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Les restructurations : Volonté ou fatalité ?

Journée d’études – Soirée/Débat

Jeudi 27 février 2003

Groupe de Recherche en

Gestion des Organisations

GREGOR – IAE de Paris 21 rue Broca 75240 Paris cedex 05 Tél. : 01 53 55 27 04 – Télécopie 01 53 55 27 03

Email : berdugo.iae@univ-paris1.fr http://gregoriae.univ-paris1.fr

GRHOS Groupe Professionnel RH :

Gouvernance Ressources Humaines Organisation Stratégie

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Sommaire

1 Le GREGOR, équipe de recherche de l'IAE de PARIS ......................................................... 3

1.1 L’animation de la recherche en interne ..........................................................................................................3 1.2 Des recherches individuelles et collectives ..................................................................................................3

2 Le GRHOS – Gouvernance Ressources Humaines Organisation Stratégie ....................... 5

3 Les restructurations : volonté ou fatalité ?............................................................................. 6

Résumés des Interventions

3.1 Suppression d’emplois et performances de l’entreprise : une méta analyse de la littérature...........7 José Allouche, Patrice Laroche, Florent Noel

3.2 Les acteurs face aux restructurations : entre incertitude et anticipation...........................................8 Rachel Beaujolin-Bellet

3.3 Une analyse du processus de décision de suppression d’emplois : optimisation économique et contraintes institutionnelles.............................................................................................................................9 Florent Noel

3.4 Les justifications des licenciements : une analyse des argumentaires des plans sociaux ................10 Tristan Boyer

3.5 Les systèmes nationaux de licenciement économique : flux et reflux .................................................. 11 Brigitte Reynes

3.6 Restructurations et nouveaux périmètres organisationnels : le rôle de la fonction RH ...................12 François Pichault, Brigitte Rorive

3.7 Management de la compétitivité et emploi. Problématiques et témoignages ......................................13 Julienne Barbet, Florence Palpacuer, Roland Perez, Amélie Seignour

3.8 Les réactions comportementales des salariés restants, un effet de panique ? .................................15 Christophe Cornolti

3.9 Les oubliés des restructurations, ou en quoi les protections actuelles de l’emploi sont-elles efficaces ?..........................................................................................................................................................16 Claude Emmanuel Triomphe, André Sobczak

4 Programme de la Soirée / Débat ............................................................................................... 18

5 Listes des participants................................................................................................................... 19

5.1 Journée d’études...............................................................................................................................................19 5.2 Soirée / Débat.................................................................................................................................................. 20

6 Notes ...................................................................................................................................................24

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

1 Le GREGOR, équipe de recherche de l'IAE de PARIS

Le GREGOR est l'équipe d'accueil du DEA " Organisation Appliquée " de l’IAE de Paris. Créé en 1992, il est composé à ce jour de 56 membres, dont 10 professeurs, 2 maîtres de conférences habilités à diriger des recherches (soit 12 directeurs de recherche), 7 maîtres de conférences et assimilés, 2 jeunes docteurs, 2 PRAG, 33 doctorants. En tant qu'équipe d'accueil, le GREGOR regroupe l'ensemble des enseignants chercheurs et chercheurs de l'IAE souhaitant s'investir dans une activité de recherche, ainsi qu'un certain nombre de membres " invités " ou " associés " issus d'autres établissements et/ou d'autres équipes de recherche. Le statut d'équipe d'accueil justifie également le nombre important de doctorants et le caractère assez diversifié des thématiques de recherche qui l'animent.

Le DEA de l'IAE et le GREGOR sont rattachés depuis septembre 2000 à l'Ecole Doctorale en gestion de l'Université Paris 1, aux côtés d'autres DEA et équipes de recherche de Paris 1 et d'HEC.

Au plan national, l'activité de recherche de l'IAE de Paris s'inscrit également dans le cadre des axes de réflexion et d'action de l'Association Nationale des IAE.

L’animation de la recherche en interne 1.1

1.1.1

1.1.2

1.2

1.2.1

Les conférences

L’activité s’articule autour de l’organisation d’une dizaine de réunion de recherche plénières annuelles où les membres de l’équipe viennent présenter leurs travaux, achevés ou en cours.

Ces réunions de recherche sont complétées par des conférences invitées, assurées par des chercheurs extérieurs à l’équipe spécialistes d’un thème dans une autre université française, ou chercheur étranger invité à l’IAE.

Les cahiers de recherche

Le GREGOR publie ses cahiers de recherche, qui visent à diffuer les résultats de recherches non encore publiées dans une revue académique de la part des membres de l’équipe. Ces cahiers sont envoyés à une liste de destinataires et mis en ligne sur le site du GREGOR. Chaque année, entre 5 et 10 cahiers sont ainsi publiés.

Des recherches individuelles et collectives

Les axes structurants

Quatre thèmes principaux structurent les activités de recherche du GREGOR :

- Gouvernance, organisation et ressources humaines Gouvernance des entreprises, organisation et structures de propriété, mesures de la performance en ressources humaines, politiques des ressources humaines, organisation et postures stratégiques, organisation et conditions de travail ;

- Marketing, politique générale Comportement du consommateur individuel et industriel, études de marché quantitatives, gestion des marques: stratégie d'extension de marque, stratégie de co-branding, marketing pour les produits culturels, performance de l'ECR (efficient consumer réponse), stratégie de communication des distributeurs, tests de produits et de marchés ;

- Gestion de la production, techniques quantitatives, systèmes d'information Gestion de production: conception des systèmes productifs, pilotage des systèmes productifs, gestion de projets, entreprises de réseaux, simulation et optimisation ; conception des systèmes

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coopératifs; nouvelles techniques d'ingénierie des systèmes d'information ; impact économique et organisationnel des systèmes d'information ;

- Comptabilité, Finance, Contrôle de gestion, Droit Evaluation et modélisation des décisions financières et comptables ; transfert de technologie comptable, analyse de la trésorerie ; investissement immatériel ; analyse et pilotage des performances économiques et financières, gouvernement d'entreprise ; stratégies de création de valeur ; normalisation comptable nationale et internationale ; problèmes juridiques et fiscaux des sociétés ; systèmes intelligents de diagnostic d'entreprise; droit et fiscalité des affaires

1.2.2

1.2.3

Les recherches individuelles et les publications

Activités de recherche sont tout d’abord de nature individuelle. Chacun des membres de GREGOR poursuit sa propre recherche, réalise ses propres publications, qu’il soit enseignant-chercheur confirmé ou jeune doctorant. Quelques chiffres permettent d’en attester :

- Plus de 300 publications en 10 ans (livres, participations à des ouvrages collectifs, articles dans revues avec comité de lecture, communications dans des congrès scientifiques) ;

- 7 thèses soutenues en 2002

- 38 thèses soutenues depuis 1995

Les contrats de recherche

Des contrats de recherche sont passés avec des partenaires publics ou privés. Parmi les plus récents on peut citer :

EAD AIRBUS : Etude du système d’information pour le travail collaboratif distant en ingénierie concourante

