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Trait d'union ACP N°130
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N° 130 décembre 2008
Revue t r imes t r i e l l e de l ’A s soc ia t ion des Comptab le s Pub l i c sprix 5 €
(e-mail des administrateurs : prenom.nom@comptables-publics.fr – Si prénom composé tiret entre chaque prénom)
CORRESPONDANTS
Délégué aux Lionel LE GALL
relations publiques e-mail : lionel.legall@comptables-publics.fr - Tél. 02.37.81.45 41 - Fax 02 37 81 27 86
Site Internet Jean-Marie CHAUCHOT
www.comptables-publics.fr e-mail : jean-marie.chauchot@comptables-publics.fr - Tél. 04 77 83 03 86
Liaison avec Monique ORTSCHEIDT
les retraités e-mail : monique.ortscheidt@comptables-publics.fr - Tél. 06 83 12 28 56
ENT Thierry HIGOUNENC
e-mail : thierry.higounenc@comptables-publics.fr - Tél. 05 65 43 61 80 - Fax 05 65 43 24 70
SECRÉTARIAT
Catherine KAEPPLER • C/O - Trésorerie de Paris - 9-2 - 41 rue de la Chaussée d’Antin - 75436 PARIS CEDEX 9
Tél. 01 53 25 09 87 - Fax 01 42 81 30 28 - e-mail : secretariat.administratif@comptables-publics.fr
AUTRES MEMBRES du CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION
ASSOCIATION DES COMPTABLES PUBLICS
Président fondateur Raymond LE LUHANDRE - TP Honoraire.
Présidents d’honneur Martial ROUX, André NEUVILLE, Jacques MORIN, Francis VERLY, Georges PICAVET, Lionel RAYNAUD.
BUREAU de l’ASSOCIATION
Marie-Annick • Trésorerie - 230, Bave de la libérationBOIZARD 04100 Manosque - Tél. 04.92.71.72.35Jean-Claude • SIE 11/12e - 79, av. de St-Julien - BROST 13394 Marseille cedex 20 - Tél. 04 91 24 54 93Jean-Marie • Trésorerie - place de la LibérationCHAUCHOT 42803 Rive de Gier - Tél. 04.77.83.03.86Pascal CLAUSS • Trésorerie - 3, rue du docteur Schweitzer
67190 Mutzig - Tél. 03.88.38.15.22 Roland COHEN • Trésorerie de Nantes - CHU - 1, place A. Ricordeau
44093 Nantes cedex 1 - Tél. 02.40.08.43.46Bernard DEKEYZER • Trésorerie municipale - 27, rue Ponsardin - BP 134
51055 Reims cedex - Tél. 03.26.88.99.00Daniel DELPOUX • AC de l’ENVT - 23, Chemin des Capelles
31076 Toulouse cedex - Tél. 03 05 61 19 38 08Monique DICK • SIE - 71, rue de Gascogne - BP 206
73604 Moutiers cedex - Tél. 04 79 22 84.59Gilles DUCRET • SIE Sceaux Sud - 130, rue Houdan
92331 Sceaux- 01 40 91 11 05Maryse FAROUZ • Retraitée - 15, sentier des vignes
94310 Orly - 01 48 53 99 77Marie-Christine • Trésorerie - 1, rue Jean DelandeFAVARD 42330 St-Galmier - Tél.04.77.54.02.79Béatrice GENAY • Trésorerie - 3, avenue Georges Dimitrov
69120 Vaulx en Velin - Tél. 04.78.80.00.01Flora GOASDOUE • Trésorerie - 6, rue du docteur Barrabe
61700 Domfront - Tél. 02.33.38.39.33Michel HEULERS • SIE C - Arras Ouest - 10, rue Diderot
62034 Arras cedex - Tél. 03 21 24 68 90Thierry • Trésorerie - 58, rue CayradeHIGOUNENC 12300 Decazeville - 05.65.43.61.80
Evelyne • Retraitée - 15, rue des fauvettesKLOETZER 95170 Deuil-la-Barre - Tél. 01.39.83.93.66Pierre LAFARGUE • Retraitée - Rés. St Forcet - 21, rue St Forcet
64100 BayonneGuy LAFFOSSE • TP - CH Bayonne - rue Jacques Loeb - BP1
64109 Bayonne cedex - Tél. 05.59.52.63.50Michèle • Pôle de recouvrement rue de la cité administrative/ Bat CLAFLAQUIERE 31098 Toulouse cedex - Tél. 05 34 44 80 78Pierre • Trésorerie - Place de la LibérationLOUSTAUNAU 11130 Sigean - Tél. 04.68.48.71.46Daniel MARTIN • Retraité - 14, avenue du 8 mai 1945
34740 Vendargues - Tél. 04.67.16.22.56Jean-Philippe • SIE Louviers - Place de la demi luneMERGAUX 27405 Louviers cedex - Tél. 02 32 25 71 15Monique • Retraité - 8, rue des ChataigniersORTSCHEIDT 67110 Oberbronn - Tél. 06 83 12 28 56Thomas PASCAL • Trésorererie - rue de la muraille
12390 Rignac - Tél. 05.65.64.50.48Bernard-J POPULUS • SIE Dijon Sud - 25, rue de la Boudronnée
21047 Dijon cedex - Tél. 03 80 28 65 32Patrice RUFIN • Très. Paris-Amendes 2D - 64, bd de Belleville
75020 Paris - Tél. 01.43.58.63.85Michèle SOULIER • Trés. Dijon banlieue - 6, rue Chancelier de l’hospital
21000 Dijon - Tél. 03.80.66.02.71Emmanuelle • Inspecteur - TG Hérault - 334, allée HII de MontmorencySOURISSEAU 34000 Montpellier - Tél. 04.67.15.75.15Bernard • SIE Meaux Est - 21, place de l’EuropeTOURAINE 77337 Meaux cedex - Tél. 01 64 35 21 09
Président : Didier TIBERGHIEN Trésorerie - 39 rue Chanzy - 62100 Calais - Tél. 03.21.46.14.90Fax 03.21.97.63.05 - mail : didier.tiberghien@comptables-publics.fr1er vice-Président : Christian DUCUINGSIE de BONNEVILLE - 340, quai Parquet - BP144 - 74137 Bonneville cedex Tél. 04.50.25.29.02 - mail : christian.ducuing@comptables-publics.frVice-présidents : Pierre ANDLAUER • Trés. Paris 16.2 - 13 rue Paul Valéry - 75775 Paris cedex 16Tél. 01.53.70.63.15 - Fax 01.45.53.30.61 - mail : pierre.andlauer@comptables-publics.frRaymond MORELET • Trés Limoges Male - 31, ave Baudin - 87037 Limoges cedexTél. 05.55.33.06.12 - Fax 05 55 33 55 01 - mail : raymond.morelet@comptables-publics.frBrigitte OLLIVIER • SIE Annemasse - 3, rue Marie Curie - BP 529 - 74107 AnnemasseTél. 04 50 43 91 74 - mail : brigitte.ollivier@comptables-publics.frGuy SELLES • SIE St-Ouen - 5,7 rue Emile Cordon - 93481 St-Ouen cedexTél. 01 49 48 38 90 - mail : guy.selles@comptables-publics.frVice-présidents délégués :
Jean- Pierre MARASI • SIE Le Raincy - 22, allée de l’Eglise - 93348 Le Raincy cedex Tél. 01 43 01 45 99 - Fax 01 43 01 45 04 - mail : jean-pierre.marasi@comptables-publics.frEric DEMONFORT • Pairie Dale - Hôtel du département - BP 30045 - 19002 TulleTél. 05.55.26.11.00 - Fax 05.55.26.43.15 - mail : eric.demonfort@comptables-publics.fr
Colette NIGRON • SIE 11e Roquette - 39/41 rue G.Cavaignac - 75536 Paris cedexTél. 11 01 44 64 45 50 - Fax 01.44.64.46.90 - mail : colette.nigron@comptables-publics.frNassima ZAIDI • Trés. - 45 allée de la Balme - 71330 St-Germain-du-boisTél. 03.85.72.00.21 - Fax 03.85.72.42.51 - mail : nassima.zaidi@comptables-publics.frSecrétaire général : Jean-Michel LEVRAUXTrésorerie municipale - 8 rue Gabriel Vicaire - 01012 Bourg-en-BresseTél. 04.74.22.83.99 - Fax 04.74.22.07.16 - mail : jean-michel.levraux@comptables-publics.frSecrétaire général adjoint : Lionel LE GALLTrésorerie 13 rue de l’Eglise - 28240 La LoupeTél. 02.37.81.45.41 - Fax 02.37.81.27.86 - mail : lionel.legall@comptables-publics.frTrésorier national : Jean-Pierre DUEZTrésorerie municipale - 46 Rue Jules Ferry - BP 223 - 33504 Libourne cedexTél. 05 57 55 61 70 - Fax 05.57.51.91.42 - mail : jean-pierre.duez@comptables-publics.frRédacteur en chef du TU : Laurent ROSE-HANOTrésorerie Echenoz - 2 place d’armes - BP411 - 70014 Vesoul cedex Tél. 03.84.76.36.64 - Fax 03.84.75.09.33 - mail : laurent.rose@comptables-publics.frRédacteur en chef adjoint du TU : Alain PACCIANUSSIE de Pornic - 3 rue Jean Sarmand - 44210 PornicTél. 02.40.64.05.14 - mail : alain.paccianus@comptables-publics.fr
72 Édito
3 Le mot du rédacteur en chef
3 Agenda du président
4 Actualités
4 Le régime de l’auto-entrepreneur
5 Assemblée générale extraordinaire
ANCDGFIP
6 Assemblée générale extraordinaire APCTP,
le 16 octobre 2008
7 Première assemblée générale de l’ACP
17 Discours de Christian Ducuing
18 Discours de Didier Tiberghien
assemblée générale 2008
21 Marianne Louradour,
directrice générale
de la Caisse des Dépôts et Consignations
22 Alain Arnaud,
président directeur général
de la Banque Fédérale Mutualiste
23 Jean-Luc Nondenot,
président directeur général
de l’Assurance Mutuelle des Fonctionnaires
25 Dominique Hilaire,
directeur du réseau Trésor
26 Mariage de raison, ou mariage d’amour ?
27 Les statuts de l’ACP
28 Règlement intérieur national de l’ACP
29 Le salon des maires
et des collectivités locales
30 Reportage
30 Interview de Jean Bassères,
chef de service de l’IGF
32 Les S.I.E.
34 Entretien avec MM. Bernard Nicolaïef
et Bernard Houteer,
délégués du DGFIP
36 6e écodéfi
38 Bibliographie
40 Le carnet de la revue
43 Vie de l’association
43 Assemblée départementale
de Haute-Saône
44 Assemblée départementale
de la Vendée
46 Assemblée départementale
de Gironde
49 Chambre régionale des comptes
49 Chambre régionale des comptes
d’Aquitaine
52 La vie à l’E.N.T.
SOMMAIRE
Actualités Première assemblée
générale de l’ACP PAGE 7
1Actualités Le salon des maires et
des collectivités locales PAGE 18
3Reportage Interview de
Jean Bassères PAGE 30
4Vie associative Assemblée
départementale de Vendée PAGE 44
4Vie associative Chambre régionale
des comptes d’Aquitaine PAGE 49
0
4
9
8
www.comptables-publics.fr
décembre 2008 ( 2
Édito
Nouvelle association, nouveaux statuts, nouveau
conseil d’administration, nouveau bureau et nou-
veau rédacteur en chef de notre revue « Le Trait
d’Union ». Tout change mais tout se bâtit sur un partage com-
mun des valeurs du métier de comptable public.
La crise fi nancière qui se traduit de suite par une crise écono-
mique oblige au recours aux fi nancements publics ; dernier
gage de sécurité dans une sphère économique troublée, les
fi nances publiques démontrent à quel point elles sont néces-
saires à la régulation de notre économie.
Quelle opportunité pour le président de l’Association des
Comptables Publics de rappeler que la neutralité, l’indépen-
dance et le professionnalisme des comptables publics sont
les garants d’une bonne gestion des fi nances publiques !
C’est sur ces valeurs communes que les deux associations
des comptables publics se sont rassemblées le 16 octobre
dernier, une très large part de ce numéro est consacrée à la
première assemblée générale de l’A.C.P., vous y verrez que
les débats sont dynamiques mais que sur l’essentiel, les comptables se rassemblent et sont
convaincus de la pertinence de leur place au sein des institutions de la République.
Elargie aux métiers fi scaux, l’A.C.P. publiera dès aujourd’hui ses analyses dans ce domaine
crucial ; fi scalité et gestion publique seront ainsi les deux domaines dans lesquels les ad-
hérents pourront apporter leurs contributions.
Dans cette période diffi cile mais motivante de la mise en place d’un service unique des
impôts des particuliers à côté de celui des entreprises, dans cette période diffi cile mais
motivante de tension des fi nances publiques locales et nationales, les comptables publics
sont en place pour apporter leur expertise.
Je forme le vœu que 2009 soit l’année de la réussite pour tous au sein de la direction gé-
nérale unifi ée et je vous souhaite individuellement une bonne et heureuse année 2009.
Didier Tiberghien.
décembre 2008 ( 3
Le motdu rédacteur en chef
Jamais le Trait d’Union n’aura aussi bien porté son
nom. Il a l’ambition d’être un lien entre les comp-
tables publics, où qu’ils exercent, et quels que
soient leurs domaines de compétences privilégiées.
L’évènement majeur de cet automne pour nos associa-
tions est incontestablement les assemblées générales
extraordinaires suivie de l’assemblée générale fon-
datrice de l’ACP. Ce numéro du Trait d’Union lui est
principalement consacré, au détriment de la rubrique
en bref et des comptes-rendus des assemblées dépar-
tementales les plus récentes que vous retrouverez dès
le prochain numéro.
L’ACP couvre un champ de compétences plus large
que l’APCTP et l’ANCDGFIP seules. Le Trait d’Union
s’en fait l’écho dès ce numéro avec une place nouvelle
faite à la fi scalité.
Honoré de conduire le Trait d’Union après Michel
Hermant, j’aurai à cœur avec Alain Paccianus de le
modeler à votre image parce qu’il vous appartient.
Laurent Rose-Hano.
Janvier 2009
7 janvier 2009 Bureau national à Paris
15 janvier 2009 Audience DGFIP : M. Gauthier
15 janvier 2009 Audience DGFIP : M. Mazauric
16 janvier 2009 Audience DGFIP M. Iannuci
29 janvier 2009 Comité de Pilotage
Partenariat CNCE
30 janvier 2009 Journée des DD
et DR Pavillon Dauphine
Février 2009
5 février 2009 Conseil Administration A.M.F.
Agenda du président
décembre 2008 ( 4
actualités
Jusqu’ici, les multiples formalités liées à la
création d’entreprises pouvaient décourager
un particulier. Le statut d’auto-entrepreneur,
créé par la loi LME, entend simplifi er les cho-
ses. Il sera accessible aux professionnels ne
réalisant pas plus de 80 000 € par an de
chiffre d’affaires dans le commerce, et
32 000 € par an dans les services.
Ils seront dispensés d’inscription
au registre du commerce, ne seront pas soumis à la
TVA et pourront s’acquitter forfaitairement des char-
ges sociales et des impôts à hauteur d’un pourcentage
de leur chiffre d’affaires. Ils seront en outre exonérés
de taxe professionnelle pendant trois ans.
LES CONDITIONS LIÉES AUX RÉGIMES MICRO-BIC (BÉNÉFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX) ET MICRO-BNC (BÉNÉFICES NON COMMERCIAUX)
A compter du 1er janvier 2009, les seuils d’appli-
cation des régimes micro sont portés à :
• 80 000 € HT pour les activités de vente ou de fourni-
ture de logement,
• 32 000 € HT pour les prestations de services (BIC ou BNC).
Désormais, les obligations comptables des entreprises
soumises au régime micro-BIC sont limitées à la tenue :
• d’un livre des recettes,
• d’un registre des achats si elles exercent une activité de
fourniture de logement, vente de marchandises, fourni-
tures et denrées à emporter ou à consommer sur place.
LE NOUVEAU DISPOSITIF
A compter du 1er janvier 2009, les petites en-
treprises placées sous le régime fi scal « micro-BIC » ou
« micro-BNC » pourront, sur option, s’acquitter auprès
d’un seul interlocuteur (l’URSSAF) de l’impôt sur le re-
venu et de l’ensemble des cotisations et contributions
de sécurité sociales chaque mois ou chaque trimestre
par des versements égaux à un pourcentage du CA
ou des recettes réalisées le mois ou le trimestre pré-
cédent. Le versement libératoire fi scal sera calculé en
appliquant au montant du chiffre d’affaires HT ou des
recettes les taux suivants :
• 1 % pour les activités de vente ou de fourniture de
logement,
• 1,7 % pour les autres prestations de services,
• 2,2 % pour les contribuables soumis au régime mi-
cro-BNC.
Le versement libératoire social sera calculé en
appliquant au montant du chiffre d’affaires HT ou des
recettes les taux suivants :
• 12 % pour les activités de vente ou de fourniture de
logement,
• 21,3 % pour les autres prestations de services,
• 18,3 % pour les contribuables soumis au régime mi-
cro-BNC.
LES CONDITIONS D’APPLICATION
Les entrepreneurs souhaitant bénéfi cier du ver-
sement fi scal libératoire doivent remplir trois condi-
tions cumulatives :
• être dans le champ d’application du régime micro,
• avoir exercé en premier lieu l’option pour le ver-
sement libératoire des cotisations et contributions
sociales (micro social),
• le montant des revenus nets du foyer fi scal ne doit
pas excéder la limite supérieure de la 3e tranche du ba-
rème de l’IR de l’année n-1, limite majorée de 50 % ou
de 25 % par ½ part ou par ¼ de part supplémentaire.
LES MODALITÉS D’EXERCICE DE L’OPTION
L’option doit être adressée au SIE avant le 31/12
de l’année qui précède celle au titre de laquelle elle
s’applique ou au plus tard au dernier jour du troi-
sième mois qui suit la création de l’entreprise. Elle
produit ses effets jusqu’à ce qu’elle soit dénoncée par
le contribuable.
LA SORTIE DU RÉGIME
La sortie du régime s’applique soit lorsque le
contribuable dénonce l’option, soit lorsque les condi-
tions ne sont pas respectées, notamment le dépasse-
ment des limites de chiffre d’affaire suivants :
• 88 000 € ou 34 000 € en 2009 pour la première année
de dépassement en cours d’année ; OU
• 80 000 € ou 32 000 € pour la deuxième année de
franchissement du seuil des recettes, ou
• dépassement de la limite supérieure de la 3e tranche
du barème pour les revenus nets du foyer fi scal.
LES INCIDENCES SUR L’IMPÔT SUR LE REVENU
Le décalage entre l’année de perception et celle du
paiement de l’impôt est supprimé.
Le régime de l’auto-entrepreneurLoi de modernisation de l’économie du 23 juillet 2008…
du régime micro au versement libératoire.
Les petites
entreprises
placées sous le
régime micro-bic
ou micro-bnc
pourront
s’acquitter
auprès d’un seul
interlocuteur
(l’URSSAF)
de l’impôt sur
le revenu et de
l’ensemble des
cotisations
et contributions
sociales.
décembre 2008 ( 5
actualitésa
ctua
lités
Obligations déclaratives : mention sur la décla-
ration d’ensemble des revenus (2042)
• du montant du CA ou des recettes annuelles,
• du montant des plus ou moins values réalisées
au cours de l’année.
Les revenus soumis au versement libératoire sont pris
en compte
• pour le calcul du revenu fi scal de référence,
• pour l’octroi et le calcul de la prime pour l’emploi
Pour le calcul du plafond de déduction des cotisa-
tions sociales versées sur le PERP.
RECOUVREMENT ET CONTRÔLE
Les versements sont effectués de manière
mensuelle ou trimestrielle auprès des caisses de sécu-
rité sociale, selon les mêmes modalités que les cotisa-
tions sociales y compris en matière de sanctions.
Le contrôle des paiements et le recouvrement des
impositions supplémentaires sont réalisés suivant les
règles applicables en matière d’impôt sur le revenu
TAXE PROFESSIONNELLE
Les contribuables ayant opté pour ce régime de
versement forfaitaire libératoire de l’impôt sur le re-
venu bénéfi cient d’une exonération de taxe profes-
sionnelle au titre des deux années suivant celle de
la création de l’entreprise. Ceci, s’applique de plein
droit, sans intervention des collectivités locales. L’op-
tion doit donc être effectuée avant le 31/12/2008
pour une application au 01/01/2009.
Alain Paccianus
Devant une assemblée nombreuse et particuliè-
rement attentive, le Président Christian Ducuing a
rappelé les prises de position et objectifs de l’amicale
depuis le 20 juin 2007 (annonce de la fusion DGI-
DGCP),
• être facilitateur et non un frein au regard du proces-
sus de fusion,
• faire avancer le statut unique du comptable ainsi
que le mandat donné au CA par l’Assemblée géné-
rale le 5 juin 2008 à Lyon,
• rechercher les convergences avec nos collègues de
l’APCTP, apprendre à se connaître, s’enrichir mu-
tuellement pour aboutir à l’unifi cation des comp-
tables publics au sein d’une association profession-
nelle unique.
Les questions ont porté pour l’essentiel sur le
calendrier des opérations de rapprochement et notre
représentation au sein de la nouvelle association.
LE PRÉSIDENT A APPORTÉ LES RÉPONSES SUIVANTES
Si certains ont pu juger ce calendrier « tendu », c’est
que la DGFIP en décidant elle-même d’une mise en
place rapide des DLU a donné le rythme. Face à des
DLU opérationnelles au 1/1/2009, les comptables de-
Assemblée générale extraordinaireANCDGFIP
vaient pouvoir s’exprimer d’une seule voix, au sein
d’une association unique. Il fallait donc avancer ra-
pidement.
Pour autant, ce calendrier serré n’a obéré en rien
les capacités de nos deux organisations à préparer les
audiences communes et mettre au point les modes
de fonctionnement de l’ACP en gestation. Au sein du
futur CA de 44 membres, les comptables de l’ex DGI
disposeront de 15 sièges (14 actifs et 1 retraité). Ces
administrateurs seront cooptés, la moitié d’entre eux
pour 4 ans, les autres pour 2 ans afi n que la repré-
sentation de tous les métiers soit assurée. Au niveau
local, chaque section départementale de l’ACP intè-
grera, au niveau vice-présidence, le représentant local
de l’ex ANCDGFIP.
Les résolutions présentées en ce sens ont été
adoptées selon vote suivant :
74 voix pour, 10 abstentions, 1 voix contre.
Le Président de séance, Pierre Roques, avant
de déclarer l’ANCDGI dissoute, a rendu hommage à
l’ensemble des Présidents qui ont œuvré à la tête de
l’amicale depuis sa création. Rendez-vous était ensuite
donné à tous les participants pour donner naissance à
l’ACP dès l’après-midi de ce 16 octobre 2008.
Une assemblée générale extraordinaire de l’ANCDGFIP (amicale nationale des comptables de
la DGFIP), ex-ANCDGI, était convoquée le 16 octobre 2008 à 9h30 pour se prononcer sur sa
dissolution et adhérer au processus de création de l’ACP (Association des comptables publics).
Si certains ont pu
juger ce calendrier
« tendu », c’est que
la DGFIP en
décidant elle-même
d’une mise en
place rapide des
DLU a donné
le rythme.
décembre 2008 ( 6
actualités
Les propositions de modifi cations des statuts
et les résolutions votées sont jointes à ce présent
compte-rendu ainsi que les statuts défi nitifs adoptés.
Le nombre d’adhérents présents ce jeudi 16 oc-
tobre 2008 dans la grande salle du Pavillon Dauphine
dépasse 500 puisque la grande salle du Pavillon Dau-
phine est pleine. Didier Tiberghien, Président de
l’APCTP, ouvre l’assemblée générale extraordinaire
par ces mots : « Plus jamais rien ne sera comme avant ! ».
Et tout en pesant soigneusement les mots, l’impor-
tance pour l’histoire de l’APCTP de cette Assemblée
Générale Extraordinaire est inversement proportion-
nelle à sa durée. Une demi-heure pour décider de
l’avenir de l’association. Le sujet aurait certes mérité
un débat direct entre les adhérents. Dans ce cas, la to-
talité des deux jours de l’assemblée Générale n’aurait
pas suffi t à épuiser le sujet. Les propositions de modi-
fi cations statutaires et les résolutions transitoires sont
le résultat global et indissociable d’une négociation
avec l’ANCDGFIP. Elles ont fait l’objet de longs et pas-
sionnés débats tant au sein du bureau national qu’au
sein du Conseil d’Administration, démocratiquement
élu, qui les adoptées à l’unanimité lors de sa réunion
du 11 septembre 2008. Elles sont publiées sur le site
de l’association depuis deux semaines et les délégués
départementaux et régionaux s’en sont fait les relais.
Une note d’explication leur a été envoyée par le se-
crétaire général à charge pour eux de la faire suivre
aux adhérents. Cette note a été également publiée sur
le site.
Pour résumer, le choix proposé aux adhérents est
de fusionner l’APCTP avec l’ANCDGFIP sur la base des
structures de l’APCTP. Cette solution de fusion permet
de réunir dans une seule association de nature pro-
fessionnelle et d’envergure nationale les comptables
publics, qu’ils exercent dans les postes comptables de
l’ex DGCP ou ceux de l’ex DGI. Elle a l’avantage de
fusionner les associations de comptables publics dès
2008. De cette façon, l’association sera en mesure de
peser sur les choix de la fusion de la DGFiP tant au
niveau national qu’au niveau départemental.
Après avoir rappelé que l’APCTP, lors du Conseil
d’Administration de mai 2007 s’était prononcée à
l’unanimité pour la préférence de la fusion globale de
la DGCP et de la DGI, qu’elle avait plaidé pour que les
directeurs locaux uniques soient des comptables pu-
blics, Didier Tiberghien invite les adhérents présents
à voter l’ensemble des propositions. Aucune demande
de vote à bulletin secret n’ayant été faite celui-ci est
fait à main levée.
RÉSULTATS DU VOTE
Contre : 2 voix.
Abstention : 19 voix.
Les modifi cations statutaires et les résolutions sont
adoptées.
Le Secrétaire général est chargé de la publication
des modifi cations statutaires auprès de la Préfecture
de Police de Paris au plus tôt.
Il est 14h30, l’Assemblé Générale extraordinaire
est close par Didier Tiberghien, dernier Président de
l’APCTP.
Assemblée générale extraordinaire - APCTPLe 16 octobre 2008 – Pavillon Dauphine (Paris)
L’assemblée générale extraordinaire convoquée par le président le 16 octobre 2008 à 14 h
avait pour but la modifi cation des statuts, le changement de nom de l’association et le vote de
résolutions transitoires nécessaires à une fusion rapide des deux associations de comptables
de l’ex-DGI, l’ANCDGFIP et de l’ex-DGCP, l’APCTP, c’est à dire dès le 17 octobre, ceci afi n
d’être en ordre de marche dès le 1er janvier 2009.
