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DOSSIER >> escale à Marseille Le monde entier fait escale à Marseille 53 navires de croisière ont fait escale l’année dernière dans le port de Marseille. Le chiffre En quelques années, le port de Marseille Fos s’est imposé comme une escale incontournable pour les opérateurs de croisière avec un nombre toujours croissant de voyageurs et de paquebots ac- cueillis, depuis 10 ans. En 2008, le nombre de croisiéristes de- vrait augmenter de 22 % par rapport à 2007, pour atteindre 540 000 passagers. Cet afflux de touristes profite directement aux éco- nomies locales et régionales : 75 % des croisiéristes qui font es- cale à Marseille visitent la ville et celles de la région comme Aix, Avignon, ou Arles. Le marché de la croisière est en pleine expansion avec plus de 15 millions de passagers trans- portés l’an dernier dans le monde, dont 4 millions en Europe. Pour 2012, les professionnels du secteur tablent sur 20,6 millions de croisiéristes, soit une pro- gression de 5,2 % par an. Cette croissance s’explique par un ra- jeunissement de l’image de la croisière et par une évolution des navires, toujours plus grands et toujours plus gros : certains font plus de 300 mètres de long et peuvent accueillir plus de 4000 passagers. Le port de Marseille Fos s’est adapté à cette nouvelle demande. Il est le seul port fran- çais de Méditerranée capable de recevoir à quai ces géants des mers, grâce au Marseille Pro- vence Cruise Center, une gare maritime spécifiquement conçue pour les plus grands paquebots actuels, sans limitation de taille. Objectif : 1 million de croisiéristes Pour parvenir à doubler son tra- fic passager d’ici 3 ans, le port de Marseille Fos a lancé un appel à projets afin de choisir un opérateur privé. Celui-ci assurera à partir d’avril 2009 l’exploitation des installa- tions d’accueil des passagers et des bateaux de croisière. C’est un groupement constitué des trois compagnies leader sur le marché de la croisière en Médi- terranée - Costa Croisières, MSC Croisières et Louis Cruise - qui a été retenu, en raison de leur complémentarité. En contrepartie d’une mise à disposition de ces installations pour une durée de 25 ans maxi- mum, ce groupement s’engage à assurer en 2011 un trafic mini- mum d’un million de croisié- ristes et 450 escales annuelles. La croisière a le vent en poupe (suite) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A M A R S E I L L E B I E N V E N U E du duPORT PORT du duPORT PORT Le port attend 1 million de croisièristes en 2011 DOSSIER La croisière a le vent en poupe ! Ce monument emblématique de Marseille s’apprête à renaître PROJET Une seconde vie pour le silo d’Arenc www.lemagduport.com PUBLICITÉ

Magduport3 Nov08

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DOSSIER >> escale à Marse ill e

Le monde entierfait escale à Marseille

53 navires de croisière ontfait escale l’année dernièredans le port de Marseille.Le chiffre

En quelques années, le port de Marseille Fos s’est imposé commeune escale incontournable pour les opérateurs de croisière avecun nombre toujours croissant de voyageurs et de paquebots ac-cueillis, depuis 10 ans. En 2008, le nombre de croisiéristes de-vrait augmenter de 22 % par rapport à 2007, pour atteindre 540 000passagers. Cet afflux de touristes profite directement aux éco-nomies locales et régionales : 75 % des croisiéristes qui font es-cale à Marseille visitent la ville et celles de la région comme Aix,Avignon, ou Arles.

Le marché de la croisière est enpleine expansion avec plus de15 millions de passagers trans-portés l’an dernier dans lemonde, dont 4 millions en Europe.Pour 2012, les professionnels dusecteur tablent sur 20,6 millionsde croisiéristes, soit une pro-gression de 5,2 % par an. Cettecroissance s’explique par un ra-jeunissement de l’image de lacroisière et par une évolution desnavires, toujours plus grands et

toujours plus gros : certains fontplus de 300 mètres de long etpeuvent accueillir plus de 4000passagers. Le port de MarseilleFos s’est adapté à cette nouvelledemande. Il est le seul port fran-çais de Méditerranée capable derecevoir à quai ces géants desmers, grâce au Marseille Pro-vence Cruise Center, une garemaritime spécifiquement conçuepour les plus grands paquebotsactuels, sans limitation de taille.