MINISTERE DE L’INDUSTRIE : Le repositionnement de l’industrie électronique et du multimédia comme support de services, nouvelle source de création de valeur

EUROCPOTER : Modélisation de coût en avant-projet

COMMISSARIAT GENERAL AU PLAN : Gouvernement d’entreprise et gestion des relations avec les parties prenantes (Stakeholders) : Information, évaluation des performances, contrôle externe

RENAULT : Prestations algorithmiques de gestion

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

2 Le GRHOS – Gouvernance Ressources Humaines Organisation Stratégie

Les activités du GRHOS, groupe professionnel d’études et de recherche : Le GRHOS / Gouvernance, Ressources Humaines, Organisation, Stratégie, rassemble les chercheurs spécialisés en « GRH et Organisation » rattachés au GREGOR, les membres praticiens de l’équipe d’encadrement du Département Ressources Humaines de l’IAE, les diplômés, depuis sa création en 1976, du Dess MARHRE / Management Avancé des Ressources Humaines et de la Relation d’Emploi et les étudiants en cours de formation :

- Les chercheurs (2 Professeurs, 1 Professeur-associé, 4 Maïtres de Conférences, 14 « post-doc » et doctorants),

- Les membres praticiens de l’équipe d’encadrement du Département Ressources Humaines de l’IAE de Paris (19 responsables RH d’entreprises, hauts-fonctionnaires spécialisés et consultants),

- Les diplômés du Dess MARHRE (environ 600 professionnels de la fonction RH),

- Les membres des 2 promotions en cours d’étude (environ 110 étudiants, dont 90 dans le cadre de la « Formation continue » et 20 dans le cadre de la formule « Apprentissage »).

Le GRHOS est le lieu interactif de la valorisation de l’expérience professionnelle de ses membres :

- valorisation de l’expérience des membres praticiens de la fonction, centrée sur la capitalisation de l’expérience et son transfert par l’échange,

- valorisation des connaissances produites par les membres chercheurs spécialisés en « GRH et Organisation », centrée sur la synthèse des recherches réalisées et son transfert vers la communauté RH.

Le GRHOS organise annuellement 3 à 4 séances publiques ouvertes à ses membres :

- 2 séances consacrées à des thèmes d’actualité (à titre d’illustration le programme prévisionnel 2003-2004 est construit autour des thèmes suivants : Suppressions d’emplois et performances des entreprises, Retraites et formes de régulation, Fonds de pension et notation extra-financière, SIRH et transformation de la fonction RH, …)

- 1 séance consacrée au compte-rendu/débat du SPI – Séminaire Professionnel International (le programme pédagogique du Dess MARHRE comprend un séminaire à l’étranger consacré à l’étude des politiques de ressources humaines des entreprises du pays visité sous l’angle d’un domaine particulier : la globalisation des marchés et la convergence des instruments de gestion / Montréal-2001, l’implantation des SIRH et la spécificité nationale des systèmes de régulation sociale / Stockholm-2002, les politiques de ressources humaines dans les pays en transition et la gestion de la mobilité / Pékin-2003, …)

- 1 séance consacrée à la remise des diplômes de l’année (remise solennelle des diplômes de l’année, remise du Prix du meilleur mémoire, présentation des résultats de l’Observatoire Social mis en œuvre au sein du Dess MARHRE, …).

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

3 Les restructurations : volonté ou fatalité ?

La fin de la décennie 90 avait laissé entrevoir une amélioration sensible de la situation de l’emploi, et certains se sont alors même laissés aller à conjectuer un retour au plein-emploi au cours des prochaines années. Il a fallu peu de temps, cependant, pour retrouver en haut de l’affiche les lancinantes annonces de suppressions d’emplois. Les restructurations d’entreprises sont de nouveau hautement médiatisées :

l’actualité sociale, économique mais aussi politique et juridique en fait largement état. L’exubérance irrationnelle des marchés, l’éclatement de la bulle Internet, l’effet récessif du terrorisme, le ralentissement de la croissance nord-américaine, les effets implacables de la globalisation des

marchés, …, autant de raisons avancées comme explications, mais qui n’épuisent pas les controverses. Les débats sont, en effet, nombreux, riches et souvent houleux, mettant en scène une multitude

d’acteurs : dirigeants, salariés, syndicats, politiques,…

Comment dépasser le simple débat idéologique pour comprendre ces restructurations dans leurs motivations, leurs manifestations et leurs enjeux ?

Répondent-elles, dans les entreprises, à des stratégies réfléchies et anticipatives ou sont-elles une réponse inévitable à des évolutions économiques ?

Les restructurations sont-elles l’expression d’une volonté ou le fruit d’une fatalité ?

Résumés des interventions…

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

José ALLOUCHE Patrice LAROCHE Professeur en Sciences de Gestion Docteur en Sciences de Gestion IAE de Paris, Université Paris 1 Sorbonne Enseignant-Chercheur à l’IAE de Nancy 2 Directeur du DESS MARRHE GREFIGE GREGOR patricelaroche@infonie.fr allouche.iae@univ-paris1.fr

Florent NOEL Maître de Conférences en Sciences de Gestion IAE de Paris, Université Paris 1 Sorbonne Co-Responsable du DESS MARRHE en Apprentissage GREGOR noel.iae@univ-paris1.fr

Suppression d’emplois et performances de l’entreprise : une méta analyse de la littérature

3.1

Les observateurs, même les mieux attentionnés, ont eu tendance ces dernières années à mettre l’accent sur l’existence d’un lien positif entre la suppression d’emplois et la valeur boursière de l’entreprise, en s’appuyant sur quelques cas spectaculaires mais non nécessairement généralisables. Simultanément, le milieu académique, bien que peu focalisé sur le sujet, a produit des études empiriques argumentées et répondant aux canons scientifiques en vigueur. Cette communication est une tentative de synthétiser les résultats de ces travaux académiques en s’appuyant principalement sur une méthode d’analyse peu souvent appliquée : la méta-analyse.

39 études publiées depuis 1990 dans des revues académiques françaises et étrangères ont été retenues : 14 organisées autour de l’étude de régressions entre performances économiques et suppressions d’emplois et 26 consacrées à l’influence de l’annonce de suppressions d’emplois sur la valeur boursière de ces mêmes entreprises.

Les résultats sont de deux ordres : 1. Il n’est pas possible, à partir de ces études, de faire apparaître un lien significatif entre la mise en œuvre de suppressions d’emplois et la performance économique mesurée sur données comptables et financières, postérieurement à cette mise en œuvre. Les résultats sont contrastés selon les pays, les formes de suppressions d’emplois, les années de mise en œuvre. 2. L’annonce de suppressions d’emplois ne contribue pas, tant s’en faut, à la hausse du cours boursier autour de la période d’annonce. La tendance la plus lourde et la plus significative est celle d’une altération du cours boursier des entreprises concernées.

