1 DP Gina Pane.pdf

Embed Size (px)

Citation preview

  • Direction de la communication

    DOSSIER DE PRESSE

    GINA PANETERRE-ARTISTE-CIEL

  • SOMMAIRE

    1. Communiqu de presse page 3

    2. Parcours de lexposition page 5

    3. uvres exposes page 8

    4. Propos de lartiste page 13

    5. Visuels disponibles pour la presse page 23

    6. Biographie page 25

    7. Bibliographie page 34

    GINA PANETERRE- ARTISTE-CIEL16 FVRIER - 16 MAI 2005GALERIE DU MUSE, NIVEAU 4

    WWW.CENTREPOMPIDOU.FR

    Direction

    de la communication

    75191 Paris cedex 04

  • Centre Pompidou

    Direction

    de la communication

    75191 Paris cedex 04

    directrice de la communication

    Roya Nasser

    attache de presse

    Dorothe Mireux

    tlphone

    00 33 (0)1 44 78 46 60

    tlcopie

    00 33 (0)1 44 78 13 02

    e-mail

    [email protected]

    assiste de

    Juliette Courtillier

    tlphone

    00 33 (0)1 44 78 12 49

    e-mail

    [email protected]

    commissaire de lexposition

    Sophie Duplaix

    conservatrice

    au Muse national dart moderne/

    Centre de cration industrielle,

    service des collections

    contemporaines

    Gina PaneSituation idale: terre-artiste-ciel,1969, action in situ, Ecos (France)Photo: Anne Marchand, Coll Frac des Pays deLoire. Anne Marchand- ADAGP, 2004

    COMMUNIQU DE PRESSEGINA PANETERRE-ARTISTE-CIEL16 FVRIER-16 MAI 2005 GALERIE DU MUSE, NIVEAU 4

    Le Centre Pompidou, Muse national dart moderne, prsente, du 16 fvrier au 16 mai 2005, un ensemble duvres de Gina Pane provenantdes collections du Muse et de prts exceptionnels. Regroupant installations, sculptures, dessins, vidos, photographies et objets issus dactions, cette exposition permet daborder luvre dune figure incontournable de lart corporel en France travers la diversitde ses propositions, depuis les structures minimales et les actions dans lanature des annes 60 jusquaux Partitions des annes 80.

  • INFORMATIONS PRATIQUES

    Centre Pompidou

    75191 Paris cedex 04

    tlphone

    00 33 (0)1 44 78 12 33

    tlcopie

    00 33 (0)1 44 78 12 07

    mtro

    Htel de Ville, Rambuteau

    horaires

    exposition ouverte tous les jours,

    sauf le mardi, de 11h 21h

    tarifs

    billet Un jour au Centre:

    10 , tarif rduit 8

    valable le jour mme pour

    le Muse national dart moderne

    et lensemble des expositions

    billet imprimable domicile

    www.centrepompidou.fr

    billet Exposition:

    billet incluant les collections du

    Muse national dart moderne,

    la galerie dart graphique,

    la galerie du Muse, lespace 315

    et latelier Brancusi

    7 , tarif rduit: 5

    accs gratuit pour les adhrents

    du Centre Pompidou

    (porteurs du laissez-passer

    annuel)

    renseignement au 01 44 78 14 63

    AU MME MOMENT AU CENTRE

    DIONYSIAC

    16 FVRIER - 9 MAI 2005

    attache de presse

    Aurlie Gevrey

    tlphone

    01 44 78 49 87

    COMME LE RVE LE DESSIN

    16 FVRIER - 16 MAI 2005

    attache de presse

    Coralie Sagot

    tlphone

    01 44 78 12 42

    Jai travaill un langage qui ma donn des possibilits de penser lartdune faon nouvelle. Celui du corps, mon geste radical : le corps devenait le matriau et lobjet du discours (sens esprit et matire) gina pane, Lettre un(e) inconnu(e), Ecole nationale suprieure des beaux-arts, coll. Ecrits dartistes, Paris, 2003, p.68

    Ne Biarritz, Gina Pane quitte en 1961 lItalie o elle a pass son enfanceet son adolescence pour tudier aux Beaux-Arts de Paris, et participe auxtravaux de lAtelier dArt Sacr, fond par Maurice Denis.A partir de 1965, elle prsente des sculptures et des installations invitant levisiteur une mise en situation du corps, qui occupe ds lors le centre deses proccupations.En 1968, lartiste sisole dans la nature et cre in situ en utilisant la nature comme une force potique, comme un lieu de mmoire et dnergies. (Anne Tronche, gina pane, actions, Paris, d. Fall, 1997, p.33).

    Gina Pane conoit ses premires actions en atelier, puis en public, au dbutdes annes 70. Principale reprsentante de l'art corporel en France, elle sedmarque volontairement des termes de happening et de performance afin dviter toute connotation thtrale. Elle labore le droulement de ses actions , dont tmoignent des constats photographiques , travers desstoryboards extrmement rigoureux. Le corps, dont elle rvle le langage biologique, psychologique, esthtique et social - est le mdium mme deson uvre. Les blessures superficielles quelle sinflige avec une lame derasoir expriment la fragilit du corps, et le sang, lnergie vitale quil contient. Je me blesse mais ne me mutile jamais. () La blessure ? Identifier, inscrireet reprer un certain malaise, elle est au centre (Extrait publi dans Gina Pane, Les Revues parles, Paris, Centre Pompidou, Document de prsentation du Colloque international

    du 29 mai 1996).

    Dans les annes 80, Gina Pane ralise des uvres entre installation etsculpture, appeles Partitions , o le corps est voqu travers untravail sur la matire et lagencement dlments htrognes. La questiondu sacr - qui sous-tend toute luvre - sinscrira de faon affirme dansses ultimes recherches, inspires par les saints martyrs.Elle dcde Paris des suites dune longue maladie en 1990.Paralllement sa carrire artistique, Gina Pane enseigne la peinture lcole des beaux-arts du Mans de 1975 1990. En 1978, elle cre et animeun atelier de performance au Centre Pompidou.

  • page 5

    2. PARCOURS DE LEXPOSITION

    Nous tenons remercier trs chaleureusement Anne Marchand pour laide prcieusequelle nous a apporte toutes les tapes de llaboration de ce projet.

    Lexposition runit lessentiel du fonds duvres de Gina Pane de la collection du Muse national dart moderne, Centre Pompidou, ainsi quun ensemble de picespermettant dclairer les divers aspects formels dun parcours artistique dune granderigueur et dune remarquable unit conceptuelles : Jai travaill un langage qui ma donn des possibilits de penser lart dune faonnouvelle. Celui du corps, mon geste radical : le corps devenait le matriau et lobjet du discours (sens esprit et matire) .

    Aprs la publication rcente des crits de Gina Pane, qui met mal nombre didesreues sur lartiste, cette exposition conue par Sophie Duplaix, conservateur au Muse national dart moderne, est son tour loccasion de relire dans sa globalitune uvre assimile de faon trop exclusive lart corporel ou, dans une acceptationplus large, au Body art, notion dveloppe dans les annes soixante et soixante-dix qui dsigne lexploration du corps comme support artistique.

    Lespace situ devant la Galerie du Muse accueille deux installations. Lune, parmi les toute premires, Hyde Park Gazon, de 1965-66, volume incurv renvoyant au premierabord un vocabulaire minimal, convoque le corps du spectateur dans lapprhensionmentale dune uvre la fois froide et sensuelle. La seconde, Mots de mur Partitionpour un voyant, 1984-85, uvre de la dernire priode de lartiste, incarne dans lamatire (cuivre, verre, fer, plomb) quatre mots : Les mots que jai relevs des murs :SCALPEL COLERE CHOCOLAT REBELLE sont le fond de mon travail . Aprs cette introduction qui dplace demble les problmatiques habituellementassocies luvre de Gina Pane, lexposition souvre sur une note profondment potique, avec lnigmatique Souvenir enroul dun matin bleu (1969). Le parcours se poursuit chronologiquement, en abordant tour tour les diffrentes priodes de luvre : installations et actions dans la nature (1968-1970), actions en atelier et en public (1971-1979), partitions et icnes (1980-1989).

    LES INSTALLATIONS ET ACTIONS DANS LA NATURE (1968-1970) :

    Pierres dplaces (1968) est la premire intervention de lartiste dans la nature, ou action in vivo. Il sagit, en dplaant des pierres afin de leur faire recevoir le soleil,de changer presque imperceptiblement le cours des choses, en entamant un dialogueavec les lments naturels. Terre protge I, II et III (1968-70) sont trois volets duntravail qui met en vidence laspect nourricier de la terre et le lien fusionnel de lhommeavec la nature. Dans Situation idale : Terre Artiste Ciel (1969), Gina Pane affirme la posture de lartiste : dtermine, rayonnante, elle place son corps verticalement aucentre de la ligne dhorizon, dsignant mtaphoriquement un territoire dans cet espaceintermdiaire, qui est aussi celui des limites, limites que lartiste va dsormais explorer(physiques, mais aussi psychiques, ou encore, frontire entre sphre publique et sphreprive, entre soi et autrui).Dans Deuxime projet du silence (1970), la notion de risque sintroduit dans luvre lorsquelartiste escalade la paroi pic dune carrire. Le cadrage prcis des photographies et

  • page 6

    le redoublement du motif anticipent le rendu formel extrmement pens qui caractriserales constats photographiques des actions ultrieures. En cho ces images habitespar un sentiment dimmensit ml de danger, Solitrac (1968), lunique film cinmatographique conserv de lartiste, voque langoisse et la panique de la solitude.

