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théâtredel’Espace
scène nationale de Besançon
Saison2011-2012
Puisque tout passe, faisons
la mélodie passagère ;
celle qui nous désaltère
aura de nous raison.
Chantons ce qui nous quitte
avec amour et art ;
soyons plus vite
que le rapide départ.
Rainer-Maria Rilke
Vergers, 1926
Ripopée pour un trentenaire
Nous sommes arrivés à l'Espace en
janvier 1982. Il régnait un petit froid
aigrelet. L'environnement, bucolique,
mêlait dans un bel effet de l'art
chantiers, terrains vagues, décharges
et lambeaux de prairie où le printemps
verrait trésir des vaches. La maison
était brute de décoffrage, l'équipement
fort partiel et les troupes faisaient un
peu penser aux soldats de l'An II chantés
par Victor Hugo (né à Besançon...).
Nous pouvions compter sur la fidélité
de plusieurs spectateurs, dont le kit
de survie comportait lampe de poche
et bottes, vitamine C pour parvenir
jusqu'à nous et aspirine pour se remettre
des spectacles. Notre programmation
était calée (enfin, presque...) pour trois
mois, et le budget assuré (enfin,
presque...) pour six. Par un heureux
hasard, ces échéances coïncidaient avec
la fourchette de durée de vie que nous
pronostiquaient les professionnels de la
profession, inaugurant par là un amusant
jeu de société culturello-bisontin promis
à un bel avenir. Aujourd'hui l'outil est au
top, les salles sont pleines, le public
continue d'augmenter et de s'élargir,
les comptes sont tirés au palmer
et le tout est propulsé par une équipe
d'enfer...
Chamfort disait que « les raisonnables
ont duré et les passionnés ont vécu».
Il y a un zeste d'outrecuidance à vouloir
ne serait-ce que nuancer cette formule
à l'emporte-pièce d'un persifleur
misanthrope aussi incisif qu'avisé mais,
avec le recul, il me semble que nous
avons duré parce que nous avons vécu.
À aucun moment, dans l'histoire de
l'Espace Planoise, de la SCOP
des origines à aujourd'hui, je n'ai le
souvenir que la préoccupation de durer
l'ait emporté sur l'impérieuse nécessité
de vivre ; ou que nous ayons mis nos
rêves de côté pour quand nous n'en
aurions plus. Ils tenaient, ils tiennent
toujours, en une phrase, nos rêves :
élargir le cercle ! Tous, à un moment
de notre parcours, nous avions croisé
quelqu'un qui nous avait fait découvrir
le théâtre, la musique, la danse et le
reste, appris à voir, permis d'oser pousser
la porte des « temples», voire – c'était
mon cas – avait payé notre billet.
Tous, nous avions intégré viscéralement
que la culture illumine la vie et multiplie
les possibles, qu'elle est un droit – un
droit à conquérir –, qu'elle est une arme,
aussi. La suite allait de soi. Si ce n'était
pas ça, vivre, ça y ressemblait
furieusement. Ça y ressemble toujours,
car les fondamentaux n'ont pas varié
d'un iota. C'est un peu comme les vieux
couteaux : on a changé deux fois le
manche et trois fois la lame, mais c'est
toujours le même tranchant...
L'usage voudrait qu'en cette double
circonstance – l'anniversaire et le
passage de relais –, je rappelle, rosissant
de fausse modestie et avec quelques
trémolos calculés, la liste des grands
hommes et des grandes femmes avec qui
nous avons travaillé, le florilège des
grands moments que nous avons connus,
et autres pompeuses formules convenues.
Je ne le ferai pas : je prise assez peu
l'autosatisfaction, surtout chez les
autres... La liste en serait longue comme
une facture de garagiste et gaie comme
une litanie funéraire. Au surplus, il se
trouvera bien un jour lointain un curieur
et un chercheux pas allergique à la
poussière et intéressé par les Mohicans
pour attaquer à la fourche les stères de
paperasse qui sédimentent dans les
culs-de-basse-fosse de l'Espace et en
tirer l'édifiante histoire de nos aventures.
Cette lointaine et hypothétique
perspective me dispense de vous
en infliger le récit, et vous exonère
de le subir.
Surtout, ce qui rend superfétatoires
les ratiocinations commémoratives façon
banquet des «Anciens Combattants
de l'Éduc pop», c'est que l'histoire
continue. Mieux que continuer,
elle prend un coup de jeune, du muscle
et des épaules. Elle change pour mieux
se poursuivre et je souhaite pour les
trente ans qui viennent à ceux qui la
portent et la porteront les mêmes joies,
la même intensité combative et hilare
qui ont traversé les trente ans qui
s'achèvent.
Je vous remercie de votre chaleur,
de votre humour, de votre générosité
à l'égard des artistes et – par-dessus
tout – de votre curiosité.
Restez incomestibles, et n'oubliez pas
d'être heureux.
Daniel Boucon
OCTOBRE 2011
Cinéma du lundi 3 au mercredi 12 au Kursaal*
Dernier thé à Baden-Baden p. 7du mardi 11 au vendredi 149
Nuda Vita p. 9mardi 18 et mercredi 19
Vacances au cinémadu mardi 25 au mercredi 2 novembre
NOVEMBRE
Les Sorcières p. 11du lundi 7 au samedi 19 au Nouveau Théâtre
Cinéma : Stanley Kubrick du mercredi 9 au samedi 12 à l’Espacedu lundi 14 au samedi 26 au Kursaal*
Petit Cirque et Les Petits Toros p. 13du lundi 14 au vendredi 18
L’Idéal Club p. 15du mardi 15 au vendredi 18
Archipelago p. 17mardi 22 et mercredi 23
Le Parcours du combattant p. 19du mardi 29 au jeudi 1er décembre
DÉCEMBRE
Tête de mort p. 21du mardi 6 au vendredi 9
Made in Taïwan p. 23du mardi 13 au jeudi 15
JANVIER 2012
Cinémadu lundi 9 au mercredi 18 au Kursaal*
Ma famille p. 25mercredi 11 au vendredi 13
Bitter Sugar p. 56vendredi 13
Y es-tu? p. 27du mardi 17 au vendredi 20
Réalité non ordinaire p. 29du mardi 24 au vendredi 27
FÉVRIER
Anatomia Publica p. 31du mercredi 1er au vendredi 3
Mécanic(s) p. 33du mardi 7 au jeudi 9
Cinémadu jeudi 9 au samedi 18 au Kursaal*
Sans objet p. 35du mardi 14 au jeudi 16
Miche et Drate p. 37du mardi 21 au vendredi 24
MARS
Vacances au cinémadu mardi 28 février au jeudi 8
Notre besoin de consolation p. 39du mardi 13 au jeudi 15
La Petite Renarde rusée p. 41jeudi 15 au Grand Kursaal
Cinémadu jeudi 15 au samedi 24 au Kursaal*
You’ve changed p. 43mardi 27 et mercredi 28
AVRIL
Dans l’œil du judas p. 45du mardi 3 au vendredi 6sous chapiteau
Cinémadu jeudi 5 au dimanche 15 au Kursaal*
L’Âge d’or p. 47vendredi 6
Display / Copy Only p. 49jeudi 12 et vendredi 13
La Peur du loup p. 51du mardi 17 au jeudi 19
Vacances au cinémadu mardi 24 au jeudi 3 mai
MAI
Cinémadu lundi 7 au mercredi 16 au Kursaal*
Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur p. 53du mercredi 9 au vendredi 11
Taboularaza p. 55du mardi 22 au vendredi 25
JUIN
Cinéma du jeudi 7 au samedi 16 au Kursaal*
Calendrier
*voir le détail des programmescinéma dans le livret bimestriel
Les représentations du mercredi soirsont suivies d’une rencontre avec l’équipe du spectacle.
Cette rapsodie d'images,digressions et anecdotesinsensées, est un régalpour le public friand dedélires et incongruitéscomme pour les fans dubric-à-brac scénique.
Le Temps
L'architecture de la narration est composée
de tableaux successifsdans lesquels la dérision
et l'absurde tiennent les premiers rôles,
tout en laissant une placeà la poésie.Murmures
Dernier théà Baden-BadenLes monologues d'un agent double
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Plus déroutant que les travaux estivaux de la voirie, plus
loufoque qu’un chien-otarie et plus déjanté qu’une voiture
déguisée en camion volé, Dernier thé à Baden-Baden est
le récit des aventures d’Otto, agent double de père en fils,
dont le théâtre d’opération est la carte postale.
Bienvenue au-dessous du réel, au cœur de la légende
et de la sornette, un monde enchanteur où un homme
dans son «asile de flous» devient chevalier volant
en montant sur son vélo d’appartement. Avec la guerre
tiède en toile de fond, Otto conduit des missions
d'une extrême importance pour l'équilibre du monde.
Une histoire vraie, impossible à croire, montée à la
main comme une mayonnaise bulgare.
Initialement spécialistes du photomontage humoristique,
Plonk & Replonk éditent des cartes postales au
charme suranné et totalement décalé comme seuls les
Suisses savent le faire. Ils s’aventurent dans le spectacle
vivant pour la première fois avec la mise en scène
d’Andrea Novicov.
Avec un malicieux mélange d'incrustation vidéo,
de doublement du personnage et d'un laboratoire
de bruitage en direct, Dernier thé à Baden-Baden
fait figure de safari surréaliste et rocambolesque
en trois dimensions, retraçant la grande et minuscule
histoire de l’Europe du XXe siècle.
Mise en scène : Andrea Novicov.
Création images et textes :
Plonk & Replonk.
Mise en images et vidéo :
Loïc Pipoz.
Bruitages : Zinzin Supersonic
Circus.
Musiques : Nathanaël Morier
et Jean-Baptiste Bosshard.
Voix off : Ricet Barrier.
Plonk & Replonk et Théâtre
Populaire Romand, La Chaux-
de-Fonds, Suisse.
Avec Didier Chiffelle.
Production : Théâtre Populaire Romand.
Avec le soutien de la Ville de La Chaux-de-
Fonds, du Canton et de la Ville de Neuchâtel
et de la Ville du Locle.
Durée : 1 h 10
mardi 11 octobre . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 12 octobre . . . . . . . 19 hjeudi 13 octobre . . . . . . . . . . 19 hvendredi 14 octobre . . . . . . . 20 h 30
À force d'être prises l'unepour l'autre, Caterina
et Carlotta ont décidé defaire cause et compagnie
communes pour Nuda Vita,sur le thème de
l'exclusion. Un plat de saison? Sans doute,
mais faites-leur confiancepour la dose de soufre.
