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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
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ANNEE 30 - JAN/FEV/mAR 2013
159magazineFEDELEC
Foto © FEDELEC - Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
be
Vers une capacité réseau
et transport double à Genk
Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique
“Une bonne installation commence par un bon entretien personnel”
(1) Prix HTVA, toutes promotions déduites, y compris la prime de recyclage de 800€ HTVA (2). Les offres (1) et (2) sont sous conditions, valables en février 2013 et réservées aux professionnels. Plus d’informations sur citroen.be ou dans les points de vente Citroën participants.
citroen.be
Les pros passent beaucoup de temps dans leur véhicule. Et encore plus quand ils ne trouvent pas leur chemin. Voilà pourquoi Citroën inclut le GPS dans sa série spéciale « Fresh GPS». Et pour qu’ils gardent la tête froide en toutes circonstances, l’airco est de série également!
Déjà un CITROËN BERLINGO fourgon 1.6 HDi 75 BVM euro5 court Fresh GPS à 11.270€ HTVA (1)
CoolCoolCoolCoolCoolNOUVELLE SÉRIE FRESH GPS AVEC GPS INTÉGRÉ & AIRCO INCLUS.
DEUX FAÇONS DE RESTER COOL.
Déjà un CITROËN BERLINGO fourgon 1.6 HDi 75 BVM euro5 court Fresh GPSY F Y
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Colofon
Dans l’éditorial précédent je me suis penché sur un certain nombre de mesures que le
gouvernement a mises en place pour combattre la fraude sociale et fiscale.
Une nouvelle mesure va être établie à savoir l’enregistrement électronique des pré-
sences sur les chantiers. Récemment la loi exécutant l’enregistrement électronique des
présences sur les chantiers temporaires ou mobiles a été publiée au Moniteur belge.
Cette loi ne fixe que les grands principes et nombre de modalités d’application doivent
encore être fixées dans des arrêtés d’exécution.
Mais ce qui est sûr, c'est que l’enregistrement vaudra pour tous les chantiers tempo-
raires ou mobiles dont la superficie est d’au moins 1000 m² ou lorsqu’il y aura une inter-
vention d’au moins deux entrepreneurs.
Une nouvelle mesure supplémentaire donc.
En bref, les entreprises régulières perdent petit à petit le nord et se posent la question,
à juste titre, quant à ce qu’elles doivent faire pour être entièrement en ordre. La peur est
d’autant plus grande de devoir payer des amendes parce qu’on a oublié quelque chose,
là où l’entreprise n’a jamais eu l’intention de commettre de la fraude sociale ou fiscale.
Fedelec informera en détail les entreprises membres et ce, en collaboration avec les
confédérations construction locales, lors de sessions d’information qui auront lieu au
printemps 2013 et qui concerneront les mesures introduites par le gouvernement et
comment en pratique il faudra appliquer celles-ci au mieux. Les membres recevront à
ce sujet une invitation.
Entretemps, plusieurs membres nous ont fait savoir que des entreprises ou instances
proposent des “offres” mettant à disposition des travailleurs étrangers à des prix chocs.
N’y a-t-il donc rien qui soit fait à ce sujet? Oui, bien sûr! Lorsque vous recevez de telles
propositions, vous pouvez nous les transmettre. Un service au sein de l’organisation
professionnelle les examine et veille à ce que plainte soit déposée s’il s’avère que la
législation n’est pas respectée.
Antoine Van Lierop,
Président FEDELEC National
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONFCOmediaT 056 771310 | F 056 771311redactie@fcomedia.be
PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311filip.cossement@fcomedia.be
CONCEPTION gRAPhIquELien Hostelien.hoste@fcomedia.be
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
PREFACE
INSIDE NEWS 05
TECNOLEC INFORME
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjeTs
reportageS
product news
FOIRE
CONTENU
- L’assurance Incendie Multirisk Commerce-PME 07- BA5-PV: Technologie et analyse de la sécurité pour les installations PV 08- Nouveaux membres 09- Nouveaux montants 10
- Problèmes de réseau causés par les pompes à chaleur 12
- Vers une capacité réseau et transport double à Genk 16- “Une bonne installation commence par un bon entretien personnel” 20- Contrôle d’accès dernier cri pour les immeubles télécom 30- Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique 36
- Techno Specials: Systèmes de câblage Audio, Vidéo et Broadcast 23- Livingston: Location personnalisée d’instruments d’essai et de mesure 24- Socomec: Des solutions innovatrices et efficientes pour l’avenir 26- Trump – Domintell: Domotique avec le D de Design 28
39
41
20
30
36
16
Selon une tradition bien établie main-
tenant, la Confédération Construction
Hainaut a organisé à l’Espace Wallonie
Picarde à Kain, sa septième soirée
« Beaujolais nouveau ». L’association
régionale Fedelec Hainaut Ouest était
présente.
Monsieur Bontems, non seule-
ment Président de la Confédération
Construction Hainaut Ouest mais aussi
administrateur de l’association régionale
Fedelec Hainaut Occidental, a salué les
nombreux participants à cette tradition
hennuyère.
Pas moins de 140 affiliés, invités et
partenaires étaient présents à cette
soirée festive. Soirée festive relevée
Soiree beaujolaiS: une tradition incontournable a tournai
1.096 jeuneS a l’euroSkillS et 2.300 viSiteurS lorS du Salon "leS jeuneS ont du talent"
La dernière étape de l’action de sensi-
bilisation aux métiers de la construction
s’est déroulée au salon « Les Jeunes ont
du talent » à Libramont. L’association
régionale Fedelec Luxembourg a parti-
cipé aux actions de sensibilisation.
Lors de la tenue de ce salon devenu
incontournable dans la Province de
Luxembourg, les jeunes ont eu droit à
des essais-métiers, des démonstra-
tions, des speed-meetings, des infos
sur les études et les formations, des
ateliers et conférences sur plus de 250
métiers (dont l’électricité). Le secteur de
la construction était représenté en force.
par la présence de Messieurs Eddy
Devos, Président de la Confédération
Construction Wallonne (CCW), Michel
Brynart, Président CCH, Paul Bertrand,
Président de la Chambre de Commerce
de la Wallonie Picarde (CCIWAPI) et
Thierry Delvigne, Président du CHOQ (*).
(*) CHOQ: le CHOQ se donne pour mission de contribuer activement à la prospérité socio-économique de la Wallonie picarde en faisant émerger des projets innovants.
Fedelec magazine | 5
Entreprise d’installations électrotechniques
de bâtiment:
· câblage informatique et électricité industrielle
· configuration et gestion de réseaux ICT
· gestion d’infrastructures
· services (consulting, audit, engineering,
développement)
Wallonie, 20 personnes, CA +/- 1.300K€
Entreprise d’électricité générale
Active dans les secteurs du bâtiment et de l’in-
dustrie
Activité connexe dans l’ingénierie de l’air (HVAC)
Sud Wallonie, 30 personnes, CA +/- 3.000K€
ENTREPRISES A CEDER
1 2
www.closing.beinfo@closing.be
081 41 29 23
6 | Fedelec magazine
inside news
alia SecuritY daY 28 noveMbre - l'eveneMent de 2012
320 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont réunis à l’occasion d’un congrès national sur le thème de la préven-tion contre le vol et l’incendieALIA Security, l’association belge repré-
sentant l’industrie de la sécurité électro-
nique, a tenu le 28 novembre 2012 son
premier ALIA Security Day au centre de
congrès Lamot à Malines.
La participation en masse d’acteurs
professionnels du gouvernement, de la
police, du service incendie, du secteur
des assurances et des bureaux d'études,
d’installateurs et de représentants de
l'industrie montre clairement le grand
intérêt que suscite la sensibilisation à la
prévention. « ALIA nourrit l’ambition de
conscientiser la société et l’industrie à
propos de la prévention », explique Yves
Ryckaert, Président d’ALIA Security.
ALIA Security représente les installa-
teurs, les fabricants et les distributeurs
dans les domaines de la détection intru-
sion, de la détection incendie, du contrôle
d’accès et de la vidéosurveillance.
Dans la matinée, le congrès proposait 2
programmes parallèles sur le thème de
la sécurité des biens et des personnes,
l’un consacré à la prévention contre le vol,
l'autre s'intéressant à la prévention incen-
die. Plusieurs experts ont approfondi le
sujet et exposé leurs idées en termes de
tendances, de solutions possibles, de
normes de qualité, de législation et de
nouvelles technologies. L’après-midi fut
réservée à la séance plénière, au cours
de laquelle le secteur des assurances a
pu donner sa vision des choses et qui fut
clôturée par un exposé des autorités.
ALIA Security a organisé ce congrès en
partenariat avec l'ANPI, en collabora-
tion avec la Direction générale Sécurité
et Prévention du SPF Intérieur, et avec le
soutien des assureurs (ASSURALIA) et
des organisations des entreprises (UCM
et UNIZO).
ALIA Security collabore à plusieurs ini-
tiatives organisées par les autorités (SPF
Intérieur) dans le domaine de la pré-
vention. ALIA Security souhaite égale-
ment renforcer la collaboration avec les
acteurs sur le terrain et plus particulière-
ment avec les conseillers en technopré-
vention qui conseillent les citoyens et les
entreprises en matière de sécurité. C’est
l’une des raisons qui sont à l'origine de ce
Security Day.
Mais ALIA Security souhaite aller plus
loin. Elle propose à ses partenaires de
mutualiser leurs efforts en vue de pouvoir
mener des actions de prévention mieux
coordonnées et plus efficaces, tant à
l’échelon national et régional que local.
Yves Ryckaert, Président d'ALIA: « Une
approche globale et intégrée, des initia-
tives menées en commun par les sec-
teurs public et privé, voilà vers quoi nous
devons tendre. »
« Si l’Institut belge pour la sécurité rou-
tière (IBSR) a les moyens de financer
des spots publicitaires à la télévision,
pourquoi ne pourrions-nous pas faire de
même concernant la sécurité des biens
et des personnes? » s’interroge-t-il.
ALIA Security a bien l'intention de pour-
suivre ses actions en vue de promouvoir
ses idées et donne déjà rendez-vous
à l’industrie pour une nouvelle journée
nationale de la prévention, programmée
pour le 20 novembre 2013.
Pour vous protéger et vous assis-
ter efficacement en cas de sinistre,
Fédérale Assurance a développé
une couverture spécialement adap-
tée pour les petites et moyennes
entreprises l’assurance Multirisk
Commerce/PME. Et ce n’est pas
tout… Fédérale Assurance partage
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couverture de base très complète. Elle
couvre votre bâtiment et son contenu
contre
• le risque d’incendie;
• les dégâts des eaux tous les dégâts
causés suite à une rupture de conduites
ou d’appareils hydrauliques ou suite à la
pénétration d’eau par le toit;
• les phénomènes naturels tels que la
tempête, la grêle, la pression de la
neige ou de la glace. Les dégâts aux
tentes et aux protections solaires, aux
enseignes et aux totems publicitaires,
de même que les dommages aux
clôtures, pour autant qu’elles soient
ancrées dans du béton, sont inclus;
• les bris de vitres. Les dégâts aux pan-
neaux solaires et aux cellules photovol-
taïques sont également couverts;
• une explosion, la fumée ou la suie;
• l’action de l’électricité (par surtension
ou foudre indirecte). L’indemnisation
des appareils professionnels de base
sur leur valeur à neuf, jusqu’à 2 ans
après leur acquisition;
• les catastrophes naturelles (inondation
et tremblement de terre);
• les attentats et les conflits du travail;
• …
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Vous pouvez encore optimiser votre pro-
tection au-delà de la couverture de base
en l’étendant à tout ou partie des garan-
ties suivantes
• responsabilité civile dommages cau-
sés aux tiers par le bâtiment ou son
contenu;
• vol;
• chômage commercial la destruction de
votre bâtiment peut interrompre totale-
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pératives, la compagnie n’a pas d’action-
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Fedelec magazine | 7
fedelec
8 | Fedelec magazine
BA5-PV Technologie et analyse de la sécurité pour les installations PV
près la formation BA4, Formelec a maintenant développé une formation BA5 spécifiquement axée sur les
installations PhotoVoltaïques (PV). Le suivi de cette formation constitue une bonne base pour délivrer l'attes-
tation BA5 pour installations PV aux travailleurs participants. Car même si certains travailleurs sont déclarés
BA5 pour des travaux sur des installations électriques générales, s'ils assument également la responsabilité
en matière d'installations PV, il est conseillé de leur faire suivre une formation spécifique.
“A ”
Les aspects sécuritaires liés à la pose
d'installations PV sont à ce point spé-
cifiques que vous devez le mentionner
séparément tant dans la déclaration
BA4 que BA5 des travailleurs qui exé-
cutent ces tâches. Idéalement, faites-
leur toutefois suivre une formation vous
permettant de démontrer beaucoup plus
facilement que vous les avez suffisam-
ment avertis des dangers spécifiques
liés aux activités sur les installations PV
(panneaux solaires, transformateurs…).
Attention cette formation traite unique-
ment des activités liées aux installations
PV, et pas au tableau de distribution.
A l’instar de toutes les formations
Formelec, cette formation est elle aussi
totalement gratuite pour les ouvriers de la
SCP 149.01 et vous pouvez bénéficier en
sus de la prime Formelec.
Parcours de formations PV Intitulés adaptés, connaissances préalables
requises et durée
• ‘BA4-PV Instructions de base en sécurité pour les installations PV’ est
désormais le nouvel intitulé de la formation ‘BA4 pour installations PV’. Cette
formation ne dure qu’une demi-journée et les seules
connaissances préalables requises sont les connais-
sances de base en électricité.
• ‘BA5-PV Technologie et analyse de la sécurité
pour les installations PV’ remplace l’intitulé ‘BA5
pour installations PV’. Cette formation ne dure qu’une
demi-journée. Les participants doivent avoir suivi au
préalable la formation BA4-PV Instructions de base en
matière de sécurité pour installations PV.
Vous pouvez consulter le planning de toutes les
formations Formelec en ligne sur
www.vormelek-formelec.be/ formations-formelec.
info de la fédération
be
FRANCoPhoNES
NEERLANDoPhoNES
Nouveaux membres - 4ème trimestre 2012
S.P.r.l.u. abp belux
S.P.r.l. biyik
S.P.r.l. brabant electronics
M. cosenza cosimo
S.P.r.l. dallemagne
M. de troyer jean
M. desterbecq andy
S.P.r.l.u. e c M v
S.c.S. ecoboutic
S.a. eco-energy
S.P.r.l. electricite carrelage
transformation batiment
S.a. etablissements biuso
M. Gretzer dominique
M. Hainaux Xavier
S.P.r.l. Houmard claude
S.P.r.l. inter belgium Security
S.P.r.l. j.d.M. electricite
S.P.r.l. Maison Pierre Securité
S.P.r.l. n2m electricity Solutions
M. Paindavoine Franck
S.P.r.l. Pelleleck
M. Petrosino david
S.P.r.l.u. S.a.n.e.l.e.c.
S.P.r.l.u. S.t.e.c.S.
