2ème Partie
Newsletter Décembre 2013
Daniel 8.12 « Et une armée lui fut donnée, à cause de la transgression contre le sacrifice journalier ; et elle |la corne| jeta la vérité par terre, et elle réussit et prospéra ». King James version
LE GRAND CRI
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Dans la première partie de notre étude nous avons montré que l'interprétation du « perpétuel » enseignée dans l’Adventisme qui consiste à dire que « le ministère de Christ dans le sanctuaire céleste a été usurpé par la petit corne » ne résiste pas au test des Saintes Écritures. Dans la deuxième partie nous orienterons l’étude sur les raisons d’une telle situation. Nous la débuterons dans le même contexte que la première partie en relation avec les évènements décrits aux chapitres 7 et 8 du livre de Daniel. Lorsque Daniel eut la vision et son explication, il vit le peuple de Dieu en proie à une rude persécution de la part du « perpétuel » et « du péché dévastateur ». Il voulut connaître la fin de cette situation et ce qui adviendrait du peuple. La réponse lui fut donnée (Daniel 12.7), mais il ne la comprit pas. « J'entendis, mais je ne compris pas, Et je dis : Mon seigneur, quelle sera l'issue de ces choses ? ». Daniel 12:8. La vision du temps marqué qui devait l’informer sur ce qui arriverait au terme de la colère ne fut pas comprise par Daniel. « Puis il me dit: Je vais t’apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin ». (Daniel 8.19) « Les un temps des temps et la moitié d'un temps » dont la fin arrivait en 1798 étaient inclus dans la période des 1290 années. La période prophétique des 1290 années avait pour point de départ l'année 508, date à laquelle « le perpétuel » fut enlevé et qui par conséquent devait se terminer à la même date en 1798, ce qui correspond au premier temps marqué. (508+1290=1798). A Cette date débuta la fin de la colère pour l'Église « la femme » qui était dans le désert (Apocalypse 12:6) l'Église allait maintenant être rebâtie sur les fondements de la vérité sous les messages du premier et du deuxième ange pour ceux qui attendraient et arriveraient jusqu'à mille trois cent trente cinq jours ce qui correspond au deuxième temps marqué aboutissant à l’année 1844. Tout comme le temple et la ville de Jérusalem qui furent rebâtis sur les mêmes fondements après les 70 ans de captivité à Babylone, l'Église après les 1260 années de persécution papale fut rebâtie sur les mêmes fondements de la vérité que ceux qui avaient été établis par Jésus-‐Christ et les apôtres. La reconstruction du temple et de la ville de Jérusalem par Israël après les 70 ans de captivité à Babylone, accomplissait la prophétie d’Ésaïe 58.12. Cette prophétie d’Isaïe trouvait aussi son accomplissement lors de la reconstruction « spirituelle » de l’Eglise par les Millérites, ceci après la captivité des 1260 années –captivité sous la Rome papale. « Les tiens rebâtiront sur d'anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques; On t'appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable ». Ésaïe 58.12
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« Dans les Écritures, l’image de l’érection d’un temple est fréquemment employée pour illustrer l’édification de l’Eglise ». Conquérants Pacifiques, 528.4 Aujourd'hui tandis que nous nous posons la question sur « le perpétuel » Dieu avait promis à Daniel que les saints comprendraient la vision. « Beaucoup seront purifiés, et rendus blancs et éprouvés ; mais les méchants agiront méchamment, et aucun des méchants ne comprendra, mais les [hommes] sages comprendront”. Daniel 12.10 Il en fut ainsi. Cette promesse se réalisa premièrement pour William Miller à qui Dieu envoya son ange : « Dieu envoya son ange pour agir sur le cœur d’un fermier qui ne croyait pas à la Bible et l’amena à étudier les prophéties. Les anges de Dieu visitèrent maintes fois cet homme pour ouvrir son intelligence afin qu’il comprenne les prophéties, qui jusque-‐là avaient été obscures pour le peuple de Dieu. Il découvrit les différentes chaînes prophétiques, et il les étudia les unes après les autres, jusqu’à ce qu’il fut rempli d’admiration pour la Parole de Dieu. Il y trouvait un ensemble de vérités merveilleuses ». Premiers Ecrits p.229 « Dieu dirigea William Miller dans l’étude des prophéties; il lui donna de grandes lumières sur l’Apocalypse. Si les visions de Daniel avaient