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Quels sont les intérêts et les limites du diagnostic biologique de l'accès palustre? - Présentation de la 6e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - MANDOKO NKOLI Alain Serge - Médecin - République Democratique du Congo - [email protected]
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Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale
Madagascar
Ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection Sociale
Madagascar
Quels sont les intérêts et les limites du diagnostic biologique de l’accès palustre ?
Présenté par Dr Mandoko Nkoli Alain Serge
Parasitologie / Méd Trop /CUK / UNIKIN
R.D.Congo.
EVALUATION
par les FACILITATEURS
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Plan
• Q’est-ce qu’un diagnostic biologique du paludisme ?
• Quels sont les intérêts et les limites du diagnostic biologique de l’accès palustre?
• Ce qu’il faut retenir
• Conclusions
• Bibliographie
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I) Qu’est-ce qu’un diagnostic biologique de l’accès palustre ?
• Diagnostic biologique du paludisme� preuve parasitologique
• Microscopie : (frottis, GE)• Détection des antigènes parasitaires (test de diagnostic rapide) • Détection du matériel génétique du parasite (PCR)
( Spiegel ; DU Antipaludique,IMTSSA 2007 )
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II) Quels sont les intérêts et les limites du diagnostic biologique de l’accès palustre?
• Bonne sensibilité• Détermination des infections mixtes• Évaluation après traitement• Lecture rétrospective et contrôle de
qualité
• Personnel qualifié• Qualité de la coloration
Intérêts Limites
II.A.1) Microscopie
II.A) METHODES
(F. TIETCHE et al;1996)
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II.A.2)DETECTION DES ANTIGENES PARASITAIRES
• Diagnostic rapide• Détection même en cas de
séquestration• Prise en charge thérapeutique
précoce
• Pas de quantification• Sensibilité plus faible pour
P.vivax ,P.malariae et P.ovale.• Persistance des antigènes HRP-
2 après traitement • Problème du contrôle de qualité• Chaleur • Moins sensible en zone de
transmission stable
INTERETS LIMITES
Test de diagnostic rapide
(HRP-2/Aldolase/pLDH)
( Bulletin WHO2008) et (Reyburn H et al :BMJ2007)
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II.A.3) Détection de matériel génétique parasitaire (PCR)
• Sensible• Spécifique• Différenciation des espèces• Diagnostic de la re-infection et
de la rechute et possibilité de génotypage
• Coûteux• Lent• Contamination• Équipement spécialisé• Personnel spécialisé, non
disponible• Pas encore pour le diagnostic
de routine
PCR
INTERETS LIMITES
(Société de Pathologie infectieuse de langue francaise;2007)et (M. Chakour et al ;2003)
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Comparaison des méthodes
Source: Thierry Fandeur (Atelier paludisme 2003)
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II.B)Quelle méthode choisir ?
• En Afrique , Asie et Amérique du SUD:
-En zone rurale : -TDR+++-Microscopie ???
-En zone urbaine :*si structure hospitalière (CHU):- Microscopie +++- TDR +++
*si institut de recherche:- Microscopie- TDR- PCR
• En Europe et Amérique du Nord :Microscopie , TDR et PCR
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II.C) Que faire devant une suspicion ?
FiFièèvrevre MicroscopieMicroscopie
--
++ TraitementTraitement
Recherche dRecherche d’’uneuneinfection bactinfection bactéérienne ourienne ou
viralevirale
Transmission instable ouTransmission instable ouen zone ruraleen zone rurale
FiFièèvrevre TDRTDR
++
--
TraitementTraitement
Recherche dRecherche d’’une infectionune infectionbactbactéérienne ou viralerienne ou virale
Transmission stable ou Transmission stable ou en zone urbaineen zone urbaine
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II.D) Sur le plan de la santé publique
- connaître l’espèce plasmodiale en cause- d’évaluer la stratégie de lutte contre le
paludisme- la surveillance en cas d’éradication du
paludisme- d’éviter l’utilisation abusive des
antipaludiques source de la résistance- d’évaluer l’efficacité du traitement
- coût- facteurs socio-culturels ?
Le diagnostic biologique du paludisme
INTERETS LIMITES
(Reyburn H,Clare IR Chandler et al :Malaria journal 2008) et (Hamer DH et al: JAMA 2007)
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III) Ce qu’il faut retenir
• Le diagnostic biologique obligatoire pour toute suspicion de paludisme
• Plus de cas suspects mais des cas diagnostiqués en zone de transmission stable qu’en zone de transmission instable.
• Éducation de la population à l’obtention dans tous les cas d’une confirmation biologique pour une prise en charge thérapeutique rapide,précoce et adéquate .
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IV) CONCLUSIONS• La méthode de référence pour le diagnostic du paludisme
reste la microscopie .
• Mais l’association de la microscopie et d’un test de diagnostic rapide permet de minimiser le risque de manquer un diagnostic vital pour le patient .
• Le diagnostic biologique reste un élément important pour la mise du patient sous antipaludique afin d’éviter le phénomène de résistance.
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V) BIBLIOGRAPHIE (1)
1) Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold :LE DIAGNOSTIC DE LABORATOIRE DU PALUDISME, 07 juin 2007.
2) Reyburn H et al :Rapid diagnostic tests compared with malaria microscopy for guiding out patient treatement of febrile illness in Tanzania:randomised trial ,Bul Malaria Journal,2007.
3) Clara IR Chandler,Reyburn H et al :Guidelines and mindlines :whydo clinical staff over-diagnose malaria in Tanzania ? A qualitative study ,Malaria journal,2008.
4) Société de pathologie infectieuse de langue française:Prise en charge et prévention du paludisme d’importation à Plasmodium
falciparum ,recommandation pour la pratique clinique,Médecine et maladies infectieuses,2007.
5) M. Chakour : Rapid biological diagnosis in an epidemiccontext:present situation, prospectives, Médecine et maladies infectieuses 33 (2003) 396 – 412.
6) Hamer DH :Improved diagnostic testing and malaria treatementpratices in zambia,JAMA 2007.
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V) BIBLIOGRAPHIE (2)
7) INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE(Alg7) INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE(Algéérie):Le paludisme en rie):Le paludisme en AlgAlgéérie ,rie ,situationsituation--evolutionevolution et donnet donnéées actuelles,2006.es actuelles,2006.
8) M.P. Brenier-Pinchart et al; Le diagnostic du paludisme dans les régions non endémiques : valeur, limites et complémentarité des méthodes actuelles, Annales de Biologie Clinique. Volume 58, Numéro 3, 310-6, Mai -Juin 2000, Revues générales .
9) Zurovac .D et al ;Microscopy and outpatient malaria case management among older children and adult in Kenya,Trop Med and international health,2006.
10) F. TIETCHE et al :Diagnostic présomptif d’accès palustre etpositivité de la goutte épaissechezl’enfantde 0à5 ans à Yaoundé (Cameroun), Médecine d'Afrique Noire : 1996, 43 (6).
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