M. Schroeder eric
S.P.r.l. tv antennes electronique
M. van kleef Philippe
b.v.b.a. agio Power
b.v.b.a. b-con company
b.v.b.a. be Smart energy
b.v.b.a. c2-i
de Hr carion joeri
b.v.b.a. cdes
de Hr clopterop björn
b.v.b.a. cobost Services
de Hr da Silva nilo Pedro
de Hr deplancke Geert
G.c.v. e.G.t.
b.v.b.a. e-bus
c.v.b.a. ecopuur
b.v.b.a. electrical Solutions and
Facilities
b.v.b.a. electro j&p coppens
e.b.v.b.a. elektriciteitswerken Feyen
b.v.b.a. e-light
b.v.b.a. evo
b.v.b.a. in-tec
G.c.v. jeti Solutions
de Hr lauwers david Mathilde
de Hr Mertens nico
de Hr ovaere Franky
b.v.b.a. Security design
de Hr van baelen Senne
de Hr van den broeck jan
b.v.b.a. van Gysegem Peter
b.v.b.a. vda & cº
7090 bRAINE-lE-COMTE
6042 ChARlEROI
6040 ChARlEROI
6031 ChARlEROI
4053 ChAuDFONTAINE
7012 JEMAPPEs
7810 MAFFlE
7140 MORlANWElZ-MARIEMONT
1150 WOluWE-sAINT-PIERRE
7301 hORNu
7331 sAINT-ghIslAIN
6060 ChARlEROI
1170 WATERMAEl-bOITsFORT
6800 lIbRAMONT-ChEVIgNY
4400 FlÉMAllE
1300 WAVRE
7012 JEMAPPEs
6700 ARlON
5020 NAMuR
7130 bINChE
6120 NAlINNEs
6180 COuRCEllEs
4845 sART-lEZ-sPA
6464 bAIlEuX
6717 ATTERT
7500 TOuRNAI
6460 ChIMAY
9960 AssENEDE
3130 bEgIJNENDIJK
9910 KNEssElARE
8400 OOsTENDE
1742 TERNAT
3600 gENK
9300 AAlsT
2530 bOEChOuT
2018 ANTWERPEN
8531 hARElbEKE
3400 lANDEN
9170 sINT-gIllIs-WAAs
9850 NEVElE
2630 AARTsElAAR
2650 EDEgEM
3990 PEER
9880 AAlTER
9140 TEMsE
8800 ROEsElARE
2850 bOOM
1785 MERChTEM
9120 bEVEREN
8550 ZWEVEgEM
9240 ZElE
2490 bAlEN
9255 buggENhOuT
9820 MERElbEKE
9220 hAMME (Vl)
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Fedelec magazine | 9
fedelec
Nouveaux montants
» Régime de chômage avec prime
de l’entreprise
Si un travailleur bénéficie du régime de
chômage avec complément d’entre-
prise, la prépension précédente, il reçoit
alors une indemnité complémentaire
après son licenciement. Cette indemni-
té complémentaire est égale à la moitié
de la différence entre le dernier salaire
qu’il a gagné et l’allocation de chômage.
L’employeur peut limiter ce dernier salaire
que ce travailleur a gagné. A partir du
1er janvier 2013, il s’élève à 3.780,69
euros. Si le travailleur gagne un salaire
supérieur, l’employeur peut alors ternir
compte de ce montant moins élevé pour
le calcul de l’indemnité complémentaire.
» Montants plafonnés pour les
contrats de travail
Les montants plafonnés relatifs au droit
du travail sont aussi modifiés à partir
du 1er janvier 2013. Si un employé a une
rémunération annuelle supérieure à
32.254 euros
• Il faut qu’un accord soit conclu sur
la durée des délais de préavis, pour
autant que l’employé ait eu un contrat
de travail avant le 1er janvier 2012. Si
l’employé est en service à partir du 1er
janvier 2012, il existe alors des délais
de préavis spéciaux en jours calendrier
• L’employé qui a notifié un contre-pré-
avis doit respecter un délai de préavis
de 2 mois. En dessous de ce montant,
la durée du contre-préavis est d’un
mois
• Une clause d’écolage est possible. Une
clause d'écolage est une clause par
laquelle le travailleur, bénéficiant dans
le cours de l'exécution de son contrat
de travail d'une formation aux frais de
l'employeur, s'engage à rembourser à
ce dernier une partie des frais de for-
mation en cas de départ de l'entreprise
avant l'expiration de la période conve-
nue
• Pour un représentant de commerce
avec une rémunération annuelle supé-
rieure à ce montant, une clause de non
concurrence est cependant possible,
même en cas de fonctions expres-
sément reprises dans une CCT. Pour
une rémunération annuelle inférieure
à ce montant, aucune clause de non
concurrence n’est possible
• Il n’existe de clause de non concur-
rence que pour des fonctions reprises
dans une CCT.
Si, à partir du 1er janvier 2013, le salaire
annuel est supérieur à 38.665 euros, on
peut alors reprendre une période d’essai
de 12 mois dans le contrat de travail.
Si, à partir du 1er janvier 2013, l’employé
gagne plus de 64.508 euros
• Une clause de non-concurrence est
possible sauf si une CCT existe qui
exclu précisément cette fonction
• Une clause d’arbitrage est possible.
Une clause d’arbitrage est une clause
dans un contrat où les parties s’en-
gagent à présenter un différend aux
médiateurs au lieu d’aller au tribunal
• Un accord peut être conclu sur la
durée du délai de préavis lors de la
réalisation du contrat de travail
• Un délai de 4 mois peut être demandé
pour l’employé qui notifie un contre-
préavis
• Un délai de préavis spécial est pos-
sible pour autant que l’employé ait au
moins 15 ans d’ancienneté.
» Saisie et cession
Si on exécute une saisie ou une cession
sur le salaire du travailleur, en principe,
on ne peut pas transmettre l’ensemble
du salaire aux créanciers, mais seule-
ment une partie de celui-ci. Cette par-
tie est calculée comme suit, à partir du
1er janvier 2013
Salaire mensuel après déduction des cotisa-tions oNSS et du pré-compte professionnel
Pour une saisie, partie disponible qui est transmise au créancier
Retenue maximum
0 – 1.059 euros Rien 0
1.159 euros – 1.138 euros20% des sommes comprises entre ces deux montants
15,80 euros
1.138 euros – 1.255 euros30 % des sommes comprises entre ces deux montants
35,10 euros
1.255 euros – 1.373 euros40 % des sommes comprises entre ces deux montants
47,20 euros
1.373 euros et plus illimité illimité
e Nouvel An est généralement l’occasion de faire des synthèses et cette année aussi, il y a matière à discussion.
Dans un passé récent, différents plafonds des montants ont été modifiés suite à de nouvelles mesures, à une
indexation ou parce que différents montants changent le premier jour de l’année. Nous vous fournis-
sons une liste des principales modifications.
“L ”
10 | Fedelec magazine
info de la fédération
» Le revenu mensuel minimum moyen garanti
Les travailleurs de 21 ans et plus occupés à temps plein ont droit au revenu mensuel minimum moyen garanti. Ce montant est régu-
lièrement indexé et la dernière fois, il l’a été le 1er décembre 2012. A partir de cette date-là, le revenu mensuel minimum moyen garanti
a été fixé à 1.501,82 euross.
Pour les travailleurs à temps partiel, ces montants sont appliqués en fonction de leur fraction d’emploi.
» Indemnité d’apprentissage
Un contrat d’apprentissage industriel est une contrat dans lequel le patron s’engage à donner une formation à l’apprenti ou de l’oc-
cuper dans l’objectif de l’exercice d’une profession choisie et dans lequel l’apprenti s’engage à apprendre la pratique de la profession
sous l’autorité du patron et de suivre les cours nécessaires. Le patron va payer une indemnité d’apprentissage mensuelle à l’apprenti.
En fonction de l’âge de l’apprenti, ce montant est le suivant à partir du 1er décembre 2012.
Age 15 16 17 18 19 20 <21
Montant 480,60 euros 525,70 euros 570,70 euros 615,80 euros 660,90 euros 705,90 euros 751,00 euros
» Réductions oNSS suite à l’engagement d’un premier, deuxième ou troisième travailleur
Un nouvel employeur qui engage un premier, un deuxième ou un troisième travailleur reçoit pour ces travailleurs des réductions tem-
poraires sur ces cotisations patronales. Ces réductions sont décrites dans ce qu’on appelle les plans plus.
Depuis le 1er octobre, ces réductions sont renforcées. De cette manière, le gouvernement veut réduire le seuil pour ces premiers
travailleurs, pour les PME.
Réduction pour En service avant le 1er octobre 2012 En service à partir du 1er octobre 2012
Premier travailleur
1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 8 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du premier travailleur) Intervention dans les frais administratifs d’un secrétariat social agréé
1.500 euros pour 5 trimestres1.000 euros pour 4 trimestres400 euros pour 4 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du premier travailleur) Intervention dans les frais administratifs d’un secrétariat social agréé
Deuxième travailleur 400 euros pour 13 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du deuxième travailleur)
1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 8 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du deuxième travailleur)
Troisième travailleur400 euros pour 9 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du troisième travailleur)
1.000 euros pour 5 trimestres400 euros pour 4 trimestres(dans les 20 trimestres qui suivent l’entrée en service du troisième travailleur)
Fedelec magazine | 11
12 | Fedelec magazine
Mode de fonctionnement et terminologieTout comme l’eau s’écoule du haut vers le bas, la chaleur se disperse des zones à haute température vers les zones à basse tempé-
rature. Pour inverser ce processus, il faut une pompe. L’équivalent calorifique de la traditionnelle pompe à eau s’appelle donc en toute
logique ‘pompe à chaleur’. On se servira en général d’une pompe à chaleur pour pomper des calories provenant d’un environnement
à basse température vers un niveau de température plus élevé, utilisable à des fins pratiques. Pour pouvoir réaliser ceci, il faut trois
éléments essentiels: une source de chaleur, un système de génération (comprenant un évaporateur, un compresseur, un condenseur
et une vanne de détente) et un système de dissipation calorique.
A peine un quart de la chaleur fournie est produite par le système de génération sur base d’énergie électrique, utilisée pour faire tour-
ner le compresseur. Les trois quarts de la chaleur proviennent de l’environnement naturel et sont donc gratuits. On parle dans ce cas-
là d’un Coefficient of Performance (COP) de 4.
Comme le COP dépend de la différence de température entre la source de chaleur et le système de dissipation calorique, il varie en
principe au fil des saisons. C’est pourquoi on le calcule pour des températures normalisées. On peut aussi faire une estimation du
COP moyen d’une installation donnée sur toute l’année: on appelle cette valeur le SPF (Seasonal Performance Factor).
Tecnolec informE
Problèmes de réseau causés par les pompes à chaleur
Figure 1: Principe général d’une pompe à chaleur (à compression)
1) Evaporateur
L’évaporateur d’une pompe à chaleur procure au fluide caloporteur l’espace nécessaire pour s’évaporer. L’énergie requise pour l’évapo-ration est soustraite (à basse température) de la source de chaleur par l’intermédiaire de l’échangeur de chaleur de la pompe.
2) Compresseur
Le fluide caloporteur gazéifié passe dans un compresseur qui emploie l’énergie électrique pour augmenter la pression du fluide. L’augmentation de pression se traduit aussi par une montée en tem-pérature du même fluide.
3) Condenseur
Le fluide caloporteur – à haute pression et haute température – se condense dans le condenseur. La chaleur ainsi générée passe dans un système de dissipation calorique, par exemple une installation de CC ou de production d’eau chaude sanitaire.
4) Vanne de détente
La vanne de détente abaisse la pression et régule le débit de fluide caloporteur vers l’évaporateur.
n envisage de plus en plus souvent l’emploi de sources d’énergie renouvelables pour satisfaire de façon éco-
logiquement justifiée nos besoins énergétiques. Une des solutions est de faire appel aux pompes à chaleur.
La pompe à chaleur s’emploie principalement pour la production d’eau chaude (sanitaire) et pour le chauf-
fage. Mais, lorsque l’on raccorde une pompe à chaleur au réseau électrique, celui-ci risque d’être perturbé.
Le présent article étudie cette problématique de plus près.
“O ”
© Atlantic
Système de dissipation calorique
Haute pressionHaute température
Basse pressionBasse température
Condenseur
Compresseur
Evaporateur
Source de chaleur
Vanne de détente
W
Fedelec magazine | 13
Problématique réseauLe compresseur de la pompe à chaleur
consomme de l’énergie électrique pour
‘pomper’ les calories vers un niveau de
température plus élevé. Un compresseur
est entrainé par un moteur à induction et il
est bien connu qu’un moteur à induction
nécessite, au démarrage, un multiple du
courant nominal si des mesures complé-
mentaires ne sont pas prises. Suite à l’im-
pédance interne du réseau électrique, ce
courant d’appel important provoque une
chute de tension.
Comme cette chute de tension peut être
gênante pour d’autres consommateurs
(p.ex. baisse du niveau d’éclairage), les
courants d’appel doivent être limités. Il se
peut aussi que la pompe à chaleur injecte
des harmoniques dans le réseau.
Cette problématique est couverte par
des normes applicables aux appareils
dont le courant assigné est inférieur ou
égal à 75A.
1) NBN EN 61000-3-2: valeurs limite
EMC relatives à l’émission de courants
harmoniques pour matériels ayant
un courant assigné inférieur ou égal
à 16 A.
2) NBN EN 61000-3-12 comme 1) mais
pour courants assignés supérieurs à
16 A mais inférieurs ou égaux à 75 A.
3) NBN EN 61000-3-3: valeurs limite
EMC pour variations de tension, fluc-
tuations de tension et papillotement
dans les réseaux publics d’alimen-
tation basse tension, pour matériels
ayant un courant assigné inférieur ou
égal à 16 A.
4) NBN EN 61000-3-11: comme 3) mais
pour courants assignés de 75 A au
maximum.
Courants d’appel
En plus de la normalisation, on tiendra
compte des prescriptions qui régis-
sent le raccordement d’utilisateurs au
réseau électrique basse tension. Ces
exigences sont formulées par le gestion-
naire de réseau dans la directive C1-107:
‘Prescriptions techniques générales
relatives au raccordement d’un utilisa-
teur au réseau de distribution BT’. Ces
mêmes prescriptions doivent mettre le
gestionnaire du réseau de distribution
a) Courant d’appel maximal autorisé si la fréquence de démarrage ne dépasse pas
1 fois/heure.
longueur du réseau de distribution bT entre raccordement et cabine hT
Monophasé
230V
Triphasé
230V
Triphasé
400V
Moins de 150 m 50 A 58 A 100 A
Entre 150 m et 300 m 25 A 29 A 50 A
Plus de 300 m 20 A 20 A 33 A
Tableau 1
b) Courant d’appel maximal autorisé si la fréquence de démarrage excède 1 fois/heure
mais ne dépasse pas 10 fois/heure.
longueur du réseau de distribution bT entre raccordement et cabine hT
Monophasé
230V
Triphasé
230V
Triphasé
400V
Moins de 150 m 38 A 44 A 76 A
Entre 150 m et 300 m 19 A 22 A 38 A
Plus de 300 m 16 A 16 A 25 A
Tableau 2
Les limites des deux tableaux sont d’application aux valeurs de crête du courant divi-
sées par √2 (valeur effective) pendant toute la durée de la phase de démarrage.
Les valeurs du courant d’appel sont celles obtenues à la mise en marche de l’installation
complète entrainée par le moteur en question et ses éventuels circuits de démarrage
et de régulation.
Si l’utilisateur est dans l’impossibilité de se conformer à ces limites, il devra prévoir
l’investissement soit d’un poste de transformation HT/BT, soit d’une liaison BT directe
entre le poste de transformation HT/BT et son installation.