Le Monde
Nuda Vita
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On ne sait pas s’ils sont frères et sœurs, amis de lycée,
cousins ou amants. Ils sont quatre, ils discutent de
tout et de rien, soudain – et de manière inexplicable –
ils se mettent à danser, la chose la plus anormale du
monde dans la situation la plus normale (ou bien est-
ce le contraire?). Les quatre personnages ont grandi
dans un milieu qui mélangeait joie et cruauté et
ils ne distinguent pas les notions de bien et de mal
ou de mauvaise foi. Nous si.
Ce spectacle où le comique côtoie le tragique, traite
de l’exclusion, celle que l’on subit et qu'à son tour
on provoque.
Après avoir présenté Basso Ostinato en 2009, Caterina
Sagna revient avec sa sœur Carlotta pour un échange
du quotidien, a priori sans tension, qui peu à peu et
subrepticement se décale jusqu’au grand dérèglement.
À la frontière de la danse et du théâtre Nuda Vita
étonne, détonne, explore, rafraîchit et effraie....
Textes : Roberto Fratini
Serafide, Carlotta Sagna.
Chorégraphie : Caterina Sagna
et Carlotta Sagna.
Conception sonore et musicale :
Arnaud Sallé.
Compagnie Caterina & Carlotta
Sagna, Paris.
AvecAlessandro Bernardeschi,
Tijen Lawton, Carlotta Sagna
et Caterina Sagna.
Production : Compagnie Caterina et Carlotta
Sagna, La Ménagerie de Verre à Paris,
Biennale de la Danse de Lyon, L’Espal / scène
conventionnée du Mans, Festival d’Automne
à Paris, Théâtre de la Bastille à Paris, Centre
chorégraphique national de Roubaix-Nord-Pas-
de-Calais, RPF/RED Reggio Emilia Danza-
Aperto Festival.
Avec l'aide à la production d'Arcadi
et l'accueil en studio du Centre national
de la danse de Pantin.
Durée : 1 h
mardi 18 octobre . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 19 octobre . . . . . . . 19 h
Sylvain Maurice signe une création d’envergure.
Pas moins d’unequarantaine de
marionnettes de tailles etde natures différentes,manipulées par troiscomédiens, traduisent
respectueusement la fantaisie et le mystèredu roman de Roald Dahl.
Figaroscope
Ce magnifique spectacle, à rebours de tout
infantilisme, dit avec desmots d’enfants ce queveulent véritablemententendre les enfants. Un régal de courage, de joie et d’énergie.
JDD
Les Sorcières
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Transformé en souris par un mauvais sort, un
petit garçon aidé de sa grand-mère s'attaque à un gang
de sorcières franchement antipathiques, déguisées
en adultes ordinaires...
Dans ce récit initiatique décalé, tantôt drôle, tantôt
noir comme un polar, petits et grands jouent à défier
la réalité parfois effrayante... comme pour mieux
l'apprivoiser. Une réalité travestie à souhait par
quarante marionnettes qui restituent, à merveille,
la fantaisie de Roald Dahl.
«Pour les enfants, la frontière entre la réalité et
l'imaginaire est perméable, la croyance qu'il existe
d'autres mondes demeure vivace. C'est un moteur
puissant pour inventer et jouer, avoir peur et rire.
C'est aussi une des raisons essentielles pour lesquelles
je fais du théâtre et essaie à chaque fois de retrouver
l'enfance de l'art. »
Sylvain Maurice
Texte : Roald Dahl, éditions
Gallimard-Folio Junior.
Adaptation : David Wood.
Mise en scène : Sylvain Maurice.
Adaptation scénique : Sylvain
Maurice et Laure Bonnet.
Avec Nadine Berland ou Aurélie
Hubeau, Laure Bonnet ou Élise
Combet, Philippe Rodriguez-
Jorda, Laurent Grais (musicien).
Production : Nouveau Théâtre / Centre
dramatique national de Besançon et de
Franche-Comté, théâtre de l'Espace / scène
nationale de Besançon.
Avec le soutien de la Direction Éducation
de la Ville de Besançon.
À partir de 8 ansDurée : 1 h 10
lundi 7 novembre . . . . . . . . . 19 hmardi 8 novembre . . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30mercredi 9 novembre . . . . . . 19 hjeudi 10 novembre . . . . . . . . 19 h
lundi 14 novembre . . . . . . . . 19 hmardi 15 novembre . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30mercredi 16 novembre . . . . . 14 h 30jeudi 17 novembre . . . . . . . . 19 hvendredi 18 novembre . . . . . 20 h 30samedi 19 novembre . . . . . . . 17 h
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
Spectacle accueilli en collaborationavec le Nouveau Théâtreet présenté au
C'est un art du presquerien splendide, du
brimborion magnifique.Âme d'enfant ?Évidemment, et
talentueuse, inventive,osant la pauvreté, car c'est
là que naissent les plusriches images.
Le Figaro
Petit Cirque etLes Petits Toros
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Dans Petit Cirque, Damien Bouvet porte sur lui un
cirque tout entier avec chapiteau, ménagerie et piste
dorée, il a sous la main la cage aux fauves, la ronde
des chevaux et l’écuyère qu'il incarne avec casseroles,
gants, tire-bouchon ou côte de porc.
Dans la deuxième partie, Les Petits Toros, son corps
devient l'arène et une chaussette noire se mue
en taureau.
Ce grand enfant, d'une ingéniosité sans limite,
est clown mais aussi magicien de la mise en scène.
Damien Bouvet détourne les objets comme seuls
les enfants savent le faire, mélange heureux hasards
et éclairs de génie, mimétisme réussi et pure poésie.
Accessible dès 3 ans, Petit Cirque et Les Petits Toros
est un rêve éveillé pour émerveiller les petits comme
les plus grands.
«Notre acteur, c’est de la tête au pied.»
Damien BouvetConception : Damien Bouvet.
Compagnie Voix-Off, Neuvy-
Deux-Clochers.
Avec Damien Bouvet.
Production : Compagnie Voix-Off.
À partir de 3 ansDurée : 55 min
lundi 14 novembre . . . . . . . . 14 h 30 et 19 hmardi 15 novembre . . . . . . . 10 h et 19 hmercredi 16 novembre . . . . . 15 h et 18 hjeudi 17 novembre . . . . . . . . 10 h et 14 h 30vendredi 18 novembre . . . . . 10 h et 14 h 30
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
L'Idéal Club : un cabaretproche de la perfection, un spectacle que vous
n’avez jamais vu ailleurs,et qui, si vous êtes
normalement constitué,vous fera rire au point
de ne plus songer à fairela guerre. Tout là-dedansest inédit, hilarant, génial.
Charlie Hebdo
Un spectacle qui rendheureux. Du beau théâtre
à hauteur d’homme, qui rejette la vanité
narcissique du créateur, au profit d’un collectif qui rêve et qui s’amuse.
Cassandre
L'Idéal Club
15
Les 26000 couverts sont au théâtre ce que les
Monty Python sont au cinéma : talentueux, décalés,
bidouilleurs, absurdes et bourrés d'humour.
Dans L'Idéal Club, ils proposent une version toute
personnelle du cabaret avec orchestre de jazz, parquet
d'époque et rideaux rouges froissés. Ils excellent dans
les faux ratages mais qu'on ne se méprenne pas, rien
n'est laissé au hasard, tout est parfaitement maîtrisé.
On passe d'un numéro d'art martial qui fait l'éloge
du barbecue entre copains à une diva pas franchement
divine. Il y a aussi des cow-boys qui jouent de la flûte,
un «homme carton» rejoint par sa famille, un
hommage aux «manifestations de droite» organisées
par les intermittents en 2003 sans oublier le groupe
de death metal avec des ukulélés.
«Les 26000» comme on les appelle viennent du
théâtre de rue et empruntent, depuis une quinzaine
d’années, un itinéraire entre pulsions satiriques
débridées et poésie brute. Ils envisagent le théâtre
comme une utopie. Une démarche qui les amène
à installer le théâtre là où on ne l’attend pas, toucher
le spectateur qui s’ignore, détourner le regard et
décaler le quotidien…
Écriture collective sous la
direction de Philippe Nicolle.
Mise en scène : Philippe Nicolle.
26 000 couverts, Dijon.
Avec Kamel Abdessadok,
Christophe Arnulf, Servane
Deschamps, Pierre Dumur, Sarah
Douhaire, Olivier Dureuil,
Florence Nicolle, Philippe Nicolle,
Sébastien Bacquias
(contrebasse), Aymeric
Descharrières (saxophone et
cuivres), Daniel Scalliet (guitare
et chant).
Production : 26000 couverts, L’Atelier 231
à Sotteville-les-Rouen, Le Parapluie à Aurillac,
Le Channel / scène nationale de Calais, Chalon
dans la Rue à Chalon-sur-Saône, Les Ateliers
Frappaz à Villeurbanne.
Avec le soutien de l'Adami et de la Spedidam.
Durée : 2 h 40 avec entracte
mardi 15 novembre . . . . . . . 20 h 30mercredi 16 novembre . . . . . 19hjeudi 17 novembre . . . . . . . . 19 hvendredi 18 novembre . . . . . 20 h 30
Spectacle accueilli en collaboration avec le Théâtre Musical de Besançon
Ce n'est pas l'addition des spécialités de chacun
qui contribue àl'élaboration d'une forme
mais les va-et-vientpermanents qu'ils
instituent entre eux à partir de leur propre
langage. Ce que veulent les
membres de ce comptoird'échanges artistiques
(rappelons que Kubilai estle fils de Gengis Khan et qu'il fut un grand
pacificateur et ami desarts), c'est éprouver la vérité de l'autre ens'approchant de lui.Les Inrockuptibles
Archipelago
17
Après une résidence au Ghana, Frank Micheletti
aborde la ville portuaire d'Accra comme partie
d'un monde en gestation. Pièce pour quatre danseurs
et un musicien, intégrant une danseuse de la
compagnie ghanéenne Noyam, Archipelago propose
une partition plurielle de portraits qui nous agitent.
Kubilai Khan Investigations nous immerge dans
les profondeurs d'Accra. Un regard sur la part de
désordres et de turbulences où s’anime le «nouveau
monde» ; un engagement sur ce qui nous entoure,
ce qui nous regarde, ce qui cherche sa place.
L'écriture chorégraphique mouvante et poétique
dialogue avec le travail vidéographique réalisé par
Romain Kronenberg et une composition musicale
de Rémi Aurine-Belloc interprétée sur le plateau.