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Rachel BEAUJOLIN-BELLET Professeure à Reims Management School Consultante associée Entreprise & Personnel rachel.beaujolin@reims-ms.fr

Les acteurs face aux restructurations : entre incertitude et anticipation 3.2

La proposition de communication est le fruit de l’observation et de l’analyse des travaux et des réflexions pilotés par Jean-Pierre Aubert, Délégué Interministériel aux Restructurations de Défense, lors de la mission Premier Ministre sur « les mutations d’entreprises » qui s’est déroulée de mars 2000 à octobre 2002.

Face à des restructurations devenues permanentes et protéiformes, les différentes acteurs impliqués (dirigeants, salariés, représentants du personnel, collectivités territoriales, et services de l’Etat) se trouvent confrontés à de nouvelles formes incertitude, que l’on peut qualifier de « critiques ». Dans une telle situation d’incertitude partagée, la tendance générale est volontiers à la polarisation de la défiance, au cloisonnement des acteurs, voire à leur opposition de principe, et au conflit. Il apparaît notamment que les logiques économiques, sociales et territoriales des restructurations se télescopent et se contredisent parfois, se traduisant en particulier par un « choc des temporalités » dans la gestion des restructurations. Ces constats amènent à privilégier l’anticipation dans la gestion des restructurations, dont nous tenterons d’identifier les champs du possible.

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Florent NOEL Maître de Conférences en Sciences de Gestion IAE de Paris, Université Paris 1 Sorbonne Co-Responsable du DESS MARRHE en Apprentissage GREGOR noel.iae@univ-paris1.fr

3.3

t

Une analyse du processus de décision de suppression d’emplois : optimisation économique et contraintes institutionnelles.

La littérature portant sur l’évaluation des opérations rendant nécessaire le recours aux suppressions d’emplois mène à un bilan plus que mitigé. Or, si cet outil de gestion des effectifs semblait naguère réservé à l’accompagnement du déclin d’entreprises ou de secteurs industriels entiers, son utilisation croissante dans des perspectives de redressement tout d’abord, puis d’amélioration de performances (downsizing) questionne la rationalité sous-jacente à ces initiatives.

L’objectif de cette contribution est d’éclairer le processus menant à la décision de suppression d’emplois en articulant les modes de raisonnement technico-économiques avec les avancées de la théorie néo-institutionnaliste en sociologie des organisations qui pose la quête de légitimité comme déterminant crucial du comportement des entreprises et de leurs dirigeants. Cette légitimité doit alors s’aborder différemment selon les instances la prodiguant : sphère financière, environnement professionnel, opinion publique…

Les résultats obtenus proviennent de l’exploitation d’un questionnaire adressé courant 2000 aux DRH des 1000 premières entreprises industrielles françaises (53 retours). Ils montrent la primauté des Directions générale et financière dans la formulation initiale de la décision (le raisonnement déclencheur), tandis que les directions de la production et des ressources humaines restent davantage cantonnées à la mise en œuvre de ces stratégies.

Il a été ensuite possible de différencier quatre modèles principaux de prise de décision, selon le degré d’analyse de l’organisation et du potentiel humain qui prévaut ex an e dans la formulation des choix et selon l’élément déclencheur situé sur un continuum opposant adaptation à un déclin avéré et tentation mimétique. Un premier groupe d’opérations peuvent être qualifiées de « routinières » en cela qu’elles ne reposent ni sur une analyse de l’organisation ni sur une menace économique tangible. Ces décisions sont de l’ordre du réflexe, et concerne probablement des opérations de faible ampleur. Les opérations « d’optimisation », à l’inverse reposent sur une analyse en profondeur de l’organisation et se positionnent dans les canons de la rationalité (micro-)économique : optimisation conjointe des « facteurs », travail et équipements, et processus naturel et spontané d’ajustement déconnecté du déclin comme du mimétisme. Enfin, les opérations « mimétiques » et « d’adaptation au déclin » se rejoignent sur un niveau d’analyse moyen de l’organisation dans la décision d’ajuster les effectifs, mais s’opposent sur l’élément déclencheur de l’opération : pressions diverses de la sphère financière et sociopolitique d’une part, déclin menaçant, d’autre part.

Cette recherche permet donc de mettre en évidence des modes de justification différenciés de recours aux suppressions d’emplois qu’il est alors possible de mettre en rapport avec les stratégies de mise en œuvre des ajustements. Il ressort que moins la décision est fondée sur un raisonnement technico-économique tangible, plus le processus de mise en œuvre est lent et consensuel, faisant une place plus large à des processus d’adaptation en interne.

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Tristan BOYER Chercheur à l’Université Catholique de Louvain Centre de Philosophie du Droit (CPDR) tristan.boyer@u-paris10.fr

Les justifications des licenciements : une analyse des argumentaires des plans sociaux 3.4

La notion de licenciement économique collectif est, sous sa forme définie par le droit (rupture unilatérale du contrat de travail du fait de l’employeur pour une cause étrangère à la personne licenciée), inconnue de la science économique. Les théories microéconomiques néoclassiques, celles fondées sur une approche en terme de capital humain, ou encore institutionnalistes, sont incapables de prendre en compte les dimensions impersonnelles, de lien de subordination et d’imprévisibilité qui sont au cœur de la relation d’emploi.

De là découle la nécessité d’une approche pluridisciplinaire s’appuyant sur le droit, l’économie, la gestion et la sociologie. L’objectif de compréhension des fondements de la décision de licenciement repose donc, dans un premier temps, sur la prise en compte du droit comme cadre structurant a priori l’expression de la décision de licenciement économique collectif. L’analyse du contexte décisionnel vient ensuite dans le processus de déconstruction des argumentaires économiques des plans de licenciement (dont le rôle est d’expliciter la cause économique du licenciement).

La décision de licenciement économique collectif, lorsqu’elle est formulée par les dirigeants de l’entreprise, est l’expression d’un choix fait par les dirigeants de l’entreprise face à une situation économique jugée critique pour l’entreprise ou comme hypothéquant fortement son avenir. Ce diagnostic résulte d'un cheminement outillé par une instrumentation de gestion élaborée, mais reposant sur des bases issues de la comptabilité et par conséquent sujettes à produire une vision particulière de la situation de l'entreprise : l'instrumentation de gestion est le prisme au travers duquel la situation de l'entreprise est appréciée. De même, le projet de licenciement, dans sa forme finale (argumentaire économique suivi du plan social) constitue un de ces instruments de gestion et donc une expression formatée des justifications, que nous avons analysé à travers du cadre des économies de la grandeur (Boltanski et Thévenot). Notre approche a donc consisté à déconstruire les discours des dirigeants et des DRH des entreprises qui licencient pour comprendre le cœur de la décision de licenciement.

Ce travail de déconstruction révèle les structures permettant de définir les appuis sur lesquels se fondent l’expression des arguments économiques justifiant les décisions d’emploi et les rendant ainsi incontestable car imposée par le contexte économique.