électrique en mesure de fournir une ten-
sion conforme à la norme NBN EN 50160
‘Caractéristiques de la tension fournie
par les réseaux publics de distribution’.
En ce qui concerne les courants d’ap-
pel (ou de démarrage), les prescrip-
tions stipulent que, pour un moteur ou
un ensemble de moteurs à démarrage
simultané d’une puissance de plus de
750 VA, le courant d’appel doit se limiter
aux valeurs du tableau suivant.
© Atlantic
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STATION DE MONTAGE
14 | Fedelec magazine
Tecnolec informE
Dans certains cas, le gestionnaire du réseau de distribution peut, après
étude préliminaire et à titre provisoire, accepter que la réalisation du poste
de transformation HT/BT ou de la liaison BT soit postposée, à condi-
tion que l’utilisateur fasse appel à des dispositifs de démarrage spécia-
lement conçus pour réduire les courants d’appel et de compensation, et
qu’aucune perturbation n’est décelée au niveau du raccordement. Si ces
conditions ne sont plus remplies simultanément, l’autorisation provisoire
de dépasser les valeurs prescrites sera annulée.
c) Explication des tableaux
Les courants d’appel maximaux dont question dans les tableaux de la
directive C1-107 se rapportent entre eux d’une façon spécifique. Ceci
peut s’expliquer à l’aide des formules pour le calcul de la chute de tension
sur un câble/conducteur donné.
Ue = Ub – ΔU [V]
• où Ue = tension en fin de câble/conducteur [V]
• où Ub = tension en début de câble/conducteur [V]
• où ΔU = valeur absolue de la chute de tension sur le câble/conducteur [V]
ΔU peut également s’écrire ΔU = p x ΔUconducteur [V]
• où ΔUconducteur= Zℓ x ℓ x IB =
chute de tension sur un seul conducteur [V]
• où Zℓ = impédance du câble/conducteur par unité de longueur [Ω/m]
• où ℓ = longueur du câble/conducteur [m]
• où IB = courant de charge [A]
• où p = valeur dépendant du type de réseau
» Monophasé ou biphasé p = 2
» Triphasé
- chute de tension en phase (ligne +
conducteur neutre) p = 1
- chute de tension en ligne (deux lignes) p = √3
Dans cette formule (la valeur p), on suppose des
sections identiques pour le(s) conducteur(s)
de phase et le conducteur neutre et aussi que la
charge est appliquée de façon symétrique (qu’il n’y
a donc pas de courant dans le conducteur neutre
d’un réseau 230V/400V).
On emploie parfois aussi la chute de tension expri-
mée en pourcentage, selon la formule (ΔU Un) x 100
%, où Un représente la tension d’alimentation nomi-
nale (230V ou 400V).
Partant d’une même chute de tension admise,
exprimée en pourcentage, et en se servant des
valeurs p ci-dessus, on peut justifier le rapport
entre les valeurs maximales admises des courants
d’appel de moteurs données dans la C1-107 pour
les différents types de réseau. Prenons, en guise
d’exemple, un réseau triphasé 400V où la longueur
entre le raccordement et la cabine HT vaut moins de
150m et une pompe à chaleur dont la fréquence de
démarrage ne dépasse pas 1 fois/heure (Tableau 1).
100 A pour un réseau triphasé 400V à charge
symétrique pas de courant dans le conducteur
neutre, uniquement dans le conducteur de phase
p = 1 pour la chute de tension en phase (ligne +
conducteur neutre). L’éclairage, qui est fort sensible
aux baisses de tensions, fonctionne en 230V, donc
prendre en compte la chute de tension à partir de
ce point-là.
50 A pour un réseau monophasé 230V cou-
rant dans le conducteur neutre et le conducteur
de phase p = 2 pour la baisse de tension
100 A 2 = 50 A pour une même chute de tension
exprimée en pourcentage.
58 A pour un réseau triphasé 230V à dans ce réseau
triphasé, seule la chute de tension en ligne doit être
considérée à p = √3 à 100 A √3 = 58 A pour une
même chute de tension exprimée en pourcentage.
Comme ΔU est directement proportionnel à la
longueur du câble/conducteur, le courant maxi-
mal admis baisse de la moitié lorsque la longueur
Fedelec magazine | 15
double, avec une limite inférieure établie à 20 A pour 1 démar-
rage/heure (Tableau 1) et 16 A pour un maximum de 10 démar-
rages/heure (Tableau 2).
Papillotement
Lorsque les valeurs limite de la C1-107 pour courants d’appel de
moteurs ne sont pas respectées, il y aura des plaintes dans le
voisinage de cette pompe à chaleur qui absorbe des courants
trop importants au démarrage. Des mesures effectuées sur
place montreront que la pompe à chaleur concernée perturbe le
réseau au démarrage.
La Figure 2 montre le comportement d’une pompe à chaleur du
point de vue courant d’appel. La courbe verte représente le cou-
rant de crête et la courbe rouge le courant normal.
Ces courants de crête occasionnent des chutes de tension très
gênantes pour tout le monde (y compris les voisins). Les démar-
rages fréquents, et donc les chutes de tension répétées qui s’en
suivent, provoquent dans le voisinage un phénomène appelé
‘papillotement’. Ce papillotement est représenté en Figure 3.
Un facteur de papillotement supérieur à 1 implique déjà une
gêne visible pour les personnes concernées mais, entre les
lignes L1 et L2, il atteint fréquemment une valeur de 2,5! Cette
pompe à chaleur occasionne donc aussi bien de jour que de nuit
une gêne permanente par papillotement. Ces phénomènes se
comparent à ceux causés par de lourdes grues de chantier ou
par des moteurs électriques à démarrage direct dans le voisi-
nage. En prenant les mesures adéquates (p.ex. un module ‘soft
start’), on peut arriver à la situation suivante.
Ici, les courants d’appel restent modestes (< 30 A) (voir courbe
verte) en comparaison avec le prélèvement normal de 12 à 17 A
(voir courbe rouge).
Le facteur de papillotement reste confortablement sous la
valeur 1 les voisins n’auront aucune raison de se plaindre (Figure
5).
RecommandationsLes spécifications techniques d’une pompe à chaleur mentionnent généralement le courant d’appel (ou de démarrage). Sur base de
la directive C1-107 et de la situation locale, on peut donc évaluer si le courant restera, oui ou non, endéans ces limites.
Si le courant d’appel reste endéans les limites, il n’y aura aucun problème de chute de tension ou de papillotement.
Si l’on est près d’une limite (ou tout juste au-dessus), il est recommandé de faire effectuer une étude du réseau de distribution par le
gestionnaire pour vérifier si d’éventuels problèmes pourraient se produire. Si la limite est amplement dépassée, des mesures complé-
mentaires devront être prises, comme l’adjonction d’un module ‘soft start’.
ConclusionA l’avenir, on verra apparaître de plus en plus souvent les pompes à chaleur dans nos installations. Pour s’assurer du fait que la pompe
à chaleur n’occasionnera aucun problème de réseau, on s’informera en détail sur la situation locale et sur les caractéristiques de
la pompe. Prendre, en cas de doute, contact avec le gestionnaire de réseau de distribution et/ou avec le fabricant/revendeur de la
pompe à chaleur.
www.vei.be
Figure 2: Courant normal et courant de crête d’une pompe à chaleur, mesurés sur plusieurs jours.
Figure 3: Facteur de papillotement causé par une pompe à chaleur, mesuré sur plusieurs jours.
Figure 4: Courant normal et courant de crête d’une pompe à chaleur avec dispositif de réduction du courant d’appel, mesurés sur plusieurs jours.
Figure 5: Facteurs de papillotement, mesurés sur plusieurs jours pour une pompe à chaleur avec dispositif de réduction du courant d’appel.
16 | Fedelec magazine
projet
Doublement de la capacité réseau et
transport
Selon Elia, il est nécessaire de doubler
la capacité réseau de la région de Genk
afin de renforcer le potentiel de transport
depuis et vers l’étranger, maintenant qu’il
y a de plus en plus d’échange d'électrici-
té. En outre, l’exploitant du réseau haute
tension belge veut également anticiper
sur la construction prévue d’une centrale
électrique à Rotem (Dilsen-Stokkem).
Elia a obtenu les permis nécessaires de
construction et d’environnement pour
les grands travaux correspondants, par-
mi lesquels la modification profonde du
poste de transformation de Langerlo, à
Genk.
Langerlo
Jusqu’à une époque récente, la cen-
trale de distribution de Genk, à Langerlo,
comptait 2 postes de transformation,
où la tension de 30.000 V est transfor-
mée en moyenne tension 10.000 V. Les
lignes 10.000 V sont ensuite subdivisées,
depuis cette centrale, vers les postes de
distribution, ici et là aux alentours de
Genk. Dans ces derniers a lieu une nou-
velle transformation en basse tension
380 V. Le poste de transformation le plus
ancien de la centrale de Langerlo, ‘TS A’,
a maintenant plus de 40 ans et est consti-
tué de matériels obsolètes: une quinzaine
de cellules cuivre. Ce poste sera bientôt
mis hors service et démoli. Entre-temps
a été construit, à côté, un nouveau poste
de transformation, ‘TS C’, équipé de 25
cellules compactes à chariots, chacune
d’une capacité de 630 ampères. L’autre
poste de transformation, ‘TS B’, reste
opérationnel.
Infrax prend la suite d’Elia
Walter Finotto, ingénieur principal chez
Infrax Limbourg, esquisse les grandes
lignes du projet de Langerlo: «Dans une
première phase, le fonctionnement du
nouveau poste de transformation de
Langerlo sera une copie du fonction-
nement actuel de l’ancienne sous-sta-
tion. A l’exception du fait que la nouvelle
infrastructure sera exploitée par Infrax et
non par Elia. De plus, le couplage et la
mesure des tensions des jeux de barres
seront dorénavant exploités par Infrax.
La liaison principale entre le poste ‘TS B’
existant et le nouveau ‘TS C’ sera désor-
mais rendue commutable. La liaison
existante entre ‘TS A’ et ‘TS B’ est une
liaison fixe. A remarquer dans le nouveau
fonctionnement, les tableaux à double
jeu de barres ABB-ZS4, les deux postes
de transformation comportant au total 3
transformateurs, et une liaison commu-
table au niveau de ‘TS C’.»
Extensibilité à un quatrième
transformateur
Dans l’optique de l’installation future d’un
quatrième poste de transformation par
Elia, les deux postes de transformations
sont conçus de manière à permettre une
exploitation comme postes de trans-
formation indépendants. Tant que le
quatrième transformateur ne sera pas
installé, ‘TS B’ et ‘TS C’ seront exploi-
tés comme un seul et même poste de
transformation. Dans le cadre de cette
modification, les 3 transformateurs de
point neutre sont à présent également
gérés par Infrax. Un second pilotage de
réseau ne sera nécessaire que lorsque
le quatrième transformateur sera installé
par Elia. Après modifications, les deux
postes de transformation seront exploi-
tés avec une liaison principale fermée
entre les jeux de barres, et en conditions
lia, l’exploitant du réseau haute tension belge, veut doubler la
capacité du réseau entre Genk et la frontière à Kinrooi. A cet effet,
de grands travaux d'adaptation sont, entre autres, réalisés dans le
poste de transformation de Genk, à Langerlo, et pour lesquels l’entreprise
Tegro de Maaseik a la charge de l’installation des canalisations
de distribution enterrées.
“E ”
Vers une capacité réseau et transport double à Genk
Fedelec magazine | 17
normales, un seul transfo actif par TS.
Ceci veut dire qu’il y aura deux transfor-
mateurs exploités en parallèle. La cen-
trale sera exploitée traditionnellement,
sur un seul jeu de barres, le second étant
hors tension, et avec la liaison entre jeux
de barres, ouverte. L’installation en elle-
même possède entre autres les carac-
téristiques suivantes: niveau d’isolation
12 kV, capacité du jeu de barres: 3150
A, capacité des cellules 3150 A /1250 A,
résistance aux courants de court-circuit:
31.5 kA 3 s, résistance à l’arc interne:
31.5 kA 1 s AFLR, et tension de secours:
110 V=. Le matériel haute tension est du
type ZS4 d’ABB. Les relais de protection
du type Max I 543/541 sont également
du même fabricant. Les relais de protec-
tion différentielle ligne, du type 7SD6001,
sont de marque Siemens.
Contrôle d’impact sur le réseau
Dans une phase ultérieure seront instal-
lés, à côté du nombre de départs attri-
bués, 4 départs en réserve. Parmi ces
derniers, il y aura deux cellules de réserve
avec TI 1000/5/1 pour unités de pro-
duction décentralisées avec un courant
maximal autorisé de 1250 A. De la place
sera laissée dans le bâtiment pour quatre
cellules de réserve, non encore montées,
pour extension future. Les liaisons prin-
cipales définitives sur les deux jeux de
barres seront équipées d’un disjoncteur
de puissance débrochable, de façon à
permettre dans une configuration future,
une exploitation indépendante des deux
postes.
23 étapes successives
Comment s’articule un projet de modifi-
cation complexe avec un tel niveau élevé
de technicité? Après une étude prépara-
toire détaillée du projet, ce ne sont pas
moins de 23 étapes qui se succède-
ront pour modifier le poste de transfor-
mation de Langerlo et le rendre à nou-
veau opérationnel. Le maître d’ouvrage
Infrax établit le projet et ELIA, l’exploi-
tant du réseau haute tension belge, fait
construire une cabine. ELIA a également
la charge du câblage aérien et de l’adap-
tation des transformateurs. L’entreprise
SPIE est chargée de l'installation des
‘services auxiliaires’: éclairage, installa-
tion d’alarme…
Les travaux de câblage enterré sont exé-
cutés par l’entreprise Tegro, de Maaseik
(voir encadré). Erik Thijs, dirigeant de
Tegro: «Nous commençons par réali-
ser les travaux de terrassement. A cet
emplacement nous avons creusé jusqu’à
une profondeur de 1,5 mètre. Puis seront
placés dans ces tranchées 2 types de
câbles PRC avec des diamètres res-
pectifs de 240 et 400. Ces câbles seront
ensuite recouverts de plaques de protec-
tion spéciales en PMC recyclé, puis de
sable pur. Dans une dernière phase nous
creuserons encore une tranchée d’envi-
ron 50 mètres afin d’enfouir le câblage qui
n’est plus utilisé. La jonction du câblage
existant et des câbles nouvellement
posés ne sera pas faite par Tegro mais
par une autre entreprise externe, sur
commande d’Infrax.»
