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CHLOÉ NICOSIA photographe - plasticienne Tel : 06.83.17.01.27 E-mail : [email protected] Site internet : www.chloenicosia.com

Chloe nicosia photographe-plasticienne

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Page 1: Chloe nicosia photographe-plasticienne

CHLOÉ NICOSIAphotographe - plasticienne

Tel : 06.83.17.01.27E-mail : [email protected]

Site internet : www.chloenicosia.com

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Les séries que je vais vous présenter le sont par ordre chronologique pour vous amener à comprendre mon évolution entre mes séries photographiques, celles plasticiennes ainsi que les interactions entre les deux. Dans cette logique je vous invite à découvrir sept de mes séries : Blue velvet, Urbs, Portraits d’artistes musicaux ,Omoide poro poro, Baària, Divina proporzione et Ex-voto.

Chloé Nicosia

BLUE VELVET : (série de photographies)

La couleur bleu domine, est elle au centre de la photographie. Les corps ne sont qu’un pretexte à la mise en scène de cette couleurs. Ce «velours bleu» en réference à l’univers lynchéen du film du même nom, incite au rapprochement. Il n’est plus froid. L’intimité se crée, une sensualite se dessine. Klein a été passionné par cette couleurs qui ne se révèle jamais vraiment.

URBS : (série de photographies)

En latin «URBS» signifie la ville d’entre toutes les villes. Je me suis interrogée sur la manière dont l’éclairage urbain met en scène des endroits quotidiens, parfois insignifiant. Ils prennent une toute autre dimension à la lueur des neons et des reverbères.

« Izmaïn #1 », 2005.Numérique, jet d’encre, dibond.80 x 120 cm.

« Izmaïn #2 », 2005.Numérique, jet d’encre, dibond.70 x 100 cm.

« India », 2005.Numérique, jet d’encre, dibond.70 x 100 cm.

« N », 2005.Numérique, jet d’encre, dibond.80 x 120 cm.

« Las Vegas #1 », 2009.Numérique, jet d’encre, dibond.80 x 120 cm.

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PORTRAITS D’ARTISTES MUSICAUX : (série de photographies)

La musique répresente une grande partie de mon travail, cet univers m’attire et fait partie de moi. Pratiquement depuis le début je travaille pour des magazines musicaux ou des labels. La musique et la photographie ont une résonnance et une énergie assez similaires pour moi.

« BNF », 2009.Numérique, jet d’encre, dibond.80 x 120 cm.

« Châtelet », 2009.Numérique, jet d’encre, dibond.80 x 120 cm.

Christine and the Queens, 2013.Numérique.

Friends, 2012.Argentique.

Stromae, 2014.Argentique.

Phoebe Jean and the air force, 2013.Numérique.

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OMOIDE PORO PORO : (série de photographies)

En japonais «Omoide poro poro» signifie souvenirs goutte à goutte. C’est une série sur les traces de l’enfance ou de l’adolescence. Des instantanés sur des endroits, des objets que l’on a en mémoire. Un retour en argentique sur ces instants (polaroid SX 7O, Hasselblad, Lomographie).

BAÀRIA : (série de photographies)

Dans la veine de la série «Omoide poro poro» c’est un aller vers l’enfance mais celui-ci fantasmé. Ma mère est sicilienne et m’a élévé comme telle. Je n’étais jamais allée en Sicile jusqu’à ce qu’en 2012 nous y avons retrouvé de la famille. Je suis enfin allée me confronter à cette réalité, à Baària (qui le nom sicilien de Baghéria). Cette série tout en argentique au Hasselblad sont mes premières impressions sur un pays fantasmé depuis toute petite.

« Omoide #1 », dyptique, 2010.Argentique, jet d’encre, dibond.40 x 80 cm.

« Omoide #2 », 2010.Argentique, jet d’encre, dibond.20 x 30 cm.

« Omoide #3 », 2010.Argentique, jet d’encre, dibond.20 x 30 cm.

« Baària #1 »,2012.Argentique, jet d’encre, dibond.60 x 60 cm.

« Baària #2 »,2012.Argentique, jet d’encre, dibond.60 x 60 cm.

« Baària #3 »,2012.Argentique, jet d’encre, dibond.60 x 60 cm.

« Baària #4 »,2012.Argentique, jet d’encre, dibond.60 x 60 cm.

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DIVINA PROPORZIONE : (série de photographies plasticienne)

Dans la série Divina proporzione, Chloé Nicosia juxtapose à des photographies des néons pliés selon une forme dérivée du nombre d’or, cherchant à en éprouver le bénéfice esthétique supposé. Appliquée à un paysage de ville, la figure lumineuse redouble la géométrie des bâtiments plutôt qu’elle ne la sublime, renvoyant ce matériau fétiche de la sculpture minimaliste à l’univers du mobilier urbain dont il est extrait. Le jeu de perspectives et la multiplication des cadres tirent profit de cette mathématisation de l’espace, en même temps que les décentrages et les fausses symétries en trouble l’ordre plastique, cherchant à contrarier l’aspect autoritaire d’une composition trop rationalisée. Plongée dans un univers nocturne, onirique et lynchien, la référence au nombre d’or apparaît alors davantage comme une construction mentale, sinon une illusion artificiellement apposée sur la représentation, que comme le moyen d’une transcendance par l’image.