Si la décision de licenciement peut apparaître comme inéluctable et justifiée (c'est-à-dire raisonnable car rationnelle et acceptable), c’est parce qu’elle fait porter sur des éléments exogènes à l’entreprise le poids des causes de cette décision : la décision de licenciement paraît alors imposée de manière exogène. Pourtant, cette décision relève d’un choix stratégique d’agir sur l’emploi pour redresser l’entreprise. La reconstruction de la décision de licenciement économique collectif montre alors la dimension essentiellement stratégique et endogène de cette décision.

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Les nécessités de la justification des licenciements économiques collectifs peuvent conduire les entreprises à certains comportements destinés à masquer le caractère de décision de gestion stratégique de la décision de licenciement. Une série d’études et de travaux de terrain montrent pourtant les dommages qu’une telle attitude peut avoir sur l’acceptabilité d’une telle décision, tant pour les employés, que sur le plan économique ou dans les relations avec les marchés financiers : il semble donc indispensable de redonner aux restructurations leur caractère volontaire et stratégique plutôt que de les considérer et de les justifier comme des résultats de la fatalité économique.

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Brigitte REYNES Maître de Conférences en Droit Université Toulouse 1 LIRHE mlmorin@univ-tlse1.fr

Les systèmes nationaux de licenciement économique : flux et reflux 3.5

Notre intervention actualise une précédente recherche dont l’un des objets était de comparer le contexte normatif de quatre pays européens (France, Allemagne, Italie, Espagne) en matière de licenciement économique.

Pour permettre la comparaison, il nous a paru pertinent de mettre en évidence trois grands modèles centrés sur les fonctions et les interactions des principaux acteurs du licenciement économique que sont : l’employeur, les représentants des travailleurs et l’autorité publique.

L’objet de notre présentation est donc de situer, dans un contexte évolutif, chacun de ces pays par rapport à ces modèles “ théoriques ” pour faire ressortir les choix fondamentaux que chaque Etat promeut dans le traitement social des restructurations.

Cette approche comparative montre à la fois la diversité et les rapprochements à l’œuvre en Europe autour de trois axes :

1. Le modèle de responsabilisation de l’employeur. 2. Le modèle dialectique des rapports entre l’employeur et les représentants des travailleurs. 3. Le modèle d’intervention de l’administration.

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

François PICHAULT Brigitte RORIVE Professeur en Sciences de Gestion Chargée de Recherche Université de Liège Université de Liège LENTIC LENTIC f.pichault@ulg.ac.be b.rorive@ulg.ac.be

Restructurations et nouveaux périmètres organisationnels : le rôle de la fonction RH 3.6

Parmi les différentes formes que revêtent les démarches de restructuration, le « redesign » organisationnel mérite une attention particulière tant il semble entrer dans les stratégies actuelles des entreprises. En effet, face à des marchés de plus en plus exigeants en termes de flexibilité, de productivité et de réactivité, les entreprises recherchent et testent des nouvelles formes d’organisation qui ne sont pas sans conséquence sur la gestion des personnes. Les périmètres organisationnels sont constamment redessinés par des décisions d’externalisation, d’internalisation ou de filialisation entraînant un brouillage des repères habituels qui balisent les relations de travail. Des réseaux de partenariat de plus en plus intenses et complexes se tissent autour de projets avec pour effet de recomposer les enveloppes juridiques et organisationnelles des entreprises membres du réseau. Ces changements interrogent l’avenir de la fonction RH dans des contextes de plus en plus éclatés et marqués par la logique réticulaire.

A partir d’études de cas réalisées dans le cadre d’un projet de recherche européen sur le dialogue social dans les nouvelles formes organisationnelles (www.relier.org), cette communication s’intéresse plus particulièrement à la question de l’évolution du rôle de la fonction RH dans ces nouveaux contextes. Après avoir présenté différentes formes d’organisation réticulaire, il s’agira de voir si la fonction RH évolue dans le sens d’un repli sur son rôle premier d’administration du personnel ou si un nouveau modèle, caractéristique de ces évolutions organisationnelles, apparaît.

12/25 Journée d’études GREGOR/GRHOS Paris, le 27 février 2003

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Julienne BRABET Florence PALPACUER Professeure en Sciences de Gestion Professeure en Sciences de Gestion Université Paris Sud Université Bretagne Sud E.R.F.I. / PESOR E.R.F.I. brabetj@hotmail.com palpacuer@wanadoo.fr

Roland PEREZ Amélie SEIGNOUR Professeur en Sciences de Gestion Maître de Conférences en Sciences de Gestion Université Montpellier 1 Université Montpellier 2 E.R.F.I. E.R.F.I. rjpperez@club-internet.fr amelie.seignour@iae.univ-montp2.fr

3.7

Management de la compétitivité et emploi. Problématiques et témoignages

Depuis 1997, l’ERFI Montpellier a développé une réflexion collective sur l’approche et l’apport possible des sciences de gestion en matière de gestion du travail : le programme MCE (management de la compétitivité et emploi)1. Nous avons tenté d’utiliser et d’enrichir le cadre de référence ainsi produit en menant des études empiriques, notamment dans le secteur de l’agroalimentaire. La présente communication a pour objectif d’établir un premier bilan de cette démarche.

Partie I : Loin du modèle instrumental

Les sciences de gestion ont trop souvent limité leur objet aux variables manipulables par le manager en traitant comme « contexte » ce qui échappe à sa décision. Elles ont ainsi ignoré les processus de co-construction des contraintes et des marges de manœuvre matérielles et symboliques à l’intérieur desquelles s’exercent les pratiques de gestion et, en particulier, de gestion du travail. Notre démarche a consisté à réintroduire une pluralité d’acteurs dans les analyses pour tenter de comprendre les modes de mobilisation de la « main d’œuvre » et les restructurations. Nous avons en particulier insisté sur le rôle des investisseurs institutionnels dans l’évolution des logiques stratégiques et organisationnelles et leurs implications en matière de gestion du travail. Ces logiques sont resituées dans le processus de globalisation, de dérégulation et de concurrence ; leur mise en œuvre est par ailleurs facilitée par le développement des technologies de l’information et de la communication auquel les entreprises participent et qui les structure.

Les ressources humaines sont représentées et traitées tour à tour comme variable d’ajustement et comme principal vecteur de création de valeur par la pensée managériale. Cette apparente contradiction traduit l’évolution et le renforcement de la segmentation du marché international du travail par des multinationales organisées en réseaux flexibles, en compétition sur le marché des produits et services mais aussi sur celui des capitaux qui permettent la globalisation.

Ce cadre de référence impose d’abord la délimitation d’un espace de recherche : nous avons choisi le mésosystème (ou la chaîne globale de valeur) agroalimentaire. Il impose aussi de conjuguer des analyses statistiques permettant de constater des faits et tendances et des études de cas d’entreprise et d’acteurs (professionnels des marchés financiers, managers, syndicalistes..) permettant de comprendre les logiques à l’œuvre.