Objectif : 1 million de croisiéristesPour parvenir à doubler son tra-fic passager d’ici 3 ans, le portde Marseille Fos a lancé unappel à projets afin de choisirun opérateur privé. Celui-ci assurera à partir d’avril2009 l’exploitation des installa-tions d’accueil des passagers etdes bateaux de croisière. C’estun groupement constitué destrois compagnies leader sur lemarché de la croisière en Médi-terranée - Costa Croisières, MSCCroisières et Louis Cruise - qui aété retenu, en raison de leurcomplémentarité.

En contrepartie d’une mise àdisposition de ces installationspour une durée de 25 ans maxi-mum, ce groupement s’engageà assurer en 2011 un trafic mini-mum d’un mill ion de croisié-ristes et 450 escales annuelles.

La croisière a le vent en poupe

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Le port attend 1 million de croisièristes en 2011

DOSSIER

La croisièrea le vent en poupe!

Ce monument emblématique de Marseille s’apprête à renaître

PROJETUne seconde viepour le silo d’Arenc

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L’essentiel des croisières en Mé-diterranée s’effectuait jusque-làentre mai et octobre. Le reste del’année, les bateaux étaient réaf-fectés dans les Caraïbes. Dès l’an-née prochaine, cette saisonnalitéva disparaître : plus de 10 naviresproposeront en effet plus de 250départs en croisière depuis le portde Marseille Fos, de janvier à dé-cembre 2009, sans interruption.

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Le saviez-vous ?

40 bateaux de croisière sontactuellement en constructiondans le monde.

Le chiffre

LA JOLIETTE

et régionales sont égale-ment très importantes : uncroisiériste génère 150 eu-ros de retombées écono-miques durant son escale !

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Anglais fanas de croisièresLa Grande-Bretagne est le paysd’Europe où la croisière est laplus prisée avec 1,336 millionsde voyages vendus en 2007,suivie de l’Espagne, l’Italie etl’Allemagne. La France arriveau 5e rang, avec 280 000 croi-

siéristes l’an dernier,mais c’est un despays qui a le plus fortpotentiel de dévelop-pement avec unecroissance de + 16 %entre 2006 et 2007.

DOSSIER >> escale à Marse ill e

Le Port dispose de deuxd’accueil des navirescroisières, où il peut recjusqu’à dix bateaux en stané : celui de la Jolpour les petites unités de gamme et les batjusqu’à 200 mètres, môle Léon Gourret, dapartie nord du port, pouplus grosses embarcati

MÔLE LÉON GOURRET

Transfert de compétencesLe groupement de trois com-pagnies qui a été choisi auraen charge l’exploitation de lagare maritime Marseille Pro-vence Cruise Center (MPCC),située sur le môle Léon Gour-ret, et de deux plus petitesgares de transit situées à proxi-mité, pour les bateaux demoins de 300 mètres. D’unesurface de 6000 m2, le MPCC ala particularité de pou-voir accueillir si-multanément deuxnavires de 3000 pas-sagers chacun.

Le Port et Marseille gagnants-gagnantsLe doublement du trafic pas-sager est un enjeu majeur.En effet, chaque navire decroisière qui accoste versedes « droitsde ports »

et une redevance en contre-partie de la mise en servicedes équipements por-tuaires. Les retom-bées pour leséconomieslocales

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Vous transformez un bâtimentindustriel en salle de spectacle.Quels sont les contraintes et les enjeux de ce type deréalisation ?

