Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Français
Niveau : 2e secondaire
Au programme cette semaine:
· Retour sur l’introduction d’un texte descriptif justificatif (matière vue la semaine dernière)
· Le développement d’un texte descriptif justificatif: le paragraphe descriptif
· Grammaire: l’accord du participe passé employé avec avoir
Le plan de travail sera présenté aux élèves sur Teams lors du cours du 25 mai (9:00-10:15). Ce cours sera enregistré.
Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Mathématique
Niveau : 2e secondaire
Les élèves travailleront sur l’angle au centre et les mesures manquantes. (NDC p. 9 à 12) Lundi 25 mai (P3) et mardi 26 mai (P1) : rencontre sur Teams Mercredi 27 mai (P2) et jeudi 28 mai (P3) : je réponds aux questions Vendredi 29 mai (P4) : je réponds aux questions des 2 groupes en même temps.
Les élèves travailleront sur l’aire du secteur et l’aire du cylindre. (Notes de cours du panorama 14, p.9 à 15).
Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période et mercredi 27 mai 2e
période.
Cours d’exercices et de questions (rencontre sur teams) : mardi 26 mai à la 1 re période, jeudi 28 mai à la 3e période et vendredi 29 mai 4e période.
Les élèves travailleront sur l’aire du secteur et l’aire du disque. (Notes de cours du panorama 14, p.8 à 12).
Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période et mercredi 27 mai 2e
période.
Cours d’exercices et de questions (rencontre sur teams) : mardi 26 mai à la 1 re période, jeudi 28 mai à la 3e période et vendredi 29 mai 4e période.
Théorie: Aire du disque et aire de secteur du disque
Exercices déposés sur teams le mardi et le jeudi lors des cours.
Vendredi est une période de questions pour l’ensemble de mes élèves.
Les élèves travailleront le calcul de l’aire d’un disque.
Lundi de 13h à 14h15 : Cours théorique sur Teams
Mercredi (10h30 à 11h45) et vendredi (14h30 à 15h45) : Périodes pour faire le devoir et pour répondre aux questions des élèves.
Les élèves travailleront sur l'aire du disque et l’aire du secteur. Lundi et Mercredi : cours théorique sur Teams. Mardi et Jeudi : Les élèves doivent terminer le travail qu’ils ont à remettre le lendemain. Vendredi : période où je suis disponible pour répondre aux questions. Les exercices seront disponibles sur Teams.
Les élèves travailleront sur l’aire du secteur (Notes de cours du panorama14, p.9 à 11). Ils feront aussi la révision sur la résolution d’équations. Les exercices de révision seront disponibles dans la section fichiers de mon équipe teams 005 MathsPEI Sec2 2019-2020.
Cours théorique (rencontre sur teams) : lundi 25 mai à la 3e période
Cours d’exercices (rencontre sur teams) : mercredi 27 mai à la 2e période
Disponibilités pour répondre aux questions sur teams : mardi 26 mai (1 re période) et jeudi 28 mai (3e période)
Les élèves travailleront sur l’aire du secteur (Notes de cours du panorama 14, p.9 à 11). Ils feront aussi la révision sur la résolution d’équations. Les exercices seront disponibles sur TEAMS.
Cours théorique : mercredi 27 mai à la 2e période
Disponibilité pour répondre aux questions : vendredi 29 mai à la 4e période
Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Anglais
Niveau : 2e secondaire
Writing Project: Journey to the Center of the Earth
Draft, Revise and Leave Traces, Final Copy
Project due on Sunday, May 31st, 202 23h59 in section «Devoirs» of my Teams
Secondary 2 – groups 205, 206, 207
Grammar – Possessive Reading Task - Families, Colonies and Loners Listening Task - Pip
Secondary 3 – groups 311 and 322
Grammar – Prepositions (Quest Activity book + extra worksheets) Reading Tasks - The Green Inventor
- What’s Organic? Song
Secondary 4 – group 411
Grammar – The Passive VoiceListening task - Friends
Monday MAY 25th, No Class, I will be online with sec 4
Tuesday May 26th, Correction, Grammar exercises, C2 audio Wednesday
May 27th, No Class, I will be online with sec 4
Thursday May 21st, Our Blue Planet C2 text and audio
Monday May 25th Recup., I’ll be online to answer your questions from 12h30 to 13h00!
