COURS MICROECONOMIE S2 Microéconomie, S2 Qu’est …€¦ ·  · 2017-01-17COURS MICROECONOMIE...

Preview:

Citation preview

COURSMICROECONOMIES2

Microéconomie,S2

Introduction:Qu’estcequel’entreprise?Ladéfinitionn’apparaîtquedansundictionnaireéconomiqueetsocial.Alorsqu’enéconomie,l’entrepriseestéquivalenteàlafirmeauproducteur.Onéludedonc toutes les relations sociales.On étudie que les relationsmarchandes, basées sur uncontratéconomique.Uncontratéconomique stipule leprixet laquantité.Onadoncunevisionpurementmarchandeentreagents.Quellevaêtre la fonctionde l’entreprise?Elleorganise laproductionafindesatisfaireunobjectif. Comment elle organise la production ? Elle l’organise demanière efficace si sonobjectifestleprofit.Friedman, dans les 70’s, a instauré le profit comme l’objectif de l’entreprise. Cen’est pasforcément le seul objectif. On peut aussi avoir des objectifs sociaux (égalité hommesfemmes…),d’emploisdetravailleurshandicapés,desobjectifsenvironnementaux,éthiques…Objectifs financierssontaujourd’huiutiliséspournoter lesentreprises.Maisonpeutavoird’autresindicesbaséssurlesocial,l’environnemental,lesociétal…L’entrepriseestune«boîtenoire».

Onveutdiminuerlescoutsdesfacteursdeproductionetaugmenterlaproduction.1/LesfacteursdeproductionUnfacteurdeproduction,c’estunbienetserviceincorporédansleprocessusdeproductionquipeutêtredétruit,transformé,ouconservé.Détruit:letravail.Conservé:Capital.Ilexiste5clésprincipalesdeclassificationdesfacteurs.èDescriptionphysiquequivadéfinirlescaractéristiquesphysiquesèFlexibilitéliéeàlatemporalité(certainsfacteurssontfixesàcourttermes,etsonttousflexiblesàlongterme)ex.Letravailestflexibleàcourtetlongterme,etlecapitalestfixeaCTetflexibleàLT.èLadifférenceentrelesfacteursfixesetlesfacteursvariables.Variable=dépenddelaquantitéproduitealorsqu’unfacteurfixeestindépendantdelaquantitéproduite.èLecaractèrefongible.Lefacteurdisparaîtpendantleprocessusdeproduction.Nonfongiblec’estdoncqu’ilsurvitauprocessusdeproduction.

FacteursProduction

COURSMICROECONOMIES2

èLanaturedesfacteurs.Facteurssubstituables(parfaitement,imparfaitement,plusqueparfaitementethybride),complémentaires…2/Lafonctiondeproduction

C’estl’équivalentdelafonctiond’utilité.Ellevadéfinir3zones.

Qbarre=F(L,K)çIsoquante.L’Isoquanteestl’équivalentedelacourbed’indifférenceduconsommateurtransposéedanslasphèreproductive.Q=UC₁=LC₂=KIsoquante=ensembledescombinaisonsefficacesdesfacteursdeproductionquipermettentd’atteindreunmêmeniveaudeproduction.Les5propriétésdel’Isoquante,cesontlesmêmesquecellesdescourbesd’indifférence(nbinfini,nordest=>prodaugmente,décroissante)Pourunemêmetechnologiedeproduction,lesisoquantesnesontjamaissécantes.Laformedesisoquantesdépenddesfacteursdeproduction.Intéressonsnousmaintenantàlapentedel’Isoquantequel’onvaappelerleTMST(tauxmarginaldesubstitutiontechnique).TMSTᴷ-ᴸ=-dK/dL=PmL/PmKLaproductionefficaceestappeléeproductivitétotale.Laproductivitémarginalemesurel’accroissementdeproductionlorsquel’onaugmented’uneunitél’utilisationd’unfacteur(lesautresfacteursrestantconstants).LeTMSTdekàlmesurelaquantitédecapitalqu’ilfautsubstitueràuneunitédetravailpourconserverlemêmeniveaudeproduction.

I

IIIII

K

Q=(F(L))

L

-

COURSMICROECONOMIES2

CalculerleTMSTpour:A)Q=4K+2LTMST=PmL/PmK=2/4=1/2B)Q=sqrt(K)+LTMST=2sqrt(K)C)Q=K1/2*L1/2

TMST=K/LD)Q=(K-6)1/2*(L-6)1/2

(K-6)/(L-6)

LesdeuxdécroissancesduTMST=c’estl’équivalentdesdécroissancesduTMS.èLapremièredécroissanceconsidèreunniveaudeproductiondonnéQbarre.Onrestesurunemêmeisoquante.Pourunmêmeniveaudeproduction,leTMSTdiminuequandlaquantitédetravailaugmente.Plusunfacteurdevientabondant,plusuneentrepriseestenclineàcéderàcesfacteurs,c’estàdirequ’elledemandeunequantitédeplusenplusfaibledel’autrefacteurpourconserverlemêmeniveaudeproduction.èDeuxièmedécroissance:noussupposonslaquantitédecapitalfixe.Pourunemêmequantitédecapital,leTMSTdiminuequandlaproductionaugmente.Pluslaproductionaugmenteetpluslefacteurtravaildevientabondant…Plusj’utiliseletravailetmoinsildevientproductifc’estàdiremoinsjedemandeunecompensationimportantedel’autrefacteur.

TMSTK-L=-dK/dL=PmL/PmK

COURSMICROECONOMIES2

L’échangedes facteursmutuellement avantageux. Contrairement à l’utilité, la fonctiondeproductionestdetypecardinale.C’estàdirequel’onnepeutpasappliquerdetransformationmonotonedeprès.SilesentreprisesprésententdesTMSTdifférents,alorsilexistedeséchangesdefacteursentreles entreprises mutuellement avantageux qui permettent d’augmenter simultanément laproductiondesdeuxentreprises. Les termesde l’échange comprennent le sens et le tauxd’ échange. Le taux d’échange est toujours compris entre les deux TMST car ainsi uneentrepriseéconomiseunfacteurtandisquel’autregagneunfacteur.EXERCICE:Entreprise1etentrerise2.LeTMSTestdéfinideKàL.LeTMSTdel’entreprise1=8.LETMSTdel’entreprise2=10.Montrezdemanièremarginaleque lesentreprisesont intérêtàéchangerdes facteursdeproduction.REPONSE:Si les TMST des entreprises sont différents, alors il existe des échanges de facteursmutuellement avantageux. Nous devons alors définir les termes de l’échange. Le sens del’échangeestdéfiniparlacomparaisondesTMST.Commel’entreprise1demande8unitédecapitalenéchanged’uneunitédetravailpourconserverlamêmeproductionalorsquedanslemêmetemps,l’entreprise2endemande10,nousenconcluonsquel’entreprise1estplusenclinequel’entreprise2àcéderdutravailcarelledemandeunecompensationencapitalplusfaible.E1donnedutravailàE2quienéchangeluiconcèdeducapital.Pourquel’échangesoitmutuellementavantageux,letauxd’échangedoitêtrecomprisentrelesdeuxvaleursdesTMST.Posonsqueletauxd’échangesoitégalà9.Avecunteléchange,l’entreprise1gagne1unitédecapitalparcequ’ellen’enattendaitque8enéchanged’uneunitédetravail.Cetteunitésupplémentaire lui permet d’augmenter sa production. L’entreprise 2, avec ce taux,économiseuneunitédecapitalcarelleétaitprêteàcéder10unitésdecapitalpourobteniruneunitédetravailà lamêmeutilité,alorsqu’ellen’encèdeque9.Cetteunitédecapitaléconomiséepermetd’augmentersonniveaudeproduction.COMPLÉMENTDEL’EXERCICEUneéconomieestcomposéede2entreprises(E1etE2)dontlesfonctionsdeproductionsontlessuivantes:E1=4K1+L1K1=4etL1=4E2=K2+4L2K2=10etL2=21/CommentezlesTMSTTMST1K-L=Pm1L/Pm1K=1/4TMST2K-L=4