Depuis quinze ans Kubilai Khan Investigations
s'emploie à rapprocher les différents mondes
qui composent notre planète, à montrer ce qu'on
ne montre pas, à faire des allers-retours entre les
cultures pour les traduire en mouvements. Après
Gyrations of barbarous tribes en 2007 et Mondes
Monde en 2008, Archipelago en est plus que jamais
la preuve.
Conception et chorégraphie :
Frank Micheletti.
Vidéo : Romain Kronenberg.
Musique : Rémi Aurine-Belloc,
Romain Kronenberg et
Laurent Saussal.
Lumière : Ivan Mathis.
Compagnie Kubilai Khan
Investigations, Toulon.
Avec Idio Francisco Chichava,
Frank Micheletti, Sarah Naa,
Ayeley Okine, Ikue Nakagawa,
Rémi Aurine-Belloc (guitare).
Production : Compagnie Kubilai Khan
Investigations, Ambassade de France au Ghana,
Théâtres en Dracénie de Draguignan, CNCDC
de Châteauvallon, Alliance française d’Accra.
Avec le soutien de l'Institut français-ministère
des Affaires étrangères.
Durée : 1 h
mardi 22 novembre . . . . . . . 20 h 30mercredi 23 novembre . . . . . 19 h
L’artiste est un soldat, qui des rangs d’une armée Sort, et marche en avant,
— ou chef, — ou déserteur. Par deux chemins divers il peut sortir vainqueur.
Alfred de Musset
Le Parcours du combattant
19
Un Don Quichotte contemporain endosse l’uniforme
pour partir au front. Il erre en quête d’une mission
à accomplir dans un champ de bataille désert, monde
écran et silencieux où la musique constitue l’unique
discours. Rien à défendre ni à affronter, si ce ne sont
des fils, un vide, une tranchée, une béance.
La lutte devient celle d’un corps aux prises avec le
déséquilibre. Il ne lui reste que son obsession, prendre
de la hauteur et y rester. Ce soldat anonyme n’en reste
pas moins un homme, dont la fragilité exacerbée par
le fil révèle l'intériorité. Au gré de missions absurdes,
son parcours engage une réflexion sur les mythologies
du héros et du masculin débarrassées de leurs
oripeaux.
Déjà présenté à l'Espace en 2010 dans le cadre
du dispositif Émergences Le Parcours du combattant
est un voyage burlesque et athlétique avec la Grande
Guerre en toile de fond.
«Comme un funambule des profondeurs, j'ai tenté de
prendre de la hauteur non pas en prenant de l'altitude
mais en creusant sous mes pieds... J'ai suivi les traces
de l'histoire, arpenté les champs de bataille et tendu
des fils pour révéler ce relief et en faire jaillir la
mémoire. » Jean-Charles Gaume
Conception :
Jean-Charles Gaume.
Vidéo et lumières :
Jean-Gabriel Valot.
Compagnie Inhérence,
Châlons-en-Champagne.
Avec Jean-Charles Gaume,
Alexandre Javaud (pianiste),
Marina Rybakof (violoncelliste).
Production : compagnie Inhérence,
Les Transversales / scène conventionnée cirque
à Verdun.
Avec le soutien du CNAC, de la Fondation
de France-Bourse Déclic Jeune, du Défi Jeune
Franche-Comté, de la Ville de Besançon
(Émergences).
Durée : 1h
mardi 29 novembre . . . . . . . 20 h 30mercredi 30 novembre . . . . . 19 hjeudi 1er décembre . . . . . . . . 19 h
Tête de mort est unedanse macabre
réjouissante, un plaisir del’esprit. La mort estmorte, vive l'humour.
Les Trois Coups
Les marionnettes crééespar Les Ateliers duSpectacle offrent auspectateur une dansemacabre endiablée
et cathartique, qui puiseson inspiration dans
la tradition médiévale. Au temps où la mort
se laissait railler et apprivoiser.
Télérama
Tête de mort
21
Mourir au théâtre est une chose difficile! Il est peu de
morts du répertoire qui se donnent à voir en direct sur
scène. En revanche, dans leur castelet, les marionnettes
et toute la famille des objets inanimés sont très à l'aise
pour se tuer, expirer, ou renaître aussi sec.
Trois manipulateurs mettent en jeu ces petites morts,
suicides et assassinats de marionnettes, qui restent
toujours des occasions de se moquer du monde et
de s’amuser des vivants.
Jean-Pierre Larroche et Frédéric Révérend font
de la mort un personnage badin, en s'appuyant sur
des rites funéraires du monde entier, généralement
bien plus joyeux que les nôtres.
La mort aime la danse et entraîne les vivants dans
la ronde.
«Notre Mort est une figure bien vivante. Elle fauche,
elle rit, elle joue à se faire peur et à mourir, elle dort
et rêve, elle se peint en autoportrait, elle creuse,
fouille et compte le Vivant...»
Jean-Pierre Larroche
et Frédéric Révérend
Conception et mise en scène :
Jean-Pierre Larroche et
Frédéric Révérend.
Composition sonore :
Catherine Pavet.
Les Ateliers du Spectacle, Paris.
Avec Juliette Belliard, Mickaël
Chouquet, Jean-Pierre Larroche,
Justine Macadoux.
Production : Les Ateliers du Spectacle,
Festival mondial des théâtres de marionnettes
à Charleville-Mézières, Théâtre Massalia
à Marseille, théâtre de l’Espace / scène
nationale de Besançon.
Avec le soutien du Ministère de la culture-Drac
Île-de-France et du Fonds SACD Théâtre.
Durée : 1h15
mardi 6 décembre . . . . . . . . 20 h 30mercredi 7 décembre . . . . . . 19 hjeudi 8 décembre . . . . . . . . . 19 hvendredi 9 décembre . . . . . . . 20 h 30
Si cette propositionrépond à une question
c’est à celle des prétextesque la danse doit se
trouver aujourd’hui pourexister. Son histoire, son actualité même,
et son public semblent êtreles réponses fournies par
Joanne Leighton.Mouvement
Quelle élégance, quelhumour, quelle fluidité
des gestes ! Quelleintelligence ! Les
références importent peumême si les plus assidus
y reconnaîtront avecamusement des courants
de danse bienidentifiables. Et ce qui
se (re)produit sous nos yeux, c’est
l’original du bonheur !Les Trois Coups
Made inTaïwan
23
Imaginez une chorégraphie qui ne soit pas figée,
où le public choisit entre les différents mouvements.
Un spectacle dans lequel vous définissez quelle sera
la suite ou quel costume la danseuse portera pour
tel passage... c'est ce que propose Made in Taïwan.
Joanne Leighton intègre les désirs et les souvenirs
du public et y puise le prétexte aux gestes dansés.
Rien de didactique là-dedans. L'atmosphère est plutôt
au sourire voire à l'hilarité. C'est le seul spectacle
de la saison où, non seulement il n'est pas prohibé
d'user du portable, mais recommandé de le faire
puisque c'est lui qui minutera les propositions
chorégraphiques.
En lien avec Display /Copy Only programmé
à l'Espace en avril, la nouvelle directrice du Centre
chorégraphique national de Belfort poursuit son
exploration des questions d’originalité, de copie,
de répétition, d’échelle du mouvement dans l’espace.
Chorégraphie : Joanne Leighton.
Conception sonore :
Peter Crosbie.
Compagnie Velvet, Centre
chorégraphique national
de Franche-Comté à Belfort.
Avec Joanne Leighton.
Made in Taïwan a été recréé en 2010 par
le CCNFCB.
Production : Compagnie Velvet, ministère de
la Communauté française de Belgique-Service
de la Danse, Théâtre de la Balsamine
à Bruxelles-Festival Danse à la Balsa.
Avec le soutien de la SACD et de l'Agence
Wallonie/Bruxelles.
Durée : 1 h
mardi 13 décembre . . . . . . . 20 h 30mercredi 14 décembre . . . . . 19 hjeudi 15 décembre . . . . . . . . 19 h
On traverse cette histoiretraitée avec cocasserie
et tendresse en admirantla virtuosité d'un auteurqui nous fait passer du
récit au théâtre sans qu'onn'y prenne garde.Rue des Livres
Ma famille
25
Dans ce pays-là, on vend les enfants mais on vend
aussi les parents. Et parfois, on rachète les enfants,
car organiser un banquet familial sans eux serait
bien triste !
Dans le texte de Carlos Liscano, aucun jugement moral
n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent
cette situation normale. Le personnage principal
va même jusqu’à se vendre lui-même et s’échanger
contre un chat, car ses parents ne le trouvent pas
assez beau pour le mettre sur le marché.
L’ironie flirte avec la démence, l’humour avec
la dénonciation. L’écriture de Carlos Liscano passe
avec une aisance troublante d’un sentiment à l’autre
et parvient à mêler l’absurde au réalisme et la naïveté
à la rage.
La compagnie Le Porte Plume centre son travail
sur les textes, la parole, le témoignage en cherchant
à relier le passé au présent, en transmettant
une urgence à dire. Après avoir créé Cannibale en
2005 puis Paroles de femmes en 2009, elle s'autorise,
avec Ma famille, un ton teinté d'humour.
Texte de Carlos Liscano, éditions
Théâtrales-Jeunesse.
Mise en scène : Sylvie Malissard.
Dramaturgie : Laurence Campet.
Compagnie Le Porte Plume,
Poligny.
Avec Fatima Aibout, Max
Bouvard, Sylvie Malissard.
Production : Compagnie Le Porte Plume,
théâtre de l'Espace / scène nationale de
Besançon, Scènes du Jura / scène conventionnée
multi-sites, L’Usine à Tournefeuille.
En partenariat avec le Théâtre Rutebeuf
à Clichy, Mi-Scène à Poligny.
Avec l’aide de la DRAC Franche-Comté,
de la Région Franche-Comté, du Département
du Jura.
*Représentation proposée
en audio-description pour
le public malvoyant. Réservation
indispensable auprès d’Anne
Bouchard au 0381510312.
Durée : en création
mercredi 11 janvier . . . . . . . 19 hjeudi 12 janvier . . . . . . . . . . 19 h*vendredi 13 janvier . . . . . . . . 20 h 30
On se laisse fasciner par le travail si maîtriséde ce groupe d’artistes.
Il y a quelque chose de savant, d’alchimique,dans l’exécution de leurperformance. Ensemble,chacun selon sa partition,
ils synthétisent leursénergies pour permettre
l’élaboration de véritablespoèmes visuels.Théâtre-enfants
Y es-tu?27
«C’est une histoire avec un loup, puisqu’il s’agit bien
d’un spectacle qui ne fait pas peur. C’est une histoire
avec du temps qui passe, parce que sans le temps
qui passe, les secrets n’ont pas le temps de devenir
des cauchemars inquiétants. C’est une histoire
construite autour d’un secret, car la peur vient bien
de ce que l’on ne peut pas dire ni expliquer.