I am looking forward to « seeing » you online
Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Science
Niveau : 2e secondaire
1. Visionner la capsule sur les molécules.
2. Faire l’activité forms 1.3 dans le teams de sciences de sec 2.
3. Visionner la capsule sur les changements chimiques et physiques.
4. Faire l’activité forms 2.1 dans le teams de sciences de sec 2.
Les activités interactives/forms doivent être faites au plus tard vendredi le 29 mai 2020 à 23h30.
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Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Univers social
Niveau : 2e secondaire
Le cours de lundi se penchera sur la Première Guerre mondiale. (documentaire)
Mardi les élèves débuteront un nouveau module sur la reconnaissance des libertés et droits civils.
Vendredi, les élèves verront les grands événements du XXe siècle.
L’information se retrouve aux pages 196 à 205 dans le cahier Chrono.
Les devoirs 1 et 2 du module 6 seront sur portail TEAMS
Les élèves verront les notions suivantes : Le féminisme et la ségrégation raciale (La ségrégation au 20e siècle aux États-Unis et l’Apartheid). Ces notions se retrouvent dans votre cahier de notes de cours aux p. 104 à 108. L’information peut aussi être vu dans le Cahier Chrono. Aux p. 206 à 223.
En complément, les élèves sont invités à compléter l’examen formatif sur le dossier 6.
Les cours de lundi et mardi porteront sur la reconnaissance des libertés et droits civils. Nous amorcerons le 6e chapitre (et dernier) avec le contexte historique et les événements importants du XXe siècle. Les notions se trouvent dans le cahier Chrono aux pages 194 à 205. Il y aura deux questionnaires-devoirs associés au contenu sur la plateforme TEAMS.
Les élèves débuteront un nouveau module, le 6ème. Ils seront introduits aux notions suivantes : le féminisme, la décolonisation et la ségrégation raciale (La ségrégation au 20e siècle aux États-Unis et l’Apartheid). De plus, nous verront quatre événements marquants du 20ème siècle. L’information se retrouve aux pages 196 à 205 dans le cahier Chrono. Les devoirs 1 et 2 du module 6 seront sur portail TEAMS.
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Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Arts plastiques
Niveau : 2e secondaire
[email protected], [email protected] , [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected].
Info-trousse
Thème : Ton autoportrait en caricature
Un autoportrait est une représentation d'un artiste, dessinée, peinte, photographiée ou sculptée par l'artiste lui-même. Il est réalisé depuis des temps bien reculés. La caricature est un dessin humoristique souvent drôles, ridicules ou parfois même déplaisant d’un sujet qui souligne certains traits physiques ou même certains traits de personnalité par l'exagération ou la déformation de la réalité. Il faut donc mettre en évidence ce qui est déjà évident chez quelqu’un. Les journaux utilisent la caricature de façon très humoristique et dérisoire pour mettre en lumière une organisation ou un thème d’actualité.
Nous t’invitons à créer ton autoportrait en caricature. Première étape, tu dois observer ton visage. Tu peux utiliser un miroir ou une photo de toi pour observer les traits de ton visage. En examinant ton visage, tu peux t’aider des feuilles d’exemples sur les éléments du visage ci-bas. Par exemple, la forme de ton visage, est-elle plus ronde ou carré? Qu’est-ce que tu aimerais faire ressortir de toi? Tu peux également mettre ton personnage en action pour illustrer une de tes passions. Dans les caricatures, la tête des personnages est souvent plus grosse que le reste du corps. Il n’y a pas de soucis de respect de proportions.