été comprises, on aurait mieux saisi le sens des visions de Jean. Mais au moment voulu, Dieu agit sur le serviteur qu’il avait choisi. Celui-‐ci, avec clarté et par la puissance du Saint-‐Esprit, expliqua les prophéties, et montra l’harmonie qui existe entre les visions de Daniel et celles de Jean, ainsi qu’avec d’autres passages de la Bible. Il fit impression sur les cœurs en présentant les avertissements sacrés et terribles de la Parole au sujet de notre préparation pour la venue du Fils de l’homme. Il se produisit dans l’esprit de ceux qui entendirent William Miller une profonde et solennelle conviction...Les anges de Dieu accompagnaient William Miller dans sa mission. Il fut ferme et inébranlable, proclamant courageusement le message qui lui avait été confié ». Premiers Écrits p.231 En la personne de William Miller et de ses compagnons (de mission), Dieu réalisa sa promesse qui disait que les sages comprendraient. L’ange dit à Daniel de sceller la vision qui fut pour William Miller et ses associés descellée. « Plusieurs parmi les nôtres ne voient pas avec quelle fermeté ont été posés les fondements de notre foi. Mon mari, le pasteur Joseph Bates, le père Pierce, le pasteur Hiram Edson, et d’autres hommes clairvoyants, nobles et sincères, étaient parmi ceux qui, la date de 1844 écoulée, cherchaient la vérité comme un trésor caché. Je les ai rencontrés et nous avons étudié et prié avec ardeur. Souvent nous restions ensemble tard dans la nuit, et parfois jusqu’au matin, priant pour obtenir la lumière et étudiant la Parole. Ces frères se sont souvent réunis pour étudier la Bible, afin de comprendre sa signification et d’être à même de prêcher
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avec puissance. Quand ils arrivaient dans leurs études à un point où ils devaient dire: “Impossible d’aller plus loin”, l’Esprit du Seigneur descendait sur moi, j’entrais en vision, les passages que nous avions examinés m’étaient expliqués clairement, et j’étais informée sur la manière de travailler et d’enseigner avec succès. Une lumière était accordée pour nous aider à comprendre les Ecritures touchant le Christ, sa mission, son sacerdoce. Une ligne de vérité partant de ce temps-‐là pour aboutir au moment où nous entrerons dans la cité de Dieu devenait claire pour moi et je communiquais à d’autres les instructions reçues du Seigneur ». – Messages Choisis volume 1, 240.4 « Pendant tout ce temps je ne réussissais pas à suivre les raisonnements des frères. Mon esprit paraissait fermé, de sorte que je ne pouvais comprendre la signification des passages étudiés. Ceci me remplissait de tristesse. Je demeurais dans cet état jusqu’au moment où les principaux points de notre foi nous devenaient clairs, en accord avec la Parole de Dieu. Les frères savaient que j’étais incapable de comprendre ces sujets sans une vision, et ils acceptaient comme venant du ciel les révélations accordées ». – Messages Choisis, volume 1, 241.1 Par l’envoi de son ange à William Miller et par les visions données à Ellen White sur les passages étudiés suite à leurs prières, les Millérites au travers de toutes ces expériences, étaient convaincus d'avoir été dirigés par le Seigneur dans l'interprétation des prophéties, y compris celle concernant « le perpétuel ». Et pour ce qui concerne « le continuel » (Daniel 8:12), le Seigneur en a donné une vue correcte à ceux qui ont proclamé l’heure du jugement. Premiers Écrits p.74. Ceux qui sont en désaccord avec l'interprétation de William Miller sur « le perpétuel » qui affirme être « le paganisme », déclarent que l'Esprit de Prophétie à la page 74 ne fait pas référence à ce sujet. Pourtant, Ellen G. White est bien claire au sujet de ce que Dieu lui montra : « en ce qui concerne « le continuel » (Daniel 8:12) ». Elle cite le verset qui est en rapport direct avec le sujet du « perpétuel ». « Avant 1844, presque tous les Adventistes croyaient à la bonne explication du « continuel ». Premiers Écrits p.74. Dieu les avait dirigés pas à pas, jusqu’à ce qu’ils soient placés sur une plateforme solide et inébranlable. Premiers Ecrits, p 259 La vision complète (Dan 8:26) qui devait rester secrète fut descellée pour les Millérites, ce qui leur permit de réaliser les cartes de 1843 et 1850. Ils contribuèrent ainsi l'édification de l'Adventisme sur le fondement des apôtres et des prophètes de l’Ancien Testament.