    LES ACTIONS EN ATELIER ET EN PUBLIC (1971-1979) :

    Au dbut des annes 70, lartiste rompt avec sa priode disolement dans la nature.Les actions qui vont suivre seront ralises dabord sans public dans latelier de lartiste,puis dans des appartements privs, des galeries et divers lieux institutionnels.Escalade non anesthsie (1971) est un dispositif issu de la premire action de Gina Panede cette nouvelle priode, ralise en atelier. Elle y formule son engagement politiqueet social en introduisant limage de la souffrance de son propre corps dans luvre. En prsence de sa photographe attitre, elle gravit dans la douleur et leffort, unestructure mtallique munie de pointes acres. Les instructions pralables prcisesdonnes la photographe quant aux angles de prise de vue, aux gros plans raliser,suivies du travail de slection et dagencement des images par lartiste, sont les tapesfondamentales de llaboration du constat photographique , seul vritable tmoignagede toute action, et constituant luvre en soi.

    La salle suivante rend compte du processus dlaboration dune action, partir dunensemble important conserv par le Muse autour de lAction Autoportrait(s), ralise la Galerie Stadler en 1973. En plus du constat photographique en trois panneauxcorrespondant aux trois moments de laction, sont prsents notamment, titre documentaire, les objets issus de laction ainsi que des extraits de la vido ralise cette occasion. Le tmoignage vido des actions est pour Gina Pane peu reprsentatifde sa dmarche. Celle-ci consiste plutt en effet en une construction trs prcise,mene en amont et sur une longue dure, par le moyen de dessins prparatoires et de storyboards, du droulement de ce moment de grande intensit quest laction :une succession trs rgle de gestes, de postures, laissant peu de place au hasard et incluant un rpertoire symbolique dobjets. La lame de rasoir, lment rcurrent,sert oprer des blessures superficielles do scoule le sang de lartiste commenergie vitale, vecteur du don de soi et de lamour partag. La charge motionnelle del action vise veiller les sens et notre conscience au monde et autrui, et perduredans le constat photographique grce son laboration rigoureuse.

    Les actions prsentes dans la suite du parcours, Azione sentimentale (Galerie Diagramma,Milan) et Le Corps pressenti (Galerie Krinzinger, Innsbruck), procdent de la mmeconstruction. Dans Azione sentimentale (1973), peut-tre lune des plus commentes delartiste, Gina Pane sadresse un public exclusivement fminin et, par une chorgraphieprcise autour dun bouquet de roses rouges, puis blanches, elle sensibilise les participantes leur condition de femme et lespace affectif qui leur est propre.Le Corps pressenti (1975) fait intervenir dautres performeurs dans une action qui metau jour de faon exemplaire les mcanismes de transfert de lmotion, des sensations- douces ou violentes - et de la conscience de soi, de lartiste au public.Les Enneigs blesss (1974-76), tentative de projection dans le corps handicap, est unesrie tonnante, dune grande force et dun grand raffinement.Laction Little Journey, prsente dans la salle suivante, est la dernire action de GinaPane. Donne en public dans trois versions entre 1978 et 1979, elle a fait lobjet duneuvre vido, sorte de condens de moments-clefs de laction, conue en 1977 et raliseentirement par lartiste dans les studios du Centre Pompidou. Les dessins et storyboards

  • page 7

    exposs qui sy rapportent tmoignent des qualits de coloriste de lartiste, de la rigueurdans larticulation du projet, et de la dimension avant tout plastique de luvre de GinaPane.

    LES PARTITIONS ET ICNES (1980-89) :

    La priode des actions est suivie par le dveloppement dinstallations do le corpsde lartiste est dsormais absent, mais qui convoquent les actions antrieures par la reprise dlments photographiques et dobjets forte charge symbolique, tels lejouet, dans Un aprs-midi dt, 16h30 - Partition pour 4 jouets (1983), ou les attributspropres certaines civilisations - les tasses de th de Voyage par mer - Partition pourun bateau (1982-83). La notion de partition est employe dans toute la polysmie duterme, et les uvres font cohabiter des registres opposs : ainsi dialoguent entre euxle ludique et le tragique, comme dj alternaient, dans les actions, moments de rpitet de jeu, et moments de tension.

    Le travail des matriaux - notamment le verre et les mtaux, auxquels lartiste confredes significations particulires - occupe une place prpondrante dans les uvres ralises autour des saints et des martyrs, comme en tmoigne Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis. Vrification version 1 (1985-87) ou Le manteau auxstigmates pour pauvre et riche (1986-88). La question du sacr, nonce ouvertementdans ces ultimes recherches, traverse de fait toute luvre, depuis la posture en croixvisible dans les premiers travaux la dimension omniprsente du don de soi, du sacrifice,du sang vers, de la blessure, de laltrit.A linstar du discours christique, le corps sincarne dsormais dans la matire.

  • page 8

    3. UVRES EXPOSES

    Hyde Park Gazon, 1965-1966Installation Fer galvanis, peinture verte15 x 130 x 60 cmCollection Denis Coutrot

    Souvenir enroul dun matin bleu, 1969 InstallationAluminium, feutre, bois8 x 90 x 30 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Pierres dplaces, 1968Action in situ, valle de lOrco, ItalieEnsemble de 8 photographies couleur45 x 65 cm chaque photo encadre90 x 260 cm dimensions totalesFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Situation idale : terre - artiste - ciel, 1969Action in situ, Ecos, Eure, FrancePhotographie couleur contrecolle sur bois peint 70 x 84 x 5 cm (avec cadre)Photographie : Anne MarchandCollection Frac des Pays de la Loire, Carquefou

    Terre protge I, 1968Installation, environs de Turin, ItaliePhotographie noir et blanc40 x 54 cm (tirage)50 x 60 (avec rebord)Collection Anne Marchand, Paris

    Terre protge II, 1970Action in situ, Pinerolo, ItaliePhotographie noir et blanc102 x 70 cm (encadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Terre protge III, 1970 InstallationPhotographie noir et blanc 40 x 54 cm (tirage)50 x 60 cm (avec rebord)Collection Anne Marchand, Paris

    Deuxime projet du silence, 1970Action in situ, Ury, FranceDeux photographies noir et blanc maroufles sur contre-plaqu106, 8 x 180,5 cm110,8 x 184,5 x 5 (encadres)Photographie : Herv GloaguenDpt de lAssociation Camille, 1997Muse dpartemental dart ancien et contemporain, Epinal

    Solitrac, 1968Film cinmatographique, 16mm, noir et blanc,sonore, 9Ralisation : Gina PaneImage : C. ValesyInterprtation : Anne MarchandAchat 1974Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Escalade non-anesthsie, avril 1971Constat de laction ralise dans latelier de lartiste, ParisPanneau de photographies, bti mtalliquePhotographie noir et blanc, acier doux323 x 320 x 23 cmPhotographie : Franoise MassonDon de la Galerie Christine et Isy Brachot 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Action Autoportrait(s) : mise en condition /contraction / rejet, 11 janvier 1973Constat de laction ralise la GalerieStadler, Paris3 panneaux de 12 photographies couleur colles sur bois 100 x 100 cm chaque panneau100 x 300 cm dimensions totales Photographie : Franoise Masson Achat 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8 Encre de Chine et report de papier carbone sur papier32 x 24 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

  • page 9

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8Encre de Chine sur papier13,3 x 24cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Autoportrait(s)Etude prparatoire laction, 19731 dessin sur un ensemble de 8Encre de Chine et crayons de couleurs sur papier6,5 x 15,2 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Muse Centre Pompidou, nationaldart moderne