Didier Tiberghien,
Président
de l’APCTP,
ouvre l’assemblée
générale
extraordinaire
par ces mots :
« Plus jamais
rien ne sera
comme avant ! ».
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Josiane Noirez a été la secrétaire de l’APCTP pendant
20 ans, jusqu’en 2007, année où elle a pris une re-
traite bien méritée. Josianne est décédée le 2 octobre
à Chalons-en-Champagne. En sa mémoire, Didier Ti-
berghien demande à l’assemblée d’observer une mi-
nute de silence.
En application des nouveaux statuts et des réso-
lutions transitoires, le Conseil d’Administration de
l’ACP compte 44 membres. Il sera composé pour les
deux ans à venir de 14 membres élus par l’ex-APCTP
en 2006 pour 4 ans, 15 membres élus pour 4 ans par
les adhérents de l’ex-APCTP à l’occasion de cette as-
semblée générale, et 15 membres désignés pour une
moitié pour 2 ans pour l’autre moitié pour 4 ans par
l’ex-ANCDGFIP. Didier Tiberghien remercie les ad-
ministrateurs qui n’ont pas souhaité renouveler leur
mandat : Jacques Battle, André Bonvalot, Michel
Domain, Gilles Graziani, Michel Hermant, Gérard
Lahoudie et Christian Martial. Après la présentation
rapide des 19 candidats au CA dont les professions de
foi étaient publiées sur le site de l’association, Didier
Tiberghien passe la parole à Evelyne Kloetzer qui pré-
cise les modalités du vote qui se déroule l’après-midi
du jeudi et le début de la matinée du vendredi.
Rapport moral
Comme tous les deux ans, le nombre et la densité
des sujets à aborder forment un ordre du jour particu-
lièrement étoffé. Avant d’aborder les sujets de fonds,
Didier Tiberghien revient sur l’action de l’ex-APCTP
au cours des deux dernières années. Après avoir en-
chainé plus de 250 réunions en deux ans, Didier Ti-
berghien rappelle que l’association a été présente sur
Première assemblée générale de l’ACPIl est 14h30, jeudi 16 octobre 2008, Didier Tiberghien ouvre la première assemblée générale
de l’ACP.
beaucoup de fronts, qu’elle a été très réactive. L’asso-
ciation est fort sollicitée par la Direction Générale et
par le Ministère sur un grand nombre de sujets.
Sur la fusion, l’association s’est prononcée dès le
25 mai 2007 pour une fusion globale des deux direc-
tions générales et pour que le directeur unique soit
comptable. Sur ces deux points, l’association a été en-
tendue. Concernant les restructurations, l’association
avec ses présidents départementaux et ses délégués ré-
gionaux est très attentive à ce que les restructurations
se fassent au bénéfi ce du réseau.
Sur les sujets de gestion publique, sans descendre
dans la rue, l’association a œuvré à la défense des in-
térêts des comptables par le maintien des comptables
publics au sein des EPS, la mise en place d’un CHD
fi able dans Hélios (dossier en cours), l’amélioration
des moyens de recouvrement des créances locales, et
l’amélioration continue d’Hélios qui cette année verra
migrer le 2 000e poste comptable. Sur tous ces sujets,
Didier Tiberghien remercie vivement Guy Laffosse,
Michel Domain, Eric Demonfort et bien sur Raymond
Morelet pour leur implication et leur pugnacité.
L’APCTP est restée vigilante pour tous les sujets qui
traitent de la carrière. Elle a défendu les adhérents,
collectivement mais aussi individuellement à chaque
fois qu’un collègue était en diffi culté. Nous exerçons
un métier à risque. L’association a toujours su faire
jouer son partenariat que ce soit avec l’AMF ou l’AFCM
de façon à régler au mieux les intérêts de chacun.
Le sujet diffi cile pour les deux ans qui viennent sera
l’adéquation des moyens avec les enjeux. Didier ne {…}
L’APCTP est restée
vigilante pour tous
les sujets qui
traitent de la
carrière. Elle a
défendu les
adhérents,
collectivement
mais aussi
individuellement à
chaque fois qu’un
collègue était en
diffi culté. Nous
exerçons un métier
à risque.
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cache pas qu’il s’agit là du dossier majeur. Il s’en est
entretenu avec M. Parini. L’association est mobilisée
et défendra la nécessité de conserver les moyens né-
cessaires à l’exercice de nos missions.
Didier Tiberghien conclut son rapport moral par
ces mots : « Nous sommes dans un environnement en
perpétuelle mutation. Au cours de ces deux années nous
avons su préserver l’essentiel et c’est cela le plus important.
Les fondamentaux du métier de comptable public ont été
maintenus. C’est en maintenant notre solidarité au sein
de notre association, c’est en étant unis et forts, que nous
continuerons à avancer. Je suis toujours convaincu que no-
tre métier de comptable est un métier d’avenir ».
Jean-Michel Levraux met au vote le rapport moral : un
contre et environ 500 pour.
Rapport fi nancier
Jean-Pierre Duez se dit heureux d’être le trésorier
d’une association qui n’est ni en crise fi nancière, ni
en crise boursière, ni en crise économique et qui se
porte assez bien.
Nous faisons un défi cit les années où il y a une
assemblée générale, et un excédent les années sans
assemblée générale. Le dernier exercice clos, 2007,
étant sans assemblée générale, l’APCTP a fait un
excédent de 5 % de son budget annuel. Les prévi-
sions 2008 devraient amener cet exercice à l’équili-
bre. A part un livret alimenté à hauteur du tiers du
budget annuel, l’association n’a aucun placement
fi nancier ou boursier.
Le rapport des commissaires aux comptes est pré-
senté par Serge Vilain. Après un examen approfondi
des pièces justifi catives du compte fi nancier arrêté au
31/12/2007, aucune observation n’est formulée au
trésorier. Les commissaires aux comptes proposent à
l’assemblée générale de voter le quitus au trésorier. Ce
qui est fait dans la foulée à l’unanimité.
Didier Tiberghien propose les deux commissaires
aux comptes volontaires qui examineront la gestion
2008-2009 : Michel Lollierou et Bernadette Peyrronet,
proposition acceptée.
PREMIÈRE PARTIE : RECOUVREMENT
Pierre Andlauer commence la partie de l’assemblée
générale consacrée au recouvrement, au sens large du
terme en rappelant les contributions de l’association
au cours des quatre dernières années et en remer-
ciant vivement tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la richesse des réfl exions de l’association,
auxquelles la section de Paris a pris une part essen-
tielle. Tout d’abord la contribution de juin 2005 « pour
un recouvrement plus effi cace » puis celle de juin 2007
« une alternative à la retenue à la source ». La contribu-
tion de 2005, en conclusion, appelait de ses vœux un
corps unique des comptables publics. Il y a trois ans,
personne ne pensait que cela pourrait se concrétiser à
brève échéance ; aujourd’hui, c’est en bonne voie. La
retenue à la source était un sujet d’actualité en 2006
et début 2007, moins depuis la fusion. Mais c’est un
sujet récurrent ; il reviendra, et l’association se devait
de réfl échir à cette question. Elle ne s’est pas conten-
tée de montrer les faiblesses du rapport Auvigne, elle
propose également une autre solution qui présente les
avantages de la retenue à la source sans en présenter
les inconvénients.
Depuis 2001, l’association suit le projet Copernic et
s’emploie à expliquer ce programme aux adhérents
au travers des articles dans le TU. Ce programme Co-
De gauche à droite : D. Tiberghien, J.M. Levraux, J.P. Duez, P. Andlauer, B. Borkowski, J.P. Marasi
{…}
Nous sommes
dans un
environnement
en perpétuelle
mutation.
Au cours de
ces deux années,
nous avons
su préserver
l’essentiel et c’est
cela l’important.
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pernic est d’une ampleur sans précédent puisque l’en-
semble des programmes d’assiette et de recouvrement
devait être réécrit. En 2005-2006, la réécriture des
programmes d’assiette a été abandonnée. Cependant,
des avancées importantes existent comme la consul-
tation de l’assiette par les comptables chargés du re-
couvrement qui explique pour partie la progression
des résultats du recouvrement, ou la télédéclaration
qui remporte un franc succès. Huit ans après le début
de Copernic, aucune nouvelle application de gestion
n’est opérationnelle. Des ruptures majeures conti-
nuent d’handicaper les services de la sphère fi scale en
raison de l’abandon de la réécriture des programmes
d’assiette alors que leur disparition était précisément
un objectif initial majeur de Copernic. L’actualité
immédiate de Copernic, c’est SIRIUS 3 (application
d’aide à la décision en matière de sélection pour le
recouvrement) qui est déployée en trois vagues depuis
ce printemps, et GAIA (prise en compte des démar-
ches des internautes de façon automatisée) qui sera
déployée en une seule fois début décembre 2008.
Après avoir abordé les autres sujets d’actualité, Pierre
Andlauer ouvre les débats autours du thème de la fu-
sion par le témoignage de Benoît Borkowski, trésorier
du SIP préfi gurateur de Beauvais.
Benoît Borkowski. Le fonctionnement des SIP est
basé sur la note DGFiP du 26/06/2008. Celle-ci est
fondamentale et ne laisse aucune possibilité à l’in-
terprétation. Le SIP est constitué d’un CDI-CDIF et
d’une trésorerie spécialisée impôt. Il y a 43 agents C
et B et 4 cadres.
Point 62 de la note du 26/06/2008 : les agents pro-
venant de la trésorerie et affectés au SIP sont organisés
en secteur du recouvrement. Il faut toutefois veiller à
ce que cette équipe soit physiquement installée avec
les équipes des secteurs d’assiette afi n de permettre la
fl uidité des informations.
Point 63 de la note du 26/06/2008 : chacune des
équipes même si elle conserve ses missions antérieu-
res doit être suffi samment intégrée dans l’espace im-
mobilier pour pouvoir se familiariser aux missions de
l’autre et pour autoriser d’éventuelles mutualisations
en terme d’aide en cas de charge aux moments des
pics d’activité du service. Pour appliquer ces deux
points le service ORDOC du CDI (gestion du courrier
- 5 personnes) est installé dans la trésorerie et le ser-
vice amiable de la trésorerie est implanté dans le CDI.
Cette confi guration oblige aux services assiette de
descendre chercher leur courrier et leur permet de cô-
toyer les autres services de la trésorerie. C’est quelque
chose qui fonctionne bien. De plus la cellule CSP est
en relation fréquente avec l’amiable. On s’est aperçu
que lors des notifi cations des contrôles fi scaux, beau-
coup de contribuables demandaient directement la
possibilité de payer ce contrôle en plusieurs fois. Avec
le rapprochement on peut leur donner un accord de
principe. Un des écueils à éviter est de vouloir une mu-
tualisation immédiate des tâches. Les deux ex-admi-
nistrations sont saturées au niveau de l’exécution des
tâches ; il n’est pas question de demander une mutua-
lisation aux agents. On aurait là un refus immédiat.
Cela se fera avec le temps. Des diffi cultés résiduelles
demeurent en matière informatique. Les habilitations
n’ayant pas suivies, Benoît Borkowski, pourtant chef
du SIP, n’a pas accès à toutes les applications infor-
matiques ce qui oblige à recourir aux habilitations de
l’adjointe, inspectrice départementale des impôts.
Jean-Pierre Marasi confi rme que les diffi cultés de
mise en place correspondent à celles relevées par la
MRU (Mission Relations Usagers). Une diffi culté ré-
currente réside dans l’accueil physique des usagers ou,
comme à Denain, des fi les d’attentes énormes peu-
vent se constituer. Quant à l’installation de la caisse
dans les hôtels des Finances hébergeant plusieurs
postes comptables (SIE, SIP, trésorerie SPL), une note
à venir, prévoit que tous les cas de fi gure sont envi-
sageables : caisse unique avec des comptes de liaison
entre les différentes applications des différents postes
comptables ou multiplicité de caisses. Pour rassurer
Benoît Borkowski, une note à venir prévoit un portail
métier commun à tous, des agents au chef de poste,
permettant un accès aux applications.
Jean-Michel Vandeplanque intervient pour dé-
noncer les schémas d’écritures et la complexité de la
procédure de transfert de fonds prévus dans les cas de
mise en place de caisse unique. Ces diffi cultés réelles
tendraient à ce que la DGFIP ne préconiserait pas la
solution de la caisse commune au profi t du maintien
de la qualité comptable.
Jean Lafontaine rappelle que dans les trésoreries de
proximité, malgré la diversité des tâches et des publics
accueillis, il n’y a qu’une seule caisse. Le principe de la
caisse unique doit être maintenu car il correspond à la
réalité de l’Etat : l’Etat n’a qu’une caisse !
Alors que Nassima Zaïdi abonde dans le sens de
Jean-Michel Vandeplanque en rappelant que l’ACP
De gauche à droite : G. Lahoudie, C. Nigron, J. Avezou, J.P. Mantey, D. Mondon, L. Raynaud
{…}
Quant à
l’installation
de la caisse
dans les hôtels
des Finances
hébergeant
plusieurs postes
comptables (SIE,
SIP, trésorerie SPL),
une note à venir,
prévoit que tous les
cas de fi gure sont
envisageables.
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ne défend pas à tout prix la caisse unique, Didier Ti-
berghien confi rme par le principe de réalité qui nous
rattrape. Il nous faut être pragmatique, ne retenir que
les solutions qui fonctionnement et dénoncer les usi-
nes à gaz qui pourraient être montées localement.
Nassima Zaïdi dénonce le manque de concertation
dans l’établissement des plans départementaux de
création des SIP. Autant les informations existent,
autant la concertation n’a été relevée que dans de
rares départements. Un début d’explication pourrait
être le caractère provisoire des plans proposés aux
arbitrages de la direction générale. Lorsque les déci-
sions seront prises, la communication sera certaine-
ment plus facile, mais l’occasion d’une concertation
sera passée.
Brigitte Mollandin, dans le 62, regrette la diffé-
rence de traitement entre les cadres de l’ex-DGI régu-
lièrement informés par leur hiérarchie et ceux de l’ex-
DGCP informé une fois le plan départemental établi.
La fusion progressant dans les esprits, c’est auprès des
collègues de l’ex-DGI que les cadres de l’ex-DGCP ont
tiré les informations.
Un adhérent souligne l’ambiguïté entre les objectifs
affi chés de fl uidité des effectifs dans l’organisation des
tâches et les notes de services actuelles précisant que
chaque service conserve ses missions traditionnelles.
Sans doute cette ambigüité est-elle due au contexte
de restriction des effectifs. Dans les services d’accueil
commun la polyvalence est en œuvre. Mais, les servi-
ces de traitement, assiette ou contentieux, fonction-
nant à fl ux tendu toute l’année, il n’y a pas de temps
pour mettre en place la réciprocité des tâches.
Pierre Andlauer lève l’ambigüité par le caractère
fondamentalement pragmatique de M. Parini. Si, au
départ, l’idée d’une porosité maximale était de mise
dans les SIP, aujourd’hui, on s’est rendu compte que
le recouvrement comme l’assiette sont des métiers à
part entière. Le souci de la direction générale est que
cela marche même si cela doit mettre à mal dans un
premier temps les concepts de polyvalence ou de poly
compétence.
Christian Ducuing dénonce le manque de co-
hérence qui peut naître de l’existence du binôme
TPG / DSF. De plus, ce manque de cohérence peut
être la conséquence des trésoreries de proximité. Le
maintien des missions de recouvrement dans ces tré-
soreries nuit à l’idée d’interlocuteur fi scal unique par
ailleurs bien connu des SIE. Enfi n, la création des SIP,
c’est l’occasion de faire du neuf, et pas obligatoire-
ment avec du vieux. Les fonctionnaires ne sont pas
des fossiles, ils doivent pouvoir bouger dans la com-
mune d’à côté pour éviter les CDI orphelins.
Didier Tiberghien lui répond qu’il y a un vrai débat
quant au maintien des prises en charges de l’impôt 1
dans les trésoreries de proximité. Ce débat, passionné
et très confl ictuel, a été mené en son temps au sein du
CA de l’ex-APCTP. Il a été tranché par le ministre avec
le maintien des prises en charge dans les trésoreries
de proximité. Didier pense que ce maintien est un
frein, mais il accepte, puisque le CA de l’ex-APCTP ne
partageait pas ce point de vue.
Jocelyne Moreau (59) est inquiète des moyens
dont disposeront les trésoreries de proximité, souvent
petites, pour assurer l’accueil fi scal sachant que dans
ces trésoreries mixtes 30 % de l’activité concerne le
recouvrement et 70 % la gestion publique.
Hervé Bouquier partage cette inquiétude. Il craint
que l’accueil fi scal se fasse à moyens constants, au
mieux. Cette crainte exprimée se confi rme par la
réfl exion que la charge supplémentaire née de l’ac-
cueil fi scal ne serait prise en compte qu’à partir de
l’ORE 2010.
Didier Tiberghien confi rme que la fusion va se tra-
duire notamment par des problèmes de terrains dif-
fi ciles à gérer. Il a dit au directeur général que les ré-
ductions d’effectifs ne peuvent pas se faire sans gains
De gauche à droite : J.M. Vandeplanque, J. Lafontaine, Y. Craighnero, C. Ducuing, J. Moreau, H. Bouquier
De gauche à droite : C. Lebourdais, R. Vitrolle, J.P. Welemane, S. Ribette, E. Demonfort, G. Laffosse
{…}
Un adhérent
souligne
l’ambiguïté
entre les objectifs
affi chés de fl uidité
des effectifs dans
l’organisation
des tâches et
les notes
de services
actuelles précisant
que chaque service
conserve
ses missions
traditionnelles.
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de productivité mesurés que ce soit pour les missions
fi scales mais également pour la gestion publique. Sans
gains de productivité, les réductions d’effectifs dégra-
deraient les résultats et la qualité du service rendu.
Didier passe la parole à Nassima Zaidi pour poursuivre
sur le débat concernant la taille des SIP.
Nassima Zaidi retrace les interrogations exprimées
sur les projets où, pour ne pas éclater des structures
recouvrement effi caces nées du rapprochement de
plusieurs trésoreries, la taille envisagée du SIP avoi-
sine les 280 agents comme à Nantes.
Daniel Tréhin aborde la problématique de la taille
des SIP. Celle-ci peut être source de diffi cultés tant
internes aux services qu’externes. Ainsi, à Nice, dans
l’immeuble CADEI il est envisagé d’installer qua-
tre SIP ce qui provoquerait des pointes d’accueil de
3 000 personnes / jour. A ce niveau là, compte tenu
de la confi guration urbaine, c’est tout le quartier qui
serait engorgé. Ce quartier est déjà thrombosé par la
seule présence des CDI au moment des déclarations
de revenus, alors y ajouter l’accueil du recouvre-
ment…
Alain Morel nous fait part de son témoignage tou-
lousain. L’APCTP de Haute-Garonne n’est pas favo-
rable au projet toulousain d’éclater les trésoreries
spécialisées recouvrement dans deux ou quatre SIP
notamment parce qu’il réduit la souplesse de gestion
qu’offrait une structure étoffée. Il n’est pas souhaitable
d’éclater les trésoreries car la mission recouvrement
serait assurée par un nombre trop faible d’agents.
Roland Cohen remarque qu’en effet la problé-
matique n’est pas simple. Pour un professionnel, il
est très regrettable de voir disparaître des structures
qui ont fait leurs preuves. Cependant, des SIP de
280 agents contreviennent aux préconisations des
ateliers qui fi xaient la taille maximale des SIP autour
de 70 - 80 agents.
Pierre Bretenet expose la situation du Morbihan
où deux SIP sont envisagés avec l’éclatement des tré-
soreries spécialisées recouvrement avec chacun une
trentaine d’agents alors qu’il est possible de ne créer
qu’un seul SIP d’une soixantaine d’agents ce qui reste
gérable.
Patrice Rufi n intervient en estimant que des SIP
de 200 agents et plus seraient une hérésie. La taille
idéale se situe entre 40 et 80 agents pour conserver des
structures à taille humaine.
Camille Lebourdais indique que la taille des SIP
rejoint le thème de la mutualisation des fonctions de
tenue de la comptabilité, tenue de la caisse et recou-
vrement contentieux. Dans cette optique l’idée pour-
rait être de basculer au PRC les côtes dès leur prise en
charge dans l’application RAR 2. Les créations des SIP
se télescopent avec la restructuration du réseau, ce qui
prive de débouchés les cadres qui n’auront pas été
choisi comme responsables de SIP.
Nassima Zaidi rappelle que certains, dans le ré-
seau, regrettent que les règles normales de mutations
n’aient pas été respectées à l’occasion des créations
des SIP. Pour autant, la grande majorité des collègues
interrogés soutient la procédure dérogatoire pour la
première nomination, et elle seule. Le choix du pre-
mier responsable du SIP se fera entre les trésoriers et
les chefs de centre qui disparaitront pour la création
des SIP. Didier Tiberghien assume son discours d’an-
cien président de l’APCTP qui demandait la parité en-
tre les cadres de l’ex-DGI et ceux de l’ex-DGCP parmi
les cadres en place localement dans les premières
nominations des responsables de SIP. Enfi n, concrè-
tement, il est assez diffi cile d’envisager des CAP na-
tionales communes aux deux ex directions alors que
les règles de gestion et les modes de fonctionnement
sont encore très différents.
Rémi Vitrolle intervient pour exposer le cas des dé-
partements, comme les Bouches-du-Rhône, où sont
installés un TPG et deux DSF. Cette situation com-
plique sérieusement le processus de désignation des
responsables de SIP où chaque directeur présente sa
liste de candidats à l’arbitrage de la direction natio-
nale. De plus, aucune DLU n’étant prévue rapidement
dans ce département, il est à craindre que les SIP re-
lèvent de l’autorité du supérieur hiérarchique du chef
du SIP selon son corps d’origine : si le chef de SIP est
un cadre du Trésor Public, le SIP relèvera du TPG des
Bouches du Rhône, si c’est un cadre de l’ex DGI, le SIP
relèvera soit du DSF d’Aix-en-Provence soit du DSF
de Marseille.
Pierre Andlauer précise que cette question a été
posée à la direction générale qui a répondu que les
SIP dépendraient à la fois des TPG et des DSF tant
que la DLU ne sera pas mise en place. Cette réponse
mériterait d’être précisée pour les décisions de gestion
De gauche à droite : N. Zaidi, D. Tréhin, A. Morel, R. Cohen, P. Bretenet, P. Rufi n
{…}
Enfi n,
concrètement,
il est assez diffi cile
d’envisager des
CAP nationales
communes aux
deux ex directions
alors que les règles
de gestion et
les modes de
fonctionnement
sont encore
très différents.
1. La prise en charge conditionne l’effectivité de la mission de recouvrement dans un système de responsabilité personnelle du comptable (ndlr)
2. Restes à Recouvrer. Applicatif de gestion des cotes contentieuses (ndlr)
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comme l’autorité détentrice du pouvoir d’admettre en
non-valeur. Actuellement les lettres de missions des
responsables de SIP sont signées du TPG et du DSF.
Jean-Pierre Welemane exprime sa crainte qu’à
l’occasion des créations des SIP, beaucoup de collègues
n’auront plus de postes. Que leur proposera-t-on ?
A cette question, Didier Tiberghien répond que
la fusion va créer plus de postes comptables qu’elle
n’en supprime. Il y aura 400 postes comptables sup-
plémentaires. Le métier de comptable continue d’exis-
ter. La problématique sera plutôt quel est le seuil cri-
tique de viabilité des postes de proximité. C’est, entre
autres, avec cette contrainte là que le CA de l’APCTP
s’est exprimé en faveur de la fusion globale car la fu-
sion partielle enlevait les missions fi scales des postes
de proximité, abaissait le seuil de viabilité, et suppri-
mait l’appartenance au réseau de la fi scalité des postes
« gestion publique ». Or l’exercice de missions fi scales
conforte la présence sur tout le territoire des postes
comptables de proximité. La fusion n’intervient pas
dans la réforme du réseau des trésoreries de proximité.
Le nombre de postes évoluera naturellement sous la
contrainte d’autres facteurs comme les systèmes d’in-
formations. En confi ant des missions de nature fi scale
aux postes comptables de proximité, la fusion conforte
leur existence. Il n’est certainement pas réaliste que
toutes les missions fi scales soient exercées dans toutes
les trésoreries de proximité. Ce n’est d’ailleurs pas le
sens de la réforme. Mais faire un accueil de premier ni-
veau effi cace qui réponde aux attentes du public, c’est
assurer le service public. Les postes comptables existent
parce qu’ils rendent un service au public. Enfi n, pour
être complet, outre la question du nombre de postes
comptables, l’ACP demande l’élargissement à cinq ans
de la garantie indemnitaire pour le chef de postes qui
n’aurait plus de poste et défend l’idée de mesures inci-
tatives à la retraite pour les comptables volontaires.
Stéphanie Ribette conteste l’idée d’un seuil criti-
que de viabilité des postes de proximité. Si les postes
ruraux ne sont plus viables, c’est plus par manque de
moyens que par manque de services à rendre au pu-
blic. Le besoin de service de proximité existe toujours.
La question est donc dans les moyens alloués à ces
postes. L’accueil fi scal est une mission de proximité
supplémentaire confi ée aux postes comptables. Il est
nécessaire d’y mettre les moyens pour qu’elle soit ren-
due. Cette présentation de la viabilité des postes de
proximité est largement partagée par l’assistance qui
applaudit l’intervention de Stéphanie.
Jean Lafontaine insiste pour conserver le principe de
postes de proximité complets. La multiplicité des tâches
effectuées au plus prêt du terrain est un enjeu majeur.
Didier Tiberghien précise que l’ACP se battra pour
le maintien des petits postes à partir du moment où
ils ont les moyens de vivre. Il faut tenir compte du
contexte. Dès lors que le législateur a décidé la dimi-
nution du nombre d’agents, les effets se font sentir
jusque dans les plus petits postes qui, par manque
de personnel, ne peuvent plus remplir correctement
leurs missions. Ce n’est pas l’ACP qui demande la
suppression de postes comptables. Elle défend leur
existence sans nier le principe de réalité.
Pour répondre aux interrogations concer-
nant la mise en place des PRC, Guy Selles détaille
la procédure existante dans l’ex-DGI pour les postes
comptables chargés uniquement du recouvrement
contentieux lourd. Des listes sont établies en fonction
de critères comme le montant, la durée, les actions
contentieuses entreprises par l’applicatif MEDOC.
Ces listes déterminent les cotes transférées au poste
contentieux. Cependant, il n’y a pas de transfert orga-
nisé entre le comptable du SIE et celui du PRC. Il n’y
a donc pas de transfert de responsabilité. Il n’y a pas
de quitus. Ce manque devra être comblé avec la géné-
ralisation du système aux cotes des particuliers dans
le cadre de la fusion pour sécuriser juridiquement la
chaîne de responsabilité.
