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L’École générale SINGIDAVA, Cugir LE TOUR DU MONDE… EN CONTE « Notre appartenance au monde des images est plus fort, plus constitutif de notre être que notre appartenance au monde des idées » (Gaston Bachelard, La Poétique de la rêverie) Atelier créatif

Le tour du monde...en conte atelier créatif

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L’École générale SINGIDAVA, Cugir

LE TOUR DU MONDE…EN CONTE

 

« Notre appartenance au monde des images est plus fort, plus

constitutif de notre être que notre appartenance au monde des

idées »

(Gaston Bachelard, La Poétique de la rêverie)

Atelier créatif

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1. Argument

Le conte possède ses critères propres. Il joue avec l’oralité, et existe en tant que récit de

fiction. Cette « littérature orale » s’apparente à des comptines ou des chansonnettes. A la différence

que, même si changements de voix, de rythme, de ton peuvent être leurs points communs, le conte

tente de retracer un moment dit « vécu ». Il s’agit, à la base, d’une histoire avérée qui court dans la

mémoire collective, se transmet, se transforme, se grossit, s’appauvrit. Le conte peut donc être un

récit non figé émergeant d’une histoire véridique. Le trame reste la même, mais les modifications se

font collectivement, peu à peu… A la réalité, qui attire l’attention de l’auditoire, se mêle le

fantastique !

L’univers des contes est généralement marqué par les oppositions : les méchants le sont

vraiment, et les gentils sont plus gentils du monde ! Le grise n’existe pas : l’on est soit riche, soit

pauvre (et dans les deux cas, on l’est de façon très prononcée).

Cet univers est facilement identifiable pour l’enfant, qui a encore du mal à assimiler la

demi-mesure. C’est une de raison pour lesquelles les psychologues affirment que les contes aident

l’enfant à résoudre les conflits affectifs. Le merveilleux permet de satisfaire, dans l’imaginaire des

enfants, des désirs par essence irréalisables : se métamorphoser, commander aux objets, posséder un

moulin magique ; être transporté dans l’instant n’importe où… de façon plus générale, tous ces

prodiges trahissent l’obsession des hommes d’échapper à leur condition. Les contes voyagent. Ils

accompagnent les hommes, qui adaptent leur monde à la réalité du lieu où ils font haltes. Les contes

sont universels !

Donc, je propose ici une idée de création, un travail d’élaboration, puis d’écriture à faire

réaliser aux enfants autour du thème des contes du monde entier ! Le voyage imaginaire du notre

héros sera plus intéressant parce qu’à la fin du projet les élèves feront une planche où il dessinera la

carte du monde avec tous les aventures de cet héros.

2. Le titre du projet :

Le tour du monde… en conte

3. Les bénéficiaires :

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Les élèves du Vème, VIème, VIIème et VIIIème de l’École générale SINGIDAVA, Cugir, Alba Iulia ;

4. Coordonateur du projet :

Professeur de FLE : DAN DUMITRU MOLDOVAN

5. Le but du projet :

Le but de ce projet est d’habituer les élèves avec la notion de conte et avec des textes écrites

par des grands conteurs françaises et non seulement, d’appeler à leur imagination et de créer des

contes, mais aussi de découvrir les personnages, les coutumes, les habitudes des autres pays à l’aide

de l’écriture. Ce projet soutiendra la créativité des élèves et leurs travaux seront publiés dans la

revue de l’école.

6. Les objectifs du projet :

Découvrir la signification du mot conte  et les étapes d’un conte ;

Lire correctement des courtes contes en française ;

Etre capables de faire des rétroversions ;

Sensibiliser les élèves vis-à-vis de la culture des autres pays ;

Grandir l’intérêt pour l’apprentissage de la langue et de la civilisation française à l’aide de la

lecture du conte ;

Pouvoir entendre des courts contes/ films français ;

Réaliser des textes originaux, inspirés ou non des textes proposés, travaux qui seront

valorisés dans la revue de l’école ;

Réaliser des planches originales avec les pays où se déroule l’action du conte crée par les

élèves ;

Développer la mémoire affective, développer l’attention, l’esprit créateur et l’esprit

d’observation 

7. La durée du projet :

Les activités commencent à être déroulées le 27 avril 2011 et se finissent en demi-juin. Les

élèves présenteront périodiquement leurs travaux et l’évolution de l’aventure de notre héros sera

présentée en dessins.