COURSMICROECONOMIES2

Les TMST sont constants, les facteurs sont donc parfaitement substituables, il est doncpréférablepourlesfirmesden’utiliserqu’unseulfacteur,celuiquialaproductivitémarginalelaplusélevéeparrapportauprixdufacteur.2/Montrezqu’ilexistedeséchangespariétauxaméliorants TMST TMST TE TE K L K LE1 +1/4 -1 +1 -1E2 -4 +1 -1 +13/SIlesentrepriseséchangentuneunitédecapitalcontreuneunitédetravail,caractérisezlesproductionsoptimalesProductionoptimalereprésentelaproductionmaximalecomptetenudeséchangespossiblesdefacteurs.E1:Pm1

K>Pm1Lè4unitésdetravailcontre4unitésdecapital

E2:Pm2L>Pm2

Kè10unitésdecapitalcontre10unitésdetravailE1:K1=4+4=8L1=4-4=0E2:K2=10-4=6L2=2+4=6Q1

ech=4*8+0=32Q2

ech=6+4*6=304/Montrezquelesproductionsdesfirmesaugmentent.Oncalculedonclesfonctionsdedemandesavantéchange.

Q1AEch=4*4+4=20

Q2AEch=10+2*4=18

EXERCICE13dupolycopié.TMSTL-K=-dL/dK=PmK/PmL

Q=(K-8)1/6L1/6siK>8Q=0sinonTMSTL-K=L/(K-8)QuandKaugmente,Ldoitdiminuerpourconserver lemêmeniveaudeproduction.Onendéduitnécessairement,enregardantleTMST,queleTMSTestdécroissant(carnumérateurdiminueetdénominateuraugmente).èC’estl’explicationintuitive.

GAIN

+3/4

+3

COURSMICROECONOMIES2

On veut maintenant démontrer cette décroissance mathématiquement. On exprimel’Isoquante.Qbarre=(K-8)1/6L1/6

Qbarre6=(K-8)LóL=(Qbarre6)/(K-8)TMSTL-K={(Qbarre6)/(K-8)}*{1/(K-8)}=(Qbarre6)/(K-8)2

14/Pourproduire,uneentrepriseutilisedesmachinesdontlaproductivitéestdéfinieparunnombredetravailleursutilisés.Onestdansuncadrefaussementcomplémentaire.Pourquoi?Carlaproportiondemachinesetdetravailleursn’estpasfixe.Lesmachinessontutiliséesavecuneproductivitédécroissante(deladécroissancedesproductivitésmarginales).Lapremièremachine utilise 20 travailleurs et permet de produire 30 unités. La deuxième permet deproduire 30 unités et utilise 30 travailleurs. La troisièmemachine produit 30 et utilise 50travailleurs.C’estdoncl’idéedel’utilisationdesterreschezRicardo(analogieaveclamiseenculture des terres chez David Ricardo). D.R. amontré l’échange international basé sur laspécialisationdesbiens.C’estcequ’onappellelathéoriedel’avantagecomparatif.Et,c’estl’exploitationdesterres(rentedesterresdécroissante).La combinaison capital/travail n’est pas constante. Et donc on ne peut pas dire que c’estréellement complémentaire. Sur chaque machine, la production est proportionnelle aunombredetravailleurs.

Lafonctiondeproductionestglobalementconcave.Globalement,laproductivitémarginaledutravailestdécroissante.Pm1

L=3/2Pm3L=0,6Pm2

L=12/TrouvezuneanalogieentrecettefonctiondeproductionetlescentralesEDF.Ilexistedescentralesnucléairesetàcharbonquineprésententpaslamêmeproductivité.Onfaitfonctionnerenpermanencelesplusproductrices:nucléaires.Lescentralesàcharbonsontcouteusesmaisellessontflexibles.

COURSMICROECONOMIES2

3/Silaproductionestégaleà72,combienfautilemployerd’employés?Selonlegraphiqueonvoitqu’ilfaututiliserles3.Onutiliselamachine1,lamachine2et12delamachine3.Selonlaproportionnalité:xà1250à30x=(50*12)/30=20.Ondoitdoncutiliser20ouvrierssur lamachine3.Donconabesoinde20+30+20=70ouvriers.4/Fautilpayerlesouvriersàlaproductivitémarginale?Icinon,car laproductivitémarginaledépenddelamachinesur laquelle ilstravaillent.Ceciserait profondément injuste. Il faut payer à la productivité moyenne de l’ensemble desmachines.

COURSMICROECONOMIES2

CHAPITRE2:LESRENDEMENTSD’ECHELLELesrendementsd’échellesontuncasparticulierd’économied’échelle.Quelleestladifférenceentreles2?Leséconomiesd’échellesontunenotionglobalequiestliéeàlabaisseducoûtdeproduction.Danscecadre,jepeuxfairevarierlesfacteurs.Jepeuxaussiacheterunbrevetpour modifier la technique de production. Je peux réorganiser les services (appel à unauditeur, un consultant). Et comme on est rationnel, on réalise ces investissements si onproduit à un coût plus faible. Les rendements d’échelle s’intéressent à la variation de laproduction lorsque l’on augmente la quantité des facteurs, pour unemême techniquedeproduction.I/DéfinitionLesrendementsd’échellemesurentl’accroissementdelaproductionlorsquel’onaugmentesimultanémentetdansunemêmeproportionl’ensembledesfacteursdeproduction.Définirles rendements d’échelle revient à comparer l’accroissement de la production àl’accroissementdesfacteurs.μQ=accroissementdelaproductionμF=accroissementdesfacteursèμQ>μF

Laproductionaugmentede30%quandj’augmentetouslesfacteursde20%.L’accroissementdelaproductionestsupérieuràl’accroissementdesfacteurs,c’estdoncunebonnenouvelle.C’est les rendements d’échelle croissant. C’est donc une bonne nouvelle réelle mais unemauvaisenouvellefinancière(enconcurrence).Pourquoimauvaispour laconcurrence?Carc’estmoinscouteuxdeproduire,donc jevaisproduireplusetdoncçaconduitàdespertes.Cemodèledeconcurrenceestinapplicableicicarc’estdesrendementsd’échellecroissants.èμQ=μF

Danscesecondcas,enconcurrencemesprofitsserontnuls.èμQ<μF

C’estunemauvaisenouvelleréellecarrendementd’échelledécroissant.Maisfinancièrementc’estunebonnenouvelle,c’estbonpourlaconcurrenceetdoncmonprofitserapositif.