C’est une histoire tirée par les cheveux parce que
ça fait peur d’avoir mal aux cheveux.»
Alice Laloy
Alice Laloy se glisse dans la peau d'une petite fille
et joue avec les angoisses qu'elle cache à l’intérieur
d'elle. La scène est jonchée de machines, des petites
usines, comme une microarchitecture. On y trouve
machine à coudre, projecteur super 8, machine
à diapositives, micros, fils électriques, magnétophone,
pinces, perceuses, disqueuses. Tous ces éléments
deviennent des symboles ou des outils pour lutter
contre les forêts sombres et épaisses que chacun
se fabrique…
Accessible dès 6 ans, Y es-tu? interroge sur
les craintes et les tracas du quotidien des petits
mais aussi des plus grands.
Écriture et mise en scène :
Alice Laloy.
Musique : Éric Recordier.
Construction marionnettes :
Michel Ozeray et Franck Rarog.
La Cie S'appelle Reviens,
Strasbourg .
Avec Boualem Bengueddach,
Éric Deniaud, Marek Douchet,
Tiphaine Monroty, Éric Recordier.
Production : La Cie S’appelle Reviens, Théâtre
Jeune Public de Strasbourg / CDN d’Alsace,
La Filature / scène nationale de Mulhouse,
La Comédie de l’Est / centre dramatique
régional d’Alsace, L’Arche / scène conventionnée
jeune public du Doubs, Festival Méli’môme
à Reims.
Avec l’aide à la production d’Arcadi et
le soutien du CREA-Festival Momix / scène
conventionnée jeune public d’Alsace.
La compagnie est en résidence au Théâtre
Jeune Public / CDN d'Alsace.
À partir de 6 ansDurée : 50 min
mardi 17 janvier . . . . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30mercredi 18 janvier . . . . . . . 19 hjeudi 19 janvier . . . . . . . . . . 14 h 30 et 19 hvendredi 20 janvier . . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
Un magicien joue avec nosnerfs et nos certitudes. On est loin du classiquenuméro de cabaret ;
Scorpène joue avec lesmots aussi bien qu'avec les
émotions et l'effet de surprise. Un choc des réalités auquel on ne résiste pas...
La Provence
C'est bluffant, troublant,intelligent, érudit sans
être professoral, élégant,fascinant. Quelque chosede profond s'est passé
au-delà du divertissement.La Voix du Nord
Réalité nonordinaire
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Véritable prodige de la magie mentale, Scorpène
accueille nos doutes, bouscule nos certitudes
en s’appuyant sur l’alchimie, la physique quantique
et Les chants de Maldoror de Lautréamont.
La magie mentale ne fait pas « illusion», c'est le
spectateur qui révèle la magie qui est en lui, trop
souvent en sommeil. Le mentaliste n'est rien de plus
qu'un vecteur, au-delà du trouble, le spectateur visite
l’intérieur de lui-même pour y trouver ses propres
secrets.
Rien ne prédestinait Scorpène à la scène. Après
un parcours scolaire en demi-teinte, il devient joueur
d'échecs professionnel à 17 ans puis s'oriente vers
la vidéo et les créations théâtrales.
Aujourd'hui, nouveau virage vers la magie mentale
pour manipuler les pensées, les prédire, jouer avec
les influences et taquiner le libre arbitre de chacun.
Dans la lignée des projets de Thierry Collet présentés
ces dernières années à l'Espace, Réalité non ordinaire
est bien plus qu’un spectacle... C'est une expérience.
«La réalité ne s’est peut-être encore jamais
manifestée.»Jean-Luc Godard
Conception : Scorpène.
Mise en scène : Serge Dupuy.
Coordination technique des effets :
Yannick Higounet.
Création sonore :
Massimo Pupillo.
Vidéo : Scorpène, Fred Poulet.
Musique : Katia Labèque.
Avec Scorpène.
Production : DSN / Dieppe Scène Nationale,
Cirque Théâtre d'Elbeuf.
Durée : 1 h 10
mardi 24 janvier . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 25 janvier . . . . . . . 19 hjeudi 26 janvier . . . . . . . . . . 19 hvendredi 27 janvier . . . . . . . . 20 h 30
Entre le « souviens‐toi que tu vas mourir»(memento mori),
et le «mangeons, buvonset soyons joyeux puisque
demain nous allonsmourir» (carpe diem), il s'agira avec Anatomia
Publica, non pas detrouver des réponses mais
de dépecer et décelerdifférentes «humeurs» qui
constituent la naturehumaine, pour y voir
autrement.Toméo Vergès
AnatomiaPublica
31
«Fils de boucher, puis médecin j'ai souvent été en
relation avec la viande et la chair. Face à l'image de
mon père portant des quartiers de bœuf ou écorchant
un lapin et celles des leçons d'anatomie pratiquées
sur des cadavres à la faculté de médecine, je ressens
encore maintenant un mélange de dégoût et
de fascination, d'attirance et de répulsion.
Aujourd'hui je suis chorégraphe, le corps est au centre
de mon activité et l'anatomie, d'une certaine manière,
fait toujours partie de mon existence. Anatomia Publica
est en quelque sorte un bilan. La confrontation des
éléments constitutifs de ma vie (boucherie-médecine-
danse) et leur friction m'amènent à re-tourner ces
questionnements comme la peau de lapin de mon père,
ou comme un derviche tourneur, à faire un pas de plus
vers l'insaisissable.»Toméo Vergès
Au XVIe siècle on pratiquait les autopsies
publiquement. Considérées comme un divertissement
accessible à tous, proche du rituel, les autopsies se
rapprochaient davantage du spectacle que de la leçon
d'anatomie. Ces cérémonies codifiées seront au centre
de ce « conte horrifique» à la précision horlogère.
Direction artistique :
Toméo Vergès.
Collaboration artistique :
Véronique Petit.
Compagnie Man Drake, Paris.
AvecSandrine Maisonneuve,
Alvaro Morell, Véronique Petit,
Toméo Vergès.
Production (en cours) : Compagnie Man Drake /
Toméo Vergès, théâtre de l'Espace / scène
nationale de Besançon.
Création présentée dans le cadre de
la résidence de la compagnie Man Drake
au théâtre de l'Espace, soutenue par la DRAC
Franche-Comté.
Durée : en création
mercredi 1er février . . . . . . . . 19 hjeudi 2 février . . . . . . . . . . . . 19 hvendredi 3 février . . . . . . . . . 20 h 30
33
Avec une quarantaine d'instruments pour la plupart
fabriqués à partir de jouets d'enfants ou d'objets du
quotidien détournés (crécelle, klaxon, vieux téléphone,
mini-clavier, concertina ou encore sacs plastique,
feuilles de papier, casseroles), nos deux hommes-
orchestres réussissent à créer un univers insolite et
merveilleux qui donne un relief inattendu à ces quatre
petits chefs-d’œuvre du cinéma muet réalisés par des
génies du dessin animé et du film de marionnettes.
Éric Philippon accompagne Loïc Antoine, Pierre
Payan a travaillé avec Olivia Ruiz et joue avec
Les Épis Noirs ou encore Arnaud Méthivier. Ensemble,
ils ont produit cinq albums de l'ex-groupe La Tordue.
Cartoon Factory—Tout juste sorti de l’encrier, Koko est
confronté à une machine fabriquant des soldats à la pelle.
Des soldats un peu trop belliqueux au goût de Koko.
Un dimanche à Gazouilli — Gazouilli et son frère
partent à la campagne en voiture un dimanche.
C’est l’occasion de se faire de nouveaux
amis : tortue, lapin, grenouille et autres animaux.
Les Acrobates — Des acrobates défient les lois
de l'apesanteur.
Carrousel boréal — La troïka qui descend de l’aurore
boréale amène Neigette auprès de Brun et de Lapin
sous l’œil débonnaire de Bonhomme de Neige…
Ciné-concert
Films
Films d'animation de 1924 à 1958.
Cartoon Factory
de Dave & Max Fleischer, 8 min,
USA, 1924.
Un dimanche à Gazouilli
de Ladislas et Irène Starewitch,
12 min, France, 1955.
Les Acrobates
Anonyme, 54 sec.
Carrousel boréal
de Ladislas et Irène Starewitch,
12 min, France, 1958.
Musique
Éric Philippon et Pierre Payan.
Production : Label Caravan.
À partir de 2 ansDurée : 45 min
mardi 7 février . . . . . . . . . . . 10 h, 14 h 30 et 18 hmercredi 8 février . . . . . . . . . 10 h 30, 15 h et 18 hjeudi 9 février . . . . . . . . . . . . 10 h et 14 h 30
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
Mécanic(s)Ciné-concert
Aurélien Bory ne secontente pas des limites duplateau. Il va bien au-delà,
jouant aussi avec sahauteur, son volume d'air,jusqu'à pousser dans lesextrêmes les corps et lesobjets. L'espace gagneainsi une dimension
imaginaire d'une beautéincomparable, parfois
hypnotique.Télérama
Une fois encore, AurélienBory épate. Sa dextérité
à se couler dans desunivers situés à l'opposéles uns des autres en fait
un cas à part.Le Monde
Sans objet
35
Deux acrobates en costume-cravate se débattent
avec leur existence. Manipulés, ils s'acharnent pour
rester les héros de leur propre vie. Ils deviennent
les marionnettes modernes d'une société de plus
en plus dépendante de la technologie.
Après le spectaculaire Plan B en 2007 et l'esthétisme
ciselé de Questcequetudeviens? la saison dernière,
Aurélien Bory revient à l'Espace avec l'énigmatique
Sans objet. On n'en dit pas plus.
«Ne pas savoir ce que l’on va voir est certainement
une des meilleures façons d’aller au théâtre…
C’est-à-dire être dans un état de disponibilité propre
à aborder une nouvelle forme, sans a priori.
Sans objet peut signifier « inutile». Ce titre renvoie
aussi à la place laissée vide dans un champ
informatique : l’intitulé « sans objet» d’un e-mail,
l’indéterminé… Et si dans la surprise de sa danse,
l’homme devenu fonctionnellement inutile nous
rappelait à la nature de l’art : être absolument
sans objet ?»
Aurélien Bory
Conception, scénographie et mise
en scène : Aurélien Bory.
Pilote : Tristan Baudoin.
Composition musicale :
Joan Cambon.
Création lumière : Arno Veyrat.
Conseiller artistique :
Pierre Rigal.
Masques : Guillermo Fernandez.