8. Ressources impliqués :

Humaines : le professeur de français, les élèves

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Informationnelles : l’ordinateur, le vidéo-projeteur, des livres, des planches, le tableau

blanc interactif, appareil photo, des accessoires ;

9. Le graphique des activités :

La présentation du projet : les définitions du terme conte et les caractéristiques de ce genre

littéraire ;

Pendant deux semaines, à la classe de FLE, on lit des contes de fées du monde entier (les

contes du livre Mille ans de contes du monde entier), on visionne des matérielles vidéos avec

des adaptations célèbres de contes de fées (Le Petit Chaperon rouge, Cendrillon, La Belle et

La Bête, Harap-Alb, Robin Hood, etc.)

Ensuite, chaque classe choisit un pays/ une région de n’importe quel coin du monde qui

seront le lieu de départ, les étapes et le point d’arrivé du voyage d’un personnage désigné par

l’ensemble des élèves : une sorte de héros lancé dans une grand quête. Cela est bien sûr

prétexte à la découverte de cultures, peuples, coutumes, etc. autour d’un lieu emblématique

du pays choisi, comme le Machu Picchu et ses sonorités incas, comme Taj Mahal et son

histoire d’amour hindoue ! Mais, avant tout, notre héros doit passer dans les pays de notre

projet Comenius, c’est-à-dire : Espagne, Allemande, Pologne et Irlande.

Dans chaque pays, où notre héros s’arrête, les élèves devront écrire au moins un conte à

l’aide duquel l’héros découvrira une partie de la culture du pays respective. Notre héros ne

s’implique pas dans l’action du conte – il voit seulement et découvre la couleur spécifique.

Chaque conte sera accompagné des images/ dessins représentatives pour le pays choisi. En

fonction de ce que les élèves choisissent, on lit à la classe de FLE des contes de ce pays.

Dans une deuxième étape, les élèves doivent choisir les moyens de transport à utiliser en

fonction des distances à parcourir entre les pays choisis.

Après les lieux et les moyens de transport, il faudra faire montre de logique ou bien

d’imagination pour poser le temps imparti à ce voyage autour du monde. Et, il faut se

questionner : traverse-t-on une mer, une haute chaîne de montagnes ? Par quel moyen ? Quel

véhicule faudrait-il conduire ? Aller d’un lieu à un autre peut être traduit par une idée

d’heures, de jours, voir de mois selon le moyen de transport utilisé !

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Enfin, la dernière étape de cet atelier est de réunir tous les contes crées par les élèves et

d’imprimer le livre des contes nommé Le tour du monde… en conte.

Après, il est possible de dessiner le parcours de notre héros sur la carte du monde.

10. Évaluation :

On choisit les contes les plus réussis et on désigne la classe gagnante ;

On organise un cénacle littéraire où les élèves liront leurs travaux et où l’aventure de notre

héros sera présenté ;

11. Les résultats attendus:

Développer l’intérêt vis-à-vis la création littéraire ;

Développer l’imagination et l’esprit créateur des élèves ;

Former le sentiment d’appréciation vis-à-vis les valeurs de la langue française ;

Promouvoir l’initiative et la collaboration des élèves dans leur groupe ;

12. La dissémination :

Les résultats du projet seront diffusés dans l’école ;

On organise un stand d’exposition avec la planche obtenue et avec les textes et l’on met

ensemble tous ces textes et on fait une revue intitulé Le tour du monde… en conte ;

On fait des photos ;

On présente le projet dans la commission méthodique de langue et communication ;

On poste le projet sur la plateforme www.didactic.ro ;

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