Lesrendementsd’échellevontêtrecroissantssiladépensemoyenneestdécroissante.Lesrendementsd’échellevontêtreconstantssiladépensemoyenneestconstante.Lesrendementsd’échellevontêtredécroissantssiladépensemoyenneestcroissante.Passonsmaintenantàladéfinitionmathématique:Pourcalculerlesrendementsd’échelle,ilsuffitdecomparercesdeuxexpressions:F(ƛK,ƛL)àƛF(K,L)(ƛ>1)F(ƛK,ƛL)>ƛF(K,L)

COURSMICROECONOMIES2

F(ƛk,ƛL)èaccroissementdelaproductionlorsquel’onaugmentedeƛlesfacteurs.F(ƛK,ƛL)=kQF(K,L)>ƛF(K,L)ókQ>kFóμQ>μF(μonraisonneen%alorsquekestuncoefficientmultiplicatif.K=μ+1

ƛF(K,L)èAugmentationdelaproduction=augmentationdesfacteursRENDEMENTSD’ECHELLECROISSANTSF(ƛK,ƛL)=ƛF(K,L)RENDEMENTSD’ECHELLECONSTANTSF(ƛK,ƛL)<ƛF(K,L)RENDEMENTD’ECHELLEDECROISSANTSII/Exercice(s)d’application1/Analysegraphique

SoitjeraisonneentermedecoefficientkF=2(2à4)kQ=1,5(2à3)kF>kQRENDEMENTD’ECHELLEDECROISSANTSoitparaugmentationrelative:μF=(4-2)/2=100%μQ=(3-2)/2=50%μF>μQ

RENDEMENTD’ECHELLEDECROISSANT

COURSMICROECONOMIES2

Formulesàconnaître:

PourPS:REconstantPourComplémentaireREconstantPourHybride:sialpha<1èREdécroissantSialpha=1èREconstantSialpha>1èREcroissantF(ƛK,ƛL)=(ƛK)1/4(ƛL)1/4

=ƛ1/4K1/4ƛ1/4L1/4

=ƛ1/2(K1/4L1/4)=ƛ1/2F(K,L)àƛF(K,L)kQ<ƛ1/2<ƛkFDoncREdécroissant.

COURSMICROECONOMIES2

CommelafonctiondeproductionestdetypeCOPDOUGLASalorslesREsontmesurésparledegréd’homogénéitédelaproductionquiestégalàlasommedesexposantsdefacteursdeproduction.Ainsi,⍺<1REdécroissant⍺=1REconstant⍺>1REcroissant⍺estégalàlasommedesexposantsdesfacteurs.

COURSMICROECONOMIES2

LAMINIMISATIONDELADÉPENSEC’estcequipermetdecalculerlechoixoptimalduproducteuretd’endéduirelesfonctionsdedemandeconditionnelles.Nousappliquonsicilamêmeméthodequecelleduconsommateurenayanttoutefoisinverséleprogramme.Laconditiond’optimalitéresteinchangée.Lelogiquederésolutiondépenddelanaturedesfacteurs,commeelledépendaitdelanaturedubien.Nouvellenotion:sentierd’expansion.Leconsommateurmaximisaitsonutilitésoussacontraintebudgétaire.Noustracionsdoncsadroitebudgétaireetontraçaitsacourbed’indifférence.Etàl’optimalité,lapentedelacourbed’indifférence=pentedelacontraintebudgétaireetTMS=rapportdesprix.Maintenant,avecleproducteur,onchercheàminimiserladépensepouratteindreuncertainniveaudeproduction.Cettecontraintedeproduction,c’estcequel’onappellel’isoquante.C’estl’ensembledecombinaisonsdefacteursquipermettentdeproduireuncertainniveaudeproduction.⎹MinDépàD0=rK+sL(ßisodépense)⎹⎹Q=QbarreàisoquanteIsodépenseestl’ensembledecombinaisonsdefacteursdeproductionquigénèrentlamêmedépense.K=D0/r–(s/r)L

D*

Penteisoquante=penteisodépense.TMSTK-L=s/rQbarre=F(K,L)K+L+

COURSMICROECONOMIES2

Apartirdecesdépensesminimales,onpeutcalculerleCoûttotal.Lecoûttotalest l’ensembledesdépensesminimalespour tousniveauxdeproduction.Ons’attendàcequelecoûttotalsoitcroissantpuisquel’onestrationnels.A/AnalysemarginalistePmL/PmK=s/róPmL/s=PmK/rCetteégalitéimpliquequ’uneurosupplémentairedépenséentravailpermetdeproduire autant qu’un euro supplémentaire dépensé en capital. Il n’existeaucune modification de la combinaison de facteurs de production quipermettraitderéduireladépenseàproductioninchangée.Onnepeutdoncpasfairemieux,onnepeutpasdépensermoinsenproduisantautant.PmK=4PmL=2s=r=1L’entrepriseest-ellebiengérée?Queconseillez-vousaudirigeantdel’entreprise?Montrezmarginalementqu’ilestpossiblederéduire ladépenseàproductioninchangée.L’entreprise est bien gérée s’il n’existe aucune modification des facteurs deproduction qui permettrait de réduire la dépense à production inchangée. Al’équilibreduproducteur(=optimalité),leTMSTestégalaurapportinversedesprix.TMSTK-L=PmL/PmK=2/4=½s/r=1TMSTK-L<s/rDoncl’entrepriseestmalgérée.Pour déterminer la combinaison des facteurs de production nous allonscomparerl’efficacitéproductiverelativedesfacteurs.C’estàdirequelerapportproductifmarginal/prixdufacteur.PmK/r=4/1=4PmL/s=2/1=2