Florian Gaité

EX-VOTO : (série plasticienne, en cours)

Chloé Nicosia sculpte des ex-voto avec des matériaux de construction, jouant du décalage entre ses évocations spirituelles attendues et la trivialité de sa réinterprétation plastique. Hérités du paganisme, instrumentalisés dans la religion chrétienne, ces objets rituels censés sceller un pacte divin et garantir la réalisation d’un vœu sont ici ramenés à des fétiches fantaisistes — humains, trop humains — qui soulignent le caractère artificiel de la superstition. Fidèle à cette intention désacralisante, Chloé Nicosia les inscrit dans une esthétique organique (des épaules, un cœur, des poumons…) en leur donnant la forme d’un corps morcelé, hybride et magique qui cherche à conjurer, voire à sublimer, sa propre douleur.

Florian Gaité

« 11 », 2015.Néon, dibond, bois.50 x 75 cm.

« La mia », 2015.Plâtre, grillage.42 x 50 cm.

« Polmoni », 2015.Mousse, grillage, fils électriques.24 x 32 cm.

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PUBLICATIONS :

COLLABORATION :

C’est une série réalisée avec le collectif «Monsieur/Mademoiselle». L’objectif étant de mettre en scène les créatifs d’un certain « underground » parisien dans une série photographique mode ne gardant que les couronnes et le maquillage à cet effet. Les poses sont inspirées de la mythologie et la déclinaison chromatique rosée revisite une certaine évanescence.

« Cuore », 2015.Tubes, fils électriques.12 x 24 cm.

Mixte, « S.R. Krebs », 2015.

Modzik, « David Lachapelle », 2009.

Libération, « Phoebe Jean », 2013.

« #1 », 2014.Argentique/numérique, jet d’encre, dibond.80 x 80 cm.

« #2 », 2014.Argentique/numérique, jet d’encre, dibond.80 x 80 cm.

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BIOGRAPHIE :

Née en 1980, Chloé Nicosia vit et travaille à Paris. Pendant ses études de droit puis de sciences politiques, elle expérimente le photojournalisme, le documentaire et le reportage, en tant que correspondante pour la presse quotidienne régionale ainsi que stagiaire auprès de l’Agence Française de la Presse (AFP). Après une période de convalescence et de réflexion sur sa pratique, Chloé Nicosia ajoute le numérique à sa pratique de l’argentique, et entame un diplôme d’infographiste qui la forme aux techniques de postproduction. Photographe freelance depuis 2007, elle a publié ses travaux dans de nombreux titres de presse (Libération, Grazia, Modzik, Le Bonbon, Elle, Mixte, A Nous Paris), essentiellement sur le monde de la musique (live, couverture d’albums, portraits de Christine and the Queens, Philippe Katerine, Stromae…). Depuis 2010, elle enseigne également la photographie et la vidéo numériques dans un cursus de Bac pro Photo.

Réalisée en 2005, Blue velvet, une déclinaison sensuelle sur la couleur bleue, est la première série artistique de Chloé Nicosia. Elle poursuit depuis lors un travail introspectif teinté de mélancolie : Omoide Poro Poro (2010), réalisée en argentique, tente de capter des instants d’enfance, tandis que Baària (2012), quête familiale sur une terre maternelle, fait retour sur origines siciliennes. Sensible à l’univers urbain, auquel elle applique un traitement résolument onirique, elle réalise en 2009 une série focalisée sur l’éclairage urbain, Urbs, puis Divina Proporzione en 2015 où elle s’interroge sur la possibilité d’appliquer le nombre d’or au mobilier des villes. Depuis ces travaux, elle s’affirme de plus en plus comme plasticienne, travaillant la mise en espace de ces clichés, mais aussi en réalisant des œuvres clairement sculpturales, à l’instar des Ex voto (2015), des objets religieux réinventés qui exorcisent une douleur physique personnelle.

Après quelques expositions ponctuelles en galeries en France et à l’étranger (Belgique, Mexique), elle participe à deux reprises aux Nuits photographiques de Pierrevert (2013, 2014). Elle collabore depuis 2013 avec l’agence See Studio.

EXPOSITIONS :

- Dollhouse, rue du Roi de Sicile, 2007 (Paris, France).- Emergency Room, Galerie Taïss, 2008 (Paris, France).- Un dimanche Royal, rue de la forge royal, 2008 (Paris, France).- Espace Canopy, 2008 (Paris, France).- Piston Pélican, 2009 (Paris, France).- Musée AAV, 2010 (Nice, France).- Galerie Mixomédia, 2010 (Mons, Belgique).- Galerie Emilia Cohen, 2011 (México, Méxique).- Cabinet d’avocats 28 Octobre, 2011 (Paris, France).- Cabinet de Notaires Delouis, 2011 (Paris, France).- Galerie Artaban, 2013 (Paris, France).- Festival des Nuits photographique de Pierrevert, 2013/2014 (Pierrevert, France).

À Venir : - Aix-en-Arts, 2016 (Aix-en-Provence, France).