1

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terme que nous préférons à celui de gestion des ressources humaines connotant fortement une prise en charge internalisée de salariés qui pose aujourd’hui problème

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Partie II : Du global au local : les restructurations d'un site français de production

Fondé sur le témoignage de salariés, ce cas retrace les transformations d'un site de production appartenant à un grand groupe européen de l'agro-alimentaire (dont nous préserverons ici l'anonymat). Il révèle une nette évolution de la place du site, et de ses ressources humaines, au sein du groupe depuis le début des années 1980. Jusqu'en 1995, les compétences des salariés sont fortement valorisées au sein du groupe, le site ayant développé une expertise reconnue en matière de mise en production des innovations-produits, de sorte que les restructurations mises en oeuvre durant cette période sont porteuses d'un projet de développement pour les salariés locaux. Durant la seconde moitié des années 1990, le groupe adopte toutefois une stratégie de globalisation axée au plan productif sur la recherche d'économies d'échelle, par le développement d'usines d'envergure européenne. Il se rapproche également des logiques imposées par les marchés financiers, adoptant des critères plus stricts de contrôle et de réduction des coûts.

Le site manque ce virage stratégique opéré par le groupe. Sans produit-phare destiné au marché européen, il ne trouve pas sa place dans la nouvelle stratégie. Ses coûts élevés de production, témoignant hier de la qualité de ses produits, ne répondent plus aujourd'hui aux critères de rentabilité du groupe. Les restructurations amorcées depuis le début des années 2000 semblent ainsi accompagner sa fermeture progressive. La recherche permanente de réduction des coûts s'exerce au détriment de la qualité des produits, et génère une forte démotivation du personnel, qui accepte toutefois avec résignation cette dernière phase de restructuration.

Illustrant une stratégie basée sur le développement des compétences productives, ce site figura pour un temps parmi les grands "gagnants" de la stratégie d'expansion de la multinationale. Subissant aujourd'hui une pression permanente à la réduction des coûts, il figure parmi les "perdants" de sa stratégie de globalisation.

14/25 Journée d’études GREGOR/GRHOS Paris, le 27 février 2003

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Christophe CORNOLTI Maître de Conférences en Sciences de Gestion Université Nancy 2 GREFIGE christophe.cornolti@univ-nancy2.fr

Les réactions comportementales des salariés restants, un effet de panique ? 3.8

Cet article a pour objet l’étude des réactions comportementales des salariés restants lors et à l’issue d’une suppression d’emplois. Deux préoccupations orientent la recherche : la volonté d’apprécier leur portée temporelle et collective d’une part, le souhait d’en comprendre la dynamique d’autre part. La question de recherche est ainsi formulée : les suppressions d’emplois modifient-elles le comportement des salariés restants : dans quelle mesure et selon quelles modalités?

La première partie de ce travail présente l’intérêt du cadre conventionnel comme grille de lecture théorique et propose une représentation théorique de la dynamique comportementale des salariés restants. Ce développement oriente le protocole méthodologique et précise la question de recherche : dans quelle mesure et selon quelles modalités les suppressions d’emplois modifient-elles la convention d’effort ?

Dans une seconde partie, le protocole de recherche puis les résultats sont présentés.

A partir des interviews réalisées dans 16 organisations tout d’abord. Les propos recueillis auprès de onze directeurs, six DRH et dix salariés restants autorisent une réponse tendancielle à la problématique. Les perceptions des acteurs indiquent une opposition comportementale systématique mais de court terme et sont à l’origine de pistes de recherche explicatives. Parmi celles-ci, l’insécurité de l’emploi et la crainte des salariés peuvent être mises en avant. Les risques de dégradation comportementale ne doivent toutefois pas être écartés dans la mesure où deux organisations enregistrent une détérioration collective et durable. De plus, une dégradation comportementale qualifiée de latente est observée dans près de la moitié des organisations.

Les quatre études de cas permettent, ensuite, une compréhension contextuelle et approfondie de la problématique en se focalisant sur la dynamique comportementale. Elles soulignent notamment l’importance des sections syndicales dans le processus ainsi qu’une logique de calcul à la base de la dynamique salariale. Elles indiquent encore une modalité non observée lors des interviews : le renforcement de la convention d’effort à l’issue de la suppression d’emplois.

Ces résultats sont discutés dans la troisième partie. La discussion met avant l’intérêt de la recherche au regard de la problématique des coûts des suppressions d’emplois et de la dynamique conventionnelle.

15/25 Journée d’études GREGOR/GRHOS Paris, le 27 février 2003

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

Claude Emmanuel TRIOMPHE André SOBCZAK Docteur en Droit Docteur en Droit Social Comparé Délégué Général Enseignant-Chercheur en Droit Université Européenne du Travail AUDENCIA aduet@club-internet.fr asobczak@audencia.com

Les oubliés des restructurations, ou en quoi les protections actuelles de l’emploi sont-elles efficaces ?

3.9

Alors que de multiples travaux ont traité de la question des licenciements en Europe, peu d’entre eux ont porté sur les « mesures sociales » censées les prévenir, les réduire ou en atténuer les conséquences. La question de l’anticipation et de la gestion sociale des restructurations au cœur des débats européens – avec, au titre des dispositions du traité d’Amsterdam, la saisine des partenaires sociaux européens par la Commission – mais aussi de nombreux débats nationaux (y compris en France via la suspension de certains articles de la loi de modernisation sociale) renvoie à une multiplicité d’aspects que nous n’avons pas l’ambition de tous développer ni même mentionner. Nous nous limiterons pour notre part à :

- interroger la notion de mesure sociale en nous servant des droits sociaux européens, allemands, espagnol et français

- à examiner à qui s’applique aujourd’hui la protection de l’emploi - à interroger le périmètre, le contenu et les acteurs du dialogue social qui se noue ou pourrait se

nouer autour des restructurations d’entreprises. Et ce, afin d’examiner en quoi la protection de l’emploi, élaborée dans les années 1970, a besoin d’être refondée pour répondre à un besoin de sécurité professionnelle que les nouvelles configurations productives n’offrent pas spontanément et que les cadres juridiques et sociaux susmentionnés ne permettent pas d’atteindre.

Plan :

1 - Restructurations et mesures sociales dans les droits européens, allemands, espagnols et français

- Ce qu’en dit le droit européen La question des données et de leur accessibilité

- Mesures d’accompagnement social des restructurations en Allemagne Ce qu’en dit le droit allemand Pratiques allemandes

- Mesures d’accompagnement social des restructurations en Espagne Ce qu’en dit le droit espagnol Pratiques hispaniques

- Mesures d’accompagnement social des restructurations en France Ce qu’en dit le droit français Pratiques françaises

- Constats généraux

2 - La protection de l’emploi et ses exclus

- Les exclus de la protection du fait du contrat de travail

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

- Les exclus de la protection du fait des seuils

- Les exclus de la protection du fait de la nature du processus de restructuration

- Les exclus de la protection « de facto »

- La protection de l’emploi pour qui ?

3 - Quelles hypothèses pour un dialogue social répondant aux défis contemporains de la sécurité de l’emploi ?