Pierre Andlauer intervient pour préciser que l’ACP
demande que les PRC soient des postes de recouvre-
ment d’exception comme c’est prévu dans la réforme,
et que le périmètre d’intervention soit suffi samment
restreint pour ne pas vider de la substance recouvre-
ment les SIP et les trésoreries de proximité.
Pour conclure la première journée consacrée à la
fi scalité en général et aux SIP en particulier, Nassima
Zaidi rappelle que l’ACP a transmis en juillet 2008 à
la direction générale une note sur l’expression des be-
soins de formation ressentie par les cadres du Trésor.
Cette note est publiée sur le site de l’association.
Didier Tiberghien conclut cette première journée
en remerciant les 520 collègues de leur présence et
De gauche à droite : M.T. Bidart, R. Mohin, B. Moulin, G. Boissard, M.C. Dubreucq, M.A. Marchand
{…}
La fusion
n’intervient pas
dans la réforme
du réseau des
trésoreries
de proximité.
Le nombre de
postes évoluera
naturellement
sous la contrainte
d’autres facteurs
comme les
systèmes
d’informations.
décembre 2008 ( 13
actualitésa
ctua
lités
tout particulièrement ceux qui viennent de loin, de la
Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion,…
DEUXIÈME PARTIE : GESTION PUBLIQUE
Didier Tiberghien ouvre la séance de la deuxième
journée à 9h30 le vendredi 17 octobre 2008. Avant
d’ouvrir les débats il transmet aux collègues la satis-
faction du cabinet de M.Woerth pour la décision de
la veille de fusionner l’APCTP et l’ANCDGFIP. Cette
décision est considérée comme une bonne chose pour
l’avenir du métier de comptable.
Raymond Morelet : L’actualité du secteur public
local est dense. Son activité au cours du mandat qui
s’achève est restée soutenue. Au début de ce mandat,
le CA a pris la décision de désigner des administrateurs
délégués pour suivre certains dossiers importants.
Ainsi le dossier Hélios a été confi é à Eric Demonfort,
le dossier du contrôle hiérarchisé de la dépense (CHD)
à Michel Domain, le secteur hospitalier est suivi par
Guy Laffosse, les marchés publics et la commande pu-
blique sont suivis par Pascal Clauss, le secteur HLM
est suivi par Meï Ling Flayelle, la qualité comptable
avec les relations avec l’académie des sciences techni-
ques et comptables et fi nancières est confi ée à Marie-
Thérèse Bidart.
HELIOS
Il y a deux ans, dans cette même salle, Hélios su-
bissait une critique sévère de la part des utilisateurs.
Aujourd’hui, un signe ne trompe pas : lors des assem-
blées générales régionales et départementales Hélios
arrive après la fusion et la question des moyens dans
l’ordre des préoccupations des adhérents. Tout n’est
pas satisfaisant pour autant : le CHD dans Hélios, le
recouvrement de masse et plus largement l’adapta-
tion aux masses des grandes collectivités.
Eric Demonfort, en préambule, fait état de la qua-
lité d’écoute de la direction sur ce sujet et notamment
celle du directeur du plateau Hélios : Alain Foucret.
L’ACP est en relation permanente avec les responsa-
bles Hélios, ce qui lui permet d’être une force de pro-
position constructive et effi cace. L’ACP joue un rôle
de mise en cohérence des demandes d’évolution des
adhérents pour présenter des demandes d’évolutions
pertinentes.
La première évolution notable est la sécurisation
de l’application avec la suppression des régressions
que nous connaissions il y a deux ans. Les mainte-
nances sont désormais transparentes pour les utilisa-
teurs. Le temps d’accès a été diminué de 20 à 25 %. Les
problèmes d’accès résiduels sont liés aux réseaux. Le
marché de maîtrise d’œuvre a partiellement été repris
en main par le plateau Hélios ce qui a permis de met-
tre les besoins de l’utilisateur au cœur de la réfl exion
de l’évolution de l’application.
Les perspectives d’évolutions portent sur deux
domaines. Pour les six prochains mois, de nombreu-
ses évolutions applicatives sont attendues comme
l’OTD 3. En 2009, Hélios sera réécrit en langage JAVA.
Ce sera l’occasion de faire les évolutions ergonomi-
ques que nous réclamons (écran, nombre d’informa-
tions, homogénéisation des masques, des boutons,
liens, présentation des bordereaux de situation). Un
écran de synthèse permettra la navigation entre les
différents métiers. Nous retrouverons une présenta-
tion de type débit/crédit/solde que nous, comptables,
connaissons bien.
Quelques insatisfactions demeurent. La docu-
mentation, certes complète, est éclatée en plusieurs
endroits. Il existe sept sources documentaires diffé-
rentes. Leur accès n’est pas aisé. Des progrès doivent
être faits dans ce domaine. Nous demandons la mise
en service d’un moteur de recherche. La formation,
en quatre jours, n’est qu’une initiation. Les modules
spécialisés comme les hébergés arrivent trop tard pour
les utilisateurs obligés de se perfectionner sur le tas.
Bien des diffi cultés de l’application naissent de mau-
vais paramétrages. On nous demande au départ de
paramétrer une application que l’on ne connaît pas.
Comment ne pas faire d’erreur ? Il est indispensable
de mieux informer les utilisateurs de toutes les consé-
quences induites par les paramétrages. Le pilotage du
recouvrement contentieux est encore diffi cile. Un
outil de requêtage est en test. Son déploiement est im-
patiemment attendu. Le traitement par lot de tous les
aspects des pièces à la prise en charge n’est toujours
pas mis en œuvre. Cette possibilité devient de plus
en plus importante avec les bascules sous Hélios des
postes gérant des grosses collectivités. Les contrôles
internes et la traçabilité sont toujours absents d’Hé- {…}
Bien des
diffi cultés de
l’application
naissent
de mauvais
paramétrages.
On nous demande
de paramétrer
une application
que l’on ne
connait pas.
3. Opposition à Tiers Détenteur
décembre 2008 ( 14
actualités
lios. Delphes permet d’avoir certaines informations
utiles (dont la fi abilité n’est pas assurée), mais avec un
décalage de quatre mois. Ces restitutions trop tardi-
ves sont inutiles pour piloter un poste comptable. Les
paiements en dépassements de crédits sont toujours
possibles sans que le chef de poste ne les autorise ni
même n’en ait connaissance.
Le portail internet qui sera bientôt ouvert va
simplifi er la tâche des utilisateurs pourvoyeurs de
disquettes. C’est une attente forte du réseau et des
ordonnateurs.
Robert Mohin fait état de la question des éditions
qui ne sont pas toutes disponibles en mode local no-
tamment l’actif.
Eric Demonfort répond que cette question revient
fréquemment. L’éditique en général est en réfl exion
sur le plateau Hélios. Des diffi cultés particulières exis-
tent comme l’aspect massif de certaines éditions. GED
pourrait être la solution car cela permet de n’éditer
que les quelques pages utiles enfouies dans une édi-
tion volumineuse.
Jacques Avezou complète l’interrogation concer-
nant les éditions de la question des formats employés.
Les formats qui nous intéressent sont ceux utilisables
sous Excel pour des retraitements ultérieurs et/ou des
échanges avec les ordonnateurs. Autres questions : où
en sont la dématérialisation et la version 2 de l’inter-
face pour les ordonnateurs ?
Eric Demonfort salue la demande d’exports aux
formats Excel. Cette demande est faite régulièrement
depuis deux ans au plateau Hélios. Certains exports
sont disponibles sous ce format. L’outil de requêtage
du recouvrement permet des exports utilisables sous
Excel. Le PES V2 (protocole d’échange standard 2e ver-
sion) est en test dans deux postes. A priori, cela fonc-
tionne. Cela résout 90 % des diffi cultés de la gestion
des tiers. Le déploiement du PES V2 est ralenti par la
procédure de qualifi cation des éditeurs informatiques.
La dématérialisation progresse. L’outil Xémélios pour
la dématérialisation des paies fonctionne très bien.
C’est sur la base de cet outil que va s’appuyer l’outil
de requêtage du recouvrement.
Colette Nigron fait part de réfl exions dans ce domaine
communes aux SIE. Il est extrêmement important que
les utilisateurs, par le biais de groupe d’utilisateurs,
soient associés le plus en amont à la réfl exion qui abou-
tira à un outil informatique. La technique évolue plus
vite que la construction de l’outil informatique. Quand
il est mis en service, il peut déjà être obsolète. Les sché-
mas directeurs informatiques ont répondu au besoin
de cohérence des outils. Aujourd’hui, à la DGFiP, hor-
mis COPERNIC, les systèmes sont différents mais nos
préoccupations sont communes. Hélios en est un bon
exemple. Nous, comptables, avons besoin de systèmes
sécurisés. Il en va de notre responsabilité personnelle.
Bernard Moulin s’inquiète de la permanence des
tuteurs Hélios lorsque tous les postes comptables d’un
département auront basculé.
Eric Demonfort répond à cette inquiétude que la
pérennité des fonctions de tuteurs Hélios a été rap-
pelée aux TPG par la direction générale. Le maintien
de cette fonction est d’autant plus indispensable
qu’aujourd’hui ce sont les postes comptables les plus
gros qui migrent vers Hélios. De plus, au-delà de la
formation initiale, il est nécessaire de déployer la for-
mation continue des utilisateurs.
Marie-Claire Dubreucq témoigne que dans la
Somme des formations techniques courtes d’une
demi-journée ont été mises en place par le PIH (Pilote
Interrégionale Hélios). Elles permettent d’optimiser
les paramétrages. Cette solution est facile à mettre en
place et elle est effi cace.
Jean-Pierre Mantey : Les commandements noti-
fi és ne le sont pas en recommandé. Conséquence : juri-
diquement, ils ne s’inscrivent pas dans le processus du
recouvrement, la prescription n’est pas interrompue.
Didier Tiberghien rappelle que ce sujet n’est pas
récent. L’ACP est régulièrement intervenue à ce sujet
auprès de la direction générale. Les raisons de l’ab-
sence d’envoi en recommandé des commandements
de payer sont budgétaires. A priori, aucune respon-
sabilité personnelle d’un comptable n’a été mise en
cause pour cette raison. Si le commandement envoyé
par courrier simple est contesté, on recommence. Ce
fait est de la responsabilité du réseau, en aucun cas
d’un comptable individuellement. Hélios n’a rien
modifi é en l’affaire. Il permet tout de même l’inter-
ruption de la prescription en faisant passer le com-
mandement à l’état « notifi é » lorsque le comptable a
l’accusé réception. Ce changement d’état inscrit le
commandement parmi les actes interruptifs.
{…}
L’outil Xémélios
pour la
dématérialisation
des paies
fonctionne
très bien.
C’est sur la base
de cet outil
que va s’appuyer
l’outil de requêtage
du recouvrement.
élection du bureau
décembre 2008 ( 15
actualitésa
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lités
Raymond Morelet ajoute que les pourvois devant
le juge de l’exécution sont désagréables. Les compta-
bles sont condamnés au titre de l’article 700 du NCPC
(Nouveau Code de Procédure Civile).
Guillaume Boissard souligne l’impérieuse néces-
sité d’avoir des fl ux ordonnateurs entrants de bonne
qualité. La qualité de ces fl ux conditionne le fonction-
nement d’Hélios.
Raymond Morelet confi rme tout le gain pour un
comptable d’investir en amont de la bascule à l’obten-
tion de fl ux ordonnateurs de bonne qualité.
Béatrice Wagogne demande quelles sont les évo-
lutions à venir concernant les hébergés, notamment
lorsqu’ils sont nombreux. Comment sera prise en
compte la loi sur les mesures sociales d’accompagne-
ment en 2009 ? Une version doit être mise en produc-
tion en janvier 2009 sur les hébergés. Eric Demonfort
n’a pas plus de détail sur cette prochaine version.
Marie-Anne Marchand revient sur le besoin de
formations approfondies pour les modules hébergés
et recouvrement contentieux.
Eric Demonfort répond que ces formations existent.
Au-delà de la formation, le déplacement des agents
qui viennent de migrer sous Hélios dans les postes
ayant basculés depuis plusieurs mois est toujours in-
téressant pour mutualiser les bonnes pratiques. La
technique ne fait pas tout. L’aspect organisationnel
autour d’Hélios a son importance. La mutualisation
des bonnes pratiques doit être organisée.
Roland Cohen intervient pour exposer les enjeux
particuliers des migrations des plus grosses collecti-
vités, notamment les hôpitaux. La facturation au fi l
de l’eau T2A (Tarifi cation à l’Activité) entraîne une
multiplication de la masse des fl ux par quatre, cinq,
voir plus. Lorsqu’aujourd’hui il y a quelques centai-
nes de milliers de titres à traiter, il y en aura demain
des millions. Des masses de cette ampleur ne sont pas
connues dans le réseau.
Eric Demonfort répond qu’Hélios devrait être au
niveau en juin 2009. Ce problème de masse est bien
pris en compte par le plateau Hélios comme l’associa-
tion a pu s’en rendre compte lors de l’audience accor-
dée par Alain Foucret le 24 septembre dernier.
Michel Caput évoque le raccourcissement du ca-
lendrier de migrations des postes comptables : l’en-
semble des postes, à l’exception d’une soixantaine,
devant avoir basculé fi n 2009. Ce calendrier semble
trop contraint, il conviendrait de le desserrer.
Raymond Morelet ne partage pas cette demande.
Le déploiement d’Hélios aura pris plusieurs années.
L’objectif de migration en 2009 de tous les postes
comptables ne posant pas de problème particulier est
réaliste. Il appartient aux TPG d’organiser le soutien
des postes qui basculent ; avant, pendant, mais égale-
ment après la bascule.
Secteur hospitalier
Ce secteur est dans l’actualité de façon cyclique.
Beaucoup de rapports sont produits dans ce secteur.
A chaque fois, l’APCTP a été présente pour répondre
à ces rapports comme le rappelle Raymond More-
let. Cette année, le rapport Larcher a mis le réseau
en émoi. L’APCTP a alerté la direction générale. Elle
a présenté un argumentaire justifi ant la présence du
comptable public dans les établissements hospitaliers.
L’APCTP a, par l’intermédiaire de ses adhérents, écrit
aux directeurs d’hôpitaux. Dans ce secteur, rien n’est
jamais acquis. L’ACP sera vigilante.
Guy Laffosse présente le dossier hôpital après avoir
rapidement développé l’activité de l’APCTP dans le
secteur des EPS et EPSMS au cours des deux dernières
années : quatre administrateurs mobilisés (Roland Co-
hen, Guy Lafosse, Lionel Le Gall et Laurent Rose-Hano)
pour répondre à la veille juridique (de nombreux rap-
ports ont été produits dont il faut assurer l’analyse et la
réponse) et aux développements d’outils métiers (ana-
lyses fi nancières, tableaux de bords fi nanciers).
La certifi cation des comptes des hôpitaux se
fera. On certifi e les comptes de l’Etat. Pour l’instant,
les acteurs et les modalités de la certifi cation ne sont
pas connus. Ce sera intégré dans un PLFSS (Projet de
Loi de Finances de la Sécurité Sociale) mais a priori
pas celui pour 2009.
La Mission d’Etude et d’Audit Hospitalière
est un organisme public créé à la suite du plan Hôpi-
tal 2007. Cet organisme a proposé en 2008 à une qua-
rantaine d’établissements des expérimentations sur la
facturation à la suite d’audits de la chaîne facturation
de l’ordonnateur. Les comptables des établissements
font partie des comités de pilotage de ces expérimen-
tations. Le but poursuivi est la mise en place de la
T2A au fi l de l’eau en 2009-2010. Pour que le recou-
vrement soit effi cace, il est nécessaire que la titrisation
soit de bonne qualité. Pour faire face à l’affl ux massif
de titres, il faut préalablement s’assurer que la chaîne
du recouvrement, de l’ordonnateur au comptable, ne {…}
La certifi cation
des comptes
des hôpitaux
se fera.
On certifi e
les comptes
de l’Etat.
Pour l’instant,
les acteurs et
les modalités
de la certifi cation
ne sont pas
connus.
décembre 2008 ( 16
actualités
connaisse pas de rupture. L’IGASS et la MAEC éva-
luent la faisabilité de la facturation au fi l de l’eau. Les
diffi cultés techniques sont majeures. Cependant, la
volonté politique de la mise en place est forte.
Didier Tiberghien ajoute que ce secteur est en ré-
forme permanente. L’ACP garde des contacts avec les
acteurs des réformes. Mais la présence du comptable
public se justifi e au quotidien par la bonne tenue de la
comptabilité et par un recouvrement effi cace.
Marie-Thérèse Bidart est inquiète de l’infl ation
attendue des titres. La multiplication des titres engen-
drée par la T2A au fi l de l’eau ne serait pas par quatre
ou par cinq mais par dix !
Daniel Mondon évoque la situation d’un partenaire
particulier au secteur hospitalier : la CPAM. Souvent le
comptable sert d’intermédiaire entre l’ordonnateur et
la CPAM dans des dossiers de recouvrement diffi ciles.
Didier Tiberghien reconnaît que les comptables
hospitaliers sont au centre de pressions à la hauteur
des masses fi nancières en jeux.
Un adhérent signale la technicité croissante de-
mandée au comptable hospitalier pour répondre aux
attentes d’ordonnateurs légitimement toujours plus
demandeurs. La réponse pourrait être la spécialisation
des trésoreries gérant des M21 et M22.
Raymond Morelet conclue la deuxième partie de
l’assemblée générale consacrée à la gestion publique
en remerciant vivement Michel Domain pour l’opi-
niâtreté et l’intelligence qu’il a développée dans le
suivi du dossier CHD.
11h00, Gérard Lahoudie, président du bureau de
vote unique de l’ACP, après avoir remercié les scrutateurs
et les assesseurs, proclame les résultats des élections.
La séance est interrompue le temps que le nou-
veau conseil d’administration de 44 membres se réu-
nisse pour élire le bureau.
Lionel Raynaud, sous les applaudissements, monte
à la tribune et nous livre cette confi dence : « En quit-
tant la présidence il y a deux ans, j’avais dit à Didier : « tu
n’as pas de souci à te faire. L’association est en ordre de
marche. Tu as quelque sous en banque. Tout va bien. »
Six mois plus tard, c’était la fusion. Comme quoi, je me
suis bien trompé ! ».
De retour dans la grande salle du Pavillon Dauphine,
Didier Tiberghien présente le nouveau bureau :
Christian Ducuing prend la parole pour exprimer
une certaine émotion et sa satisfaction de voir aboutir
deux ans de travail : la nouvelle association ACP com-
mune aux comptables publics. Cette démarche trace
la voie d’un avenir à jamais différent. Elle est aussi
porteuse d’espoir sur l’avenir d’un métier auquel nous
sommes tous profondément attachés.
Didier Tiberghien clôt cette assemblée générale en
remerciant les adhérents pour la richesse des débats et
invite chacun au verre de l’amitié.
Didier TiberghienPrésident
Christian Ducuing1er vice-président
Raymond MoreletVice-président gestion publique
Eric DemonfortVice-président délégué gestion publique
Brigitte OllivierVice-présidente SIEColette Nigron
Vice-présidente déléguée SIEPierre Andlauer
Vice-président recettes de l’Etat perçues auprès des particuliers
Jean-Pierre MarasiVice-président délégué recettes de l’Etat
perçues auprès des particuliersGuy Selles
Vice-président fonctions transversalesNassima Zaidi
Vice-présidente déléguée fonction transversalesJean-Michel Levraux
Secrétaire général Lionel Le Gall
Secrétaire général adjointJean-Pierre DuezTrésorier national
Laurent Rose-HanoRédacteur en chef du Trait d’Union
Alain PaccianusRédacteur en chef adjoint du Trait d’Union
Sont élus par l’ex-APCTP Voix
Michèle Soulier 1262
Jean-Marie Chauchot 1259
Thierry Higounenc 1224
Raymond Morelet 1218
Pierre Andlauer 1181
Pascal Clauss 1174
Lionel Le Gall 1154
Eric Demonfort 1113
Roland Cohen 1109
Thomas Pascal 1017
Emmanuel Sourrisseau 1016
Bernard De Keyser 991
Pierre Loustaunau 877
Patrice Ruffi n 855
Pour les retraités
Monique Ortscheidt 1325
Pierre Lafargue 1322
Sont désignés
par l’ex-ANCDGFIP
Jean-Claude Brost
Monique Dick
Gilles Ducret
Christian Ducuing
Michel Heulers
Michel Lafl aquière
Jean-Pierre Marasi
Colette Nigron
Brigitte Ollivier
Alain Paccianus
Jean-Bernard Populus
Guy Selles
Bernard Touraine
Pour les retraités
Maryse Farouz
{…}
La création
de l’ACP est
aussi porteuse
d’espoir sur
l’avenir
d’un métier
auquel nous
sommes tous
profondément
attachés.
décembre 2008 ( 17décembre 2008 ( 17
actualitésa
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lités
Mesdames, messieurs,
Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pensé
vivre des moments administratifs aussi intenses que
ceux des deux jours qui viennent de se dérouler.
Allier l’assiette et le recouvrement, donner un inter-
locuteur unique aux contribuables et fonder une asso-
ciation commune de comptables publics, la démarche
est énorme et elle trace la voie d’un avenir à jamais
différent de ce que nous avons connu jusqu’à présent.
Elle est aussi porteuse d’espoir sur l’avenir d’un métier
auquel nous sommes tous profondément attachés.
Aussi, le mot qui me vient à l’esprit aujourd’hui est
SATISFACTION et je veux devant vous le décliner let-
tre par lettre tellement que je veux le savourer.
S comme Statut nouveau dans une association nou-
velle. Le monde bouge, il faut s’adapter et créer les
conditions les plus favorables possibles à la sauve-
garde de nos valeurs.
A comme Admission de la réalité dans une démarche
pragmatique, loin de toute idéologie pré- défi nie.
T comme totalité des cadres que nous sommes dans
leur diversité de culture et de niveau mais avec un
intérêt commun.
I comme Infl uence accrue grâce à l’unité qui est réali-
sée par la démarche fondatrice qui se manifeste dans
ce Congrès.
S comme Soutien d’une grande aventure.
F comme Fin d’une incompréhension dans le public
qui a fait voyager des générations de contribuables de
trésorerie en Hôtel des Impôts ou inversement.
A comme Action concertée et cohérente.
C comme Commencement d’une nouvelle gestion
administrative.
T comme Traumatisme de rupture avec le passé……
mais
I comme Image transformée d’un monde en mouvement.
O comme Organigrammes totalement revus.
Et enfi n
N comme Nativité d’une structure faite pour durer.
Donc, oui, une importante satisfaction
d’être ensemble pour
pouvoir jouer notre
Discours de Christian Ducuing
rôle de partenaires participatifs auprès des Directions
nationale et locales, pour pouvoir défendre aussi les
valeurs de service public qui nous animent.
Dans le contexte actuel, cette nouvelle association
qui vient de naître est une avancée considérable et
nous sommes les précurseurs d’un mouvement qui ne
peut que s’amplifi er dans les années qui viennent. Les
DLU ou binômes TPG/ DLU vont avoir au travers de
l’ACP un seul interlocuteur professionnel à consulter
pour la mise en place des SIP, des Pôles, des SIE. Le
directeur général va avoir au travers de notre Associa-
tion un seul interlocuteur représentatif des compta-
bles, unis dans leur diversité.
Quand on se dit cela, on se prend à penser que nous
avons en défi nitive réalisé le plus simple et que la
complexité des problèmes est devant nous. Les chan-
tiers sont énormes, le changement culturel va prendre
du temps et demander beaucoup d’efforts.
En premier, se familiariser les uns aux autres. J’ai par-
fois des frissons à l’idée d’aborder les sujets afférents
à la gestion publique, aux relations avec les collec-
tivités territoriales, à l’exécution de la dépense et il
faudra que je pense à HELIOS autrement qu’à travers
la mythologie grecque. L’Etat nous le savons, va avoir
besoin de compter mais aussi de se moderniser. Il faut
qu’il nous trouve en tant qu’interlocuteurs responsa-
bles, force de proposition sur les simplifi cations admi-
nistratives et garants d’un bon fonctionnement de la
machine des fi nances publiques.
Autre chantier primordial, l’amélioration des rela-
tions avec les usagers. De grandes avancées ont déjà
été réalisées, mais il faut aller plus avant et devenir
une véritable administration de service. Sur le plan
des ressources humaines, l’élaboration d’un statut
unique de comptable public va se révéler de plus en
plus indispensable. Nous l’appelons de tous nos vœux
et il faudra consacrer beaucoup d’efforts pour réaliser
cette unité si l’on veut que la DGFIP soit une réalisa-
tion aboutie. Je dirai que le plus tôt sera le mieux et
nous devons être prêts à soulever les obstacles
qui empêcheraient son aboutissement dans
des délais raisonnables.
Dans le même état d’esprit, il est nécessaire
de travailler très vite sur l’harmonisa-
tion de la responsabilité personnelle
et pécuniaire de l’ensem- {…}
Quand on se dit
cela, on se prend
à penser que nous
avons en défi nitive
réalisé le plus
simple et que
la complexité
des problèmes
est devant nous.
décembre 2008 ( 18
actualités
ble des comptables. Il serait incohérent de garder deux
systèmes parallèles.
En un mot, nous voulons et nous serons constructifs.
Déjà on voit se profi ler des signes qui disent que la
voie choisie est la bonne. De nombreuses réunions
entre collègues ont eu lieu dans les départements et
souvent elles ont abouti à des demandes d’audience
auprès des hiérarchies locales. Il faut les multiplier
pour fédérer et apprendre à travailler ensemble. Dans
le premier semestre, les réunions régionales qui se
tiendront vont apporter le ciment de l’union sur tout
le territoire national. Il va falloir œuvrer pour que
chacun se sente concerné et adhère à la nouvelle As-
sociation des Comptables Publics. Il sera également
indispensable que tous les métiers soient représentés,
que tous les problèmes soient examinés, les mises en
place des SIP, des pôles de recouvrement, des SIE qui
ne seront plus SIE- C, les accès sur les différentes struc-
tures, la disparition des fi lières.
Le directeur général nous a tracé le chemin, les axes
de travail des prochaines années sont la fusion des TG
et des DSF, le guichet fi scal unique des particuliers, le
conseil renforcé aux collectivités territoriales, l’har-
monisation des statuts et des règles de gestion.
Il nous a donné des dates : fi n en 2012
Il nous a donné des garanties qui, même si elles
ne sont pas à la hauteur des espérances de chacun
d’entre nous sont quand même, il faut bien le dire,
rassurantes.
Le rôle que nous allons jouer dans ce contexte sera
de construire et accompagner le mouvement pour
que les missions soient assurées au plus grand profi t
des usagers et des services comptables. L’ACP devra
œuvrer pour que tous, Etat, collectivités, redevables,
comptables trouvent leur compte dans la nouvelle
organisation. C’est mon vœu le plus cher, je m’y em-
ploierai.
Christian Ducuing
{…}
Monsieur le directeur général,
Il y a deux ans, lors de notre assemblée générale, je
débutais mes propos par un hommage sincère sur l’ac-
tion de mon prédécesseur et ami, Lionel Raynaud.
