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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Mardi 26 septembre 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN . Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc102 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIAMardi 26 septembre 2017

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.orgRubrique Info Collectif VAN :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIREInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture!

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21/09/2017 - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ONU : Adoption de la résolution sur la lutte contre l’impunité des crimes commis par Daech

26/09/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 26 septembre

26/09/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 23 au 25 septembre 2017

26/09/2017 - Villes des Musiques du Monde Agenda - Paris/Concert 30 octobre : Jivan Gasparyan et l'Ensemble Ani

25/09/2017 - RFI Référendum au Kurdistan irakien: la Turquie menace d’imposer des sanctions

25/09/2017 - Le Figaro Syrie/Irak: Poutine en Turquie jeudi

26/09/2017 - Claire Fages - RFI La Turquie menace de fermer son oléoduc au Kurdistan irakien

25/09/2017 - Céline Hussonnois-Alaya - BFMTV Quand le président d'Azerbaïdjan évoque les crimes de guerre à l'ONU, sa fille prend un selfie

26/09/2017 - Le Point Turquie : un journaliste du quotidien "Cumhuriyet" remis en liberté

26/09/2017 - Allan Kaval - Le Monde Référendum d’indépendance kurde : à Kirkouk, l’engouement et les tensions

25/09/2017 - L'Express Kurdistan irakien: assécher les revenus du pétrole depend de la Turquie

25/09/2017 - Jérémie Maire - Télérama Loup Bureau : “La Turquie est en train de gagner sa guerre de l’information”

25/09/2017 - L'Express Génocide rwandais: ouverture d'une information judiciaire contre BNP Paribas

25/09/2017 - Mélinée Le Priol - La Croix A Jérusalem, une Arménienne œuvre pour l’œcuménisme

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25/09/2017 - Le Monde Procès du journal « Cumhuriyet » en Turquie : un journaliste remis en liberté, quatre restent détenus

25/09/2017 - Le Figaro Erdogan dénonce le "terrorisme bouddhiste"

25/09/2017 - Tanguy Berthemet - Le Figaro Rwanda : la BNP visée par une enquête pour «complicité de génocide»

25/09/2017 - Le Vif Azerbaïdjan: Destexhe avait-il vraiment quitté l'EAEO en 2015?

25/09/2017 - Faustine Vincent - Le Monde Turquie : « Près de 150 médias ont été fermés depuis le coup d’Etat raté de 2016 »

26/09/2017 - La Libre Belgique Référendum au Kurdistan irakien: Une très large majorité des électeurs soutiennent l'indépendance

INFOS COLLECTIF VAN

ONU : Adoption de la résolution sur la lutte contre l’impunité des crimes commis par DaechInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères publié le 21 septembre 2017.

Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Communiqué de presse

Irak - Nations unies - Adoption de la résolution 2379 du Conseil de sécurité sur la lutte contre l’impunité des crimes commis par Daech (21 septembre 2017)

La France salue l’adoption, le 21 septembre par le Conseil de sécurité, de la résolution 2379 sur la lutte contre l’impunité des crimes commis par Daech en Irak.

L’objectif de ce texte coparrainé par la France est de mettre en place une équipe d’enquête en appui aux autorités irakiennes. En lien avec les mécanismes existants, il est en effet urgent de documenter les crimes

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commis en Irak et d’en établir les responsabilités de manière impartiale et indépendante. Il est également important que les preuves collectées puissent être utilisées dans le cadre de procédures respectant les droits de l’Homme et le refus de la peine de mort.

Cette équipe d’enquête contribuera à l’action menée par le gouvernement du Premier ministre Haidar al-Abadi dans la phase qui s’ouvre de stabilisation, de réconciliation nationale et de reconstruction des régions libérées. La France soutient l’Irak dans ces efforts, sans lesquels la victoire contre le terrorisme ne pourra être définitive. C’est notamment le sens du prêt de 430 millions d’euros octroyé par la France et que Jean-Yves Le Drian a confirmé lors de son déplacement à Bagdad le 26 août.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/irak/evenements/article/irak-onu-adoption-de-la-resolution-2379-du-conseil-de-securite-sur-la-lutte?xtor=RSS-1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97174

Presse arménienne : Revue du 23 au 25 septembre 2017Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 26 septembre 2017.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 23 au 25 septembre 2017

Conflit du HK

Recontre Nalbandian-Mammediarov à New York/ Comme annoncé, le 23 septembre, les Ministres des affaires étrangères d’Arménie et d’Azerbaïdjan se sont entretenus à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, en présence des coprésidents du Groupe de Minsk. Un bref communiqué du Ministère arménien des affaires étrangères relève que les interlocuteurs se sont penchés sur des questions relatives à l’organisation prochaine d’une rencontre des présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan. Il a été décidé que les coprésidents du Groupe de Minsk se rendront dans la région du conflit en octobre. Dans une déclaration ﴾http://www.osce.org/minsk-group/345336﴿, au terme de leurs entretiens avec les Ministres des affaires étrangères d’Arménie et d’Azerbaïdjan, les coprésidents du Groupe de Minsk relèvent que l’objectif principal de ces entretiens était de faire un point sur la situation actuelle dans la zone de conflit du Karabakh, d’examiner des

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moyens pour relancer le processus de négociation et de préparer la prochaine réunion des présidents des deux pays. Les médiateurs disent espérer que le prochain sommet permettra de renforcer la confiance et la volonté politique des parties pour qu’elles trouvent des solutions de compromis aux problèmes clés qui persistent encore dans le règlement du conflit. « Les Ministres ont fait part de leur engagement à travailler avec les coprésidents en vue de préparer un sommet réussi », lit-on dans la déclaration des médiateurs. Par ailleurs, ceux-ci relèvent qu’à New York, ils se sont entretenus avec le Secrétaire général de l’OSCE, Thomas Greminger, et le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, Jeffrey Feltman, pour présenter la situation dans la zone du conflit du Karabakh, les derniers développements dans le processus de paix et les préparatifs de la prochaine réunion de haut niveau. Les coprésidents ont l’intention d’effectuer une visite dans la zone du conflit début octobre.

Le retour de tout territoire à l’Azerbaïdjan inciterait celui-ci à lancer de nouvelles opérations militaires/ Revenant sur les propos d’Edward Nalbandian selon lesquels Erevan négociait avec Bakou le retour de quelques-uns des territoires, dont la restitution ne représenterait pas de danger pour la sécurité du Karabakh, le quotidien Jogovourd donne la parole à un expert militaire russe, Vladimir Yevseev, selon lequel le retour de tout territoire serait susceptible de compromettre la sécurité de l’Artsakh. Dans le contexte actuel de rhétorique militariste de l’Azerbaïdjan, le retour d’un territoire quel qu’il soit ne ferait qu’aggraver la situation et conduirait inévitablement à la reprise des hostilités, ce qui serait inadmissible pour la Russie. L’expert militaire estime peu probable que Stepanakert accepte de céder à l’Azerbaïdjan des territoires. Pour qu’un tel scenario devienne réalité, il faudrait que de sérieuses garanties soient données et que l’Azerbaïdjan n’essaie pas par la suite de s’emparer des autres territoires par la force. « Hélas, nul ne saurait donner de telles garanties. De quelles garanties est-il question, si le président azerbaïdjanais refuse de réaliser ses propres promesses ? », dit-il. Selon lui, actuellement, l’absence de confiance demeure le problème majeur entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et dans un tel contexte la question de restitution de territoires est inopportune.

Non à l’arménophobie et à la xénophobie/ L’ensemble de la presse rend compte de la participation de deux parlementaires arméniens, Armen Achotian et Mané Tandilian, à une session de l’Euronest à Bakou, tout en notant que M. Achotian, président de la commission des affaires étrangères, a appelé l’Azerbaïdjan à ne pas nourrir ses jeunes générations par l’arménophobie et la xénophobie. Il a offert à un vice-ministre azerbaïdjanais de l’éducation un livre publié en Arménie intitulé « Azerbaijan : childhood in hate » présentant des cas concrets de propagande anti-arménienne dans le système éducatif du pays voisin. M. Achotian, dont la mère est originaire de Bakou, a noté qu’il a régulièrement visité Bakou dans son enfance et y a passé ses vacances jusqu’à 1988. Profitant de sa visite dans la capitale azerbaïdjanaise, M. Achotian a fait part de son souhait de s’y rendre pour voir à quel point l’héritage arménien y était conservé. Il a assuré que l’héritage

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azerbaïdjanais était bien maintenu en Arménie. Les députés arméniens ont donné une conférence de presse à Bakou au cours de laquelle ils ont rappelé la position de l’Arménie dans le règlement du conflit du Karabakh et souligné la priorité pour Erevan du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Politique intérieure

Le Premier Ministre tire la sonnette d’alarme face à la baisse dans le secteur de l’agriculture/ Lors du Conseil des Ministres du 22 septembre, le Premier ministre a fait part de sa préoccupation face à la baisse considérable que connait l’agriculture cette année. Il a demandé aux organes gouvernementaux concernés, en l’occurrence les Ministères de l’Agriculture et du Développement économique, les gouverneurs de régions et le Service national des statistiques, d’en étudier les raisons et de présenter au Gouvernement un rapport détaillé dans un délai de deux semaines. Selon le Service national des statistiques, le secteur agricole auquel revient environ 50% du PIB du pays, a connu une baisse de 9,4% au cours des 8 premiers mois de cette année par rapport à l’an dernier à la même période. Pour le seul mois d’août, la baisse a été de 25% par rapport à août 2016. L’agriculture et la construction sont les deux secteurs qui connaissent cette année une baisse. Les quotidiens estiment que cette baisse est en partie imputable aux conditions météorologiques non favorables pour l’agriculture depuis le début de l’année ﴾hiver très froid et canicules de plusieurs semaines en été).

Haykakan Jamanak croit que les chiffres présentés cette année par le Service national des statistiques sont plus réalistes que ceux des années précédentes qui faisaient état d’une croissance importante de l’agriculture. Le quotidien n’exclut pas que les années précédentes, le Service national des statistiques ait tout simplement présenté des chiffres gonflés. Ce n’est pas un secret, selon le quotidien, que le service susmentionné a l’habitude de présenter des chiffres erronés. Le journal constate que quelle que soit la raison de cette baisse, l’état de ce secteur d’une importance vitale pour l’Arménie est alarmant. / Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, Jamanak, 168 Jam

La langue arménienne sera toujours la langue d’Etat de la République d’Arménie, et le russe sera toujours une langue étrangère / Ce constat a été fait par le Ministre de l’Education et des sciences Levon Mkrtchian lors d’une conférence de presse. Le Ministre a voulu dissiper les craintes exprimées sur les réseaux sociaux et par certains experts que le concept d’enseignement de la langue russe publié par le Ministère de l’Education ne soit un premier pas vers l’attribution au russe d’un statut accru en Arménie, voire d’un statut de langue d’Etat. Pour mémoire, ce concept, qui vient d’être publié, préconise un enseignement plus approfondi du russe dans les établissements scolaires en Arménie. Le Ministère a également publié un autre concept pour l’enseignement des autres langues étrangères ﴾au premier chef, l’anglais, le français et l’allemand﴿. M. Mkrtchian a noté que l’instruction de renforcer l’enseignement des

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langues étrangères avait été donnée par le Premier ministre, mais que son Ministère a jugé utile de préparer deux concepts séparés, l’un pour le russe et l’autre pour les autres langues, compte tenu de l’importance de la langue russe pour le développement des sciences en Arménie et de son rôle dans cette région. / Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, Hayots Achkhar, Joghovourd, 168 Jam, Golos Arménii

Le parti Héritage d’opposition espère pouvoir empêcher le président Sarkissian de rester au pouvoir après la fin de son mandat présidentiel/ Le président d’Héritage, Raffi Hovhannissian a déclaré à RFE/RL que son parti, qui n’est plus représenté à l’Assemblée nationale, tentera de faire équipe avec d’autres groupes politiques ou civils d’opposition pour organiser des manifestations contre la reconduction de Serge Sarkissian à la tête de l’Etat. Il a reconnu cependant qu’une telle campagne dépendra d’un soutien populaire fort. « Si les gens veulent des changements dans le pays, tout doit être fait pour empêcher la poursuite du règne d’un seul homme. Ceci serait désastreux pour notre avenir », a-t-il dit, ajoutant qu’on pouvait attendre des initiatives actives de la part du parti Héritage avant le printemps prochain.

Questions régionales

Le député turc d’origine arménienne, Garo Paylan propose sa médiation pour la normalisation des relations arméno-turques/ Se trouvant à Erevan, Garo Paylan s’est engagé à tenter de « construire des ponts » et d’ouvrir la porte du dialogue entre Ankara et Erevan, même si cela paraît très difficile. « Mais même dans les moments les plus difficiles, la porte du dialogue doit être un peu ouverte. Je vois que les autorités arméniennes sont prêtes à un dialogue avec la Turquie. De retour en Turquie, je vais demander à mon gouvernement s’il l’est aussi », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la fin de sa visite en Arménie. Alors que le président Sarkissian a annoncé depuis la tribune de l’ONU que l’Arménie allait entrer au printemps 2018 sans les protocoles « futiles » arméno-turcs, Garo Paylan a estimé que ces protocoles étaient, certes, des documents très importants, mais que maintenant il fallait tout recommencer d’une feuille de papier vierge. Il a réitéré ses propos, selon lesquels seule une Turquie démocratique pourrait reconnaître le génocide arménien et ouvrir la frontière avec l’Arménie. A Erevan, le député turc s’est entretenu avec le président Sarkissian, le Catholicos Karékine II, le Premier ministre, le Ministre des affaires étrangères, et a pris part aux travaux de la sixième conférence Arménie-Diaspora. / Hayastani Hanrapetoutioun, Golos Arménii, Novoyé Vrémia, Joghovourd, Hayots Achkhar, Haykakan Jamanak

Rédaction : Meri Hakobian

TÉLÉCHARGER :  Revue de la presse arménienne du 23 au 25 septembre 2017

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https://am.ambafrance.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97177

Collectif VAN : l’éphéméride du 26 septembre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 26 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

26 septembre 1879 -- Allemagne : Dans le Vossischen Zeitung du 26 septembre, figure un insert annonçant une réunion dont l’objet est la création d’une « ligue antisémite », Antisemiten-Liga, qu’on devrait traduire strictement par « ligue des antisémites » (Moshe Zimmermann, op. cit., p. 168, note 95 et Reinhard Rürup, op. cit., p. 177, note 46). Wilhelm Marr participe effectivement à la réunion du 26 septembre 1879, au cours de laquelle est décidée la fondation d’une « ligue antisémite ». Le deux meilleurs spécialistes de Marr, Reinhard Rürup et Moshe Zimmermann s’accordent pour attribuer à Marr la paternité du terme à cette occasion. PHDN : L’« antisémitisme » : une hostilité contre les Juifs

26 septembre 1915 -- Empire ottoman : adoption de la « loi provisoire relative aux biens, dettes et créances des personnes qui ont été déportées », préparée par la Direction de l’Installation des Tribus et des Emigrés, attachée au ministère de l’Intérieur, instaurant les commissions des Emvali Metruke (« biens abandonnés »). *** (Takvim-ı Vakayi, n° 2303, 14/27 septembre 1915 :1-7). Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire

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ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)

26 septembre 1915 -- France : publication du N°1776 du journal « Excelsior». Au sommaire : « 450.000 Arméniens ont été massacrés par les Turcs ». Archives Imprescriptible