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8Encre de Chine sur papier12 x 16,5 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8Encre de Chine et crayons de couleurs sur papier7 x 11 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8Encre de Chine et crayons de couleur sur papier12,3 x 11,7 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Autoportrait(s), 1973Etude prparatoire laction1 dessin sur un ensemble de 8 Encre de Chine et crayons de couleur sur papier10,3 x 7,5 cmDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Objets utiliss pendant laction Autoportrait(s)Lit, chemise, micro, lame de rasoir, mouchoirDon Anne Marchand, 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Retour aux lieux, qui en 1949, mont rvl masensibilit artistique : cirque et fte foraine,19732 ensembles de 12 photographies couleurfixes sur panneau de bois69 x 74 cmDon Anne Marchand 2003Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Retour aux lieux o jai retrouv les matriauxqui ont t llment de langage de ma pratiqueartistique dbute en 1968 : La ferme, 19732 ensembles de 18 photographies noir et blancfixes sur 2 panneaux155 x 110 x 2 cmDon Anne Marchand 2003Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Les outils de travail de ma pratique artistiquetermine en 1965, 1973Un panneau avec 28 pinceaux et un panneauavec 23 couvercles enduits de peintureBois, mtal, peinture2 x 135 x 40 chaque panneauDon Anne Marchand 2003Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Une semaine de mon sang menstruel, 19737 cotons sous plexiglas6 x 106,5 x 21 cmDon Anne Marchand 2003Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Action Autoportrait(s), 1973Vido documentaireImage : Daniel OrsiBta, noir et blanc, sonore, 45Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

  • page 10

    Azione sentimentale, 9 novembre 1973Action ralise la Galerie Diagramma, MilanMultiple issu de laction16 photographies noir et blanc, 2 dessins avec texte31,5 x 22 cm (bote ferme)Photos et dessins : 19,7 x 29,5 cm chaquePhotographie : Franoise MassonEdition : Rodolphe StadlerExemplaire 4/80Achat 2004Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin80,5 x 51,5 cm (avec cadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin80,5 x 51,5 cm (avec cadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin80,5 x 51,5 cm (avec cadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin80,5 x 51,5 cm (avec cadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin83 x 53 cm (avec cadre)Collection Muse-Chteau dAnnecy

    Les Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessinCollection particulire

    Les Enneigs blesss, notes de travail, 1975-19762 dessins Crayon blanc sur papier noir40 x 55 cm (encadrs cte cte)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Action Le corps pressenti, 2 mars 1975Constat de laction ralise la galerieKrinzinger, Innsbruck, AutrichePhotographies noir et blanc et couleur, dessins161,5 x 469,5 cm Photographie : Franoise MassonDpt du Fonds national dart contemporainau Centre Pompidou,Muse national dart moderne, 1977

    Triangles de laction Io mescolo tutto, oct.1976Action ralise la Galleria darte moderna,Bologne, Italie (Dtail)6 photographies couleur 187 x 45 cm (avec cadre) Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Action Little Journey, 5 octobre 1977Action vidoVido Betacam Pal, couleur, sonore, 10Ralisation : Gina PaneProduction : Centre PompidouCollection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Ensemble de dessins, dobjets et de storyboardsrelatif laction Little Journey, 1977-1979Collection Anne Marchand, Paris

    Voyage par mer - Partition pour un bateau,1982-1983InstallationFer peint, photographie, porcelaine195 x 215 x 35 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Un aprs-midi dt, 16h30 - Partition pour 4 jouets, 1983Photographie couleur, verre, plastique, bois27 x 150 x 10 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand

  • page 11

    Mots de mur - Partition pour un voyant, 1984-1985InstallationPhotographie, verre, fer, cuivre, plomb155 x 1400 x 4 cm Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis. Vrification - version 1, 1985-1987TriptyqueVerre dpoli, fer lectro-zingu, fer rouill169,6 x 198 x 2,2 cmAchat 1989 Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 1985-19861 tude prparatoire dun ensembleCrayon, crayons de couleur et encre rouge sur papier22 x 13 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 1985-19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier22 x 13 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 1985-19861 tude prparatoire dun ensemble Crayons de couleur sur papier quadrill20 x 13 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayons de couleur sur papier13 x 22 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19871 tude prparatoire dun ensemble Crayons de couleur sur papier22 x 13 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19871 tude prparatoire dun ensemble Crayons de couleur sur papier13 x 22 cmDon de lartiste 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier13 x 22 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier13 x 22 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier22 x 13 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier22 x 13 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

  • page 12

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier22 x 13 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Franois dAssise trois fois aux blessures stigmatis, 19861 tude prparatoire dun ensemble Crayon et crayons de couleur sur papier13,5 x 22,5 cmDon Anne Marchand 1999Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Le manteau aux stigmates pour pauvre et riche,1986-1988Feutre, bois, verre120 x 160 x 3 cm Collection Anne Marchand, Paris

    Le manteau aux stigmates pour pauvre et riche,1986-1988Dessin prparatoireFusain, graphite, crayon de couleur et crayonsur papier16,5 x 24,5 cmDon 1989Collection Centre Pompidou, Muse nationaldart moderne

    Les manteaux, 1987-1988Ensemble de 15 dessins prparatoires et 1plaque de cuivre Collection Anne Marchand, Paris

  • page 13

    4. PROPOS DE LARTISTE

    TEXTES GNRAUX

    LETTRE UN(E) INCONNU(E)

    Cest VOUS que je madresse parce que vous tes cette unit de mon travail : LAUTRE.Lhomme isol, mme sil cherche la vrit, est inconcevable, toutes ses manifestationssont propres la vie sociale.LE CORPS A SA PLACE CAPITALE DANS LE NOUS .Mes expriences corporelles dmontrent que le corps est investi et faonn par laSocit : elles ont pour but de dmystifier limage du corps ressentie comme bastionde notre individualit pour la projeter dans sa ralit essentielle, de fonction de mdiation sociale.LENSEMBLE est le mot essentiel de toute religion, notion qui garde des forces vivesdans une civilisation qui nen est plus une, tant POURRIE et ayant perdu lessence des notions les plus antiques de la culture SURNATURELLE. Lautre culture : tang de la pense est un driv des structures industrielles. Structures unilatrales deCONSOMMATION / PROFIT. Civilisation qui nous prive du FEU MATRIEL / SPIRITUEL,qui diagnostique : la maladie mentale lorsquil sagit de mlancolie, qui brise le foyer,le couple, en lui tant la solidarit, le sentiment, dtournant, manipulant sa libido en valeur marchande, mtamorphosant son rotisme en pornographie, rcuprant LE LANGAGE DU CORPS (celui qui dvoile la fonction vritable du corps dnonant le corps : NOSTALGIQUE / MANIRISTE / RACTIONNAIRE) pour transformer la menace quil contient en un jeu divertissant, ostentatoire, pervers, lubrique, donnantlillusion lindividu de le librer alors quen ralit la Socit laline, transformant sa psychomotricit en une puissance de rendement : corps cyberntique / corps comptitif . Lun dcoulant des SOCITS INDUSTRIELLES, lautre des SOCITSSPORTIVES, officines du muscle, du mcanique, de lalination et de loppressif.VIVRE SON CORPS est aussi dcouvrir sa faiblesse, la servitude tragique et impitoyablede sa temporalit, de son usure et prcarit, de prendre conscience de ses fantasmes,qui ne sont eux-mmes que le reflet des mythes crs par la Socit. Socit qui ne peut admettre sans raction LE LANGAGE DU CORPS, celui-ci nentrant pas dans le cadre des automatismes ncessaires au fonctionnement de son systme. En effet, la mise en forme de notre corps se fait selon les exigences normatives de laSocit, les valeurs quelle vhicule travers lui conditionnent notre comportement :par la censure intrieure quelles y exercent, par la culpabilit quelles y suscitent.Cette structuration sociale de notre corps concerne toute notre activit quotidienneet apparemment naturelle.Pour pouvoir briser cet TAT DE CHOSES il ne faut pas saccommoder de ce qui estscurisant, mais au contraire sefforcer de dmasquer, dnoncer les servomcanismeso quils se trouvent : ART / SCIENCE / POLITIQUE / QUOTIDIEN.CEST MON PROPOS.LE LANGAGE CORPOREL contient la base dune vraie science de lhomme qui tente derenouer avec toutes les forces de linconscient, avec la mmoire de lhumain, du sacr,avec lesprit : PSYCH, avec la douleur et la mort, pour restituer au conscient sa forcepremire : LES SECRETS DE LA VIE, culture du mouvement mme de la vie, cultureque vous, gens trop intelligents, ne pouvez plus comprendre , crivait Antonin Artaud. Toute rflexion sur le corps dgage les grandes volitions des collectivits o lon peut parcourir lanalyse des individus aux individus, du spcial au gnral, dans ce

  • page 14

    contexte les chanes danalyse et de synthse apparaissent dune faon continue.Ltude systmatique du corps jamais isol de limage du corps de lautre permetnon seulement de situer mais de dduire que le corps est linstrument premier et naturel de la sociologie.Cest vrai, je garde le SILENCE dans mes actions, le mot tant vid de sons sens. Nous lutilisons comme une image obissant aux lois structurelles du langage, tout en sachant quil ny a plus de sens effectif en rapport lobjet du discours.LE VERBE QUI CRE LE SILENCE APRS SA FORMULATION QUI LE PRONONCERA ?Alors que le corps (sa gestualit) est en lui-mme une criture, une organisation de signes qui mettent en scne, qui traduisent la recherche indfinie de LAUTRE, ses fantasmes, ses dsirs inconscients, ses relations avec le temps pris comme entitnayant ni principe, ni fin, quil faut dchiffrer travers son corps et non travers sa culture.OU EST-IL LE FEU QUI RSONNE ? LE BRUIT DE LA CHAIR ? DU FOU RIRE ? DE LA DOULEUR ? DE LA MORT ? LE SILENCE DU SANG ?VOUS, comme moi, VOUS ne VOUS sentez plus dans votre univers et VOUS ne pouvezpas regarder le pass qui nest plus ou lavenir qui nest pas encore, et ne trouvant pasde solution VOTRE dsespoir dTRE, VOUS marchez vers cette union de lAUTREdo VOUS allez rencontrer la seule vrit dTRE.SI JOUVRE MON CORPS AFIN QUE VOUS PUISSIEZ Y REGARDER VOTRE SANG,CEST POUR LAMOUR DE VOUS : LAUTRE.