COURSMICROECONOMIES2

Uneurosupplémentairedépenséencapitalpermetdeproduireplusqu’uneurodepenséentravail.L’entreprisedoitdépenserplusencapital,audétrimentdutravail.Pour montrer qu’une augmentation marginale du capital, une diminutionmarginaledutravailpermettentderéduireladépenseàproductioninchangée,nousretraçonssesévolutionsdansletableausuivant. ΔQuantité ΔProduction ΔDépenseK +11 +42 +13L -26 -45 -27TOTAL TOTAL 04 -18B/Lesentierd’expansionLa condition d’optimalité permet d’établir une relation entre K et L appeléesentierd’expansion.Ildéfinitl’ensembledescombinaisonsefficacesdesfacteursdeproductionpourtoutniveaudeproductionetpourunsystèmedeprixdonné.Lesentierd’expansionpermetdemesurerl’intensitécapitalistiquedéfinieparlerapportcapital/travail(K/L).Lesentierd’expansionanalyseladéformationdelacombinaisondesfacteursdeproductionlorsquelaquantitéproduiteaugmente,etce,pourunsystèmedeprixdonné.Onmesureainsi l’évolutionde l’intensitécapitalistique. Ilpermetd’analyser également la déformation de la combinaison de facteurs deproduction lorsque leprixdes facteursvarie,etce,pourunmêmeniveaudeproduction.LorsquelafonctiondeproductionestdetypeCOPDOUGLASouquelesfacteurssontcomplémentaires,lesentierd’expansionestreprésentéparunedroitecequiimpliquequel’intensitécapitalistiqueestconstante.Ilya2typesdesentierd’expansion.

COURSMICROECONOMIES2

Si lesentierestunedroitequipassepar l’origine, l’intensitécapitalistiqueestconstante.K/L=a(a=pentedeladroite)èfacteurscomplémentaires,outypecopdouglas.Silesentiern’estpasunedroitequipasseparl’origine,l’intensitécapitalistiquedépenddelapositiondec2.

Exerciced’application:Commentcalculerlechoixoptimal?Onrésoudleprogrammesuivant:

COURSMICROECONOMIES2

MinrK+sLScQbarre=K1/2L1/2

Al’optimalité,iln’existeaucunemodificationdelacombinaisondefacteursdeproductionquipermettraitderéduireladépenseàproductioninchangée.Ils’ensuitqueleTMSTestégalaurapportinversedesprix.TMSTK-L=s/róPmL/PmK=s/ró((½)L-1/2K1/2)/((1/2)L1/2K-1/2)=s/róK/L=s/rçIsoquanteóK=(s/r)LçSEQbarre=((s/r)L)1/2L1/2

Qbarre=(s/r)1/2LL*=Qbarre*(r/s)1/2K*=Qbarre*(s/r)1/2

èD*=sL*+rK*=s(r/s)1/2Qbarre+r(s/r)1/2QbarreD*=2(sr)1/2QbarreQbarreàL*,K*1valeurdeproductionQàLdc,KdcToutesvaleursdeproductionAceniveauci,onnecalculequelademandeconditionnelle,quivapermettreensuitedecalculerlecoûttotal.

COURSMICROECONOMIES2

CHAPITRE4:LAFONCTIONDECOÛT

La fonction de coût représente la dépense minimale pour tout niveau deproductionetpourtoutsystèmedeprix.Elles’énonceainsi:

CT(Q,r,s)

Siondit,Q=10,r=1ets=1èalorsonobtientladépenseminimalepourproduireces10unités.Lecoûtmoyenreprésentelecoûtunitairedeproduction,c’estàdirelecoûtdechaqueunitéproduite.CM=CT/QLecoûtmarginalestl’accroissementdecoûtquirésultedelaproductiond’uneunitésupplémentaire.Sijeveuxproduireunnouveaubien,combiencelavamecoûter?Cm=ƍCT/ƍQProp1:ComparerCMetCmcaractérisel’évolutionducoûtmoyen.Prop 2 : L’évolution du coût moyen me donne la nature des rendementsd’échelle.Siuneunitésupplémentairecoutepluschèreenmoyennequelesautresunitésproduites,alorslecoûtmoyenaugmentera.Cm>CMèCMaugmenteCm=CMèCMestconstantCm<CMèCMdiminue.Lecoûtmarginalpassetoujoursparleminimumducoûtmoyen.ƍCM/ƍQ=0(ƍ(CT/Q))/ƍQ=(Cm*Q-CT*1)/Q2óCm*Q–CT=0óCm=CT/QóCm=CMDanslecasstandard,lecoûtmoyenprésenteuneformeenU.

COURSMICROECONOMIES2

GrâceàcettecourbeenU,ondéduitlaquantitémaximalequedoitproduireunefirme.UneentrepriseQ+

MarchéèQbarrenQ+=Qbarren=Qbarre/Q+

Pour respecter la concurrence, il fautplusieursentreprisesquiproduisentunpeu.Aveclacourbecidessus,onpeutdirequelesrendementsd’échellesnesontpasfixes.Ilspassentderendementsd’échellecroissantsàrendementsd’échellesconstantàrendementsd’échellesdécroissants.

COURSMICROECONOMIES2

Plusonaugmentelenombred’entreprisesetplusonaugmentelecoûttotal,danslasituationdudeuxièmegraphique.Ici,onfaitappraîtrelecasdeséconomiesderéseauquisontcaractériséespardescoûtfixestrèsélevés.Lecoûttotalsedécomposeen2:CT(Q)=CVariable(Q)+CFCTM(Q)=CV(Q)/Q+CF/QLecoûttotalmoyensedécomposeen2éléments:CTM=CVM+CFMLe coût fixe moyen est forcément décroissant, car c’est les effetsd’amortissements,plusonproduitplusilestfaible.MaispourobteniruncoûtmoyenenU,ondoitnécessairementavoiruncoûtvariablemoyencroissant.Ilestdoncdeplusenpluscouteuxdeproduire.C’estl’effetquantité.

COURSMICROECONOMIES2

Cesdeuxeffetssontantagonistes.

Cegraphiquenousmontreàquelmomentl’effetamortissementl’emportesurl’effetquantitéet inversement,doncàquelmoment leCMestdécroissantetCMestcroissant.Laquantitéoptimaleàproduireestquandlesdeuxeffetssecompensent(pasforcémentàl’intersection,puisqueçadépenddespentes).APPLICATION:Q=K0,5L0,5

Kdc=Q*(s/r)1/2

Ldc=Q*(r/s)1/2

CT=rKdc+sLdc

CT=r*Q*(s/r)1/2+s*Q*(r/s)1/2

CT=r1/2*s1/2*Q+s1/2*r1/2*QCT=2(sr)1/2*QèsiQ=Qbarre;dépense=2(sr)1/2*Qbarre.

COURSMICROECONOMIES2

1) Cm=2(sr)1/22) CM=2(sr)1/23) DONClesrendementsd’échellesontconstants.