Compagnie 111 -Aurélien Bory,
Toulouse.
Avec Olivier Alenda et Olivier
Boyer.
Production: Compagnie 111, TNT /Théâtre
national de Toulouse Midi-Pyrénées,
Théâtre Vidy / Lausanne E.T.E., Théâtre de
la Ville de Paris, La Coursive / scène nationale
La Rochelle, Agora / Pôle national des Arts du
cirque de Boulazac, Le Parvis / scène nationale
Tarbes-Pyrénées.
Avec l'aide de London International Mime
Festival.
La Compagnie 111 - Aurélien Bory bénéficie
du soutien de la Fondation BNP Paribas
pour le développement de ses projets.
Durée : 1 h 10
mardi 14 février . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 15 février . . . . . . . . 19 hjeudi 16 février . . . . . . . . . . 19 h
Les situations danslesquelles sont placés lesdeux protagonistes sont
toutes des premières fois,le regard de Miche et
Drate est donc forcémentneuf, tout en découverte,
en invention, enétonnement. Le texterecèle de la tendresse
en pagaille. L'univers estdoux, ludique et sérieux à la fois. Ces courtes
séquences fonctionnentcomme une épure.
Comme une promenadephilosophique pour petits
hommes à partir de sept ans.
Le Matricule des Anges
Miche et Drate,paroles blanches
37
Miche et Drate sont deux personnages qui jouent
et le jeu est une chose sérieuse. Ils brassent les mots
et les idées en explorateurs de la langue et champions
de la polémique. Ils s'attaquent méthodiquement
aux questions essentielles, voire existentielles.
Ils se testent et se détestent, s'adorent et se
confondent comme Vladimir et Estragon quand ils
attendent Godot. Ils empruntent les mots des grands
mais préfèrent en explorer des tout neufs…
Christian Duchange mettra en scène ces délicieuses
joutes verbales et confiera à Nathalie Pernette
un travail de «mise en corps» du texte pour emmener
les spectateurs dans cet univers subtil et délicat.
«Nous voulons mettre en scène un théâtre qui
permette de trouver ou de retrouver ce qui nous lie et
nous sépare de notre enfance. Afin de partager cette
conviction, qui n’a rien de régressif ou de nostalgique,
et de penser, avec tous les publics, cette question d’une
enfance à connaître et à reconnaître à tout âge, nous
proposons une sorte de traversée théâtrale des
territoires d’enfance.»Christian Duchange
Texte de Gérald Chevrolet,
éditions Théâtrales-Jeunesse.
Mise en scène :
Christian Duchange.
Chorégraphie : Nathalie Pernette.
Musique : John Kaced.
Compagnie L'Artifice, Dijon.
Avec : Diane Müller, Sébastien
Chabane.
Production : Compagnie l'Artifice, L'Arc / scène
nationale du Creusot, théâtre de l'Espace /
scène nationale de Besançon.
Création présentée dans le cadre de
la résidence de la Compagnie L'Artifice
au théâtre de l'Espace, soutenue par la DRAC
Franche-Comté.
*Représentation proposée
en audio-description pour
le public malvoyant. Réservation
indispensable auprès d’Anne
Bouchard au 0381510312.
À partir de 7 ansDurée : en création
mardi 21 février . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 22 février . . . . . . . . 19 h*jeudi 23 février . . . . . . . . . . 14 h 30 et 19 hvendredi 24 février . . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
Le théâtre de Julie Bérèsse fait documentaire
onirique d'un monde entrain d'advenir. Une
inquiétante étrangeté quirévèle un réel bien plus
complexe que ce à quoi leréduisent les écrans de
communication.Mouvement
Julie Bérès, fineobservatrice des mutations
du corps social, met enrelief ce besoin de
consolation qui poussel'homme contemporain ànier sa finitude, à refusertoute imperfection dans le
cycle de la vie.Télérama
Notre besoinde consolation
39
Sur un marché encore balbutiant mais dont les
débouchés semblent aussi exponentiels que l’angoisse
de la mort, les sociétés post-industrielles commencent
à offrir de nouvelles réponses de réincarnations.
Les manipulations génétiques, le clonage,
la fécondation in vitro, sont d’ores et déjà à portée
de main pour promettre une reproduction contrôlée,
calibrée sur mesure. Les recherches sur le
vieillissement des cellules et la façon d’en stopper le
mécanisme laissent entrevoir l’horizon d’une humanité
immortelle ! Mais que serait la vie sans la perspective
de la mort ? Et pourquoi pas ?
Avec une scénographie époustouflante, Julie Bérès
explore entre théâtre, cirque et danse, les fantasmes
de cette humanité en mutation. Elle imagine un
monde peuplé de corps stigmatisés soumis aux
caprices d’individus transformés, améliorés, un défilé
de prothèses, de visages statufiés, de générations
de vieillards aux visages et corps juvéniles, un monde
d’enfants centenaires… un monde de métamorphoses.
Mise en scène : Julie Bérès.
Textes et dramaturgie :
Julie Bérès, Elsa Dourdet,
David Wahl, Nicolas Richard.
Chorégraphie : Lucas
Manganelli.
Compagnie Les Cambrioleurs,
Brest.
Avec Virginie Frémaux, Mike
Hayford, Agnès Joessel, Éric
Laguigné.
Production : Espace des Arts / scène nationale
de Chalon-sur-Saône, Compagnie
Les Cambrioleurs, Le Quartz / scène nationale
de Brest, Le Maillon à Strasbourg,
La Brèche / centre des arts du cirque
de Cherbourg, Théâtre de l’Onde à Vélizy-
Villacoublay, L'Hexagone / scène nationale
de Meylan, Théâtre Romain Rolland à Villejuif.
Avec le soutien de l'Arcadi, de la SACD,
du Granit / scène nationale de Belfort, du Parc
de La Villette et de la Maison du Théâtre
à Brest.
*Représentation proposée
en audio-description pour
le public malvoyant. Réservation
indispensable auprès d’Anne
Bouchard au 0381510312.
Durée : 1 h 15
mardi 13 mars . . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 14 mars . . . . . . . . . 19 hjeudi 15 mars . . . . . . . . . . . . 19 h*
L'interaction dynamiqued'un orchestre vivant,
conduit par Laurent Pillot,donne une dimension
supplémentaireextraordinaire au film
de Geoff Dunbar.The Guardian
La PetiteRenarde rusée
Ciné-concert
41
Réalisé pour la BBC, le film La Petite Renarde rusée
met l’opéra de Leos Janáček à la portée de chacun.
Le chef d’orchestre Laurent Pillot et l'Orchestre de
Besançon-Montbéliard Franche-Comté en proposent
un ciné-concert, une projection du film accompagnée
en direct.
Le dessin animé réalisé par Geoff Dunbar est
une adaptation de cet opéra aux splendides harmonies
que composa Leos Janáček en 1923. Récit universel
du cycle de la vie, il raconte l’histoire d’une jeune
renarde capturée dans la forêt par un garde-chasse
qui décide de la ramener chez lui pour l’apprivoiser.
Mais la renarde s’ennuie à mourir. Après avoir semé
un vent de panique dans le poulailler, elle s’enfuit
enfin ! Elle rencontre un magnifique renard qui lui fait
aussitôt la cour… et une portée de renardeaux…
Le compositeur tchèque Leos Janáček a le génie
pour dépeindre en quelques notes une ambiance
ou un personnage. Ses thèmes sont très courts,
l’économie de moyens se traduit par l’absence d’effets
gratuits : tout personnage et toute situation trouvent
leur traduction sonore, sans recours à une virtuosité
vers laquelle d’autres compositeurs seraient volontiers
portés.
Ciné-concert
Musique
La Petite Renarde rusée
Opéra de Leos Janáček.
Direction musicale :
Laurent Pillot.
Interprétation : Orchestre
de Besançon-Montbéliard
Franche-Comté.
Film
Réalisation : Geoff Dunbar.
Royaume-Uni, 2003.
Production : BBC, Opus Arte et Opéra de Los
Angeles, en coopération avec European Opera
Avec le soutien de la Commission européenne.
En partenariat avec l’Orchestre
de Besançon – Montbéliard
Franche-Comté.L’Orchestre de Besançon-Montbéliard Franche-
Comté est financé par la Ville de Besançon,
la Ville de Montbéliard et Pays de Montbéliard
Agglomération. Il bénéficie également du
concours du ministère de la Culture (DRAC
Franche-Comté), de la Région de Franche-
Comté et du Département du Doubs.
À partir de 6 ansDurée : 1 h
jeudi 15 mars à 10 h et 19 h
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312
Spectacle présenté au Grand Kursaal
La Compagnie Zoo de Thomas Hauert,
un groupe d’individusresponsables,
une communauté quipratique la forme de danse
la plus intelligente, la plus sensible,
la plus spirituelle, la plus surprenante, la plus courageuse,
la plus virtuose et la plus politique qu’ilm’ait été donné de voir
depuis longtemps.Ballet-Tanz Jahrbuch
You'vechanged
43
Depuis une dizaine d'années Thomas Hauert développe
un travail sur l'unisson improvisé. La compagnie Zoo
utilise les intuitions de chaque corps pour créer
des objets chorégraphiques singuliers qui donnent
à ressentir plutôt qu’à penser. Dans une réaction
en chaîne, une chorégraphie sert de base à la création
d’une vidéo, puis d’une musique (composition
de Dick van der Harst pour un « rock band» et trois
chanteuses classiques), puis d’une autre musique,
puis d’une nouvelle chorégraphie. Toutes ces strates
d'improvisations se répondant sur scène pour déplier
un jeu d’interactions quasi symphonique entre les arts.
L'œuvre étonnante de la Compagnie Zoo cherche
à faire émerger l’ordre à partir du chaos, la forme
à partir de l’informe, en tirant parti de la qualité
exceptionnelle de perception, d’attention et de
concentration des danseurs.
You've changed est la suite logique de Accords
présenté en 2010 à l'Espace. La Compagnie Zoo
ouvre de nouvelles perspectives avec une improvisation
musicale et des projections vidéo. Pour Thomas
Hauert, multiplier les niveaux de complexité
est la moindre des élégances vis-à-vis du spectateur...
Une déclaration d’amour faite à la danse et à l’humain.
Concept, mise en scène et
chorégraphie : Thomas Hauert.
Musique : Dick van der Harst.
Scénographie, lumières et vidéo :
Jan Van Gijsel.
Musique électronique et design
sonore : Peter Van Hoesen.
Textes pour la musique :
Paola Bartoletti.
Compagnie Zoo, Bruxelles.