- Sécurité de l’emploi et périmètre du dialogue social

- Sécurité de l’emploi et acteurs du dialogue social

- Sécurité de l’emploi et contenus du dialogue social

- Restructurations, dialogue et responsabilité sociale de l’entreprise

Conclusions…encore fragiles

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

4 Programme de la Soirée / Débat

Accueil des participants Amphithéâtre Louis LIARD, La Sorbonne

Table-Ronde

Animée par José ALLOUCHE, Professeur à l’IAE / Université Paris 1 Sorbonne, Directeur du Département Ressources Humaines

Avec

Géraldine SCHMIDT, Professeure à l’IAE / Université Paris 1 Sorbonne, Directeure de la Recherche

Synthèse des présentations de la journée

Et

Jean-Pierre AUBERT, Délégué Interministériel aux restructurations de Défense, Ministère de la Défense

Jean-René BUISSON, Secrétaire Général du Groupe DANONE

Danièle KAISERGRÜBER, BERNARD BRUNHES Consultants

Antoine LYON-CAEN, Professeur à l’Université de Paris 10 Nanterre, Directeur du DEA de Droit Social

Michel de VIRVILLE, Secrétaire Général, Directeur des Ressources Humaines du Groupe RENAULT

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

5 Listes des participants

Journée d’études 5.1

ABRAMYTCHEVVladimir, IAE de Paris, vlad@achev.net ALLOUCHE José, IAE de Paris , allouche.iae@univ-paris1.fr BARRÉ Michèle, m.barre_fr@yahoo.fr BEAUJOLIN Rachel, Reims MANAGEMENT SCHOOL, Rachel.beaujolin@reims-ms.fr BERETTI Pierre, ALCATEL, Patricia.white@alcatel.fr BESSE Jean-Luc, EUROCOPTER, jean-luc.besse@eurocopter.com BESSIRE Dominique, IAE d'ORLEANS, dominique.bessire@univ-orleans.fr BICKART Bertrand BORJA DE MOZOTA,Brigitte, bborjade@univ-paris10.fr BOYERTristan, Université Catholique, Tristan.boyer@u-paris10.fr BRABET Julienne, PESOR, brabant@hotmail.com CABY Jérome, IAE de Paris, caby.iae@univ-paris1.fr CAMIDEBACH Marie Hèlène, BASF GATINGS SAS, camidebach@wanadoo.fr CAMIDEBACH Xavier, BASF GATINGS SAS, camidebach@wanadoo.fr CHARLES-PAUVERS Brigitte, IAE de Nantes, dessline@iae.univ-nantes.fr CHARPENTIER Marina, IAE de Paris, marina_charpentier@yahoo.fr CONTRUCCI Robert, AAE IAE, rcontrucci75@yahoo.fr CORNOLTI Christophe, Université Nancy 2 , christophe.cornolti@univ-nancy2.fr COUDERT Marie-Antoinette, IAE de Paris, coudert.iae@univ-paris.fr DE BRYFrançoise, Falculté Jean Monet, fdebry@mageos.com FLORENT Noel, IAE de Paris, noel.iae@univ-paris1.fr FLORENT Teddy, IAE de Paris, tflorent@gmx.net GALINDO Géraldine, Falculté Jean Monet, geraldine.galindo@jm.u-psud.fr GARAUDEL Pierre, IAE de Paris, p.garaudel@wanadoo.fr GEORGE Mickhail, george@uow.edu.au GERARD Stéphane, BANQUE CIO, gerardsh@cio.cic.fr GOLIK Mariella, IAE de Paris, golikmar@yahoo.fr GUERIN Sylvie, sguerin@csc.com GUERY Loris, IAE de Nancy, loris.guery@free.fr GUILLOT Chloé, IAE de Paris , guillot78@yahoo.fr JAMAR Xavier, IAE de Nancy , xavier.jamar@univ-nancy2.fr KARBOWSKI Mariusz, NUM-SA, Moriusz.karbowski@schneider-m-num.com KOEHL Jacky, ICN, jacky.koehl@univ-nancy2.fr LAROCHE Patrice, IAE de Nancy, patricelaroche@infonie.fr LE BRET Corinne, LIBERAL, lebretc@aol.com LE RENOU-LIZEE Carole, Université d'Angers, carole.lerencu@univ-angers.fr LETHIELLEUX Laetitia, IAE de Paris, lethielleux.iae@univ-paris1.fr LEWKOWICZ Jacques, IAE de Strasbourg, jacques.lewkowicz@urs.u-strasbg.fr MOTTAY Didier, GREFIGE, mottay@univ-tlse2.fr MOULIN Yves, IAE de Strasbourg, yves.moulin@urs-u-strasbg.fr NGUYEN Danielle, SCHNEIDER ELECTRIC, daniele_n-guyen@mail.schneider.fr PALPACUER Florence, ERFI, palpacuer@wanadoo.fr PAUCARD Dominique, SYNDEX, paucard@syndex.fr PEREZ Roland, ERFI, rjpperez@club-internet.fr PICHAULT François, LENTIC, f.pichault@ulg.ac.be PIOT Jean-Philippe, FUJITSU, jean-philippe.piot@fr.consulting.futjisu.com PLACE Laurence, lpplace@club-internet.fr REMIOT Blandine, remiot@aol.com RENARD Catherine, FUJITSU, catherine.renard@fr.consulting.fujitsu.com REYNES Brigitte, LIRHE, mlmorin@univ-tlse1.fr RIVAL Madina, IAE de Paris, rival@univ-paris1.fr RORIVE Brigitte, LENTIC, b.rorive@ulg.ac.be SAINT AMAND Jean, IAE de Bordeaux, fciae@montesquieu.u-bordeaux.fr SEIGNOUR Amélie, ERFI, amelie.seignour@iae.univ-montp2.fr SERGOT Bertrand, IAE de Paris, bertrand.sergo@aol.com SEVERIN Eric, Université de Lille, eric.severin@free.fr SLINGUE Dominique, IAE de Paris, dslingue@club-internet.fr

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

SCHMIDT Géraldine, IAE de paris, schmidt.iae@univ-paris1.fr SOBCZAK André, AUDENCIA, asobczak@audencia.com

