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LOI DE FINANCES POUR 2015
Document destination des communes
et EPCI pour la ralisation de leur DOB
Janvier 2015
Dbat dOrientation Budgtaire 2015
LOI DE FINANCES POUR 2015
SOMMAIRECadre juridique du dbat dorientation budgtaire (DOB)
Les objectifs du DOB
Les dispositions lgales : contexte juridique ordinaire
Rapport dorientation budgtaire
Dlibration
Compte-rendu de sance
Exemple de structure dun rapport dorientationbudgtaire
Aperu de lenvironnement macroconomique
Zone euro
France
Principales mesures relatives aux collectivits locales
Introduction
Les dotations
La prquation
La fiscalit
Les autres mesures
Donnes financires de rfrence
Principales donnes 2015
Fiscalit
Comptes 2013 des communes
Calendrier budgtaire
Communes Groupements Dpartements RgionsC G D R
2
Pralablement au vote du budget primitif, le Dbat d'Orientation Budgtaire permet de discuter des orientations budgtaires de
la collectivit et d'informer sur sa situation. Pour contribuer llaboration du document de synthse qui doit tre communiqu auxlus cette occasion, la Caisse dEpargne met disposition, pour la sixime anne conscutive, ce support tabli par les expertsdu Groupe BPCE, responsables des tudes conomiques de Natixis et consultants Secteur Public dEcolocale.
Les collectivits concernes par les articles de la LFI 2015 sont indiques par les couleurs suivantes :
DEBAT DORIENTATION BUDGETAIRE 2015
LOI DE FINANCES POUR 2015
Le DOB est une tape obligatoire dans le cycle budgtaire
des rgions, dpartements, communes de plus de 3 500
habitants, leurs EPA et leurs groupements (Art. L.2312-1,L.3312-1, L.4312-1 et L.5211-36 du CGCT).
En cas dabsence de DOB : toute dlibration relative ladoption du budget primitif est illgale (CAA Marseille,19/10/1999, Commune de Port-la-Nouvelle ).
Dlai :
10 semaines prcdant lexamen du budget pour lesrgions
2 mois pour les autres collectivits et tablissements
Le dbat dorientation budgtaire reprsente une tape essentielle de la procdure budgtaire des collectivits et doitpermettre dinformer les lus sur la situation conomique et financire de leur collectivit afin dclairer leur choix lors du vote dubudget primitif.
Selon la jurisprudence, la tenue du DOB constitue une
formalit substantielle, ce qui a pour consquence que la
dlibration sur le budget qui na pas t prcde dun teldbat est entache dillgalit (TA Versailles 28/12/1993, communede Fontenay-le-Fleury; TA Montpellier 11/10/1995, M. Bard c/ commune
de Bdarieux; TA Lyon 07/01/1997, Devolfe; TA Paris 04/07/1997, M
Kaltenbach; TA Montpellier 05/11/1997, prfet de lHrault c/ syndicatpour la gestion du collge de Florensac).
Le budget primitif est vot au cours dune sance ultrieureet distincte, le DOB ne peut intervenir ni le mme jour ni la
mme sance que le vote du budget (T.A. de Versailles 16 mars2001 M Lafond c/commune de Lisses).
Les objectifs du DOB
Discuter des orientations budgtaires de la collectivit
Informer sur la situation financire
Les dispositions lgales : contexte juridique ordinaire
3Cadre juridique du dbat dorientation budgtaire (DOB)
Rapport dorientation budgtaire
Dispositions
lgalesObjectifs
Compte-rendu
de sanceDlibration Exemple
LOI DE FINANCES POUR 2015
Porte pluriannuelle : ...un dbat a lieu au conseil municipal
sur les orientations gnrales du budget de lexercice ainsique sur les engagements pluriannuels envisags (Art. 8 et20, Ordonnance du 26 aot 2005).
Dlibration
Obligatoire, elle permet de prendre acte de la tenue du DOB
et de prmunir les collectivits contre un ventuel
contentieux engag par un tiers devant une juridiction
administrative.
Compte-rendu de sance
Le DOB est relat dans un compte-rendu de sance (TAMontpellier, 11/10/1995, BARD/Commune de Bdarieux ).
Rapport dorientation budgtaire
Une note explicative de synthse (rapport sur les affaires
dans les rgions et dpartements) doit tre communique
aux membres des assembles dlibrantes en vue du dbat
dorientation budgtaire, au minimum 5 jours avant la runionpour les conseillers municipaux et 12 jours pour les
conseillers gnraux et rgionaux (Art. L.2121-12, L.3121-19 etL.4132-18 du CGCT ; CAA Lyon, 09/12/2004, Nardone ).
Labsence de communication aux membres de lassembledlibrante de cette note explicative (rapport) constitue un
vice revtant un caractre substantiel et justifie lannulationde la dlibration dadoption du budget primitif dans lamesure o elle est intervenue lissue dune procdureirrgulire.