    Gina Pane, 1974

    P.S Voil pourquoi je tiens VOTRE prsence lors de mes actions.

  • page 15

    NOTE

    Objets utiliss en permanence : lames de rasoirVitres (plaques de verre marques et brises par mon corps excluant toute blessure,verres boire galement briss aprs utilisation des contenus)

    jouets (balles de tennis, animaux en plastique couleur de dimensions diffrentes, jeux de patience et sonores)

    ampoules couleurs et pulsionnelleslunettes recouvertes de tissu de couleur suivant laction maisons en bois de petite dimension

    Objets revenant souvent dans mes actions, partir de 1976 :mannequins en bois, avions, bateaux, fleurs, tasses de th, aiguilles

    Objets utiliss ponctuellement :laine, ventilateur, crcelle, assiettes, miroirs, sapins, armes feu, couteaux.

    Objets construits par moi-mme, soit en bois, en fer, en papier, en vitre, chelle, structures mtalliques en tant que rception du corps, lieux, structures en bois voquant la maison, le bateau, la montagne, le danger (voir catalogue)

    Dans mes partitions actuelles, tous les objets qui ont t utiliss durant dix annesdaction rapparaissent sous fer, bois, papier, vitre, laine tissu.

    Limportance des objets dans mon travail est capitale car ceux-ci sont troitement lisdune part au contenu des diffrentes pices, soit action ou partition, et sont troitementlis au sujet corps. Pour ce qui est de lutilisation dautres techniques, comme le dessin,la couleur, le texte, le son, la vido, la projection de diapos, je considre ceux-ci noncomme des objets mais comme des vhicules. En dfinitive, le corps et les objets plushaut sont insparables en tant que sujets de mon travail.

    Gina Pane

    TEXTES SUR LES UVRES EXPOSES

    HYDE PARK GAZON, 1965-1966

    Ce que je fais, cest un art objectif, car jlimine latmosphre. Jai renonc touterichesse illusionniste en gardant seulement des qualits relles, comme le brillant, le mat, la couleur, la forme, au degr le plus simple.Lanonymat de lexcution tient une place importante dans ma dmarche. Je ne me livre pas des relations rtiniennes avec le monde. [] Je remplace lmotionde lapparence par lmotion de la ralit.

    Gina Pane

  • page 16

    PIERRES DPLACES Juillet 1968

    Au cours dune promenade dans la valle de lOrco (Italie), au pied des montagnes, la vue dun amas de pierres de petite taille allant de 0,15 m 0,20 m exposes au nord,recouvertes de mousse et encastres dans une terre humide, ma fait raliser quellesne recevaient jamais de rayon de soleil, donc de chaleur.Cest alors que jai pris la dcision de les dplacer en les prenant une une pour les dposer dans un endroit dcouvert et au sud. - premier acte in vivo, qui consistait inverser une situation immuable -

    Gina Pane

    SITUATION IDALE, 5 OCTOBRE 1969, ECOS (EURE)

    Entre deux horizontales, la terre et le ciel, jai plac mon corps verticalement pour provoquer une situation idale.

    Gina Pane

    TERRE PROTGE I, 1968TERRE PROTGE II, 1970TERRE PROTGE III, 1970

    Utilisant mon corps comme principal matriau et outil de mes concepts cratifs, jai t amene travers diffrentes actions traiter la nourriture, celle-ci tant undterminisme biologique immuable du corps, comme la mort, elle ne peut se dissocierde son environnement socioculturel. Avant mme davoir utilis la nourriture dans mes actions, javais cr des installations comme La pche endeuille , Terre protge et Le riz . [] Terre protge [I] , 1968 [tait une] pice compose de 120 structures plates en bois,orientes par groupe de 20 par rapport aux points cardinaux, lies entre elles par des ceintures de chanvre. Chaque structure tait marque par une inscription feucorrespondant la description du contenant dun sachet plac sous chaque structure,toutes les graines nourricires et florales taient reprsentes. []Pour Terre Protge [II] [] jai protg un morceau de terre quivalent lespacede mon corps je lai protg pendant 4 heures, sans bouger et encore une fois ctaitune sorte de de presque daffection que javais pour cette terre qui me manquait qui me manque, videmment. Mais je lai protge avec ma chair, cest--dire que jaifait une analogie entre un fait biologique et un fait matriel qui se compltent lun lautre.La terre est nourricire de mon propre organisme biologique et moi, je la protgeparce que je suis coupable de ce quelle nexiste plus, de ce quelle disparat.

    Gina Pane

  • page 17

    DEUXIME PROJET DU SILENCEURY 1970

    Dans une carrire de sable, jai escalad une paroi pendant trente minutes. Chaque fois que je menfonais dans le sable, je sentais la paroi qui glissait sous moncorps et la perception du danger dclencha en moi une vive sensation de peur.

    Gina Pane

    SOLITRAC, 1968

    Motivation : le trac subit dune jeune femme dans son appartement qui ralise sa solitude.

    Gina Pane

    ESCALADE NON-ANESTHSIE 1970 / 71Atelier de GINA PANE, PARIS

    Aprs fixation de lobjet-chelle en mtal hriss de pointes tranchantes, sur un pan de mur de mon atelier, dchausse, mains nues, jai escalad de haut en largetoute sa surface.Escalade-assaut dune position au moyen dune chelle stratgie qui consiste gravirles chelons .Lescalade amricaine au Vietnam.Artiste - les artistes aussi grimpent.Douleur - douleur physique un point ou plusieurs points du corps.Douleur interne, profonde, souffrance. Douleur morale.Le contraire dune escalade anesthsie.

    Gina Pane

  • page 18

    ACTION AUTOPORTRAIT(S), Notes,JANVIER 1973, GALERIE STADLER, PARIS

    Dans cette pice, jai dune part prsent lorigine depuis ses dbuts de mes manifestations artistiques (1): lieux / outils / supports concluant sur la matrialisation dechair et de sang : tampons menstruels utiliss pendant une semaine qui prcdait lac-tion et dautre part lAction en trois phases : MISE EN CONDITION / CONTRACTION / REJET.Laction avait pour but de transposer lautocration en signe autonome de la femme. Mise en condition Activit pulsionnelle et activit du monde extrieur, articules deux niveaux : sur la variation de lintensit de lnergie globale, sa rpartition sur la chair : Feu (dsir / affect) et sur lesprit : DOULEUR (dchirement), FANTASMES :ractions (conditionnes par une soumission historique de la femme lhomme).Contraction-isolement du refus de la condition fminine mdiatis par la violencesur mes chairs renfermant longle vernis , les lvres rougies , contraste soulignpar une projection de diapositives traitant la mimique du fard. Les mdias de laSocit/homme taient utiliss pour relater leur impuissance dvoiler, retransmettrele cri sans voix et limage de la souffrance (la camra enregistrait les visages fmininsdu public).Rejet. Vomissements de lait ml au sang : rel interne de corps de femme et ses puissances lies la petite enfance et la conscience qui comporte plusieurscouches de signification selon le niveau de ltendue des connections de chaque femme.Il sagissait dans les trois phases de la destruction de quelque chose pour la miseau jour dun nouveau langage : celui de la FEMME. Toutes ces phases sarticulaiententre elles par le jeu des pulsions et des dfenses afin dviter la vertu dun langageesthtique qui serait conditionn par un diagnostic qui dciderait les amnagementsdune cure la rvolte de la FEMME (2).

    1. photos couleurs de stands forains et de pistes de cirque, pinceaux et couvercles de botes

    de couleurs, une srie de photographies en noir et blanc dun hameau.

    2. son but nest pas de partager le pouvoir de la Socit / homme aprs lacquisition de lgalit

    conomique et juridique, mais celui de faire la rvolution avec son propre langage en rfutant

    tout compromis avec le systme.