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« Depuis le temps des apôtres, le temple de Dieu n’a cessé de se construire. En regardant en arrière, nous pouvons considérer les pierres vivantes qui sont entrées dans sa structure comme des rayons lumineux au milieu des ténèbres de l’erreur et de la superstition. Pendant l’éternité, ces précieux joyaux luiront d’une lumière qui ira en grandissant, témoignant de la puissance de la vérité divine. Leur éclat éblouissant montrera le contraste saisissant qui existe entre la lumière et les ténèbres, l’or de la vérité et les scories de l’erreur ». – Conquérants Pacifiques, 531.2 « Paul et les autres apôtres, ainsi que tous les justes qui ont vécu depuis lors, ont contribué à la construction de ce temple. Mais celui-‐ci n’est pas encore achevé. Nous qui vivons aujourd’hui, nous avons une part à prendre dans cette construction. Il faut que nous joignions nos matériaux à ceux qui ont déjà été posés. Ceux-‐ci devront supporter l’épreuve du feu, être d’or, d’argent, de pierres précieuses, sculptés comme « les colonnes qui font l’ornement des palais ». A ceux qui bâtissent ainsi pour Dieu, Paul donne ces paroles d’avertissement et d’encouragement: « Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu ». Le chrétien qui présente avec foi la Parole de vie, conduisant hommes et femmes dans la voie de la sainteté et de la paix, apporte des matériaux qui dureront, et, dans le royaume de Dieu, il sera honoré comme un sage constructeur ». – Conquérants Pacifiques, 531.3 En accomplissant notre part dans cette construction c'est-‐à-‐dire en enseignant la vérité pour notre temps, pour conduire les hommes et les femmes dans la voie de la sainteté. « Il faut que nous joignions nos matériaux à ceux qui ont déjà été posés ». Notre enseignement ou les nouvelles vérités devront être en harmonie avec les anciennes données par Dieu. Elles ne doivent ni les contredire n’y si opposer. « L’avertissement est venu : Rien ne doit être autorisé à venir perturber le fondement de la foi sur lequel nous avons construit depuis que les messages sont arrivés en 1842, 1843, et 1844 ! J’étais dans ce message et depuis toujours, je me suis tenue face au monde, fidèle à la lumière que Dieu nous a donnés. Nous ne proposons pas de retirer nos pieds de la plateforme sur laquelle il a été placé, jour après jours nous avons cherché le Seigneur dans des prières ferventes, à la recherche de la lumière. Pensez-‐vous que j’abandonnerai la lumière que Dieu m’a donnée ? Elle est comme le Rocher des Ages. Elle m’a toujours guidé depuis qu’elle a été donnée ». Review & Herald, April 14, 1903 par. 35 Sur cette plateforme est présentée entre autre, la compréhension que Dieu donna aux pionniers sur « le perpétuel ».