Néanmoins, cher Lionel, je dois t’avouer que depuis,
j’ai douté de tes dons en matière de prospective, sou-
viens-toi, tu m’avais dit « je te laisse une association en
ordre de marche et sois rassuré, le plus dur est derrière
nous ! ». Si ton analyse sur l’état de l’association était
parfaite, ta vision du futur ne s’est pas confi rmée !
En effet, le début d’année 2007 fut marqué par l’an-
nonce par le Président de la République de sa volonté
de fusionner les deux directions générales. Ayant bien
compris que cette annonce ne resterait pas lettre morte,
j’ai proposé le 25 mai 2007 au Conseil d’Administra-
tion de se positionner face à ce projet de réforme.
Dans sa quasi-unanimité, ce dernier s’est résolu-
ment engagé pour une véritable fusion de nos deux
directions générales. Pour illustrer cette décision, je
reprendrai simplement la synthèse de ce conseil si
important pour notre avenir.
Deux attitudes sont possibles face à l’annonce de la
réforme :
• La première : « Ne rien dire et se laisser déshabiller ou
couper un bras (au choix). Un réseau déshabille l’autre pe-
tit à petit du recouvrement de l’impôt et in fi ne, il restera à
la DGCP les comptabilités du SPL et de l’Etat. Cela fragi-
lisera incontestablement le réseau en lui ôtant sa mission
fi scale et sa relation de proximité avec le citoyen.
• La seconde : L’attitude dynamique : l’accompagnement
de la réforme en se positionnant pour la fusion globale et
réelle mais en défendant deux choses :
- nos métiers : la comptabilité publique et le recou-
vrement de masse et du contentieux au sein d’un
réseau unique de proximité de comptables publics
et de toutes les comptabilités publiques.
- Le statut de fonctionnaire d’Etat, l’appartenance à
un réseau veillant au respect de la norme et rendant
des comptes. La RPP bien évidemment maintenue
et induite par le statut. »
C’est avec ce mandat précis que nous avons rencon-
tré les représentants du ministre à qui je me dois de
rendre hommage pour leur écoute et leur disponibi-
lité puis nos collègues de l’encore DGI de l’époque où,
là aussi, je me dois de les féliciter pour leur accueil et
leur compréhension.
Très naturellement, nos deux associations se sont
rejointes dans l’analyse et l’objectif d’une fusion vé-
ritable, pétries qu’elles sont des valeurs du métier de
comptable public et ce fut le Conseil d’Administra-
tion commun du 12 décembre 2007 qui a permis de
mettre en marche le projet de rassemblement de nos
deux associations.
Discours de Didier TiberghienDans sa
quasi-unanimité,
ce dernier
s’est résolument
engagé pour
une véritable
fusion de
nos deux
directions
générales.
décembre 2008 ( 19
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lités
Et depuis hier, vous avez à vos cotés une seule asso-
ciation de comptables publics, l’A.C.P. et dès le dé-
but du mois prochain, cette nouvelle association se
mettra en ordre de marche lors de son tout premier
séminaire pour
• répondre aux attentes de ses adhérents,
• défendre le métier de comptable public
• et proposer comme elles l’ont toujours fait des ac-
tions susceptibles d’améliorer les procédures, les
systèmes d’information, le management du réseau
tant pour les restructurations que pour l’évolution
des carrières des cadres.
Quels sont les objectifs d’action de notre associa-
tion pour les prochains mois ?
Je vois au moins trois domaines sur lesquels nous
aurons à nous rencontrer fréquemment, les recet-
tes de l’Etat, la gestion publique et la gestion du ré-
seau.
LES RECETTES DE L’ETAT
Travailler ensemble avec nos amis de l’ex-DGI, ras-
sembler nos expériences professionnelles, pouvoir
vous proposer des améliorations pour un meilleur
service public de l’impôt tant des particuliers que des
entreprises, un service de proximité et effi cace, voilà
bien ce à quoi nous nous sommes engagés Christian
Ducuing et moi-même.
Je n’en veux à titre d’exemple le rapport 2005 sur le
recouvrement produit par l’APCTP et qui fait toujours
référence et la proposition de réforme de la T.P. par
l’ANCDGI qui, je sais, a retenu toute votre attention.
Je suis convaincu qu’ensemble nous pourrons accom-
pagner cette réforme structurelle qui permettra à nos
concitoyens
• d’être informés,
• d’être renseignés,
• d’être rassurés sur le suivi de leurs demandes,
• d’être aidés dans leurs obligations fi scales,
• bref d’avoir où qu’ils soient, un interlocuteur capa-
ble de recevoir et de traiter leurs demandes.
L’addition de nos professionnalismes reconnus dé-
gagera à tout coup des gains qui iront au-delà de la
simple accumulation. Sur ce grand projet, j’ai deux
remarques à vous formuler :
• La première est qu’il ne faut pas que cela soit retardé
par un défaut de communication car la préoccupa-
tion principale des adhérents à ce jour sur ce grand
dossier est le manque de lisibilité, le délai de dé-
signation des futurs cadres, le positionnement du
SIP dans le réseau, les critères de désignation et les
mesures d’accompagnement.
• Je me dois de rappeler également nos préoccupa-
tions sur le déploiement attendu par tous de Coper-
nic ainsi que l’attachement fort des comptables sur
la mission de recouvrement des amendes.
LA GESTION PUBLIQUE
Le métier de comptable public local bouge sur deux
de ses aspects :
• Le premier, c’est le contrôle de régularité externe
des procédures principalement en matière de dé-
pense. Si cet aspect du métier a été longtemps
considéré comme l’enjeu principal du métier, il
me semble qu’il laisse sa place de priorité numéro
un à la qualité comptable, en fait, nous assistons à
un recentrage du métier de comptable public sur la
comptabilité. Cela me semble dû à deux évolutions
récentes dans notre environnement.
- La première est l’inéluctable arrivée de la certifi -
cation des comptes publics locaux après celle des
comptes de l’Etat, je suis pour ma part convaincu
que cette évolution obligera le couple ordonna-
teur-comptable à améliorer la qualité des comptes
rendus aux citoyens, celle-ci est d’ailleurs déjà vi-
sible par la mise en place d’outils dans le réseau.
- La seconde me semble résider dans l’évolution
probable de la responsabilité du comptable pu-
blic. La Cour des comptes et son Président sou-
haitent responsabiliser de manière plus effective
les ordonnateurs et dans ce cas, cela impactera
forcément le curseur de la responsabilité entre
les deux acteurs.
• Le deuxième aspect, c’est la mission de recouvre-
ment des produits émis par les ordonnateurs publics,
dans ces temps de ressources rares et de volonté d’op-
timiser la ressource publique, le comptable public se
voit charger de recouvrer de plus en plus de recettes
diverses, auprès de débiteurs de plus en plus nom-
breux. Là encore, on assiste à un transfert dans la
hiérarchie des enjeux du métier du contrôle de la dé-
pense vers une meilleure productivité de la recette.
Que propose l’A.C.P. dans ce domaine ?
• Sur le contrôle de la dépense, l’intégration dans
Hélios du module du C.H.D. dans l’esprit qui a pré-
valu à la mise en place du CHD-SL, c’est à dire moins
de contrôles pour des contrôles performants donc
mieux ciblés, il est important en la matière de pri-
vilégier la nature juridique de la dépense et non la
seule imputation comptable.
• Sur le recouvrement des produits divers et variés,
je prendrai l’exemple du monde hospitalier, la ré-
forme des tarifi cations a vu le réseau se mobiliser
pour répondre à l’attente du législateur. Pour faire
face, il nous faut un système d’information et de
traitement réactif et performant. C’est tout l’enjeu
de la migration d’Hélios en secteur hospitalier, nous
sommes collectivement attendus et nous attendons
beaucoup nous-mêmes, nous serons donc très vi-
gilants dans ce secteur. Puisque j’évoque le pro-
gramme Hélios, qu’il me soit permis de remercier
vivement l’équipe de programme et son directeur,
Alain Foucret, pour avoir remis au centre du sys-
Je vois au moins
trois domaines
sur lesquels
nous aurons à
nous rencontrer
fréquemment,
les recettes
de l’Etat,
la gestion publique
et la gestion
du réseau.
décembre 2008 ( 20
actualités
tème l’utilisateur. Là encore, l’association a pesé de
tout son poids lors de la dernière AG, là encore la
direction générale a entendu son appel.
• En ce qui concerne la R.P.P., l’association défend
et défendra cette spécifi cité maintenant reconnue
comme moderne et effi ciente. Ces derniers temps,
nous n’entendons parler que de responsabilisation,
notre responsabilité qui fut parfois dénigrée est de-
venue un exemple de management, maintenant la
responsabilité effective des comptables publics reste
donc bien d’actualité.L’association voit deux orien-
tations à prendre dans ce dossier,
- réformer le débet sans préjudice en le remplaçant
par une mise en cause du comptable forfaitisée,
- la rendre plus effective par un laisser à charge
plus signifi catif car il n’y a de responsabilité que
si elle est réelle.
LA GESTION DU RÉSEAU
A l’heure de la construction d’un réseau unifi é de
comptables publics au sein d’un ministère des comp-
tes publics, l’A.C.P. se doit d’être présente dans sa mise
en place au plan des structures mais aussi au niveau
des femmes et des hommes qui le feront vivre.
La structure du réseau
L’association restera vigilante à ce que l’équilibre
physique des unités territoriales soit atteint. Cela est
plus facile à dire qu’à faire, en effet, il faut préserver la
proximité tout en respectant un seuil critique minimal
de gestion du poste comptable, il faut spécialiser les
postes urbains sans en faire des monstres, dans le ca-
dre de la création des SIP, il faut savoir adapter l’un ou
l’autre des réseaux, voire les deux, le but étant bien de
servir l’usager au mieux. Si l’impulsion vient d’en haut,
c’est bien le niveau local qui est pertinent pour pro-
poser les bonnes solutions. Je compte donc beaucoup
sur les cadres locaux de l’association et je sais pouvoir
compter sur les futurs et actuels directeurs locaux de
notre réseau pour travailler ensemble à son avenir.
Les ressources humaines
Défendre les intérêts matériels et moraux des ad-
hérents reste notre ardente obligation. Cela signifi e
qu’au cours de cette réforme, à titre individuel, aucun
cadre ne doit rester au bord du chemin ; nous serons
vigilants, comme auparavant, à ce que des solutions
motivantes soient apportées à celle ou celui qui n’aura
pas pu être chef de SIP ou verra son poste supprimé.
Plus collectivement, si le comptable est mis au centre
de la DGFIP, si sa responsabilité est mise en avant,
quoi de plus normal que de voir sa position valorisée
dans un nouveau statut de comptable public qui verra
sa fonction reconnue.
Les moyens
Enfi n, je ne peux terminer la partie gestion du réseau
sans évoquer une préoccupation forte des adhérents,
l’adéquation des moyens face aux enjeux.
S’il n’est évidemment pas de notre compétence ici
et maintenant de juger de la décision de réduire les ef-
fectifs, je tiens cependant à appeler votre attention.
En effet, jusqu’à ce jour, les réductions ont pu globa-
lement être fi nancées par les gains de productivité,
d’ailleurs principalement en matière de recouvrement
d’impôt, il doit en être de même avec les futures ré-
ductions d’effectifs, elles ne peuvent être fi nancées
que par des futurs gains de productivité, sauf à vouloir
amputer le réseau de missions en les rendant impossi-
bles à mener, ce que je ne peux pas croire.
Différentes pistes sont possibles, l’amélioration des
systèmes d’information, Hélios, Copernic, par exem-
ple, l’implantation de cadres A adjoints dans les pos-
tes comptables, les simplifi cations et les nécessaires
clarifi cation et unifi cation des outils de contrôles in-
ternes. Sur ces diffi cultés, là aussi, l’association propo-
sera des solutions.
CONCLUSION
Monsieur le directeur général, les deux années que
nous venons de vivre confi rment que nous sommes
tous dans un environnement qui bouge ; à mon sens
le réseau des comptables publics a démontré toute sa
pertinence et reste au cœur de la gestion des fi nances
publiques et du service public.
Les comptables qu’ils soient originaires du Trésor ou
de la DGI ont démontré leur capacité à améliorer l’ac-
cueil, l’instruction des dossiers et le paiement de l’im-
pôt, regroupés, ils iront encore plus loin pour satisfaire
les attentes de nos citoyens et de leurs représentants.
Le taux de satisfaction des ordonnateurs locaux at-
teint des niveaux très rarement rencontrés dans les
enquêtes de satisfaction.
Nous avons donc tous ensemble préservé l’essentiel
et à l’heure de l’exigence de plus de responsabilité, de
plus de transparence et de plus d’effi cacité, le réseau
des comptables publics a toutes les cartes en main
pour répondre aux défi s de l’avenir.
Je vous remercie de votre attention.
{…}
A l’heure de la
construction d’un
réseau unifi é de
comptables publics
au sein d’un
ministère des
comptes publics,
l’A.C.P. se doit
d’être présente
dans sa mise en
place au plan des
structures mais
aussi au niveau
des femmes et des
hommes qui le
feront vivre.
décembre 2008 ( 21
actualitésa
ctua
lités
Notre partenariat est historique. Il date de 1816,
date de la création de la CDC. Il a traversé de nom-
breuses évolutions, les dernières étant la RGPP qui a
examiné nos relations et la création de la DGFIP. Le
comité national de partenariat qui s’est tenu la se-
maine dernière a réaffi rmé l’intérêt pour nos deux
institutions de ce partenariat.
NOS PROJETS
Le premier projet tient à la sécurité. Aujourd’hui,
dans la banque, les éléments de l’activité liés aux
contrôles et à la conformité sont particulièrement
prégnants. La LME 1 prévoit que la CDC sera désor-
mais contrôlée par la Commission Bancaire. Bien évi-
demment, nous avons toujours porté la plus grande
attention aux textes du CRBF 2 que nous respectons
scrupuleusement. Mais un des points de faiblesse de
notre dispositif portait sur les contrôles de deuxième
niveau. Nous avons trouvé avec la DGFIP un moyen
de les faire les contrôles de deuxième niveau dans le
réseau du trésor Public. Il était diffi cile pour la CDC
de faire, elle-même, ces contrôles à l’intérieur de votre
réseau. Avec la mise en place des Cellules de la Qualité
Comptable 3, nous avons trouvé le bon niveau pour
nous mettre en règle avec la réglementation bancaire.
Ce sont les CQC qui vont effectuer les contrôles de
deuxième niveau des activités CDC des postes comp-
tables. Ce dispositif sera généralisé en 2009.
En matière informatique, nous fi nissons avec Corési,
l’applicatif de gestion de consignations, ce que nous
avons commencé avec GEODE en 2000. En 2009, tou-
tes les applications bancaires de la Caisse des dépôts
seront déployées dans le réseau du Trésor public.
NOTRE CLIENTÈLE
Au premier chef, les clientèles ayant une obligation
de dépôt à la CDC : les notaires, les mandataires et
administrateurs judiciaires. Les notaires que vous
connaissez bien, font avec vous un certain nombre de
leurs opérations de banques. Depuis un an, les deux
tiers des huissiers de justice ont choisi la CDC. Vous
êtes aussi au premier rang sur l’activité de consigna-
Marianne Louradour, directrice des réseaux bancaires de la Caisse des Dépôts et ConsignationsJe suis une fi dèle de vos assemblées et j’y viens chaque fois pour faire un point sur le
partenariat entre la DGFIP et la CDC. Un très grand nombre de postes comptables sont
en contact avec les clients de la CDC. Potentiellement, vous pouvez tous être concernés
directement par notre clientèle.
tion. Les institutionnels, organismes sociaux, CAF,
CPAM, URSSAF, sont pour partie clients de la CDC
ainsi que les organismes HLM à comptabilité privée
et les personnes protégées par la loi. Cette dernière
clientèle vous concerne directement. Vous êtes le pre-
mier relai de la CDC auprès de ces clients. Vous leur
apportez le service de proximité dont ils sont deman-
deurs et qui leur est très précieux.
Votre positionnement sur l’ensemble de vos diffé-
rents métiers fait de vous des interlocuteurs locaux
privilégiés. Cette relation de proximité est fondamen-
tale et nous la mesurons dans nos baromètres de sa-
tisfaction. Tous les deux ans, nous interrogeons un
certain nombre de notaires, d’huissiers de justice et de
mandataires et administrateurs judiciaires. Nous leur
demandons leur niveau de satisfaction sur toute la
relation avec la CDC. En général, le point le plus élevé
de leur satisfaction mesuré par le baromètre est dans
la relation de proximité qu’ils entretiennent avec le
réseau du Trésor public.
ACTUALITÉ DES PERSONNES PROTÉGÉES PAR LA LOI
Une loi de 2007 modifi e en profondeur le statut des
tutelles. Le principe est le maintien des comptes ban-
caires dans l’établissement d’origine choisi par la per-
sonne avant sa mise sous tutelle. La volonté est de
conserver les relations d’habitude et d’intégration so-
ciale. La relation bancaire dans l’intégration sociale est
un point très important. La CDC est introduite dans {…}
Votre
positionnement sur
l’ensemble de vos
différents métiers
fait de vous des
interlocuteurs
locaux privilégiés.
Cette relation
de proximité
est fondamentale
et nous la
mesurons dans
nos baromètres
de satisfaction.
1. Loi de Modernisation de l’Economie (ndlr). - 2. Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.
3. Cellule CQC installées au sein des trésoreries générales (ndlr).
décembre 2008 ( 22
actualités
Par les temps qui courent, parler de banque, de
développement fi nancier, cela peut paraître un peu
insolite.
La Banque Fédérale
Mutualiste, qui a 22 ans
d’âge, est une construction
mutualiste. Son capital so-
cial est porté exclusivement
par des mutuelles de la fonc-
tion publique. Son statut est
un statut coopératif. Son ob-
jet est d’être tourné vers les
adhérents mutualistes dans
une démarche d’accompa-
gnement des mutuelles de
la fonction publique. Les
raisons d’être de cette ban-
que sont de permettre un
meilleur accès au crédit pour
les fonctionnaires. C’est dif-
fi cile aujourd’hui très spé-
cifi quement compte tenu
de la crise que nous connaissons. Notre signature :
« profession : banquier, vocation : solidarité » illustre
bien ce que nous souhaitons
faire. Nous souhaitons être
des banquiers professionnels
avec notre partenaire la So-
ciété Générale depuis 22 ans.
Notre métier est également
tourné vers l’épargne. Dans
le contexte actuel, c’est loin
d’être négligeable puisque la
BFM développe un livret ré-
munéré.
Aux côtés de ces métiers
bancaires, avec notre par-
tenaire, nous avons toute la
panoplie des services bancai-
res. Nous développons éga-
lement une démarche d’ac-
compagnement social. Une
démarche solidaire à travers
un dispositif qui s’appelle
Alain Arnaud, président directeur général de la Banque Fédérale MutualisteJe voudrais d’abord saluer l’initiative que vous avez adopté qui est celle du regroupement.
Avec mon ami Jean-Luc Nodenot, nous connaissons cela dans le mode de la mutualité.
Dans ce contexte
de crise
économique,
les besoins seront
de plus en plus
importants.
cette loi à titre subsidiaire. Le juge des tutelles pourra
déroger au principe de maintien des comptes bancai-
res dans l’établissement d’origine. Il pourra décider
le transfert de ces comptes à la CDC lorsqu’il pense
qu’il y a un confl it d’intérêt, une problématique parti-
culière, un besoin de sécurisation spécifi que. Dans ce
cadre, vous pourrez être en relation avec les tuteurs.
ACTUALITÉ SUR LA CONSIGNATION
Là aussi, vous avez un rôle particulier à jouer. Nous
avons quatre types de consignations : la consigna-
tion garantie, la consignation de sommes en litige,
la consignation des fonds des tiers, et la consignation
des fonds en déshérence. Une, en particulier, peut
vous concerner directement : la consignation admi-
nistrative. Une collectivité locale, sur un équipement
industriel ou environnemental, décide de faire consi-
gner des sommes par le propriétaire ou l’exploitant
en vue, par exemple, du futur démantèlement de
l’équipement. Nous l’avons vu il y a quelques mois
pour un champ d’éolienne en Meurthe et Moselle. La
collectivité locale est souveraine pour mettre en place
une consignation de ce type par décision administra-
tive. Cette mesure de précaution est citée dans la loi
de 2005 sur l’environnement.
Pour fi nir, je voudrais vous rappeler que vous avez à
disposition dans vos trésoreries le site intranet de la
CDC : « destination-réseau ». Nous l’actualisons tous les
jours. Il vous donne tous les éléments des procédures
et les offres de produit de la CDC.
Merci pour ce que vous faites pour les clients de la CDC.
{…}
décembre 2008 ( 23
actualitésa
ctua
lités
{…}
J’espère que l’ACP sera désormais la structure
qui rassemblera à terme l’ensemble des comptables
publics. Pourquoi cette ambition ? J’y reviendrais
à la fin. Je crois que nous, ACP et AMF, et ceux qui
souhaiteront nous rejoindre, devons construire
ensemble, la maison des comptables et de la ges-
tion publique. Le directeur général, M. Parini, rap-
pelle souvent que la création de la DGFIP donne
naissance à une administration importante, la
deuxième en nombre dans les départements.
C’est une administration qui par la taille
qu’elle a aujourd’hui va pouvoir être mieux en
capacité de défendre ses missions et ses métiers.
Il faudra savoir, tous, chacun à notre place, tirer
toutes les conclusions du nouveau rayonnement
que nous pouvons avoir, et donc de la capacité
que nous aurons tous, d’aller au-delà de ce que
nous avons fait jusqu’à aujourd’hui. Je ne doute
pas que nous allons continuer de travailler ensem-
ble, l’ACP et l’AMF, comme nous l’avons fait ces
derniers mois. Travailler ensemble à la fois pour
gérer un certain nombre de dossiers, et préparer
l’avenir.
Nous aurons un premier travail de consoli-
dation à effectuer derrière la phase 1 de la fusion
Jean-Luc Nodenot, président directeur général de l’Assurance Mutuelle des Fonctionnaires
qui, vous le savez, n’a concerné jusqu’à présent
que l’Administration Centrale. Nous devrons œu-
vrer pour mieux positionner, encore, le bureau
qui aura en charge la responsabilité pécuniaire
des comptables. Nous avons commencé à le faire
mais ce n’est pas suffisant en termes de résultat.
Il nous faudra aussi nous assurer que les bonnes
informations vont circuler aux bons endroits aux
bons moments.
La phase 2 de la fusion en 2009, sera déci-
sive car elle va déterminer la taille du réseau comp-
table, les conditions d’activité, les conditions d’ac-
cès, le classement des postes. Le travail à effectuer
sera assez lourd, notamment au plan technique. Je
pense en particulier à l’organisation des SIE et des
SIP. Il faudra être très clair en matière de procédu-
res et de contrôle interne et s’assurer qu’il n’y ait
pas de porosité entre les missions d’assiette et de
recouvrement. La DGFIP nécessite des centaines de
textes pour sa mise en place.
Avec l’AFCM et l’ACP nous veillerons à ce
que, s’il le faut, les garanties qui vous couvrent,
aujourd’hui portées par l’AMF, soient adaptées.
Nous devons organiser une veille pour suivre ces
évolutions. Il va y avoir un groupe de travail sur la
C’est un moment important que nous vivons tous aujourd’hui, à l’occasion de la création de
l’ACP qui fusionne des structures qui jusqu’à présent défendaient les intérêts des compta-
bles mais aussi l’intérêt général dans deux grandes administrations qu’étaient la DGI et la
DGCP aujourd’hui fusionnées.
{…}
Avec l’AFCM
et l’ACP
nous veillerons
à ce que,
s’il le faut,
les garanties
qui vous couvrent,
aujourd’hui portées
par l’AMF,
soient adaptées.
BFM solidarité, lorsqu’il y a quelques soucis de suren-
dettement pour un certain nombre de fonctionnaires,
lorsqu’il s’agit de restructurer des dettes.
Depuis 22 ans, la BFM a une progression positive
depuis l’origine. Cet aspect est signifi catif. Elle a un
grand potentiel devant elle.
Aujourd’hui, BFM compte 750 000 clients, 1,7 mil-
liard de collecte d’épargne sur livret, et 1,5 milliard
d’euros de crédit. Les crédits sont couverts par les dé-
pôts. La BFM n’est pas dépendante du marché inter-
bancaire. Nous n’investissons pas dans les produits
fi nanciers sophistiqués. Nous n’avons donc aucune
exposition à la crise fi nancière. Nous souhaitons déve-
lopper encore nos activités au bénéfi ce de nos objec-
tifs sociaux sur la base des valeurs qui nous animent.
C’est d’autant plus important, que dans ce contexte
de crise économique, les besoins en solidarité seront
de plus en plus importants. Les organisations qui sont
les nôtres, que d’aucun décrivent comme des orga-
nisations dépassées, retrouveront toute leur vigueur.
Les besoins seront tels que nous aurons l’occasion de
démontrer que la solidarité n’est pas un vain mot.
décembre 2008 ( 24
actualités
responsabilité des comptables. Je pense que nous
ne devons pas, sur des sujets comme ceux-là, bou-
ger uniquement quand nous serons dans la ligne
de mire. Nous devons bouger avant. Nous devons
travailler ensemble autour du concept de respon-
sabilité pécuniaire effective des comptables. La
responsabilité ne peut être correctement évaluée
qu’en prenant en compte les contraintes adminis-
tratives et organisationnelles des comptables. Cela
signifie que les remises gracieuses doivent conti-
nuer de jouer un rôle majeur pour mesurer le degré
de responsabilité des comptables.
Les comptables doivent être les moteurs de la
fusion DGFIP, il convient donc de ne pas les dés-
tabiliser dans l’exercice de leurs fonctions. Nous
devons dans ce cadre là être source de proposi-
tions. Propositions qui soient évidemment parta-
gées par les uns et les autres. On ne peut pas faire
n’importe quoi dans ce domaine, notamment en
matière de cotisations et de couverture des risques.
Nous devons nous mettre d’accord sur une appro-
che commune du dossier pour qu’ensuite l’ACP
puisse la porter de façon satisfaisante en direction
de la DGFIP Je pense que la Direction attend que
nous fassions des propositions. Nous avons besoin
de renforcer notre crédibilité dans ce domaine et
notre positionnement que ce soit vis-à-vis de la
Cour des comptes ou de la fonction publique. On
a beaucoup de choses à justifier et à clarifier vis-
à-vis des deux.
Nous sommes aujourd’hui à l’AMF les seuls
qui ont une visibilité réelle sur le risque. Nos
concurrents ne savent pas. Nos concurrents ta-
blent leur tarification sur ce que nous faisons. Si
nous décidons ensemble qu’il y a une évolution
du risque, que nous la maitrisons, et que nous fas-
sions évoluer la tarification, je ne voudrais pas que
cela ait pour effet que les comptables rejoignent
la concurrence au moment où nous organisons
une nouvelle mutualisation du risque. Il faudra
savoir travailler ensemble dans la clarté vis-à-vis
des comptables et avec leur accord. Ce serait assez
paradoxal que l’assureur de la DGFIP, c’est cela ce
qu’est l’AMF, qui en plus est dirigée par des res-
ponsables mutualistes qui sont aussi des gens de la
DGFIP, ne connaisse des difficultés alors même que
l’on consolide les métiers et les statuts.