    Gina Pane

  • page 19

    AZIONE SENTIMENTALE. Notes1973, GALERIE DIAGRAMMA, MILAN

    Linstallation de laction se situait dans trois pices.Premire pice : javais recouvert le sol dun carr de velours noir au centre duqueltait cousue une rose blanche dcoupe dans du satin. Sur le mur de droite, lentrede la pice : trois photographies dune rose dans un vase en argent, chacune ayant tddicace une femme par une femme projection dun espace intra o le vcudes sentiments entre les deux femmes est intercal par la relation magique MRE / ENFANT que symbolise la mort.Deuxime pice : une projection non stop me reprsentait au-dessous de la tailletenant un bouquet de roses rouges strotype de rapports affectifs envers la femme.Troisime pice : sur une partie du sol partir du centre javais trac la craieblanche des cercles lintrieur desquels javais inscrit : DONNA.1re phase : face aux femmes spectatrices qui avaient pris place dans les cercles,debout, penche vers lavant, allonge au sol, jai ralis avec un bouquet de rosesrouges une srie de gestes mcaniques de va-et-vient. Jai termin cette srie de changements de positions par celle ftale. Circuit ferm dchanges : femme / femme pouvant sidentifier dune part au processusde laffect primaire : mre / enfant et dautre part la rupture ncessaire du miroir parintrojection afin de dcouvrir des solutions diffrentes et motionnelles des propres conflits.2me phase : sur mon bras gauche tendu vers les femmes jai enfonc les pinesdune rose et jai pratiqu une incision lintrieur de ma main avec une lame derasoir reconstitution dune rose rouge simultanment deux voix de femmes lisaientune correspondance change entre deux femmes en langues franaise et italienne.3me phase : Jai rpt avec un bouquet de roses blanches minutieusement les changements de position et les gestes pratiqus dans la premire phase mon corpssubstance conductrice dans un mouvement daller et retour revenait son point de dpart par une d/construction de limage premire (puzzle mental) : la rose rouge,fleur mystique transmute en vagin.4me phase : de la deuxime pice tait diffus un enregistrement de F. Sinatra Strangers in the night .

    Gina Pane

    LE CORPS PRESSENTI, Notes1975, GALERIE KRINZINGER, INNSBRUCK

    Dans cette action aux divers espaces correspondant diffrents modes dapproche*dune ralit corporelle, jai cherch montrer que la manire dont nous vivons lecorps nest jamais compltement ntre du fait que toute exprience corporelle rflchitle corps dautrui que je qualifie de : CORPS PRESSENTI.La premire phase (12 minutes) de laction consistait en une approche physiologiquehumiliante : tre gifle. Face cette situation paradoxale, le spectateur a pu identifierdune part : les gifles reues et dautre part les troubles ou formes pathologiques(agents agressifs) dune ralit quotidienne quil apprhende. Sa conscience affectepouvait reproduire un schma mallable et sans cesse remani par lexprience de sonmilieu mais aussi du dsir didentification par projection soit sur lun des deux performers,soit de manire alternative de lun lautre. Ce dsir tant, il est incontestable quilaura expriment (comme moi-mme) diffrents modes dapproche de son propre corpsdo la certitude quautrui le traverse et quil agit sur lui comme dailleurs la Socit.

  • page 20

    La deuxime phase (8 minutes) a tabli cette relation en la prcisant davantage avecun type dapproche psychosomatique qui consistait projeter une Brlure sur levisage des spectateurs par un systme de miroirs conjugus une puissante sourcelumineuse. Autrement dit, les corps ntaient pas seulement en relation mais relationeux-mmes, mettant laccent sur le signifiant du corps.La troisime phase (10 minutes) se prsentait comme dsir dautrui. Mon corps semorcelait, dformait, rassurait, dsorganisait, rorganisait entre deux corps :femme / mre, garon (lagresseur) autrui, avec des fluctuations anarchiques qui toutestendaient conjuguer la socialit affective.La fusion affective physiologique enfant /mre, adulte/autrui, a dclench une situationmotionnelle en devenant un langage qui renvoie au dsir dautrui, dgageant lintrication des sensations affectives avec autrui.Dans la quatrime phase (15 minutes) le prolongement de ces expriences sest manifest aussi par lclairage sociologique des vtements que les deux performersrevtaient : la Femme dgageait une symbolique de la MADRE par son vtement noir,le garon le phnomne social li aux jeans, tee-shirt, chaussures de tennis traversesde rayures rouges quil revtait ; ainsi les limites anatomiques taient dpasses. Les deux performers assis face face, ayant leurs pieds poss sur une surface deciment frais manipulaient des jeux : la Femme, un jeu de patience qui consistait placerune boule dacier dans un trou ; le Garon, un jeu denfant de deux quatre ans, quiconsistait recomposer une forme en uf. De temps autre, un dialogue survenaitentre eux ou chacun parlait sans tenir compte de ce que disait lautre. Pieds nus placsentre les leurs o la peau et les vtements dcelaient encore ses limites, jai opravec un lame de rasoir sur le revers de mes pieds de profondes lacrations ; plusjavanais en cette opration, plus javais la sensation particulire que les pieds revtusrecelaient un danger certain. Lextension des blessures propulses dpassait leslimites de lespace marqu par la surface de ciment frais, jusqu atteindre dune part,les pieds chausss des spectateurs et performers (reproduisant les sensations douloureuses) et dautre part, la sphre de sensibilit particulire qui entourait le corps.La relation des pieds chausss/pieds nus, blesss/ciment frais, a dtermin implicitement une image-a-priori qui circulait dj linsu de chacun.Les empreintes diffrentes laisses sur la surface du ciment frais ont cr une archologie sociologique dgageant la fonction dune situation vcue particulire du moment.Cinquime phase (16 minutes). Comme pour la phase qui suivait lhumiliation jai nouveau rpercut sur les spectateurs : la Brlure en teignant avec la plantedes pieds des foyers de Feu sur du ciment en poudre, simultanment un monologuedun ou deux performers sur le thme de leau.Un spot plac au ras du sol clairait 1m2 de fleurs dans lequel je me suis recroqueville,mettant mes pieds le plus en avant possible.Cela a t dune grande compensation mes efforts car il sest avr que nous ntionsplus des intrus les uns aux autres et le CORPS PRESSENTI a t ressenti consciemmentcomme une ralit de leur propre image du corps.Ainsi laction termine, jai pu ajouter au CORPS PRESSENTI : AMOUR.

    Gina Pane

    * Il est clair que jai trait un nombre dfini dinfrastructures de laction car tout ce qui est li une dfinition intrieure magique invisible et cosmique de loprer, schma spcifique de la crativit fminine comme les signes : poudre (ciment) sche et humide, brlure, gouttelettesde sang (menstrues), fleurs etc le dedans et le dehors, le priv et le public : je nai pas voulule re-rvler du fait que le constat extra-verbal sen charge.

  • page 21

    LITTLE JOURNEY (1re partie)ACTION VIDEO CENTRE G. POMPIDOU OCT. 1977

    Cette Action consistait raliser un voyage dans un espace de 80 m2 dpourvu de fentre. Aprs la construction dobjets raliss directement dans cet espace et lappropriation de quelques documents photographiques dont je disposais, jai crun little journey . Objets utiliss : feuilles Rhodod bleu, panneaux de bois, peinturenoire, blanche, rouge, bleue, craies jaunes, bleues, rouges, blanches, 3 photographies,2 diapositives de couleur bleue et rouge, 2 balles de tennis, une paire de lunettes de couleur marron, 2 vitres, une paire de moufles, une ampoule jaune lumire intermittente, un bateau voile et un avion en papier miniaturiss.

    Gina Pane

    VOYAGE PAR MER PARTITION POUR UN BATEAU, 1982-1983

    La partition est prise dans le sens du mot partizione italien, cest--dire division,etc., mais si je garde lexpression franaise, ce mot inclut la partiture* et celle-ci est ralise, en effet, au moment o celui qui regarde fait acte den runir les parties la constituant. *en italien, partition musicale

    []Le Boat People est celui qui sembarque sur un bateau qui le plus souvent nest pas plus navigable quun petit bateau en papier construit par un enfant. De plus ils sont compltement dmunis sur le plan de leur dfense personnelle, aux attaquesdes pirates et aux agressions.Malgr la relle connaissance des conditions de leur voyage, la plupart dentre euxchoisit tout de mme cette voie.

    Gina Pane

    UN APRS-MIDI DT, 16h30 PARTITION POUR 4 JOUETS, 1983

    Sur une planche en bois de 0,10 larg. x 1,50 long. sont aligns des verres briss (11)sous chaque blessure (11) mais sous 4 blessures disperses dans lalignement se trouvent 4 jouets - les blessures alors prennent la couleur du jouet -

    Gina Pane

    MOTS DE MUR PARTITION POUR UN VOYANT, 1984-1985

    Les mots que jai relevs des murs :SCALPEL COLERE CHOCOLAT REBELLE sont le fond de mon travail.