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Dans chaque âge il y a un nouveau développement de la vérité, que Dieu envoie au peuple pour cette génération. Les anciennes vérités sont toutes essentielles, la nouvelle vérité n’est pas indépendante de l’ancienne, mais est un élargissement. C’est seulement quand les anciennes vérités sont comprises que nous pouvons comprendre la nouvelle. Quand Christ désirait ouvrir à Ses disciples la vérité de Sa résurrection, Il commença « par Moïse et tous les prophètes » et « leur exposa dans toutes les Écritures les choses le concernant » Luc 24 :27. Christ’s Object Lessons, 127-‐128 – Paraboles pour Jésus-‐Christ, 104.3 La nouvelle interprétation du « perpétuel » dans l’Adventisme qui enseigne que le travail de Jésus a été enlevé par la petite corne en usurpant son travail sacerdotal, est en opposition avec les vérités que les prophètes et les apôtres ont enseignées sur le ministère de Jésus. Jésus est représenté à Jacob comme une échelle reliant l'humanité à Dieu. Interrompre ce lien équivaudrait à couper l’humanité de Dieu. « Il est entré une fois pour toutes dans le lieu saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle ». Hébreux 9:12 Cette vérité sur le ministère de Jésus dans le sanctuaire fait partie du fondement que posèrent les prophètes et les apôtres. Fondement que nous la dernière génération qui bâtissons ne devons pas renverser. « Jésus dit virtuellement par ces paroles : Sur les bords du Jourdain, les cieux furent ouverts devant moi, et l’Esprit descendit sur moi sous la forme d’une colombe. Cette scène ne fut qu’un signe pour témoigner que je suis le Fils de Dieu. Si vous croyez en moi comme tel, votre foi sera vivifiée et vous verrez que les cieux sont ouverts pour ne plus jamais se fermer. Je les ai ouverts pour vous, et les anges de Dieu qui se joignent à moi dans la réconciliation entre le ciel et la terre, mettant en rapport les croyants sur la terre avec le Père dans les cieux, monteront pour porter au Père les prières de ceux qui sont dans le besoin et la détresse, et descendront pour apporter les bienfaits et l’espérance, le courage, la santé et la vie aux enfants des hommes ». – La Vie de Jésus-‐Christ, 84.2 « Le Sauveur présentait ici la vérité qui avait été révélée à Jacob dans le songe où il contempla « une échelle qui était appuyée sur la terre, et dont le haut touchait jusqu’aux cieux, et les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle ». Cette échelle représente Jésus. S’il n’était devenu le substitut de l’homme en s’offrant en sacrifice, il n’eût pu y avoir aucune communication entre le ciel et la terre; aucune bénédiction, aucun salut n’eût pu descendre de celui-‐là sur celle-‐ci.
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Jusqu’au moment de la rébellion de l’homme contre le gouvernement du ciel, il avait existé un libre échange de sentiments entre l’homme et son Créateur. Le ciel et la terre étaient reliés par une route que le Seigneur aimait à parcourir. Mais le péché d’Adam et d’Eve avait séparé la terre d’avec le ciel. La malédiction du péché qui reposait sur la race humaine, était si odieuse devant Dieu, qu’il ne put exister aucune communication entre Dieu et l’homme, avec quelque ardeur que ce dernier la désirât. Il lui était impossible de monter sur les créneaux des cieux et d’entrer dans la cité de Dieu, car il n’y entre rien de souillé. Cependant, le monde ne fut pas abandonné à un morne désespoir. Christ s’exila sur cette terre afin de ramener la brebis perdue, errante, le monde ruiné par le mal. Par ses mérites, il combla l’abîme creusé par le péché, et de nouveau les portes du paradis sont ouvertes aux enfants des hommes, et des messagers célestes, montant et descendant l’échelle, entretiennent les communications ouvertes derechef avec la race déchue. – La Vie de Jésus-‐Christ, 84.3 A toutes les époques de l'humanité, chaque génération put bénéficier du ministère de christ dans le sanctuaire céleste. Aussi bien ceux qui vécurent avant la croix, puisque la promesse avait été faite (Genèse 3.15) que ceux qui vécurent après la croix et qui vivent encore aujourd’hui. Jésus par son ministère relie l’humanité avec le ciel et rien dans les Saintes Écritures ne laisse à penser que ce ministère sera interrompu. « Et... parce qu'il demeure éternellement, il possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. 25 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur ». Hébreux 7:24-‐25 « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile ». Hébreux 6:19 Mais dans la confusion qui suivit 1844, d’autres explications concernant « le perpétuel » furent avancées et l’incertitude s’ensuivit. Les partisans de l'interprétation disant que la petite corne enleva ou usurpa le ministère de Christ dans le sanctuaire céleste laisse la femme : l'Église de Dieu sans intercesseur dans le désert durant mille deux cent soixante années où elle fut nourrie. « Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle a un lieu préparé par Dieu afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours ». Apocalypse 12.6