Il y a faisceau et faisceau
Lors de l’exécution de travaux de
câblage, le mesurage précis et la loca-
lisation exacte des canalisations conti-
tuent un point délicat. Erik Thijs: «Il y a
souvent côte à côte 10 à 12 faisceaux
avec diverses sortes de canalisations. Il
faut donc faire très attention. Les don-
nées disponibles sur les plans existants
constituent bien entendu le point de
départ. Mais en raison des travaux d’in-
frastructure exécutés au fil des années,
ces données ne sont pas toujours com-
plètement à jour, par exemple en raison
de modifications de tracé de routes et de
18 | Fedelec magazine
Tegro en résuméL’entreprise Tegro, acronyme de Thijs Erik Grondwerken (Travaux de terrasse-ment Erik Thijs), est spécialisée dans la pose de canalisations de distribution enterrées. L’entreprise de Maaseik a été créée en 1994 par Erik Thijs qui avait travaillé auparavant, en tant que salarié, pour d’autres entreprises de cette branche. Ces activités englobent les travaux de terrassement comme la pose de câblage moyenne tension ou basse tension, d’éclairage public, y compris la pose de poteaux d’éclairage, de canalisations de gaz et de télévision câ-blée. Actuellement l’entreprise emploie 11 salariés d’une moyenne d’âge as-sez jeune. Depuis son démarrage d’activité en 1994, l’entreprise fait partie de Fedelec. Depuis 2006, Erik Thijs est Président de la division Fedelec Limbourg qui compte 116 membres. «Fedelec est l’organisation professionnelle idéale pour le démarrage administratif et l’accompagnement professionnel ultérieur des entreprises du secteur de l’installation électrique au sens large. Chaque entreprise membre est totalement libre de choisir son activité: exécuter des travaux généraux d’électricité ou se spécialiser, comme par exemple dans la pose de canalisations de distribution enterrées, dans notre cas.»
pistes cyclables. Un autre outil pratique
est bien entendu d’essayer de détecter
des signaux à l’aide d’une pince ampère-
métrique. Lors de l’exécution de ces
opérations, il y a lieu de suivre toujours
une procédure bien circonscrite: pour
des raisons de sécurité, les câbles, par
exemple, ne peuvent être sectionnés
qu’à l’aide d’une cisaille mise à la terre.»
Il faut être aussi un peu constructeur
de routes
Erik Thijs sait de quoi il parle lorsqu’il dit
que l’aménagement de canalisations de
distribution enterrées est une spécia-
lité. Erik Thijs: «Il n’est certainement pas
évident de trouver des ouvriers qualifiés
pour ce genre de travaux. Dans notre
secteur, un ouvrier doit non seulement
être bien motivé mais avoir en outre une
formation très large. La description des
tâches de mes collaborateurs comporte
plus que l’exécution de terrassements et
la pose de câbles. Le personnel en ques-
tion doit être également un peu construc-
teur de routes; il doit être capable, par
exemple, de poser des pavés et couler
de l’asphalte.»
Petites PME, grande flexibilité
La force de Tegro est sa grande flexibi-
lité en tant que petite PME. L’entreprise
de Maaseik travaille déjà depuis 18 ans
en sous-traitance d’Infrax. «Nous serons
finalement restés 2 semaines sur le chan-
tier de Langerlo. Mais nous ne savons
pas encore aujourd’hui où, dans la pro-
vince du Limbourg, nous aurons à inter-
venir pour le compte d’Infrax dans les
2 semaines à venir. Il est rare que nous
ayons, après achèvement de nos tra-
vaux, à intervenir à nouveau, mais ce
n’est jamais totalement exclu. Il est tou-
jours possible qu’il y ait un affaissement
de terrain en raison d’une terre qui s’est
imbibée d’eau. Un dommage éventuel
aux canalisations de distribution exis-
tantes n’est jamais à exclure à 100 %.
Pour éliminer totalement ce dernier
risque, certains services concédés tra-
vaillent à présent avec des positionneurs
GPS qui sont capables de détecter très
précisément où se trouve un faisceau de
canalisations donné. Il existe même sur le
marché des appareils que l’on peut mon-
ter sur un engin de terrassement et qui
permettent de travailler de façon relati-
vement simple et précise», ajoute encore
Erik Thijs.
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prise BEBO Elektro (voir encadré) en
1992: “Pour la réalisation de mes projets
d’éclairage et d’électrotechnique, je pro-
cède de façon très méthodique. Je colla-
bore étroitement avec plusieurs bureaux
d’architectes qui me sondent régulière-
ment sur d’éventuels chantiers, en géné-
ral tertiaires ou résidentiels. La plupart du
temps, ils m’envoient le maître d’œuvre
pour un entretien personnel. Au cours
de cet entretien, je tente de comprendre
comment les gens conçoivent leur projet
et ce qu’ils attendent en pratique de leur
future installation électrique et de leur
éclairage. Je n’omets pas de leur montrer
à cette occasion quelques exemples de
projets déjà réalisés. Comment voient-ils
l’éclairage de leur maison? La domotique
pourrait-elle leur offrir une plus-value?”
Partenaires spécialisés
Pour la réalisation concrète de ses pro-
jets, il a mis sur pied une collaboration
très étroite avec plusieurs partenaires
spécialisés: pour le volet éclairage,
c’est la firme Tekna. Cette entreprise de
Lokeren – dirigée par Erik Huysmans –
conçoit et produit les ‘Nautic’ et ’FLAT
Spots’ mais est également spéciali-
sée dans le conseil d’éclairage. Marc
Van Boven: “En guise de plaisanterie,
je dis toujours au maître (ou à la maî-
tresse) d’œuvre qui vient me trouver
que je l’envoie d’abord chez quelqu’un
qui ‘lui apprendra à voir la lumière’! Le
client arrive ensuite, chez Tekna, dans
un studio spécialisé où divers scénarios
d’éclairage peuvent être simulés. Leur
méthode a l’avantage de faire apprécier
au client la qualité d’éclairage d’un spot
particulier – qu’il préfère sur d’autres –
exactement de la même façon qu’il le ver-
rait dans sa propre maison. A partir de
ces constatations, un plan d’éclairage
est élaboré sur mesure pour le client.
C’est à ce moment-là que j’apprends ce
qu’on attend exactement de moi et que je
me mets au travail pour élaborer une offre
de prix détaillée.”
De l’étude d’éclairage au plan de
travail exhaustif
“Avant de commencer les travaux, je
communique au client une liste de tous
les points d’éclairage de l’habitation
et je lui demande où il aimerait voir des
variateurs et des détecteurs de mouve-
ment ou de présence, par exemple. Je lui
donne évidemment les conseils requis.
Ces renseignements sont intégrés dans
l’étude d’éclairage. Pour ce qui est du son
et de l’image, le client passera générale-
ment voir la firme Heyman Reference de
Temse. Supposons qu’il veuille non seu-
lement une sonorisation dans le séjour,
mais aussi dans le bureau et la salle de
bains par exemple, ceci devra être pla-
nifié en conséquence. Ce partenaire me
transmet, lui aussi, toutes les spécifica-
tions techniques à intégrer dans le plan
de travail pour que je puisse commencer
la pose des câbles”, explique Marc Van
Boven.
Trois espaces ouverts
BEBO Elektro vient de réaliser un pro-
jet résidentiel à Sint-Pauwels, une com-
mune de l’entité de Sint-Gillis-Waas,
où l’architecte Luc Delouw – du bureau
ARCAD de Sinaai – avait récemment
construit une villa moderne, toute en
blanc. Il s’agit d’une spacieuse maison
unifamiliale pourvue de grandes baies
vitrées, et qui bénéficie donc d’un éclai-
rage naturel maximalisé. En trois diffé-
projet
Fedelec magazine | 21
rents endroits de la maison, on trouve
de grands espaces ouverts allant du
rez-de-chaussée à l’étage: un dans le
hall d’entrée et deux dans le séjour. Les
énergies renouvelables sont également
présentes, sous forme d’une pompe à
chaleur Nibe.
Des spots dans les plafonds tendus
Un des points remarquables de cette
construction résidentielle neuve est la
finition des plafonds. Au lieu de simples
éléments en béton plâtrés et peints, on
a des plafonds tendus spéciaux de la
firme Estrikor à Courtrai. Ils sont réalisés
en matière synthétique flexible et lavable,
tendue comme une ‘peau’ sur toute la
surface du plafond. L’ensemble de la
maison est éclairé à l’aide de trois types
de Flat Spot de marque Tekna.
On a monté en tout 45 spots ‘Flat 1’, 16
spots ‘Flat 2’ et 1 spot ‘Flat 3’. La pose du
câblage et le montage des Flat Spots – et
des enceintes de sonorisation – se sont
faits en étroite collaboration entre BEBO
Elektro et Estrikor. Ces spots sans enjoli-
veurs (‘trimless’) n’ont pas de rebord, un
concept breveté par Tekna. Le séjour est
équipé de Flat Spots du type 1, la salle de
bains de Flat Spots du type 2 et dans cer-
taines autres pièces on a fait usage d’un
troisième type.
Arceaux de montage spéciaux pour
Flat Spots sans enjoliveurs
Pour le montage de spots dans un pla-
fond tendu, Estrikor et Tekna ont conjoin-
tement mis au point un arceau spécial,
adapté en particulier aux spots sans
enjoliveur. “Les Flat Spots sont incon-
testablement des applications haut de
gamme et il faut également mentionner
qu’on n’a pas fait appel à des transfos
centraux: les spots ont été adaptés en
vue d’un échange aisé des transforma-
teurs. Même lors de l’encastrement tra-
ditionnel de spots dans un plafond en
béton, nous prenons beaucoup de pré-
cautions. Nous évitons en particulier de
travailler du haut vers le bas – qui est la
méthode la plus simple et la plus rapide –
mais bien du bas vers le haut. Cette façon
de procéder, techniquement plus ardue,
garantit néanmoins un parfait alignement
des points d’éclairage”, explique Marc
Van Boven.
Emploi limité de leds
Dans quasiment toutes les pièces, on
a opté pour un éclairage traditionnel,
entendez par là IRC. L’éclairage led se
limite à deux endroits de la maison: dans
la cabine-douche à vapeur de la salle
de bains, où on a prévu des spots à leds
étanches en inox, et dans l’auvent de la
porte d’entrée, où des spots à leds ont
été montés à l’aide de bagues spéciales
en inox dans le matériau isolant, recou-
vert d’un plafonnage en crépi. L’emploi
poussé de la technologie led dans un
bâtiment ne se justifie, à mes yeux, que
lorsqu‘il garantit un bon rendement au
client. Pour l’éclairage de magasins et de
bureaux par contre, les leds connaissent
un joli succès vu la rentabilité de la solu-
tion. La qualité de lumière est bonne et
les prix sont à la baisse. Nous sommes
récemment parvenus à équiper un
espace commercial complet – vitrines
comprises – à l’aide d’éclairages led et
CDM, d’une consommation globale de
600W à peine, vu que cet éclairage fonc-
tionne quasiment en permanence.
Dans de telles conditions, un investis-
sement en technologies led et CDM se
récupère en quatre ans environ“, affirme
le directeur de BEBO Elektro.
Domotique: oui, mais…
Pour le matériel de commutation, Marc
Van Boven fait appel à la firme Gira: “Ce
partenaire dispose d’une gamme bien
étoffée, du simple interrupteur à la domo-
tique de haut niveau. L’installation de
Sint-Pauwels se compose de relais multi-
fonctionnels et de variateurs d’éclairage.
22 | Fedelec magazine
Ceci permet entre autres une fonction-
nalité ‘tout allumer-tout couper’ et donne
les garanties requises pour d’éventuelles
extensions”, explique Marc Van Boven.
Toutes les adaptations futures pourront
se faire au niveau de l’armoire de distri-
bution, sans fastidieux travaux de démo-
lition ou de rainurage.
Mais, contrairement aux apparences,
cette maison n’a pas été équipée de
domotique. Marc Van Boven: “Je ne me
joins pas à la mode actuelle qui consiste,
pour certains du moins, à pousser le
client en direction de la domotique. Je
préfère fournir des installations très
flexibles, réalisées sur mesure. Si le
client me demande expressément d’ins-
taller de la domotique dans sa maison,
je m’informe tout d’abord de ses motifs
spécifiques. Je vois difficilement cer-
Bebo Elektro en brefMarc Van Boven, originaire de Berlare en Flandre-Orientale, a fait ses études d’électricien au VTI d’Alost mais n’a pas passé ses premières années d’activité professionnelle dans un secteur lié à l’électricité. Il fut quelque temps menuisier de gros œuvre et travailla de 1980 à 1992 pour la SNCB, entre autres dans le port d’Anvers. En 1992, piqué par l’amour du métier, il s’établit comme indépendant et fonde – avec un membre de sa famille – la firme BEBO Elektro spécialisée en travaux d’électricité et d’éclairage à Schoonaarde, près de Termonde. Ses activités portent sur les installations électriques dans le sens le plus large du terme - construc-tions neuves, extensions et rénovations pour habitations, commerces, bâtiments publics et industriels - ainsi que sur la réalisation d’études d’éclairage et la conception d’armatures, en collaboration avec divers partenaires. Après 5 ans, il racheta les parts de son associé et, depuis lors, il dirige seul son entreprise. BEBO Elektro bvba est membre de Fedelec depuis 2004.
taines personnes allumer leur éclairage
en se servant d’un écran tactile! La plu-
part des systèmes domotiques restent
d’ailleurs assez onéreux et n’ont pas
toujours la convivialité requise. Mais les
systèmes domotiques déjà installés par
Bebo Elektro sont tous réalisés en KNX/
EIB, ce qui assure à l’avenir une flexibilité
optimale du point de vue marques, entre-
tien et garantie.” Pour les protections
parafoudre, BEBO Elektro collabore
avec le fabricant allemand DEHN - dis-
tribué en Belgique par Stagobel – et pour
les alarmes avec la firme MVH Security
de Sint-Niklaas.
‘Petite entreprise = qualité’
Marc Van Boven tient absolument à ce
que sa firme d’installation reste une petite
entreprise. Il n’a, pour cette raison, qu’un
seul collaborateur et ceci depuis 14 ans
déjà. “Une personne très motivée que
j’ai engagée sur base d’un contrat d’ap-
prentissage et à qui j’ai appris le métier.
Depuis lors, nous ‘travaillons et pen-
sons électricité‘ à l’unisson. Sur chantier,
quelques mots à peine suffisent pour
qu’on se comprenne. Dans le passé, j’ai
souvent travaillé avec des sous-traitants
mais ils me causaient régulièrement des
problèmes. J’ai constaté plus d’une fois
que la qualité du travail est inversement
proportionnelle au nombre de personnes
présentes sur un chantier.” Marc Van
Boven puise son enthousiasme dans son
potentiel de création “Pouvoir élaborer et
fournir une belle installation à un client me
fera toujours le plus grand plaisir.”
www.bebo-elektro.be
projet
Fedelec magazine | 23
reportage
vec sa gamme spécialisée en solutions connectiques, Techno Specials s’affirme comme un
acteur important sur le marché belge du câble. L’assortiment de produits de la firme gantoise
– qui fait partie du groupe TKH – comprend entre autres des systèmes de câblage pour
applications Audio, Vidéo et Broadcast.
“A ”
CAE, l’usine TKH française, développe et
fabrique des systèmes de câblage pour
courants faibles. L’expérience consi-
dérable et le savoir-faire accumulé pen-
dant plus de 25 ans font de ce fabricant
un acteur de poids sur le marché global
‘courants faibles’. Depuis, une struc-
ture internationale a été mise en place
et un bureau de ventes vient aussi de
s’ouvrir au Maroc. Le groupe compte
12.500 clients actifs, 10.000 articles de
câblage différents et 4.500 références
en connectique. La division française
du groupe TKH réalise actuellement un
chiffre d’affaires de 140 millions d’euros.
En plus d’une division R&D bien étof-
fée, l’usine française dispose aussi d’un
réseau de production comprenant pas
moins de 12 sites.