Réalisé par Fannie Levasseur, caricaturiste, 2019
Voici quelques pistes pour t’aider dans la création de ta caricature :
- La caricature est souvent effectuée sur papier blanc aux feutres noirs. - Commence par dessiner différents croquis de ton personnage en essayant de
trouver un trait que tu aimerais faire ressortir de toi. Cela peut être un trait physique ou un trait de ta personnalité comme par exemple dans la caricature ci-haut qui représente une enseignante en arts. J
- Ensuite, tu peux personnaliser ton personnage en ajoutant des accessoires, chevelures et vêtements.
- Ajoute du calibre de ligne (variations de l’épaisseur des lignes) pour mettre en valeurs certains endroits.
- Tu peux mettre des textures représentées dans les vêtements ou chevelure pour imiter la texture réelle.
- Pourquoi pas ajouter de la couleur? Plusieurs choix s’offrent à toi. Dans l’exemple ci-dessous, nous avons utilisé des pastels secs, mais si tu as un fard à joues ou des ombres à paupières à la maison tu peux donner une touche de couleurs à ton dessin super intéressant! Des crayons feutres de couleurs aussi peuvent être utiliser. Bref, le plus important est de t’amuser!
Envoie-nous la photo de ton oeuvre par courriel ou sur Messenger. Si tu le désires, nous pouvons publier ton œuvre sur Arts PHD (Facebook) !
Réalisé par Fannie Levasseur, 2019
Réalisé par Diane Laflamme, 2018
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Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Éducation physique
Niveau : 2e secondaire
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Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Éthique et culture religieuse
Niveau : 2e secondaire
Il existe différents types d’écoles, ici privée, publique ou alternative. Notre système d’éducation est parfois critiqué, taux de diplomation, accessibilité et gratuité sont des sujets récurrents. Or, qu’en est-il ailleurs dans le monde? Pouvons-nous s’en inspirer? Cette semaine, je t’invite à faire la lecture d’un article sur le système scolaire sud-coréen. La lecture est dans un fichier adopte reader, Corée du sud : L’enfer c’est l’école. Ensuite, répondez aux questions!
Questions
Corée du Sud: l’enfer c’est l’école
1) Combien d’heures par semaine les jeunes sud-coréens étudient-ils en moyenne par semaine?
2) Quel est le pourcentage de sud-coréens qui obtiennent leur diplôme d’études secondaires?
3) Combien d’heure de sommeil les jeunes élèves ont-ils en moyenne?
4) Selon les enseignants, que manquent-ils à leurs élèves?
5) Quelle est la cause de décès principale chez les jeunes sud-coréens?
Pourquoi?
6) Quelles sont les stratégies mises en place pour contourner la loi qui interdit de donner des cours après 22h? (Au moins 3)
7) Comment appelle-t-on l’examen d’admission à l’université? Pourquoi cette évaluation est si importante?
8) Pourquoi les jeunes tiennent-ils à aller à l’université?
9) Quel principe confucéen est très important en Corée? En quoi expliquet-il l’importance qui est vouée à l’éducation dans ce pays?
10) Quelle est la nouvelle vision de l’éducation chez certains parents?
11) Que penses-tu du système d’éducation coréen? (Points positifs, négatifs, voudrais-tu que le Québec s’en inspire? Pourquoi?)
Corée du Sud : l'enfer, c'est l'école !
Le nez dans leurs cahiers de l'aube au crépuscule, les élèves sud-coréens sont les
champions de la réussite scolaire dans les concours internationaux. Mais après avoir lu
ce reportage, pas sûr que vous voudrez que le Québec s'inspire de ce modèle.