26 septembre 1915 -- Empire ottoman : à Tchénguiler, un petit village dans le district d'Ismidt, 300 hommes ont été massacrés parce qu'ils n'avaient pas obéi à l'ordre de quitter leurs maisons. Les déportés de Rodosto, Malgara et Tchorlou, qui ont été dépossédés de tous leurs biens, conformément à la nouvelle « Loi temporaire » du 13/26 Septembre, ont été séparés de leurs familles et envoyés à pied d'Ismidt à Roniah, sur l'ordre arbitraire du notoire Ibrahim, dictateur du district d'Ismidt. On obligea des milliers de pauvres Arméniens, expulsés de Constantinople, à marcher à pied d'Ismidt à Koniah et plus loin, après avoir consigné tout ce qu'ils possédaient aux gendarmes, y compris leurs chaussures. Ceux qui ont les moyens de voyager par chemin de fer sont aussi dépouillés par les gendarmes, qui réclament non seulement le prix du billet de Constantinople à leur destination, mais leur soutirent tout leur argent, en leur vendant des vivres à des prix exorbitants. Ils exigent un paiement, môme pour ouvrir la porte des W. C. Imprescriptible : Mémorandum daté du 15/28 octobre 1915, de source bien informée, à Bucarest, relatif à l'extermination des Arméniens en Turquie

26 septembre 1915 -- Empire ottoman : le dimanche 26 septembre, le vali de Kharpout a fait annoncer que les Arméniens ne seraient plus déportés. Pendant plusieurs semaines après cette annonce, tout parut tranquille, et de nombreux Arméniens, qui étaient jusqu'alors restés cachés, s'aventurèrent à sortir. Certains se firent musulmans en pensant que cela les mettrait à l'abri. Soudain, au milieu de l'après-midi du jeudi 4 novembre, jour de foire où la foule affluait dans les rues et sur la place du marché, la police se mit à arrêter tous les Arméniens et tous les Syriens qu'elle pouvait trouver. Beaucoup furent pris dans les rues ; on perquisitionna les maisons connues pour abriter des Arméniens, et les occupants tramés dehors. Extraits de: Leslie Davis. La province de la mort : archives américaines concernant le génocide des Arméniens, 1915. Complexe, 1996. Imprescriptible : Dépêches consulaires de 1915

26 septembre 1924 -- Addition au mémoire présenté au Premier ministre britannique Ramsey MacDonald le 26 septembre 1924 1. Le projet d’installation des réfugiés en Arménie russe est de nouveau en discussion à l’Assemblée de la Société des Nations (Commission V). Nous apprenons qu’un grand nombre de réfugiés arméniens désirent sérieusement s’y rendre, tandis que quelques-uns préfèrent s’établir en Grèce ou ailleurs. En tous cas, il faut les aider si on veut que ce peuple déshérité puisse survivre et progresser à nouveau. À notre avis, des fonds de « rétablissement » doivent être trouvés pour n’importe quelle région

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approuvée par la Ligue. 2. La somme de livres sterling de 5.000.000 d’or turc doit être distribuée prochainement (probablement en octobre 1924) parmi les nationaux appartenant aux Puissances alliées qui réclament de l’argent aux Turcs, selon la convention entre les Alliés, datée du 23 novembre 1923. Les Arméniens, en tant que communauté, ne sont pas autorisés à réclamer des compensations de cette somme pour les pertes qu’ils ont subies. Mais nous ne pouvons pas oublier notre responsabilité ; et un don de la part du gouvernement au Comité du Lord Mayor’s Fund, autorisé officiellement, nous semble être le meilleur moyen de remplir nos promesses. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible : Annexes

26 septembre 1941 -- 3 000 juifs d'Orcha (Biélorussie) sont fusillés dans le cimetière juif de la localité. - 3 000 juifs du ghetto de Kaunas (Lituanie) sont désignés pour être assassinés dans le " fort n° 9 ". - Les juifs de Svieciany (Lituanie) sont conduits par les SS d'un commando d'extermination dans la forêt voisine de Polygon, où environ 8 000 personnes sont tuées. Mais les juifs se défendent les armes à la main et plusieurs centaines d'entre eux parviennent à fuir dans les bois. Skynet : 26 septembre, ce jour-là, n’oubliez pas

26 septembre 1942 -- Deux convois, avec un total de 4 004 juifs, quittent le camp de concentration de Theresienstadt à destination de Minsk et de Maly-Trostinets (Biélorussie), où les déportés sont fusillés. - La Gestapo fusille une douzaine de juifs du camp de travail forcé d'Otoczna (Pologne). - Début de la deuxième déportation des juifs de la ville de Biala Podlaska (du côté de Lublin) : 4 000 juifs sont transférés dans le ghetto de Miedzyrzec puis au camp d'extermination de Treblinka. - 2 000 juifs du ghetto de Siedlce (Pologne) sont déportés à Treblinka le même jour. - 1 500 juifs du village de Skala Podlaska (Galicie orientale) et 2 100 juifs de Jezierzany (Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec. - Les SS assassinent 250 juifs " bons pour le travail " dans le camp d'extermination de Belzec. Skynet : 26 septembre, ce jour-là, n’oubliez pas

26 septembre 1942 -- Pologne : Seconde déportation de la ville Biala Podlaska. C'est une ville de la la province de Lublin. Les premiers Juifs sont menionnés en 1621. En 1841 il y a 2.200 juifs sur 3.588 habitants. En 1921, ils sont 6.874 sur 13.000 habitants. Quatre journaux de Yiddish sont édités à Biala entre les deux guerres mondiales. Le 26 septembre 1939, l'armée soviétique entre dans la ville, mais se retire un mois plus tard, conformément au pacte germano-soviétique. Environ 600 juifs partent avec l'armée soviétique. La population juive restante est immédiatement

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soumise à la persécution et à la terreur nazies. À la fin de 1939 environ 3.000 juifs de Suwalki et de Serock sont amenés dans la ville, suivis quelques mois plus tard par environ 1.000 prisonniers de guerre juifs de l'armée polonaise. Durant le transfert de ces derniers, plusieurs dizaines sont abattus. Les autres sont emprisonnés dans un camp de travail obligatoire, puis transférés après un an dans le camp de prisonniers de guerre de Lublin. Entre 1940 et 1941 plusieurs centaines de juifs de Cracovie et de Mlawa sont «reclassés» à Biala, dont la population juive atteint 8.400 personnes en mars 1942. Fin juin 1941 un certain nombre de Juifs sont envoyés dans le camp de concentration d’Auschwitz, afin de faire de la place et de pouvoir «accueillir» des prisonniers de guerre soviétiques. Ces Juifs sont parmi les premières victimes à périr à Auschwitz. Le 6 juin 1942 a lieu la première «Aktion» de Biala Podlaska: Environ 3.000 personnes sont envoyées à Sobibor et exterminées. Le 26 septembre 1942, une seconde déportation envoie tous les habitants du ghetto à Miedzyrzecz, puis de là, en novembre 1942 dans le camp de la mort de Treblinka. 300 Juifs sont laissés à Biala Podlaska dans un camp de travail nouvellement établi. Celui-ci est liquidé en mai 1944 et tous ses détenus transférés au Kl Majdanek, d’où seulement quelques reviendront. Plusieurs centaines de Juifs réussissent à fuir dans les forêts alentour pendant les déportations, mais seulement 30 d'entre euxréussissent à survivre en se cachant jusqu'à la libération de la région, le 6 juillet 1944. BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais

26 septembre 1943 -- Pologne : Nowogrodek est une ville de Biélorussie ayant appartenu à la Pologne entre 1918 et 1939. Les Juifs y vivent depuis le XVIè siècle, et au XIXè siècle la ville est le siège d’une yeshiva (académie rabbinique) très connue. La veille de la guerre mondiale la population juive de la ville est d’approximativement 7.000 personnes. Novogrudok est occupée par les Allemands le 3 juillet 1941. Un plan d’évasion est échafaudé et réalisé par les Juifs dirigés par Jakov Kagan: ils creusent un tunnel de 250 mètres de long et le 26 septembre 1943 s’échappent par le tunnel. Mais ils s’égarent dans l’obscurité et marchent droit sur les barbelés du camp. La garde allemande ouvre le feu et tue 120 d'entre eux, y compris le groupe qui avait pris l'initiative en creusant le tunnel. Environ 100 Juifs réussissent à rejoindre les partisans BS Encyclopédie : Les petits ghettos polonais

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57403

AZERBAIDJAN

Azerbaïdjan: Destexhe avait-il vraiment quitté l'EAEO en 2015?

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Le Vif

25/09/17 à 08:07 - Mise à jour à 08:07

Source: Belga

Le MR Alain Destexhe est désormais concerné par une enquête anti-corruption du Conseil de l'Europe. Son adresse était renseignée sur le site de l'EAEO (utilisée pour légitimer les élections en Azerbaïdjan) encore bien après 2015.

Des fragments de la mémoire numérique du site internet de l'AISBL European Academy for Elections Observations (EAEO), consultés par Le Soir via des copies du site archivées par Google, "accentuent le trouble" quant à la date réelle du départ du sénateur MR Alain Destexhe de cette organisation qui aurait bénéficié d'un financement indirect de l'Azerbaïdjan. Alors que l'homme politique est désormais concerné par une enquête anti-corruption du Conseil de l'Europe, dont il était membre de l'assemblée jusqu'à sa démission il y a peu, il apparait, rapporte le quotidien lundi, que son adresse à Ixelles était encore renseignée sur la page "Contacts" de l'EAEO datée de juillet dernier.

Alain Destexhe a pourtant assuré avoir quitté l'AISBL en 2015, avant d'être nommé à la Commission des droits de l'homme du Conseil de l'Europe. Ce n'est qu'après que Pan a révélé en mai 2017 l'existence d'un éventuel conflit d'intérêts (l'EAEO envoyant notamment des observateurs en marge des élections en Azerbaïdjan, pays membre du Conseil de l'Europe) qu'un correctif officiel a été publié au Moniteur belge (en juin 2017) pour acter le départ d'Alain Destexhe en modifiant le procès-verbal de l'assemblée générale de juillet 2015.

Le sénateur s'est justifié, au Soir, en expliquant que vu que l'association ne comptait que deux administrateurs (lui-même et l'ex-député VLD Stef Goris), qui étaient des amis, il avait signalé sa démission à Stef Goris, "fin 2014 ou début 2015" de manière orale, et non via une lettre. Quant à l'adresse ixelloise retrouvée par la rédaction du quotidien sur une copie archivée du site, bien plus récente: "J'ai interrogé Stef Goris par courriel, il m'a dit (...) qu'il n'avait jamais fait attention à des détails pareils", réagit Alain Destexhe.

Le Soir note par ailleurs qu'une association partenaire de l'EAEO, créée le même jour que celle-ci et par le même duo, présente un "fait curieux" similaire: un correctif à ses statuts est apporté au greffe du tribunal de commerce le 22 mai 2017, apportant des modifications à l'assemblée générale du 16 juillet 2015, précisant que ce jour-là, on s'est trompé en actant que le mandat de Destexhe était prolongé de 5 ans.

http://www.levif.be/actualite/belgique/azerbaidjan-destexhe-avait-il-vraiment-quitte-l-eaeo-en-2015/article-normal-727967.html

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Quand le président d'Azerbaïdjan évoque les crimes de guerre à l'ONU, sa fille prend un selfieBFMTV25/09/2017 à 17h59

Un selfie au moment où son père et président d'Azerbaïdjan évoquait lors de l'assemblée générale des Nations unies la guerre entre son pays et l'Arménie. Les images ont été diffusées sur un media fondé par un dissident politique et militant des droits de l'homme, rapporte La Libre.

Ilham Aliyev a déclaré vendredi à la tribune: "Le 26 février 1992, l'Arménie a commis un crime de guerre en tuant 613 personnes à Khodjaly. Parmi elles, 106 femmes et 63 enfants." Au même moment, sa fille, Leyla Aliyeva, âgée de 33 ans et présente dans les gradins, était occupée à prendre la pause pour quelques selfies.

Le président azéri a fait parler de lui au mois de février dernier pour avoir nommé son épouse, également présente lors du discours à l'ONU, vice-présidente, elle qui était jusqu'alors députée et à la tête d'une fondation. Une nomination que le chef de l'État avait à l'époque justifiée par le fait qu'elle était "professionnelle, éduquée", "magnanime", avec "de l'expérience et des principes". Céline Hussonnois-Alaya

http://www.bfmtv.com/international/quand-le-president-d-azerbaidjan-evoque-les-crimes-de-guerre-a-l-onu-sa-fille-prend-un-selfie-1263947.html

TURQUIE

Turquie : « Près de 150 médias ont été fermés depuis le coup d’Etat raté de 2016 »

Alors que le procès du journal d’opposition « Cumhuriyet » a repris lundi, Johann Bihr, chargé de la Turquie au sein de Reporters sans frontières, dénonce une « répression sans précédent ».

Le Monde | 25.09.2017 à 18h27 • Mis à jour le 26.09.2017 à 07h57 | Propos recueillis par Faustine Vincent

L’affaire est emblématique de la mise au pas de la presse par le pouvoir en Turquie. Cinq collaborateurs, piliers du journal d’opposition Cumhuriyet, accusés d’« activités terroristes », comparaissaient de nouveau lundi 25 septembre devant un tribunal d’Istanbul. Lors de l’ouverture du procès, à la fin de juillet, la justice avait refusé de les remettre en liberté provisoire,

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contrairement aux sept autres collaborateurs du quotidien, arrêtés en octobre.

Lundi soir, le tribunal a ordonné la remise en liberté de l’un des quatre journalistes, Kadri Gursel, mais le maintien en détention des quatre autres accusés. Le juge a décidé que M. Gursel, l’une des figures les plus respectées du journalisme en Turquie, pouvait être libéré après onze mois de détention, même s’il doit être jugé pour « activités terroristes ». Le procès a été ajourné au 31 octobre.

Lire aussi : Procès du journal « Cumhuriyet » en Turquie : un journaliste remis en liberté, quatre restent détenus

A cette occasion, Johann Bihr, chargé de la Turquie au sein de Reporters sans frontières (RSF), fait le point sur la situation « dramatique de la presse » en Turquie, soumise à une « répression sans précédent » depuis le putsch manqué du 15 juillet 2016.

Quel est l’état de la presse aujourd’hui en Turquie ?

Il est dramatique. La Turquie occupe la 155e place sur 180 au classement de la liberté de la presse établi par RSF. C’est d’autant plus désastreux qu’il y a quelques années le pays connaissait un pluralisme médiatique important. Pour faire taire l’opposition, il a fallu jeter en prison plus de cent journalistes. La répression des médias est sans précédent depuis le coup d’Etat raté du 15 juillet 2016.

La Turquie est aujourd’hui la plus grande prison pour journalistes du monde. La plupart sont en détention provisoire. Leurs avocats ont un accès limité aux actes d’accusation, comme c’est le cas pour les affaires liées au terrorisme. Ni jugés ni condamnés, la situation de ces journalistes s’éternise depuis plus d’un an.

Y a-t-il encore des journalistes critiques qui peuvent exercer leur travail ?

Oui, mais très peu. Près de 150 médias ont été fermés depuis le coup d’Etat raté. Il n’y a plus de chaîne de télévision critique, et seulement une poignée de journaux d’opposition. Cumhuriyet en fait partie, mais aussi Birgün et Evrensel, deux journaux de gauche, et le nationaliste Sözcü. Mais ces titres ne représentent presque plus rien en termes de tirage (le nombre d’exemplaires) et d’influence.

Toutes ces intimidations et menaces entretiennent un climat de peur, très prégnant aujourd’hui en Turquie

Ils sont harcelés par le régime, et baignent dans une atmosphère malsaine entretenue par les médias aux ordres de l’Etat. L’hostilité dont ils font l’objet peut encourager des éléments déséquilibrés à passer à l’acte. Un présentateur de CNN Türk, Ahmet Hakan, a ainsi été agressé et hospitalisé après un éditorial au vitriol d’un journaliste progouvernemental. Toutes

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ces intimidations et ces menaces entretiennent un climat de peur, très prégnant aujourd’hui en Turquie.

Quelle influence cela a-t-il sur la ligne éditoriale des derniers journaux d’opposition ?