Avec : Thomas Hauert, Fabián
Barba, Liz Kinoshita, Albert
Quesada, Gabriel Schenker,
Theodossia Stathi, Gabor Varga,
Samantha van Wissen.
Production: Compagnie Zoo, Festival Alkantara
à Lisbonne, Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles,
La Bâtie / Festival de Genève, Kaaitheater à
Bruxelles, Théâtre national de Bordeaux, LOD /
Gand, CCN de Franche-Comté à Belfort
(convention Région de Franche-Comté et Institut
français), Theaterhaus Gessnerallee / Zurich,
Dampfzentrale à Berne, NXTSTP.
Avec le soutien du ministère de la Communauté
française de Belgique, le programme Culture de
l’UE, Vlaamse Overheid, Pro Helvetia / Fondation
suisse pour la Culture, Agence de Wallonie-
Bruxelles, Charleroi-Danses, Kaaitheater, Ultima
Vez et Rosas à Bruxelles.
Durée : 1 h 10
mardi 27 mars . . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 28 mars . . . . . . . . . 19 h
Sans forcer le trait maisavec la beauté rugueuse
de quelques marionnettes,le Théâtre du Rugissantfait de ce conte urbainl’allégorie féroce du
racisme ordinaire, quibroie même les amours
d’enfance dans uneimpitoyable valse avec la
mort. Un spectaclefascinant, bouleversant,dérangeant évidemment,jusqu’à brûler l’iris de
nos certitudes.Télérama
Dans l'œil du judas
45
Six appartements miniatures apparaissent comme par
magie. Ici règnent les marionnettes, impressionnantes
de vie et d’éloquence : enfants en proie à leurs
premiers émois, maîtresses de maison (presque)
parfaites, pères de famille accrochés à leur
télévision… Derrière les portes, les scènes de ménage
se multiplient, tandis que dans les couloirs, les
commérages vont bon train, jusqu’à ce que l’arrivée
d’un nouveau locataire vienne tout dérégler.
La discrétion de l’étranger, son accent, sa détresse
apparente, tout excite la curiosité malsaine des
voisins, tout le désigne à la vindicte populaire.
Face à un castelet gigantesque en forme d’œil,
le spectateur pénètre au cœur du quotidien des
personnages. Avec un habile jeu d'illusions d’optique
et d’ombres, Dans l'œil du judas transcrit sans
faux-semblant la cruauté ordinaire née de la peur
de l'autre. À travers cette histoire d’immeuble
délirante, toutes les péripéties de la vie en
communauté sont passées en revue, avec légèreté
et inventivité : du théâtre forain, aussi drôle que
poétique.
Mise en scène : Arnaud Vidal.
Musique : Natacha Muet.
Marionnettes : Steffie Bayer.
assistée de Tamara Incekara,
Einat Landais, Anaïs Durin.
Théâtre du Rugissant, Graulhet.
Avec : Stéphane Boireau, Laurent
Cabrol, Elsa De Witte, Tamara
Incekara, Cathy Chioetto, Natacha
Muet (musicienne), Arnaud Vidal
(musicien).
Production : Théâtre du Rugissant, L’Athanor /
scène nationale d’Albi, L’Atelier 231 / Centre
national des arts de la rue, Théâtre Le Passage /
scène nationale de Fécamp, Tréteaux de France /
centre dramatique national.
Avec le soutien de la Spedidam et de l'Adami.
*Représentation proposée
en audio-description pour
le public malvoyant. Réservation
indispensable auprès d’Anne
Bouchard au 0381510312.
Durée : 1 h 15
mardi 3 avril . . . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 4 avril . . . . . . . . . . 19 hjeudi 5 avril . . . . . . . . . . . . . 19 h*vendredi 6 avril . . . . . . . . . . 20 h 30
Spectacle sous chapiteau(lieu à préciser)
L’Âge d’orCiné-concert
47
Luis Buñuel rêve qu'un nuage effilé coupe la lune
comme un rasoir tranche un œil ; Salvador Dalí, que des
fourmis envahissent une main. Ils réalisent en 1928
Un chien andalou avec l'argent que leur donne la mère
de Buñuel. Coup d'essai, coup d'éclat : les surréalistes,
alertés par Man Ray, adoptent le film et ses auteurs ;
les Noailles, mécènes éclairés, proposent à Buñuel
de produire un autre film, pourvu que la musique
soit de Stravinski. Ce sera L'Âge d'or, sans Stravinski,
ni Dalí qui n'apporte que quelques suggestions.
Le premier film était, selon son auteur, «un désespéré,
un passionné appel au meurtre», celui-ci est «un film
d'amour fou». L'un et l'autre font, pour toujours,
de Buñuel le réalisateur surréaliste par excellence.
Jacques Aumont
Martin Matalon, compositeur argentin, a fondé et dirigé
l'ensemble Music Mobile consacré au répertoire
contemporain à New York jusqu'en 1996. Installé
à Paris, il s'est plongé depuis quelques années dans
l'univers de Buñuel. La partition musicale, spécialement
écrite pour L'Âge d'or, est propice au travail sur
la matière sonore. La palette instrumentale mêle un
piano, un dispositif électronique et un ensemble de
percussions d’une grande diversité : instruments en bois,
métaux, peaux, terre, sable et instruments traditionnels
comme les tablas, le zarbe ou l'udu. Une création
originale dirigée par Eve Payeur, percussionniste
de l’Ensemble Court-Circuit.
Ciné-concert
Film
L'Âge d'or de Luis Buñuel,
France, 1h05, 1930.
Musique
Partition (Le Scorpion) :
Martin Matalon pour
6 percussions, piano et électronique.
Interprètes – piano : Jean-Marie
Cottet (Ensemble Court-Circuit).
– percussions : étudiants
de la classe de percussions
d’Eve Payeur (Conservatoire
à rayonnement régional
de Rueil-Malmaison).
Direction : Eve Payeur.
Informatique musicale :
Frédéric Prin.
Coréalisation : théâtre de l’Espace / scène
nationale de Besançon / Ensemble Court-
circuit ; en partenariat avec les conservatoires
du Grand Besançon et de Rueil-Malmaison.
Durée : 1 h 05
vendredi 6 avril . . . . . . . . . . 20 h 30
Display/Copy Only montreaux spectateurs que la
répétition est un élémentmoteur de la créationartistique. Les phrases
chorégraphiquess’enchaînent et se
ressemblent. Pourtant, àchaque quasi copier-coller,
tout change. L’espaceréinventé, les expressionsmétamorphosées, même
l’émotion est démultipliée.La Montagne
Le détournement, risqué,est original, intelligent,
délicatement dosé et vraiment convaincant.
Une danse poétique et perspicace, qui fait rire
sans rien présenter deburlesque, quelle réussite !
L'Est Républicain
Display/Copy Only
49
Pour le prix d'un euro symbolique, Joanne Leighton
a acheté les droits de reproduction et/ou de
transformation d'une série de travaux chorégraphiques
créés par treize chorégraphes et architectes*.
Stylistiquement différentes et d'une durée allant
d’une à sept minutes, ces phrases de mouvement
ont soit été créées pour Joanne Leighton soit extraites
de chorégraphies existantes. Ce matériau
chorégraphique de « seconde main» est la base
d'une performance originale : faire d'un matériau
chorégraphique non original, une création originale.
Le titre, Display /Copy Only, fait référence à un
modèle d'exposition, un fac-similé d'un objet réel,
mais pas à l'objet lui-même. La pièce joue sur
la dualité copie/original, sur l'appropriation de la
création originale.
Les représentations seront suivies de la projection
de Display /Copy Only, documentaire sur une création
réalisé par Benoît Marcandella. Devant le micro
d’Ida De Vos, les artistes et programmateurs associés
à la création racontent leur expérience. Illustré
d’extraits des matières chorégraphiques d'Odile
Duboc, Fabrice Ramalingom, Maria-Clara Villa Lobos
et Russell Maliphant, ce film rentre au cœur du
processus créatif de Display /Copy Only.
Conception : Joanne Leighton.
Création sonore : Peter Crosbie.
Compagnie Velvet – Centre
chorégraphique national de
Franche-Comté à Belfort.
Avec Matthieu Bajolet, Yoann
Boyer, Massimo Fusco, Alexandre
Iseli et Édouard Pelleray.
*Chorégraphes et architectes :
Pierre Blondel, Isabelle Dekeyser,
Odile Duboc, Frédéric Flamand,
Jean-Claude Gallotta, Lhoas et
Lhoas, Russell Maliphant, Steve
Paxton, Fabrice Ramalingom,
Rudy Ricciotti, Philippe Saire,
Thierry Smits, Maria-Clara
Villa Lobos.
Display / Copy Only a été recréé en octobre
2010 par le CCNFCB.
Production : Compagnie Velvet, ministère de la
Communauté française de Belgique, Charleroi /
Danses, Le Vivat / scène conventionnée
d'Armentières, Lille 2004.
Avec le soutien de la SACD et de l'Agence
Wallonie / Bruxelles.
Durée : 1 h 10 (+ documentaire : 45 min)
jeudi 12 avril . . . . . . . . . . . . 19 hvendredi 13 avril . . . . . . . . . 20 h 30
Course, présence immobile,hurlement, douceur… Cet univers fantastique et fantasmagorique sera
ponctué, rarement et brièvement, par l’arrivée
et la présence du loup ; du vrai…
Celui que l'on craint, mais souhaite, voir sortir
de la forêt…Nathalie Pernette
La Peur du loup
51
Inquiétant pour certains et fascinant pour d'autres,
le loup a été chassé puis réintégré mais la peur de
l'animal est toujours restée ancrée dans l'inconscient
collectif.
Seule en scène, l'infatigable Nathalie Pernette
s'est éprise de cette angoisse légendaire : crainte
du surgissement de la bête, hantise d’être encerclé,
dévoré, transformé, possédé.
La scène s'ouvre comme une grande feuille blanche
crayonnée en rythme par le travail vidéo très
graphique de Guillaume Bertrand. Proches d'une
pulsation corporelle, des traits s'étirent, se croisent,
resserrent l'espace vital de la danseuse comme pour
l'emprisonner dans cette cage virtuelle.
Avec cette performance, accessible dès 10 ans,
Nathalie Pernette n'hésite pas à sortir du bois pour
nous amener là où on ne l'attend pas avec virtuosité
et finesse.
Chorégraphie : Nathalie Pernette
assistée de Régina Meier.
Musique : Franck Gervais.
Images et animation : Guillaume
Bertrand.
Compagnie Pernette, Besançon.
Avec : Nathalie Pernette.
