Upload
flobolognesi
View
215
Download
3
Embed Size (px)
Citation preview
Les cellules sentinelles
Les cellules sentinelles sont des cellules immunitaires qui résident en permanence dans les tissus, même lorsque ces derniers ne sont pas infectés ou lésés. Les cellules dendritiques, présentes au niveau de la peau et des muqueuses de l’appareil respiratoire, digestif ou génital, sont des cellules sentinelles typiques. Elles possèdent de long prolongements cytoplasmiques très mobiles. Les mastocytes et certains macrophages sont d’autres exemples de cellules sentinelles
Cellule dendritique vue au MEB
Macrophage (en jaune) et bactéries (en rouge) au MEB (colorisé)
Mastocytes en culture vus au MEB (fausses couleurs)
Caractéristiques de la RIA au niveau des tissus
Coupe transversale et vue rapprochée du derme dans une peau saine et dans une peau infectée (vue au MO)
Le derme est un tissu constitué de cellules éparpillées au sein de fibres protéiques assurant l’élasticité et la résistance de la peau
Evolution de la concentration en TNF dans le milieu de culture. Des macrophages de souris sont mis en présence du virus de l’herpès. On suit l’évolution de la concentration en TNF dans le milieu de culture chez 2 populations de souris. Les souris mutantes ne possèdent pas un type de PRR.
Expérience 1
Rôles et mode d’action des cellules sentinelles
Expérience 2 Mesure de la quantité d'ʹhistamine et de prostaglandines libérées dans le milieu de culture de mastocytes au repos et de mastocytes après contact avec des bactéries.
Expérience 3 Mesure de la fluorescence dans les tissus proches des vaisseaux sanguins irriguant le muscle d'ʹune souris, après injection (à t=0) d'ʹun colorant fluorescent dans la circulation sanguine puis application (à t=30 minutes) d'ʹhistamine* dans le muscle.
Action des médiateurs chimiques : voir document 1 fiche TP
!
Granulocytes dans un vaisseau sanguin à proximité du tissu infecté
Mesure de l’expression de la sélectine par les cellules de la paroi interne de vaisseaux sanguins en réponse à l’injection de TNF. La sélectine est une molécule dite d’adhésion.
Expérience 4
Vidéo : recrutement des leucocytes
Expérience 5 Attraction des neutrophiles au site d'une infection bactérienne Dans ceXe expérience, des cellules endothéliales humaines sont cultivées dans des boites, puis infectées (B) ou non (A) par des bactéries Neisseria meningitidis. Des neutrophiles sont alors ajoutés à chacune des deux cultures (non infectée et infectée par la bactérie). Les neutrophiles migrant sont colorés en rouge et les colonies bactériennes en vert et entourées de blanc. Des photos sont prises à différents temps après ajout des neutrophiles (temps indiqués en minutes sur les photos)
Source : Article publié dans Journal of Cellular Biology 2006 ("ʺNeisseria meningitidis infection of human endothelial cells interferes with leucocyte transmigration by preventing the formation of endothelial docking structures"ʺ, Doulet N et al, JCB 2009)
A)On voit ici un neutrophiles qui adhère aux cellules endothéliales (non infectées) puis bouge vers une jonction intercellulaire et passe sous la couche de cellules endothéliales par diapédèse. Le neutrophile a une apparence plus sombre et continu à bouger (voir aussi vidéo).
B) Ici la culture de cellules endothéliales a été infectée par des bactéries. Le neutrophile qu'on observe sur les photos se dirige rapidement vers la colonie bactérienne, avec une vitesse moyenne de 0,6µm/s (voir aussi la vidéo).
Granulocytes dans un vaisseau sanguin à proximité du tissu infecté
L'ʹexpérience filmée ici consiste à libérer des chimiokines grâce à une micropipeXe à la surface d'ʹune boite contenant des neutropiles. Ces derniers détectent le gradient de chimiokines (concentration forte proche de la source -‐‑ la micropipeXe -‐‑, et qui diminue progressivement plus on s'ʹen éloigne) et se dirigent vers la source. Source : www.freesciencelectures.com, 2007
Expérience 7 : chimiotactisme des neutrophiles
Voir vidéo : chimiotactisme neutrophiles
Un macrophage vu au MET
Un macrophage entrain de phagocyter une hématie
Suivi de la phagocytose de levures par un macrophage grâce à des marqueurs fluorescents : - En bleu : membrane plasmique du
macrophage - En rouge : levures - En vert lysosomes. - Le mélange des fluorescences
vertes et rouges donne une fluorescence jaune.
• Les lysosomes sont des organites cellulaires riches en substances toxiques pour les agents infectieux
• Les pseudopodes sont des
déformations de la membrane plasmique
• Les phagosomes sont des vésicules
intra cytoplasmiques qui peuvent fusionner avec d’autres organites.
Rôle et mode d’action des macrophages
Les cellules sentinelles expriment sur leur membrane plasmique une dizaine de récepteurs dits de l’immunité innée. Ces récepteurs appelés PRR*, reconnaissent des composants universels de la paroi ou de la membrane plasmique des bactéries et des champignons unicellulaires, des déchets produits par les parasites eucaryotes, des protéines d’enveloppe des virus, des molécules libérées par les cellules de l’organisme en cas de lésion, etc. Grâce à ces récepteurs les cellules sentinelles sont capable détecter la plupart des agents infectieux ou des situations potentiellement dangereuses pour l’organisme.
Les récepteurs TLR sont une famille de récepteur PRR*
*PRR pour PaXern Recognition Receptors
Pour aller plus loin : voir document 1 fiche TP