Il y a eu beaucoup d’autocensure. Mais il y a toujours un petit noyau dur, soutenu par une constellation de militants et de défenseurs des droits de l’homme, qui résiste et continue sur la même ligne. Et ce, malgré le harcèlement et la marginalisation croissante.

Comment la libération du journaliste français Loup Bureau a-t-elle été accueillie par les journalistes d’opposition en Turquie ?

Personne, sans doute, n’y a vu un signe d’espoir, car ce qui s’est joué relevait de tractations bilatérales entre la France et la Turquie, sans affecter leur sort. Son arrestation, en revanche, a été perçue comme un signe inquiétant. Pour eux, une ligne rouge a été franchie. De plus en plus de journalistes étrangers se font expulser et confisquer leur carte de presse. Cela montre la détermination du régime à éliminer toute voix critique.

Au-delà des médias traditionnels, ceux en ligne sont eux aussi devenus un enjeu important pour le pouvoir, qui cherche à les contrôler. Y parvient-il ?

Il y a une grande résistance sur Internet, mais aussi de plus en plus de pression. Cela a commencé avec le mouvement de révolte de 2013 contre le régime Erdogan, où les réseaux sociaux avaient joué un rôle majeur. Le mécanisme de censure s’est nettement étoffé. Les fournisseurs d’accès à Internet ont désormais l’obligation de bloquer, dans les quatre heures, toute page Web sur ordre du gouvernement. Cela va de paire avec une intimidation croissante. Beaucoup de gens sont arrêtés pour un simple tweet, comme c’est le cas pour de nombreux journalistes emprisonnés.

En août, trente-cinq mandats d’arrêt ont été émis contre des journalistes et collaborateurs de médias pour avoir utilisé la messagerie Bylock

Depuis juillet 2016, c’est encore pire. La surveillance du Web est de plus en forte. Le régime est notamment parti en chasse contre le logiciel de messagerie cryptée Bylock. Comme les membres du mouvement de Fethullah Gülen (l’ennemi juré d’Erdogan) l’utilisaient, le pouvoir est persuadé que tous ceux qui s’en servent sont liés à lui, et complices des putschistes. En août, trente-cinq mandats d’arrêt ont été émis contre des journalistes et des collaborateurs de médias soupçonnés de lien avec la confrérie Gülen pour avoir utilisé cette messagerie.

A la moindre crise, le régime n’hésite pas non plus à bloquer YouTube, Facebook et Twitter, très populaire en Turquie, pendant plusieurs jours. Quelques sites d’infos critiques parviennent malgré tout encore à exister, comme Medyascope. Mais pour combien de temps ?

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Que peut faire l’Union européenne face à la dérive autoritaire d’Erdogan ?

L’Union européenne n’est hélas plus le vecteur le plus influent, car les perspectives d’adhésion ne sont plus un levier aussi important qu’avant. L’Union européenne a sans doute sa part de responsabilité, car beaucoup d’Etats membres n’étaient pas prêts à accueillir la Turquie. De part et d’autre, tout le monde sait que les négociations sont au point mort et ne conduiront nulle part. Mais l’Europe pourrait faire plus.

On sait que la Turquie est un partenaire stratégique concernant les migrants et le terrorisme. Mais un dialogue franc et sincère doit aussi pouvoir exister. Au-delà de l’UE, le Conseil de l’Europe, dont la Turquie est membre, doit aussi jouer son rôle.

Concernant la situation des journalistes turcs emprisonnés, RSF en appelle à la Cour européenne des droits de l’homme. Elle est aujourd’hui leur seul recours. Il y a urgence, car certains sont vieux et malades.

http://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/25/turquie-pres-de-150-medias-ont-ete-fermes-depuis-le-coup-d-etat-rate-de-2016_5191256_3210.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

Turquie: L'éditorialiste de Cumhuriyet remis en libertéYahoo !

Reuters 26 septembre 2017

ISTANBUL (Reuters) - Le célèbre éditorialiste turc Kadri Gürsel, qui travaille pour le quotidien d'opposition Cumhuriyet, a été libéré lundi soir dans l'attente de son procès sur décision d'un tribunal d'Istanbul, après 330 jours de détention.

Le journaliste a été accueilli par son épouse et ses collègues à sa sortie de la prison de Silivri, à l'ouest d'Istanbul.

"Ce n'est pas une raison de se réjouir. Il y a encore des employés de Cumhuriyet qui sont emprisonnés sur la base d'allégations injustes et infondées", a-t-il dit à la presse.

Le parquet turc affirme que le journal d'opposition est contrôlé par les partisans de Fethullah Gülen, que le pouvoir accuse d'avoir fomenté la tentative de putsch du 15 juillet 2016, et de "couvrir les actions de groupes terroristes".

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Cumhuriyet rejette ces charges.

Quatre journalistes ou dirigeants du journal restent en détention, parmi lesquels le rédacteur en chef Murat Sabuncu.

Les dix-sept autres accusés appartenant au quotidien sont libres en attendant d'être jugés.

Tous sont accusés de mener une "guerre asymétrique" contre le président Recep Tayyip Erdogan. Les procureurs ont requis des peines allant jusqu'à quarante-trois ans d'emprisonnement.

A l'appui de ses accusations, le parquet cite l'utilisation par les employés de Cumhuriyet de l'application Bylock, une messagerie cryptée utilisée par les gülenistes d'après Ankara.

Les groupes de défense des droits de l'homme et les alliés occidentaux de la Turquie déplorent une érosion des libertés fondamentales dans le pays depuis le coup d'Etat manqué de l'an dernier.

Quelque 50.000 personnes sont emprisonnées dans l'attente d'un jugement et 150.000 autres ont été arrêtées ou démises de leurs fonctions.

Environ 150 organes de presse ont été fermés et 160 journalistes placés en détention, selon l'Association des journalistes de Turquie.

(Daren Butler; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

https://fr.news.yahoo.com/turquie-l%C3%A9ditorialiste-cumhuriyet-remis-en-libert%C3%A9-062300641.html

Loup Bureau : “La Turquie est en train de gagner sa guerre de l’information”Télérama

Jérémie Maire

Publié le 25/09/2017. Mis à jour le 25/09/2017 à 17h22.

Loup Bureau, emprisonné durant cinquante-deux jours dans les geôles turques, nous a accordé un long entretien, une semaine après son retour en France. Il revient sur son expérience.

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Il est souriant en ce dimanche parisien ensoleillé, une semaine pile après son retour au pays. Cinquante deux jours dans les prisons turques ne semblent pas avoir entamé le caractère affable de Loup Bureau.

Pris malgré lui dans l’engrenage infernal du régime autoritaire qui règne dans la Turquie d’Erdogan, le jeune homme de 27 ans laisse toutefois paraître une émotion contenue à l’évocation des actions de ses proches pour le sortir de détention ou des humiliations qu’il y a subies.

Il se montre aussi lucide sur la situation dramatique du journalisme dans ce pays où, accusé de « collaboration avec un groupe terroriste » pour un reportage datant de 2013 et toujours en attente du verdict, il ne mettra plus jamais les pieds.

Comment allez-vous, une semaine après votre retour ?

Je trouve que ça va bien. Je passe du temps avec mes amis, je visite Paris que je connais peu. Je suis conscient que je ne suis pas à l’abri d’une rechute de moral dans les jours ou semaines à venir, le temps de réaliser. Mais je dors bien. Là-bas, je dormais d’ailleurs énormément, entre quatorze et quinze heures par jour. C’était à peu près la seule chose que je pouvais faire de toute manière.

Que veniez-vous faire dans cette région, à la frontière de l’Irak, de la Syrie et de la Turquie, où s’affrontent à la fois des forces kurdes, des militaires turcs et l’organisation Etat islamique ?

L’idée était de repartir sur les traces de mon reportage de 2013, dans lequel je rencontrais des membres des YPG, groupe de combattants kurdes considéré comme terroriste par la Turquie. Je souhaitais aller voir comment les choses avaient évolué, revoir les mêmes personnes et informer sur la bataille de Raqqa.

Ce qui m’anime dans ce métier, c’est de parler avec légitimité de ces sujets. J’y suis allé de manière progressive – je suis parti travailler au Caire avec un ami, j’ai appris l’arabe puis je suis allé dans cette région. C’est pour cela que je souhaitais retourner au Kurdistan syrien, car je connaissais le coin. La bataille de Raqqa a été tellement peu médiatisée qu’il y a énormément de sujets à y réaliser. Revenir dans cette région était important pour moi.

Comment s’est déroulée votre arrestation ?

Je me suis retrouvé pris dans une série de malchances. J’avais déjà franchi cette frontière en 2013 pour le reportage qui m’est reproché en Turquie. La situation a totalement changé. Il y a désormais beaucoup de contrôles et beaucoup de monde qui transite par là. Le 25 juillet, avec le taxi collectif, nous sommes arrivés à 15 heures pour franchir la frontière côté turc à minuit. Un étranger qui passe la frontière en pleine nuit, c’était déjà le premier élément louche pour les autorités.

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En outre, le chauffeur du taxi s’est révélé faire de la contrebande de cigarettes. Je l’ignorais. Rien de très grave, mais c’était assez pour qu’on soit contrôlés. J’ai bien signifié au chauffeur de préciser aux policiers que je n’avais rien à voir là-dedans. Je suis allé au poste frontière pour faire tamponner mon passeport. Les nombreux cachets qui y figurent, notamment un du Pakistan, ont aussi attisé la curiosité des policiers.

Dès mon arrivée au poste, j’ai senti que je pouvais avoir de gros problèmes. Leur hostilité me l’a confirmé. De toute façon, j’étais bloqué, je ne pouvais ni avancer ni faire demi-tour, ce qui aurait éveiller encore plus de soupçons. Très rapidement, on m’a demandé les codes de mon ordinateur et de mon compte Facebook. J’ai collaboré pleinement.

“J’ai compris que c’était très mal parti”

Un policier s’est alors muni d’un téléphone portable et d’une sorte de logiciel spécial, qui lui a permis de voir tout le contenu de mon compte, y compris les éléments que je n’avais pas rendus public. Il est tombé sur cette photo de moi en compagnie de combattants du YPG. Il m’a demandé : « Terrorist ? » C’est là que j’ai compris que c’était très mal parti.

S’en sont suivis d’autres contrôles : on m’a déshabillé, on a fouillé mes affaires, avant de m’envoyer dans un commissariat, où j’ai eu droit à un premier entretien avec des policiers. Ceux-là étaient plutôt accueillants, on communiquait sommairement grâce à Google Translate. Je leur ai montré tout mon matériel, mon reportage d’il y a quatre ans, mes visas, notamment ceux qui stipulent que je ne suis resté qu’une semaine la fois où je suis venu réaliser ce reportage et même ma carte d’étudiant.

Ils comprenaient que je suis un journaliste et pas un combattant. Ils ne sont pas bêtes ! Puis je suis passé en comparution immédiate devant un juge qui m’a libéré le lendemain matin, sans plus de problème. Le chef du commissariat, plutôt sympa avec moi, m’a accompagné à la gare routière, m’a même payé un billet pour Istanbul et m’a souhaité bonne route. J’avais décidé de quitter le pays, ayant conscience d’être passé à côté de quelque chose qui aurait pu être très grave.

Mais quinze minutes plus tard, les policiers sont revenus et m’ont demandé de les suivre pour « une question ou deux en plus ». J’avais tout juste eu le temps de prévenir le consulat de ma première arrestation et que j’allais quitter le pays. Mais arrivé à nouveau au commissariat, on m’a directement envoyé à Sirnak, le chef-lieu de la région. C’est une ville en partie détruite par la guerre, avec des check-points partout, des hélicos qui passent sans cesse.

Il était très bizarre qu’un juge décide de me relâcher puis qu’un autre me fasse à nouveau arrêter. Dès le départ, j’ai bien vu que cette affaire était politique. Quelqu’un avait conscience qu’un journaliste étranger, qui a réalisé un reportage sur une organisation terroriste, était présent dans la

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région. Je pouvais servir de moyen de pression pour obtenir des contreparties.

Etiez-vous conscient du danger qu’encourent les journalistes là-bas ?

Je savais que c’était très compliqué. Je m’étais d’ailleurs mobilisé pour Mathias Depardon [photoreporter français incarcéré en Turquie, puis expulsé en juin 2017, ndlr]. La région est dangereuse, c’est pour cela que plus personne n’y va, ce qui est dommage, car il y a énormément de choses à raconter.

Mais je me suis simplement dit que je ne traversais pas la région en question, je ne faisais que la longer pour arriver dans le Kurdistan syrien. J’allais directement dans l’Ouest. Pas dans le Nord, où les choses sont difficiles. Mon billet de bus stipulait Izmir, d’ailleurs. J’ai eu tort de penser cela… Des armes transitent, des gens aussi, évidemment, les contrôles sont renforcés.

C’était peut-être trop naïf ?

Peut-être un peu. La Turquie n’est pas un pays de transit : vous êtes en Turquie, vous y êtes vraiment, que ce soit en voyage de loisir ou professionnel et journalistique. Ce pays n’est plus normal. Ne pas travailler en Turquie mais la traverser pour se rendre au Kurdistan syrien n’est pas une excuse qui évite d’être arrêté. Ultérieurement, on ne peut pas s’empêcher de se dire : « Et si j’avais fait autrement ? » Ce sont des questions que je me suis énormément posé en prison.

Par exemple, avant mon départ, j’attendais mon autorisation de passage délivré par le Kurdistan irakien, désormais seul point de passage, qui met toujours une dizaine de jours à arriver. Il se trouve que j’ai eu cette réponse le lendemain de mon départ. Ce que j’ignorais. Si j’avais attendu une seule journée, je n’aurais pas eu à passer par la Turquie. Et j’aurais pu éviter tout cela.

Je regrette d’avoir pris cette décision, de ne pas avoir attendu et d’avoir cru que la situation était toujours la même qu’il y a quatre ans – où elle était déjà très délicate. C’est un trou noir des médias car c’est une zone de guerre où personne ne se déplace librement. Depuis le coup d’Etat avorté de l’an dernier, « la guerre contre la terreur », comme ils l’appellent, qui inclut les affrontements contre le PKK, la secte Fethullah Gülen ou Daech rend la situation encore plus catastrophique.

Les charges de « participation à un groupe terroriste » retenues contre vous sont absurdes. Est-ce que vos juges ou geôliers y croyaient réellement ?

C’est encore une malchance incroyable : j’ai été arrêté en plein été. Comme en France, l’administration turque était en vacances. Les juges

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chargés des questions antiterroristes n’étaient pas là. La juge à laquelle je me suis trouvé confronté s’occupe d’habitude des regroupements familiaux, pas de terrorisme. Elle n’était absolument pas qualifiée pour traiter une affaire comme la mienne.

Mais les fonctionnaires, comme les journalistes turcs ou l’armée, vivent tous dans la peur de l’arrestation. Sans forcément avoir reçu d’ordres, cette juge a sûrement préféré faire du zèle en arrêtant un innocent. Son jugement ne comportait aucun argument, aucune recherche sur qui j’étais ou ce que je faisais. Ils n’ont pas appelé mon école à Bruxelles pour vérifier mon identité, ou même TV5 Monde, à qui j’avais vendu mon reportage il y a quatre ans. Il y a tellement de gens qui peuvent prouver qui je suis et ce que je fais.

Tout a été expédié en dix minutes, avec moi qui comprenais un mot sur deux car l’interprète ne me traduisait pas tout. La juge s’est contentée de me dire en arabe que j’allais passer un peu de temps en prison le temps qu’ils vérifient mon matériel, pour un mois maximum. C’est en faisant lire le compte rendu d’audience à mon avocat que j’ai appris que j’étais qualifié de terroriste. Non seulement elle m’a menti, mais les accusations étaient beaucoup plus graves que ce que je pensais.