Production : Compagnie Pernette-association
NA, Théâtre Jean Lurçat / scène nationale
d’Aubusson, théâtre de l’Espace / scène
nationale de Besançon, Ars Numérica-centre
européen pour les arts numériques à
Montbéliard, Culture Commune / scène
nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais,
Scènes du Jura / scène conventionnée multi-sites.
À partir de 10 ansDurée : en création
mardi 17 avril . . . . . . . . . . . 20 h 30mercredi 18 avril . . . . . . . . . 19 hjeudi 19 avril . . . . . . . . . . . . 14 h 30 et 19 h
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
Ce « seul en scène »singulier est à l'image
de son interprète : sensible et généreux.
Télérama
Cyril Casmeze se baladedans sa pensée en
transformant son corps.Passionnant comme les
œuvres qui ne ressemblentà rien d'autre.
Webthéa
Il est plusfacile d'avoirdu ventre que du cœur
53
Cyril Casmèze, comédien et acrobate zoomorphe,
fait partie de ces êtres non formatés, trop petits, trop
massifs, trop ronds, trop larges. Le ventre, c’est son
centre de gravité. Sa fierté : la force de ses
abdominaux, son inquiétude : son foie trop gras.
Alors, il joue avec son ventre comme avec les mots…
Il saute sur le ventre, rit avec le ventre qui devient
femme, enfant, il le cajole, le dompte, le maltraite…
Le spectacle flirte avec l’autobiographie, sans qu’il
nous soit donné de distinguer le vrai du faux.
Peu importe au final. Ce qui compte c’est le ressenti,
le parcours de cet homme qui fait de son ventre un
personnage à part entière, doté d'une volonté parfois
indépendante de la sienne. On sent l’homme de pudeur
– celui qui a caché son cœur derrière un ventre
protecteur. L'univers de Cyril Casmèze séduit par
ses paradoxes : des sentiments qui se disent du bout
des lèvres alors qu’il se lance dans les aventures
les plus rocambolesques.
Texte : Jade Duviquet et
Cyril Casmèze.
Mise en scène : Jade Duviquet.
Conseil chorégraphique :
Marion Lévy.
Compagnie du Singe Debout,
Paris.
Avec Cyril Casmèze.
Production : Compagnie du Singe Debout,
Théâtre de l’Ouest Parisien à Boulogne-
Billancourt.
Avec le soutien du Théâtre Anne de Bretagne à
Vannes, du Carré / scène nationale de Château-
Gonthier et de la Communauté d’agglomération
du Val d’Orge, de la SACD.
Avec le partenariat de l’ACIF de Châtillon.
Durée : 1 h 10
mercredi 9 mai . . . . . . . . . . . 19 hjeudi 10 mai . . . . . . . . . . . . . 19 hvendredi 11 mai . . . . . . . . . . 20 h 30
De sa bouche sortenttoutes sortes de sons, de chants, de rêves et d’histoires qui
décortiquent l’art dulangage. Une idée
originale, qui apprend à écouter et à voir
le monde autrement.Bubblemag
Un spectacle à voir pourdécouvrir l'univers de
Damien Bouvet, tellementdrôle et tellement décaléqu'il aurait pu être belge.
Sud Ouest
Taboularaza 55
Cette tête n'en fait qu'à sa tête.
Cette tête a plusieurs têtes.
Cette tête perd un peu la tête.
Cette tête, il lui arrive de rêver, de jouer, de chanter,
de crier. D'avoir mal ou d'aimer, d'oublier ou d'avoir
peur et même d’attendre le goûter. Avec elle, s'égrène
tout un petit théâtre, tout un monde fait de sons
et de mots.
Sur scène, une tête. Une tête comme vous et moi
mais sans bras ni jambes, juste une bouche qui chante,
rêve et conte des histoires. Le langage y vit, les mots
surgissent, désordonnés, inarticulés, espiègles et
joueurs comme ceux des petits. Bientôt ils sonnent,
s’articulent et forment des phrases, tendres,
touchantes, des mots d’amour. Ils retentissent,
rebondissent, s’imbriquent et se déforment à nouveau,
comme une parabole du temps qui s’écoule, de la vie
qui passe.
Une création originale accessible dès 4 ans, pour
apprendre à écouter et à voir le monde autrement.
Conception : Damien Bouvet.
Conception, texte et mise en
scène : Ivan Grinberg.
Mélodies et créatures sonores :
Guillaume Druel.
Mousses, appendices et peinture :
Carole Allemand, Pascale
Blaison, Claire Niquet.
Lustre perlé, mécaniques et
lumières : Pascal Fellmann,
Olivier Lagier.
Opérations millimétrées sur cube :
Chistophe Boisson, Jordan
Deloge.
La Cie Voix-Off, Neuvy-Deux-
Clochers.
Avec Damien Bouvet.
Production : Cie Voix-Off, Le Grand Bleu-
ENPDA à Lille.
Remerciements : Théâtre Lillico à Rennes,
Théâtre Dijon Bourgogne / centre dramatique
national.
Avec le soutien du FDCTC.
À partir de 4 ansDurée : 55 min
mardi 22 mai . . . . . . . . . . . . 14 h 30 et 20 h 30mercredi 23 mai . . . . . . . . . . 19 hjeudi 24 mai . . . . . . . . . . . . . 10 h et 19 hvendredi 25 mai . . . . . . . . . . 10 h
Réservation groupes scolaires : contactez-nous à partir du 19/09 au 0381510312.
57
Le bus est exclusivement réservéaux titulaires du Passeport.Le prix de la place et du transportest compris dans leur abonnement.
vendredi 13 janvier à 20h30 à Dole
départ de l’Espace à 19h30
Chorégraphie : Raphaëlle Delaunay.
Compagnie Raphaëlle Delaunay, Paris.
Réservation indispensable
Bus danse – Scènes du JuraBitter Sugar ou plutôt le plaisir fou de relier le
jazz et le hip-hop. Raphaëlle Delaunay croise les
énergies de révolte venues d’Afrique, des Antilles,
des USA ou de nos banlieues.
Vitalité, virtuosité et plaisir du swing se
conjuguent au féminin dans cette «black session»
étourdissante.
Bitter Sugar
Lancé sous l'impulsion de la Direction de la culture et
du patrimoine de la Ville de Besançon en 2008, en partenariat
avec le Nouveau Théâtre, le Théâtre Musical, le Petit théâtre
de la Bouloie, le théâtre de l'Espace, puis rejoint par la Rodia
en 2011, le dispositif Émergences va brillamment souffler
sa cinquième bougie au printemps 2012. Le concept est simple :
permettre aux talents locaux émergents d'être accompagnés
par une des scènes de la ville et de s'y produire en fin de saison
lors de la semaine Émergences. En programmant dans sa saison
Le Parcours du combattant, spectacle qui avait été présenté
en juin 2010 dans le cadre du dispositif Émergences, le théâtre
de l'Espace s'inscrit pleinement dans cette dynamique
d'accompagnement et de soutien.
59
ALIMENTATION: LA FERME DES TROIS RIVIÈRES place de la Mare à Chemaudin – 0381584555
BOULANGERIE G. VALENTIN 40 rue Jules-Haag – 0381501143 ÉPICERIE CHEZ BABA 104place
Cassin – 0381517952 LES VIGNERONS 122 Grande Rue – 0381828313
HABILLEMENT, TEXTILE: COTONNADE 24 rue des Granges – 0381830187 VÊTEMENTS
CORPORATIFS 2 rue de la Préfecture – 03 81 81 43 79 VINTAGE CORNER 9 rue d’Anvers –
0381832468 AUX BELLES ÉTOFFES 2 rue de la Convention – 0381816010 SPIRALE 24 rue
Pasteur – 0381619083
IMMOBILIER: CIMM IMMOBILIER 27 avenue Montrapon – 0381512054
ASSURANCES: A. B. C.ASSURANCES 29 rue des Boucheries – 0381250240
TECHNIQUE, ENTRETIEN, RÉPARATIONS : GARAGE JOUFFROY J.-PAUL 156 rue de Dole –
0381520371 HEURE ET QUALITÉ 77 rue de Belfort – 0381536978 PRS ÉLECTROMÉNAGER
51 rue de Vesoul – 03 81 85 01 00 J.-R. REBOUL ÉLECTRONIQUE 25 rue Clément-Marot –
0381501485
SERVICES, AIDES, ASSOCIATIONS: BLANCHISSERIE DU REFUGE 101rue de Vesoul – 0381831533
CAMPUS COPIE 29 avenue de l’Observatoire – 0381805550 RECIDEV www.recidev.org –
0381410587 RÉSIDENCE LE FORUM 1 rue Léonard-de-Vinci – 0381522572 UNION DES
COMMERÇANTS 5 rue Courbet – 0381828888 ASSOCIATION TEMPO 14 avenue Fontaine-Argent
– 0381801630
ILS DIFFUSENT NOS INFORMATIONS���
CAFÉS, BRASSERIES: LES PASSAGERS DU ZINC 5 rue de Vignier – 0381815470 BRASSERIE
DU STAND 63 bis rue de Dole – 0381411438 LE CAFÉ 159 rue de Belfort – 0381532042
LE CARPE DIEM 2 place Jean-Gigoux – 0381831118 CAFÉ L’ERMITAGE 130 Grande Rue –
0381834269 LE COMPTOIR place Marulaz – 0381822375 BAR DE L’ESCALE 17 bis route
de Lyon à Beure – 0381517554 L’UTINAM CAFÉ 9 place du 8 Septembre – 0381811944
LE KILARNEY 7 rue Courbet – 0381822635 BUNJIN BAR 25 rue des Boucheries – 0952451203
LA BRASSERIE DE L’ESPACE 1 place de l’Europe – 0381514315
CULTURE ET LOISIRS: ATELIER RENO MUSIQUE 36 rue d’Arènes – 0381821899 DATA MUSIC
45 rue d’Arènes – 03 81811213 ATELIER FONTAINE-ARGENT 35 avenue Fontaine-Argent –
0381806430 NESS MUSIQUE 18 rue d’Arènes – 0381815697 LA CADRERIE 8 rue Rivotte
– 0381820683 ÉDITIONS CÊTRE 138 Grande Rue – 0381619867 CLUB DE FORME LE
NO2TILUS 33 rue Nicolas-Bruand – 0381882826 LIBRAIRIE À LA PAGE 32 rue Ronchaux –
03 81 61 91 80 SANDALES D’EMPÉDOCLE 95 Grande Rue – 03 81 82 00 88 CAMPONOVO
50 Grande Rue – 0381650770 LIBRAIRIE L’IVRE DES MOTS 12 rue Bersot – 0381654508
PIANO G. LEROUX 26 rue de l’École – 0381823688 LES ATELIERS DE CLAIRE 62 rue Battant
– 0381883107 L’ATELIER 15 rue du Petit-Battant – 0381830831 FORUM 15 Grande Rue
– 0381818606
RESTAURANTS: LE CAFÉ-CAFÉ 5rue Luc-Breton – 0381811524 LE LAGON BLEU 18rue Bersot
– 0381830442 LA PETITE ADRESSE 28 rue Claude-Pouillet – 0381823509 LE POMMAMOUR
16 rue de Pontarlier – 0381815266 CAVEAU RIVOTTE 3 rue Rivotte – 0381831417 IL
TRAMONTO 29 rue Mégevand – 0381812669 LE MÉKONG 11 rue Mégevand – 0381814755
LUCULLUS 46 rue Battant – 0381815745 LE JADIS 15 avenue Carnot – 0381480261
FLEURISTES: LA FONTAINE AUX FLEURS 39 avenue Fontaine-Argent – 0381804277
COIFFEURS: SALON MARIE-JOËLLE 11 rue Rivotte – 0381811713 CHRISTELLE DEMEY
COIFFURE rue de l’Église à Grandfontaine – 0381585758 EM’STYLE COIFFURE 6 chemin de la
Prairie à Geneuille – 0381576996
HÔTELS: HÔTEL DU NORD 8 et 10 rue Moncey – 0381813456
merci !