La première contrainte, c'estqu'il s'agit d'un bâtiment héritédu passé et dédié au stockagede grains de blé, qu'il a fallutransformer pour lui donner unnouvel avenir. Il fallait donc«vider» le lieu, qui comporte unréseau dense de poteaux. Lesautres contraintes sont liées àl'acoustique et à la hauteur,puisque la scène est située à16,50 m du sol. Enfin, il fallaitconcevoir un bâtiment capabled'accueillir tous les publics :celui d'un concert lyriquecomme celui, plus remuant,d'un concert de rock.

Comment avez-vous intégré cescontraintes dans votre projet ?

La partie acoustique a ététraitée par l'Atelier Rouch. Ilfallait isoler le bâtiment desbruits extérieurs, comme lessirènes des bateaux ou lacirculation de la passerelle del'A55, toute proche : nous avonscréé pour cela « une boîte dansla boîte » en renforçant les mursd'origine avec du béton.Ensuite, la salle elle-même, esttraitée acoustiquement pour leconfort du public. Quant à lascène, elle n'est pas de plain-pied : il a donc fallu prévoir unmonte-charge pour que lescamions puissent décharger lesdécors et le matériel scénique.

Que conservez-vous du bâtimentd'origine ?

Le silo est un grand ouvrage debéton armé et nous travaillonsprécisément autour de cematériau. La forme générale dubâtiment, l'esprit industriel etportuaire, avec un choix dematériaux bruts et unaménagement des lieuxrenvoient à son passé. Nousconservons également lescônes qui servaient à la mise ensac des grains, dans la salle dupremier niveau, réhabilitée sur600m² en grand foyer d'accueilet de réception.

Trois questions à Roland Carta

Cofondateur avec Patrick Triaccade l'agence d'architectes C+T,Roland Carta a conçu la salle duSilo d'Arenc.

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rateur privé accueillera des spec-tacles d’opéra, de variétés et demusiques actuelles, ainsi que descongrès et des conférences. Lesspectacles de l’Opéra de Marseilley seront également joués pen-dant toute la durée de la rénova-tion du bâtiment actuel, qui pour-rait débuter dans deux ans. Danscette perspective, le silo a été spé-cialement configuré avec unefosse d’orchestre, un monte-charge pour les camions et unecage de scène adaptée.

Un lieu à cheval entre le port et la villeLe port de Marseille Fos restepropriétaire du silo d’Arenc et enloue uniquement l’intérieur, pourune durée de 50 ans. Le bâtimentétant situé sur le domaine por-tuaire, il a fallu créer des accès quine nécessitent pas de pénétrerdans l’enceinte portuaire et quilaissent libre l’espace sous le silo,pour permettre la circulation desvéhicules qui embarquent sur lesferries. Deux rampes d’accès aubâtiment ont donc été installées «côté ville » : une pour les voituresmène aux parkings et l’autre estdestinée aux pompiers. Les piétonsentrent par un ascenseur dontl’esthétique évoque un empile-ment de conteneurs.

Le chiffre5,80 m : c’est la hau-teur du premier étage duSilo. Cela permettait au-trefois, quand il était enactivité, le passage descamions dans lesquelsétaient chargés les sacsde grains.

PROJET >> une renaissance

La deuxième vie du Silo d’Arenc

Sauvé in extremis Désaffecté à la fin des années 80,le silo d’Arenc a bien failli être dé-truit : un permis de démolir amême été délivré afin de réaliserun terre-plein sur l’espace ainsi li-béré. Mais devant l’émotion desMarseillais, l’établissement por-tuaire renonce à le raser. Un ap-pel à projets est lancé pour ima-giner sa reconversion, avec unecontrainte singulière d’un projet

portant uniquement surles niveaux de sur sol etd’un terre plein portuaireen exploitation sousl’édifice. Plusieurs pro-positions destinées àredonner une secondevie au bâtiment sontalors faites au port :une reconstitution de laGrotte Cosquer, un hô-tel, un parking et enfin

Laissé à l’abandon et promis àla destruction à la fin des an-nées 80, le silo à blé d’Arenc estactuellement en cours de réno-vation. Ce bâtiment embléma-tique de l’histoire industrielle etportuaire de Marseille abriteradès juin prochain 4000 m 2

de bureaux et une salle de2000 places, fin 2010.