“J’étais traité comme les détenus qui risquent trente ans de prison pour terrorisme”

Avec qui communiquiez-vous à ce moment-là ?

Depuis mon premier interrogatoire et le coup de fil au consulat à la gare routière, je n’avais parlé à personne. Cela faisait six jours. Six jours de garde à vue, c’est illégal même en Turquie – surtout que je n’étais nourri que de briques de jus d’orange et de biscuits. Aucun contact avec le consulat pour un ressortissant étranger, c’est aussi illégal. Je demandais mon coup de téléphone tous les jours.

J’étais traité comme les autres détenus en garde à vue qui, eux, risquaient trente ans de prison pour terrorisme. Ça été très dur physiquement à ce moment-là. Moralement, je savais que je restais en garde à vue, et pas en prison, et que le consulat allait être mis au courant. En revanche, mes proches étaient sans nouvelle de moi depuis six jours. Ils ne savaient pas si j’étais encore vivant. Je me sens un peu coupable de leur avoir fait subir cela.

C’est à la suite de ce passage devant la juge que j’ai pu appeler mon père et lui signifier que j’étais inculpé pour terrorisme. Emotionnellement, mon moral a plongé à ce moment-là. J’étais un zombie. En tant que journaliste, j’ai très mal supporté le fait d’être inculpé pour terrorisme : je voulais travailler dans ces régions pour raconter ce qui s’y passe. C’est à l’opposé de ce que font les terroristes. On veut se rendre utile, c’est légitime. Un tel jugement détruit.

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J’ai ensuite eu le droit d’appeler mon père toutes les deux semaines. Je voyais mon avocat à peu près tous les deux jours. Sorti de cela, personne. J’étais isolé dans une cellule, grande, heureusement, avec une petite cour extérieure, ouverte en journée. Les conditions de détention étaient finalement plutôt bonnes : j’étais bien nourri – du ragoût et des féculents –, j’avais une douche et un lavabo.

C’est peut-être plus agréable, en un sens, que les prisons surpeuplées de France. Mais ce qui est dur, c’était d’être dans un endroit que je ne connaissais pas, où les gens parlent une langue que je ne parle pas et avec toute l’incertitude et l’angoisse que peut ressentir un otage finalement : sans condamnation, je ne savais pas ce qu’on me reprochait réellement ni pour combien de temps j’en avais. Je n’avais rien à quoi me raccrocher.

L’histoire a commencé à être médiatisée quand vous êtiez encore en garde à vue, à la toute fin juillet. Etiez-vous au courant qu’une mobilisation pour vous faire libérer s’organisait ?

Mon père me donnait de l’espoir à ce moment-là – c’était son rôle – et m’expliquait qu’il rencontrait du monde et faisait le tour des médias pour parler de moi. Mais je ne savais pas qu’il y avait une mobilisation en tant que telle, ni un comité ou des actions de Reporters sans frontières. Je pensais que mon père se battait tout seul. Je l’ai su au fur et à mesure.

A partir du moment où la diplomatie française et le président ont fait l’annonce publique pour ma libération, j’ai compris que les gens se mobilisaient. Les gardiens m’ont d’ailleurs dit que mon président parlait de moi. Ça a été un soulagement énorme. Je me disais que les choses allaient bouger. Je m’y raccrochais, en tout cas. En outre, ça a totalement changé ma situation sur place. Je suis passé de terroriste à citoyen français.

Quelle était l’attitude de vos gardiens envers vous ?

Ils n’étaient évidemment pas impressionnés par mon statut. Ils ont l’habitude de traiter avec des criminels. Avoir un Français dans leur prison était une attraction. Mais ils ont évidemment réalisé que si le président demandait ma libération, c’est que je n’étais pas un terroriste. Les conditions de détention ont changé, notamment parce que la diplomatie française sur place a milité pour.

L’ambassadeur a rencontré le ministre turc de la Justice, la délégation française a insisté pour que je puisse avoir des livres, ce qui était inconcevable au début. La lecture a été quelque chose d’indispensable. Il n’empêche, voir les gardiens fouiller ma cellule tous les jours, comme celle des autres, a un côté humiliant. La plupart du temps, il y avait beaucoup de méchanceté.

Toutefois, tout n’est pas noir ou blanc. Certains gardiens pouvaient se montrer humains, notamment ceux qui parlaient anglais et avec qui je

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m’entretenais si j’avais besoin de quelque chose. J’ai passé dix jours dans la prison avant d’apprendre que je pouvais acheter des objets, comme du gel douche ou des serviettes. Je faisais sans jusque-là. Personne ne m’avait rien dit. Je pouvais aussi savoir si j’avais du courrier, par exemple. Ils étaient à l’écoute. Cela fait beaucoup de bien d’avoir des gens à qui parler.

Ce courrier vous a-t-il aidé à tenir ?

Les lettres en français, malheureusement, je ne les ai jamais eues. On me demandait d’envoyer des lettres en anglais, ce que j’ai fait. Les premières lettres de ma famille et de Maud, ma petite amie, sont arrivées avec la délégation française, autour du 11 août. C’est vraiment les premières nouvelles que j’ai eues, car je n’avais pas encore eu le droit de téléphoner. C’était très fort émotionnellement.

Le comité de soutien avait organisé une opération cartes postales qui a vraiment bien marché : un jour, les gardiens sont arrivés avec six cents cartes dans les mains. Ils m’ont même demandé de dire à mes amis d’en envoyer un peu moins. Ça m’a fait énormément plaisir de recevoir tout ça et ça me faisait passer le temps… même si j’ai été libéré trois jours après !

Si j’étais resté, les conditions s’améliorant, j’aurais pu recevoir le reste du courrier. C’est vraiment tout au début qu’il y a eu une volonté de m’isoler totalement. C’était aussi une volonté politique. J’ai appris par mon avocat que j’aurais pu être déplacé beaucoup plus loin et que cela aurait été une très mauvaise chose.

A ce moment de la médiatisation, sentiez-vous que les choses pouvaient évoluer vite ?

A demi-mot, car tout était écouté au parloir, mon avocat me faisait comprendre que, d’un point de vue judiciaire, tout était bloqué et difficile. Dans le droit turc, il y a, tous les mois, une procédure de révision de l’arrestation, tant qu’il n’y a pas de jugement. Le 25 août, un mois après mon arrestation, un juge a réexaminé les motifs de ma détention et aurait pu ordonner ma libération à l’issue d’une enquête sans preuve. Mais rien ne s’est fait puisque tout était politique. Je me disais que je pouvais y rester des années. Quand le consul est venu me voir, à la mi-août, il m’a précisé que je pouvais être libéré à tout moment – le soir même, la semaine suivante, le mois d’après. Mais il était sûr de ma libération. Le soulagement était énorme.

Les choses se sont passées plus vite lors de l’arrestation, en mai dernier, de Mathias Depardon…

Je l’ai constaté après coup. J’ai l’impression que la France aurait pu condamner ce qui se passait dès le départ. Peut-être même que si Emmanuel Macron s’était aussitôt prononcé, je ne serais jamais passé par

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la prison. Mais il y a un élément bête dans tout cela : être arrêté en période de vacances rallonge les procédures. De plus, je ne suis pas un journaliste connu, je ne suis que freelance.

Cependant, j’ai du mal à en vouloir à la diplomatie : si je suis ici aujourd’hui, c’est grâce aux autorités françaises qui m’ont sorti de cette prison. J’avais entendu plusieurs appels à ma libération du président Macron, et même de François Hollande qui activait ses réseaux. Je savais que Jean-Yves Le Drian, ministres des Affaires étrangères, se rendait à Ankara.

Mais il était aussi bizarre de constater que, malgré toute cette mobilisation officielle, le gouvernement et les diplomates ne décident de rien et que les Turcs et Erdogan contrôlent tout. Il y a eu des lenteurs au départ, oui, mais je suis tellement soulagé d’être de retour. A mon arrivée, j’ai été accueilli par Françoise Nyssen, ministre de la Culture, et j’ai pu parler quelques minutes par téléphone avec le président. 

“J’en veux à la Turquie”

Qu’est-ce qui a précipité votre libération ?

Je n’en sais pas beaucoup plus que ce qui a été raconté dans la presse. Mais j’ai bien conscience que les rapports directs, y compris commerciaux, entre la France et la Turquie ont joué sur ma libération. J’en veux à la Turquie : j’ai servi de moyen d’échange avec contreparties. C’est bizarre de se retrouver au milieu de ce genre d’histoire, mais c’est la diplomatie de notre temps. On ne va pas faire les naïfs et croire que j’ai été libéré parce que les Turcs se sont laissé convaincre qu’ils faisaient erreur.

Mais il faut aussi garder en tête que m’incarcérer plus longtemps aurait pu détériorer les relations entre les deux pays. A l’heure où la Turquie et l’Allemagne ne s’entendent plus, garder la France comme allié est aussi un enjeu à considérer pour Ankara. Il y a toujours eu des liens très forts entre les deux pays. Mais il est aberrant d’utiliser ce genre de recours pour obtenir des contreparties.

Vous êtes étudiant à Bruxelles. La Belgique s’est aussi mobilisée pour vous.

J’ai appris la mobilisation des médias et du pays par mon père, dans une de ces lettres où il mentionnait ce « petit pays avec un grand cœur ». Ça m’a fait chaud au cœur car ils n’étaient pas tenus de le faire. Je ne suis qu’étudiant là-bas, pas ressortissant. J’ai conscience d’avoir presque bénéficié d’une double nationalité et je leur en suis reconnaissant. Le Premier ministre belge a même interpellé le gouvernement français sur mon cas. C’est peut-être après cela qu’il s’est senti obligé de bouger.

Avez-vous l’impression que la Turquie s’est servi de vous pour faire un exemple ?

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Chaque arrestation de journaliste envoie un message clair : « On ne veut pas de journalistes dans ces zones, à fouiller dans nos affaires. » Le cas de Mathias Depardon était déjà exceptionnel. Le mien l’est encore plus. Je pense que la situation du prochain sera très compliquée : à chaque fois, c’est plus lourd et plus long. Je suis le premier étranger à avoir été inculpé pour terrorisme. Mon cas était très grave. Je ne souhaite pas qu’une affaire similaire se reproduise.

Quel avenir voyez-vous pour les journalistes là-bas ?

C’est triste à dire : moi qui en reviens, je ne saurais pas quel message envoyer à un confrère qui voudrait aller travailler dans la région. C’est tellement important ce qui s’y passe, mais c’est aussi tellement suicidaire d’y aller. La Turquie est en train de gagner sa guerre de l’information. Elle arrive à ses fins : faire de cette région un trou noir. Quand un journaliste arrive enfin à y passer, il est arrêté et inculpé pour terrorisme. Même le consul, qui n’avait pas vu Sirnak depuis dix ans mais qui connaît le terrain, était choqué de retrouver une ville et une région dans cet état. C’est une vraie guerre dans un angle mort.

En outre, il n’y a plus que des freelances dans ces zones. Mon cas est significatif de ce qu’est aussi devenu ce métier et de la précarité de cette profession. Peut-être que si j’avais été affilié à un média, celui-ci se serait mobilisé pour me faire rentrer, dès le départ. Il se trouve que je n’étais que freelance. Maintenant que je suis de retour, je suis sollicité, ça fait un peu bizarre. Mais je n’ai pas vraiment envie de profiter de ce statut d’ancien prisonnier.

“Je ne retournerai pas en Turquie, et je dissuade mes amis d’y aller”

Et pour vous ?

Mon dossier va être révisé par la justice turque le 25, comme chaque mois. Première hypothèse : faute d’éléments, la justice clôt mon dossier. Si elle décide de continuer et de me condamner comme terroriste, c’est sûr que je ne mettrai plus les pieds dans ce pays. Une telle décision pourrait aussi me poser des problèmes dans d’autres pays et pour d’autres voyages professionnels.

Il y a aussi la possibilité, très infime, qu’Interpol ouvre une procédure. Mais elle a peu de chance d’aboutir : Interpol, heureusement, ne dépend pas de la Turquie. Il existe toutefois le cas de ce journaliste suédois naturalisé turc arrêté en Espagne. C’est terrifiant. Comment est-ce possible ? Je n’ai pas envie que cela m’arrive. Je ne retournerai donc pas en Turquie. Je dissuade mes amis d’y aller. On est jamais à l’abri qu’un de mes amis soient identifié comme proche d’un terroriste. Tout est possible dans ce pays-là. Même mon avocat me disait : « Everything is possible in Sirnak. »

Il y a tellement d’aberrations dans la justice turque. Cette situation me fend le cœur. La Turquie est un pays que j’aime beaucoup, Istanbul est

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une ville qui m’a toujours fait rêver. Mais les autorités turques avaient l’impression que je les détestais, que j’étais pro-Kurde ou pro-PKK, alors que pas du tout. C’était juste le lieu où j’ai exercé mon travail. Lorsque j’ai fait mon reportage sur les YPG en 2013, j’ai aussi beaucoup eu de problèmes avec eux. Qu’ils aient le droit ou non à un territoire est un tout autre débat. Mais je suis loin d’entretenir des liens amicaux avec eux.

Avez-vous récupéré votre matériel ?

Malheureusement non, et cela a un coût pour un freelance. J’ai constitué mon attirail – un appareil photo qui me permettait de filmer avec une installation comprenant une mixette pour le son et des micros haute fréquence, des disques durs, deux ordinateurs pour stocker et monter – quand j’arrivais à dégager des bénéfices des reportages que je vendais.

Il y en avait pour plus de 5 000 euros. Je ne peux pas rebondir comme cela. C’est réconfortant de voir que le comité de soutien a monté une cagnotte pour m’aider à repartir faire ce métier, même si j’ai toujours eu une certaine gêne à ce qu’on fasse ce genre de choses pour moi. Cette cagnotte va aussi m’aider à payer les frais de justice.

Qu’allez-vous faire, alors ?

Je ne sais pas encore. J’ai prévu de me rendre au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre – un projet que j’avais avant de partir en Turquie. Je veux y aller pour voir si j’ai toujours envie de faire ce métier. J’ai toujours aimé le Moyen-Orient. Cette région continue de m’intéresser. Mais il y a aussi beaucoup à faire en France. Travailler à Paris dans un média me plairait aussi.

En outre, j’ai ma soutenance à passer à Bruxelles, dans quelques jours, sur un travail à propos d’Al Jazeera et de son indépendance : je redeviens étudiant et je ne voulais pas bénéficier d’un traitement de faveur. J’ai déjà obtenu une dérogation spéciale pour reculer cet oral. J’ai toujours aimé être étudiant. L’apprentissage et les rencontres me nourrissent.

http://www.telerama.fr/medias/loup-bureau-la-turquie-est-en-train-de-gagner-sa-guerre-de-linformation,n5223622.php

Loup Bureau raconte son calvaire en Turquie : "J'étais au bord du gouffre"JDD

11h37 , le 22 septembre 2017

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Le journaliste Loup Bureau, revenu en France dimanche dernier, a fait le récit de ses 52 jours de détention en Turquie vendredi sur Les Jours et France Inter.

Loup Bureau dimanche dernier à son retour en France. (Sipa)Partager sur :

Loup Bureau a passé 52 jours de détention dans une prison turque. Des "très longues journées" que le jeune journaliste français, encore étudiant, a décrit pour la première fois jeudi sur le site   Les Jours et vendredi matin sur France Inter. Il détaille son calvaire qui a débuté le 25 juillet dernier, à Silopi, cette commune turque à la frontière avec la Syrie et l'Irak. Le jeune homme de 27 ans est alors à bord d'un taxi collectif arrêté, vers minuit, car le chauffeur faisait de la contrebande de cigarettes. Très vite, Loup Bureau arrive à convaincre qu'il n'a rien à voir avec ce trafic, mais c'est trop tard : le voilà avec son matériel - appareil photo et disques durs - dans le commissariat de Silopi, un des postes-frontière les plus surveillés par les autorités turques.