Deuxièmeexempled’application:Q=2K+L(r>4s)La fonction de production est linéaire, les facteurs sont parfaitementsubstituablesdonconn’utilisequ’unseuldes2facteurs.TMSTK-L=PmL/PmK=½Ondoitlecompareràs/r.s/restinférieurà¼etdoncinférieurà½.Doncs/restinférieuràPmL/PmK.

DoncPmK/r<PmL/sDoncmademande conditionnelle de capitale est égale à 0, onutilise pas decapital.Kdc=0EtLdc=Q.CT(Q)=sLdc+rKdc=sLdc=sQCM=sCm=sDonclesrendementsd’échellesvontêtreconstantspuisquelecoûtmoyenestconstant.Quandlafonctionestlinéaire,lesrendementsd’échellessontconstants.Troisièmeexemple:Q=√K+√LQuatrièmeexemple:

COURSMICROECONOMIES2

Q=K+√LC’estuncashybride.TMSTK-L=s/rPmL/PmK=s/r2√L=r/sLdc=r2/4s2Letravailapparaîticicommeunfacteurfixe.Q=K+r/2sKdc=Q-(r/2s)CT(Q)=rKdc+sLdc

CT(Q)=rQ–(r2/4s)CM=r–r2/4sQCMestdonccroissantetdonclesrendementsd’échellesontdécroissants.CinquièmeexempleQ=(K-8)1/6L1/6pourk>8Q=0sinonLeTMSTK-L=s/rPmL/PmK=s/r((1/6)*(K-8)1/6L1/6–1)/((1/6)*(K-8)1/6–1L1/6)=(K-8)/L(K-8)/L=s/r(K-8)=(s/r)LçSentierd’expansionQ=((s/r)L)1/6L1/6

Ldc=Q3(r/s)1/2

COURSMICROECONOMIES2

K-8=(s/r)*(Q3(r/s)1/2)Kdc=8+(s/r)1/2Q3

CT(Q)=sLdc+rKdcCT(Q)=s(Q3(r/s)1/2)+r(8+(s/r)1/2Q3)CT(Q)=2(sr)1/2Q3+8rRouge=coûtfixeBleu=coûtvariableCTM=CVM+CFMCTM=2(sr)1/2Q2+8r/QEnrougeonfaitapparaîtrel’amortissement,effetdécroissantEnbleuonfaitapparaîtrel’effetquantité,effetcroissantMaintenant, nous déterminons la taille optimale de l’entreprise qui permetminimiserlecoûtdeproductionetdecaractériserl’évolutiondesrendementsd’échelle.Pourcalculerlatailleoptimale,nousutilisonslapropriétéducoûttotalmoyen=lecoûtmarginalpasseparleminimumducoûttotalmoyen.(Le coût marginal passe par le minimum du coût variable moyen et le coûtmarginalpasseparleminimumducoûttotalmoyen).Cesdeuxvaleursdéfinissentlesseuilsd’activitédel’entrepriseàcourttermeetàmoyenterme.Ilexisteunerelationinverseentrecoûtmoyenetrendementsd’échelle.On va donc calculer maintenant le coût marginal moyen (= mesurel’accroissement du coût de production quand on produit une unitésupplémentaire).Cm=ƍCV/ƍQ=6(sr)1/2Q2èCecoutmarginalestcroissantLatailleoptimaleQ*estdéfinietellequeCm=CTM6(sr)1/2Q2=2(sr)1/2Q2+8r/QQ3=2r/(sr)1/2

Q3=2(r/s)1/2

COURSMICROECONOMIES2

Q*=`2(r/s)1/6>0

Sixièmeexemple:Q=min(2K;L)èfonctiondetypeLéontiefPourproduiredemanièreefficace,ona2K=L=Q.OnendéduitdirectementqueL=Qetque2K=Q.DoncLdc=QEtKdc=Q/2

COURSMICROECONOMIES2

La demande de dépend pas des prix, car les facteurs sont complémentaires,indépendantsdesprix.CT=sLdc+2Kdc

CT=sQ+r(Q/2)CT=Q(s+(r/2))Ici, CM = (s+(r/2)), donc le coût moyen est constant, donc les rendementsd’échellessontconstants.

COURSMICROECONOMIES2

I/Caractérisationd’unefonctiond’offreElle définit la quantité maximale offerte par l’entreprise pour tout prix. Elles’obtient en résolvant le programme de l’entreprise. C’est-à-dire, lamaximisationduprofit.Leprofitestégalàladifférenceentrelesrecettestotalesetlecoûttotal.L’offredelafirmeestdéfinieenconcurrencepureetparfaite.ProfitàΠ=pq–CT(q)Leshypothèsesdelaconcurrencepureetparfaitesontaunombrede4:

a) Atomicitédumarché, ilexistesuffisemmentd’agentspourqu’aucunnepuisse influencer le prix. Cette hypothèse implique que le prix estindépendantdeladécisionindividuelledesentreprises.Caveutdirequeleprixestfixéparlemarché.

b) Homogénéité du produit, seules les caractéristiques objectivesdifférencientlesbiens.

c) Transparence de l’information. L’information est parfaite dans le sensqu’elleestconnaissancecommune.Toutlemondesaittoutsurtout.

d) Libreentréeetsortiedesmarchés.Ici,lesacteurscommelesfacteurssontmobiles.

Al’optimalitéduproducteur,iln’existeaucunemodificationdeproductionquipermettrait d’augmenter le profit. Il s’en suit que le prix est égal au coûtmarginal.C’estcequ’onappellelatarificationconcurrentielle.Ondéterminel’offre,laquantitéenfonctionduprix.q=cm-1(p)1èreméthode:analyseentermedeprofitƍπ/ƍq=0órm–cm=0óπm=rm–cm=0ƍ2π/ƍq2<0p=cmcarp-cm=0Icienconcurrence, la recettemarginaleest toujourségaleàp.Car la recettemarginaleestconstanteenconcurrenceetestégaleàp.

COURSMICROECONOMIES2

Onveutensuitedériverunesecondefoisleprofit.Onendéduitqueƍcm/ƍq>0Pourmaximiserleprofit,lecoûttotaldoitêtrecroissantetconvexe.Quandilestcroissantetconvexe,ilestdeplusenpluscoûteuxdeproduire.Aucunefirmeneproduitunequantitéinfinie.Donccalaissesupposeralorsqu’ilexisteplusieursentreprisessurlemarché.S’ilyaplusieursentreprisessurlemarché,alors,ellesseferontconcurrence.OnsaitalorsqueleCTestunefonctioncroissanteetconvexe.

πestmaxqdπm=0p=cm(q)Pcmpcm qOn fait donc apparaître la monotonie. Ce qui importe c’est que le cm soitmonotone.Lafonctiond’offreesticiindexéesurlecm.q*représenteiciladécisionoptimaledeproductiondel’entreprisepourunprixdonné.