Un groupe aux reins solides
Le groupe TKH dont fait partie Techno
Specials réalise un chiffre d’affaires glo-
bal d’environ 1 milliard d’euros. Pour
Techno Specials, le très vaste assorti-
ment de produits proposé par le groupe
TKH est un des piliers sur lesquels repose
la firme gantoise. Au fil du temps, TKH
est devenu un acteur de niche spécialisé
avec ses gammes distinctives Industrial,
Building et Telecom, toutes basées sur
des concepts, des produits et des ser-
vices technologiquement fort avancés.
TKH élabore ses solutions avec le client,
et sur base de ses spécifications.
S2CEB Audio, Vidéo et Broadcast
Le portefeuille Techno Specials com-
prend aussi la marque S2CEB qui com-
mercialise, entre autres, une variété de
câbles, de cordons, de connecteurs et
d’accessoires pour l’audio, la vidéo et
les applications d’éclairage. L’objectif de
S2CEB est de répondre aux exigences
spécifiques des marchés audio et vidéo
professionnels. Avec cette gamme,
Techno Specials est en mesure de
couvrir 90% des besoins, grâce - entre
autres – au caractère innovateur de ces
produits. Des partenariats ont été mis
en place avec les principaux fabricants
d’appareils audio et vidéo afin d’enrichir
les connaissances en matière de techno-
logie moderne.
AXCEB Public Address 100 Volt
Avec la marque AXCEB, Techno Specials
propose une solution globale pour les
systèmes de sonorisation 100 Volt, une
gamme très complète qui permet de
réaliser des installations de qualité pro-
fessionnelle. Pour élaborer des projets
de cette envergure, les clients peuvent
se faire assister par Techno Specials.
L’aide comprend notamment les calculs
préliminaires, des visites sur chantier
et des séances de formation. En plus
des câbles professionnels, la gamme
comprend aussi plusieurs amplifica-
teurs, récepteurs radio, lecteurs CD/
MP3, haut-parleurs et systèmes d’ap-
pel, permettant ainsi à Techno Specials
de proposer une solution complète pour
chaque projet. Ici aussi, il est parfaite-
ment possible d’élaborer une installation
sur base d’un plan ou de spécifications
client.
www.technospecials.be
Techno Specials
Systèmes de câblage Audio, Vidéo et Broadcast
24 | Fedelec magazine
Les nouveaux développements tech-
nologiques du monde de l’installation
se succèdent à un rythme rapide. Alors
qu’une technologie n’est pas encore
opérationnelle à 100 % en pratique,
une autre technologie apparentée est
déjà mise sur le marché. Reinier Treur,
Marketing & Inventory Director Livingston
(voir encadré) «Toute technologie exige
aujourd’hui des appareils d’essai et de
mesure spécifiques. Lorsque l’on veut
pouvoir disposer à tout moment d’appa-
reils d’essai et de mesure performants
et dernier cri, il est nécessaire d’investir
beaucoup pour les avoir à demeure chez
soi.
De plus, au bout de quelques années,
ces instruments deviennent souvent
obsolètes sur le plan technologique.
Partant de cette constatation de base,
Livingston offre la possibilité de dispo-
ser d’appareils d’essai et de mesure
modernes, en location pure ou en LOA.
Posséder des appareils d'essai et de
mesure non opérationnels n’entraîne
pour l’utilisateur que des frais, et n’est
donc pas rentable en tant que tel. Nous
veillons à ce que la période de location
ou de leasing corresponde parfaitement
aux besoins de l’utilisateur.»
Structure de coût transparente
Pour les techniciens les plus spécialisés
comme par exemple les installateurs en
électricité, il est important qu’ils puis-
sent disposer d’instruments d’essai et de
mesure appropriés, au bon endroit et au
bon moment. Reinier Treur: «Livingston
dispose, dans les 24 heures, des appa-
reils les plus modernes, où que ce soit
en Europe. Ceci évite au client une série
de casse-tête pratiques, tels que la col-
lecte de devis et la décision d’achat
appropriée. Nos contrats de leasing
peuvent, au contraire, être conclus rapi-
dement et présentent une structure de
coût transparente. Les surprises sont
exclues. Que l’on loue un instrument ou
qu’on le prenne en leasing, dans les deux
cas l’investissement pour l’utilisateur
reste limité, ce qui à terme conduit à un
meilleur retour sur investissement pour
son entreprise. Certaines entreprises
qui nous louent des appareils d’essai et
de mesure, ont réussi à diminuer de 40
% leurs frais d’utilisation d’appareils de
mesure. Notre grande force est que nous
suivons à la trace les derniers dévelop-
pements technologiques sur le plan de
l’appareillage d’essai et de mesure, et
que nous travaillons de façon totalement
indépendante des marques.»
Possibilités de location avec option
d’achatA une époque où les liquidités se font
rares et où les banques et établissements
financiers rechignent à accorder des cré-
dits, Livingston propose des possibilités
de location avec option d’achat. «Nos
clients peuvent eux-mêmes, en concer-
tation avec le fabricant ou le distributeur
d’appareillage d’essai ou de mesure,
composer la configuration d’instrument
appropriée. Ensuite, Livingston achète
cette configuration auprès du fabricant
ou du distributeur, et le loue au client
pour, par exemple, 12 mois. Au bout des
12 mois, le client peut décider d’ache-
ter l’appareillage, bien entendu à un prix
beaucoup plus bas. Mais il lui est égale-
our la surveillance de la tension réseau ou l’enregistrement de la température, l’installateur en électricité a
besoin, pour un laps de temps donné, d’appareils de mesure spécifiques. Il est important qu’il puisse disposer,
au bon endroit et au bon moment, des instruments d’essai et de mesure appropriés. «Chez Livingston, il lui est
possible de louer ces instruments à la carte, étalonnés, équipés des accessoires nécessaires, accompagnés
d’une notice d’utilisation claire, et le plus souvent disponibles de stock», nous déclare Reinier Treur.
“P ”
reportage
LivingstonLocation personnalisée d’instruments d’essai et de mesure
Fedelec magazine | 25
ment possible de continuer à louer cet
appareillage ou encore de rendre ce der-
nier s’il n’est plus nécessaire. Notre client
dispose ainsi d’un maximum de flexibilité,
sans avoir à supporter des frais supplé-
mentaires», nous déclare Reinier Treur.
Conseil indépendant
Les prestations de service étendues
de Livingston comprennent égale-
ment l’octroi de conseils concernant les
appareils d’essai et de mesure. Reinier
Treur: «Beaucoup de nos clients font
une confiance aveugle au vendeur d’une
certaine marque; on peut toutefois se
demander si le conseil que l’on en reçoit
est réellement indépendant. Livingston
n’est liée à aucun fournisseur ni fabri-
cant quel qu’il soit. Pour le client cela
signifie que tous les conseils que nous
donnons sont basés sur notre propre
expérience, en toute indépendance.
Les entreprises industrielles n’ont pour
la plupart, pas le temps de se préoccu-
per d’appareils d’essai et de mesure.
Qu’il s'agisse de ses propres appareils
ou d’appareils loués, ou d’une combi-
naison des deux, il est toujours possible
de réaliser le meilleur compromis pour
que la mise en œuvre des instruments
soit assurée au meilleur coût», déclare
Reinier Treur. Lorsque, chez Livingston,
nous donnons un conseil, nous ne com-
parons pas seulement le prix d’achat aux
prestations, mais nous examinons aussi
les frais complémentaires tels que les
frais d’étalonnage et de réparation, les
frais d’entretien, le prix des accessoires,
la complexité de l’appareil et le coût des
mises à jour de logiciel. Reinier Treur:
«Bien des entreprises sous-estiment ces
frais. Elles se focalisent aveuglément sur
le prix d’achat initial, mais n’ont que peu
ou pas d’idée des frais annuels complé-
mentaires. Sur une période de 4 ans, ces
derniers représentent en moyenne 80 %
du prix d’achat initial. Par exemple: un
appareil qui coûterait au départ 10.000
euros a un coût total de propriété (cost of
ownership) sur 4 ans, de 18.000 euros.
Attention, il s’agit de coûts moyens; il
est toujours possible de trouver des
exemples où ces montants sont, ou bien
plus élevés ou bien plus bas.»
Gestion d’équipementDu point de vue de Livingston, l’appa-
reillage de mesure doit être utilisé au
maximum. En effet, un appareil qui ne
sert pas ne fait que coûter de l’argent.
Un aspect très important en matière de
disponibilité d’appareils de mesure
est leur visibilité. Reinier Treur: «Dans
beaucoup d’entreprises, les appareils
sont achetés pour un service division-
naire particulier, alors que les autres
services ne sont pas au courant de
l’achat. Ou pire encore, l’un des ser-
vices achète l’appareil alors que le
même appareil reste inutilisé dans un
autre service. Dans un rapport récent
de Frost & Sullivan il apparaît que près
de 80% des appareils de mesure récem-
ment achetés sont utilisés à moins de
50%. Le plus souvent, il s’agit d’une igno-
rance de son propre inventaire d’appareils
d’essai et de mesure. Livingston dispose
pour ce faire d’un outil de gestion, mis à
la disposition en ligne et grâce auquel les
clients peuvent suivre tant leurs propres
appareils que ceux éventuellement loués.
Ainsi tous les utilisateurs peuvent à tout
moment savoir, avec 100 % de transpa-
rence, de quels instruments de mesure
l’on dispose et où ces derniers se trou-
vent et quel est leur niveau d’utilisation.
Lorsqu’un client décide de passer un
contrat avec Livingston pour une presta-
tion de services de gestion d’équipements
(Equipment Management Services), il
bénéficie non seulement de ces outils de
gestion, mais Livingston facilite égale-
ment la logistique et le règlement finan-
cier éventuel pour déplacer un instrument
d’une unité commerciale à une autre.»
www.livingston.be
Livingston s’adapte au marchéA l’origine, Livingston Laboratories était agent commercial pour le compte d'en-treprises telles que Hewlett-Packard, Tektronix et Fluke. Lorsque les entre-prises américaines citées établirent, l’une après l’autre, leurs propres bureaux de vente au Royaume-Uni, Livingston fit de la location son activité principale et changea son nom en «Livingston Hire» (Livingston Locations). Des bureaux ont été ouverts dans toute l’Europe, entre autres aux Pays-Bas, en France, en Alle-magne, en Belgique et en Espagne. Ceci a conduit à une extension des presta-tions de services telles que, par exemple, la vente d’appareils d’occasion. Entre-temps, Livingston est devenue l’une des plus grandes entreprises mondiales de location d’appareils d’essai et de me-sure pour des secteurs professionnels tels que l’électronique, les télécommu-nications, la défense, l‘aviation et l’aé-rospatiale, le transport et les techniques d’information. Le portefeuille de services englobe la location, le leasing, la vente d’appareils et de services orientés vers une utilisation optimale des appareils.
26 | Fedelec magazine
ors de sa récente journée portes ouvertes, Socomec Belgique a pu faire étalage de la nouvelle alimentation de
secours Green Power 2.0, spécialement développée en réponse aux évolutions du marché. Cette nouveauté
confirme le fabricant français indépendant dans son rôle de numéro un du marché UPS. “L ”
reportage
Socomec Des solutions inno-vatrices et efficientes pour l’avenir
Quatre Business Applications
En vue d’une approche optimale du
marché et de la clientèle, les activités de
Socomec s’articulent en quatre Business
Applications à orientations stratégiques
distinctes: Energy-ef ficiency, Solar
Power, Critical Power et Power, Control &
Safety. La première Business Application
regroupe les matériels Diris et Countis et
les logiciels associés, ainsi que tout ce
qui concerne le rééquipement et la ges-
tion énergétique. ‘Solar Power’ couvre
non seulement le savoir-faire photovol-
taïque mais aussi les applications de type
Combiner Box et Sunsys. Les systèmes
UPS et ATyS + bypass, eux, ressortent de
la Business Application ‘Critical Power’.
Pour conclure, Socomec a regroupé
sous ‘Power, Control & Safety’ toutes
les applications spécifiques du matériel
Sirco.
Réponse aux derniers développe-
ments en matière d’architecture
pour serveurs
La Green Power 2.0 lancée par Socomec
répond parfaitement à l’évolution des
besoins du consommateur. Au fur et à
mesure que les débits de données trans-
mises et reçues augmentent – suite à
l’utilisation plus intense d’internet et aux
développements en infonuagique (cloud
computing) – les organisations et entre-
prises ont tout intérêt à ce que leur équi-
pement UPS corresponde aux dernières
innovations en matière d’architecture
pour serveurs. La nouvelle gamme Green
Power (GP) 2.0 de Socomec – disponible
en puissances de 10 à 400 kW – répond
aux besoins croissants des centres de
données en matière d’efficience énergé-
tique, d’innovation conceptuelle, de fonc-
tionnement ininterrompu garanti, de plus-
value écologique et de qualité du service
après-ventes.
Facteur de puissance 1
La GP 2.0 se caractérise par son facteur
de puissance de sortie égal à 1 (PF = 1),
offre à l’utilisateur toute sa puissance
nominale (kW = kVA) et fonctionne à
pleine charge jusque 35°C selon IEC
62040-3 - avec 25% de puissance en
plus comparé à une UPS à PF = 0,8 et
11% de puissance en plus comparé à
une UPS à PF = 0,9. Le facteur de puis-
sance unitaire implique en outre que l’ali-
mentation GP 2.0 fournit plus de puis-
sance pour un même encombrement.
La GP 2.0 offre d’ailleurs la densité de
puissance la plus élevée du marché -
jusque 358 kW/m2 - et prouve ainsi son
efficience en matière d’espace et d’éner-
gie. Grâce à sa topologie à trois niveaux,
commercialisée pour la première fois par
Socomec en 2008, la Green Power 2.0
bénéficie d’un rendement énergétique
imbattable – confirmé au niveau de 96%
en mode VFI par les laboratoires indé-
pendants TÜV-SÜD et Bureau Veritas.
En mode de conversion double (VFI), la
Green Power 2.0 garantit une protection
totale de charge pour les applications cri-
tiques, minimalisant ainsi les risques et
maximalisant en même temps la dispo-
nibilité du matériel. En mode VFD, un ren-
dement de 99% peut être garanti grâce à
la nouvelle solution EcoMode Rapide qui
permet le transfert de charge sur ondu-
leur en moins de 2 millisecondes en cas
de panne du réseau électrique.
TCo réduit
Avec son facteur de puissance 1 et son
rendement insurpassé, la Green Power
2.0 consomme jusqu’à 50% d’énergie en
moins qu’une ancienne UPS et permet
de réduire considérablement le coût total
de possession (TCO). Grâce au redres-
seur IGBT frontal, la Green Power 2.0
optimise l’infrastructure en amont, sans
risque de surcharge pour les transforma-
teurs, les groupes et les systèmes de dis-
tribution dédicacés en amont.
Conforme au Code de Conduite
Européen pour Centres de Données
La Green Power 2.0 de Socomec
annonce déjà l’alimentation de secours
Fedelec magazine | 27
de l’avenir. Au fur et à mesure que le
concept des serveurs actuels s’améliore
et qu’on atteint un facteur de puissance
1 toutes charges confondues, il n’est
plus nécessaire de revaloriser les sys-
tèmes d’alimentation critiques. En outre,
la GP 2.0 de Socomec correspond dès à
présent au Code de Conduite Européen
pour Centres de Données, en sa ver-
sion présente et future jusque 2014. La
Green Power 2.0 supporte également
des applications innovatrices en matière
de facteur de charge, telles que les Blade
Servers jusque 0,9 sans déclassement
de puissance. Grâce à sa connaissance
approfondie du marché, de la clientèle et
de ses besoins spécifiques, Socomec a
pu développer un ‘assistant’ intuitif qui,
par une procédure interactive, permet de
mettre en service tout nouveau système
UPS de façon simple, sûre et fiable.