Une photo avec des combattants kurdes sur Facebook et tout bascule

Dès lors, Loup Bureau alterne entre espoirs et déception. Cette nuit du 25 au 26 juillet n'aurait pu être qu'une simple péripétie si les policiers n'avaient pas vu le passeport du journaliste, où apparaissent les visas de nombreux pays du Moyen-Orient. Cela n'aurait pu être qu'un mauvais moment si un policier n'était pas tombé sur une photo de Loup Bureau avec des combattants kurdes syriens publiée sur Facebook. "Quelle cible allez-vous attaquer?", lui a alors déclaré le représentant des autorités. Comprenant le malentendu, le Français décide d'"être transparent" et de "coopérer complètement" en mettant à disposition ses disques durs. Son objectif : montrer qu'il n'est qu'un étudiant en journalisme. "Un policier me fait comprendre qu'il y a assez de preuves que je suis journaliste, que la Turquie a beaucoup d'ennemis, qu'il faut qu'elle se protège. Puis il ajoute : 'Vous êtes une bonne personne'", raconte Loup Bureau.

La juge m'a dit que j'allais en prison quelques mois. Un vrai coup sur la tête.

L'affaire se termine bien : après une journée d'attente, Loup Bureau est libéré, le commissaire le raccompagne à une gare routière et lui paie même le ticket de bus pour Istanbul. Il a alors le temps d'appeler le consulat de France pour indiquer sa position et raconter ce qui lui est arrivé. Mais un quart d'heure plus tard, une voiture blindée revient le chercher. Les policiers ont "encore une ou deux questions à [lui] poser". "J'ai compris que c'était foutu, que s'ils me ramenaient au commissariat pour 'une ou deux questions', c'est qu'en fait ça allait être compliqué", explique le jeune homme.

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Loup Bureau est transféré alors à Sirnak, la grande ville la plus proche, véritable poste avancé des autorités turques dans la lutte contre les terroristes kurdes. On le menotte, on lui enlève ses lacets, on le met dans une cellule de 6 mètres carrés dans un sous-sol sans fenêtre, éclairé jour et nuit par des néons. "Je suis resté là six jours sans être jamais interrogé, raconte-t-il aux Jours. Chaque soir, on m'amenait à l’hôpital pour vérifier que je n'avais pas été maltraité. En fait, les médecins me faisaient à peine relever mon T-shirt, ils ne contrôlaient rien. J'ai commencé à me sentir vraiment traité comme un terroriste." On le brutalise, le fait mettre à genoux, mains menottées dans le dos. "On était maintenus dans un climat d'angoisse permanent."

Seules lectures possibles : une biographie de Louis de Funès et un livre de Gilbert Collard

Puis vient une audience, une parodie de procès à l'issue de laquelle Loup Bureau est envoyé en prison. "La juge m'a dit que j'allais en prison quelques mois, le temps que l’on contrôle mon matériel. Un vrai coup sur la tête. J'ai compris que j’étais dans une situation très compliquée", explique le journaliste qui se remémore aussitôt le film Midnight express (1978) qui dépeint la cruauté du système carcéral tuirc dans les années 70 et qu'il avait vu à peine deux mois plus tôt. Il a le temps d'appeler son père avant d'arriver en prison.

Le moral ne suivait plus du tout. Je n'avais plus envie de rien.

A son arrivée en prison, Loup Bureau doit subir un entretien dégradant, raconte-t-il encore aux Jours : "À ce moment-là, mentalement, j'étais au bord du gouffre." Il est toutefois à l'isolement dans une cellule avec télévision, kitchenette et des lits prévus pour douze détenus. Certains gardiens se comportent bien, d'autres lui donnent des tapes sur la tête et le traitent de "terroriste". Seul son avocat vient ponctuer son séjour très long. Après avoir lutté avec les autorités turcs, le conseil obtient à son client deux livres en français : une biographie de Louis de Funès et... un livre de Gilbert Collard. "Le moral ne suivait plus du tout, se souvient-il. Je n'avais plus envie de rien." La diplomatie française réussit à lui obtenir plus tard d'autres livres plus captivants, Proust et Shakespeare notamment.

Il lui faut attendre le 14 septembre pour avoir "plusieurs bonnes nouvelles". La venue à Ankara de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, a semble-t-il fait bouger les choses. Une nouvelle audience a lieu et un juge signe finalement sa remise en liberté. "J'ai dû servir de monnaie d'échange, je n'y suis pour rien, cela me dépasse complètement", explique Loup Bureau après coup. Et très vite, il quitte la prison, s'envole pour Istanbul puis la France. "Dans l'avion, le soulagement émotionnel était très fort, j'étais vraiment au bord des larmes." Le 29 septembre, il soutiendra son oral dans son école de journalisme bruxelloise. Le ministre belge de l’Éducation a signé une dérogation spéciale pour qu’il puisse le faire : il devait théoriquement passer le

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5 septembre. Et après? "J'aimerais continuer le journalisme. Mais tout ce qui s’est passé a tellement impacté mes proches…" Pour l'instant, il compte rester en France : "Je ne sais pas si je repartirai…"

http://www.lejdd.fr/medias/loup-bureau-raconte-son-calvaire-en-turquie-jetais-au-bord-du-gouffre-3443060#xtor=CS1-4

KURDISTAN

Référendum d’indépendance kurde : à Kirkouk, l’engouement et les tensionsDans cette ville du nord de l’Irak, dominée par les Kurdes mais qui ne fait pas partie de la région autonome, une atmosphère de fête a gagné, lundi, les quartiers kurdes.

LE MONDE | 26.09.2017 à 06h45 • Mis à jour le 26.09.2017 à 09h51 | Par Allan Kaval (Kirkouk, Irak, envoyé spécial)

Lorsque Azad Madjid y est né dans une famille kurde en 1967, Kirkouk, avec sa population mixte et ses richesses pétrolières, était déjà au cœur des conflits et des tractations qui résumaient déjà les relations entre Bagdad et le mouvement kurde. Un demi-siècle plus tard, le quinquagénaire a voté pour l’indépendance du Kurdistan irakien et le rattachement de sa ville au nouvel Etat auquel le référendum, organisé lundi 25 septembre, est censé ouvrir la voie.

La mémoire d’Azad Madjid est peuplée de proches morts au combat, de souvenirs gardés de ses années d’engagement et de clandestinité, de ses jours de terreur et d’exil. « C’est le rêve de tout Kurde d’avoir un Etat indépendant alors, malgré nos divisions et nos craintes sur ce qui pourra arriver demain, on va voter. C’est notre chance », déclare-t-il à l’approche d’un bureau de vote installé dans une école kurde de la ville. Habitants de tous âges, vêtus pour certains de leur costume traditionnel, y attendent en files, dans une atmosphère enjouée, le moment de placer leur bulletin dans l’urne.

Divisions politiques

Le Kurdistan irakien dispose déjà d’un statut d’autonomie reconnu par la Constitution irakienne sur un territoire limité à trois provinces dirigées depuis la capitale kurde, Erbil. Kirkouk n’en fait pas partie, mais les factions kurdes qui se partagent le pouvoir dans le nord de l’Irak y contrôlent de fait les forces de sécurité et la vie économique depuis 2003 et la chute du régime de Saddam Hussein. Le statut de la province de Kirkouk et l’exploitation de ses ressources en pétrole, vitale à la survie économique d’un éventuel Kurdistan indépendant, font l’objet d’un contentieux chronique avec Bagdad.

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Si les Kurdes sont majoritaires à Kirkouk, ils y sont politiquement divisés. La ville et ses environs abritent par ailleurs d’importantes minorités turkmène et arabe attirées dans l’orbite de forces hostiles au rattachement de Kirkouk à un Kurdistan dont elles rejettent...

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http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/article/2017/09/26/referendum-d-independance-kurde-a-kirkouk-l-engouement-et-les-tensions_5191380_1667109.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1506404481

La Turquie menace de fermer son oléoduc au Kurdistan irakienRFI

mardi 26 septembre 2017

Par Claire Fages

En menaçant de fermer son oléoduc au Kurdistan irakien, la Turquie rappelle à la région indépendantiste voisine, que son avenir dépend d'Ankara.

La Turquie menace de fermer son oléoduc au pétrole kurde le jour même où le Kurdistan irakien organise son référendum d'autodétermination. Les Kurdes d'Irak rêvent de ne plus dépendre de Bagdad pour le paiement de leur pétrole, mais ils ne peuvent pas se passer de la Turquie pour écouler le pétrole des champs de Tawke et de Taq Taq, leur territoire est totalement enclavé. Il n'est pas question que le pétrole kurde traverse toute la Syrie vers l'Ouest.

La quasi-totalité de la production pétrolière kurde, 550 000 barils par jour, part donc vers le nord, vers la Turquie, et c'est un oléoduc turc de plus de 700 km qui achemine ce pétrole kurde vers Ceyhan, le port méditerranéen de Turquie.

« Recep Tayip Erdogan, le président turc, rappelle donc au gouvernement kurde irakien que la Turquie a droit de vie ou de mort sur l'économie du territoire indépendantiste », résume Philippe Sébille-Lopez, de Geopolia. Ankara n'a pas envie que l'initiative politique des Kurdes d'Irak fasse tache d'huile chez les Kurdes de Turquie. Le gouvernement turc est plus largement en position de force pour négocier l'avenir de ses relations avec le Kurdistan d'Irak, que ce territoire devienne ou pas, réellement indépendant un jour.

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Mais la Turquie ne veut pas pour autant rompre avec Erbil. Et elle a plutôt intérêt à voir le territoire kurde d'Irak prospérer puisque « plus de 1000 entreprises turques y ont investi, rappelle Pierre Terzian, de Pétrostratégies, dont la compagnie Genel, dans les hydrocarbures du Kurdistan ». La Turquie encaisse aussi au passage les droits de transit du pétrole kurde, et elle a besoin de gaz. Ankara a donc plutôt intérêt à voir les infrastructures se développer pour acheminer le pétrole kurde et bientôt les condensats gaziers du gisement kurde de Miran.

La proposition de Rosneft, le géant russe du pétrole, la semaine dernière, allait bien dans ce sens : augmenter les capacités de l'oléoduc turc actuel, et créer des infrastructures pour le gaz kurde, « De quoi acheminer en Turquie 30 milliards de m3 de gaz, deux fois plus que ce que l'Azerbaïdjan fournit à l'Europe », souligne Pierre Terzian. Et de quoi transformer la Turquie en véritable « hub » gazier... grâce aux Kurdes.

http://www.rfi.fr/emission/20170926-turquie-menace-fermer-son-oleoduc-kurdistan-irakien

Référendum au Kurdistan irakien: la Turquie menace d’imposer des sanctionsPar RFI Publié le 25-09-2017 Modifié le 25-09-2017 à 19:57

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, vivement opposé au référendum d'indépendance au Kurdistan irakien, a annoncé lundi 25 septembre une prochaine fermeture de la frontière terrestre avec cette région d'Irak et menacé de stopper les exportations pétrolières via la Turquie.

« Cette semaine, des mesures seront prises. Les entrées et sorties » à la frontière entre la Turquie et l’Irak « seront fermées », a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'un colloque à Istanbul. Le président turc réagit à l’organisation par le Kurdistan irakien d’un référendum sur l’indépendance.

Le pétrole, principal moyen de pression

« Voyons par quels canaux et où le [Kurdistan irakien] vendra son pétrole. Les vannes sont chez nous. Une fois que nous fermons les vannes, ce travail est terminé », a-t-il ajouté en guise de menace d'un arrêt des exportations pétrolières, une mesure susceptible d'asphyxier l'économie de la région.

Quelque 550 000 des 600 000 barils/jour produits par le Kurdistan irakien sont en effet exportés via un oléoduc qui débouche dans le port turc de Ceyhan sur la Méditerranée, dans le sud de la Turquie. Or, selon un récent rapport de la Banque mondiale, ces revenus pétroliers représentent

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l'essentiel des ressources du Kurdistan irakien, qui n'a pas su diversifier ses ressources.

Des conséquences pour la Turquie

Une telle mesure de rétorsion ne serait toutefois pas sans dommage pour le pouvoir turc lui-même, relèvent des experts. « La question n'est pas de pouvoir mais vouloir. Jusqu'à quel point la Turquie est-elle prête à aller pour empêcher qu'il y ait un État kurde à ses frontières ? », s'interroge Ruba Husari, spécialiste du pétrole irakien. « Si la Turquie est sérieuse dans ses menaces, elle peut bien sûr empêcher l'exportation du pétrole du Kurdistan ». Mais cela reviendrait alors à tirer « un trait » sur un juteux commerce.

Outre les droits par baril transporté, Ankara tire profit de l'accord signé autrefois entre l'Irak et la Turquie, qui permet à la compagnie publique turque Botas de s'approvisionner en pétrole irakien via cet oléoduc. Enfin, les revenus de la vente du pétrole du Kurdistan sont déposés dans une banque turque avant d'être transférés aux Kurdes, selon un accord entre Erbil et Ankara.

« Pas de compromis »

Des considérations que Recep Tayyip Erdogan se refuse apparemment à prendre en compte. « Nous prenons toutes les mesures nécessaires aux niveaux politique, économique et sécuritaire. Il n'y a aura pas de compromis » a-t-il asséné. Peu auparavant, le Premier ministre turc Binali Yildirim avait affirmé que le gouvernement turc examinait les différentes sanctions possibles en réponse au référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, tout en écartant une éventuelle action militaire.

« Avant qu'il ne soit trop tard, nous prendrons des mesures en ce qui concerne l'espace aérien et la gestion de nos frontières », a-t-il dit. Il a aussi et surtout affirmé que la Turquie considérerait désormais le gouvernement de Bagdad - et non Erbil - comme son unique interlocuteur légitime. Dimanche déjà, il considérait le référendum comme « illégitime, nul et non avenu ».

« opérations ciblées »

Alors que le Parlement turc a renouvelé samedi pour un an le mandat qui permet à l'armée d'intervenir en Irak et en Syrie, le Premier ministre a assuré qu'Ankara ne « part pas en guerre », mais pourrait mener « des opérations ciblées contre les éléments terroristes » susceptibles de constituer une menace sécuritaire pour la Turquie.

Depuis l’annonce de l’organisation de ce référendum par les Kurdes d’Irak, la Turquie a exprimé à de nombreuses reprises son opposition catégorique à ce scrutin. Les autorités turques craignent que la création d'un Etat kurde en Irak ne renforce les velléités séparatistes de sa propre minorité

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kurde dans le sud-est du pays, théâtre d'une rébellion sanglante depuis 1984.

Le Parlement irakien menace d'envoyer l'armée dans le Kurdistan

En réaction à la tenue lundi du référendum d'indépendance au Kurdistan, le Parlement irakien exige l'envoi de l'armée dans les zones disputées dont les forces kurdes ont pris le contrôle depuis l'invasion américaine de 2003. Les régions en question sont la très riche province pétrolière de Kirkouk et également, des secteurs de la province de Ninive, de Dyala et de Salaheddine (au nord de Bagdad). A l'heure actuelle, l'armée n'a pas encore fait mouvement mais, constitutionnellement, le gouvernement est contraint de se conformer à ce vote.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170925-referendum-kurdistan-irakien-turquie-menace-imposer-sanctions

JERUSALEM

A Jérusalem, une Arménienne œuvre pour l’œcuménismeLa Croix

Mélinée Le Priol , le 25/09/2017 à 9h02 Mis à jour le 25/09/2017 à 16h37

Pour l’Arménienne Nora Carmi, chrétienne palestinienne de Jérusalem mariée à un grec-orthodoxe, le repli sur soi n’est pas une solution.