Sprint
d'études le soir à l'école secondaire Cheongju. Afin de lutter contre le sommeil, des élèves restent debout au fond de la classe, leurs cahiers posés sur un lutrin. — Photo : J.-F. Légaré-Tremblay
Peu avant 22 h, dans une école secondaire pour garçons de Cheongju, les élèves ont encore les yeux rivés sur leurs cahiers. Malgré le silence monacal, c'est à peine s'ils remarquent l'étranger qui déambule entre les rangées. Au fond de chaque classe, des élèves sont debout, leurs cahiers posés sur un lutrin. « Que font-ils ? » demandé-je au directeur adjoint, Park Tae-kyun. « Ils luttent contre le sommeil pour continuer à étudier » répond-il alors que l'un d'entre eux se redresse in extremis après s'être assoupi. Pour ces jeunes Sud-Coréens, il s'agit d'un sprint d'études avant de rentrer au dortoir ou à la maison... où ils ressortiront leurs notes et leurs manuels pour une dernière séance de révision, jusqu'à ce qu'ils tombent endormis un peu après minuit. Affalé sur sa chaise dans le bureau des professeurs de cette école située à 125 km au sud de Séoul, les traits tirés par la fatigue, Park Tae-kyun assure que le marathon reprendra le lendemain dès 7 h 40. « Étudier autant n'est pas très sain », reconnaît entre deux soupirs l'homme d’une cinquantaine d'années, ses épaules ployant sous son col roulé et son veston sombres. « L'école ne veut pas que tes élèves restent si tard : ce sont leurs parents qui le veulent ! En Corée (du Sud), la compétition est très féroce entre les élèves. Ce n'est pas comme au Canada. » Garder le nez dans ses cahiers des lueurs du matin aux heures tardives du soir n'a en effet rien d'inhabituel en Corée du Sud. Les adolescents du « pays du matin calme » sont les champions mondiaux d’étude, avec en moyenne 50 heures par semaine, soit 16 de plus que la moyenne de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui
regroupe 34 des dé
mocraties et éc
onomies de marché les plus avancées de la planète. Le
s élèves sud-coréens collectionnent d'autres prestigi
eux trophées, puisqu'ils ont également obtenu les mei
lleurs résultats aux concours internationaux de lectu
re, de mathématiques et de sciences — coiffant de peu
les élèves finlandais et canadiens — lors de la dern
ière évaluation menée par l'OCDE, en 2009 (les résult
ats de la prochaine sont attendus en décembre). Qui p
lus est, pas moins de 98 % des Sud-Coréens âgés de 25
à 34 ans sont titulaires d'un diplôme d'études secon
daires, le taux le plus élevé de la planète. De quoi
faire l'envie des leaders du monde entier. Aux États-
Unis, Barack Obama a appelé à plusieurs reprises les
législateurs à s'inspirer du modèle sud-coréen, dans
le but notamment de rallonger les jours et les années
scolaires du système américain. Même le Québec, où s
eulement 72 % des élèves terminent leur secondaire en
sept ans ou moins, a les yeux tournés vers la Corée
du Sud. Lors de la campagne électorale de 2012, le ch
ef de la Coalition Avenir Québec, François Legault av
ait reproché aux Québécois de souvent vouloir « juste
faire la belle vie », en soulignant que, dans certai
ns pays asiatiques, « les parents veulent que leurs e
nfants deviennent tous ingénieurs » et qu'ils « sont
obligés de les arrêter d'étudier le soir ». « Ils se
rendent presque malades ! » avait-il ajouté. Le chef
caquiste ne croyait pas si bien dire. Car grand nombr
e de Sud-Coréens, des élèves aux leaders politiques e
n passant par les enseignants, ne sont pas tendres en
vers leur système scolaire. Lors de son discours d'in