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Cette interprétation qui a été ajoutée à l'édifice est en désaccord avec la foi établie du corps. Cela fait partie de la stratégie de l'ennemi visant à conduire les croyants à rejeter le fondement de la foi adventiste. « Dans une vision de la nuit il m’a été montré distinctement que certains ont considéré ces idées comme de grandes vérités auxquelles il faut maintenant donner de la publicité. Il m’a été montré une plate-‐forme, affermie par de solides charpentes, — les vérités de la Parole de Dieu. Quelqu’un occupant une haute position dans l’œuvre médicale chargeait tel ou tel homme de détacher les supports de cette plate-‐forme. Puis j’entendis une voix qui disait : « Où sont les sentinelles qui devraient se tenir sur les murailles de Sion ? Dorment-‐elles ? Ce fondement a été posé par le Maître ouvrier et il pourra résister à tous les orages et à toutes les tempêtes. Permettra-‐t-‐on à cet homme de présenter des doctrines qui sont la négation de l’expérience passée du peuple de Dieu ? Le moment est venu d’agir avec décision ». – Messages Choisis, volume 1, 238.2 « L’ennemi des âmes a cherché à introduire la supposition selon laquelle une grande réforme doit avoir lieu parmi les Adventistes du Septième Jour : cette réforme devrait consister à renoncer aux doctrines qui constituent les piliers de notre foi et entreprendre un travail de réorganisation. Si une telle réforme avait lieu, qu’est-‐ce qui s’ensuivrait ? Les principes de vérité que Dieu dans sa sagesse a donnés à l’Eglise du reste seraient rejetés. Notre religion subirait un changement. Les principes fondamentaux qui ont soutenu l’œuvre pendant les cinquante dernières années seraient tenus pour autant d’erreurs. Une nouvelle organisation serait établie. Des livres d’un ordre différent seraient écrits. On introduirait un système de philosophie intellectuelle. Les fondateurs de ce système se rendraient dans les villes pour y accomplir une œuvre magnifique. Il va sans dire que le sabbat serait peu respecté, tout comme le Dieu qui l’a établi. Ce nouveau mouvement ne tolérerait aucune opposition. Ses chefs enseigneraient que la vertu est préférable au vice, mais du moment que Dieu serait écarté, on ne dépendrait plus que de la force humaine qui est impuissante sans Dieu. On construirait sur le sable, et tout l’édifice s’écroulerait à la première tempête ». – Messages Choisis, volume 1, 238.3 William Miller reçut également une vision l’informant d’une telle situation. Il vit une boite remplie de toutes sortes de joyaux de dimensions variées : des diamants, des pierres précieuses et des pièces d’or et d’argent de différentes valeurs. Il posa cet écrin sur une table puis demanda aux gens de venir regarder. Les joyaux furent mélangés à des faux et furent dispersés jusqu'au moment où le balayeur vint les rassembler et les disposer dans une plus grande boite en leur donnant plus de clarté. Premiers Écrits p. 83 -‐85
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Cette vision illustre le rejet de la vérité jusqu'au moment où le balayeur qui est Jésus vient relever l'Église pour la faire briller avec plus de force. Ce comportement qui consiste à rejeter et à oublier ce qui constitue les fondements de notre foi, a toujours caractérisé le peuple de Dieu depuis les temps anciens. Moïse avant sa mort fut informé que le peuple abandonnerait l'alliance et établirait sur un faux culte. Dieu lui (Moïse) demanda d'écrire un cantique qui témoignerait de la façon dont Il (Dieu) avait conduit le peuple. Ce cantique servirait de témoin entre le ciel et la terre, expliquant que les malheurs qui s’abattraient sur le peuple seraient la conséquence de leur rejet des lois et de l’alliance : fondement de la nation. « L'Éternel dit à Moïse : Voici, tu vas être couché avec tes pères. Et ce peuple se lèvera, et se prostituera après les dieux étrangers du pays au milieu duquel il entre. Il m'abandonnera, et il violera mon alliance, que j'ai traitée avec lui. 17 En ce jour-‐là, ma colère s'enflammera contre lui. Je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face. Il sera dévoré, il sera la proie d'une multitude de maux et d'afflictions, et alors il dira : N'est-‐ce point parce que mon Dieu n'est pas au milieu de moi que ces maux m'ont atteint ? 18 Et moi, je cacherai ma face en ce jour-‐là, à cause de tout le mal qu'il aura fait, en se tournant vers d'autres dieux. 19 Maintenant, écrivez ce cantique. Enseigne-‐le aux enfants d'Israël, mets-‐le dans leur bouche, et que ce cantique me serve de témoin contre les enfants d'Israël. 22 En ce jour-‐là, Moïse écrivit ce cantique, et il l'enseigna aux enfants d'Israël. 24 Lorsque Moïse eut complètement achevé d'écrire dans un livre les paroles de cette loi, 25 il donna cet ordre aux Lévites qui portaient l'arche de l'alliance de l'Éternel : 26 Prenez ce livre de la loi, et mettez-‐le à côté de l'arche de l'alliance de l'Éternel, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi. 27 Car je connais ton esprit de rébellion et la raideur de ton cou. Si vous êtes rebelles contre l'Éternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-‐vous après ma mort ! 28 Assemblez devant moi tous les anciens de vos tribus et vos officiers ; je dirai ces paroles en leur présence, et je prendrai à témoin contre eux le ciel et la terre. 30 Moïse prononça dans leur entier les paroles de ce cantique, en présence de toute l'assemblée d'Israël : Deutéronome 31. 16-‐30