La note doit comprendre des informations sur lanalyseprospective, sur les principaux investissements projets, sur
le niveau dendettement, sur son volution et enfin surlvolution envisage des taux dimposition (CAA Douai14/06/2005, commune de Noye; TA Nice 10/11/2006, M. Antoine Di Lorio
c/ commune de La Valette-du-Var; TA Nice 19/01/2007, M. Bruno Lang c/
commune de Mouans-Sartoux).
4Cadre juridique du dbat dorientation budgtaire (DOB)
Rapport dorientation budgtaire
Dispositions
lgalesObjectifs
Compte-rendu
de sanceDlibration Exemple
LOI DE FINANCES POUR 2015
Exemple de structure dun rapport dorientation budgtaire(inspir des propositions de la DGCL Ministre de lIntrieur)
5Cadre juridique du dbat dorientation budgtaire (DOB)
Contexte gnral : situation conomique et sociale
Situation globale
Situation de la collectivit
Tendances budgtaires et grandes orientations de la
collectivit
Recettes de fonctionnement
Fiscalit
Concours de lEtat
Autres recettes (produits des services)
Dpenses de fonctionnement
Dpenses de personnel
Subventions
Autres dpenses de fonctionnement
Section dinvestissement
Dette
Recettes dinvestissement
Dpenses dinvestissement
Programmation des investissements de la collectivit
Projets rcurrents
Projets en phase dtudes
Projets engager
Rapport dorientation budgtaire
Dispositions
lgalesObjectifs
Compte-rendu
de sanceDlibration Exemple
LOI DE FINANCES POUR 2015
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Zone euro : perdue dans la stagnation
Aprs tre sortie de rcession en 2013, la zone euro est
reste affaiblie en 2014. Le PIB na que modrmentprogress au T3-2014 (0,2% en variation trimestrielle
(T/T)).
Les dernires enqutes publies sont compatibles avec
une progression trs limite de lactivit fin 2014/dbut2015. Mme lconomie allemande a commenc dclrer, sous leffet du ralentissement de sesexportations (faiblesse de la croissance mondiale) et de
son investissement.
La crise ukrainienne pse en effet sur la confiance des
industriels allemands. De son ct, lEspagne va mieuxalors que lItalie a beaucoup de mal sortir dercession.
Aperu de lenvironnement macro-conomique
FranceZone euro
LOI DE FINANCES POUR 2015
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Zone euro : probable claircie conjoncturelle
mais faiblesse de la croissance potentielle
En 2015, la zone euro va bnficier de plusieurs
facteurs favorables, en particulier la chute du prix du
ptrole, la forte dprciation de leuro et unenvironnement de taux trs bas avec la mise en place
du QE souverain.
La croissance de la zone euro pourrait finalement
dpasser 1% en moyenne en 2015 (notre prvision est
de 1,2%) aprs 0,8% en 2014. La demande domestique
devrait se renforcer avec la hausse du pouvoir dachatdes consommateurs.
Toute la question est de savoir dans quelle mesure la
confiance va revenir pour permettre au cycle
dinvestissement de senclencher, de faon amliorerle potentiel de croissance qui reste faible : les gains de
productivit ne progressent que modestement et la
population en ge de travailler dcline.
Lamlioration des perspectives de croissance de longterme ne passera que par un redmarrage de
linvestissement productif et la mise en place derformes structurelles.
Aperu de lenvironnement macro-conomique
FranceZone euro
LOI DE FINANCES POUR 2015
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Zone euro : risque de dflation
Linflation de la zone euro a beaucoup baiss en 2014(prix de lnergie, cots salariaux unitaires,drglementations,) pour atteindre un point bas -0,2% en dcembre, sloignant significativement de lacible de la BCE.
A court terme, le recul de linflation est positif pour lepouvoir dachat mais il rend difficile le dsendettement.Il fait galement peser le risque dun retournement labaisse des anticipations dinflation et en corollaire unrisque de dflation.
Aperu de lenvironnement macro-conomique
FranceZone euro
LOI DE FINANCES POUR 2015
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France : rebond court terme de la
croissance mais faiblesse structurelle
Aprs la stagnation enregistre au premier semestre
2014, la croissance franaise a rebondi au T3-2014
(+0,3% T/T) ce qui constitue une bonne surprise. La
consommation des mnages a progress modrment
soutenue par la dsinflation. Linvestissement desentreprises sest quasiment stabilis maislinvestissement logement a continu sa chute.
Par ailleurs, la croissance a t partiellement soutenue
par la contribution des stocks (effet temporaire). En
consquence, la croissance devrait tre plus faible dans
les trimestres venir. Les mesures fiscales en faveur
des entreprises (CICE, Pacte de responsabilit,)nauront pas un effet immdiat sur la croissance. Lidesous-jacen