Soirée / Débat 5.2

ABRAMYTCHEV Vladimir, IAE de Paris, vlad@achev.net ALLOUCHE José, IAE de Paris, allouche.iae@univ-paris1.fr ALVARES Marcela ANDRE Etienne ARDOUREL CHANCEL Nadine, ABC MANAGEMENT, mf.chancel@wanadoo.fr ARELLANO GRAMUNT Pedro, pedroarellanogramunt@hotmail.com AUBERT Jean-Pierre, MINISTERE DE LA DEFENSE AYMONOD André, DMHE, dmhe&dmhe.fr BARBOT Olivier, ETABLISSEMENT FRANçAIS DU SANG, olivier.barbot@edf.sante.fr BARRÉ Michèle, m.barre_fr@yahoo.fr BAS Frédéric, FAF-TT, fbas@faftt.fr BATTAGLINI Anne, Anne.battaglini@alcatel.fr BEAU Michel, ETABLISSEMENT FRANçAIS DU SANG BEAUJOLIN Rachel, Reims MANAGEMENT SCHOOL, rachel.beaujolin@reims-ms.fr BENOIST Michel, DMHE dmhe&dmhe.fr BERETTI Pierre, ALCATE, Patricia.white@alcatel.fr BERNARD Anne-Marie, ASSEDIC DU PAS DE CALAIS, abernard@assedic.unedic.fr BERNARD Claire, ORANGE France, claire.bernard@orangefrance.com BERNARD Marc-henri, SANFORD ECRITURE, marc-henri.bernard@sanford-europe.fr BERNARD Patrick BERNARD Noellyne, benojmet@club-internet.fr BERTIN Véronique, GALERIES LAFAYETTE, vbertin@galerieslafayette.com BERTRAND Violaine, evbertrand@free.fr BESSE Jean-Luc, EUROCOPTERE, jean-luc.besse@eurocopter.com BESSIRE Dominique, IAE d'ORLEANS, dominique.bessire@univ-orleans.fr BETTON Olivier, WILLIAM MERCER BIANCO Vincent, KODAK PATHE, vincent.bianco@kodak.com BICKART Bertrand BONAMY Sylvie, COVED, sylvie.bonamy@coved.fr BORDE JJ, BORJA DE MOZOTA Brigitte, bborjade@univ-paris10.fr BOSONI Michèle, CFDT CADRE, michele.bosoni@cfdt_cadre.fr BOUILLAUD Philippe, NOUVELLES PERSPECTIVES, nouvelles.perspectives@wanadoo.fr BOUSQUET, APEC BOUSSARD Said, FAF-TT, saidboussard@aol.com BOUTENY Alexandra, PAREXEL INTERNATIONAL, alexandra.bouteny@parexel.com BOYER Tristan, Université Catholique, tristan.boyer@u-paris10.fr BRABET Julienne, ERFI, brabetj@hotmail.com BRUNAUD, Hugette BUISSON Jean-René, Groupe DANONE CABY Jérome, IAE de Paris, caby.iae@univ-paris1.fr CAMIDEBACH Marie Hèlène, BASF GATINGS SAS, camidebach@wanadoo.fr CAMIDEBACH Xavier, BASF GATINGS SAS, camidebach@wanadoo.fr CASTAN Jean-François, RENAULT, jean-francois.castan@renault.com CAUMEAU Michèle, michèlecaumeau@wanadoo.fr CHARLES-PAUVERS Brigitte, IAE de l'Université de Nantes, dessline@iae.univ-nantes.fr CHARPENTIER Marina, IAE de Paris, marina_charpentier@yahoo.fr CHAUVET Philippe, philippe-chauvet@caramail.com CITERNE, rciterne@aol.com COMPIN Véronique, CROSS INSTITUTE, vcaompin@cross-institute.com CONTRUCCI Robert, AAE IAE, rcontrucci75@yahoo.fr CORBINAIS, AIR France, jccorbin@airfrance.fr CORMIER Frédérique, fredcormier@infonie.com CORNOLTI Christophe, Université Nancy 2 , christophe.cornolti@univ-nancy2.fr COSTES Yves, France TELECOM, yves.cstes@rd.francetelecom.com COUDERT Marie-Antoinette, IAE de Paris, coudert.iae@univ-paris1.fr

20/25 Journée d’études GREGOR/GRHOS Paris, le 27 février 2003

Les restructurations : volonté ou fatalité ?

COURTOIS Sophie, ACOSS, sophie.courtois@acoss.fr COURTOIS Bernardette CREUZA Géraldine, LEE HECHT HARRISON, geraldine.creuza@adecco.fr D'ARTIGUES Jean, TOWERS PERRIN, jean.d'artigues@towers.com DE BRY Françoise, Falculté Jean Monet, fdebry@mageos.com de VIRVILLE Michel, Groupe RENAULT DELBARY Philippe, France TELECOM, philippe.delbary@francetelecom.com DENANTES PARLIER Pascale, ALGUE CONSULTANTS, pascale.denantes-parlier@algue.fr DUBOIS Pierre Louis, IAE de Paris DUBOIS LAMBERT valerie , DYSNEYLAND RESORT PARIS, valerie.dubois_lmabert@tiscali.fr DUCAMP ALAIN, CEGOS, aducamp@voilà.fr DUMONT Philippe, EDF Groupe des laboratoires, philippe.dumont@edf.fr ENGRAND Marie-Hélène, NETTEST, mh.engrand@wanadoo.fr EPSTEIN Christine, christine.epstein@wanadoo.fr FALCIMAGNE Denis, THALES AIR DEFENSE FALENTIN Gilles, NEXTIRAONE France, gilles.falentin@nextiraone.fr FINZI Eric FLORENT Noel, IAE de Paris, noel.iae@univ-paris1.fr FLORENT Teddy, tflorent@gmx.net FOUCARD Jean-François, DASSAULT SYSTEMES, jean-francois_foucard@ds-fr.com FRENAY Laurence, VALENCES CONSULTING GALINDO Géraldine, Falculté Jean Monet, geraldine.galindo@jm.u-psud.fr GARAUDEL Pierre, IAE de Paris, p.garaudel@wanadoo.fr GASTIN Philippe, EUROPALACES, philippe.geastin@europalaces.com GEORGE Jean-paul, INRS, jean-paul.george@inrs.fr GEORGE Mickhail, george@uow.edu.au GERARD Stéphane, BANQUE CIO, gerardsh@cio.cio.fr GERBET Philippe, GEGNERALE DE L'EDUCATION NATIONALE, pgerbet@mgen.fr GEURIN Sylvie, CSC, sguerin@csc.com GIE Jean-Pierre, SPAC, gie@siege.spac.fr GOLIK Mariella, IAE de Paris, golikmar@yahoo.fr GROS Etienne, etgros@hotmail.com GUENIN Isabelle, LABORATOIRE ASTRA ZENECA, isabelle.guenin@astrazeneca.com GUERIN Sylvie, sguerin@csc.com GUERY Loris, IAE de Nancy, loris.guery@free.fr GUILLOT Chloé, IAE de Paris, guillot78@yahoo.fr GUTHMANN Jean-François NISSAEUROPE SA, jfguthmann@nissan-europe.com HALGAND Christèle, JOHNSON & JOHNSON, chalgand@jnjn.jnj.com HATON Sandrine, shaton@timberland.com HERNANDEZ Christina, WILLIAM MERCER, christina.hernandez@wanadoo.fr HERRIOU, Yann Firmin HURET INISIAN, ALTEN, einisar@alten.fr JAMAR Xavier, IAE de Nancy, xavier.jamar@univ-nancy2.fr JANCI Frédéric, fjanci@hotmail.com JARYSTA Jean-Christophe, RENAULT SA, jarysta@free.fr JAUVET Thierry, SECAFI ALPHA KAISERGRUBER, Danièle, BRUHNES Consultants KARBOWSKI Mariusz, NUM-SA, Moriusz.karbowski@schneider-m-num.com KEST Philippe, SODIE KHAN Zoltan, SODIE KOEHL Jacky, ICN, jacky.koehl@univ-nancy2.fr LABOULY LACOSTE, lacoste@club-internet.fr LAFAILLE Patricia, AGF LAGARDE Marie-Christine, ATOS ODYSSÉE, mclagarde@atos-odyssee.com LAMBLIN Pierre, APEC LAMIDI Nora, noralamidi@free.fr LANZONE Laura, SCIENCES PO, laura.lanzone@sciences-po.fr LAROCHE Patrice, IAE de Nancy, patricelaroche@infonie.fr LATERZA Claire, SODIE LAURENT Christophe, CENTRE HOSPITALIER INTERDEPARTEMENTAL DE CLERMONT, christophe.laurent@chi-clemront.fr