    Gina Pane

  • page 22

    FRANOIS DASSISE TROIS FOIS AUX BLESSURES STIGMATIS, 1985-1986LE MANTEAU AUX STIGMATES POUR PAUVRE ET RICHE, 1986-1988

    Aujourdhui, je revendique le religieux et je tiens que ce mot est tymologiquementjuste par rapport mon travail. Il va de soi quil nest li aucune pratique institutionnalise mais au contraire je donne les pistes afin que cette dimension religieuse soit lie la vie ordinaire des humains (voir les manteaux pour riches et pauvres, Saint Franois dAssise, signe du squelette et transcendance, Pentecte ou le feu dusine).Les matriaux que jutilise de diffrentes essences (cuivre, laiton, fer rouill, feu, vitres)incluent la relation de la machine, du rapport aux matriaux des premiers objets de lhomme et au niveau de la vitre les derniers. Je dis que le dernier des progrs estla recherche de Dieu.Quand je dis Terre Humain Ciel, cest mon quation. Le corps en est lide, le fondement. Son environnement est toujours prsent, il suffit de bien chercher pour le trouver, mais je nen limite pas ses frontires et pour moi le ciel fait partiedune conqute majeure.

    Le corps du Saint irradie la lumire ou brille comme un feu brlant.

    Le sang tait signe de la vie de la lumire origine de lhomme origine de la vie.Il y a eu illumination de la part du Seigneur quand il vit le sang couler.

    Dans notre environnement au niveau plantaire, nous assistons des guerres de religion, avec ses martyrs, une barbarie dans sa violence la plus extrme que je regarde travers une vitre (un des matriaux importants utiliss dans mon travail) ;je vois et je suis vue. La lecture de la Bible se situe dans ce passage.

    Gina Pane

  • page 23

    5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

    Toute reproduction doit faire lobjet dune demande dautorisation pralableauprs de lADAGP (01 43 59 09 79) et les droits dauteur devront tre acquitts auprs de cet organisme.

    01. Gina PaneHyde Park Gazon, 1965-1966InstallationFer galvanis, peinture verte15 x 130 x 60 cmCollection Denis Coutrot Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    02. Gina PaneSouvenir enroul dun matin bleu, 1969InstallationAluminium, feutre, bois8 x 90 x 30 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    03. Gina PanePierres dplaces, 1968Action in situ, valle de lOrco, ItalieEnsemble de 8 photographies couleur45 x 65 cm chaque photographie90 x 260 dimensions totalesFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpts du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    04. Gina PaneSituation idale : terre artiste ciel, 1969, Action in situ, Ecos, Eure, FrancePhotographie couleur contrecolle sur bois peint 70 x 84 x 5 cm (avec cadre)Photographie : Anne MarchandCollection Frac des Pays de la Loire, Carquefou Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    05. Gina PaneTerre protge 2, 1970Action in situ, Pinerolo, ItaliePhotographie noir et blanc102 x 70 cm (encadr)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005 , Paris

    06. Gina PaneDeuxime projet du silence, 1970Action in situ, Ury, FranceDeux photographies noir et blanc marouflessur contre-plaqu106, 8 x 180,5 cm110,8 x 184,5 x 5 (encadr)Photographie : Herv GloaguenDpt de lAssociation Camille, 1997Muse dpartemental dart ancien et contemporain, Epinal Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    07. Gina PaneEscalade non-anesthsie, avril 1971Constat de laction ralise dans latelier delartiste (dtail), ParisPanneau de photographies, bti mtalliquePhotographie noir et blanc, acier doux323 x 320 x 23 cmPhotographie : Franoise MassonDon de la Galerie Christine et Isy Brachot 1989Collection Muse national dart moderne,Centre Pompidou Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    08 / 09. Gina PaneAction Autoportrait(s) : mise en condition /contraction / rejet, 11 janvier 1973Constat de laction ralise la Galerie Stadler(dtail), Paris3 panneaux de 12 photographies couleur colles sur bois 100 x 100 cm chaque panneau100 x 300 cm dimensions totales Photographie : Franoise Masson Achat 1999Collection Muse national dart moderne,Centre Pompidou Jacques Faujour, Centre Pompidou, 2005ADAGP, 2005, Paris

  • page 24

    10. Gina PaneAction Autoportrait(s) : mise en condition /contraction / rejet, 11 janvier 1973Constat de laction ralise la Galerie Stadler(photo de presse), Paris3 panneaux de 12 photographies couleur col-les sur bois 100 x 100 cm chaque panneau100 x 300 cm dimensions totales Photographie : Franoise Masson Achat 1999Collection Muse national dart moderne,Centre Pompidou Jacques Faujour, Centre Pompidou, 2005ADAGP, 2005, Paris

    11. Gina PaneLes Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin80,5 x 51,5 cm (avec cadre)Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    12. Gina PaneLes Enneigs blesss, 1974-19761 variation dune srie de 82 photographies couleur et 1 dessin83 x 53 cm (avec cadre)Collection Muse-Chteau dAnnecy Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    13. Gina PaneTriangles de laction Io mescolo tutto, octobre1976Action ralise la Galleria darte moderna,Bologne, Italie (dtail)6 photographies couleur 187 x 45 cm (avec cadre) Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    14. Gina PaneVoyage par mer - Partition pour un bateau,1982-1983InstallationFer peint, photographie, porcelaine195 x 215 x 35 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    15. Gina PaneUn aprs-midi dt, 16h30 - Partition pour 4 jouets, 1983Photographie couleur, verre, plastique, bois27 x 150 x 10 cmFrac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    16. Gina PaneMots de mur - Partition pour un voyant, 1984-1985Installation (dtail)Photographie, verre, fer, cuivre, plomb155 x 1400 x 4 cm Frac des Pays de la Loire, CarquefouDpt du fonds de lartisteCollection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    17. Gina PaneLe manteau aux stigmates pour pauvre et riche, 1986-1988Feutre, bois, verre120 x 160 x 3 cm Collection Anne Marchand, Paris Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    18. Gina PaneLes manteaux, 1987-1988Dessin prparatoireCollection Anne Marchand, ParisPhotographie : Philippe Gurin Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

    19. Gina Pane dans son atelier, ParisPhotographie : Philippe Gurin Anne Marchand ADAGP, 2005, Paris

  • page 25

    7. BIOGRAPHIE

    ACTIONS ET EXPOSITIONS PERSONNELLES

    1968Papiers colls, peintures et structures affirmes, Galerie Simone Heller, ParisPresque cercle (action), Ury (France)Pierres dplaces (action), Valle de l'Orco, TurinLecture dans un jardin potager (action), EcosLa pche endeuille (installation), atelier TurinJai trac au crayon sur les deux pierres lempreinte de leau laisse par le torrent delOrco (action), Rivarolo Canavese (Italie)Terre protge I (installation), environs de Turin, Italie; Museum of Contemporary Art,Tokyo1969Structure affirme - Barrire impntrable (installation), Pavillon Baltard, ParisRicordo avvolto di un mattino blu (installation), San Giorgio Canavese (Italie)Situation idale : artiste - terre - ciel (action), Ecos (France)Autocritique (action), TurinWork in progress (action), American Center for students and artists, ParisAlignement infini (action), DeauvilleAppropriation d'un vnement dans le but de le provoquer dans un autre lieu (action),Parco Piccolo Valentino, TurinEnfoncement d'un rayon de soleil (action), EcosTable de lecture terre ciel (action), TurinPremier projet du silence (action), atelier, TurinPremier projet du silence (action), Galerie Franzp, Turin1969-70Stripe-rake (installation), Galerie Franzp, TurinDsert traces (installation), Galerie Franzp, TurinAcqua Alta / Pali / Venezia (installation), Galerie Rive Droite, Paris1970Blessure thorique (action), Atelier de lartiste, ParisTerre protge II (action), Pinerolo Canavese , Turin (Italie)Terre protge III (installation), Fenestrelle, (Italie)Continuation d'un chemin de bois (action), Ury (France)Mon corps ou Pierres de corps (action), UrySemences de graines de chanvre (action), UryNarcisse (action), JarcyHommage Yves Klein (action), Atelier de lartiste, ParisLa pche endeuille (installation), Galerie Diagramma, Milan, et LP TurinManipulation dhumus (action), UryDeuxime projet du silence (action), Ury1971Escalade non-anesthsie (action), Atelier de lartiste, ParisHommage un jeune drogu (action), Galerie du Fleuve, BordeauxQuatrime projet du silence (action), Muse Gallira, ParisGina Pane - Pesca luttuosa (la pche endeuille) (installation), Galerie LP 220, TurinNourriture / Actualits T. V. / Feu (action), chez M. et Mme Frgnac, ParisLe riz n1 (installation), Galerie Rive Droite, Paris, et Galerie Args 2, Bruxelles