COURSMICROECONOMIES2

La fonction d’offre représente donc l’ensemble des décisions optimales deproductionpourtoutrapportdeprix.ExerciceMontrerquesileprixestégalaucoûtmarginall’entrepriseestbiengérée.P = cm (propriété de résultat de lamaximisationduprofit de l’entreprise enconcurrencepureetparfaite).Cetterelationimpliquequeleprofitestmaximal,c’est à dire qu’il n’existe aucunemodification de production qui permettraitd’augmenterleprofit.Onvamontrerquesi leprixn’estpaségalaucoûtmarginal, l’entreprisepeutaccroitresonprofit.osip>cmèπm=p–cm>0 alors augmentation de production permettrait d’augmenter leprofitosip<cmèπm=p–cm<0 alorsdiminutiondeproductionpermettraitd’augmenterleprofitLeprofitestexpliquéparlesgainsmarginauxsurlespremièresunitésproduites.Lesurplusduproducteur(enrouge)mesurelesgainsréalisésgrâceàl’échange.Il estdéfinipar ladifférenceentre leprix auquel il a vendu lebienet leprixauquelilétaitprêtàlevendre.Ilestégalauprofitvariable,c’estàdirequ’ilneprendpasencomptelescoûtsfixes.Mathématiquement,lavariationdusurplusduproduteuresttoujourségaleàlavariationduprofit.Sp=π+CFAvecπ=rt-ct=pq–CV–CF+CF=πvExerciced’applicationsimpleFonctiond’offre:qtémaximaleproduiteparuneentreprisepourunsystemedeprix donné. Elle s’obtient en résolvant le programme de l’entreprise. Al’optimalité,p=cmDéterminerlafonctiond’offreCT=1/3xq3

P=cmCm=ƍCT/ƍq=1/3x3q2=q2

Offre:p=cmóp=q2(offreinverse)q=√p(offre)

COURSMICROECONOMIES2

CT=½q2+4qCm=q+4P=q+4q=p–4p>=4èseuilsII/LesseuilsUnseuildéfinitleprixminimalàpartirduquell’entrepriseacceptedeproduire.Ilexistedeuxtypesdeseuils,caronconsidère2temporalités.

a) Leseuildecourttermeappeléseuildefermeture.Leseuildefermeturedéfinit leprixendessousduquel l’entrepriserefusedeproduireàcourtterme.Lafonctiond’offredecourttermeestreprésentéeparlapartieducoût marginal pour laquelle le prix est supérieur ou égal au seuil defermeture.Commentcalculetonleseuildefermeture?Acourtterme,ilexistedescoûtsvariablesetdescoûtsfixes.AcourttermeàCV+CFΠ(q>0)>=π(q=0)pq–CV–CF>=-CFpq–CV>=0èSurplusduproducteur>=0pq>=CVèp>=CV/qCommeleseuilestunprixminimaljechoisisleprixleplusfaible.P=CVMEstproduitdemanièreoptimaleP=cmSeuildefermeture=SF:cm+CVMOnendéduitqueSF=minCVM

b) Leseuildelongterme,appeléseuilderentabilité.Alongterme,tousles

facteurssontvariables.Lecoûtfixeestdoncdevenuflexible.

COURSMICROECONOMIES2

CTCTetCTLT1er K=12ème K=23ème K=3çCourtterme4ème K=4

SRCV=CTΠ(q>0)>=π(q=0)Pq–CT>=0(1)π>=0Pq>=CTp>=CT/q=CMCommeleseuilderentabilitéèprixminimalP=CTMEstproduitdemanièreoptimaleP=cmSR:cm=CTMSR=minCTM

COURSMICROECONOMIES2

La fonctiond’offrede long terme représente lapartiedu coûtmarginalpourlaquelleleprixestsupérieurouégalauseuilderentabilité.Acourtterme,ontolèrecertainespertes.

Exercicen18Ilpermetdefaireapparaîtreladifférenceentrelebénéficecomptableetleprofitéconomique.Ilpermetdecalculerlesseuilsderentabilitéetfermeture,ilpermetd’appréhender le coût d’opportunité. Et il montre que le comptable etl’économisteprennentlesmêmesdécisions.Etcetexercicemontreégalementleneutralitédel’obtentiond’uncapital.Si l’individuestunhéritieralors lebénéficecomptableestdifférentduprofitéconomique. Toutefois l’économiste et le comptable prennent la mêmedécision.Lecomptableneconsidèrequelesdépensesengagées.Ici,CV=140000Le château vaut 1 000 000. Le prix de la bouteille est 16€ et il vend 10 000bouteilles.Letauxd’intérêtdel’économieestde10%1/Calculerlebénéficecomptableetleprofitsionestunhéritier?BC=pq–CV=16*10000–140000=20000.Lerésultatd’exploitationestde20000euros.Π=pq–CV–CO(CO:coûtd’opportunité(gainfinancierauqueljerenoncepourexploiterdemanièreviticolelechâteau)cequej’auraigagnésijel’avaisplacéalabanque).Π=16*10000–140000–0,1*1000000=-80000<0

COURSMICROECONOMIES2

Doncl’économistevadirequ’ilfautrevendrelechâteaucarprofiteconomiquenégatif.LecomptablevadirequeleBCestpositifmaispasassezélevé,doncvendrelechâteauaussicarèRv=20000/1000000=2%ori=10%.Comptableetmicroéconomisteprennentlamêmedécision.2/Sionestuninvestisseur?BC=pq–CV–CF=16*10000–140000–100000=-80000<0Π=pq–CV–CF=-80000<0Ilsprennentlamêmedécision.Leprofitentrehéritieretinvestisseurestlemêmecarilyaneutralitédelapolitiquedefinancement(peuimportecommentonaobtenulesfonds).3/Déterminerleseuilsdefermetureetderentabilité?SF=minCVM=CVM=140000/10000=14€SR=minCTM=CTM=(140000+100000)/10000=24€SF<p<SRP > SFè donc l’entreprise accepte de produire à court terme.Mais elle neproduitpasalongterme,ellepreferevendrecarp<SR.4/Silechâteauestinvendable,quesepassetil?π=160000–140000=20000Leprofitn’estpasassezélevémaisonariend’autre.Donconmauditnosaïeux.Si onest ivestisseur,ona faitun investissementnuletondoitpayer chaqueannée80000€.III/Offreetrendementsd’échelleEnsituationdeconcurrence,lesrendementsd’échellecaractérisentlesignedesprofits.P=CmΠ=q(p-Cm)

COURSMICROECONOMIES2

Onécritmaintenantlavaleurdesonprofitmaximal.πmax=q(Cm–CM)

a) Πmax>0=>Cm>CM=>CMaugmente=>REdiminueb) Πmax=0=>Cm=CM=>CMconstant=>REconstantc) Πmax<0=>Cm<CM=>CMdiminue=>REcroissant

Alongterme,lesentreprisesneréalisentpasdeprofitProfitréaliséacourtterme=airedurectangle.Doncilyaplusd’investisseurs,plusd’entreprises,doncplusdeconcurrecne.Doncleprixbaisseetlaquantitéproduite par entreprise baisse aussi. Les facteurs sont rémunérés à leurproductivitémarginale.