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

LAVAUD Patrick, CONFÉRATION CFE / CGC, lavaudpa@wanadoo.fr LAVAUD Virginie LAVIELLE Valérie, SODIE, valerie.lavieille@sodie.com LE BRET Corinne, LIBERAL, lebretc@aol.com LE RENOU-LIZEE carole, Université d'Angers, carole.lerencu@univ-angers.fr LEBRET FISH Corinne LEFORT Aline, GALERIES LAFAYETTE LEGRAND Stéphane, SAGEM SA, stephane.legrand@sagem.com LEMEMROUR Anne-Claire, UNADMR, anneclaire.lemerour@free.fr LETHIELLEUX Laetitia, IAE de Paris, lethielleux.iae@univ-paris1.fr LEVY Roger LEWKOWICZ Jacques, IAE de Strasbourg, jacques.lewkowicz@urs.u-strasbg.fr LINQUE Jean-Pierre, CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE PARIS, jlinque@ccip.fr LOIRE Patrick, SECAFI ALPHA, p.loire@groupe-alpha.com LYON CAEN Antoine, UNIVERSITÉ PARIS 10 NANTERRE MARTIN Isabelle, elisabeta_martin@hotmail.com MARTINS José, BANQUE EUROPÉENNE D'INVESTISSEMENT, j.martins@eib.org MASSON Pierre Luc MATZ Jean-yves, APEC, jean-yves.mazt@apec.assso.fr MOREAU Stéphanie, SPAC, moreau@siège-spc.fr MOTTAY Didier, GREFIGE , mottay@univ-tlse2.fr MOTTET Marie, LAGADERE ACTIVE BROADCAST, marie.mottet@lagardere-active.com MOULIN Yves, IAE de Strasbourg, yves.moulin@urs-u-strasbg.fr NACHBA Stéphane, snachba@wanadoo.fr NAFA Adam, adam@tofi.org NGO Quoc hang, ERNST & YOUNG, quochang@lycos.com NGUYEN Danièle, SCHNEIDER ELECTRIC INDUDTRIE SAS, daniele_n-guyen@mail-schNeider.fr NJO Véronique, UET NOONE Joseph, MESSIER DOWTY INTERNATIONAL, joseph.noone@messier-dowty.org ODIER Claudine, URSSAF DE PARIS, claudine.odier@urssaf.fr OETTGEN Pascal FAURECIA, poettgen@group.faurencia.com OLICHON Dorine, GUILBERT France, dorine.olichon@guilbert.com OLLIVIER-LAMARQUE Pascale PALPACUER Florence, ERFI, palpacuer@wanadoo.fr PAPEZ Françoise, FEDERATION FRANCAISE DE GOLF, francoise.papez@ffgolf.org PAPEZ Eugène PARENT Nicole, PRAXEOS Management, nicoleparent@wanadoo.fr PAREUIL Claire, IDRH, cpareuil@idrh.fr PAUCARD Dominique, SYNDEX, paucard@syndex.fr PAYANT Agnès, ALPHA CONSEIL, a.payant@groupe-alpha.com PEREZ Roland, ERFI, rjpperez@club-internet.fr PICHAULT François , LENTIC, f.pichault@ulg.ac.be PINASSEAU Jean-Pierre, SYNDICAT NATIONAL DES FABRICANTS DE SUCRE DE France, jppinasseau@snfs.fr PIOT Jean-Philippe, FUJITSU, jean-philippe.piot@fr.consulting.futjisu.com PLACE Laurence, lpplace@club-internet.fr POIRIER Daniel, AVERY DENNISON, daniel.poirier@averydennison.com POUX Isabelle PROVOST Chantal, PHILIPS RAQUIMAT Joel, INFORMATIQUE CDC, joel.raquimat@cnp.fr REIMERT Bernard, MST CONSEIL, bernard.reinert@wanadoo.fr REMIOT Blandine, remiot@aol.com RENARD Catherine, FUJITSU, catherine.renard@fr.consulting.fujitsu.com REYNES Brigitte, LIRHE , mlmorin@univ-tlse1.fr RIVAL Madina, IAE de Paris, rival@univ-paris1.fr RORIVE Brigitte, LENTIC, b.rorive@ulg.ac.be ROUSSELET Bernard, FGMN CFDT, bernard.rousselet@fgmn.cfdt.fr ROZIER Chantal, RC CONSEIL, rozier.rc.conseil.fr SAINT AMAND Jean, IAE de Bordeaux, fciae@montesquieu.u-bordeaux.fr SCAGLIONE Mara, CEGOS SCHMIDT Géraldine, IAE de Paris, schmidt.iae@univ-paris1.fr SCHURMANS Sylviane, France TELECOM, sylviane.dchurmans@francetelecom.com SEIGNOUR Amélie, ERFI, amelie.seignour@iae.univ-montp2.fr

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Les restructurations : volonté ou fatalité ?

SERGOT Bertrand, IAE de Paris, bertrand.sergo@aol.com SERRANO Charles, CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, charles.serrano@cnams.fr SEVERIN Eric, Université de Lille, eric.severin@free.fr SIMOUNET Patrice, SODESI, patrice.simounet@sodesi.fr SLINGUE Dominique, IAE DE PARIS, dslingue@club-internet.fr STREIFF Delphine, BNP PARIBAS SUEUR, APF, apf.sueurs@hotmail.fr TEMPÉ Pacale, DUVERNAY-GUILLANEUF ASSOCIES, pascale.tempe@dg-associes.com TERPEND Kathleen, kathleen_terpend@yahoo.fr THABET Agnès, agnes.thabet@free.fr TOULOTTE Sonia, T-SYSTEMS SIRIS, stoulotte@t-systems.fr TRESSE, Dominique, CREDIT LYONNAIS, ce.cl.paris@wanadoo.fr VALQUE Gérard, NATEXIS VANTOURS Delphine, SUN MICROSYSTÈMES France, delphine.vantours@sun.com VEILLARD Michel, COMMUNICATIONS ET SYSTEMES, michel.veillard@c-s.fr VILLENCOTE GACEC, gacec@wanadoo.fr WEIL Dominique, d.weil@noos.fr WEISSLER Eric, RENAULT, eric.weissler@renault.com

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Notes

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