C’était en 1967, un an après son mariage. À l’issue de la guerre des Six Jours, Israël annexait Jérusalem-Est. Nora et son époux, Georges Carmi, recevaient alors une proposition alléchante d’un oncle installé au Canada : « Vous êtes jeunes, vous avez fait des études, ne restez pas là, venez me rejoindre ! »

Un demi-siècle plus tard, Nora Carmi, 70 ans, vit toujours en Terre sainte. « Je n’ai jamais regretté qu’on ne soit pas partis, assure-t-elle dans un français fluide mâtiné d’accent oriental. Ma mission personnelle, c’était de rester à Jérusalem pour aider mon peuple palestinien à surmonter les souffrances. »

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Une vie sans haine

Ses deux enfants la surnomment affectueusement « la volontaire professionnelle ». Après des années à enseigner au Collège des Frères de Jaffa – un établissement lasallien –, Nora Carmi est devenue une figure incontournable de divers mouvements chrétiens palestiniens, comme Kairos Palestine ou le centre de théologie œcuménique Sabeel. Cette grand-mère dynamique et toujours élégante vit résolument l’œcuménisme. « Au XXIe siècle, on ne peut pas vivre comme une petite communauté close sur elle-même, notre vie dépend des autres », avance-t-elle. Elle compte aussi des musulmans parmi ses plus proches amis et dit communier « dans toutes les églises », sans distinction.

Si elle a épousé un chrétien grec-orthodoxe – décédé en 2011 –, Nora Carmi, née Arsenian, a été baptisée dans le rite arménien. Sa mère était une Arménienne de Terre sainte, son père un rescapé du génocide de 1915, arrivé de Cilicie à l’âge de 3 ans. « Malgré la souffrance, il n’avait pas de haine », se souvient Nora, qui dit avoir été guidée toute sa vie par cette idée.

Pour une paix juste

Fermement opposée à l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, la septuagénaire multiplie les déplacements à l’étranger (récemment au Brésil et aux États-Unis) pour prôner une « paix juste ». Elle voudrait mettre en garde les chrétiens du monde entier contre la tentation de « trier » les populations du Moyen-Orient en aidant les chrétiens seulement. « Ce n’est pas ce que le Christ nous a appris, lance-t-elle. Il faut commencer par sa propre famille, oui, mais pour aller au-delà. »

Mélinée Le Priol http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/A-Jerusalem-loecumenisme-quotidien-2017-09-25-1200879458?from_univers=lacroix&id_folder=1185317&position=1

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GENOCIDE DES TUTSI

Rwanda : la BNP visée par une enquête pour «complicité de génocide»Le Figaro

Par Tanguy Berthemet Mis à jour le 25/09/2017 à 17:27 Publié le 25/09/2017 à 17:17

Le parquet de Paris a ouvert une enquête après une plainte de l'ONG Sherpa. La banque est soupçonnée d'avoir transféré des fonds utilisés pour acheter des armes en juin 1994.

La justice française va enquêter sur le rôle de la banque BNP Paribas, accusée d'avoir financé l'achat d'armes par le gouvernement rwandais en plein génocide. Le parquet de Paris a confirmé lundi l'ouverture d'une information judiciaire le 22 août pour «complicité de génocide et complicité de crimes contre l'humanité», après la plainte avec constitution de partie civile déposée en juin par l'ONG Sherpa. Les investigations ont été confiées à deux juges du pôle génocides et crimes de guerre du tribunal de grande instance de Paris qui instruit déjà plus de 20 dossiers liés au génocide rwandais de 1994.

«Ce n'est pas une surprise en soi puisque l'ouverture d'une information judiciaire est presque automatique dans ce cas-là. Mais la rapidité de la chose est à noter»

L'ONG Sherpa

«Ce n'est pas une surprise en soi puisque l'ouverture d'une information judiciaire est presque automatique dans ce cas-là. Mais la rapidité de la chose est à noter», confie-t-on chez Sherpa qui œuvre aussi pour le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et l'ONG Ibuka France.

Le fond de l'accusation n'est pas non plus étonnant. Il est connu depuis longtemps. Les faits sont d'ailleurs décrits avec précision dans le rapport de la Commission internationale d'enquête des Nations unies sur les livraisons d'armes illicites dans la région des Grands Lacs, publié en 1998. À l'époque, les experts avaient sollicité le Quai d'Orsay en vain.

La commission avait démontré que 17 juin 1994, un achat d'armes de 1,3 million de dollars (1,1 million d'euros) avait été finalisé aux Seychelles entre un intermédiaire sud-africain, Willem Tertius Ehlers, un officier zaïrois et le colonel Théoneste Bagosora, considéré comme le «cerveau du génocide». La cargaison, pour l'essentiel des Kalachnikovs et des munitions, était officiellement à destination du Zaïre, le Rwanda étant frappé depuis mai d'un embargo de l'ONU sur les armes. Dans les faits, les armes, livrées en avion à Goma dans l'est du Zaïre d'alors, ont

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immédiatement été dirigées vers les Forces armées rwandaises (FAZ) ou leurs supplétifs. Un transfert confirmé par le colonel Bagosora lors de son procès devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) où il devait être condamné à 35 ans de prison.D'autres banques avaient refusé ce transfert

Un tel achat n'aurait pu être possible sans les fonds débloqués par la BNP, affirme Sherpa. La banque française a accepté de verser 1,3 million de dollars, à la demande de la Banque nationale du Rwanda, notamment sur le compte de M. Ehlers à l'Union bancaire privée (UBP) à Genève. Ancien officier de marine sud-africain et ex-secrétaire privé du premier ministre Pieter Willem Botha, Willem «ters» Ehlers dirigeait alors une petite société Delta Aero.

Pour Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux pour Sherpa, la BNP aurait eu nécessairement connaissance que ce transfert de fonds allait contribuer à l'achat d'armes et au génocide. Plus gênant pour l'établissement français, selon l'ONG, plusieurs autres banques, dont le Banque Bruxelles-Lambert (BBL), avaient refusé d'effectuer la transaction quelques jours auparavant. Les États-Unis devaient s'émouvoir de ces mouvements, poussant les autorités des Seychelles à bloquer une troisième livraison d'armes le 20 juin 1994.

Lundi, BNP Paribas ne réagissait pas. Dans un communiqué, la banque soulignait simplement que l'ouverture d'une information judiciaire est «la suite mécanique et obligatoire dans le cadre d'un dépôt de plainte de ce type. Cela ne constitue en aucun cas un développement nouveau. Ce sont des faits très anciens datant de 1994. La Banque informe qu'elle n'a pas eu communication de la plainte annoncée par voie médiatique, et qu'elle n'en connaît donc pas la substance. Dans ces conditions, il n'est pas possible de commenter plus avant».

http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/25/01003-20170925ARTFIG00241-rwanda-la-bnp-visee-par-une-enquete-pour-complicite-de-genocide.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1506354135

Génocide rwandais: ouverture d'une information judiciaire contre BNP Paribas Par L’Express.fr , publié le 25/09/2017 à 12:39

Trois associations soupçonnent la banque d'avoir contribué au financement d'un achat illégal d'armes à destination du Rwanda en 1994.

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Une information judiciaire pour "complicité de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre" vient d'être ouverte contre BNP Paribas, indique ce lundi le site Francetv.info. Une information confirmée à L'Express par l'association anticorruption Sherpa qui, avec le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et Ibuka France, avaient déposé plainte avec constitution de partie civile en juin. La banque est soupçonnée d'avoir contribué au financement d'un achat illégal d'armes à destination du Rwanda en 1994. 

Selon les plaignants, BNP Paribas aurait permis le "financement de l'achat de 80 tonnes d'armes, ayant servi à la perpétration du génocide" rwandais, alors "que la banque ne pouvait douter des intentions génocidaires des autorités du pays pour qui elle a autorisé le transfert" de fonds en juin 1994. Ces armes auraient été livrées à Goma (RDC), près de la frontière rwandaise, depuis les Seychelles.  

Deux transferts de comptes

Contactée par L'Express ce lundi, la banque a indiqué qu'il s'agissait de la "suite mécanique et obligatoire" donnée à la plainte "dans ce type de dossiers". "Il ne s'agit pas d'un développement nouveau", a indiqué une porte-parole de la société qui dit ne pas avoir eu de communication de la plainte, autrement que par voie de presse. "Impossible donc de la commenter." 

Les trois associations affirment que la BNP, devenue depuis BNP Paribas, a "autorisé en juin 1994 deux transferts de fonds du compte, que la Banque nationale du Rwanda (BNR) détenait chez elle, vers un compte de la banque suisse UBP" au nom de Willem Tertius Ehlers, un intermédiaire sud-africain "propriétaire à cette époque d'une société en courtage d'armes nommée Delta Aero".  

Un embargo sur les armes

Selon elles, ces transferts du 14 et du 16 juin, pour plus de 1,3 millions de dollars (1,14 millions d'euros), sont intervenus alors que l'ONU avait décrété depuis un mois un embargo sur les livraisons d'armes au Rwanda, où avait débuté le génocide des Tutsi qui fera 800 000 morts entre avril et juillet 1994.  

LIRE AUSSI >> Rwanda: "Mes voisins ont tué ma famille" se souvient un survivant du génocide 

Le lendemain, Willem Tertius Ehlers et le colonel Théoneste Bagosora, un militaire rwandais hutu depuis condamné par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), auraient conclu une vente d'armes aux Seychelles aux côtés d'intermédiaires zaïrois, affirment les associations. "Arrivées à Goma, (...) les armes auraient traversé la frontière et été transportées jusqu'à Gisenyi au Rwanda", poursuit le communiqué. 

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25 dossiers instruits sur le génocide rwandais

Environ 25 dossiers liés au génocide au Rwanda sont actuellement instruits en France par un pôle d'enquêteurs et de magistrats spécialisés sur les crimes contre l'humanité. Ce dernier a été créé face à l'accumulation des plaintes concernant ce génocide, dont plusieurs auteurs s'étaient réfugiés dans l'Hexagone. 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/genocide-rwandais-ouverture-d-une-information-judiciaire-contre-bnp-paribas_1946586.html

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SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du mondeAgenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du

monde - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Amarrée sur le Bassin de la Villette, la Péniche ANAKO a accueilli depuis 2009 "des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs, autour de concerts, jams, expositions et conférences, mettant en valeur les cultures du monde entier". Elle est notamment devenue l'un des rares lieux où Turcs et Arméniens de France se sont côtoyés intelligemment autour de la thématique sensible du génocide arménien, des réparations, de la justice, mais aussi et surtout de la culture. Fenêtre sur la diversité, la Péniche ANAKO est pourtant condamnée à cesser ses activités le 1er janvier 2018, son dossier (tout comme celui de la Péniche Cinéma) n’ayant pas été retenu par la Ville de Paris, à l'issue de l'appel d’offre visant à redistribuer les emplacements du secteur à des candidats commerciaux nettement plus "bankables". La pétition lancée en juillet 2017 indique que "cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique", bien au-delà de la diaspora arménienne qui en avait fait l'un de ses lieux de rencontre favoris. Vous aussi, signez et diffusez la pétition en ligne sur Change.org : elle a déjà dépassé les 11800 signatures (jeudi 14 septembre à midi) et sera adressée à Anne Hidalgo.

Rappelons que la Mairie de Paris accueille la communauté arménienne tous les 24 avril à l'Hôtel de Ville, dans le cadre des cérémonies de commémoration du génocide arménien. Sensibilisée à cette question, Anne Hidalgo ne peut donc ignorer que l'année 1915 n'a pas uniquement signé l'extermination du peuple arménien. C'est également toute une culture qui a été engloutie sur ordre du gouvernement Jeune-Turc. La Maire de

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Paris ne peut décemment pas apposer sa signature en-bas d'un document qui acte la condamnation d'un lieu contribuant à faire revivre cette culture, et généreusement ouvert aux cultures du monde. Une épicerie flottante appartenant au groupe Carrefour (qui ne manque pas d'emplacements dans la capitale !) ne peut pas, ne doit pas remplacer une péniche culturelle telle qu'ANAKO.

Non, la Ville de Paris ne peut couler la Péniche ANAKO qui illustre si bien la devise de Paris, "Fluctuat nec mergitur".

Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Email: [email protected] http://www.collectifvan.org

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Sauvons la Péniche ANAKO

Change.org

Péniche ANAKO en péril !

Signez la pétition ICI

https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

Cher(e)s ami(e)s,

Depuis 2009, la Péniche ANAKO a accueilli des centaines d’artistes et des milliers de visiteurs autour de concerts, jams, expositions, et conférences mettant en valeur les cultures du monde entier. Elle se retrouve aujourd’hui en grand danger.

La Ville de Paris a cette année organisé un appel d’offre afin de redistribuer les emplacements du Bassin de la Villette. Malheureusement le dossier de la Péniche ANAKO n’a pas été retenu ; nous avons reçu début juillet une lettre nous invitant à “organiser le départ de la péniche de Paris”. N’ayant à notre disposition aucun emplacement pour la péniche à partir de janvier 2018, nous nous voyons sommés de préparer la fin de nos activités.

Cette décision revient à faire disparaître une association dont la mission est unique.

ANAKO, la “Péniche des cultures du monde”, a œuvré sans relâche pour

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créer des rencontres et un engouement autour de cultures minoritaires menacées de disparition. Les cultures de plus de 75 pays ont été représentées dans la programmation de la Péniche ANAKO depuis sa création, ce qui a permis de formidables transmissions multiculturelles et des expériences musicales et artistiques difficiles à trouver ailleurs. La Péniche ANAKO est aussi un lieu de création phénoménale. Ses jams orientales et ses jams bluegrass (des événements mensuels) ont été l’occasion de rencontres, d’improvisations, et de créations véritablement uniques, la jam n’étant pas un style d’événement très commun en France. La Péniche ANAKO est enfin un lieu où la diaspora arménienne de France a pu se réunir et diffuser sa culture et son histoire.

Tout ce travail est aujourd’hui menacé. Et cette situation est d’autant plus regrettable que la Ville de Paris a retenu, à la place de la Péniche ANAKO et d’autres péniches indépendantes, les candidatures déposées par des organisations (dont un géant de la grande distribution) qui ont déjà de nombreux locaux à travers Paris. La survie de leur mission culturelle et artistique (si elles en ont une) ne dépend donc absolument pas de leur obtention d’un emplacement sur le Bassin de la Villette.

Nous demandons donc que la Ville de Paris revienne sur cette décision. Il est impératif que la Péniche ANAKO puisse continuer son travail de transmission et de création au vu de la communauté active et motivée qu’elle a construite depuis 2009.

penicheanako.org

https://www.facebook.com/peniche.anako/

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Signez aussi la pétition en soutien à la Péniche Cinéma qui subit le même sort !

C'est la péniche cinéma qu'on assassine

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Voir ICI l'agenda de la Péniche Anako pour septembre et octobre 2017

La presse en parle !

Marianne • Le Parisien • BFMTV • VivreParis.fr • Le Canard Enchaîné (no 5052) • lebonbon.fr • France3-régions • grazia.fr • Télérama-Sortir (no 3529) • Et Le Parisien encore ! • France Bleu

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https://www.change.org/p/mairie-de-paris-sauvons-la-p%C3%A9niche-anako

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97103

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe

Agenda : Chrétiens d'Orient. 2000 ans d'histoire | Institut du monde arabe - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 26 septembre au 14 janvier, l'Institut du monde arabe accueille une exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire ». L'exposition éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Publié le 25 septembre 2017

Institut du monde arabe

Expositions

Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire

26 septembre 2017 - 14 janvier 2018

Adresse : 1 Rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris France

Réservez vos billets ICI https://billetterie.imarabe.org/selection/timeslotpass?productId=101090640535&lang=fr

L'exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire » éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s'est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie,

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Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.