Quand le profit est nul, les facteurs sont rémunérés à leur productivitémarginale.ELTCm=CMèminCMSileprofitestnul:RT=CTècaveutdirequecesrecettessontaffectéesàlarémunérationducapitaletdutravail.

COURSMICROECONOMIES2

π=pq–aq=q(p-a)maxπèƍπ/ƍq=0óp-a=0óp=aπ>0èp>aèq=qMAXOnposel’idéequelescapacitésdeproductiond’unefirmesontlimitées.Π=0èp=aèqappartientà(0,qMAX).Π<0èp<aèq=0onneproduitpas.

COURSMICROECONOMIES2

EquilibrepartielCettesituationcaractérisel’équilibresurunmarché.Al’équilibrepartiel,ilexisteunprix positif tel que l’offre global = demande globale. L’offre globale est lasommedesoffresindividuelles.Lademandeglobaleestlasommedesdemandesindividuelles.Etleversantdemanden’estpasétudié(onl’adéjàfaitauS1).A/Constructiondel’offreglobaleOG=EOiO1=pO2=(p-2)=>p>=2ß2représente,àlongterme,unseuilderentabilité

COURSMICROECONOMIES2

P<=2àOG=O1+0=pP>=2àOG=O1+O2=2p-2Ici,onfaitappraîtreuneoffrecoudéecarlapenteàgauchen’estpaségaleàlapenteàdroite.

COURSMICROECONOMIES2

Propriétédel’équilibrepartiel:Al’EPlesurpluscollectifestmaximal.Autrementdit,lesagentsontréalisélesgainslesplusélevésenéchangeant.Pour l’entreprise, le surplus doit être vu comme un profit. Pour leconsommateur,lesurplusdoitêtrevucommedeséconomies.CT1àCT1=3y1+9CT2àCT2=6yzD:y+P=12

1) Entreprise1choisit1,l’équilibreconcurrentielpeutilexister?CM1=CT1/y1=3+(9/y1)Lecoutmoyenestdécroissant.Onendéduitdoncquelesrendementsd’échellesontcroissants.Quandlesrendementsd’échellesontcroissants,unetarificationconcurrencielnepeutpass’appliquercarl’entrepriseréalisedespertes.P=Cm1=3Cm1<CM1Π1=3y1–(3y1+9)Π1=-9<0CMsontdécroissantsèCm<CMΠ=pQ–CT(Q)Π=Q(p-CM)P=CmΠ=Q(Cm-CM)<0Enraisondel’existenceducoutfixe,ilestefficacequ’uneseuleneproduisepouréviterlamultiplicationdescoutsfixes.Poursatisfairelesconsommateurs,onvatariferauplusfaiblepossible,c’estàdirequ’onvatariferaucoûtmoyenafinderembourserlescoutsfixes.Onpeutmêmedéterminercetéquilibredecoûtmoyendemanièretrèssimple:L’offredel’entreprisedépendduCM(CF)P=CM1=3+(9/y1)Aceprix,l’entrepriserépondàlademandeY=12–pY=12–(3+(9/y))

COURSMICROECONOMIES2

Y=9–9/yY2–9y+9=0Onrésoudensuitecetteéquiationduseconddegré.

2) Entreprisechoisitlatechnologie2,caractérisezl’équilibre.CT2=6y2CM2=6èconstantèREconstantsèdonclatarificationconcurrenciellepeuts’appliquer.Cm2=6P=Cm=6YD=12–6=6YD=ySYS=YD/n=6/n2/L’équilibregénéralIlcaractériseuneéconomiedonttouslesmarchéssontàl’équilibre.Al’équilibregénéral, il existe un système de prix positif tel que tous les marchés sontsimultanémentàl’équilibre.L’équilibregénéralestunesituationefficacedontl’éfficacitéestexplicitéeparl’optimumdePareto.L’optimum de Pareto n’est pas un critère de justice sociale. Parce que l’ons’intéresseauxgainsréalisésparlasociété,générésparleséchangessanstenircompte de la répartition des gains entre les agents. Pour simplifier, nousconsidérons une économie d’échange pure, c’est à dire sans production. Lesagentspossèdentdesdotationsinitialespourparticiperàl’échange.Donc,poursimplifier,ilexiste2agentsnotésAetBetdeuxbiensnotés1et2.A l’équilibre général, les agents prennent leurs décisions de manièredécentralisée,sanstenircomptedecequefontlesautres.Nousavonsdoncunproblèmedeconsommation.Quefaitl’agent?Ilmaximisesonutilitésoussacontraintebudgétaire.MaxUi(C1

i,C2i)

Scp1C1i+p2C2

i=p1w1i+p2w2

iC apparaît comme la demande brute car ce n’est pas la quantité que je vaisacheter.Brute=quantitéconsomméeNette=quantitééchangéesurlemarché.

COURSMICROECONOMIES2

LademandenetteEestégaleàC–we=C-wP1(C1

i-w1i)+P2(C2

i-w2i)=0

P1e1i+p2e2i=0Contraintebudgétaire=sommedesdemandesnettesindividuelles,envaleurestégaleà0.Rie1i>0èachatAlorse2i<0èventeP1e1A+p2e2A=0P1e1B+p2e2B=0P1(e1A+e1B)+P2(e2A+e2B)=0P1e&+P2e2=0e1=0CetteéquationtraduitlaloideWalras.Elleénoncequelasommedesdemandesnettesdemarchéestégaleà0.Nouscequinousintéressec’estunedestroisconséquencesdelaloideWalras.DansuneéconomieàNmarchés,siN-1marchéssontàl’équilibre,alorslenièmen’estégalement.Onendéduitalorsquel’onnecalculepasdesprixabsolusmaisdesprixrelatifs(p1/p2).Les prix sont proportionnels car les agents ne sont pas sensibles à l’illusionmonétaire.Autrementdit,danscemodèle,lamonnaienesertàrien.L’équilibregénéralestcaractérisépardesconditionsmarginalesquirésultentdeconditionsd’optimalitéetdeconditionsd’équilibre.CO:TMSi2-1=P1/p2CE:e1=0ete2=0Ex21TE(travaildemandéparuneentreprise)èTE=24TETC(Travailoffertparleconsommateur)èTC=«2»TCqE=√TE