vestiture, en 2008, l’ex-président Lee Myutv-bak l’av
ait vilipendé en déclarant qu’ « un curriculum unifor
me, de taille unique, dirigé par le gouvernement et u
n système d’éducation qui n’a pour cible que l'examen
d'admission à l'université ne sont pas acceptables »
. La course à la performance scolaire a mené à une su
renchère de compétition, dans laquelle les jeunes Sud
-Coréens sont été entrainés malgré eux. Arraché de pe
ine et de misère à ses manuels tard dans la soirée, à
l'école de Cheongju, Kim Bu-Yong, un élève de 17 ans
en dernière année du secondaire, affirme dans un ang
lais hésitant encore plus fort. « Je suis fatigué. C'
est difficile. Mais je dois avoir de meilleurs résult
ats». Pourtant cet élève, dont la cravate négligemmen
t nouée pend sur sa chemise d'uniforme, est le quatri
ème de sa promotion en mathématiques et en sciences,
assure le directeur adjoint en lui donnant une tape d
’encouragement sur épaule. La plupart des élèves sud-
coréens mènent une vie spartiate vouée aux études, la
issant de côté loisirs, sport et sommeil. Ils dorment
en moyenne sept heures et demie par jour, soit une h
eure de moins que les jeunes Américains ou Britanniqu
es. Pendant le secondaire, leur nuit est écourtée à s
ix heures et demie. Jusqu'à 96 % d'entre eux disent m
anquer de sommeil. Pas étonnant que de nombreux ensei
gnants se plaignent que leurs élèves dorment pendant
les cours. Et le sommeil n'est qu'un déficit parmi ta
nt d'autres. « Ils ne jouent pas assez, ne bougent pa
s assez et n'ont pas suffisamment l'occasion de socia
liser avec les autres jeunes », dit avec désolation P
ark Tae-kyun. Triste résultat : une étude universitai
re sud-coréenne révèle que ces adolescents sont les p
lus malheureux de tous ceux des pays de l'OCDE. Pas m
oins de un sur cinq dit d'ailleurs avoir déjà songé a
u suicide, qui, depuis 2011, est la principale cause
de décès chez les jeunes— il est presque deux fois pl
us meurtrier que les accidents de la route et quatre
fois plus fatal que les cancers. Dans cette course ef
frénée à la performance, le système public se retrouv
e complètement dépassé. Un gigantesque réseau d'établ
issements de tutorat privés, les hagwons, s'est dével
oppé en parallèle au fil des dernières décennies. Leu
r but : offrir aux élèves l'avantage qui leur permett
ra de se démarquer lors des examens d'entrée à l'univ
ersité, par le moyen de cours d'anglais, de mathémati
ques et de sciences, surtout. Environ trois élèves su
r quatre y ont recours. Véritable industrie, les quel
que 100 000 hagwons du pays génèrent 2 % du PIB, et y
étudier coûte en moyenne 2 600 dollars par élève par
année. À Séoul, où se concentre la majorité de ces é
tablissements privés, une famille type verse 16 % de
ses revenus à cette « éducation de l'ombre ». Ainsi,
même s'ils jouissent d'un réseau public gratuit jusqu
'au milieu du secondaire des droits de scolarité modé
rés sont exigés pour les trois dernières années, ce s
ont les Sud-Coréens qui se retrouvent à débourser le
plus au monde pour l'éducation de leurs enfants
.
Les enfants de parents fortunés fréquentent dès quatre ans des hagwons, établissements de tutorat privés où ils apprennent à parler, lire et écrire l'anglais et à résoudre des équations aussi simples que 465 + 128 ! — Photo : J.-F. Légaré-Tremblay
C'est dans le quartier séoul
ien de Gangnam que les hagwons pullulent le plus. Dév
oilé au reste du monde par la star pop Psy et son dés
ormais célèbre « Gangnam Style », le secteur le plus
cossu du pays est ultra-animé de jour comme de nuit.