Cette place singulière est ici mise en lumière au travers de périodes charnières : installation du christianisme religion d’Etat, conciles fondateurs, conquête musulmane, essor des missions catholiques et protestantes, apport des chrétiens à la Nahda (renaissance arabe), renouveau des XXe et XXIe siècles. L'accent est également mis sur la vitalité actuelle des communautés chrétiennes du monde arabe, troublée par l’actualité récente.

Formidable diversité

Au fil du parcours, l’accent est mis sur la formidable diversité du christianisme, avec ses Eglises copte, grecque, assyro-chaldéenne, syriaque, arménienne, maronite, latine et protestante : chaque facette du christianisme oriental dans ses dimensions orthodoxe et catholique a sa place dans l’exposition.

Le parcours est jalonné d’œuvres patrimoniales majeures, dont de nombreux chefs-d’œuvre encore jamais montrés. Certains ont été prêtés pour l’occasion par les communautés elles-mêmes. Entre autres merveilles, les Évangiles de Rabula, un célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, et les premiers dessins chrétiens connus au monde, de Doura-Europos en Syrie, datant du IIIe siècle.

Cartes, maquettes, documentaires et archives diplomatiques mettent ces œuvres en perspective. A la clé : donner au visiteur la pleine mesure de l’implication des chrétiens d’Orient dans la vie culturelle, politique et intellectuelle du monde arabe.

L'exposition sera montrée au MUba Eugène Leroy, musée des beaux-arts de Tourcoing, du 17 février au 5 juin 2018.

L’Institut du monde arabe remercie chaleureusement les autres mécènes de l’exposition :

Docteur Nader Riad et Monsieur Raouf Abdel Messih

https://www.imarabe.org/fr/expositions/chretiens-d-orient-deux-mille-ans-d-histoire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97164

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Agenda - Paris La Villette : Musiques et chants d'Arménie sur la Péniche ANAKOAgenda - Paris La Villette : Musiques et chants d'Arménie sur la Péniche ANAKO - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu au mois d'octobre 2017 à la Péniche Anako. La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Péniche Anako

----------------------- "Voix dans le désert", présentation de livre par Aram Kerovpyan

le dimanche 1 octobre 2017 à 11 h 30

brunch ethnomusiKa

entrée libre, brunch à 10 euros

Comme de nombreux peuples, les Arméniens aussi ont été exposés à l’orientalisme tout au long du 19e siècle. Cependant, l’histoire de leur musique est marquée par deux initiatives qui, bien que soucieuses du besoin d’adaptation à l’époque, avaient essayé de trouver des solutions originales, sans s’adresser à la musique occidentale. Aram Kerovpyan révèle les dessous de ces événements où les relations entre les musiciens et les intrigues jouent un rôle déterminant, tout comme les événements politiques de l’époque. Pour le livre Tzayn hanabadi (Voix dans le désert, en langue arménienne), visitez le site d’Akn https://akn-chant.org/fr/.

https://penicheanako.org/agenda/2017-10-01-voix-dans-le-desert-presentation-de-livre-par-aram-kerovpyan

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Vigen Hovsepyan : Chants traditionnels arméniens revisités

le vendredi 6 octobre 2017 à 20 h 00 le samedi 7 octobre 2017 à 20 h 00 Concert 20 €

Les débuts parisiens du chanteur folk contemporain Vigen Hovsepyan, spécialement venu d’Arménie. Découvrez ou redécouvrez les musiques traditionnelles arméniennes sous un tout nouvel angle !

Né et élevé en Arménie et en Espagne, Vigen Hovsepyan redonne un

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second souffle aux chansons traditionnelles arméniennes avec une nouvelle approche contemporaine. Accompagné par le violoncelliste-pianiste norvégien Håvard Enstad et le maître de duduk arménien Harutyun Chkolyan ainsi que d’un bassiste et percussionniste, Vigen Hovsepyan présente son premier album “Echoes” acclamé par la critique à travers sa première tournée européenne.

A propos de l’artiste

Vigen Hovsepyan est un chanteur et multi-instrumentiste d’origine arménienne. Né en 1987, Vigen Hovsepyan grandit dans le quartier d’Erebouni à Erevan en Arménie. Il se passionne pour la musique dès son arrivée à Barcelone à l’âge de 14 ans, et apprend de manière autodidacte la guitare, le duduk, la derbouka, le bendir et le cajon, instruments qu’il maîtrise dès ses 17 ans.

Parallèlement à sa carrière solo actuelle, Hovsepyan est membre de HAV Folk Trio et de Barcelona Ethnic Band, tous deux basés à Barcelone. Vigen Hovsepyan réside actuellement en Arménie, où il soutient un calendrier actif d’enregistrements et concerts. Concert produit par Pomegranate Music en association avec Dayl’ayl Production. Billetterie en ligne : tinyurl.com/vigenparis Pour plus d’informations : [email protected] // 09 53 14 90 68

https://penicheanako.org/agenda/2017-10-06-vigen-hovsepyan-chants-traditionnels-armeniens-revisites

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Chants russes et arméniens avec Nariné Assatrian-Guy

le mardi 10 octobre 2017 à 20 h 30

Concert

participation libre

Nariné Assatrian-Guy a grandi à Erevan où la culture russe se mêle à la culture locale. Elle a étudié à l’école de musique Edouard Mirzoyan, et a commencé à chanter dès son plus jeune âge lors de fêtes ou pour des émissions radiophoniques. Elle s’est installée à Genève. Son répertoire est composé de chansons populaires de son pays et de la Russie, dont les langues sont très musicales et les textes riches et poétiques.

https://penicheanako.org/agenda/2017-10-10-chants-russes-et-armeniens-avec-narine-assatrian-guy

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Papiers d'Arménies

le vendredi 20 octobre 2017 à 20 h 30

Concert

15 euros, 10 euros t.r.

site www.papiersdarmenies.com

Aret DERDERYAN (accordéon) Gérard CARCIAN (kamantcha) Dan GHARIBIAN (guitare, bouzouki, voix) Macha GHARIBIAN (voix) Artyom MINASYAN (doudouk, clarinette) De Erevan à Alfortville, du blues de Constantinople au rebétiko du Pirée,surgit alors une Arménie plurielle…

Papiers d’Arménies est porté par les voix des Gharibian père et fille. Au souffle saisissant du doudouk se joint le son déchirant du kamantcha, on passe du rire aux larmes pour qu’enfin l’accordéon ranime la fête et console les âmes en peine.

https://penicheanako.org/agenda/2017-10-20-papiers-d-armenies

Lire aussi :

Agenda - La Ville de Paris veut couler la péniche des cultures du monde

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97103

https://penicheanako.org/agenda

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97106

Agenda - Paris: Colloque international « Génocides, crimes de masse et violences extrêmes »

Agenda - Paris: Colloque international « Génocides, crimes de masse et violences extrêmes » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Colloque international organisé par la Mission d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des

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génocides et des crimes de masse les 2, 3 et 4 octobre 2017 à Paris, avec le Centre national de la recherche scientifique, l’Ecole des hautes études en sciences sociales (PSL), le CESPRA, l’Institut historique allemand, le Rectorat de Paris Chancellerie des Universités, Sciences Po, l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pré-inscription est obligatoire (avant le mercredi 27 septembre) dans le cadre du plan Vigipirate : merci d’écrire à [email protected] en précisant vos Nom, prénom et date(s) de participation au colloque.

Publié le 18 septembre 2017

genocide.fr

Colloque international

Génocides, crimes de masse et violences extrêmes

Recherche, enseignement, engagements scientifiques

Paris, 2, 3 et 4 octobre 2017

Colloque international organisé par la Mission d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse, avec le Centre national de la recherche scientifique, l’Ecole des hautes études en sciences sociales (PSL), le CESPRA, l’Institut historique allemand, le Rectorat de Paris Chancellerie des Universités, Sciences Po, l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Pré-inscription obligatoire (avant le mercredi 27 septembre) dans le cadre du plan Vigipirate : merci d’écrire à [email protected] en précisant vos Nom, prénom et date(s) de participation au colloque.

Ce colloque international de Paris répond aux objectifs suivants : 1/ restituer le travail de la Mission ministérielle d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse* qui l’organise avec le soutien de partenaires institutionnels de premier plan, 2/ présenter les fondements scientifiques, épistémologiques et pédagogiques sur lesquels reposent les recommandations du Rapport de la Mission remis à l’autorité politique, 3/ fournir tant aux chercheurs qu’aux professeurs, aux éducateurs, aux médiateurs, aux documentalistes des mises au point, des propositions de travail et des pistes de progrès, 4/ associer les acteurs nationaux sur le sujet aux acteurs européens et internationaux, et lier les différents espace-temps de la connaissance et de sa transmission par la recherche et l’enseignement supérieur, par l’enseignement primaire et secondaire, par l’éducation et la médiation, par l’art et la création, par la documentation et les archives, 5/ démontrer

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l’interrelation entre les domaines scientifiques, philosophiques, juridiques, artistiques, éducatifs, muséographiques,.. relatifs à la connaissance des génocides, des crimes de masse et des violences extrêmes du passé et du présent, 6/ transmettre durant le temps du colloque, et sur la durée par la diffusion d’enregistrements vidéo, un ensemble d’analyses argumentées et informées sur des sujets clefs tant pour la formation de pointe que pour la réflexion des sociétés sur leur avenir, 7/ illustrer l’importance des rencontres où s’expriment l’engagement de la recherche et les mobilisations collectives dont elle peut se rendre capable.

Pour ce faire, les sessions des trois journées rassemblent des présentations synthétiques du travail des pôles spécialisés de recherche de la Mission et des conférences de leurs membres comme celles de personnalités qualifiées. S’y ajoutent des exposés retraçant des parcours scientifiques et des conférences abordant les enjeux globaux de l’étude des génocides, des crimes de masse et des violences extrêmes. Puisqu’il s’agit d’un colloque de restitution d’un ample travail collectif débattu, les temps de discussion seront limités. Mais chacune des séquences sera filmée afin d’être disponible pour la recherche, l’enseignement et la médiation, et le texte des principales conférences fera l’objet d’une publication dans le cadre d’un dossier de revue scientifique. Celui-ci complètera l’édition du rapport de la Mission.

*La Mission ministérielle d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse a été créée le 30 mai 2016 par la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et installée le 18 octobre. Ses travaux, d’une durée d’un an, font l’objet d’un Rapport remis à la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et au ministre de l’Education nationale. Elle a bénéficié du soutien de l’inspection générale de l’éducation nationale, de l’Ecole des hautes études en sciences sociales et des institutions partenaires de ce colloque de restitution.

Premier jour : lundi 2 octobre 2017 (9h30-19h15)

Sciences Po, salle de conférence, 56 rue Jacob, 75006 Paris

OUVERTURE DU COLLOQUE (9H30-9H50)

Frédéric Mion, directeur général de Sciences Po, et David de Rothschild, président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS)

LA MISSION,SES TRAVAUX,SA PORTEE (9H50-10H15) Sous la présidence de François Louveaux, doyen du groupe histoire-géographie de l’inspection nationale de l’éducation nationale

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Vincent Duclert, président de la Mission avec Zoé Grumberg, doctorante au Centre d’histoire de Sciences Po (membre de la Mission), et Anne-Célia Feutrie, docteure de l’Université de Londres (chargée de mission auprès de la Mission)

1.LA RECHERCHE, UN ETAT DES LIEUX (10h15-12h30)

Sous la présidence de Marc Lazar, professeur des universités à Sciences Po, directeur du Centre d’histoire

Présentation par Xavier Desbrosse, professeur d’histoire-géographie au lycée Bayen (Châlons-en-Champagne), et Zoé Grumberg, doctorante à Sciences Po Conférences de Jacques Sémelin, directeur de recherche au CNRS (CERI-Sciences Po), et de Claire Andrieu, professeure à Sciences Po, chercheuse au Centre d’histoire(retour sur une expérience à Sciences Po : de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse à la revue en ligne Violences de masse et résistance)

Conférence de Florent Brayard, directeur de recherche au CNRS (CRH) Conférence d’Emmanuel Saint Fuscien, maître de conférences à l’EHESS-PSL

2.CATEGORISATIONS,DENOMINATIONS (13h45-15h15)

Sous la présidence de Dominique Trimbur, chargé de mission Enseignement de la Shoah (FMS)

Présentation par Vincent Duclert et Julien Seroussi, ex-membre du Pôle « Génocide, Crime contre l’humanité et Crimes et délits de guerre » du Tribunal de Grande Instance de Paris

Conférences d’Ilsen About, chargé de recherche au CNRS (Centre Georg Simmel), de Joël Kotek, professeur à l’Université libre de Bruxelles, et de Marianne Sarraco, juriste (TPIY, TPIR, CPI)

3.ETUDES DE CAS ET COMPARAISON (15H15-17H45)

Sous la présidence de Jan Gross, professeur à Princeton University Présentation par Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS (IHTP)

Conférences croisées :

A/ Le génocide des Arméniens

Raymond H. Kévorkian, directeur de recherche émérite à l’Institut

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française de géopolitique (Université Paris 8) Donald Bloxham, professeur à The University of Edinburgh

B/Le nazisme, la Shoah, l’Europe

Christian Ingrao, directeur de recherche au CNRS (IHTP) - Johann Chapoutot, professeur à l’Université Paris-Sorbonne

C/Le génocide des Tutsi au Rwanda

Jean-Pierre Chrétien, directeur de recherche émérite du CNRS* -Hélène Dumas, chargée de recherche au CNRS

D/Traites-esclavages et colonisations

Myriam Cottias, directrice de recherches au CNRS (CRPLC, SHOELCHER, MARTINIQUE) - Emmanuelle Sibeud, professeure à l’Université Paris 8

E/Les crimes de masse communistes Alain Blum, directeur de recherche à l’INED-directeur d’études à l’EHESS PSL - Vanessa Voisin, chercheuse au CERCEC/ANR WW2CRIMESONTRIAL1943-91

17H 45-18H (PAUSE)

4.PARCOURS DE HERCHEURS (18H-19H15)

Sous la présidence de Christine Musselin, directrice scientifique de Sciences Po Présentation par Steve Sawyer, professeur à l’American University in Paris Yves Ternon, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens

Fatma Müge Göçek, professeure à University of Michigan - Ann Arbor Annette Becker, professeure à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et membre senior de l’IUF

Renée Poznanski, professeure à l’Université Ben Gourion du Neguev Jean-Pierre Chrétien, directeur de recherche émérite du CNRS*

(*ces interventions se feront sous une forme audio-visuelle)

Deuxième jour : mardi 3 octobre 2017 (9h-18h30)

Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, 47 rue des Ecoles, 75005 Paris

Ouverture de la journée (9h-9h10).