‘Devenir la référence des marchés
futurs’
“En tant que leader européen en matière
de production – et aidé en cela par ses
importantes capacités en recherche et
développement et par son réseau mon-
dial d’ingénieurs spécialisés - Socomec
est à même de proposer un assortiment
de solutions totales sur mesure pour les
applications les plus critiques”, affirme
Renato Fratta, directeur général de la
Division UPS. “Le point fort de Socomec
est sans aucun doute sa capacité d’in-
tégrer des technologies innovatrices
dans ses produits pour les faire évoluer
parallèlement aux centres de données
et devenir ainsi la référence des marchés
futurs. Notre Green Power 2.0 fait auto-
rité sur le plan de la technologie UPS sta-
tique. Ultime développement en matière
d’alimentations critiques à haut rende-
ment énergétique, cette solution est
résolument tournée vers l’avenir.”
www.socomec.com
Socomec mise gros sur six segments différents du marchéPour se démarquer de la concurrence (souvent des entreprises cotées en bourse, ndlr), Socomec inaugure 2013 en lançant une nouvelle stratégie commerciale et une structure opérationnelle remaniée. “Socomec mise gros sur la différentiation, avec ses spécialités ‘maison’ pour environnements professionnels critiques. Cette focalisation pointue doit nous permettre de doubler le chiffre d’affaires d’ici 2020,” explique Hans Van Avermaet, directeur de Socomec Belgique. Le tout se traduit par une nouvelle définition du caractère d’entreprise via 4 piliers d’activité baptisés Power Control & Safety, Critical Power, Energy Efficiency et Solar Power. Les deux premiers piliers coiffent les activités existantes en matière d’équipements de commu-tation et d’UPS. Les deux derniers – actuellement en cours d’installation en Belgique aussi – seront implémentés à l’échelle mondiale. L’objectif est d’approcher à partir de ces 4 ‘business applications’, et de façon très proactive, les 6 segments de mar-ché suivants Energies Renouvelables, Immeubles (surtout les immeubles à bureaux), Industrie, OEM (qui intègrent l’appareillage Socomec dans leurs applications), Envi-ronnements Critiques (banques et assureurs, centres de données) et Infrastructures (transport, aéroports, rail…). Avec cette nouvelle constellation, Socomec mise sur une croissance annuelle moyenne de 12%, donc sur un chiffre d’affaires doublé d’ici 2020. Socomec compte aussi rester une entreprise européenne indépendante. “Comme nous travaillons avec des appareils et des produits à caractère critique, nous refusons de délocaliser notre production en Chine. La production en Chine et en Inde est strictement réservée aux marchés locaux”, conclut Van Avermaet.
28 | Fedelec magazine
omintell déploie ses activités à l’échelle mondiale, dans 36 pays déjà, et son système est disponible en pas
moins de 23 langues. Ceci n’empêche pas le spécialiste en domotique Trump de poursuivre ses efforts en
matière de stratégie commerciale et d’innovation technique. A Batibouw, Trump présentait trois nouveaux
assortiments de boutons-poussoirs design - résolument dans le style italien - baptisés Eco, Cube et Rainbow.
“D ”
Trump – DomintellDomotique avec le D de Design
reportage
Nouveau système ERP & nouveau
site internet
Le spécialiste en domotique nivel-
lois investit d’importants moyens dans
l’extension de son infrastructure et la
consolidation de ses structures com-
merciales. Les bâtiments et les appli-
cations en salle d’exposition ont été
adaptés et modernisés, mais le progrès
ne s’arrête pas là. Avec l’aide de la firme
bruxelloise Avvisi, le marketing a égale-
ment subi une cure de jouvence. Trump
a mis en place un nouveau système ERP
et dispose d’un site internet entièrement
remanié. Les clients – grossistes et ins-
tallateurs – pourront bientôt passer leurs
commandes en ligne. Mais vu la tech-
nicité des activités, il ne s’agit pas d’un
simple ‘webshop’ comme tant d’autres.
Les fonctionnalités sont plus étoffées
assistance technique, disponibilité des
produits, etc. Autre avantage le client a la
possibilité de consulter, en ligne et immé-
diatement, le coût total de la gamme de
produits qu’il demande. Ceci favorise
non seulement la transparence des com-
munications avec la clientèle mais per-
met aussi à Trump-Domintell de mieux
gérer ses stocks. Yvon Hudsyn esquisse
l’actuelle position de Domintell sur les
marchés domotiques “Nous réalisons
plus de la moitié de notre chiffre d’af-
faires à l’export. Néanmoins, la situation
peut fortement varier d’un pays à l’autre.
Certains marchés – je pense à l’Espagne
et à la Grèce – connaissent de sérieuses
difficultés. Ce sont principalement les
marchés émergeants à forte croissance
– l’Ukraine, l’Egypte et le Kazakhstan, par
exemple – qui s’avèrent bons clients de
nos systèmes domotiques.”
Boutons-poussoirs au design italien
La technologie et les accessoires
Domintell, eux aussi, continuent à évo-
luer. L’assortiment déjà bien étoffé de
boutons-poussoirs se voit complété
par une nouvelle ligne au design ‘style
italien’. Robert Michel, directeur de
Trump-Domintell, explique “En plus des
gammes Axolute et Livinglight de Bticino
et des interfaces Niko, nous commercia-
lisons dorénavant les boutons-poussoirs
de cette dernière marque. Et nous pré-
senterons aussi deux nouvelles lignes
de produits à l’occasion de Batibouw. Il y
aura tout d’abord les nouveaux boutons-
poussoirs baptisés ‘Eco’, en blanc uni-
quement et pourvus d’une électronique
conviviale intégrée. Cette ligne ne sera
pas distribuée de façon classique via
les grossistes mais sera disponible uni-
quement via Trump même. La ligne ‘Eco’
sera présentée en première à Batibouw.
La deuxième nouveauté est la ligne de
boutons-poussoirs ‘Cube’, également
d’inspiration italienne. Trump lance
encore les boutons-poussoirs ‘Rainbow’
en verre à LED incorporées – en noir et
blanc uniquement. Tout cela fait que
Trump proposera, dans un avenir très
rapproché, pas moins de 8 assortiments
de boutons-poussoirs.”
Les écrans ont toujours la faveur du
public
“Malgré la pléthore de nouveaux moyens
de communication – pensons à l’iPad, à
l’iPhone et aux tablettes – les ventes de
nos écrans ne semblent pas fléchir. Nos
modules de communication ethernet/
internet à logiciel graphique – modèle
DETH02 – ne sont pas les seuls à se
maintenir : nos écrans industriels aus-
si, tels le tactile couleurs DTSC04-LG à
vidéophone incorporé, continuent à bien
se vendre. Les applications pour iPad,
iPhone et tablettes connaissent actuelle-
ment un franc succès, personne ne s’en
étonnera. Mais comme elles requièrent
des batteries, leur longévité ne se com-
pare en rien à celle de nos écrans indus-
triels. La plupart de nos clients optent par
Fedelec magazine | 29
conséquent pour des solutions durables
plutôt que pour des gadgets à la mode”,
poursuit Yvon Hudsyn.
Modules de communication ether-
net/internet
Les modules de communication ether-
net/internet à logiciel graphique –
modèle DETH02 de Domintell – sont très
demandés actuellement. Yvon Hudsyn
donne un mot d’explication “La liaison
avec l’interface Domintell se fait via le
réseau wifi de l’habitation ou via le réseau
GPRS lorsqu’on est dehors. Qui dispose
d’une ancienne installation Domintell a
la possibilité de faire revaloriser gratui-
tement la version actuelle de l’unité cen-
trale du système et d’implémenter l’inter-
face dans sa configuration. Notre division
d’appui technique se tient à disposition
des clients qui voudraient se faire assis-
ter. Un avantage supplémentaire des
facilités Domintell est qu’elles sont
flexibles et modulables. Le client peut
demander à son installateur de prendre
contact avec Domintell en vue d’obtenir
le module DETH02.”
Nombreuses fonctions et facilités
Presque toutes les nouvelles installa-
tions Domintell comprennent d’ailleurs
ce module, qui offre de nombreuses
facilités à l’utilisateur. Yvon Hudsyn: “Si
on est souvent en voyage, l’application
Domintell permet de mettre sa maison
en mode ‘absent’ ou en mode ‘automa-
tique’ en se servant à distance de son
iPhone, et aussi de vérifier par la même
voie s’il n’y a rien d’anormal. Les éternels
distraits pourront également en profiter.
Qui quitte sa maison le soir en oubliant
d’éteindre la lumière ici ou là, aura la pos-
sibilité, grâce au GPRS du téléphone, de
couper d’une simple action sur l’écran
les circuits électriques des prises et de
l’éclairage. En plus de ces fonctionnalités
hautement pratiques, on peut également
envisager d’ouvrir les volets ou de mettre
en marche l’installation stéréophonique
dans sa maison, pour ne citer que ces
exemples.”
Appartements: la vidéophonie
apportera-t-elle la solution?
Dans le segment des appartements
de luxe, la domotique a fait son entrée
depuis longtemps déjà. Il est par contre
assez étonnant de voir que le marché des
appartements traditionnels – du moins
dans notre pays – reste à la traîne. “Dans
l’habitation belge moyenne, la domotique
commence à percer mais dans d’autres
pays – comme Israël et le Kazakhstan
– cette technique est déjà largement
présente dans les appartements ‘clas-
siques’ aussi. Chez nous, les promo-
teurs immobiliers sont plutôt réticents
de ce point de vue-là. Pourtant, l’intégra-
tion d’un système domotique dans ces
appartements pourrait rendre des ser-
vices encore plus importants que dans
les maisons unifamiliales. Ici, la vidéo-
phonie pourrait bien apporter la solu-
tion. Si l’habitant pouvait faire appel à un
écran unique – aussi bien pour la fonction
de parlophone que pour le pilotage de
son installation domotique – ceci ouvri-
rait d’intéressantes perspectives pour
l’intégration de la domotique dans nos
appartements”, conclut Yvon Hudsyn.
www.domintell.com
30 | Fedelec magazine
projet
Voici quelques années, Belgacom a déci-
dé de rénover les systèmes de contrôle
d’accès dans plusieurs de ses bâtiments,
un peu partout dans le pays. Il s’agissait
d'immeubles de tailles diverses, mais
aussi de cabines métalliques. Une partie
de la mission a été confiée à l’intégrateur
Niscayah (Malines) qui fait aujourd’hui
partie de Stanley Security Solutions.
Stanley Security Solutions et Niscayah
ont fait cause commune. En tant qu’élé-
ment de l’américain Stanley Black &
Decker, le département belge, implanté
à Malines et Diegem, fournit aux entre-
prises des solutions taillées à la mesure
des besoins locaux. L’intégrateur est
actif dans 14 pays d’Europe.
Jan Celis, qui est responsable du suivi
chantier pour cette entreprise (depuis
les visites sur site jusqu’à la livraison de
tous les projets réalisés pour Belgacom)
ne pouvait être présent à l’entretien. C’est
donc son collègue Bert Loos, directeur
des projets, qui a eu l’amabilité de le rem-
placer. Pour les projets Belgacom de
Bruxelles et de Flandre, Stanley Security
Solutions travaille avec la sprl Vercoutere
Jacques de Zwevegem.
Jacques Vercoutere, administrateur
de la société qui porte son nom: «Nous
nous chargeons de tout le câblage et
de l’installation de tous les appareils en
sous-traitance pour Stanley Security
Solutions. Nous avons déjà entièrement
rénové le contrôle d’accès de 118 bâti-
ments Belgacom dans le cadre de cette
mission. Selon le planning à 4 ans, toutes
les activités devraient être terminées
courant 2013. Le projet englobe surtout
des travaux d’installation de contrôles
d’accès, mais à certains endroits, il y a
aussi de la détection anti-intrusion et des
caméras de télésurveillance.»
Cinq «blocs»
Belgacom poursuit actuellement deux
grands projets de contrôle d’accès en
région bruxelloise. Outre des activités
dans un centre de données Belgacom,
des travaux se poursuivent égale-
ment dans l’immeuble 02STR situé rue
Lebeau; il s’agit d’un des grands cen-
traux techniques de la capitale, qui four-
nissent le centre de Bruxelles en télépho-
nie et en data, et où travaillent un millier
de personnes. Les travaux ont débuté
en février 2012. Etant donné l’importante
superficie, le projet a été physiquement
scindé en 5 «blocs» ou projets partiels.
Visite sur site
Avant le début de chacun de ces projets
partiels, un parcours préparatoire détaillé
est suivi. Pour Marc Van Steenbergen, du
bureau d’étude Scope (Opglabbeek), qui
suit la coordination des travaux pour le
compte de Belgacom, «ce type de projet
commence par une visite préalable des
spécialistes de Belgacom, afin de voir
où il faut placer (ou laisser) un lecteur de
badges et où l’on peut éventuellement en
supprimer un. Suit la visite sur site pro-
prement dite, en présence de Belgacom,
de Stanley Security Solutions et de
Vercoutere Jacques. Cette phase per-
met notamment d’identifier les endroits
où il faut tirer des câbles ou installer
des lecteurs de badges et des contacts
magnétiques. Tous ces détails sont
notés clairement sur un plan. Après la
visite sur site, les détails d’exécution sont
mis au point avec l’installateur électrique.
Ensuite, l’offre est établie et approuvée
par Belgacom.»
Une migration sûre
En concertation avec Belgacom, on
identifie les lecteurs de badges qui peu-
vent être mis hors service et ceux qui res-
teront actifs dans le nouveau système
d’accès, après quoi la pose des nou-
veaux câbles peut commencer. Giovanni
Depelchin, chef de chantier pour
Vercoutere Jacques: «Il est clair qu’une
porte protégée par le système existant
que l’on met hors service le matin doit
être à nouveau opérationnelle le même
a firme Vercoutere Jacques (Zwevegem) travaille actuellement, en sous-traitance pour le spécialiste de la
sécurité Stanley Security Solutions, sur un grand projet de contrôle d’accès dans les bâtiments de Belgacom
situés à Bruxelles et en Flandre. Nous avons jeté un coup d’œil dans le bâtiment 02STR, dans le centre
de la capitale, où la transition vers le nouveau système de contrôle d’accès bat son plein.
“L ”
Contrôle d’accès dernier cri pour les immeubles télécom
Fedelec magazine | 31
soir, équipée du nouveau système. Mais
toutes les portes n’ont pas besoin d’un
lecteur de badge. Certaines sont unique-
ment équipées d’un contrôle d’accès,
autrement dit d’un contact magnétique.
Nous parlons ici de 50 à 60 portes par
bloc.»
Configuration et testing
C’est à ce stade que le personnel de
Stanley Security Solutions entre en jeu.
Bert Loos, de Stanley Security Solutions:
«Nous installons les armoires contenant
l’appareillage central et nous raccordons
les divers éléments et câbles. Pour confi-
gurer le système sur chaque porte, nous
utilisons un PC raccordé à ces contrô-
leurs. Le testing de la nouvelle installation
s’effectue par bloc et prend à peu près
une journée. Chaque porte est testée
individuellement pour vérifier que tous
les événements sont bien signalés et
que la porte est correctement identifiée
dans les messages. A côté de cela, il y a
encore les systèmes de surveillance cen-
trale qui contrôlent toute l’information.