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Ce cantique témoigne que Dieu a établi le peuple sur des bases sûres et un fondement solide, et tous ceux qui s’en écartent et s’égarent, doivent en assumer la responsabilité. « S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse.32:6 Est-‐ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse? N’est-‐il pas ton père, ton créateur? N’est-‐ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ? » Deutéronome 32.5-‐6 Ce cantique est le même que chanteront les 14400 pour témoigner que ses : « ...oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations (Roi des Saints en anglais King James) ! Apocalypse 15 :3 Puisque le peuple abandonna les lois et rompit l’alliance, Dieu permit qu’ils partent en captivité. 70 années pour Israël et 1260 années pour l’église. Le cantique de Moïse avait témoigné contre eux. Maintenant ils devaient revenir à Dieu, et reconstruire le temple et l’église sur les mêmes fondements, accomplissant ainsi la prophétie d’Ésaïe 58.12. Pour ce faire l'Éternel demanda à son peuple de se rappeler les anciens jours afin qu’il se souvienne de la façon dont Il (Dieu) les avait conduit. « 7 Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l’apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront. 8 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël, 9 Car la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage. 10 Il l’a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements ; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son oeil, 11 Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. 12 L’Éternel seul a conduit son peuple, Et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger.13 Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays, Et Israël a mangé les fruits des champs; Il lui a fait sucer le miel du rocher, L’huile qui sort du rocher le plus dur,14 La crème des vaches et le lait des brebis, Avec la graisse des agneaux, Des béliers de Basan et des boucs, Avec la fleur du froment ; Et tu as bu le sang du raisin, le vin. 15 Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! -‐Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut ». Deutéronome 32.7-‐15
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Tandis que nous sommes à l’époque où le temple doit être rebâti, parce que les joyaux qui constituent la vérité ont été dispersés, l’Éternel nous conseille de revenir sur les anciens sentiers afin de ne pas poser un autre fondement que le sien et ainsi nous égarer. « Ainsi parle l'Éternel: Placez-‐vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers. Quelle est la bonne voie ; marchez-‐y. Et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : Nous n'y marcherons pas ». Jérémie 6:16 Ceux qui chanteront le cantique de Moïse à la fin des temps sont ceux qui se placent sur les fondements tels que Dieu les a établis, car ils témoignent que Dieu ne change pas. « … marchez-‐y », leur dit-‐Il. « Et vous trouverez le repos de vos âmes ! Mais ils répondent : Nous n'y marcherons pas ». « Il lui disait : Voici le repos, Laissez reposer celui qui est fatigué ; Voici le lieu du repos ! Mais ils n'ont point voulu écouter. 13 Et pour eux la parole de l'Éternel sera Précepte sur précepte, précepte sur précepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là, Afin qu'en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, Afin qu'ils soient enlacés et pris ». Esaïe 28: 12-‐13 Le cantique de Moïse témoigne de la loi, de la doctrine qui constitue le fondement de notre foi. « Prêtez l’oreille, ô vous cieux, et je parlerai, et écoute [toi] ô terre les paroles de ma bouche. 2 Ma doctrine tombera comme la pluie; mon allocution distillera comme la rosée, comme la pluie fine sur la plante délicate, et comme des ondées sur l’herbe. 3 Parce que je publierai le nom du SEIGNEUR : Attribuez la grandeur à notre Dieu. 4 Il est le Roc, son œuvre est parfaite ; car tous ses chemins sont jugement ; un Dieu de vérité et sans iniquité, il est juste et droit ». Deutéronome 32 : 1-‐4 Les fondements qui furent posés représentent le Rocher des Ages et sont restaurés au moment où la dernière génération accomplie la prophétie d'Esaïe 58. Ces fondements qui représentent la loi et la doctrine, le pur Evangile purifié des erreurs de la papauté sont restitués au peuple de Dieu sous forme de la pluie de l'arrière saison.