  • page 26

    1972Le lait chaud (action), chez Jean et Mila Boutan, ParisLecture d'un certificat mdical de Me R. S. (action), Atelier de lartiste ParisAction posthume (action), ParisVie - mort - rve (action), IVe Festival international, Belgrade.Je (action), Place aux ufs, BrugesGina Pane, Galerie Diagramma, Milan1973Autoportrait(s) (action), Galerie Stadler, ParisTransfert (action), Space 640, Saint-Jeannet-ls-VenceAzione sentimentale (action), Galerie Diagramma, Milan1974Psych (essai) (action), Galerie Stadler, ParisDeath control (action), Galerie Diagramma, Foire de BleAzione melanconica 2 x 2 x 2 (action), Studio Morra, NaplesConstats des actions : Transfert, Azione sentimentale, Psych (essai), Galerie Stadler, ParisEnneigs blesss (action), Turin, ItalieGina Pane, Galerie Krinsinger, Innsbruck, Autriche1975Le corps pressenti (action), Galerie Krinzinger, Innsbruck, AutricheDiscours mou et mat (action), Galerie de Appel, AmsterdamDeath control (action), Galerie Stadler, Paris1976La mise en action image dune squence : le Secret (action), Galerie Stadler, ParisGina Pane Images = images, Galerie Stadler, ParisIl caso n 2 sul ring (action), Galerie Diagramma, Legnano, ItalieIo mescolo tutto, Cocana Fra Angelico (action), Galleria d'arte moderna, Bologne1977Azione teorica (action), Galerie Libero per, NaplesAction Laure (action), Galerie Isy Brachot, BruxellesA Hot Afternoon 1 (action), Documenta VI, Kassel1978Little journey 1 (action), Museum Moderner Kunst, VienneA Hot Afternoon II (action), Quadrum Galeria, LisbonneMezzogiorno a Alimena 1 (action), Galleria d'arte moderna, BologneLittle journey II (action), Los Angeles Institute of Contemporary Art, Los AngelesMezzogiorno a Alimena II (action), Art Institute, San FranciscoConstats dActions de 1973 1977, Galerie Isy Brachot, BruxellesAtelier Performance , cycle denseignement par Gina Pane, Centre Georges Pompidou,Muse national dart moderne, salle de cinma, Paris1979Mezzogiorno a Alimena 3 (action), Centre Georges Pompidou, Muse national d'artmoderne, galeries contemporaines, ParisLittle journey III (action), Goethe Institut, Paris1980Travail d'action, Galerie Isy Brachot, Paris1981Art corporel, Gina Pane : Action d'actions, Maison de la culture, NeversPartition Action, Franklin Furnace, New YorkGina Pane : Partitura dellazione : Cest la nuit, chrie , Multimedia ArteContemporanea, Brescia

  • page 27

    1982Petit voyage Oh! Oh! en couleurs - Partition Action, Kunstlerhaus Bethanien, Daad, Berlin1983Partition, Galerie Arapde, ToursPartitions, Galerie Isy Brachot, Paris1984Gina Pane : Guerre - Partizioni, Marginalia delle forme darte, Turin1985Gina Pane, Ecole nationale d'art dcoratif, Limoges.Gina Pane Partitions , opere multimedia, 1984-1985, Padiglione d'Arte contemporanea,Milan1986La Lgende dore, 1984-86, Muse d'art moderne, Villeneuve d'Ascq1987Gina Pane, Galerie Christine et Isy Brachot, Bruxelles1988Gina Pane, La chair ressuscite, Galerie Isy Brachot, Foire internationale dart contemporain, (Fiac), Grand Palais, Paris1989Gina Pane, uvres rcentes, Galerie Joseph Dutertre, RennesKunst Station, Sankt Peter, Cologne.1990Gina Pane, Palau de la Virreina, BarceloneGina Pane, Cadran Solaire et Passages, Centre dart contemporain, TroyesMuseo d'arte contemporanea, FerrareGina Pane, Centre dart contemporain Pablo Neruda, Corbeil-Essonnes1991Gina Pane, Fonds rgional des Pays de la Loire, ClissonGina Pane, Palais des congrs et de la culture, Le MansGina Pane, Curt Marcus Gallery, New YorkGina Pane, Galerie Christine et Isy Brachot, ParisGina Pane : la chair ressuscite, Foire internationale dart contemporain, (Fiac), Galerie Isy Brachot, Grand Palais, Paris1996 Gina Pane , Les revues parles, Muse national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris Azione Teorica , ed altri lavori 1974-1977, Studio Morra, Naples1998Gina Pane, Opere 1968-1990, Chiostri di San Domenico, Reggio Emilia2000Les dessins de Gina Pane, Ecole suprieure des beaux-arts, Collgiale Saint-Pierre La Cour, Le MansTout ici ressemble l-bas, Muse dart moderne et contemporain (Mamco), Genve2001-02Gina Pane, John Hansard Gallery, The University of Southampton ; Arnolfini Gallery,Bristol ; Tate Modern, Londres2002Gina Pane, dessins Muse des Beaux-Arts, Nancy2003Gina Pane, Terre protge, Centre dart contemporain, Parc Saint-Lger, Pougues-Les-Eaux

  • page 28

    2004Gina Pane (uvres en dpt dans la collection du Frac des Pays de la Loire), Muse de lAbbaye de Sainte-Croix, les Sables dOlonneGina Pane - vnement, Galerie lAtelier sur lherbe , Ecole rgionale des Beaux-Artsde Nantes (organis par les Archives de la Critique dart de Chateaugiron)2005Gina Pane, Terre Artiste Ciel, Centre Pompidou, Muse national dart moderne,Galerie du Muse

    FILM ET VIDO DE LARTISTE

    1968Solitrac, film 16 mm, noir et blanc, 9, interprt par Anne Marchand, cameraman : C. Valesy. Slectionn en 1993 pour le 15e Festival international de Crteil et du Val de Marne : Films de femmes 1977Action Little Journey, le 5 octobre 1977, au Centre Georges Pompidou ; vido en couleurs, sonorise, dure : 10

    VIDOS DOCUMENTAIRES

    1971Nourriture/Actualits T.V. /Feu, le 24 novembre 1971, 19h30 chez M. et Mme Frgnac,Paris XIVe ; vido en noir et blanc, sonorise, dure : 3130, camra : Daniel Orsi1972Le lait chaud, le 31 mai 1972, 20h chez Jean et Mila Boutan, Paris Ve ; vido en noiret blanc, non sonorise, dure : 4111, camra : Daniel Orsi 1973Autoportrait(s), le 11 janvier 1973, 19h30, la Galerie Rodolphe Stadler, Paris VIe ;vido en noir et blanc, sonorise, dure : 4553, camra : Daniel Orsi1974Psych (essai), le 24 janvier 1974, 19h30 la Galerie Stadler, Paris VIe ; vido noir et blanc, non sonorise, dure : 72, camra : Carole RoussopoulosAction mlancolique 2 x 2 x 2, le 8 octobre 1974, au Studio Morra, Naples ; vido en noir et blanc, sonorise, dure : 4130, nom du cameraman non prcis1975Death control, le 23 janvier 1975, la Galerie Stadler, Paris VIe ; vido en noir et blanc,sonorise, dure : 10, camra : Carole RoussopoulosDiscours mou et mat, le 28 juin 1975, la Galerie de Appel, Amsterdam ; vido en noiret blanc, sonorise, dure : 1830, nom du camraman non prcis

    EXPOSITIONS COLLECTIVES

    1968Grands et Jeunes daujourdhui, IXe salon, Salles dexposition Wilson, ParisOccupation des lieux, Centre culturel amricain, Paris1969Festival, AvignonWork in progress, Centre culturel amricain, Paris

  • page 29

    Manifestation Biennale et internationale des jeunes artistes, 6e Biennale de Paris,Muse dart moderne de la Ville de ParisMaison des Jeunes et de la culture, Grenoble44 sculptures monumentales, Fondation Port-Barcars1970From concept, New YorkGrands et Jeunes daujourdhui, XIe salon, Pavillon Baltard, ParisDonner voir, Pierre Restany, ParisArt concept from Europe, Galeria Bobino, New YorkEstampes originales, Librairie La Hune, Paris 1971Muse Gallira, Paris4a Biennale di Bolzano, Palazzo della fiera, Bolzano 1972IVe Biennale, Belgrade.1973Regarder ailleurs, XXIVe Mai musical, Palais de la Bourse, Bordeaux)L'art actuel en France, (autour du livre de Anne Tronche et de Herv Gloaguen), ARC,Muse d'art moderne de la Ville de Paris1974Foire de Ble (Galerie Diagramma, Milan)1975Galerie Nchst St. Stephan, VienneL'art corporel, Galerie Stadler, ParisBodyworks, Museum of Contemporary Art , ChicagoLart vido, Muse dart moderne de la Ville de ParisLart vido, Palais des Beaux-Arts, BruxellesLa jambe, Chteau-Muse, DieppeNouvelles tendances, Galerie Krinzinger, InnsbruckDeuxime rencontre internationale ouverte de vido, Espace Pierre Cardin, ParisGalerie Magma, FlorenceMosaico, Gastaldelli-Arte contemporanea, Milan1976LOreille de Van Gogh, Galerie Germain, ParisFrauen machen Kunst, Galerie Magers, Bonn.Galerie Arte Verso, GenveMuse national dart moderne, Centre Georges Pompidou, ParisMagma (exposition internationale de femmes artistes ralise par Romana Loda),Muse du Castelvecchio, Verone1977Lart corporel, Galerie Isy Brachot, BruxellesGalleria darte moderna, Bologne Documenta VI, Kassel19786e Biennale internationale dart graphique, FlorenceInternational performance festival 1978, sterreichischer Kunstverein, Vienne (Autriche)Photo-Constat, Photo-graphie, Galerie Stadler, ParisSymposium Performance , Office franco-allemand pour la jeunesse, Aix-la-ChapelleGina Pane et Performances autrichiennes, Foire internationale dart contemporain,Galerie Krinzinger, Grand Palais, ParisPolar Crossing, 3 Europeans : Richard Kriesche, Gina Pane, Petr Stembera, Los Angeles Institute of Contemporary Art, Los Angeles ; San Francisco Art Institute