Il ne s’agit pas toujours que de contrôle
d’accès; dans certains cas, il y a aussi
une protection anti-incendie, des camé-
ras de surveillance et un parlophone.
Pour les bâtiments Belgacom situés en
Flandre, le testing des systèmes s’effec-
tue en collaboration avec les services
sécurité de Belgacom situés à Gand, et
avec ceux de Bruxelles pour la Région
Bruxelloise. Le dispatching central prend
ensuite le contrôle de ces systèmes au
moyen d’une connexion réseau. Si cette
procédure se déroule sans anicroches,
le bloc est livré. Nous avons déjà terminé
quatre blocs.»
Des accords clairs
Jusqu’à présent, la collaboration entre
les divers acteurs s’est très bien dérou-
lée. Marc Van Steenbergen «Les petits
problèmes éventuels peuvent être réso-
lus très rapidement à l’aide du logiciel,
souvent même en cours de livraison.
Exemple: quand le dispatching central
reçoit une identification erronée dans
un message de statut d’une porte. La
phase de préparation, surtout, doit être
très minutieuse pour garantir que les tra-
vaux se dérouleront en souplesse. Loos:
«En gros, il y a trois types de locaux dans
ce bâtiment: bureaux, locaux techniques
et couloirs. Les travaux dans les locaux
techniques ne posent que peu de pro-
blèmes pratiques. Pour les bureaux, il
faut toujours définir la meilleure heure
et la manière idéale de délimiter le site
de travail en vue de garantir la sécurité
dans la zone de travail et ses environs
et de minimiser les nuisances provo-
quées par les travaux. Chaque membre
du personnel de Belgacom qui travaille
dans l’immeuble est prévenu à l’avance,
par courrier électronique, que certains
accès seront momentanément fermés.
C’est la même chose pour les travaux
hors de l’immeuble: fermeture du par-
king, coupure de l’éclairage extérieur,
etc.» Le contrôle d'accès de l’entrée du
bâtiment a été entièrement rénové et un
nouveau lecteur de badges a été installé.
Les câbles ont été entièrement intégrés
au mur de granit existant.
Une porte n’est pas l’autre
Aussi serré soit-il, le planning n’en
requiert pas moins une approche flexible.
Giovanni Depelchin «Quelquefois, l’ins-
tallation dans une zone donnée est ter-
minée plus vite que prévu, mais il arrive
aussi que cela dure un tout petit peu plus
longtemps. En général, nous traitons 4
à 5 portes (simples) par jour. Il faut plus
de temps pour adapter les contrôles des
doubles portes ou des portes coulis-
santes. Pour certaines portes d’accès,
qui ne doivent en principe pas rester
ouvertes, il faut qu’un agent de sécu-
rité soit présent pendant toute la durée
des travaux. L’adaptation du contrôle
d’accès sur les portes en bois va assez
vite, même s’il faut aussi tenir compte
de la finition demandée par le donneur
d’ordre. Dans ce cas, une goulotte per-
met de faire en sorte que les nouveaux
câbles suivent le trajet des câbles exis-
tants. Bien entendu, les nouvelles portes
permettent une finition plus belle. Le pro-
32 | Fedelec magazine
jet de contrôle d’accès dans l’immeuble
02STR concerne non seulement l’instal-
lation sur les portes intérieures et exté-
rieures, mais aussi quelques portails et
portes coulissantes.»
Mise en boucle
Le planning des travaux est notam-
ment déterminé sur la base du fonc-
tionnement des systèmes en place. Van
Steenbergen: «Si l’on décide d'installer
une interface donnée pour un câblage
spécifique, cela entraînera par exemple
la mise hors service de 5 lecteurs de
badges, et la possibilité de migrer 5 nou-
velles portes vers le nouveau système.
Mais il peut aussi s’agir uniquement de 3
lecteurs, et donc 3 portes: c’est la «mise
en boucle». Par ailleurs, déplacer des
travaux d’un étage à l’autre du bâtiment
prend plus de temps que poursuivre les
activités au même étage. Souvent, un
travailleur de l’installateur pourra, pour
ainsi dire, commencer à installer un lec-
teur de badges sur une porte pendant
que son collègue démonte l’ancien lec-
teur sur une autre porte.»
Etiquetage des câbles
Pour chaque bloc, il y a environ 5 kilo-
mètres de câbles au total, dont une
bonne partie pour le seul câblage des
lecteurs de badges (une cinquantaine
par blocs en moyenne).
Afin d’assurer une protection opti-
male, tous les câbles de contrôle d’ac-
cès du bâtiment (et de tous les autres
immeubles Belgacom concernés) sont
tirés à travers des goulottes ou tuyaux
fermés. Tous les x mètres, ils sont claire-
ment étiquetés comme faisant partie du
nouveau système de contrôle d’accès.
Cette précaution permet d’éviter des
dégâts involontaires en cas de nouveaux
travaux de rénovation.
Intervention rapide
La flexibilité et l’expérience d’une PME
comme Vercoutere Jacques nous per-
met de suivre de près le planning établi.
Dans le cadre de la mission globale, l’ins-
tallateur peut déterminer lui-même l’ordre
d’exécution des petits projets dans une
zone et un délai déterminés. Pour l’ins-
tant, on met la dernière main à la suite du
planning pour 2013. Le suivi des projets
de contrôle d’accès Belgacom fait l’objet
d’un contrat d’entretien», explique Bert
Loos. «Tout éventuel problème tech-
nique au niveau du contrôle d’accès dans
un des immeubles Belgacom en Flandre
ou à Bruxelles nous est immédiatement
signalé. Il peut s’agir d’un problème tech-
nique, mais aussi d’une erreur de mani-
pulation commise par un utilisateur. En
fonction de la gravité du problème et
de la catégorie d’urgence spécifiée par
Belgacom, nous arrivons sur place au
plus vite pour résoudre le problème, en
tenant compte des délais d'intervention
maximaux fixés contractuellement pour
chaque catégorie. Généralement, la
réparation a lieu le jour même.»
www.bvba-vercoutere.be
dgàd Jean-Claude Soenens de la sprl Vercoutere, Jan Van Holder de Belgacom, Marc Van Steenbergen du bureau d’étude Scope, Jacques Vercoutere de la sprl qui porte son nom, Bert Loos, directeur des projets chez Stanley Security Solutions, Giovanni Depelchin, chef de chantier Vercoutere, et Coby Vanderbeken de la sprl Vercoutere (photo PDC).
Vercoutere Jacques sprl Pionnier du VCALa sprl Vercoutere Jacques a été créée en 1988 à Heestert, près de Zwevegem. Ver-coutere a étudié la métallurgie et a travaillé chez Bekaert Zwevegem où il est devenu chef d’équipe du service central d’installation. Il a suivi des cours du soir à l’institut technique et professionnel de Courtrai pendant pas moins de 13 ans: électricité, électronique industrielle, gestion d’entreprise… Il avait déjà lancé, à titre accessoire, sa petite entreprise de travaux électriques qui visait surtout le marché des particuliers. La forte croissance de son activité ne lui a pas permis de continuer à cumuler les deux et il a choisi de se consacrer entièrement à son entreprise. Aujourd’hui, la sprl Ver-coutere Jacques suit des projets dans toutes les provinces de Flandre et à Bruxelles, tant sur le marché particulier qu’industriel. Le câblage data – et désormais le contrôle d’accès – font également partie de ses activités. Elle a déjà mené à bien de grands projets de câblage data pour, entre autres, Alcatel et Securex. Vercoutere Jacques est la première entreprise de Flandre occidentale à avoir obtenu le certificat VCA en 1998. Depuis des années, son gérant fait partie du jury d’examen des étudiants en dernière année d’électricité de l’AR Avelgem. L’entreprise est membre de Fedelec depuis novembre 2001 et emploie 13 personnes.
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Malmedy
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Bastogne
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36 | Fedelec magazine
projet
Récemment, l’entreprise Belgo Prism,
fabricant de produits synthétiques, de
Ghislenghien, commune de l’aggloméra-
tion d’Ath, réceptionnait un bâtiment neuf
dans cette même commune. Le nouveau
bâtiment, situé en Zoning II, occupe une
surface au sol de 4.500 m². Jean Pierre
Degeyne, architecte de Rekkem-Menin
« Etages compris, la surface totale bâtie
est de quelque 6.000 m². Les plans de
construction ont été modifiés à plusieurs
reprises parce que le maître d’ouvrage
désirait apporter des modifications et
des extensions au projet. Le sol du terrain
de l’entreprise était de qualité médiocre
et a nécessité le forage de pas moins de
111 pieux de fondation d’une longueur
de 11 mètres. La structure du bâtiment
même a été livrée par l’entreprise Van
Maercke d’Audenarde, spécialisée dans
la construction industrielle. Au rez-de-
chaussée, à côté de l’entrée principale
du bâtiment et des bureaux, se trouvent
10 halles. Au premier étage, à côté d’une
salle de réunion et de quelques bureaux
supplémentaires, sont implantés en outre
deux espaces de stockage. »
Plus complexe mais aussi plus
passionnant
Pour l’exécution des travaux d’installa-
tion électrique, il a été fait appel à l’entre-
prise LABIS Ingelec. Fred Labis, fonda-
teur et dirigeant de cette entreprise de
Mouscron nous confie «Notre secteur
compte surtout, d’une part, de petits
installateurs ayant de 1 à 3 salariés, et
d’autre part, des entreprises plus grosses
d’environ 50 salariés. La taille intermé-
diaire est donc pour ainsi dire pratique-
ment inexistante. C’est pourquoi, lors de
l’établissement de mon business-plan, je
suis parti d’une entreprise d’environ six
salariés, orientée d’abord vers de petits
projets du secteur tertiaire, et ensuite vers
les PME. Mais entre-temps, le nombre de
salariés est monté à 12, et ce, malgré la
crise économique qui sévit depuis 2008.
Notre cœur de métier englobe les pro-
jets tant industriels que tertiaires. Nous
réalisons, par an, une centaine de pro-
jets, en plus des installations photovol-
taïques. Une entreprise d’installations
électriques, en phase avec son époque,
est obligée d’investir dans les nouvelles
technologies. Cela fait partie du service
à la clientèle. Peu importe qu’il s’agisse
de leds, de systèmes de détection, de
réseaux informatiques, de gestion infor-
matisée ou d’un système domotique évo-
lué. Toutes les techniques possibles doi-
vent pouvoir être intégrées, ce qui rend le
travail dans notre branche toujours plus
complexe mais aussi toujours plus pas-
sionnant.» Le périmètre d’intervention
d’Ingelec est principalement le triangle
Ypres - Ghislenghien - Ghlin.
Projet global
Pour le projet de Ghislenghien, LABIS
Ingelec a effectué les travaux d’électricité
au sens large du terme: Electricité indus-
trielle, éclairage, pose de tableaux de
distribution et intégration de domotique,
afin de générer le plus d’économies
d’énergie possibles dans les ateliers et
les bureaux. L’entreprise de Mouscron,
a également pris en charge le câblage
écemment, un fabricant de produits synthétiques de
Ghislenghien réceptionnait un bâtiment tout neuf. L’entreprise
LABIS Ingelec, de Mouscron, était en charge de l’électricité
industrielle, de l’éclairage, de la pose des tableaux de distribution et de
l’intégration de la domotique. «Nous avons démarré le projet par une étude
approfondie de la consommation électrique des machines et de
l’éclairage», nous informe Fred Labis, de LABIS Ingelec.
“R
”
Construction industrielle éco-responsable sur le plan énergétique
Fedelec magazine | 37
de données ainsi que le réseau informa-
tique, jusqu’à la certification du câblage.
En ce qui concerne la protection incen-
die et la protection antichute, LABIS
Ingelec n’a été chargée que du câblage.
«L’établissement du planning correspon-
dant à un tel projet n’est pas évident»,
déclare Fred Labis. «Lors du début des
travaux, il n’y avait ici que deux de mes
collaborateurs. Cela suffisait car il y avait
alors surtout des travaux à grande hau-
teur et les nacelles élévatrices que nous
avions louées devaient être rentabilisées
au maximum. Cela n’avait pas de sens
dans ces conditions, d'avoir une équipe
complète. Nous faisons toujours tout ce
qui est en notre pouvoir pour respecter le
planning fixé et ne pas compromettre la
date prévue de réception du projet.»
Etude approfondie
Avant de démarrer les travaux, nous
avons réalisé des études concernant la
consommation électrique des machines
ainsi que de l’éclairage. Le vaste parc
de machines, qui comportait une cin-
quantaine de petites machines d’une
puissance de 2 à 20 kW, a fait l’objet
d’une étude poussée, ayant pour objec-
tif d’aboutir à des frais d’installation les
plus avantageux possibles. Fred Labis:
«Nous avons utilisé le logiciel ECODIAL
de Schneider Electric pour calculer la
consommation des machines en vue du
dimensionnement du câblage et de la
puissance appelée. Il a été ainsi possible
de déterminer précisément les sections
de câbles et les puissances absorbées
par les machines, et de choisir en fonc-
tion des courants de court-circuit, les
disjoncteurs appropriés.» L’éclairage
aussi a fait l’objet d’une étude appro-
fondie préalable. «Sur cette base nous
avons pu persuader le maître d’ouvrage
de la nécessité d’un éclairage fluorescent
dans les halles et les locaux de stockage.
Pour l’éclairage extérieur au bâtiment il a
été opté pour un éclairage à leds. Notre
prestation de services au client com-
prend la communication avec ORES.
Nous mettons le planning de nos travaux
en accord, de façon optimale, avec cet
organisme et traitons avec les différents
fournisseurs d’énergie afin d’aboutir à la
solution la plus rentable pour le client»,
nous déclare Fred Labis.
Détecteurs de mouvement et de
présence
Lors de l‘étude de la partie éclairage,
nous avons bien entendu également tenu
compte de l’aspect énergétique. «Nous
avons réussi à convaincre le maître
d’ouvrage d’installer des systèmes de
détection en certains endroits du bâti-
ment. Des détecteurs de mouvement ou
de présence ont été installés dans cer-
tains bureaux, dans les couloirs, le bloc
sanitaire et les vestiaires. Ceci a permis
non seulement des économies d’énergie
mais aussi, par exemple, une meilleure
hygiène dans le bloc sanitaire », déclare
Fred Labis.
Le projet en quelques chiffres Dans la totalité du bâtiment, il a été ins-
tallé quelque 350 luminaires à ballast
électronique: Tubes T5 pour les bureaux
et tubes T8 pour les locaux de stoc-
kage. Le câblage des installations élec-
triques représente environ 25 kilomètres,
à cause surtout de la grande superficie
du bâtiment, soit 6.000 m² et des nom-
breuses machines de production dans
l’atelier. Le câblage du réseau informa-
38 | Fedelec magazine
tique a nécessité près de 3 kilomètres.
Nous avons opté pour des matériels de
qualité, souvent belges Appareillage de
commutation Niko et Legrand, chemins
de câbles Vergokan, lampes Sylvania,
câbles Nexans, armoires de distribution
Eldon… Pour l’éclairage des bureaux du
rez-de-chaussée, le maître d’ouvrage a
opté pour un mélange de solutions: Outre
les classiques appliques murales T5, on
trouve des appliques à leds et des che-
mins lumineux à leds. La consommation
totale d’électricité du bâtiment a une puis-
sance calculée de seulement 100 kW.