Le silo dans les années 20.

la création de bureaux et d’unesalle de spectacle. C’est ce dernierprojet, proposé par la Société degestion immobilière marseillaise(Sogima) qui est retenu en 2000. Leconcept d’interface ville port est nédu principe de superposition d’ac-tivités portuaires et urbaines.

Du blé aux sonsLe projet prévoit de partager le siloen deux parties distinctes. Côtésud, 4000 m2 de bureaux répartissur quatre niveaux et 60 places deparking seront livrés au printemps2009. Réalisés par la Sogima, ilssont en cours de commercialisa-tion. Côté nord, une salle munici-pale de 2000 places dont la gestionsera confiée par la ville à un opé-

Un peu d’histoireSymbole de l'architecture indus-trielle du port, le silo d’Arenc a étéconstruit en 1926. Ses dimen-sions impressionnantes -130 mètres de long sur 25 mètresde large et 50 mètres de haut - enfont à l’époque l’un des plusvastes et des plus modernes dumonde. Il est également un despremiers ouvrages du genre àêtre construit en béton armé.

Le cabinet d’architecte Castaldi a conçule projet de rénovation de l’extérieur dubâtiment et la transformation de la par-tie sud en bureaux et en parking.

Le silo actuellement en travaux..

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EN BREF

Crédits photos : GPMM

Le port de Marseille-Fos s’intéresse depuis long-temps à la production d’énergies renouvelables : 29éoliennes sont implantées sur la zone industrialo-portuaire de Fos et produisent de l’électricité.

Quand le port inspire «Plus belle la vie»

tovoltaïques sur le domaineportuaire, à Marseille et à Fos,va être lancé prochainement.Plus de 135 000 m² de toituresde bâtiments implantés sur lesbassins de Marseille et lesberges de la digue du canal duRhône, dans les bassins deFos, pourraient accueillir despanneaux solaires. Quatrecentrales de production

d’électricité à partir de l’énergiesolaire pourraient être construites :trois sur le site de Marseille et unele long du canal à Fos. Leur capa-cité de production totale s’établi-rait entre 8 et 18 MW maximum etelles devraient faire l’objet d’in-vestissement -par les opérateurschoisis-, de 20 à 60 millions d’eu-ros suivant les options technolo-giques et les sites retenus.

Après avoir encouragé la pro-duction d’électricité par modeéolien, le grand port maritime deMarseille s’intéresse à l’énergiesolaire. Un appel à projets pourl’implantation de centrales pho-

Le port s’ouvre au solaire

Symbole de Marseille, leport a été choisi à plusieursreprises comme toile de fond parles scénaristes de Plus Belle lavie, le feuilleton vedette deFrance 3. Les millions de télé-spectateurs qui suivent chaquesoir avec assiduité cette sérieculte ont pu découvrir dans l’épi-

sode diffusé le6 novembre les quais

du Môle Léon Gourret, où est im-planté le MPCC, la nouvelle garemaritime pour les croisiéristes.Aurélien Deschamps (l’avocat dePhénicie SA dans la série) y ren-contrait une mystérieuse jeunefemme… L’intérieur du bâtiment

a également servi pour unescène de l’épisode diffusé le 11novembre. Pour les besoins duscénario, la gare maritime aalors été transformée en aéro-port : on y voit Ninon, une des hé-roïnes principales de la série, surle point d’embarquer… dans unavion à destination du Canada.

