets ayant une structure de filet, notamment les réseaux.En premier ressort, un réseau désigne concrètement «un ensemble de lignes entrelacées» et au figuré «un ensemble de relations»Par extension, il désigne l’ensemble des composants et de leurs liens autorisant la circulation de contenu ou de flux : eau, air, huile, marchandises, informations, personnes, etc. Le Réseau peut être «matériel» (comme le réseau sanguin), «semi-matériel» (comme le réseau lymphatique), «immatériel» (comme le réseau social), «abstrait, symbolique ou normalisé» (comme le Réseau Pert).
ComplexitéLa complexité est une notion utilisée en philosophie, épistémologie (par exemple par Anthony Wilden ou Edgar Morin), en physique, en biologie (par exemple par Henri Atlan), en sociologie, en informatique ou en sciences de l’information. La définition connaît des nuances importantes selon ces différents domaines.Un système complexe est constitué d’un grand nombre d’entités en interaction qui empêchent l’observateur de prévoir sa rétroaction, son comportement ou évolution par le calcul.
RelianceLe concept a été proposé à l’origine par Roger Clausse (en 1963) pour indiquer un «besoin psychosocial (d’information) : de reliance par rapport à l’isolement». Il fut repris et réélaboré à la fin des années 1970 par Marcel Bolle de Bal à partir d’une sociologie des médias. À la notion de connexions, la reliance va ajouter le sens, la finalité, l’insertion dans un système.
InterdépendanceEtat de choses ou de personnes lorsqu’elles sont en interaction .Etat de choses ou de personnes qui dépendent les unes des autres .Concept bouddhiste pour parler du fait que toutes les choses sont en interactions et dépendent des autres pour exister.
Bien communLe bien commun désigne le bien-être ou le bonheur collectif (d’une communauté) ou général (de ses membres) ; ou bien l’ensemble des choses qui sont supposées y contribuer : biens matériels, respect d’autrui, justice sociale...Un bien commun, où «bien» est à prendre au sens concret, juridique ou économique, et commun au sens de collectif, est une instance pratique du bien commun en tant que principe.
ADNL’ADN est une macromolécule, polymère de nucléotides dont la structure et les propriétés chimiques lui permettent de remplir les fonctions suivantes :-le stockage d’information génétique, information qui détermine le développement et le fonctionnement d’un organisme. - la transmission de cette information de génération en génération. Cela permet l’hérédité.L’information portée par l’ADN peut se modifier au cours du temps par des erreurs lors de la réplication des séquences ou des recombinaisons génétiques. Cela aboutit à une diversité des individus et à une évolution possible des espèces. L’ADN est donc le support de l’information génétique mais aussi le support de ses variations. En subissant les effets de la sélection naturelle, l’ADN permet l’évolution biologique des espèces.Il est intéressant de faire le parallèle et la métaphore avec ce que peut être l’ADN d’un projet, d’une entreprise, d’une communauté…
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