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Car dit l'Éternel : ... Ma doctrine tombera comme la pluie; mon allocution distillera comme la rosée, comme la pluie fine sur la plante délicate, et comme des ondées sur l’herbe. L'esprit de prophétie nous dit que : « Nous n’avons rien à craindre du futur, à moins d’oublier le chemin sur lequel le Seigneur nous a conduit, et Son enseignement dans notre histoire passée ». Christian Expérience and Teachings, 204.1 La compréhension « du perpétuel » a été donnée à William Miller et a été inscrite sur les cartes de 1843 et 1850 comme faisant partie de nos fondements. Et après 1844, lorsque la controverse arriva au début de l'Adventisme, Dieu trancha sur cette question par la bouche de sa prophétesse en disant que : « Le Seigneur en a donné une vue correcte à ceux qui ont proclamé l’heure du jugement ». Premiers Écrits, p. 74 Et si aujourd’hui, dans nos églises nous enseignons la mauvaise interprétation « du perpétuel » comme étant le ministère de Christ usurpé par la petite corne, cela démontre notre arrogance et notre rejet des fondements. Ce qui revient à dire que nous construisons sur le sable. Car le fondement de l'Adventisme est considéré par l'Esprit de Prophétie comme « le Rocher des Ages » c'est à dire Jésus-‐Christ. Review & Herald, April 14, 1903 par. 35 « Je vis quelques personnes s’approcher de cette plateforme pour en examiner la solidité. Certaines d’entre elles s’empressaient d’y prendre place avec joie, alors que d’autres la critiquaient, et auraient voulu y voir apporter quelques améliorations pour qu’elle s’approche davantage de la perfection et que le peuple soit beaucoup plus heureux. D’aucuns en descendaient pour l’examiner et la déclaraient mal posée. Mais je vis que presque tous se tenaient fermement sur cette plateforme et suppliaient ceux qui en étaient descendus de cesser leurs plaintes; car Dieu en était le grand Architecte, et c’était lui qu’ils critiquaient et qu’ils combattaient ». Premiers Écrits, 259 Alors que Dieu plaça son Église sur un fondement sûr, ceux qui se confient dans leur propre sagesse amènent une nouvelle compréhension du « perpétuel » apportant ainsi au fondement ce qui vient de leur propre intelligence. Ils montrent par cette attitude qu’ils placent leur confiance en eux-‐mêmes mais non en Dieu. Ce comportement qui fut celui de Pierre juste avant la crucifixion de Jésus l’amena à le renier (Jésus) trois fois avant que le coq ne chante deux fois.
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« L’expérience de l’apôtre Pierre renferme une leçon qui s’applique à ces deux catégories de personnes. Au début, quand il fut choisi pour être disciple, il se croyait fort. De même que le pharisien, il ne se voyait pas “comme le reste des hommes”. Lorsque Jésus, avant d’être trahi, eut déclaré à ses disciples: “Vous serez tous scandalisés”, Pierre, sûr de lui, répliqua: “Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé.”Il n’avait aucune conscience du danger qu’il courait. Il se laissait abuser par la confiance qu’il avait en ses propres forces. Il se croyait capable de repousser la tentation. Mais au moment de l’épreuve, quelques heures plus tard, il renia son Maître avec imprécations ». Paraboles de Jésus-‐Christ, 127.2 Pierre aimait Jésus mais en plaçant sa confiance en lui-‐même, cela le conduisit à renier Son maître. Il ne put prévoir cette situation en raison de la confiance qu’il mettait dans sa propre force spirituelle. Cela signifie qu’il n’était fondé pas sur Jésus. Aujourd’hui nous courrons le risque de vivre la même expérience que celle de Pierre en rejetant les fondements sur lesquels Dieu nous a établis en tant que peuple de Dieu. Restons sur nos gardes, car le rejet des enseignements donnés par Dieu équivaut à placer sa confiance sur nous-‐mêmes et à bâtir sur le sable non sur le roc ou le Rocher des Ages : Christ. Dans la troisième et dernière partie de cette étude nous aborderons l’historique des deux interprétations du « perpétuel » au sein de l’Adventisme.
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