Films publicitaires ou de fiction :le port de Marseille-Fos inspireles réalisateurs. Des scènes du« Transporteur III », de « Hold-up à l’italienne » ou plus récem-ment du « Deuxième souffle »,avec Monica Bellucci, DanielAuteuil et Jacques Dutronc yont été tournés. Les autorisa-tions de tournages restent tou-tefois exceptionnelles afin de nepas gêner l’activité industrielleet les salariés du port.

ZOOMZOOM

MEMO : Les travaux de dragage de la darse 2

ont commencé en juillet 2007 et devraient

s'achever au premier trimestre 2010.

INTERVIEW >> env ironnement

Avez-vous pris des mesures parti-culières pour protéger les zonesqui se trouvent à proximité duchantier de Fos 2XL ?M. T. : Nous surveillons tout parti-culièrement les élevages conchyli-coles de Port-Saint-Louis-du-Rhône, qui sont une zone «sensi-ble», en contrôlant notamment laturbidité de l'eau (sa teneur enmatières en suspension). Pourl'instant, on est toujours resté au-dessous des seuils fixés. Nousprésentons régulièrement les ré-sultats des différentes mesuresauxquelles nous procédons enpréfecture, devant les membresd’un comité de suivi, qui réunit desreprésentants du GPMM des ser-vices d’Etat, des élus, des marins-pêcheurs et des associations deprotection de l’environnement.

Qu'en est-il de la zone où sont dépo-sés les sédiments issus du dragage ?M. T. : C'est une zone bien délimitéeau large du golfe de Fos, une zonetrès profonde, dont les sédimentssont très comparables à ceux quenous immergeons. Comme pour ladarse, nous avons là encore effectuédes prélèvements en amont. Nousavons également immergé une quin-zaine de casiers à moules ancrés aufond et qui sont de très bons bioindi-cateurs. En effet, pour se nourrir, cescoquillages filtrent l'eau et accumu-lent donc métaux lourds et produitstoxiques. Nous en émergeonsquelques-uns à intervalles régulierspour étudier la composition de la ma-tière, et pour l'instant les résultatsmettent en évidence aucune accu-mulations de contaminants. Cescontrôles seront poursuivis cinq ansaprès la fin des travaux de Fos 2XL.

Quelles mesures le port a-t-il prisespour contrôler les effets du dragagesur le milieu naturel de la darse ?M.T. : Dès 2006, avant même queles travaux ne commencent, nousavons prélevé des sédiments dansla darse pour étudier leur compo-sition, leur niveau de pollution (quis'est révélé nul) et mesuré la trans-parence de l'eau pour pouvoir en-suite faire des comparaisons. Enliaison étroite avec l’arrondisse-ment maritime de la Direction dé-partementale de l'équipement(DDE) des Bouches-du-Rhône,nous avons ensuite fixé des seuilsà respecter pour ne pas perturberle milieu marin et ses usages et dé-fini les mesures à mettre en placeau cas où ces seuils seraient dé-passés (isolement de la zone detravaux, arrêt du chantier...), ce quin'est jamais arrivé jusqu'ici.

Plusieurs types de drague sont utilisés, ici (photo) une drague « aspiratrice » munied'une conduite qui aspire les sédiments. Stockés dans des compartiments hermé-tiques, ils sont ensuite rejetés au large dans un périmètre préalablement délimité.

Interview de Magali Teppaz

La construction des deux nouveaux terminaux à conteneurs de Fos 2XL (lirenuméro du 30 octobre) s'accompagne d'importants travaux de dragage, la darse2 n'étant pas assez profonde pour accueillir les portes-conteneurs de dernièregénération. Comment le GPM de Marseille surveille-t-il l'impact de ce chantiersur le milieu marin ? Réponses avec Magali Teppaz, du service études et tra-vaux de Fos, chargée du suivi environnemental de 2XL.

6 millions de m3 (soit un carréd'un peu moins de 2,5 km de côté

et de 1 m de hauteur), c'est le volume de sédiments qui doit être re-tiré du fond de la darse 2 pour gagner 5 mètres de profondeur.

Le chiffre

Dragage sous contrôle

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