En fin de soirée, hommes d'affaires titubant après av
oir bu trop de soju (spiritueux coréen à base de riz)
et couples de yuppies aux bras chargés de sacs Lacos
te et Hugo Boss arpentent ses rues bondées. À travers
cette foule hétéroclite, on peut apercevoir des jeun
es en tenue d'écolier se faufiler entre les énormes t
ours vitrées, regagnant leur domicile après une longu
e soirée au hagwon. Pour empêcher leurs neurones de s
urchauffer, Séoul a imposé un couvre-feu sur les acti
vités des établissements de tutorat privés : depuis 2
008, il leur est interdit de donner des cours après 2
2 h. Quelques patrouilles nocturnes traquent les tute
urs délinquants, mais elles ne suffisent pas à la tâc
he. Sans compter que les classes ont plus d'un tour d
ans leur sac pour poursuivre l'enseignement tard dans
la nuit— à la demande expresse des parents ! Fenêtre
s obstruées pour bloquer la lumière, changement de lo
cal... tous les moyens sont bons pour contourner la l
oi. Selon un quotidien local, une patrouille a récemm
ent intercepté peu après le couvre-feu des tuteurs qu
i transportaient leurs élèves vers une province voisi
ne de Séoul où la loi est plus laxiste, dans le but d
'étirer la séance d'études jusqu'à 2 h du matin. Pour
les parents fortunés de Gangnam, il n'est jamais tro
p tôt pour lancer leur progéniture dans la course à l
a performance. Dans l'un des hagwons bien en vue du c
hic quartier, ça commence... à quatre ans, en prémate
rnelle. Entre deux exercices de vocabulaire en anglai
s, parler coréen est proscrit en tout temps dans cett
e « preschool academy » — sur l'écran tactile géant,
Paul Mulcahy, un Britannique dans la jeune trentaine,
prend l'un de ses 15 jeunes privilégiés à part et po
se devant lui l'équation 465 + 128. En moins de 10 se
condes, le garçonnet en polo Lacoste et veston de lai
ne bleu roi inscrit ta bonne réponse au bas de la feu
ille... Dans cet établissement légèrement en retrait
du brouhaha de Gangnam et baigné au printemps par l'o
deur des cerisiers en fleurs, les parents paient 1 25
0 dollars par mois pour que leur enfant puisse lire,
converser en anglais et additionner jusqu'à 10 000 dè
s l'âge de cinq ans — les bases d'un savoir-faire cru
cial pour la réussite de son examen une quinzaine d'a
nnées plus tard. Pour l'épauler, Paul compte sur une
adjointe, une Sud-Coréenne dont la tâche principale e
st d'être en communication minute après minute avec l
es parents grâce à son téléphone intelligent. Elle pi
anote des textos et prend des photos de la classe, qu
'elle leur envoie sur-le-champ, puis leur remet chaqu
e jour une fiche détaillant les progrès de leur bambi
n. Et cette façon de faire s'étend à tout Séoul, selo
n un article du quotidien Korea Herald dans lequel de
s mères disaient recevoir jusqu'à 200 textos par jour
. «Les parents veulent tout savoir tout le temps » ré
sume Paul, qui, après plus de quatre ans à enseigner
l'anglais en Corée du Sud, s'avoue encore dépassé par
l'anxiété et les exigences sans bornes de ceux-ci. S
'ils s'inquiètent si tôt des résultats scolaires de l
eurs enfants, c'est qu'ils ont déjà en tête l'examen
que ces derniers devront réussir pour être admis à l'
université : le suneung, véritable clé de voûte du sy
stème scolaire sud-coréen. Tous les sacrifices consen
tis par les élèves pendant leur jeunesse trouvent leu
r justification dans cette épreuve uniforme qui déter
minera leurs chances de succès dans leur future carri
ère. Chaque année, quelque part en automne, la vie s'
arrête d'un bout à l'autre du pays pendant une journé
e complète, le temps de cet examen. Un fonctionnaire
du ministère de l'Éducation m'a même expliqué qu'il d