Je l’ai dit à plusieurs reprises depuis deux
ans, je souhaite que la gouvernance de l’AMF évo-
lue à l’issue de sa reconfiguration qui en fait dé-
sormais l’assureur de référence du risque profes-
sionnel dans la fonction publique. J’ai demandé à
l’ACP de désigner la moitié des délégués du groupe
professionnel n° 1 à l’assemblée générale de l’AMF.
Cela permettra à l’ACP d’avoir un poids important
dans les prises de décisions au sein de l’AMF.
Je voudrais, maintenant, pour conclure, reve-
nir sur l’ambition que je dessinais au départ. Nous
avons intérêt ensemble à dépasser le cadre de nos
anciennes structures. Nous avons beaucoup de
projets communs. Cette ambition doit permettre à
la fois de faire rayonner les principes de l’organisa-
tion comptable et les métiers comptables, notam-
ment vis à vis des élus locaux. C’est une première
ambition. Nous en avons d’autres. Je souhaite en
particulier que d’ici la fin de l’année 2009 nous
puissions avoir un siège commun où l’on retrouve
à la fois les associations et l’AMF.Quand je dis les
associations, c’est parce que, même si je souhaite
qu’il n’y en ait qu’une, il y en d’autres, encore. Il
faut poursuivre dans la voie que vous avez initiée
aujourd’hui. Il y a des comptables à l’Education
Nationale, à la Sécurité Sociale, dans beaucoup
d’endroits. Je pense que, si demain nous voulons
être forts sur les principes d’organisation du mé-
tier, forts sur les statuts, nous avons intérêt à sa-
voir nous fédérer et nous organiser. De cette façon
là, nous aurons un opérateur d’assurance mutua-
liste qu’est l’AMF qui assurera la mutualisation du
risque, et une association qui sera en capacité de
défendre les comptables publics partout où ils se
trouvent, avec la même efficacité.
Les comptables
doivent être les
moteurs de la
fusion DGFIP,
il convient donc
de ne pas les
déstabiliser
dans l’exercice de
leurs fonctions.
actualitésa
ctua
lités
Cette histoire, je vais vous la faire partager à tra-
vers le contexte que nous vivons actuellement. Je vais
essayer très modestement de vous donner notre ana-
lyse, et surtout vous donner un éclairage sur la situa-
tion de CNP-Assurance dans cet environnement sous
turbulence. La crise fi nancière, majoritairement liée
aux subprimes, conduit les banques à rechercher ra-
pidement des liquidités, d’où sur le marché les offres
attractives à court terme que vous voyez apparaître.
La fi scalité qui est en train d’évoluer fait de l’assu-
rance-vie un outil différent demain de ce qu’il était
hier notamment en matière de transmission. On peut
imaginer que cette crise aura des impacts sur l’immo-
bilier puisque les économistes prévoient que ce mar-
ché pourrait baisser de plus de 20 %. Ce contexte est
diffi cile. Comme dans tout contexte il y a des oppor-
tunités. Celles-ci sont liées aujourd’hui à ce que l’on
appelle le risque de survie. Pour certains d’entre vous
qui ont connus la CNP il y a quelques années, on vous
demandait de protéger les gens contre un risque de
disparition prématurée. Aujourd’hui, par notre posi-
tionnement, nous protégeons les gens contre les ris-
ques liés à l’allongement de la vie, notamment la dé-
pendance, la perte d’autonomie physique mais aussi
fi nancière. 83 % des ménages consultés aujourd’hui
ont des craintes quant à l’avenir, notamment en ma-
tière d’autonomie fi nancière. Dans ce contexte fi nan-
cier troublé, l’assurance de personnes à sa place.
CNP-Assurance est le premier assureur de per-
sonne en France. Le métier de l’assureur de personnes
consiste à constituer des réserves pour être capable
de distribuer de l’épargne à ses assurés lorsque le ris-
que advient. Il y a quelques années on nous taxait
d’avoir des taux de rendements un peu inférieurs à
d’autres concurrents. Cette période de gestion d’actif
particulièrement prudentielle nous a amené à consti-
tuer des réserves qui nous permettent de conserver
un rendement lissé moyen supérieur à l’infl ation.
CNP-Assurance n’est pas directement impacté par
les subprimes. CNP-Assurance a un modèle écono-
mique particulièrement robuste puisque notre créa-
tion de valeur est faite sur les encours, les dépôts des
clients qui nous on fait confi ance depuis 150 ans.
C’est aujourd’hui plus de 240 milliards d’encours
qui continue à évoluer à un rythme de plus de 5 %
par an. Ces encours constituent notre produit net à
hauteur de 80 %. CNP-Assurance, malgré un premier
semestre 2008 diffi cile pour tous les établissements
fi nanciers par la baisse du marché de l’ordre de 18 %,
grâce aux encours, continue à faire croitre son résul-
tat net après impôt. CNP-Assurance est une société
d’assurance robuste à laquelle nos clients continuent
de faire confi ance. Nous avons un ratio de solvabi-
lité de plus de 180 %. Là ou réglementairement nous
devrions garantir 100, nous garantissons 180. Cela
nous permet également de maintenir notre objectif
de croissance du résultat net.
Nos clients nous font également confi ance en
raison de nos valeurs que nous partageons avec la
Dominique Hilaire, directeur du réseau Trésor - CNP
Je vais essayer de vous faire vivre la belle histoire que je vis depuis 2004 grâce à bon
nombre d’entre vous puisque j’ai la chance et le bonheur de diriger le réseau CNP-Trésor.
C’est un réseau de conseillers salariés de CNP Assurance qui a en charge le service rendu
de 450 000 clients qui sont venus à nous par l’intermédiaire de bon nombre d’entre vous et
de collègues issu du Trésor. Parmi ces 450 000 clients, plus de 30 000 ont eu à un moment
donné une carrière au Trésor public.
Le métier de
l’assureur de
personnes consiste
à constituer
des réserves
pour être capable
de distribuer
de l’épargne à
ses assurés lorsque
le risque advient.
décembre 2008 ( 26
actualités
Il faut bien dire que cette année, c’était un peu
spécial, nous recevions la famille de nos cousins de
l’ANCDGFIP, il y avait du mariage dans l’air.
Certes rien n’avait été simple, il fallait bien que
les familles soient d’accord et notre Président Didier
Tiberghien avait convoqué le conseil de famille, ou
plutôt une assemblée générale extraordinaire. Il était
tendu, dans l’attente de savoir si la démarche entre-
prise serait bien comprise par tous, et si la noce aurait
bien lieu. Très rapidement, après avoir présenté les
motivations qui l’animaient il a convaincu l’assis-
tance de la nécessité de réunir nos deux familles. En-
suite, tout s’enchaîna comme d’habitude avec la pré-
sentation des rapports d’activité du mandat écoulé,
suivie de débats fructueux et animés portant sur tous
les secteurs de notre activité.
Comme par le passé, je crois pouvoir dire que
l’organisation était parfaite et notre famille a montré
qu’elle savait recevoir. Le fastueux cocktail du jeudi
soir à fourni une agréable façon de se retrouver et
aux nouveaux venus, l’occasion de lier plus ample
connaissance.
Mariage de raison, ou mariage d’amour ?
Encore plus de monde les 16 et 17 octobre derniers, dans les salons du Pavillon Dauphine
pour cette Assemblée générale de l’APCTP.
Tout s’est bien passé, des élections parfaitement or-
ganisées par Evelyne, un nouveau Conseil d’administra-
tion élargi et un Président reconduit dans ses fonctions.
Comme à l’habitude, sous les ors du grand salon,
après avoir écouté avec intérêt des discours d’un ton
nouveau, le repas de clôture a permis de rassembler
les invités et les familles dans une ambiance chaleu-
reuse et conviviale.
Beau mariage !
L’Association des Comptables Publics est née.
Certes, mais j’entends déjà les esprits chagrins.
- C’est un mariage de raison, sans doute, et alors !
- C’est un mariage entre cousins, cela ne donnera rien
de bon !
La noce est fi nie, nous avons montré à tous que
nous étions capables de surmonter certaines réticen-
ces ou préventions et que nous étions capables de fon-
der la famille des comptables publics. Nous espérons
que des enfants viendront bientôt la compléter et il
nous appartient à tous de faire en sorte que ce mariage
de raison fi nisse par devenir un mariage d’amour.
Raymond Morelet
Nous avons montré
à tous que nous
étions capables de
surmonter certaines
réticences ou
préventions
et que nous étions
capables de fonder
la famille des
comptables publics.
Caisse des Dépôts et Consignations, notre actionnaire
de référence. Ce sont la probité, le sens du conseil, le
sens de la saine performance au long terme. CNP-As-
surance est une société qui investi dans le long terme.
Le réseau que j’ai la chance de diriger est un réseau
où les 300 conseillers en France vont au domicile des
clients ce qui nous permet de cibler les risques qu’ils
peuvent rencontrer et travailler avec eux à des solu-
tions qui ne soient pas de la vente produits systéma-
tique mais des propositions adaptées. La robustesse de
CNP-Assurance est également liée à son actionnariat.
L’Etat a un peu plus de 1 %, la CDC plus de 49 %,
et notre holding, SOPASSUR, composée de la Caisse
d’Epargne et de la banque Postale avec un pacte d’ac-
tionnariat jusqu’en 2015, 50 %. Quel est le secteur in-
dustriel aujourd’hui qui peut se prévaloir d’un pacte
d’actionnariat aussi robuste et aussi stable dans la du-
rée? Je n’en connais pas.
Ma problématique aujourd’hui est de conti-
nuer à recruter des conseillers qui ont la tête bien
faite, qui partagent nos valeurs, notre démarche
commerciale de long terme, pour que nous soyons
en situation de bien traiter les 450 000 clients qui
nous font confi ance. Quand vous faites le rapport
450 000 clients / 300 conseillers, vous voyez qu’il
manque du monde. Nous sommes particulièrement
sélectifs sur le recrutement. Parmi les 300 conseillers,
145 sont issus du Trésor public. Ils nous sont fi dè-
les. Ils ont envie de continuer l’aventure au-delà de
2008. Nous avons un turn-over extrêmement faible,
moins de 5 %, là où la plupart de nos concurrents
dans les compagnies d’assurance affi chent un turn-
over de plus de 30 %. Plus que jamais nos valeurs
sont entendues par nos clients. Si nous avons ces
valeurs dans notre patrimoine génétique, c’est parce
que vous nous les avez donné.
décembre 2008 ( 27
ASSOCIATION DES COMPTABLES PUBLICS
Les statuts de l’Associationdes Comptables Publics
Article 1er – Les adhérents aux présents sta-
tuts sont organisés en une association régie
par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du
16 Août 1901, ayant pour titre :
ASSOCIATION DES COMPTABLES PU-
BLICS (A.C.P.)
Article 2 – Cette association a pour but :
- d’organiser et d’assurer la défense des inté-
rêts matériels et moraux de ses membres ;
- d’éclairer les adhérents sur les questions
professionnelles, et, au besoin, de les sou-
tenir dans toutes les diffi cultés ayant un
intérêt général ;
- d’assurer leur représentativité dans les
instances administratives et auprès des
pouvoirs publics ;
- de faire œuvre de solidarité en toutes cir-
constances envers les adhérents ou leurs
familles ;
- d’apporter son concours et sa compétence
à toute action de formation.
Article 3 – Le siège social est fi xé à Paris,
75009, 41 rue de la Chaussée d’Antin.
Il pourra être transféré par décision du
Conseil d’administration ratifi ée par l’as-
semblée générale.
Article 4 – L’association se compose de
membres en activité et de membres re-
traités.
Article 5 – Peuvent adhérer à l’association :
- les comptables publics
- les non-comptables ayant déjà exercé les
fonctions de comptable et/ou ayant voca-
tion à les exercer ;
- les retraités.
Article 6 – La qualité d’adhérent est liée au
paiement régulier des cotisations dans les
conditions fi xées par le règlement intérieur.
Article 7 – La qualité de membre se perd par :
- démission ;
- décès ;
- radiation pour non- paiement de la co-
tisation ;
- exclusion pour motif grave, après examen
du dossier par le Conseil d’administration.
Article 8 – Les ressources de l’association pro-
viennent des cotisations, des produits fi nan-
ciers et d’autres participations éventuelles.
Article 9 – L’association est dirigée par un
Conseil d’administration de 44 membres,
renouvelable par moitié tous les deux ans.
Les membres élus pour quatre ans sont réé-
ligibles. Toutefois les retraités, au nombre
de quatre, ne peuvent exercer, à ce titre,
que deux mandats.
Le Conseil d’administration choisit, parmi
ses membres, au scrutin secret sur demande
expresse d’un administrateur, un bureau
comprenant :
1. le président ;
2. un Premier vice-président ;
3. quatre vice-présidents ;
4. quatre vice-présidents délégués auprès de
chacun des vice-présidents ;
5. le secrétaire général ;
6. le secrétaire général adjoint ;
7. le trésorier national ;
8. le rédacteur en chef du Trait d’Union ;
9. le rédacteur en chef adjoint du Trait d’Union.
En cas de vacance, le Conseil d’adminis-
tration pourvoit provisoirement au rem-
placement de ses membres. Le pouvoir des
membres ainsi nommés prend fi n à la date
où expire le mandat des prochains membres
remplacés.
Article 10 – Le Conseil d’administration se
réunit une fois au moins tous les six mois,
sur convocation du président ou sur la de-
mande du quart de ses membres.
Les décisions sont prises à la majorité des
voix ; en cas de partage la voix du président
est prépondérante.
Tout membre qui, sans justifi cation accep-
tée par le Conseil d’administration, n’aura
pas assisté à deux réunions consécutives,
sera considéré comme démissionnaire.
Article 11 – L’assemblée générale ordinaire
se réunit tous les deux ans. Elle comprend
tous les membres de l’association à jour de
leur cotisation.
Quinze jours au moins avant la date fi xée
par le Conseil d’administration, les mem-
bres de l’association sont convoqués par les
soins du secrétaire général. L’ordre du jour
est indiqué dans la lettre de convocation.
Le président, assisté des membres du conseil,
préside l’assemblée et présente, au nom du
Conseil d’administration le rapport moral
et d’activité de l’association.
Le trésorier national rend compte de sa
gestion et soumet le bilan à l’approbation
de l’assemblée après lecture du rapport des
commissaires aux comptes.
Il est procédé, à l’élection au scrutin secret,
des membres du Conseil d’administration.
Ne peuvent donner lieu à un vote lors de
l’assemblée générale que les questions ins-
crites à l’ordre du jour.
Pour la validité des délibérations et votes
de l’assemblée générale, la majorité simple
des membres présents ou représentés est
suffi sante.
Les conditions de validité des votes sont
déterminées par le règlement intérieur.
Article 12 – Si besoin est, ou sur la de-
mande de la moitié plus un des membres
adhérents, le président convoque une as-
semblée générale extraordinaire, suivant
les formalités prévues à l’article 11.
L’assemblée générale extraordinaire est
seule compétente, pour connaître des mo-
difi cations apportées aux présents statuts.
Article 13 – Un règlement intérieur est éta-
bli par le Conseil d’administration qui le
fait approuver par l’assemblée générale.
Ce règlement est destiné à fi xer les divers
points non prévus par les statuts, notam-
ment ceux qui ont trait à l’administration
interne de l’association.
Article 14 – En cas de dissolution pronon-
cée par les deux tiers au moins des membres
présents à l’assemblée générale, un ou plu-
sieurs liquidateurs sont nommés par celle-
ci et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu confor-
mément à l’article 9 de la loi du 1er juillet
1901 et au décret du 16 août 1901. Statuts
déposés à la Préfecture de Paris modifi és par
l’assemblée générale du 16 octobre 2008.
N.B.
- Les cotisations doivent être réglées par
chèque à l’ordre de l’Association.
- Les adhésions nouvelles accompagnées du
règlement ainsi que les renouvellements
peuvent être envoyés directement au Tré-
sorier National.
- La revue trimestrielle de l’association « Le
Trait d’Union des Comptables Publics » est
adressée à tous les adhérents. L’accès à la
partie interne du site Internet de l’A.C.P.
est réservé aux adhérents.
décembre 2008 ( 28
Article 1 – Les adhérents de l’association sont grou-
pés en sections départementales et délégations ré-
gionales.
Article 2 – Chaque section départementale et déléga-
tion régionale doit établir son propre règlement inté-
rieur sur la base du règlement intérieur type adopté
par le conseil d’administration.
Article 3 – L’association est administrée par un
Conseil d’administration de 44 membres, dont qua-
tre retraités, élus pour quatre années par l’assemblée
générale.
Le conseil, renouvelable par moitié tous les deux ans,
pourra comprendre deux adhérents non-comptables.
Article 4 – Le président réunit le bureau et le Conseil
d’administration en tant que de besoin. Il préside les
réunions et assure l’application du présent règlement.
Il invite tout administrateur au Bureau et il invite
toute personnalité au bureau et au conseil d’adminis-
tration dont il jugerait la présence utile aux débats en
fonction de l’ordre du jour de ces instances.
Il représente l’association dans toutes les démarches
qu’elle entreprend.
Le Premier vice-président assiste le président dans
toutes ses attributions et au besoin le remplace.
Chaque vice-président est lui-même assisté dans tou-
tes ses attributions par un vice-président délégué qui
le remplace si besoin. Ils participent de droit aux réu-
nions du bureau.
Le secrétaire général est chargé des convocations, de
la correspondance, de la tenue du registre des procès-
verbaux de séance. Il rédige les comptes-rendus des
réunions du bureau, du Conseil d’administration et
de l’assemblée générale, lesquels ne sont transcrits au
registre qu’après approbation par le bureau. Il est dé-
positaire des archives de l’association, lesquelles doi-
vent être remises obligatoirement à son successeur. Il
est assisté d’un secrétaire général adjoint. Ils partici-
pent de droit aux réunions du bureau.
ASSOCIATION DES COMPTABLES PUBLICS
Règlement intérieur nationalApprouvé par l’assemblée générale extraordinaire du 16 octobre 2008
Le trésorier national est responsable de la trésorerie
et de la tenue de la comptabilité. Il doit conserver
pendant au moins quatre ans les pièces justifi catives
et transmettre à son successeur livres et documents
comptables. Il participe de droit aux réunions du bu-
reau. Il est assisté, autant que de besoin, d’un trésorier
adjoint.
Article 5 – Le rédacteur en chef de la revue « Le Trait
d’Union des Comptables Publics » et son rédacteur en
chef adjoint sont désignés par le Conseil d’adminis-
tration. Ils participent de droit aux réunions du bu-
reau et du Conseil d’administration.
Il présente un rapport à l’assemblée générale.
Article 6 – Il est institué une commission de contrôle
fi nancier composée de 2 membres élus pour deux ans
par l’assemblée générale. Ces commissaires sont rééligi-
bles et choisis en dehors du Conseil d’administration.
Après vérifi cation des comptes de l’exercice écoulé,
l’un des membres de la commission est chargé de rédi-
ger et de présenter un rapport de gestion à l’assemblée
générale.
Article 7 – Les cotisations, dont le montant est fi xé
par l’assemblée générale, doivent être réglées dès le
premier trimestre de chaque année.
Article 8 – Seuls les adhérents à jour de leur cotisation
peuvent participer aux votes.
Le vote par procuration n’est accepté, à peine de nul-
lité, que sur production d’un pouvoir comportant le
cachet du poste mandant, s’il est en activité, ainsi que
sa signature manuscrite sur l’original.
Article 9 – La liste des candidats au Conseil d’admi-
nistration est communiquée aux adhérents en même
temps que la convocation à l’assemblée générale.
L’appel de candidature publié dans le Trait d’Union
fi xe le délai limite de leur présentation de manière
à permettre au secrétaire général d’assurer cette dif-
fusion.
décembre 2008 ( 29
actualitésa
ctua
lités
Ce 91e congrès a rassemblé 750 exposants pour un
public attendu de plus de 47 000 personnes – élus,
fonctionnaires territoriaux et acteurs de la vie publi-
que. Il a vu le passage de la quasi-totalité des plus hau-
tes autorités de l’Etat ce qui démontre l’importance de
cette manifestation.
L’ACP était présente sur le stand AMF-AFCM-ACP
dont le thème était : la RPP (responsabilité person-
nelle et pécuniaire) des régisseurs. Nos représentants,
Lionel Le Gall et Laurent Rose-Hano y ont apporté
leur vécu et l’expérience des comptables. Leurs prin-
cipales interventions ont porté sur les mécanismes de
la RPP du comptable et des régisseurs.
Sur le stand du ministère, deux comptables
membres du Conseil d’Administration se sont relayés :
Laurent Rose-Hano et Thierry Higounenc. Idéalement
placé au milieu du hall 2.1, le stand présentait toutes
les directions en relation avec le monde des collecti-
vités locales. Des bornes spécifi ques étaient dédiées
aux thèmes les plus importants. Dans nos domaines
de compétences, il était possible au visiteur d’obtenir
des informations pointues sur Hélios, la dématériali-
sation, la fi scalité, les moyens de paiement, le cadas-
tre, le domaine, le site bercy colloc.
Dans cette organisation, la mission du comp-
table était d’apporter l’expérience du terrain. Des
nombreux échanges avec les visiteurs, il ressort que
le rôle de conseiller du comptable est très important
à leurs yeux, et ce dans tous les secteurs : politique de
recouvrement des recettes publiques, allègement des
procédures, gestion de la trésorerie et analyse fi nan-
cière notamment.
Nous avons eu le plaisir d’avoir la visite sur notre
stand de notre ministre, M. Woerth, accompagné du
directeur général des fi nances Publiques, M. Parini et
des directeurs généraux adjoints, notamment M. Ma-
zauric, directeur général adjoint chargé de la gestion
publique.
Thierry Higounenc
Le salon des Maires et des Collectivités localesC’est maintenant une habitude, les comptables sont doublement représentés au salon des
maires qui s’est déroulé sur 3 jours du 25 au 27 novembre 2008 à la porte de Versailles à Paris.
Des bornes
spécifi ques
étaient dédiées
aux thèmes les
plus importants.
décembre 2008 ( 30
reportage
L’INSPECTION DES FINANCES
Quelles sont les activités de l’inspection gé-
nérale des fi nances ?
Nos activités sont très diversifi ées. Selon notre sta-
tut, nous exerçons une « mission générale de contrôle,
d’audit, d’étude, de conseil et d’évaluation en matière
administrative, économique et fi nancière. ». Si je devais
résumer notre action en une phrase je dirais que l’Ins-
pection Générale des Finances aide l’Etat à gérer ses
risques et les décideurs publics à prendre des décisions
en toute connaissance de cause.
Dans les faits, nous réalisons chaque année une grosse
centaine de missions qui se répartissent essentielle-
ment en trois catégories : des missions d’inspection,
qui portent surtout sur les services déconcentrés des
ministères fi nanciers et se concentrent sur le contrôle
de la régularité et la détection de la fraude, des missions
d’évaluation d’organisme ou de procédures, qui visent
essentiellement à améliorer leur performance, et des
missions de conseil stratégique pour les décideurs pu-
blics. Seul un tiers de ces missions sont exclusivement
commandées par les ministres en charge de l’économie
et du budget ; les autres le sont par le Premier minis-
tre ou d’autres membres du gouvernement conjointe-
ment avec nos ministres. C’est en ce sens que l’IGF est
vraiment un service à vocation interministérielle.
De quels moyens humains et techniques dis-
pose l’inspection générale des fi nances ?
Actuellement, l’inspection compte une quarantaine
d’inspecteurs généraux des fi nances, une cinquantaine
de jeunes inspecteurs des fi nances et une trentaine de
personnels administratifs qui leur portent assistance
dans la réalisation de leurs missions. Au plan techni-
que, nous travaillons avec l’appui d’un pôle de gestion
des connaissances, dirigé par une documentaliste expé-
rimentée, qui assure la capitalisation de l’expertise mé-
thodologique et sectorielle. Nous sommes également en
train de nous doter d’un nouveau portail métier pour fa-
ciliter l’accès à l’information des membres du service.
Entretien avec Jean Bassères, chef du service de l’IGF
Quelles fonctions sont confi ées à l’inspection
générale des fi nances dans la RGPP ?
L’IGF a été très impliquée dans la phase d’audit de
la RGPP : 14 des 21 pôles d’audit ont été dirigés par
des inspecteurs généraux des fi nances et le service a
participé à 20 pôles. Ainsi la RGPP a mobilisé plus
d’un tiers du temps de travail du service en 2007. Je
crois que ce travail de revue des dépenses a été très
utile. Il a en particulier permis d’aider les ministères
à identifi er les réformes nécessaires pour réaliser les
non-remplacements de postes sans remettre en cause
la qualité du service.
LES VERIFICATIONS DES POSTES COMPTABLES
Parmi les missions de l’inspection générale
des fi nances, quelle est la part des vérifi ca-
tions des postes comptables de la DGFIP ?
Les vérifi cations, qui était historiquement notre
mission principale, ne représentent plus aujourd’hui
qu’environ 10 % de notre activité. Au niveau comp-
table, nos missions portent généralement sur une tré-
sorerie générale et cinq ou six postes comptables dans
le même département. Cela nous permet de porter un
diagnostic global sur un département.
Comment les inspecteurs des fi nances pré-
parent-ils les vérifi cations des postes comp-
tables ?
Les vérifi cations sont réalisées par de jeunes inspec-
teurs, car je considère qu’elles sont très formatrices
pour eux. Ils travaillent sous la direction d’un chef de
mission plus expérimenté, qui les forme au fonction-
nement des trésoreries, aux procédures comptables
et aux systèmes d’information de la DGFIP avant la
mission, puis les encadre lorsqu’ils sont sur le terrain.
Les inspecteurs travaillent à partir de guides de véri-
fi cation qui détaillent l’ensemble des contrôles qu’ils
doivent effectuer.
Les vérifi cations,
qui était
historiquement
notre mission
principale,
ne représentent
plus aujourd’hui
qu’environ 10 %
de notre activité.
Répondant à notre demande, Jean Bassères, chef du service de l’Inspection Générale des
Finances, accordait un entretien au Trait d’Union le 1er décembre 2008. L’occasion nous était
donné d’en savoir plus sur l’IGF et ses missions.
décembre 2008 ( 31
reportagere
po
rtag
e
Quels sont les critères vous amenant à véri-
fi er tel poste comptable plutôt que tel autre,
tel département plutôt que tel autre ?
Nous choisissons le département puis les postes en
fonction d’une batterie de critères : ancienneté de la
dernière vérifi cation de l’IGF, résultats des indicateurs
d’intéressement, programme de contrôle des inspec-
teurs principaux-auditeurs, risques identifi és lors de
précédentes missions de l’IGF ou par la MAEC Mais
comme nous intervenons de manière inopinée, il y a
aussi forcément une part d’aléatoire.