61
adhésionLA CARTE ESPACE: la place à 7 ¤ ou 5 ¤ !
Carte Espace : 28 ¤*
Carte Espace réduite: 14 ¤* (étudiant, lycéen, collégien, carte Jeunes, demandeurd’emploi et professionnel du spectacle).
Valable 1 an à compter de la date d’achat, elle donne droit aux tarifs de 7 ¤
ou de 5 ¤ (tarif 15 jours) pour tous les spectacles et ciné-concerts.
Vous bénéficiez du tarif réduit pour tous les films.
Vous pouvez choisir les spectacles et les dates de représentation à tout momentde la saison (dans la limite des places disponibles). Ouverture de la location lundi12 septembre.
Des tarifs préférentiels vous sont accordés au Nouveau Théâtre, au ThéâtreMusical de Besançon et à Scènes du Jura.
Vous recevez à domicile nos plaquettes bimestrielles «Cinéma».
abonnementLE PASSEPORT: tous les spectacles, ciné-concerts et bus Priorité de réservation :Le Passeport vous permet de réserver vos places dès le mardi 30 août!
Passeport : 120 ¤*
Passeport Duo : 180 ¤* (deux Passeports souscrits en même temps)Passeport réduit : 80 ¤* (étudiant, lycéen, collégien, carte Jeunes, demandeurd’emploi et professionnel du spectacle)
Il permet d’accéder à l’intégralité de la saison (spectacles, ciné-concerts et bus).
Il donne droit à un tarif de 2,50 ¤ pour tous les films.
Un «bus-spectacle» vous est offert au cours de la saison (dans la limite desplaces disponibles).
Vous bénéficiez d’une invitation « découverte » pour un(e) ami(e) qui vousaccompagne à une représentation (hors bus).
Des tarifs préférentiels vous sont accordés au Nouveau Théâtre, au ThéâtreMusical de Besançon et à Scènes du Jura.
Vous recevez à domicile nos plaquettes bimestrielles «Cinéma».
Une seule obligation : vous devez réserver vos places (vous êtes les seuls à pouvoir changer vos réservations, dans la limite des places disponibles).
*Facilitésde paiement :règlementéchelonné,nous consulter.
636363
informationsOuverture de la location :—dès le mardi 30 août pour les titulaires de Passeport—à partir du lundi 12 septembre—à partir du lundi 19 septembre pour les groupes scolaires
Nous vous accueillons :—du 30 août au 21 octobre : dans le hall du théâtre, du lundi au vendredi, de 13h à 18h, par téléphone au 0381511313, du lundi au vendredi, de 13h à 19h.—à partir du 24 octobre (au théâtre ou par téléphone) : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 15h à 18h, les mercredis de 13h à 18h.
Vous pouvez également réserver vos places par courrier accompagné de votrerèglement (bulletin de location à votre disposition).
Les réservations téléphoniques peuvent être réglées par carte bancaire lors del’appel (paiement sécurisé). Sinon, elles doivent être confirmées dans les 48 heuressuivant votre appel en adressant votre règlement à l’ordre du théâtre de l’Espaceou en venant retirer vos billets au théâtre.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour un meilleur accueil,merci de le préciser au moment de votre réservation.
Les billets ne sont ni remboursés, ni échangés sauf en cas d’annulation duspectacle. Seuls les titulaires du Passeport peuvent changer leur réservation,dans la limite des places disponibles.
AccèsLignes bus Ginko: 5-2-3-10-22-27 / A (soir ou dimanche) –arrêt Europe-AllendePlan téléchargeable sur le site www.theatre-espace.fr
Abonnement PASSEPORT 120 ¤tous les spectacles,les ciné-concerts PASSEPORT DUO 180 ¤et bus deux passeports souscrits en même temps
PASSEPORT RÉDUIT 80 ¤étudiant, lycéen, collégien, carte Jeunes, demandeur d’emploi, professionnel du spectacle
Adhésion CARTE ESPACE 28 ¤
CARTE ESPACE RÉDUITE 14 ¤étudiant, lycéen, collégien, carte Jeunes, demandeur d’emploi, professionnel du spectacle
Places spectacles tarif normal tarif 15 jours**
Individuel 20 ¤ 18 ¤
Famille nombreuse, 3e âge, CE, abonné Nouveau Théâtre, Théâtre Musical et Scènes du Jura, adhérent MPT etMJC 15,50 ¤ 13,50¤
Étudiant, lycéen, collégien, carte Jeunes,demandeur d’emploi, professionnel du spectacle 10¤ 8,50 ¤
Titulaire carte Espace 7 ¤ 5 ¤
Enfant (moins de 12 ans) 5 ¤ 4 ¤
Places cinéma (hors ciné-concerts)
Individuel 4 ¤
Réduit 3,50 ¤
Titulaire Passeport, carte Jeunes, enfant et groupe 2,50 ¤
tarifs ** En achetant votre billet 15 jours au moins avant la représentation, vous bénéficiez d’une réduction de tarif.
65
Le théâtre de l’EspacePrésident : Marcel Ferréol
Anne Bouchard - relations avec le public, action culturelleStéphanie Bunod - action culturelle, relations avec le public cinémaMarie-Hélène Créquy - programmation spectaclesJean-Michel Cretin - programmation cinémaArsim Imeri - relations avec le public, action culturelleNanding Ishak Boushaki - entretienMarie-CharlotteMadelon - billetterieJacques Marquès - direction techniqueLuc Mesnier-Pierroutet - régie généraleLydia Pirany - comptabilitéLaurent Pointurier - régie généraleBita Rastegar - caisseClaude Stirnemann - administrationAnne Tanguy - directionNadège Viard - relations avec le public, action culturellePascale Vurpillot - secrétariat généralAnnie Zo’omevele - secrétariatEn plus de son équipe permanente, le théâtre de l’Espace aurarecours cette saison à l’emploi pour des durées diverses d’une cen-taine d’artistes et de techniciens intermittents du spectacle, dansle cadre des créations, des accueils et de l’action culturelle.
Crédit photographiquep. 7 : Isabelle Meister - p. 9 : Laurent Philippe - p. 11 : ÉlisabethCarecchio - p. 13 : Steph Bloch - p. 15 : Philippe Cibille - p. 17 :Laurent Thurin Nal - p.19: Yves Petit - p.21: Anne-Marie Sagaire-Durst - p. 23: Samuel Carnovali - p. 25: Sylvie Malissard - p. 27:Élisabeth Carecchio - p. 29 : Julien Diologent - p. 31 : non mentionné - p. 33 : Jean-Yves Gaultier - p. 35 : Aglaé� Bory -p.37: Bruno Voidey - p.39: Alain Monot - p.43: Filip Vanzieleghem- p. 45 : Antony - p. 49 : Franck Christen - p. 51 : Franck Gervais- p. 53: Nora Houguenade - p. 55: Philippe Cibille - p. 56: PhilippeSavoir.
Réalisation de la plaquette Les Nouvelles n°40Directeur de la publication : Daniel Boucon - Rédaction : DanielBoucon, Jean-Michel Cretin, Simon Nicolas - Mise en page :Florence Lagadec - Impression: Simon à Ornans - Siret : 342 798139 00016 - Licences d’entrepreneur de spectacles n° 1-1000795,2-1000793, 3-1000794 - Numéro ISSN: 07669135 - Dépôt légal:septembre 2011.
Jacques Bas, notre présidenthonoraire, nous a faussé compa-gnie à la rentrée dernière.
Lorsque l'Espace est devenuScène nationale, nous avons dû renoncer à la SCOP de nos premières années au bénéfice de l'association actuelle. Il nousfallait un président. La rechercheportait sur quelqu'un de cultivé,bon connaisseur du spectaclevivant, préoccupé de démocratisa-tion culturelle, en gagé dans la vie de la cité, esprit libre... plus une bonne demi-douzaine de qualités (et de défauts) parfoisincompatibles, dont la listes'achevait par «et qui n'ait pasfroid aux yeux».
Le nom de Jacques s’est imposéd’emblée. La suite a prouvé qu'il était effectivement le «rightman». En particulier, il a donnésa pleine mesure pendant les six années ubuesques, de 1996 à 2002, durant lesquelles ladirection était assurée par Godot en personne. Si l'Espace existeencore aujourd'hui, Jacques n'yest pas pour peu de chose.
C'était un honnête homme, au sens de la Renaissance commeà celui d'aujourd'hui ; un hommede cœur, de conviction, rigoureuxet exigeant. Il était ouvert etgénéreux, d'un caractère entier,direct voire pire si pas d'affinités. Un hussard de la culture. C'était notre ami.
Le théâtre de l’Espace scène nationale de Besançon
est subventionné pour sonfonctionnement par la Ville de Besançon, le ministère de la Culture – direction
régionale des Affairesculturelles de Franche-Comté,la Région de Franche-Comté et le Département du Doubs,
et financé par ses spectateurs.Il bénéficie en outre de l’aide
de l’Office national de diffusion artistique et du Centre national
de la cinématographie au titredu classement Art et Essai.
66
Théâtre de l’Espace, scène nationale
place de l’Europe, Planoise – BP 2033
25050 Besançon Cedex
location spectacles : tél. 0381511313
administration : tél. 0381510312
fax 0381410061
www.theatre-espace.fr