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Monsieur le recteur de Paris chancelier des Universités (sous réserves) Conférences introductives de Dominique Schnapper, première vice-présidente de la Mission, directrice d’études à l’EHESS-PSL (9h10-9h30), et d’Antoine Garapon, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice (9h30-9h50)

5.DISCRIMINATIONS, PERSECUTIONS, RACISMES, POLITIQUE (9H50-11H15)

Présentation par Vincent Duclert et Leila Seurat, postdoctorante à l’Institut universitaire européen de Florence (Bourse Max-Weber) Conférences de Magali Bessone, professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Marie-Anne Matard-Bonucci, professeure à l’Université de Paris 8, et Diener Ingolf, chercheur à l’Université de Paris 8

11H15-11H30(PAUSE)

6.PRATIQUES DES VIOLENCES GENOCIDAIRES, VIOLENCE DE MASSE ET VIOLENCES EXTREMES (11H30-13H15)

Présentation par Elisabeth Claverie, directrice de recherche au CNRS Conférences de John Horne, professeur à Trinity College Dublin, directeur du Centre for War Studies, de Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’EHESS-PSL, et d’Adriana Escobar, doctorante à l’EHESS-PSL (CESPRA)

7.IDEOLOGIES (ET PRATIQUES) GENOCIDAIRES (14H15-15H45)

Présentation par Vincent Duclert et Sandrine Weil, doctorante à l’Université de Lorraine

Conférences de Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’EHESS-PSL, de Johann Chapoutot, professeur à l’Université Paris-Sorbonne et de Florent Piton, doctorant CESSMA – Université Paris Diderot, ATER Sciences Po

8.REPONSES, INTERVENTIONS, PREVENTION (DETERMINATION DES RESPONSABILITES, PROCES, REPARATIONS)(15H45-17H15)

Présentation par Hervé Ascensio, professeur à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Conférences de Dzovinar Kévonian, maître de conférences à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, d’Ornella Rovetta, chercheuse post-doctorante, Université libre de Bruxelles (Centre de recherche Mondes modernes et contemporains), et d’Isabelle Delpla, professeure à

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l’Université Jean Moulin - Lyon

17h15-17h30 (pause)

9.CONFERENCES (17H 30-19H)

Présentation par Isabelle Ernot, chercheuse à l’Union des Déportés d’Auschwitz, et par Hélène Dumas, chargée de recherche au CNRS

Jan Gross, professeur à Princeton University

Karine Vanthuyne, professeure à l’Université d’Ottawa

Frédéric Worms, professeur à l’Ecole normale supérieure

Mireille Delmas-Marty, professeure honoraire au Collège de France

Troisième jour : mercredi 4 octobre 2017 (9h-19h)

Matin (9h-12h15) : CNRS, amphithéâtre Marie-Curie, 3 rue Michel Ange, 75016 Paris

CNRS-amphithéâtre Marie-Curie. Ouverture (9h-9h15).

CNRS (direction de l’InSHS), CESPRA (Stéphane Audoin-Rouzeau, vice-président de la Mission, directeur adjoint du CESPRA) et IGEN (Jérôme Grondeux, inspecteur général de l’éducation nationale, groupe histoire-géographie)

10.VICTIMES, SURVIVANTS, SAUVETAGES (CONNAISSANCE, SURVIE, RESISTANCE, TRAUMATISMES )(9h15-10h45.)

Présentation par Mikaël Nichanian, conservateur à la Bibliothèque nationale de France Conférences d’Anouche Kunth, chargée de recherche au CNRS, de Renée Poznanski, professeure à l’Université Ben Gourion du Neguev et de Marcel Kabanda, président d’IBUKA.

11.MEMOIRES, TRANSMISSIONS, OCCULTATIONS (11H-12H15)

Présentation par Emmanuelle Sibeud, professeure à l’Université Paris 8

Conférences de Fatma Müge Göcek, professeure à l’University of Michigan - Ann Arbor, et de Cécile Jouhanneau, maîtresse de conférences à l’université Paul Valéry Montpellier (ART-Dev)

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Après-midi (14h-19h) : EHESS, amphithéâtre François-Furet, 105 bd Raspail, 75006 Paris

EHESS-amphithéâtre François-Furet. Ouverture (14h-14h25)

Présidence de l’EHESS, et Benoît Falaize, inspecteur général de l’éducation nationale, groupe enseignement primaire

suite de : 11. MEMOIRES, TRANSMISSIONS, OCCULTATIONS (14H25-14H45)

Présentation par Emmanuelle Sibeud, professeure à l’Université Paris 8

Conférence de Thomas Maissen, directeur de l’Institut historique allemand

12.LITTÉRATURES, ARTS, CRÉATIONS, MUSÉES (14H45-16H15)

Présentation par Annette Becker, professeure à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense et membre senior de l’IUF, et Judith Lyon-Caen, maître de conférences à l’EHESS-PSL (CRH)

Conférences d’Octave Debary, professeur à l’université de Paris-Descartes, et de Catherine Coquio, professeure de littérature comparée à l'université Paris Diderot

16h15-16h30 (pause)

13.EDUCATION, ENSEIGNEMENT, FORMATION (16H30-18H)

Présentation par Iannis Roder, professeur agrégé d’histoire au collège Pierre de Geyter (Saint-Denis) et formateur au Mémorial de la Shoah, et Virginie Sansico, professeur d’histoire-géographie au lycée Charlie Chaplin (Décines) Conférences de Bénédicte Gilardi, professeur documentaliste au lycée Maulnier (Nice), de Nicole Matulik, conseillère premier degré de l’académie de Paris, et de Marie-Ange Rivière, IA-IPR de l’Académie de Montpellier (groupe histoire-géographie)

Conclusions et mise en perspectives par Karel Fracapane, administrateur principal de projet, en charge de l'enseignement de l'Holocauste et d'autres génocides à l'UNESCO

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14.CONFERENCE CONCLUSIVE (18H-18H25)

Présentation par Thomas Maissen, directeur de l’Institut historique allemand Raphaël Esrail, président de l’Union des Déportés d’Auschwitz

15.CONCLUSIONS GENERALES (18H25-19H15)

Sandrine Lefranc, chargée de recherche au CNRS (ISP), Judith Lyon-Caen, maître de conférences à l’EHESS-PSL (CRH) et Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS (IHTP)

**************

En savoir plus Ici ou télécharger le pdf ci-dessous.

http://www.genocide.fr/Colloque_V2_Mission_envoi_Sciences-Po-septembre%202017.pdf

TÉLÉCHARGER :  Colloque international « Génocides, crimes de masse et violences

extrêmes »

http://www.collectifvan.org/pdf/02-44-53-18-09-17.pdf

http://www.genocide.fr/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=97115

Agenda - Paris/Concert 30 octobre : Jivan Gasparyan et l'Ensemble AniAgenda - Paris/Concert 30 octobre : Jivan Gasparyan et l'Ensemble Ani - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Villes des Musiques du Monde et Jaf Paris organisent un concert exceptionnel le 30 octobre 2017 avec la légende du duduk arménien Jivan Gasparyan et l'ensembe Ani, danses traditionnelles arméniennes. C'est un adieu qui va se jouer au Théâtre de l'Athénée(Louis Jouvet Paris 7 Rue Boudreau). A près de 90 ans, Jivan Gasparyan a annoncé que Yeraz serait son dernier album. Et quel album ! Enregistré dans le monastère de Geghard, un bâtiment médiéval à l'acoustique hors-norme, il joue sur les différentes sonorités que peut produire le doudouk, ce frêle hautbois emblématique de la musique arménienne. Parmi les musiciens qui accompagnent le maître sur ce disque, se trouve son petit-fils, Jivan Gasparyan Jr, à qui il souhaite céder officiellement sa couronne.

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Publie le 26 septembre 2017

Concert

Jivan Gasparyan et Ensemble Ani

Organisé par Villes des Musiques du Monde et Jaf Paris

lundi 30 octobre 2017 • 20H

Avec : Jivan Gasparyan Jivan Gasparyan Jr Vazgen Makaryan Armen Ghazaryan

1ère Partie : Ensembe Ani, danses traditionnelles arméniennes

Production : Full Rhizome Coproduction : Villes des Musiques du Monde Partenaire : JAF Paris (Jeunesse Arménienne de France) dans le cadre de la 20ème édition du festival Villes des Musiques du Monde

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C'est un adieu qui va se jouer au Théâtre de l'Athénée. A près de 90 ans, Jivan Gasparyan a annoncé que Yeraz serait son dernier album. Et quel album ! Enregistré dans le monastère de Geghard, un bâtiment médiéval à l'acoustique hors-norme, il joue sur les différentes sonorités que peut produire le doudouk, ce frêle hautbois emblématique de la musique arménienne. Parmi les musiciens qui accompagnent le maître sur ce disque, se trouve son petit-fils, Jivan Gasparyan Jr, à qui il souhaite céder officiellement sa couronne.

Au-delà de sa science musicale, ce sont les drames et les espoirs d’un peuple qu'il transmet ainsi à ses successeurs.

C'est donc un chapitre entier de l’histoire arménienne qui se clôt sur cette scène parisienne et aucun de ceux qui en ont été les acteurs ou les témoins ne voudront rater cette soirée...

avec la participation exceptionnelle de l'Ensemble ANI!

Théâtre de l’Athéne - Louis Jouvet - 7 Rue Boudreau 75009 Paris

Points de vente :

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▹ http://www.athenee-theatre.com/saison/concerts.htm ▹ Fnac: http://tinyurl.com/ydewb8c5

http://www.villesdesmusiquesdumonde.com/festival/programme/jivan-gasparyan-1ere-partie-l-ensemble-ani-338

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=97180

Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France »Agenda - ARAM : Lancement de la bourse d’études sur « la présence arménienne en France » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose pour l'année universitaire 2017/2018 une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse sur « la présence arménienne en France », que ce soit sur un plan historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. La bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017. Pour demander le dossier à l'association : [email protected].

Publié le 30 mai 2017

Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM)

L’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne annonce la création d’une bourse d’études sur « la présence arménienne en France » pour l’année universitaire 2017-2018.

Soucieuse d’encourager le développement des études universitaires sur la mémoire arménienne en France, l’Association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) propose une bourse destinée à des étudiants menant leurs recherches en France et en français et préparant un mémoire ou une thèse.

Pour le président de l’association Jacques Ouloussian, cette démarche se veut clairement incitative : « notre objectif est d’encourager les étudiants à se pencher sur des sujets liés à la présence arménienne en France, dans

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une perspective pouvant être historique, sociologique, anthropologique, politique, littéraire, linguistique, psychanalytique, mémorielle ou encore interdisciplinaire. Cela permettra l’émergence de travaux et de sujets qui sont à ce jour, dans les cartons ! »

Les étudiants pourront bénéficier du fonds documentaire de l’association, qui a vocation à être mis en lumière à travers cette initiative.

L’association a bénéficié du soutien financier du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. « C’est grâce à cette aide que nous pouvons proposer cette bourse » a conclu Jacques Ouloussian.

Cette bourse est dotée de 5000 euros. Les dossiers sont à déposer avant le 10 novembre 2017.

Obtenir le dossier à remplir : [email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96483

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de F. Mayran au CNMA

Agenda - "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" : L'Exposition de Francine Mayran au CNMA - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen. Vous êtes tous conviés au vernissage jeudi 1 juin à partir de 19h00. (Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu.)

Publié le 16 mai 2017

Le Centre National de la Mémoire Arménienne à Decines (Lyon) accueille "Peindre la mémoire-Témoigner de ces vies" l'exposition de Francine Mayran du 1 juin au 20 septembre 2017 dans son parcours européen Vous êtes tous conviés au vernissage Jeudi 1 juin à partir de 19h00

Une exposition de Francine Mayran, passeuse de mémoire, pour

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rappeler l'humanité des victimes de génocides, pour que leurs regards s'adressent à nous, nous demandant de nous réveiller face à la barbarie du monde.

Rien n’est plus fort que le témoignage direct !

Malheureusement bientôt les derniers témoins auront disparu; il nous faudra à notre tour porter leur mémoire et leur message. C’est cela l’objectif de son travail artistique.

Ce sera un moment exceptionnel de lien entre les mémoires des 3 génocides, avec une visite commentée de l'exposition et la présence de plusieurs témoins: Maurice Schiff (rescapé de la Shoah), Jean Pierre Kotchian (descendant arménien), Anny Romand (descendante arménienne), Jean Paul Ruta (Président d'IBUKA Lyon, rescapé du génocide des Tutsis)

L'artiste, ainsi que plusieurs des témoins y dédicaceront leur livre

Les vernissages sont toujours des moments émotionnellement très forts... avec quelques surprises chaleureuses et des rencontres dont nous pouvons tous nous enrichir humainement

Entrée libre

Centre National de la Mémoire Arménienne 32 rue du 24 avril 1915, 69150 Décines-Charpieu. Mercredi : 9h30-12h30 / 14h00-17h45 Vendredi : 9h30-12h30 / 14h00-18h15 Samedi : 9h30-12h30

Cette exposition est enrichie de films que l'artiste a monté, liant ses œuvres à des témoignages directs de rescapés et descendants. Certains films sont le fruit d'une collaboration avec des scolaires et des enseignants.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=96388

Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en FranceAgenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une

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partie de la programmation et du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

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Expositions et événements en France

Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides au-delà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial.

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SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017

L'exposition

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites.

Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas.

Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah.

http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html

http://www.memorialdelashoah.org/evenements-expositions/commemorations/manifestations-commemoratives-a-vocation-pedagogique.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487

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Agenda - Parution de Tigrane l'Arménien : Un thriller engagé et puissant

Agenda - Parution de Tigrane l'Arménien : Un thriller engagé et puissant - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "1914 : Bedros Arevchadian débarque de sa lointaine province afin de poursuivre ses études dans le meilleur lycée de Constantinople. Seul survivant de sa famille en 1918, il devient un des « vengeurs » de l’opération Némésis qui vise à éliminer les responsables du génocide arménien. Un siècle plus tard, ses petits-fils, Thierry, le commissaire européen, et Tigrane, le douanier, tentent de récupérer des documents qui rendraient impossible le négationnisme de l’État turc, lorsque, à deux pas de Thierry, une balle tue le patron de la Stolz qui produit un pesticide accusé d’empêcher la reproduction des abeilles. Mêlant le temps du génocide au nôtre, Olivier Delorme nous entraîne d’Istanbul à Tiflis, et de la Vienne des années 1920 à l’Athènes d’aujourd’hui meurtrie par la crise, dans une intrigue haletante où s’imbriquent roman historique et suspense d’un thriller au fil duquel la vie amoureuse de Tigrane connaît de profonds bouleversements."

Nota CVAN : Olivier Delorme nous livre un thriller magistral mêlant histoire du génocide arménien et dénonciation du sort inique que l'Union européenne fait subir à la Grèce. On le comprend : Olivier Delorme n'est pas qu'un écrivain, c'est aussi un homme engagé qui prend avec talent la défense des Arméniens d'hier et des Grecs d'aujourd'hui. C'est aussi un roman d'amours multiples, écrit de main de maître et qui se lit d'une traite. La colère de l'auteur contre l'injustice transparaît dans la dédicace puissante qu'il a faite au Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] :

Parce que le négationnisme m’est insupportable et que la Vigilance s’impose pour empêcher que les victimes de la Barbarie ne soient tuées une seconde fois par l’oubli… et parce que le roman permet aussi de toucher un « autre public ». Bien cordialement,

Olivier Delorme Paris le 25.V.2017

Dans un précédent roman, L'or d'Alexandre, Olivier Delorme avait notamment abordé la question de la spoliation des collections juives par les nazis. Si l'Histoire (romancée) guide toujours l'inspiration de l'auteur, elle se marie aussi, et avec beaucoup de pertinence, à l'actualité.

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Équipe de la Veille-Média du Collectif VAN

Tigrane l'Arménien

Auteur : Olivier Delorme Genre : Roman Collection : Littérature Date de parution : 2017 Date de mise en vente : 4 mai 2017 Les éditions La Difference

Tigrane l'Arménien

Lire un extrait :

https://www.ladifference.fr/media/feuilleteuse/extrait-978-2-7291-2319-2.pdf

TÉLÉCHARGER :  Tigrane l'Arménien d'Olivier Delorme - Dédicace faite au Collectif VAN;

Le Monde 18/05/2017; Nouvelles d'Arménie juin 2017

http://www.collectifvan.org/pdf/12-31-43-19-06-17.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=96647

Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves TernonAgenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.

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Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker

Editeur : Armand Colin Année : 2016

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Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon

Présentation

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide.

Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda.

La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide.

Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences.

Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme

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biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)

http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime-9782200614423

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Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur)

Détails

ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 €

Résumé

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Description complète

Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.

Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit

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naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international.

Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche.

Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation.

Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).

http://www.karthala.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

EphéméridesLa rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du

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Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

SITES INTERESSANTSVisitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

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MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

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Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40

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Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.frEmail : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

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iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

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"On n'est pas couché"Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couchéParticipez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1www.europe1.frSemaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTLwww.rtl.frEn semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Interwww.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre

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téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suisEn semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMCwww.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

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L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0