Que vérifi ez-vous dans un poste comptable ?
la tenue des comptes, les conditions d’exer-
cice des missions, le dispositif de contrôle
interne, de contrôle de gestion ?
Tout cela à la fois. Nous commençons toujours nos
vérifi cations par un arrêté de caisse et un contrôle des
opérations comptables. Mais nous attachons aussi
beaucoup d’importance au contrôle de la déontologie,
à la mise en œuvre du contrôle interne, au pilotage du
poste, à la qualité du management du chef de poste…
Les vérifi cations sont souvent vécues comme
déstabilisantes pour les comptables et leurs
équipes. Partagez – vous ce sentiment ?
Il est vrai que lorsque nous intervenons, nous de-
mandons beaucoup d’informations et cela crée une
charge de travail importante, en particulier pour
l’encadrement. Pour limiter cette charge et éviter de
perturber le fonctionnement des postes, nous nous
efforçons de boucler nos contrôles dans un temps li-
mité : pas plus de deux ou trois semaines sur place.
Nous sommes également très attachés à la procédure
contradictoire. Mais il
faut aussi démythi-
fi er les interven-
tions de l’IGF :
dans l’immense
majorité des cas, les vérifi cations se déroulent dans un
très bon climat et les inspecteurs des fi nances n’ont
pas vocation à « jouer les cow boys »….
Quels sont les qualités aux yeux de l’ins-
pection générale des fi nances que doivent
posséder les comptables pour être de bons
manageurs ?
Un bon manager aujourd’hui c’est à mon avis
d’abord un cadre capable d’entraîner ses équipes dans
la mise en œuvre des réformes. Bien sûr un comptable
doit assurer le bon fonctionnement de son poste et
maîtriser les risques des opérations. Mais il doit aussi
savoir piloter la performance du poste par un système
d’indicateurs adapté au plan local. Dans le secteur pu-
blic local s’y ajoute d’indispensables qualités relation-
nelles avec les ordonnateurs locaux.
Après deux siècles de vérifi cations de tréso-
reries, quel est votre jugement sur l’évolu-
tion des postes comptables ?
Il n’est pas besoin de remonter il y a deux siècles
pour se rendre compte qu’un poste comptable n’a
aujourd’hui plus rien à voir avec ce qu’il était ne se-
rait-ce qu’il y a quinze ans. L’informatisation et la dé-
matérialisation ont bien sûr révolutionné les missions
et les procédures, en simplifi ant les tâches mais aussi
en créant de nouveaux risques et en rendant la détec-
tion des fraudes plus complexe. Le contrôle interne
s’est développé, la notion de qualité comptable a pris
un nouveau sens et on attend aujourd’hui du compta-
ble qu’il soit un comptable, mais aussi un manageur.
L’IGF s’est elle aussi adaptée à ces évolutions :
aujourd’hui, beaucoup de nos contrôles comptables
sont automatisés (via l’utilisation d’un logiciel
d’audit). Nous ne nous intéressons plus
seulement à la justesse des comptes,
mais aussi au pilotage des postes.
Ce que nous constatons en revan-
che depuis deux siècles de vérifi -
cations, c’est la permanence d’une
culture de rigueur comptable et d’un
sens du service qui rend pour moi ce
réseau tout à fait attachant. Il est vrai
que mon parcours personnel ne me rend
peut-être pas tout à fait objectif, tant
je garde un excellent souvenir de
mes relations toujours franches
et respectueuses avec les
comptables du Trésor.
Il est vrai que
lorsque nous
intervenons,
nous demandons
beaucoup
d’informations
et cela crée une
charge de travail
importante, en
particulier pour
l’encadrement.
décembre 2008 ( 32
reportage
C’est en ces termes, qu’était annoncée le 17 jan-
vier 2006 la création de l’interlocuteur unique des
entreprises à l’occasion de l’inauguration de l’IFU de
Boulogne Nord par Jean-François Copé, ministre délé-
gué au budget et à la réforme de l’Etat.
Au moment de la mise en place des SIP, retour en
arrière, rappel des missions et mesure du chemin par-
couru.
Avant cette réorganisation, une entreprise devait
s’adresser à plusieurs structures distinctes pour la ges-
tion courante de ses impôts.
Elle relevait de 5 services différents suivant les démar-
ches qu’elle souhaitait effectuer :
• le centre des impôts (Direction générale des impôts)
pour la gestion de la plupart de ses déclarations ;
• la recette des impôts (DGI) pour ses paiements de
TVA et de droits d’enregistrement ;
• la trésorerie (Direction générale de la comptabilité
publique) pour ses paiements d’impôt sur les socié-
tés, de taxe sur les salaires, de taxe professionnelle et
de taxes foncières ;
• le centre départemental d’assiette (DGI) pour la ges-
tion de ses déclarations de taxe sur les salaires ;
• la direction des services fi scaux (DGI) pour le traite-
ment de ses demandes de remboursement de crédits
de TVA.
Cette situation était source de complications. L’en-
treprise pouvait rencontrer des diffi cultés pour identi-
fi er son interlocuteur et était amenée à multiplier ses
demandes.
LE SIE INTERLOCUTEUR FISCAL UNIQUE DES PROFESSIONNELS
Aujourd’hui, le SIE est l’interlocuteur fi scal unique
des PME (commerçants, artisans, agriculteurs profes-
sions libérales) pour l’ensemble de leurs démarches
fi scales.
Il gère l’ensemble des tâches d’assiette et de recouvre-
ment les plus courantes : il est fondé sur la polyvalence
des agents et réalise des taches qu’on peut qualifi er de
FRONT OFFICE.
Certains travaux qui nécessitent plus de temps pour
le suivi ou l’analyse, c’est-à-dire des taches de BACK
OFFICE, sont confi ées, hors SIE, à des structures spécia-
lisées, organisées en pôles de compétence
• de contrôle et d’expertise, pour le contrôle sur pièces
et la vérifi cation,
• d’ enregistrement,
• de recouvrement forcé.
Les SIE ont à leur tête un chef de service qui a la qua-
lité de comptable des impôts. Il est personnellement et
pécuniairement responsable, son action est justiciable
de la Cour des comptes. Chaque chef de SIE manage
une équipe d’environ 15 à 30 collaborateurs.
LES MISSIONS DU SIE
Gestion de la population des professionnels
La population est gérée dans une base de données
des redevables professionnels. Cette base doit être
renseignée chaque fois que se produit un événement
Les SIE« Depuis le 1er janvier 2006, avec la mise en place de 791 SIE répartis sur l’ensemble du
territoire, les PME disposent désormais d’un interlocuteur fi scal unique. Auparavant, la
gestion courante de leurs impôts relevait de cinq services différents… Les relations des
entreprises avec l’administration fi scale et le traitement de leurs dossiers sont, ainsi,
considérablement simplifi és. Les petites et moyennes entreprises peuvent désormais
effectuer la quasi-totalité de leurs démarches fi scales auprès des SIE. »
Les SIE ont
à leur tête
un chef de service
qui a la qualité
de comptable
des impôts. Il est
personnellement
et pécuniairement
responsable,
son action est
justiciable de la
Cour des comptes.
Alain Paccianus
décembre 2008 ( 33
reportagere
po
rtag
e
concernant la vie de l’entreprise : la création, le trans-
fert, la cessation, etc… mais elle doit être renseignée
également du dépôt de certaines déclarations annuel-
les telles que déclarations de résultat et de taxe profes-
sionnelle.
Traitement du fl ux des déclarations
et paiements spontanés
Dans le cadre de la gestion de sa population, le SIE
assure la saisie des déclarations et des moyens de paie-
ment. Il encaisse la plupart des impôts et taxes dus par
les professionnels : TVA, impôt sur les sociétés, taxe
sur les salaires et de nombreuses autres taxes annexes :
taxe d’apprentissage, formation professionnelle conti-
nue, etc… à l’exception de la taxe professionnelle et de
la taxe foncière.
Cette saisie est une tâche prioritaire, qui doit impéra-
tivement être menée à bien le jour même, afi n que les
chèques soient transmis dès le lendemain à la Banque
de France. Afi n d’en limiter le poids, les SIE conduisent
une action régulière de promotion des télé procédures
afi n d’inciter les entreprises à télé déclarer et télé payer
la TVA, l’IS et les autres impôts professionnels.
Si l’essentiel de l’action consiste à recevoir des dé-
clarations et des paiements en provenance des entre-
prises, une part importante de l’activité est également
consacré au remboursement des sommes dues aux en-
treprises par le Trésor, remboursements de TVA (envi-
ron 30 % des encaissements) et restitutions d’IS.
Assiette de la taxe professionnelle
Le SIE doit procéder à une analyse de la cohérence
globale des bases, avec une attention particulière por-
tée aux entreprises importantes et aux établissements
dominants.
La qualité des travaux d’assiette et de mise à jour est
fondamentale car elle conditionne la fi abilité des chif-
fres communiqués aux collectivités locales pour leurs
prévisions de taux des impôts locaux.
Services rendus aux usagers
On ne peut évoquer les missions du SIE sans rappe-
ler que l’un des objectifs essentiels de la réforme était
d’améliorer le service rendu aux entreprises en facili-
tant leurs démarches.
Le SIE renseigne sur les régimes d’imposition, sur les
obligations déclaratives, la législation applicable en
matière de TVA, bénéfi ces industriels et commerciaux,
bénéfi ces non commerciaux, IS, TP... Il assiste les en-
treprises pour leurs premières démarches en matière
de télé procédures.
La fourniture de ce service revêt plusieurs formes,
l’accueil physique avec ou sans rendez-vous, la réponse
par courrier traditionnel mais aussi par téléphone, par
fax ou par courriel.
Des missions plus contraignantes à l’égard des dé-
faillants incombent également au SIE
Relance et taxation d’offi ce des défaillants
déclaratifs
A défaut de souscription de la déclaration, le SIE
exerce une action de relance et à défaut de résultat,
met en œuvre les régularisations nécessaires.
Une très large part des redevables respecte spontané-
ment ses obligations déclaratives. Cela étant, cette si-
tuation ne va pas de soi : le civisme fi scal est fortement
corrélé à la vigilance et à la pugnacité du service en
matière de surveillance et de contrôle.
La surveillance des obligations déclaratives est donc au
cœur des missions du SIE.
Recouvrement sur prise en charge
des impôts et taxes
La majeure partie des déclarations est accompagnée de
paiement : Le SIE prend en charge les restes à recouvrer
qui correspondent à des déclarations sans paiement. Il
prend également en charge ses propres taxations et
celles opérées par les services de contrôle : les pôles de
contrôle et d’expertise et les brigades de vérifi cations.
Le SIE va alors poursuivre le recouvrement de ces dé-
clarations sans paiement et de ces prises en charge.Le
recouvrement amiable relève du SIE et le recouvrement
offensif d’un pôle spécialisé, le PRF (Pôle de recouvre-
ment forcé) selon des critères de compétence et d’en-
jeux défi nis au plan départemental.
Avec le SIE a été mise en place la première étape d’un
processus visant à la spécialisation de l’offre de servi-
ces au profi t de l’usager, aujourd’hui professionnel, de-
main particulier au sein des SIP.
Doit-on pour autant rechercher dans le premier des
briques pour construire le second ?
Sans aucun doute pour ce qui est de la réunion des
compétences au service d’un public, la terminologie
adoptée, guichet fi scal unique des particuliers, s’inspi-
rant largement de l’appellation précédente d’interlocu-
teur fi scal unique des entreprises.
Pour le reste, des différences existent. Au démarrage,
le SIP fonctionnera par juxtaposition des métiers alors
que la recherche de la polyvalence était considérée
comme une condition sine qua non à la réussite du
SIE. C’est ensuite en phase de plein exercice, la récep-
tion du public qui constituera le défi majeur avec une
fréquentation supérieure à celle des SIE.
Car dans la nouvelle étape comme dans la précé-
dente, c’est bien la satisfaction des usagers qui doit
être au cœur des préoccupations et conduire au fi nal à
opérer les meilleurs choix quant au dimensionnement
des services et à leur organisation
Alain Paccianus
On ne peut évoquer
les missions du SIE
sans rappeler que
l’un des objectifs
essentiels de la
réforme était
d’améliorer le
service rendu aux
entreprises en
facilitant leurs
démarches.
décembre 2008 ( 34
reportage
Vous êtes à la tête de délégations inter régio-
nales, et pourtant, nous avons rendez-vous à
Bercy où vous avez également vos bureaux.
Vous avez raison, mais nous aurions pu tout aussi
bien vous recevoir à Rennes ou à Lille ! A l’exception
du délégué du directeur général pour la région Ile de
France, qui par construction limite ses déplacements,
tous les autres exercent un métier « ambulant » qui les
conduit à effectuer des dizaines de milliers de kilomè-
tres par an. En effet, le délégué du directeur général
n’est pas un échelon territorial opérationnel ; il est
membre de droit du comité de direction à Bercy et il
représente le directeur général dans son inter région.
Il partage ainsi de fait son temps entre Bercy et son
inter région.
L’ex-DGI connaissait un échelon inter régio-
nal, alors qu’il n’existait pas à l’ex-DGCP.
Pourquoi cet échelon est-il apparu à l’occa-
sion de la fusion ?
Cette institution n’est pas la stricte transposition dans
l’organigramme de la DGFiP de ce que connaissait l’ex
DGI. Le ministre a toutefois voulu qu’elle s’en inspire.
Il estime que la taille de la nouvelle organisation née
de la fusion comptant aujourd’hui 130 000 agents de
cultures administratives différentes, proches mais tout
de même différentes, rends nécessaire de donner au di-
recteur général un petit nombre de relais mobilisables
en permanence au service de la réforme à conduire.
Quelles sont vos relations avec les respon-
sables départementaux ?
Le délégué du direc-
teur général est un
élément essentiel de
l’animation du réseau.
Nommé par le direc-
teur général il est son
intermédiaire entre l’ad-
Entretien avec MM. Bernard Nicolaïeff et Bernard Houteer, délégués du DGFIP
Une note de service du directeur général des fi nances publiques du 2 octobre 2008 déter-
mine les attributions des déléguées du directeur général. Le 12 novembre MM. Bernard
Nicolaïeff et Bernard Houteer, délégués respectivement en charge de l’inter région Ouest
(régions de Basse-Normandie, de Bretagne et des Pays de la Loire) et de l’inter région Nord
(régions de Haute-Normandie, du Nord-Pas de Calais et de Picardie) accordaient un entre-
tien au Trait d’Union.
Cette institution
n’est pas la stricte
transposition dans
l’organigramme
de la DGFiP de ce
que connaissait
l’ex DGI.
décembre 2008 ( 35
reportagere
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e
ministration centrale et les responsables territoriaux.
Ses missions sont fonctionnelles et il n’est pas le supé-
rieur hiérarchique des responsables départementaux,
qui exercent seuls des missions opérationnelles. Nous
sommes avant tout des facilitateurs pour la mise en
œuvre de la réforme et des orientations stratégiques
de la DGFiP.
La note du 2 octobre 2008 précise le rôle des
délégués du directeur général. Elle prévoit
leur participation à l’évaluation des cadres
supérieurs en apportant un éclairage motivé
sur la performance et la qualité du mana-
gement. Cette note ne vous place t’elle pas
pourtant de fait comme les supérieurs hié-
rarchiques des responsables départemen-
taux ?
Clairement non. Comme l’état-major de centrale, ils
participent à éclairer le directeur général sur l’action
menée par les responsables locaux dans la mise en
œuvre de la réforme notamment. Leur rôle demeure
ce qu’il était concernant l’évaluation des cadres su-
périeurs de l’ex DGI. Pour les responsables de l’ex CP
« leur opinion leur est demandée » étant précisé qu’une
réfl exion est engagée sur une harmonisation des pra-
tiques le moment venu.
Ce positionnement particulier du délégué du di-
recteur général n’est-il pas une source de com-
plexité dans la chaîne de commandement ?
Au contraire. Loin d’être un frein, le DDG facilite les
relations et permet davantage de réactivité dans beau-
coup de domaines touchant aux missions comme aux
moyens. Sa fonction d’interface entre le directeur gé-
néral et les responsables départementaux lui permet
d’accélérer l’information « descendante ». Par exemple,
les comptes rendus du CODIR sont effectués dans les
délais les plus brefs. De ce point de vue, le cadre inter
régional permet donc d’assurer une information ra-
pide et homogène à tous les responsables départemen-
taux. Par ailleurs, l’information « ascendante » est valo-
risée sur la base de toutes les remontées des réseaux.
Justement, comment assurez-vous concrè-
tement l’information ascendante ?
Les questions et interrogations de fonds posées par
les responsables départementaux et leurs équipes sont
recensées systématiquement dans les deux réseaux à
l’occasion de chaque CODIR. Une fi che de synthèse
a été élaborée à cet effet et l’ensemble des sujets qui
méritent d’être évoqués en CODIR donnent ainsi lieu
à une synthèse quinzomadaire de toutes les déléga-
tions. Les réponses qui y sont apportées par les sous
directions concernées sont ensuite diffusées à tout
le réseau via les délégations. Nous assurons ainsi la
promotion de la « doctrine » auprès des responsables
départementaux.
Et que dire de l’information descendante ?
Nous l’avons rapidement évoqué tout à l’heure,
nous utilisons plusieurs vecteurs d’information des-
cendante. Pour sa rapidité et son effi cacité, nous pra-
tiquons volontiers les conférences téléphoniques. Ce
moyen n’est cependant pas suffi sant. C’est pourquoi
nous réunissons mensuellement les patrons locaux et
tous les deux mois le collège des responsables dépar-
tementaux composé des patrons locaux et de leurs
adjoints. De plus, nous participons directement sur le
terrain à des réunions, comités et séminaires qui sont
autant d’occasion d’informer très précisément sur ce
que le directeur général attend dans la mise en œuvre
de ses orientations.
En plus du rôle d’interface, la note du 2 oc-
tobre précitée vous confi e une mission de
contrôle de gestion. Comment intégrez-
vous cette mission inter régionale avec les
contrôles de gestion déjà effectués au niveau
des directions locales ?
Le cadre inter régional est particulièrement bien
adapté à cette mission. Il est suffi samment proche
pour permettre la détection des bonnes pratiques et
suffi samment vaste et différencié pour les mutualiser.
Le contrôle de gestion va de pair avec le dialogue de
gestion. Parce qu’il a un rôle fonctionnel, qu’il connaît
le terrain et qu’il est placé au plus près du centre des
décisions stratégiques, le délégué du directeur général
est idéalement placé pour mener le dialogue de ges-
tion. Bien entendu ce travail est aujourd’hui davan-
tage approfondi dans la fi lière fi scale mais la réfl exion
progresse pour l’organiser précisément en 2009 dans
la fi lière gestion publique. Par ailleurs, cela est com-
plémentaire aux travaux infra départementaux que
les échelons déconcentrés conduisent notamment en
matière de suivi des indicateurs de performance.
Vous disposez dans les délégations d’équi-
pes restreintes. N’est-ce pas un peu juste
compte tenu de l’ampleur attributions ?
La taille des équipes des délégués a été volontaire-
ment réduite, celle de la délégation d’Ile de France
faisant exception en raison de sa spécifi cité. L’idée est
bien de disposer d’équipes très réactives, constituées
d’experts de haut niveau issus des deux ex directions
générales et choisis en fonction de leurs parcours, de
leur motivation et de leurs compétences.
Comme
l’état-major
de centrale,
ils participent
à éclairer
le directeur général
sur l’action
menée par
les responsables
locaux dans
la mise en œuvre
de la réforme
notamment.
décembre 2008 ( 36
reportage
Plus de 300 décideurs de collectivités locales ont
répondu présents, le jeudi 2 octobre, à l’invitation du
6ème forum Ecodéfi , organisé par la direction du Sec-
teur Public de la Caisse Nationale des Caisses d’Epar-
gne (CNCE). Les principaux objectifs de cette journée
de conférences et de débats sont d’apporter conseil
et expertise aux décideurs locaux, de créer une réelle
synergie entre les participants du forum et de présen-
ter l’offre du Groupe Caisse d’Epargne sous un angle
didactique et informatif.
Le grand invité de cette manifestation était Jacques
Attali, qui a donné une vision personnelle autant que
pertinente de la crise fi nancière actuelle. Après avoir
insisté sur le fait « qu’il ne devrait pas y avoir de marché
global sans Etat de droit global », l’auteur du rapport
pour la libération de la croissance française a pointé
du doigt les paradis fi scaux et les excès des marchés
dérivés. « Ce genre de crise se produit chaque fois que les
marchés spéculent de manière irrationnelle sur l’économie
réelle ».
Les exposés de la journée ont suscité de fruc-
tueux échanges avec les participants, notamment
ceux consacrés aux perspectives sur les taux d’intérêt
(par Evariste Lefeuvre, Natixis), au comportement fi -
nancier des collectivités locales de 2008 à 2010 (par
Robert Marti, CNCE) et au contexte fi nancier inter-
national et ses conséquences sur le coût des fi nance-
ments (Roland Charbonnel, CNCE).
De même, la table-ronde sur la question de l’ave-
nir des ressources fi nancières des collectivités locales et les
nouvelles stratégies de gestion a retenu toute l’attention
des directeurs fi nanciers et directeurs généraux des
services des collectivités locales.
Nous nous situons à la fi n d’un cycle très long : les
ressources des collectivités sont désormais soumises
à une forte pression qui exige de sévères arbitrages
sur les dépenses et l’émergence de nouvelles stratégies
d’économie.
Cette situation n’est pas conjoncturelle et
constitue la vraie nouvelle donne pour au moins un
mandat municipal (et EPCI). C’est une réalité dont
tous les responsables locaux ont pris ou commencent
à prendre conscience. D’ailleurs, elle devra être prise
en considération dès les prochaines campagnes élec-
torales dans 18 mois (régionales) ou 2 ans (cantona-
les). Elle risque aussi de durcir les relations entre l’Etat
et les collectivités locales.
La table-ronde s’est structurée autour de deux
axes de discussion et d’échanges : d’une part, face à
un nouveau cycle des fi nances locales, quelles orien-
tations d’ordre prospectif peuvent être envisagées ?
et, d’autre part, si une nouvelle gestion locale doit
être le corollaire de cette situation, quelles stratégies
doivent être privilégiées par les gestionnaires publics
locaux ?
Pour répondre à ces questions et échangés sur
ces thèmes, étaient notamment réunis pour confron-
ter leurs points de vue M. Jean-Christophe Moraud
(sous-directeur des fi nances locales et de l’action éco-
nomique, direction générale des collectivités locales,
ministère de l’Intérieur) ; M. Robert Hertzog (pro-
fesseur à l’IEP de Strasbourg, président de la société
française de fi nances publiques) ; M. Alain Guengant
(directeur de recherches au CNRS, université Ren-
nes 1) ; M. Denis Vallance (DGS du CG de Meurthe
et Moselle).
Alain Lacroix, membre du directoire de la CNCE
en charge de la banque commerciale, a conclu la ma-
nifestation en indiquant aux décideurs fi nanciers des
collectivités locales que, malgré la crise de liquidité,
qui affecte fortement les établissements de crédit, le
GCE continuera d’accompagner l’ensemble des ac-
teurs publics locaux, en alliant proximité, expertise
et durée.
6e Ecodefi Pour la 6e année consécutive, le Groupe Caisse d’Epargne (GCE) a organisé le forum Ecodéfi
Collectivités et Institutionnels Locaux. Ce forum est l’occasion pour le GCE de donner aux
décideurs des collectivités locales de nombreux éclairages sur l’actualité macro-économi-
que et bancaire.
Cette situation
n’est pas
conjoncturelle
et constitue
la vraie nouvelle
donne pour
au moins
un mandat
municipal.
décembre 2008 ( 37
reportagere
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e
Pour illustrer mon propos je prendrais deux
exemples tirés de notre quotidien professionnel.
Le premier est lié au recouvrement des produits lo-
caux, sujet qui m’est particulièrement cher. Depuis
des années, l’APCTP n’a cessé d’attirer l’attention de
nos directions sur le danger qu’il y aurait à négliger
cette activité essentielle dans notre offre de services
aux collectivités locales et établissements publics, no-
tamment hospitaliers. J’ai la prétention de croire que
cette insistance n’est pas étrangère à la décision de
mise en place de la procédure de l’opposition à tiers
détenteur. Nous avions demandé une procédure sim-
ple et effi cace, qui pourrait être calquée sur celle de
l’avis à tiers détenteur.
A notre surprise, il nous a été proposé une pro-
cédure, incluant une phase comminatoire amiable,
confi ée aux huissiers de justice, au motif que cette
démarche tendrait à sécuriser juridiquement cette
procédure, en limitant son caractère exorbitant. Cer-
tains se sont réjouis de cette évolution que nous ap-
pelions de nos vœux. A l’usage, et malgré quelques
résultats intéressants, nous nous sommes rapidement
rendus compte que cette procédure ne répondait
pas à nos attentes ni à notre souci d’effi cacité dans
ce recouvrement particulièrement diffi cile, et que la
phase comminatoire n’apportait pas de réelle plus-va-
lue, d’autant que les outils informatiques mis à notre
disposition n’étaient pas à la hauteur de l’ambition.
L’Assemblée Nationale, dans sa séance du 14 octobre
2008, a adopté un projet de loi tendant à supprimer
cette phase comminatoire amiable préalable à l’oppo-
sition à tiers détenteur.
Si cette décision devient défi nitive, cela signifi e
que l’O.T.D ressemblera étrangement à son cousin l’A.
T.D, proposition inenvisageable il y a peu. Les comp-
tables locaux et hospitaliers ne peuvent que s’en ré-
jouir. La situation aurait donc changé, il y a sans doute
des raisons qui nous dépassent, mais en tout état de
cause avec un peu de pragmatisme, puisque le terme
est aujourd’hui à la mode, nous aurions pu éviter ce
Tout simplement !L’époque n’est pas aux choses simples.
Dans leur vie courante, les citoyens acceptent de moins en moins volontiers les complica-
tions administratives, et malgré cela, tout devient extrêmement compliqué, parfois même
au détriment de l’effi cacité, voire d’un réalisme des plus élémentaires. Notre environne-
ment professionnel n’est pas étranger à ce phénomène qui a tendance à se généraliser.
L’informatique, qui nous ouvre des possibilités extraordinaires, contribue sans doute à ce
que personnellement je considère parfois comme une dérive.
tour de piste bien inutile, et les moyens engagés, no-
tamment en développements informatiques, auraient
pu être utilisés plus judicieusement, par exemple pour
mettre en place le contrôle hiérarchisé de la dépense
sous HELIOS.