Approche à l’échelle industrielle
L’une des premières questions que
nous nous sommes posées concernant
ce projet était le nombre de tableaux
de distribution à installer. Fred Labis:
«Différentes solutions ont été compa-
rées. Un tableau dans chacun des ate-
liers de production, ou un seul tableau
pour tout le bâtiment? Finalement nous
avons opté pour deux tableaux de dis-
tribution: un premier tableau général, en
position centrale, et un second tableau
divisionnaire dans l'atelier de produc-
tion où se trouvent les machines. Les
tableaux de distribution courants forts
ont été entièrement fabriqués dans nos
ateliers. L’assemblage d’une armoire
de distribution nécessite environ 20
heures.»
Système de distribution audiovisuel
L’automatisation industrielle en tant que
telle n’a pas été traitée par Ingelec dans
le cadre du projet, mais uniquement l’ali-
mentation des machines. Le nouveau
bâtiment d’usine a été en outre équipé
d’un système de domotique et de vidéo.
Fred Labis: «Ce système pilote tous les
moniteurs et écrans d’ordinateurs du
bâtiment via un câblage FTP et des pan-
neaux de répartition. Chaque écran a,
en principe, accès à diverses sources
d’information et certains écrans peuvent
éventuellement en être exclus. Un sys-
tème de distribution audiovisuel a ainsi
été mis en place pour les produits finis.
Il permet, par exemple, de rassembler
tous les décodeurs en un même endroit
et d’utiliser ensuite les écrans comme
moniteurs. »
L’installation PV reste rentable
Ingelec dispose aussi d’une division
«Panneaux photovoltaïques» qui à ce
jour est présente sur le marché résiden-
tiel et industriel. «En Wallonie, les primes
pour l’installation de panneaux photovol-
taïques ont diminué début février 2013.
Mais l’installation de panneaux photovol-
taïques reste, même sans subsides de la
part des autorités, une affaire rentable,
surtout pour les petites et moyennes
entreprises», affirme encore Fred Labis.
wwww.ingelec.be
projet
LABIS Ingelec & Fedelec Fred Labis possède un diplôme d’ingénieur électromécanicien et a acquis une certaine expérience auprès d’entreprises d’installation électrique industrielle. Il a créé en 2008 sa propre entreprise, baptisée LABIS Ingelec, qui après environ six mois, comptait déjà quatre collaborateurs. Il dirige son entreprise de façon moderne et utilise pour ce faire le plus de moyens de communication d’avant-garde possibles. Chez nous, l’accent est mis sur la qualité du travail effectué et sur l’engagement des collaborateurs.» LABIS Ingelec investit et déménage actuellement vers un nouveau bâtiment de 1000m² dans le zoning de Mous-cron. Depuis 2009, LABIS Ingelec est membre de Fedelec: «Les contacts avec les collègues installateurs permettent de glaner des choses intéressantes», nous confie Fred Labis, qui a été d’abord administrateur de la division Fedelec Hainaut-Ouest. Depuis 2010, il préside cette division qui compte environ 70 membres. Ce faisant, il n’en est pas à son coup d’essai car il est en outre ancien Président de la Jeune Chambre économique locale. Certains jeunes ont la possibilité d’acquérir, comme stagiaire, de l’expérience auprès de LABIS Ingelec. Un futur ingénieur a pu également préparer chez LABIS Ingelec son mémoire de fin d’études.
Fedelec magazine | 39
Si les Belges avaient le libre choix et
s’ils ne devaient pas tenir compte des
contingences financières, ils opteraient
certainement avec la majorité absolue
pour une habitation indépendante. Mais
ce rêve butte plus d’une fois sur la réa-
lité. Les terrains à bâtir sont de plus en
plus rares et donc de plus en plus chers.
Bien que les intérêts soient à un niveau
historique très bas, les prévisions pour
la construction ne sont pas bonnes à
court terme. La rénovation et la restau-
ration l’emportent de loin, mettant fin par
ailleurs à l’exode des villes.
le retour à la ville est le premier thème
de Batibouw 2013. «On se prépare à
habiter plus près les uns des autres»,
explique Geert Maes, directeur géné-
ral de FISA, organisateur du salon. «Les
ouvertures en ville sont comblées. On
remet à l’ordre du jour les sites industriels
que l’on transforme en nouveaux quar-
tiers d’habitation. L’on pratique de plus
en plus la cohabitation, et les construc-
tions en hauteur sont de nouveau per-
mises. Mais on fait également des efforts
en dehors des maisons d’habitation:
petits jardins créatifs de ville, succès des
toits verts».
Les terrains à bâtir sont de plus en plus
rares, et donc de plus en plus chers.
L’énergie aussi est de plus en plus chère.
Mais la construction durable est entrée
totalement dans les esprits aussi bien
chez le futur propriétaire que chez les
politiciens. l’énergie renouvelable (le
deuxième thème de Batibouw 2013)
joue ici un grand rôle. L’avenir est aux
appareils hybrides où l’on combine les
combustibles fossiles avec les énergies
renouvelables, et qui produisent aussi
bien de la chaleur que du froid. Le Palais
10 et le Palais 12, agrandi et rénové, per-
mettent de tout découvrir à ce sujet.
Vivre en ville n’est pas seulement stimu-
lant et effervescent, mais c’est égale-
ment une source d’agitation et de stress.
Pour reprendre souffle, il faut créer un
intérieur apaisant. Chambre à coucher,
dressing et salle de bains sont trans-
formés en un grand espace où règne
le calme; c’est le troisième thème; du
stress au zen.
www.batibouw.be
u jeudi 21 février au dimanche 3 mars 2013 se tiendront de nouveau les journées fastes de la
construction belge, de l’aménagement intérieur et du monde de la rénovation. Les trois thèmes
de Batibouw 2013 sont: le retour à la ville, les énergies renouvelables et du stress au zen.“D ”
Batibouw 2013
Informations pratiques» Journées professionnelles
Jeudi 21 février 2013
de 10h à 18h30
Vendredi 22 février 2013
de 10h à 21h
» Journée grand public
Du samedi 23 février au
dimanche 3 mars 2013
de 10h à 18h30.
Nocturne: jeudi 28 février 2013
de 10h à 23h.
foire
40 | Fedelec magazine
«Dans la rénovation, il n’est pas toujours
aisé de faire le juste choix pour faire les
économies d’énergie au mieux», explique
Didier Hermans, l’organisateur du salon.
«Explications et renseignements sont
donc de prime importance. C’est la rai-
son pour laquelle nous avons organisé au
salon un espace conseil, un endroit pai-
sible où les visiteurs pouvaient consulter
spécialistes et auditeurs du secteur de
l’énergie. Résultat: une liste de choses à
faire en cas de rénovation, avec en prio-
rité les travaux d’adaptation et d’intégra-
tion des techniques économes en éner-
gie. Il est clair que les différents types de
pompes à chaleur, de ventilateurs, de
panneaux solaires thermiques et pho-
tovoltaïques étaient des sujets à l’ordre
du jour». Atout important d’énergie 2012:
tous les acteurs de la chaîne ayant pour
objectif d’améliorer les performances
énergétiques des habitations sur le
plan technique, administratif et financier
étaient réunis sur le même plateau.
Présence remarquée de la Région de
Bruxelles-Capitale. Pendant de nom-
breuses années la Région Bruxelloise
était à la traîne en matière de mesures
favorisant les économies d’énergie dans
la construction. Mais il y a un change-
Energie 2012
ment. Mieux, Bruxelles est maintenant
la locomotive (Bruxelles figure au top
des trois des villes et régions passives
en Europe), et se fait fort d’imposer d’ici
2015 un standard passif à toute nouvelle
construction. «En 2010, le standard pas-
sif est devenu la norme pour toute nou-
velle habitation sociale de la Société du
Logement de la Région de Bruxelles-
Capitale et pour les logements moyens
de la Société de développement pour la
Région de Bruxelles-Capitale», précise
Evelyne Huytebroeck, ministre bruxel-
loise de l’Environnement, de l’Energie et
de la Rénovation Urbaine. «La Région de
Bruxelles-Capitale compte aujourd’hui
300.000 m² de bâtiments passifs
construits ou en voie d’achèvement.
Ce que les pouvoirs publics peuvent
faire, tout le monde peut le faire. Donc,
à partir du 1ier janvier 2015, le stan-
dard passif sera d’application pour tout
permis de bâtir: maison, immeuble de
bureaux, école. En conséquence, nous
allons encore renforcer notre politique
en matière de formation, de conscien-
tisation, de stimulation financière, etc.
Ainsi, la Région de Bruxelles-Capitale
vient d’augmenter certaines primes en
matière d’énergie, dont certaines ont été
multipliées par un facteur trois. Bruxelles
est en voie de devenir une ville durable!»
e salon Energie 2012 s’est tenu à Tour & Taxis (Bruxelles) du 19 au 21 octobre 2012. La première journée
était réservée aux professionnels pour leur donner l’occasion de s’informer sur les techniques exis-
tantes et nouvelles permettant de diminuer la consommation d’énergie. Rénovation et mobilité
étaient les deux thèmes principaux de la troisième édition de cet évènement.
“L ”
foire
Fedelec magazine | 41
New Security: La 24ième édition La 24ième édition du salon professionnel New Security s’est
tenue du 23 au 25 janvier compris au Brabanthal de Louvain.
New Security 2013 fut pour les exposants l’occasion rêvée de
présenter leurs nouveautés au public. Il y avait entre autres des
primeurs en matière de protection anti-effraction et anti-incen-
die, de contrôle d’accès, de surveillance vidéo, de domotique et
de technologie IP. Les visiteurs ont eu l’occasion de s’informer
en détail sur les dernières évolutions du marché de la sécurisa-
tion. Parmi les sujets traités: La détection d’infractions et d’in-
cendies, la surveillance vidéo, la domotique, la télésurveillance,
la surveillance électronique, les interventions, le contrôle d’ac-
cès mécanique et électronique ainsi que sa gestion, la (vidéo)
parlophonie, les systèmes de télécommunication, la gestion et
le stockage de données, la vérification d’alertes, les systèmes
intelligents, la gestion sécuritaire, les applications IP et – pour
conclure – la normalisation et les méthodes de certification.
www.new-security.be
Niko Hydro: Aussi en noir et en blancDésormais, l’appareillage électrique étanche ‘Niko Hydro’
existe aussi en noir et en blanc, et répond ainsi à la tendance
des façades noires et blanches. Grâce à leur design subtil aux
lignes pures, les interrupteurs et prises de courant s’intègrent
dans leur environnement. Grâce à la solution ton sur ton, l’ins-
tallation extérieure se fond dans l’arrière-plan. Les nouvelles
couleurs créent le calme et l’harmonie. Les variantes blanche
et noire sont - comme la version grise classique de Niko Hydro
- élastiques, pratiquement incassables, ne se fissurent pas en
cas de surcharge, et sont adaptés aux milieux humides - étan-
chéité IP55.
Grâce au chargeur USB destiné à être monté dans une boîte
d’encastrement, tous les appareils qui se chargent sur un port
USB peuvent être chargés rapidement à un même endroit.
L’installateur aussi tire profit du chargeur USB qui s’installe aussi
facilement et rapidement qu’une prise de courant et peut être
raccordé sur le même circuit. Le chargeur USB peut être fini au
moyen d’une plaque de recouvrement des séries Niko Pure,
Niko Intense et Niko Original afin d’être assorti au reste de l’ap-
pareillage électrique.
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Fedelec magazine | 41
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AS Solar Benelux devient Grid Parity Concepts Europe Bien que le marché photovoltaïque passe des moments difficiles, GPC Europe (l’ancien AS Solar Benelux) regarde l’avenir pleine de
confiance. Par moyen d’un buy-out l’entreprise devient 100% belge. Pour les partenaires, quasiment rien ne change, à part le nom.
Ignace Dumon, co-fondateur et chef d’entreprise: “Le Benelux reste notre marché principal. Nous développerons également nos activités
à l’étranger. Le nouveau nom de notre entreprise, Grid Parity Concepts Europe ou plus court GPC Europe, souligne ce souhait.” Geert
Maenhout, managing director: “Le buy-out signifie que nous avons la confiance totale dans le marché photovoltaïque et voulons continuer
à jouer notre rôle d’entreprise importante, aussi bien dans le Benelux que sur le marché européen. Nos points forts restent notre service,
notre gamme complète, nos courts délais de livraison, notre logistique et notre webshop facile à utiliser.” Ignace Dumon: “Le marché PV se
trouve sous pression mais nous sommes obligés de jouer la carte de l’énergie renouvelable. Le coût de l’énergie ne cessant d’augmenter
poussera le consommateur vers les panneaux photovoltaïques. Grid Parity signifie que les coûts de production pour l’énergie solaire sont
égaux aux prix de vente du courant du réseau. L’investissement dans l’énergie solaire devient coût neutre. GPC Europe reflète cette idée et
veut jouer son rôle de pionnier pour rendre l’idée de Grid Parity réalisable au plus vite et pour construire un avenir plus vert.”
www.gpceurope.com
RECTIFICATIoN
Dans le numéro 158 du magazine Fedelec à la page 45,
une photo erronée a été publiée en illustration à l’article «
Recupel reçoit le Benelux Excellence Award ». Ci-dessus
la photo correcte.
Marc Amblard (EFQM) & Raf Raymaekers (SVL)
Qbus propose le ViZiR Room Controller: Allumez le Futur
Le ViZiR Room Controller vous permet de contrôler facilement
et intuitivement une sortie, une salle, une chambre, un étage,
une maison. L'écran OLED montre ce que vous contrôlez.
L'opération elle-même ou défi-
ler vers d'autres sorties se fait
par le cadre d'encastremenet
capacitif. Le ViZiR contient
un capteur de température et
est alimenté et contrôlé par le
bus. L'utilisation novatrice de
la technologie Qbus mainte-
nant combiné avec un design
minimaliste convient à tous les
intérieurs.
www.qbus.be
Aleo solar lance de nouveaux modules haute performance
Aleo solar lance des modules qui,
grâce à un verre antireflet, un film EVA
transparent et une nouvelle géométrie
des connecteurs de cellules utilisent
la lumière du soleil avec encore plus
d’efficacité. Les modules aleo mono-
cristallins S_19 et S_79 et polycristal-
lins S_18 et S_24 entrent ainsi dans des catégories de puissance
plus élevées. Les modules haute performance sont disponibles
en version solrif, pour une intégration à la toiture. L’aleo S_19 est
disponible dans des catégories de puissance allant jusqu’à 265
W, le S_79 noir jusqu’à 260 W, le S_18 jusqu’à 255 W et le S_24
jusqu’à 205 W. La certification IEC est déjà achevée. Même après
une décennie, les modules solaires d’aleo solar n’affichent qu’une
baisse de performance minime, due au vieillissement. MBJ
Services a examiné une installation de 5,44 kW exploitée depuis
dix ans, près de Brême. La puissance de chaque module aleo
a été mesurée à l’aide d’un flasher. Il a ainsi été constaté que la
dégradation s’élève en moyenne à 2,73 %. Lors de la planification
des installations photovoltaïques, on prévoit généralement une
perte de puissance de 0,5 % par an – la dégradation des modules
aleo est environ deux fois moins élevée.
www.aleo-solar.be
42 | Fedelec magazine
Product News
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l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
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