oit envoyer un courriel aux forces armées sud-coréenn
es quelques mois avant l'examen pour les prévenir de
la date choisie, afin
qu'elles bloquent l'espace aér
ien aux vols commerciaux pendant près d'une demi-heur
e, le temps de l'épreuve de compréhension orale. « Co
mme ça, m'a-t-il dit, les élèves ne sont pas dérangés
par le bruit.» Dans l'ordre social très hiérarchisé
de la Corée du Sud, les universités sont classées sel
on leur prestige, avec, au faîte de la pyramide, le t
riumvirat « SKY » : les universités de Séoul, de Coré
e (Korea) et YonseT. Le résultat obtenu lors de l'exa
men déterminera si l'élève accédera au Saint des Sain
ts ou s'il devra se contenter d'un établissement de d
euxième ou troisième ordre.« J'étais très, très stres
sée le jour de l'examen », confie Chung Hyo-eun, une
journaliste de 21 ans fraîche émoulue de l'université
. Tout en consultant son téléphone intelligent Samsun
g connecté sur le réseau sans fil du métro de Séoul c
apitale du pays le plus « branché » de la planète, el
le se rappelle que plusieurs de ses amis pleuraient c
e jour-là. « Une de mes copines a même dû aller à l'h
ôpital. Je ne revivrais cette journée pour rien au mo
nde. » Un autre de ses amis, Kim Chin-hwa, tenait mor
dicus à rejoindre les rangs de l'une des meilleures u
niversités de Séoul. Il s'y est pris jusqu'à trois fo
is pour obtenir le résultat requis. Aujourd'hui étudi
ant en administration des affaires, il a passé deux a
nnées de sa vie à étudier de 8 h à 23 h six jours sur
sept, dans le seul but de réussir l'examen. « Et si
j'avais échoué une troisième fois, j'aurais recommenc
é », dit-il sans hésiter, assis bien droit à la table
d'un café sur le campus verdoyant de la prestigieuse
Université Sungkyunkwan, à Séoul, fondée au XIVe siè
cle. Reprendre cet examen est si courant que la langu
e coréenne a même un mot pour désigner les élèves obs
tinés : jaesuesaengs.Comme beaucoup de ses compatriot
es, Kim Chin-hwa croit qu'aller à l'université est ab
solument nécessaire pour réussir en Corée du Sud. « L
es entreprises ne veulent engager que des diplômés un
iversitaires », dit-il avec conviction. Et les statis
tiques semblent lui donner raison, puisque deux Sud-C
oréens sur trois âgés de 25 à 34 ans possèdent un dip
lôme universitaire — le taux le plus élevé de l'OCDE,
encore une fois. Mais bien qu'impressionnants sur pa
pier, ces chiffres sont en réalité loin de favoriser
l'équilibre de la société sud-coréenne. L'arrivée sur
le marché de l'emploi d'un nombre faramineux de dipl
ômés chaque année ne fait que saturer davantage ce ma
rché déjà très compétitif. Les grands conglomérats in
dustriels sud-coréens, les chaebols (LG, Samsung, Hyu
ndai, etc.), sont les employeurs de choix et trient g
énéralement les candidats en fonction de leur alma ma
ter. Or, ils n'ont qu'environ 100 000 postes à pourvo
ir par année pour les 400 000 diplômés qui sortent de
s universités. Selon le quotidien national Chosun llb
o, seulement 51 % d'entre eux finissent par se trouve
r un emploi stable, que les chaebols, la fonction pub
lique ou les entreprises publiques sont parmi les seu
ls à offrir.Tenir coûte que coûte à aller sur les ban
cs de l'université la plus prestigieuse possible — au
détriment des écoles professionnelles ou techniques,
notamment — est très ancré dans la culture coréenne,
indique Daniel Tudor, ex-correspondant à Séoul de l'
hebdomadaire britannique The Economist et auteur de K
orea : The Impossible Country. Une question d'héritag
e philosophique, selon lui. « Un jeune sans diplôme u
niversitaire pourra peut-être se trouver un emploi dé
cent », explique ce journaliste britannique dans la j