Justement cela tombe bien, car mon second
exemple concerne ce fameux contrôle hiérarchisé
de la dépense. Depuis maintenant quelques années,
nombre de comptables s’étaient investis dans cette
pratique tendant à contrôler moins pour contrôler
mieux, contrôler « intelligent » en quelque sorte. Ils
en étaient généralement assez satisfaits. Les évolu-
tions successives du code des marchés publics sont
venues bouleverser ce bel ordonnancement et les uti-
lisateurs ont bien du mal à s’y retrouver, incapables
qu’ils sont de trier les marchés, et particulièrement
les marchés à bon de commandes. De guerre lasse,
certains ont abandonné et sont revenus, de fait, à un
contrôle plus ou moins exhaustif. Feu l’APCT s’est
beaucoup investie afi n de faire évoluer le dossier,
en s’opposant notamment à la proposition irréaliste
à nos yeux de baser la sélection sur l’imputation
budgétaire de la dépense. Pour nous il aurait suffi
de permettre une simple codifi cation des marchés
et notamment des marchés à bons de commandes
qui posent tant de problèmes dans les collectivités
importantes.
Les choses paraissent bloquées et HELIOS est
toujours incapable de nous fournir cette opportunité,
dans un des rares secteurs de notre activité où il se-
rait peut-être encore possible de dégager quelques
gains de productivité. Je crois qu’en cette période de
moyens limités, nous n’avons pas forcément besoin
de constructions complexes, donc fragiles, les « usines
à gaz » que nous fustigeons tous, nous avons besoin de
constructions solides, et pratiques, peut être un peu
rustiques mais qui ne « s’écraseront pas sur le chien ».
Pour cela, il suffi rait peut être d’écouter d’avantage
le terrain, de prendre en compte ses préoccupations
quotidiennes et de revenir aux choses simples.
Raymond Morelet
En cette période
de moyens limités,
nous n’avons pas
forcément besoin
de constructions
complexes, donc
fragiles.
décembre 2008 ( 38
BIBLIOGR@PHIEOn a lu pour vous…On a lu pour vous…
LA TRAHISON DES ÉCONOMISTES
Jean-Luc Greau apporte dans son
dernier ouvrage « La trahison des écono-
mistes » une vision distanciée de notre
environnement économique. Après
avoir brossé le portrait d’une idéologie
économique dominante, l’auteur pose
six questions :
• comment être attractif et compétitif ?,
société post-industrielle ou société hy-
per-industrielle ?,
• la France est-elle ruinée ?,
• renaissance du capitalisme ou triom-
phe du crédit ?,
• qu’est-ce que la concurrence ?
• pour conclure qu’il faut en fi nir avec
l’expérience néo-libérale ;
• l’Europe devant développer son propre
modèle à partir de ses valeurs et de ses
intérêts.
Au-delà des titres de chapitres pro-
voquant et du ton un brin polémique,
l’analyse développée ne manque pas de
fond théorique. Très bien documenté, le
propos éclaire le lecteur en ayant soin
d’éviter le sabir économique. Si la dé-
monstration est souvent implacable,
l’auteur n’oublie jamais de la mettre
en perspective. Ainsi, la dette de l’Etat
ne devant pas être confondue avec la
balance commerciale : « La notion d’une
France ruinée, qui s’est instillée dans les
esprits depuis quelques années, du fait de
diffi cultés budgétaires croissantes, est vide
de contenu […]. En l’absence d’une dette
extérieure substantielle, l’enjeu de la dette
publique reste une affaire intérieure de la
France. Les frais fi nanciers acquittés par
les agents économiques nationaux aux
créanciers étrangers, dont le Trésor Public,
s’équilibrent avec les frais fi nanciers qui
leur sont versés par les débiteurs étrangers.
A l’examen de ce point essentiel, chacun
comprendra que l’endettement extérieur
prime sur l’endettement intérieur. Plus pré-
cisément, l’endettement intérieur ne repré-
sente un danger pour la survie du système
économique national que s’il est à l’origine
d’une dette extérieure substantielle ou mas-
sive » (page 132).
Précédemment chef économiste
du MEDEF, Jean-Luc Greau nous offre
dans cet ouvrage une analyse critique du
libéralisme fi nancier, une contribution
originale au débat de fond des politiques
économiques.
Editeur : Gallimard, 245 pages, 15,50 €€
LA GESTION DYNAMIQUE DU PATRIMOINE
Le patrimoine des collectivités loca-
les peut être public ou privé, sa gestion
s’inscrit dans un cadre réglementaire
et comptable complexe. Celui-ci est
cependant suffi samment souple pour
permettre une gestion dynamique du
patrimoine source d’économie et poten-
tiellement génératrice de revenus. La fé-
dération des maires des villes moyennes,
en collaboration avec la Caisse Nationale
d’Epargne et l’ACP, publie le guide pé-
dagogique de la gestion dynamique du
patrimoine.
Après avoir fait l’état des lieux de la
gestion patrimoniale des collectivités lo-
cales, ce guide propose des outils de ges-
tion patrimoniale parmi lesquels les cinq
étapes de la mise en place d’une gestion
dynamique du patrimoine à travers deux
notions transversales : le sur-mesure, et
l’anticipation.
Dans un contexte de tensions budgé-
taires où chaque ligne doit correspondre à
un impératif de performance budgétaire,
le patrimoine, parce qu’il représente de
nouvelles marges de manœuvre, ne peut
plus échapper à une gestion dynamique
mais toujours rigoureuse.
Pour commander le guide de la ges-
tion dynamique du patrimoine :
www.villesmoyennes.asso.fr/Dernieres-
Publications, 118 pages, 30 €.
décembre 2008 ( 39
Madame, Mlle, Monsieur, souhaite recevoir :
exemplaire (s) du livre : « Quand j'srai grand, j'srai Percepteur ! »(310 pages) au prix de 20 euros l'unité (frais d'envoi inclus).
exemplaire (s) du livre « Humeurs et Humour de Monsieur de Talleyrand-Périgord » (256 pages) au prix de 20 euros l'unité (frais d'envoi inclus).
Indiquez ci-après vos coordonnées :
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CP : . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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QUAND J’SRAI GRAND, J’SRAI PERCEPTEUR
Entré à 17 ans dans les Services du
Trésor, Gérard Sellier, bourguignon
très attaché à son Charolais natal,
nous entraîne dans sa traque aux frau-
deurs et aux mauvais payeurs de tout
poil !
« Tout ce que vous avez toujours voulu
savoir sur votre percepteur, sans jamais
oser lui demander ! », tel pourrait être
le sous-titre de ce livre dont l’auteur
fut lui-même Percepteur pendant plus
de 30 années.
A travers une multitude d’anec-
dotes amusantes et pittoresques et
des situations insolites ou cocasses, il
nous fait découvrir cette profession si
décriée.
Mais comme il aime à le dire : « Ce
n’est pas parce que l’on fait un « sale mé-
tier », qu’on doit forcément le faire sale-
ment ! ».
Sans doute son enfance à la bou-
langerie paternelle et ses vacances
passées à la campagne à participer aux
travaux de la ferme de son oncle, ont-
elles fait de l’enfant qu’il était, le Per-
cepteur atypique qu’il fut !
Egalement auteur du livre « Hu-
meurs et Humour de Monsieur de Talley-
rand-Périgord », Gérard Sellier a su don-
ner à son récit, le ton léger et plaisant,
que l’on ne s’attend pas à trouver chez
« son » percepteur, et pourtant…
décembre 2008 ( 40
CARNET BLEU
Présidence de la République Ordre National du Mérite.
Décret du 14 novembre 2008 portant promotion et nomina-
tion (JORF n°0266 du 15 novembre 2008 page 17476)
Par décret du Président de la République en date du 14 novembre
2008, pris sur le rapport du Premier ministre et des ministres et visé
pour son exécution par le chancelier de l’ordre national du Mérite,
vu les déclarations du conseil de l’ordre portant que les présentes
promotions et nominations sont faites en conformité des lois, dé-
crets et règlements en vigueur, sont promus ou nommés, pour pren-
dre rang de la date de la remise réglementaire de l’insigne :
Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction
publique
Au grade de commandeur
• M. Parini (Philippe, Germain, Gabriel), directeur général
des finances publiques au ministère. Officier du 23 janvier
2003.
Au grade d’officier
• Mme Campanini, née Soriano (Nicole, Annie), ancienne tréso-
rière principale du Trésor public de 1ère catégorie. Chevalier
du 19 juin 1984.
• M. Le Clainche (Michel, Roger), trésorier-payeur général de la
Seine-Maritime. Chevalier du 22 janvier 1994.
• M. Rivard (Stéphan, Ludovic), trésorier-payeur général. Cheva-
lier du 18 décembre 1998.
Au grade de chevalier
• Mme Bereau, née Dromat (Catherine, Antoinette, Thérèse),
contrôleuse principale du Trésor public à la trésorerie générale de
la Vendée ; 33 ans de services civils.
• Mme Billiard, née Jutard (Marie-France), contrôleuse principale du
Trésor public à la trésorerie générale du Val-de-Marne ; 34 ans de
services civils.
• Mme Bouly, née Noulibos (Marie, Elisabeth, Alix), trésorière principale
du Trésor public de 1ère catégorie à Tarbes ; 39 ans de services civils.
• M. Brun (Pierre, Jacques, Felix), inspecteur principal des impôts,
chef de secteur au service missions domaniales ; 27 ans de servi-
ces civils et militaires.
• M. Huberty (Alain, Fernand), directeur divisionnaire des impôts à
la direction régionale du contrôle fi scal d’Ile-de-France Est ; 27
ans de services civils.
• Mme Langin, née Viel (Marie-Claire, Danielle), agente d’administra-
tion principale du Trésor public à la trésorerie principale d’Ajac-
cio ; 20 ans de services civils.
• Mme Pelata, née Tupinier (Marie-Thérèse), administratrice civile,
chef de bureau au service des ressources humaines à la direction
générale des fi nances publiques ; 27 ans de services civils.
• Mme Piesset, née Gouet (Ghislaine, Simone, Thérèse), inspectrice du
Trésor public à la direction des personnels et de l’adaptation de
l’environnement professionnel ; 42 ans de services civils.
• Mme Saint-Cene, née Weiss (Christine), contrôleuse principale des
impôts à Provins ; 16 ans de services civils.
La rédaction exprime toutes ses félicitations aux récipiendaires.
Le carnet de la revue
CARNET NOIR
Allo, allo, c’est Josiane à l’appareil… je n’entendrais
plus, nous n’entendrons plus cette voix enjouée qui
nous appelait si souvent. La disparition de Josiane est
tellement inattendue qu’elle nous bouleverse tous. Plus
de 20 ans elle fût cette assistante loyale et dévouée, des
Présidents, des secrétaires généraux et trésoriers succes-
sifs. Ne ménageant ni son temps ni sa peine, elle s’est
toujours totalement investie dans son travail sans jamais
se départir de sa gentillesse et de sa bonne humeur.
Les cotisations, la comptabilité, le Trait d’Union for-
maient son pain quotidien et lui procuraient l’occasion
de contacts quotidiens avec les sections, les réunions, toujours re-
marquablement préparées de la section de Paris, de la région Ile de
France et surtout des assemblées générales, au Pavillon Dauphine
ont témoigné, si besoin en était, de l’excellence de son travail et
d’un dévouement discret qui mérite notre reconnaissance.
Originaire de Berck elle avait, tout en s’occupant avec
ses « frangines » de ses parents âgés, préparé avec son
mari et ses deux fi ls, la maison qui les a accueillis lors
de leur admission en retraite.
Elle aura quand même profi té de cette immense
plage où le vent joue avec les cerfs-volants, elle de-
vrait encore attendre que le réchauffement climatique
fasse apparaître palmiers et cocotiers. Nous ne boirons
plus de café ensemble. Josiane nous manquera, mais
aucun de ceux qui l’on connu ne saurait l’oublier et
nous qui avions gardé le contact, sommes tous tristes
aujourd’hui et partagent la peine de son mari et de ses deux fi ls.
Adieu Josiane et merci encore.
Olivier Demonmerot, ancien trésorier national de l’association.
décembre 2008 ( 41
A S S O C I A T I O N D E S C O M P T A B L E S P U B L I C S
Tarif des insertions publicitaires dans la revue
Le Trait d’Union des Comptables Publics PUBLICATION TRIMESTRIELLE - 1er JANVIER, AVRIL, JUILLET ET OCTOBRE
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Bulletin d’insertion
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3-4 numéros, pour l’annonce ci-jointe.
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Inspecteur jusqu’au 7e échelon 29,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 45,00 €
Inspecteur à compter du 8e échelon 44,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 60,00 €
Receveur percepteur 54,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 70,00 €
Trésorier principal 94,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 110,00 €
Receveur des fi nances, Trésorier principal indicié 119,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 135,00 €
Trésorier-payeur général 134,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 150,00 €
Retraité 19,00 € 15,67 € 0,33 € 16,00 € 35,00 €
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Personnes physiques et morales 48,97 € 1,03 € 50,00 € 50,00 €
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Hors téléphone mobile - Tarif en vigueur au 1er Juillet 2006
décembre 2008 ( 43
compte renduvie
de
l’asso
ciatio
n
Pour la première fois, en plus des adhérents haut-
saônois de l’APCTP étaient invités les comptables de
l’ex-DGI. La Haute-Saône devançait l’unifi cation des
associations des comptables APCTP et ANCDGFIP d’oc-
tobre et marquait ainsi le rapprochement des réseaux.
Bien que le département ne fasse pas partie des pré-
fi gurateurs de direction locale unique de 2009, les comp-
tables sont dors et déjà rassemblés dans une même asso-
ciation au service des comptables publics de la DGFIP.
Cette assemblée générale nous a permis de faire
plus ample connaissance des environnements (mis-
sions, moyens, organisation) de travail des compta-
bles. Ceux-ci étant forts différents d’une sous-direc-
tion à l’autre (fi scalité ou gestion publique). Les postes
comptables, CDI-SIE, du département sont peu nom-
breux (4), comptent un certain nombre d’agents B
et C (20 agents au moins) et paradoxalement peu de
cadres A (le comptable de cette catégorie n’étant pas
secondé par un adjoint de catégorie A). En revanche,
le réseau du Trésor se distingue pas un nombre plus
important de postes comptables (24) avec peu d’agents
par structure (de 2 à 22) et plus de cadres A (6 adjoints
de catégorie A dans les postes de Haute-Saône).
Cette disparité des structures emporte un vécu
des contraintes professionnelles très différent. Autre
différence notable, par la taille des postes gérés, les
comptables de l’ex-DGI deviennent comptables après
un début de carrière effectué à la direction des services
fi scaux, alors que le Trésor public dispose encore de
postes comptables pour tous les grades de la catégorie
A ce qui permet à tous les inspecteurs, du début à la
fi n de la carrière, de gérer un poste comptable.
Outre la nouveauté de cette assemblée générale,
l’ordre du jour conséquent a permis d’aborder :
• Organisation interne : L’assemblée générale a ap-
prouvé le maintien du tarif départemental d’adhé-
sion, le renouvellement du bureau pour deux ans
Assemblée départementale de la Haute-Saône
et donne le quitus fi nancier au tré-
sorier.
• L’assemblée générale nationale aura lieu les 16 et
17 octobre 2008 à Paris. Elle débutera par une as-
semblée générale extraordinaire, le 16 octobre, qui
proposera les modifi cations statutaires permettant
la fusion de l’APCTP et l’ANCDGFIP. Le nom de la
future association n’est pas encore à cette date ar-
rêté. Les fi nances de l’APCTP 70 le permettant, les
frais occasionnés par l’AG seront remboursés aux
adhérents haut-saônois faisant le déplacement.
• Mise en place des SIP : Création de deux SIP à Gray
et Luxeuil à compter du 1er janvier 2009 puis deux
prévus à Vesoul et Lure en 2010. Le volet formation
est essentiel pour la réussite du projet et a été abordé
tant sur l’aspect quantitatif que qualitatif. Les be-
soins en formation sont importants et beaucoup
d’interrogations demeurent sur les dates.
Le trésorier-payeur général et le directeur des
services fi scaux ont participé à la clôture des débats.
M. Marc Bereau (directeur des services fi scaux) précise
les différents niveaux de postes comptables dans les
deux ex directions. M. Bernard Richter (TPG) rappelle
le sens de la fusion.
L’ensemble des comptables présents s’inquiète
de la diminution des effectifs dans les postes comp-
tables non compensée par la performance des nou-
veaux outils de travail (HELIOS). La crainte exprimée
étant que les futures diminutions de moyens, compte
tenu de l’absence de gain de productivité, se feront
au détriment de la quantité et/ou de la qualité des
missions effectuées par les PNC.
L’assemblée générale se termine à 12h30 par un re-
pas commun dans le restaurant hôte de l’assemblée
générale.
Laurent Rose-Hano
L’assemblée générale de l’APCTP 70 s’est déroulée le 12 septembre 2008 de
9h00 à 12h 30 au restaurant Le Balcon à Combeaufontaine.
Le 12 septembre 2008,
à Combeaufontaine
Cette disparité
des structures
emporte
un vécu des
contraintes
professionnelles
très différent.
ERRATUM
Dans le précédent numéro, une coquille s’est glissée dans le compte rendu de la section de l’Ain où il était
indiqué que « 3 projets sur 5 de restructurations étaient retoqués : dossiers mal montés (non accord du Préfet) ».
En réalité, ces trois projets n’ont pas été retenus malgré la validation préfectorale.
décembre 2008 ( 44
compte rendu
Après le traditionnel café d’accueil, les débats se
sont engagés sur la présentation du rapport fi nancier
de la section. Ensuite, sont intervenues l’élection des
nouveaux membres du bureau en vue du remplace-
ment des collègues partis à la retraite ou ayant quitté
le département, la présentation du rapport moral et
l’évocation des différents points d’actualité avant
l’arrivée en fi n de matinée de M. Lesnard, trésorier-
payeur général de la Vendée et de M. Mougin fondé
de pouvoir, tous deux invités à clôturer cette assem-
blée générale.
RAPPORT FINANCIER
Gilda Gauthier, trésorière de la section, présente
ensuite le bilan fi nancier de l’association qui est
adopté à l’unanimité.
NOUVEAUX MEMBRES DU BUREAU
Un appel à candidature est lancé pour que de
nouveaux collègues viennent rejoindre le bureau
suite au départ à la retraite de Jean-Claude Bulot et
de Gilles Malissard et au départ vers le Limousin de
Michel Angonin. Nous enregistrons les candidatures
de Mauricette Degardin, comptable Mortagne et de
Marie-Claude Lopez, adjointe à la trésorerie de Saint-
Assemblée départementale de la VendéeLe 24 septembre 2008 s’est réunie en assemblée générale la section départementale de la
Vendée. Eric Augereau, président de cette section a accueilli les très nombreux participants
(comptables, comptables de la DGI, comptables retraités, adjoints, chefs de service et
chargés de mission en TG) à Luçon et a remercié de leur présence Bernard Paillot, délégué
régional, et Evelyne Kloetzer membre du Conseil d’administration de l’APCTP.
Gille-Croix-de-Vie, ainsi que de Jean-Michel Coutu-
rier, comptable SIE de Luçon.
THEMES D’ACTUALITE
Evelyne Kloetzer prend la parole pour évoquer la
prochaine assemblée générale nationale de l’APCTP
qui doit se dérouler les 16 et 17 octobre 2008. Au pro-
gramme de cette AG le changement des statuts afi n
d’intégrer pour le 1/01/2009 l’association des comp-
tables de l’ex DGI.
Dans ce but, 4 vice-présidents vont être nommés,
chacun sera assisté d’un adjoint. L’APCTP souhaite
démontrer au ministre que la fusion est déjà actée sur
le plan national (cette volonté doit donc également
se décliner sur le plan local).
Cette AG sera aussi le théâtre d’élections destinées
à remplacer les membres sortants du bureau national :
Evelyne Kloetzer en profi te pour lancer un appel de
candidatures pour recruter des assesseurs chargés de
veiller au bon déroulement de ces élections.
C’est ensuite au tour de Jean-Michel Couturier,
comptable du SIE de Luçon et représentant de l’asso-
ciation des comptables de l’ex DGI au niveau dépar-
Le 24 septembre 2008
Cette AG sera
aussi le théâtre
d’élections
destinées
à remplacer
les membres
sortants
du bureau
national.
décembre 2008 ( 45
compte renduvie
de
l’asso
ciatio
n
temental de retracer l’historique de cette association
qui n’a pas de déclinaison locale.
RAPPORT MORAL
Eric Augereau et Christian Ménard synthé-
tisent l’entretien du 16 juillet dernier avec le tréso-
rier-payeur général. Des problèmes très variés ont été
abordés tels que les relations avec les Conservations
des Hypothèques (sujet à évoquer par les 2 directions
au cours d’une prochaine réunion), la nouvelle répar-
tition des tâches entre les tuteurs Hélios en vue de la
formation du service CEPL, le contrôle « tatillon » du
pôle d’apurement de Rennes (le TPG a déjà fait part au
pôle de sa désapprobation), la gestion du personnel
avec un souhait de transparence accrue en matière
de gestion de l’équipe de remplacement et d’affecta-
tion de crédits de vacataires, la notation des adjoints
cadres A (face à un refus d’amélioration de note, il est
demandé au TPG de se justifi er lui-même, ce n’est pas
au chef de poste de le faire).
Enfi n, concernant les débats, le TPG se propose
se soutenir les comptables face aux questions délica-
tes posées parfois par la CRC.
Pour terminer Christian Ménard relate la réu-
nion du CODUCOL (comité des usagers des collecti-
vités locales) à laquelle il a été invité à participer, l’en-
quête initiée par l’association des maires sur les délais
de paiement des comptables et l’organisation des for-
mations IASQCL à destination des comptables.
QUESTIONS DIVERSES
Avant de passer à la préparation des ques-
tions à soumettre à la Direction locale, Bernard
Paillot fait un bref compte-rendu de l’assemblée
régionale de l’APCTP (à laquelle aucun membre
vendéen n’a pu assister pour cause de réunion de
cadres A le même jour) et revient sur le problème
de la baisse des effectifs, le site de secours Hélios,
l’application VPN…
ACCUEIL DE LA DIRECTION
M. Lesnard et Mougin ont répondu aux diverses
interrogations formulées par E. Augereau.
Tour à tour seront ainsi abordés des thèmes comme
la notion de comptables publics qui n’est absolument
pas remise en cause selon le TPG, la fusion DGI-DGCP
avec l’absence d’échéance connue relative à la DLU, le
PRC (propositions faites, attente du résultat du test du
Loir-et-Cher), les SIP (rien à ce jour sur le classement
des premiers SIP).
Concernant les ressources humaines, le
trésorier promet la diffusion prochaine d’un docu-
ment permettant une meilleure appréhension des
affectations de l’équipe de remplacement. Mais sur
ce thème plusieurs regrets sont exprimés par l’assis-
tance car avec la fusion annoncée les agents A, B
ou C ne disposent d’aucun élément précis sur leur
devenir.
Le trésorier se veut rassurant et estime qu’en
2009 seules des circonstance locales justifi eront la fer-
meture d’un poste en Vendée (la décision est actée
pour les Essarts).
La réunion s’achève sur le sujet Hélios et les
participants se retrouvent pour partager un repas
convivial.
Le trésorier se veut
rassurant et estime
qu’en 2009 seules
des circonstance
locales justifi eront
la fermeture d’un
poste en Vendée.
décembre 2008 ( 46
compte rendu
Jean-Pierre Duez ouvre la séance et accueille les
participants vers 9 h 30.
FUSION DGI - DGCP
Au plan national, la mise en œuvre de cette ré-
forme ambitieuse et complexe apparaît poussive et
donne l’impression que la nouvelle direction n’est
pas encore totalement installée. Cette situation assez
désagréable entraîne bien entendu des répercussions
au plan local.
Dans le département de la Gironde, certaines
questions restent aujourd’hui sans réponse. En l’ab-
sence de DLU, de qui vont dépendre les quatre SIP qui
seront installés en 2009 ?
FUSION DES DEUX ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES : APCTP- ANCDGI
Suite logique de la fusion des deux directions, le
regroupement des deux associations était vivement
souhaité en qualité d’interlocuteur unique de la DG-
FiP.
Il a été entériné à l’assemblée générale du 18 oc-
tobre à Paris et les statuts de la nouvelle association,
A.C.P. (Association des Comptables Publics) ont été
adoptés à l’assemblée générale extraordinaire.
Le nouveau conseil d’administration est composé
de 45 membres : 30 de l’ex DGCP et 15 de l’ex DGI.
Le bureau comporte 14 membres, Didier Tiber-
ghien conserve la présidence assisté d’un Premier
vice-président Christian DUCOING ex président de
l’amicale des comptables de la D.G.I.
4 vice-présidences sont créées :
• Recouvrement des entreprises.
• Recouvrement des particuliers.
• Gestion publique.
• Fonctions transversales.
Chaque poste de vice-président est assisté
d’un vice président délégué. La nouvelle association
compte aujourd’hui plus de 2 500 adhérents.
Il est aujourd’hui nécessaire de décliner cette fu-
sion au plan local.
Ce n’est pour l’instant pas chose facile en Gi-
ronde, car l’ANCDGFIP ne compte pour l’instant
aucun adhérent dans notre département.
Assemblée départementale de la Gironde
Le vendredi 21 novembre 2008,
à Montagne-Saint-Emilion
L’assemblée générale de l’Association des Comptables Publics (A.C.P.) du département de
la Gironde s’est déroulée le vendredi 21 novembre 2008 au lycée viticole de Montagne-
Saint-Emilion sous un ciel copieusement arrosé. 19 adhérents ont participé aux débats.
Chaque poste
de vice-président
est assisté d’un
vice président
délégué.
La nouvelle
association
compte
aujourd’hui
plus de
2 500 adhérents.
décembre 2008 ( 47
compte renduvie
de
l’asso
ciatio
n
Jean-Pierre Duez a néanmoins pris contact avec
Monsieur Daniel et quelques comptables chef de S.I.E.
pour les inviter à la réunion d’aujourd’hui. Malheu-
reusement, aucun n’a pu se libérer pour y être présent
mais les personnes contactées se sont toutes montré
intéressées pour intégrer notre association.
Leur intérêt pour l’association sera certainement plus
manifeste lorsque sera mise en place la D.L.U. en Gi-
ronde.
RENOUVELLEMENT DU BUREAU
Le départ à la retraite de Jacques Battle laisse
vacant un poste de vice-président. Il est proposé de
ne pas pourvoir à ce poste, et de le réserver à un des
futurs collègues de la fi lière fi scale qui voudra bien
intégrer l’association. Dans le même état d’esprit, le
poste de secrétaire adjoint, laissé libre par le départ de
Marie Céline Dessuge-Vidris sera lui aussi offert à un
adhérent issu de la fi lière fi scale.