COURSMICROECONOMIES2

qEèQE=24qEqCèQC=«2»qCU=(√3)/2*√(qE(1-TE))èV=qE(1-TE)èV=(2/(√3))*U2C’estunetransformationmonotonecroissante.Danscecas la jepeuxutiliseruneautrecarlesTMSsontégaux.f(TE):qE=√TEf(ƛTE)=√ƛTE=√ƛ*√TE<ƛ√TE=ƛf(TE)f(ƛTE)<ƛf(TE)DoncREsontdécroissants,donctarificationconcurrentieletprofitpositif.Maxπ=pq-stCtech:q=√TçUnseulfacteurdoncTEdc=q2Maxπ=pq–sq2.CommeleCTestcroissantetconvexe,ilexisteunesolution.Commeonestenconcurrence,leprixestégalaucoûtmarginal,soitladérivéeduCT.p=Cmp=2sqqE2=p/2stEd=(p/2S)2π=p*(p/2s)–s*(p2/4s2)=(p2/4s).TEd=24tEd=24*(p2/4s2)=(6p2/s2)QE

S=24qES=24*(p/2s)=12*(p/s)Leprofitesthomogènededegré1pourtenircomptedelamesuremonétaire.Π=6(p2/s)avecp2quiestteta1etsquiestteta2MaxU=qC(1-tc)ScCB:D=ERpqc=stc+teta*π(teta*π=revenufinancier).Al’optimalitéduconsommateur,iln’existeaucunemodificationdelademandedebiensetde l’offre de travail qui permettrait d’augmenter l’utilité tout en respectant la contraintebudgétaire.Ils’ensuitqueletauxmarginaldecompensationestégalaurapportinversedesprix.TMCQ-T=s/pè-UmT/UmQ=s/ppqC=s(1-tC)s(1-tC)=stc+teta*πèt2C=½-((teta*π)/(2s))

COURSMICROECONOMIES2

pqc=s(1-((1/2)-((teta*π)/2s)))qdC=(s/p)*(0,5+((teta*π)/(2s)))Qd

C=qC1d+qc2d=(s/p)+(π/2p)=(s/p)+((6p2/s)/(2p)))=(s/p)+(3p/s)TdC=tC1d+tC2d=(1/2-teta1*π/2s)+(½-teta2π/2s)=1–3p2/s2C/Calculdel’équilibregénéralA l’équilibre général il existe un système de prix positif tel que tous les marchés sontsimultanément à l’équilibre. Ecrivons les conditions d’équilibre des deux marchés quicomposentl’économie.MarchéQ(marchédubien),l’offreglobaledebienestégalealademandetotaldebien.QE

S=QC

d

MarchéT(marchédutravail)TCS=TEd

Pourcalculerl’équilibregénéral,nousrecourronsalaloideWalras.Elleénoncequelasommedesdemandesnettesdemarchéenvaleurestégaleà0.Elleimpliquequedansuneéconomieànmarchés,sin-1marchéssontàéquilibrealorslenièmel’estégalement.Ainsi,pourcalculerlesprixd’équilibre,ilestnécessaireden’utiliserquen-1marchés.Nousobtenonsalorsdesprixrelatifscarlesagentsnesontpassensiblesàl’illusionmonétaire.Danscetteéconomieàdeuxmarchés,lesdeuxéquationssontidentiques.(Sionavaituneéconomieàtroismarchés,ondiraitquelatroisièmeseraitidentiqueàlasommedesdeuxpremières).MarchéQ:QE

S=QCdè12–p/s=s/p+3p/s

9=(s/p)2=(s/p)=3MarchéT:TCS=TEd6p2/s2=1–3p2/s2s/p=3T*=6*1/9=2/3Q*=12*1/3=4tC=1/3tE=2/3*24=1/36qC=2qE=4/24=1/6qE=√tEqE=√1/36=1/6

COURSMICROECONOMIES2

π=6*(p/s)*pπ=2pçonnepeutpasdonnerdevaleurnumériquecar ilestexprimédansunevaleurmonétairequenousn’avonspasdéterminé.Ex22.Ilapourobjectifdemontrerquelesrendementsmarginauxd’investissementsontégauxàl’équilibre.Poursimplifiernoussupposonsquelesvaleurssontconstantesaucoursdutempscequinouspermetainsideneraisonnerquesuruneseulepériode.Ici,unindividudisposed’uncapitalnotéEàplacer.3possibilitéss’offrentàlui. 1/Ilplacel’argentàlabanquedontletauxd’intérêtestégalàr. 2/ Il achète des appartements dont le prix est égal à v qu’il loue à un prix k(investissementlocatif). 3/Ilapporteducapitalàuneentreprisequipermetd’acheterdesmachinesdontleprixestketquipermetdeproduire.Noussupposonsquelafonctiondeproductiondépendducapitaletdutravail.Commelesdeuxfacteurssontflexiblesnousnoussituonsàlongterme.I/ Montrez l’égalité du rendement entre investissement locatif et financier et lesinvestissements.Al’équilibredelongterme,iln’existeaucunemodificationdesfluxdecapitauxquipermettraitd’augmenter leprofitd’un investisseur. Il s’ensuitque lesgains financiers sontégauxauxgainslocatifs.GainF=rEGainL=E/v*krE=E/v*kr=k/vrreprésentelarémunérationpouruneuroinvesti.k/vreprésentelerendementlocatif.Icionditquelerendementmarginalestconstantcarilnedépendpasducapitalquej’investis.Al’équilibreilyaégalitédesrendementsmarginaux.r>k/vèjevaisavoirdestransfertdecapitauxdeladroiteverslagauche.Doncçavafairedelavented’appartementetvvavarierjusqu’àcequek/vredevienneégalàr.II/Montrezl’égalitéentrel’investissementlocatif,productif,etfinancier.Expliquerpourquoilaproductivitémarginaleducapitaldépenddutauxd’intérêt.(C’estlapartiesurlesystèmeproductif)L’entreprisemaximisesonprofit.Maxπ=pF(K,L)–sL+rKƍπ/ƍK=0èPmK=r/p

COURSMICROECONOMIES2

PmL=s/pPmK/r=PmL/sPmK/PmL=r/sTMSTL-K=r/sèilfautminimiserlesdépenses.PmK=r/pèPmK=r/pR+k/vk=r*vPmK=(r*v)/pPmK= r*v/pç ondoit justifierpourquoi v/pest constant.C’est constant carv(prixdesappartements)etp(prixdesbiensproduits),l’inflationestmaitrisée,donctoutvaaugmenterdelamêmemanièredansl’économie.Vetprestentconstantdansletempscarilscroissentdelamêmemanière,alamêmevitesse.Siraugmente,onvaavoirunaffluxdecapitauxsurlesmarchésfinanciers.Onvaavoirunebaisseducapitalproductif.Onvadoncrevendrelesactionsetpartirailleurs.Etsiyaunebaissedecapitalproductif,caveutdirequ’onutilisemoinsdecapital,donclaproductivitémarginaleva augmenter car on a supposé que la productivité marginal diminue quand le capitalaugmente.Moinsdecapitalèrendementproductifaugmente.IV/Productivitémarginale,rémunérationdesfacteursetoffresetfacteurs