eune trentaine, installé en Corée du Sud depuis près
de 10 ans. « Mais il y a une injonction propre à la p
ensée confucéenne, très forte en Corée, de s'améliore
r constamment grâce à l'éducation. » Cette injonction
est gravée profondément dans la mémoire collective,
puisqu'on lui attribue en bonne partie le développeme
nt économique ultrarapide qu'a connu le pays dans les
décennies suivant la guerre de Corée (qui a fait rag
e de 1950 à 1953) et qu'on a baptisé — ce qui n'est p
as peu dire — le « miracle sur le fleuve Han ». C'est
grâce à l'éducation que la Corée du Sud est sortie d
e sa pauvreté. Comptant auparavant plus de 30 % de sa
ns-abris, le pays est aujourd'hui devenu un acteur de
premier plan du commerce international. « L'état dés
espéré de la Corée du Sud a mené à la prise de consci
ence que la seule vraie ressource que le pays posséda
it était les méninges de son peuple », écrit Daniel T
udor. Puis, d'ascenseur social, l'éducation est deven
ue une « obsession nationale ». Les gouvernements ont
tenté l'un après l'autre de briser cette obsession d
e la performance scolaire, mais sans succès. Directeu
r de l'information et d'analyse au ministère de l'édu
cation, Oh Sun-moon assure que rien ne pourra changer
tant qu'on ne modifiera pas la formule de Vexamen d'
entrée à l'université. « C'est un très gros problème
», reconnaît-il sans hésiter. Notre ministère tente d
epuis quelques années de pousser les universités à pr
endre en considération autre chose que les résultats
d’un test standardisé, comme les aptitudes à l'écrit,
les lettres d'intention et le travail bénévole. Il f
aut diversifier les formes d'évaluation. » Le gouver
nement de Park Geun-hye, présidente en poste depuis f
évrier dernier, tente aussi de détourner les élèves d
e la route universitaire en les encourageant à prendr
e la voie des écoles professionnelles. Pour Oh Sun-mo
on, il va sans dire qu'il s'agit d'une « énorme perte
» pour la société sud-coréenne que tant d'élèves opt
ent pour l'université et se retrouvent ensuite sans e
mploi, d'autant plus que le manque de main d'oeuvre e
st criant dans certains corps de métiers professionne
ls, tels les plombiers et opérateurs de machines, « E
n fin de compte, il faut un changement de mentalité.
Et petit à petit, ça commence à changer.» Certains pa
rents, en tout cas, voient l’éducation autrement. « J
e ne veux pas que ma fille traverse ce que j’ai vécu
l'école. Je refuse de l'envoyer dans un hagwon », aff
irme avec aplomb l'ancienne conseillère d'un candidat
en coup de vent à l'ombre d'une des quatre tours en
miroir de Samsung Town, au cœur requis l'anonymat, ta
nt l'éducation peut être un sujet délicat en Corée du
Sud. « Je ne tiens pas à ce qu'elle devienne avocate
, comptable ou médecin, poursuit-elle. Elle peut être
artiste peintre, si elle le désire Je vois tellement
de collègues malheureux, misérables... Tout ce que j
e veux, c'est qu'elle soit heureuse.
Plan de travail
Semaine du 25 mai 2020
Polyvalente Hyacinthe-Delorme
Matière : Musique
Niveau : 2e secondaire
Lectures de notes (www.lire-les-notes.com)
L’élève développe son habileté de lecture de notes sur la clef respective de son instrument de musique. Audition et appréciation - Visionner le concert de fin d’année Volet Jazz Pop de 2019. - Devoir : M’écrire une appréciation et me le faire parvenir par courriel. Parlez-moi de ce que le spectacle vous a fait vivre et aussi ce que vous appréciez pendant la ou les prestations des numéros.
Visionner les photos prises par l’excellent photographe Ronny Thériault durant le concert
(tu pourras même capturer la ou les photos qui te concernent si tu le souhaites)