Le nouveau bureau départemental de l’A.C.P. de la
Gironde se compose de la manière suivante :
• Président : Jean Pierre Duez (Trésorerie de Libourne
municipale et hospitalière)
• Vice Présidents :
- Marylène Henault (Trésorerie de Bazas)
- Yves Busquet (Trésorerie de Blaye)
- 3e poste de vice président gelé en attendant le
collègue issu de la fi lière fi scale
• Trésorier : Renée Garnier (Trésorerie de Guîtres)
• Trésorier Adjoint : Jean-Paul Manzano (Trésorerie de
Langon)
• Secrétaire : Eric Moriceau (Trésorerie de Castres-Gi-
ronde)
• Secrétaire adjoint : réservé à la fi lière fi scale
Membres du bureau :
• Michel Briel (Trésorerie de Castelnau)
• Claudine Sincholle (Trésorerie de Bordeaux Est)
• Jean-Yves Lafon (Trésorerie de Blanquefort)
• Bernard Gopois (Trésorerie de Saint Loubès)
• François Caradec (Chef de division TG)
• François Fournier (Trésorerie du Bouscat)
• Roger Delmont (Trésorerie de Podensac)
• Gilbert Hogrel (Trésorerie de Pauillac)
• Marie-Cécile Borie (Trésorerie de Belin Beliet)
Bienvenue aux nouveaux arrivants dans le bureau,
Marie Cécile et Gilbert.
BILAN FINANCIER
Renée Garnier présente le bilan fi nancier, arrêté
à la date du 20 novembre 2008. A ce jour, le solde
du compte ouvert à la Société Générale s’élevait à
3 269,11 €. Au 30 novembre 2007, il s’établissait à
3 297,57 €. Il ressort donc un très léger défi cit sur la
gestion 2008, dû à la participation aux cadeaux.
Quitus est donné au trésorier, pour l’ensemble de
sa gestion 2007/2008.
En 2008, l’association dénombre 31 adhérents à jour
de leur cotisation. Compte tenu de la diminution du
nombre de postes comptables le ratio PNC/adhérent
reste stable.
Comme en 2007, chaque participant à l’assemblée
générale à Paris se verra dédommagé d’une somme
forfaitaire fi xée à 50 euros.
MISE EN PLACE DES S.I.P. AU 1ER JANVIER 2009
Malgré le fl ou artistique qui prédomine, certains
principes ont été énoncés par le directeur général, à
l’occasion de son entretien avec les représentants na-
tionaux de l’A.C.P. le 30 octobre dernier, qui a été dif-
fusé aux adhérents. Les principales dispositions sont
les suivantes :
• Taille des SIP : Maximum 60 à 70 agents.
• Principe de nomination des responsables de SIP :
le choix se fera dans un premier temps uniquement
entre les cadres directement impactés par la création
du SIP. Il faudra faire usage de pragmatisme, par un
examen des situations individuelles qui sera fait au
cas par cas par les directions locales. Les critères de
sélection comportent le grade et l’ancienneté, mais
une grande latitude est laissée aux directions dépar-
tementales.
• Classement des SIP. Contrairement à ce que l’on
aurait pu penser, les SIP ne seront pas interclassés
avant 2012. Cela annonce une période aveugle peu
rassurante pour les premiers postes expérimenta-
teurs. Les Trésoreries mixtes perdant l’impôt ne se-
ront pas déclassées dans l’intervalle.
• Volumétrie : Le territoire devrait comporter 750 SIP
et 100 PRC. Un équilibre national répartit les 2/3 des
SIP à l’ex DGI (450 postes) et 1/3 à l’ex DGCP.
• La garantie individuelle est portée à 3 ans et 100 %
pour tous.
• La présence minimum dans un poste est abrégée
à 2 ans.
• Les SIP les plus importants reviendraient à l’ex
DGCP.
En Gironde, la création des 4 SIP en 2009 verra
vraisemblablement, ces 4 entités dirigées par les col-
lègues de l’ex DGI. En effet, une règle de gestion édic-
tée par la direction générale dispose que la direction
du SIP revient automatiquement au chef de CDI/SIE
concerné. Le comptable du Trésor conserve la gestion
Contrairement
à ce que l’on
aurait pu penser,
les SIP ne seront
pas interclassés
avant 2012.
Cela annonce
une période
aveugle
peu rassurante
pour les premiers
postes
expérimentateurs.
{…}
décembre 2008 ( 48
compte rendu
d’une Trésorerie avec la partie secteur public local,
alors que celui de la DGI se retrouverait sans affecta-
tion s’il n’héritait pas du SIP.
RESTRUCTURATIONS EN GIRONDE
Le projet ambitieux de spécialisation des postes de
la CUB, présenté par la direction départementale, est
toujours à la signature du ministre. Cela laisse bien
peu de temps pour une mise en place effective au 1
janvier. Plus le temps passe et moins une réponse fa-
vorable est à envisager.
Il semble que la spécialisation des postes ne soit
plus au goût du jour avant la création des S.I.P. sur
l’agglomération bordelaise. Néanmoins, une centaine
d’agents se trouve en position inconfortable, dans l’ex-
pectative, ne sachant pas où ils seront affectés au 1er jan-
vier. Et cette incertitude affecte fortement les chefs de
postes. Cette attente handicape l’ensemble des acteurs
concernés et entretient une insatisfaction générale.
De même, les restructurations des postes ruraux
(Sauveterre, Bourg et Guîtres) semblent abandonnées,
malgré aucune annonce offi cielle.
Dernière minute : Le ministre vient de rejeter dans
leur intégralité les projets de restructurations (an-
nonce faite par la direction locale aux organisations
syndicales le 26 novembre), aussi bien sur la CUB
qu’en milieu rural. Le réseau restera donc en l’état
au 01/1/2009.
QUESTIONS DIVERSES
Réforme de l’hôpital.
La nouvelle réforme « hôpital, patients, santé et territoi-
res », qui sera mise en place au 1er janvier 2009 va bou-
leverser l’organisation administrative des hôpitaux :
plus de pouvoirs seront conférés au Directeur qui s’ap-
puiera sur un directoire, le conseil d’administration
étant supprimé. Un conseil de surveillance contrôlera
le bon fonctionnement de l’établissement.
Par ailleurs, l’esprit du projet vise à faire converger les
établissements, y compris cliniques privés avec hôpi-
taux publics, et à mutualiser les moyens entre les établis-
sements, pour une meilleure allocation des ressources
(partage du scanner ou du matériel sophistiqué…).
Les structures de gestion seront certainement invi-
tées à se regrouper.
Un certain nombre de questions reste en suspens :
En cas de fusion entre établissements privés et pu-
blics, qui sera le comptable, et quel statut aura t il ?
ORE
La direction départementale connaît les résultats
mais ne les communique pas encore. On peut crain-
dre une perte importante due à la mise en place du
CPS.
Indépendamment des moyens qui nous sont al-
loués par l’ORE, on constate une forte dégradation
des conditions de travail qui va de pair avec une pres-
sion de plus en plus forte de la hiérarchie. A force de
demander toujours plus avec moins de moyens, de
nombreux agents saturent et se trouvent à la limite
de la rupture.
ERD
Plusieurs chefs de postes regrettent le fonctionne-
ment parfois défectueux de l’équipe mobile de ren-
fort. Certains agents sont envoyés dans les postes
pour se former alors, que l’unité de travail attend
un service immédiat, avec du personnel opération-
nel, car le besoin est souvent urgent. Au contraire,
le temps consacré à la formation mobilise les éner-
gies et le retour sur investissement est loin d’être
garanti.
CONTROLES INTERNES
Un nouvel outil serait en cours d’élaboration à la
DGFIP. Il se substituerait aux différents logiciels ac-
tuellement en service, dispersés et redondants.
HELIOS
Chacun reconnaît les progrès de l’application de-
puis les premiers basculements. Le cœur du métier
fonctionne maintenant correctement même s’il reste
des progrès à faire en matière d’ergonomie, de sou-
plesse et de facilité d’utilisation du produit. La gestion
du référentiel tiers reste perfectible.
En revanche, les gains de productivité annoncés par
rapport aux anciens logiciels restent à démontrer.
Néanmoins, certains aspects positifs méritent d’être
soulignés : automaticité des poursuites, ouverture aux
moyens modernes de paiement.
La dématérialisation des titres et bordereaux de
titres est en cours d’expérimentation sur la com-
mune de Villenave d’Ornon (protocole PSV2). Pour
l’instant, les tests s’avèrent concluants mais perfec-
tibles.
Les débats s’achèvent vers 13 heures. Messieurs Du-
bourdieu, Trésorier-payeur général et Maizy, fondé de
pouvoirs, nous rejoignent pour déjeuner dans les lo-
caux du lycée agricole.
Merci à Monsieur le Maire de Montagne-Saint-Emi-
lion, pour son accueil.
{…}
Certains agents
sont envoyés
dans les postes
pour se former
alors, que l’unité
de travail attend
un service
immédiat,
avec du personnel
opérationnel,
car le besoin est
souvent urgent.
décembre 2008 ( 49
compte renduvie
de
l’asso
ciatio
nLa délégation a été reçue pour une durée d’environ
3h par M. Bernard Girel, président depuis 1999, M. Gé-
rard Ribière, Commissaire du Gouvernement, M. Jean-
Paul Chevillotte, président de la 1ère section chargée de la
Gironde et M. Dany Chassin, président de la 2e section
chargée des Landes et des PA ainsi que de l’enseigne-
ment et la recherche. Il précise également que M. Phi-
lippe Leruste président de la 3e section, suit la Dordogne,
le Lot-et-Garonne ainsi que le secteur social.
A la demande du président, Mylène Henault pré-
sente les participants à cette audience. Les questions
posées préalablement par les membres des différen-
tes sections APCTP d’Aquitaine sont regroupées sous
quatre thèmes principaux : le CHD et la responsabi-
lité, les présentations en non-valeur et le contentieux
HELIOS, la dématérialisation et la réforme des juri-
dictions fi nancières. Le président précise par ailleurs
qu’il attend des participants une information quant
aux fusions DGFIP.
LA RÉFORME DES JURIDICTIONS FINANCIÈRES
Déjà évoquée lors de la précédente audience en
2006, elle marquera une orientation stratégique sur
la responsabilité du comptable. Le président Girel
indique qu’après des entretiens avec l’ex-DGCP et
l’APCTP nationale, un corpus de réfl exions a été sou-
Chambre régionale des comptes d’AquitaineLe 1er octobre 2008, s’est rendue à Bordeaux une délégation de l’APCTP d’Aquitaine, compo-
sée de Mylène Henault, déléguée régionale, Bruno de Vencay, président de la Dordogne,
Jean-Pierre Duez, président de la Gironde, Marie-France Etienne, déléguée du Président
des Landes, Danielle Lacroix, déléguée de la présidente du Lot et Garonne, Alain Bruzaud,
président des Pyrénées-Atlantiques et Chantal Martin, déléguée régionale suppléante.
mis au Président et que la réforme devait être applica-
ble dès le 1er janvier 2009.
La réforme des procédures juridictionnelles vise
à les mettre en harmonie avec les règles européennes,
suite à l’arrêt Martinie notamment.
Le commissaire du gouvernement, M. Gérard Ri-
bière expose, pour ce qui concerne l’apurement des
comptabilités patentes :
• que la notifi cation systématique de l’engagement de
l’examen du compte sera faite au comptable ;
• que les jugements seront pris sous la forme collé-
giale et défi nitive (fi n du double jugement) : juge-
ment de débet ou de décharge. Si le rapporteur et le
Commissaire du gouvernement sont d’accord pour
prononcer la décharge, la Chambre pourra décider à
juge unique avec une possibilité d’appel ;
• que, désormais, c’est le seul ministère public qui est
compétent pour lever une charge par le moyen d’un
réquisitoire notifi é au(x) comptable(s) concerné(s)
afi n qu’ils puissent apporter leurs arguments en dé-
fense ;
• que la défense se fera en audience publique (comp-
table, ordonnateur, exclusion du rapporteur du dé-
libéré, exclusion du commissaire du gouvernement
présent lors du délibéré). Dès lors, le rapport du rap-
porteur devient communicable, les conclusions du
commissaire public également.
La réforme
des procédures
juridictionnelles
vise à les mettre
en harmonie
avec les règles
européennes,
suite à l’arrêt
Martinie
notamment.
Le 1er octobre 2008, à Bordeaux
{…}
décembre 2008 ( 50
compte rendu
Le Président Girel conclut sur ce point en men-
tionnant une volonté induite de raccourcir les procé-
dures. Tout dépendra pour l’avenir du chainage des
rouages.
Il ajoute que pour les amendes infl igées dans le
retard des dépôts des comptes de gestion, la CRC
prendra en compte le comportement habituel du
comptable, par exemple sa diligence à répondre aux
interrogations de la Chambre.
La responsabilité du comptable demeure et par
cette réforme, la CRC pourra s’adresser directement
au comptable au lieu de le faire par injonction pour
l’avenir ou bien par jugement.
Enfi n, la prescription des comptes initialement fi xée
à 6 ans passe à 5 ans et à l’intérieur de cette prescrip-
tion, s’insère une deuxième prescription de deux ans
pour le délai d’instruction.
LE CONTRÔLE HIÉRARCHISÉ DE LA DÉPENSE (CHD)
Mis en place en 2004, il reste considéré par la
Chambre comme une mesure interne à l’administra-
tion. Ce n’est qu’en 2009 qu’un certain recul pourra
être pris sur cette pratique.
Jean-Pierre Duez indique que le CHD est un
plus pour les comptables et que les ordonnateurs ont
amélioré la qualité de mandatement et de titrage. Par
ailleurs, dans le cadre du contrôle interne, HELIOS
effectue à la demande du trésorier une soixantaine
de contrôles comptables. En outre, les résultats de
l’I. A. S. Q. C. L. (Indices agrégés de suivi de la qua-
lité des comptes locaux) sont régulièrement
communiqués aux comptables locaux afi n
d’améliorer la qualité des comptes en partenariat
avec les ordonnateurs.
Le président Girel conclut sur ce point en décla-
rant que le CHD peut être utile dans la procédure
d’audit des collectivités.
HELIOS
Le président Girel fait le point avec les comptables
présents sur les perspectives de bascule de l’ensemble
des postes dans l’application HELIOS, à savoir la to-
talité des postes « collectivités locales » et « hospitaliers »
pour la fi n de l’année 2009 et les CHU pour 2010. Il
évoque le rapport Larcher relatif à la gestion des hô-
pitaux, mais maintient qu’a priori, la bascule tardive
des CH dans HELIOS n’a pas de relation directe avec la
mise en place ou non d’un agent comptable.
Jean-Pierre Duez indique que le compte fi nancier
unique ne verrait probablement pas le jour pour les
collectivités locales car les ordonnateurs y sont ma-
joritairement opposés. Le président Girel le regrette
car le compte administratif ne retrace pas toute la
comptabilité.
A propos de la qualité des comptes, Jean-Pierre Duez
indique que :
• la reddition des comptes de gestion au 15 mars est
un objectif pour les comptables supérieurs, mais
n’est pas toujours synonyme de qualité comptable
notamment pour les grandes collectivités. Pour ob-
tenir des comptes de qualité, il convient d’exercer
un travail de fond auprès de l’ordonnateur tout au
long de l’année ;
• par ailleurs, les restrictions budgétaires d’effectifs
dans le cadre de l’ORE ne concourent pas à cette
même optique de qualité comptable et ce, malgré
l’évolution des applications informatiques et le ren-
fort de l’équipe de remplacement dans les postes ;
• la création des SIP induit que la partie du personnel
« impôt » va se rapprocher du SIP. En conséquence,
les postes ne traitant que du SPL vont se regrouper
en une seule Trésorerie. Si ces postes ne sont pas
suffi samment dotés en « cadres A », il existe un risque
de déperdition de compétences et de qualité comp-
table, d’autant que les nombreux cadres A nommés
en Trésorerie Générale génèrent, pour chacun de
leurs secteurs, des demandes récurrentes et croisées,
ce qui provoque un surcroît de travail pour les chefs
de poste ;
• de plus, l’arrivée d’Internet a remplacé la « digestion »
préalable de certains textes par les services de la Tré-
sorerie Générale.
Le président Girel remercie pour ces informations
qu’il estime importantes mais rappelle cependant que
le ministère des Finances prévoit une suppression de
50 % des effectifs.
La responsabilité
du comptable
demeure et par
cette réforme,
la CRC pourra
s’adresser
directement
au comptable
au lieu de le faire
par injonction
pour l’avenir
ou bien
par jugement.
{…}
décembre 2008 ( 51
compte renduvie
de
l’asso
ciatio
n
DÉMATÉRIALISATION
Bruno de Vencay fait le point sur la dématérialisa-
tion en Aquitaine : certains projets ont en effet abouti
rapidement alors que d’autres restent en suspens. Il
demande quelles sont les diffi cultés rencontrées tant
dans la qualité des supports que dans la rédaction des
conventions tripartites.
Le président de section Jean-Paul Chevillotte
rappelle que la Chambre régionale des comptes est à
présent un partenaire à part entière dans la procédure
de dématérialisation alors qu’auparavant elle donnait
un simple agrément. Il indique également qu’elle doit
être informée en amont dès qu’un projet de dématé-
rialisation est initié.
Il importe donc que les conditions suivantes soient
réunies :
• le support CD ROM doit être parfait : ni réinscripti-
ble, ayant satisfait aux tests, de qualité sinon il existe
un risque de disparition des données d’ici deux ans,
avec une totalisation et la visualisation des bulletins
de paye par exemple ;
• la convention doit être établie en original et ne pas
porter de surcharges.
Xémélios est l’avenir des contrôles des CRC mais
la DGFIP met en ligne de nouvelles versions sans in-
former les CRC ni les comptables eux-mêmes. La dé-
matérialisation est effective pour la paye des grandes
collectivités, initiée pour les titres de recettes et les
dépenses sociales et au stade des balbutiements pour
les marchés publics.
Il est effectif que certains comptables n’ayant
pas satisfait aux normes du CD attendent toujours la
réponse de la CRC tandis que d’autres comptables,
ayant satisfait aux tests et ayant reçu le feu vert de
la CRC n’ont pas encore mis en place la dématéria-
lisation.
LA PROCÉDURE D’ADMISSION EN NON-VALEURS
Danielle Lacroix, déléguée par la présidente du
Lot-et-Garonne expose que pour le RMI, les rappels de
la CAF peuvent porter sur une période de 4 ou 5 ans
et donc s’élever aux environs de 15 000 €.
Toutefois, malgré l’accès des comptables du secteur
public local à des applications précédemment réser-
vées aux comptables du secteur « impôts » comme FI-
COBA et ADONIS, il s’avère que certains redevables
au RMI sont insolvables.
Dans ce cas, quelles pièces doivent-elles être jointes
au dossier de non-valeur ?
Le président Girel répond que dans la mesure où
le comptable doit être en mesure de produire à l’or-
donnateur tout justifi catif motivant la non-valeur, il
convient d’adresser à la Chambre la délibération de la
collectivité territoriale ainsi que l’état détaillé nomi-
natif annoté des diligences effectuées et de conserver à
sa disposition dans le poste comptable les documents
produits auprès de l’ordonnateur, ceux-ci pouvant le
cas échéant être réclamés ultérieurement.
Jean-Pierre Duez explique qu’HELIOS n’est pas
une application aujourd’hui bien adaptée au pilotage
du contentieux. De plus de nombreux problèmes de
paramétrages et de classifi cation des tiers par les or-
donnateurs nuisent très fortement à un recouvrement
de qualité.
LA CERTIFICATION DES COMPTES
Alain Bruzaud rappelle la cérémonie du 25e an-
niversaire de la Chambre régionale des comptes qui a
eu lieu à Bordeaux et au cours de laquelle Alain Juppé,
maire de Bordeaux a évoqué la certifi cation des comp-
tes des collectivités locales par la Chambre.
Le président Girel indique que le problème est lié
à la qualité comptable. Depuis 4 à 5 ans, l’Etat déclare
que les collectivités locales sont dépensières, endet-
tées et vis-à-vis de l’Europe, cela ne se présentait pas
correctement.
La Chambre régionale des comptes a rencon-
tré les élus locaux. Le principe de certifi cation des
comptes n’est pas encore adopté, mais il est d’avenir.
Compte tenu du travail colossal que cela représente,
cette certifi cation portera sur les plus grandes collec-
tivités, après expérimentation locale et création d’un
référentiel de normes.
Les Chambres auront quatre fonctions : juger,
contrôler, certifi er et évaluer. Dans l’optique de cette
certifi cation de comptes, il conviendrait d’ériger deux
instances bien distinctes, l’une certifi ant et l’autre ju-
geant.
Quand les Chambres certifi eront les comptes lo-
caux, les comptables feront du contrôle interne car le
comptable ne peut être à la fois teneur et certifi cateur
de comptes.
Mylène Henault remercie le président Girel de
nous avoir accueillis, souligne l’extrême correction
des assistants de vérifi cation lors des appels télépho-
niques auprès des comptables du Trésor et invite le
Président à participer à la clôture de la prochaine
assemblée générale régionale de l’APCTP qui devrait
se tenir dans les Pyrénées-Atlantiques au cours de la
première quinzaine de juin 2009.
Les Chambres
auront quatre
fonctions :
juger,
contrôler,
certifi er
et évaluer.
Dans l’optique de
cette certifi cation
de comptes,
il conviendrait
d’ériger deux
instances bien
distinctes, l’une
certifi ant
et l’autre jugeant.
décembre 2008 ( 52
compte rendu
Cette 62e promotion est la plus importante de
l’histoire de l’ENT avec quelque 600 stagiaires, répar-
tis en 23 groupes. Nous sommes donc contraints de
suivre les cours dans 2 bâtiments distincts (ENT et
« Le Lincoln »). Les fi les d’attente sont courantes pour
manger ou boire un café et il faut être rapide (ou
chanceux) pour profi ter des activités extra-scolaires
car ‘premier arrivé, premier servi (parfois les heureux
participants sont « tirés au sort »).
Mais l’ENT ne s’est pas contentée de ce simple
défi démographique. De gros travaux, la rénovation-
extension du restaurant et des cuisines et la réfection
du système de chauffage et ventilation, ont été entre-
pris pour donner un coup de jeune à l’école qui a fêté
ses 30 ans d’existence en 2008. Un planning strict de
restauration nous garantit des promenades digestives
entre les préfabriqués installés dans la cour de l’ENT,
le restaurant de l’hôtel des Impôts de Noisiel, et le res-
taurant inter-entreprises du Luzard. Les travaux liés au
La vie à l’ENTAlors qu’un rapprochement était annoncé entre les 2 « frères ennemis », la DGI et la DGCP,
le simple agent C des Impôts que j’étais a décidé d’être acteur de cette fusion à part entière,
plutôt que de la subir. J’ai donc choisi la voie du concours externe, et suis devenue au
1er septembre 2008 inspecteur stagiaire du Trésor public, au sein de la toute nouvelle
DGFiP, et suis depuis formée à l’Ecole Nationale du Trésor, située à Noisiel en Seine-et-
Marne. La vie à l’ENT peut se résumer ainsi : surpopulation, contraintes, expérimentation,
et avenir ? Mais étrangement, tout se passe plutôt bien.
chauffage semblent quant à eux terminés, mais nous
avons dû rivaliser d’ingéniosité dès la rentrée pour trou-
ver des tenues compatibles avec froid polaire régnant
dans les amphithéâtres, et le beau temps extérieur.
Enfi n, nous expérimentons plusieurs nouveau-
tés pédagogiques, centrées autour d’une personnali-
sation croissante des parcours, mais aussi accessibles
à distance : un portail internet dénommé « ENT’racte »
nous permet de rester en contact permanent avec
l’administration, l’association culturelle et sportive,
les cours et leur contenu, des exercices, des quiz, etc.
Mais le centre d’intérêt majeur des stagiaires de cette
scolarité mouvementée demeure l’avenir. L’enjeu est
ici double : où irons-nous ? Et vers quel type de poste ?
Nous sommes plus de 600 pour une centaine de dépar-
tements, et nous sommes encore inspecteurs stagiaires
du Trésor public, mais, de fait, également inspecteurs
stagiaires de la DGFiP. Tandis que la fonction de chef
de poste semble inaccessible dès la sortie de l’école, un
fl ou évident repose sur les éventuels nouveaux métiers
issus de la fusion, notamment dans les SIP.
L’heure d’un premier bilan est venue. Je viens
d’effectuer un stage pratique à la Paierie départe-
mentale de Haute-Sâone, où j’ai été accueillie à bras
ouverts par le payeur départemental Alain Joly et son
équipe, tous très désireux de partager leur savoir-faire
et de m’expliquer les missions et enjeux relatifs à la
gestion des collectivités locales. Je constate que fi s-
caux et comptables partagent une même valeur : celle
d’un service fourni de qualité. Cette expérience avec
« la vraie vie » montre que l’ENT a réalisé une véritable
performance logistique : le contenu, ainsi que le ca-
lendrier des cours ont permis d’acquérir juste à temps
les connaissances indispensables préalablement au
stage. Enfi n, cette expérience concrète confi rme qu’en
se montrant curieux et acteur de sa formation, on se
donne les moyens d’acquérir des atouts pour pouvoir
faire face à un avenir, quel qu’il soit.
Emilie Siron-Jacquemard
Mais l’ENT
ne s’est pas
contentée de
ce simple
défi
démographique.
Didier Tiberghien
Président
Christian Ducuing
1er vice-président
Jean-Pierre Duez
Trésorier national
COORDONNÉES DU TRÉSORIER NATIONAL
Pour éviter tout retard dans l’acheminement des correspondances, il convient d’adresser le courrier et notamment les changements d’adresse à :
ACP à l’attention de Mme Kaeppler - c/o Trésorerie de Paris 9/2 41 rue de la Chaussée d’Antin - 75436 PARIS CEDEX 9 Tél. 01 53 25 09 87 - secretariat.administratif.@comptables-publics.fr
Les lettres personnelles et les plis urgents sont à envoyer à mon adresse postale :
Jean-Pierre Duez - TP - Trésorerie de Libourne municipale46 rue Jules Ferry - BP 223 - 33504 LIBOURNE CEDEXTél. 05 57 55 61 70 - jean-pierre.duez@comptables-publics.fr
LE TRAIT D’UNION DES COMPTABLES PUBLICSR e v u e t r i m e s t r i e l l e d e l ’ A s s o c i a t i o n
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Service des impôts des
entreprises
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Fonctions transversales
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adjoint TU
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Vice-président délégué
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Hano
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Eric DemonfortThierry Higounenc• CHD et questions
juridiques
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Guy LaffosseRoland CohenThierry HigounencEmmanuelle SourrisseauLaurent Rose-Hano• Secteur EPS et ESMS
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Pascal ClaussEric Demonfort• Commande publique
Pascal Clauss• Le programme Copernic
Pierre AndlauerJean-Pierre Marasi• Applications d’assiette
et de recouvrement
Pierre AndlauerJean-Pierre Marasi• Les SIP
Thomas Pascal• Relations entre les
acteurs du guichet fi scal unique
Patrice Rufi n• Les amendes
Bernard PopulusMonique DickBernard Touraine• Qualité comptable• Prévention des risques
Michel HeulersGilles Ducret• Organistaion des CIE
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Jean-Philippe MargauxGilles Ducret• Applications informatiques
Eric DemonfortJean-Marie ChauchotEmmanuelle Sourrisseau• Hélios
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