  • page 30

    1979Tlouze cinoche (vidos et films raliss par des artistes), A.D.D.A., Marseille ; Muse des Beaux-Arts de Toulon ; Muse de MartiguesArt vido (organis par latelier de recherche esthtique), Bibliothque municipale de CaenTendances de lart en France 1968-1978/9, n 2 Les partis pris de Grald Gassiot-Talabot,ARC, Muse d'art moderne de la Ville de Paris 1980 Progetti speciali, Biennale de Venise Vido photo performance, Goethe Institut, ParisDal corpo ai nuovi media. Filmperformance, Palazzo reale, Gnes1981Art corporel, Maison de la culture de Nevers3e Symposium international de la performance, E.L.A.C., Lyon.Typisch Frau, Galerie Philomne Magers, Bonn Regarder lart, Centre culturel, Cergy-Pontoise1982Isy Brachot chez Louis K. Melsel Gallery, New YorkMaison de la culture, RennesMuse dIxelles, BruxellesPerformance Zwei, Knstlherhaus Bethanien, Berlin.1983Se voir en peinture, Maison des arts Andr Malraux, Crteil1re triennale le Landeron 83 La femme et lart , le Landeron, SuisseLes tudiants 97 / 75 des ateliers dart sacr, Galerie Oudin, ParisFestival Andere Avant-Garde, Brucknerhaus, LinzPanorama dart contemporain en France 1960-1980, Centre culturel, CoutancesL'art corporel (autour du livre de Franois Pluchart), Galerie Isy Brachot, Bruxelles.1984Murs blancs pour chambre noire, Exposition des collections du Fonds rgional dartcontemporain Rhne-Alpes ; Maison de la culture et de la communication, Saint-EtienneCentre national des arts graphiques et plastiques, ParisLa part des femmes dans lart contemporain, Centre danimation culturelle de Vitry-sur-SeineEcritures dans la peinture, Villa Arson, NiceLe vivant et lartificiel, Hospice Saint-Louis, Avignon Grands et jeunes daujourdhui art cintique, peinture, sculpture, Grand Palais, Paris10 grands, 10 jeunes, slection J.-L. Chalumeau, Grand Palais, Paris.1985Ceci nest pas une photographie, Frac Aquitaine, Mont de MarsanArt 1685, Foire de Ble, Galerie Isy Brachot198615 artistes la Chapelle Saint-Louis de La Salptrire, Paris.1987Convergences sud, Maison de Gascogne, AuchContinuous Changes, AnversLes annes 1970, les annes mmoire, Abbaye Saint-Andr, Centre dart contemporain,MeymacDessins and Co, Chapelle des Augustins, ToulouseEt pendant ce temps-l en France..., Muse national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.Avant-got avant Prague, Prfecture de Bobigny

  • page 31

    De la photo comme peinture, Galerie municipale dart contemporain, Centre culturelTho Argence, Saint-PriestMemoria del video - Ventanni di eventi video in Italia, Padiglione darte contemporanea,Milan1988Lor et son mythe, Grand Palais, ParisLe corps dans tous ses tats, Muse municipal, CambraiLamour de lart, exposition du Frac Midi Pyrnes, Rfectoire des Jacobins, ToulouseLes annes 1970, les annes mmoire, Galerie Les Ponchettes, NiceFiguratives, Espace Le Lucernaire, Fondation Camille, ParisIcnes, Muse de la Castre, Le Suquet, Cannes 1989Coup d'envoi ou l'art la lettre, Muse de la Poste, Paris.Beyond Performance, Arti et Amicitiae, Amsterdam. Corps-Figures, Artcurial, ParisDimensions jouet, Centre de la Vieille Charit, Marseille Ressource Kunst, die Elementen gesehen, Kunstlerhaus Bethanien, Berlin.Liaisons et ruptures, Frac Midi Pyrnes, FoixArtluminium, Atrium de la Maison Alcan et Galerie Lavalin, MontralDert geschundene Mensch, Francfort1968-Utopies concrtes dans l'art et la socit, Kunstverein, DsseldorfIdentits abstraites et figuratives, Fondation Camille, EvryMetessi tracce passaggi, scritture, gesti impronte d'arte contemporanea, Galerie L. Carrieri, RomeArt Cologne, Galerie Isy BrachotBad women, Elefanten Press Galerie, Berlin1990New Art from the Mediterranean and Japan, The Fourth International ContemporaryArt Exhibition, Museum of Modern Art, Toyama Venus, Moulins Albigeois, Albi Une scne parisienne, 1968-1972, Galerie Art & Essai, Centre de l'histoire de l'artcontemporain, Universit Rennes 2, Rennes ; La Crie, Halle dart contemporain,Rennes ; Fonds rgional dart contemporain, Chteaugiron1991Le cur et la raison, Hommage Pierre Restany, Muse des Jacobins, MorlaixLuvre et le sacr, Association Villa du Parc, AnnemasseAlberola, Bertrand, Cole une slection duvres du Frac Champagne-Ardenne, Frac Champagne-Ardenne, Reims1992Lieux dhistoire Dix artistes Dix lves, Muse de lHospice Comtesse de Lille1993Diffrentes natures : visions de lart contemporain, Galerie Art 4 et Galerie de lesplanade, La Dfense, Paris Il mondo del corpo, Studio Oggetto, MilanLart en jouets, Galerie Isy Brachot, Paris1994Oh boy, it's a girl!, Feminismen in der Kunst, Kunstverein, Munich Lamour toujours, exposition des collections du Frac Aquitaine, Le Carr / Muse Bonnat,BayonneDiferents natures, visions de lart contemporani, Palau de la Virreina, BarceloneHors limites : lart et la vie 1952-1994, Muse national d'art moderne, Centre GeorgesPompidou, Paris

  • page 32

    1995Collisions, Arteleku, San SebastianGlaube Hoffnung Liebe Tod, Kunsthalle, Vienne Endurance 1914 The Information 1994, Exit Art, The First World, New York1996Body as Membrane, Kunsthallen Brandts Klaedefabrik, Odense L'art au corps : le corps expos de Man Ray nos jours, Mac, Galeries contemporaines,Marseille 1997Made in France, Muse national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.L'Empreinte, Muse national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Vraiment : fminisme et art, Le Magasin, Grenoble Lart corporel dans les collections, Frac Champagne-Ardenne, ReimsCycle de vidos et performances, Institut Valencia dart modern, Valence ; Museo nacional, Centro de arte Reina Sofia, Madrid1998Out of Actions : between Performance and the Object, 1949-1979, The Museum of Contemporary Art, Los Angeles ; Museu d'art contemporani, Barcelone ; Museum of Contemporary Art, Tokyo Premises : Invested spaces in visual arts and architecture from France, 1958-1998,Guggenheim Museum, New York 1999Visible Invisible, Centre d'art sacr contemporain, PontmainLie of the Land, earth body material, John Hansard Gallery, Southampton.2000Lie of the Land, earth body material, Arnolfini Gallery, BristolEt lart se met au monde, Prologue pour la biennale, Institut dart contemporain, Frac Rhne-Alpes / Nouveau Muse, VilleurbanneNarcisse bless, autoportraits contemporains 1970-2000, Passage de Retz, Paris2001Marked, a season of work exploring the body as site, metaphor and material, ArnolfiniGallery, BristolEl instante eterno, Espai dart contemporani, Castello de la plana, Espagne Huesca Imagen, Diputacion de Huesca, Espagne Eloge de lintuition Paul-Armand Gette Gina Pane, site de labbatiale de Saint-Philibert de Grand Lieu, le Prieur, Saint-Philibert de Grand LieuEntre en matire La sculpture europenne dans la collection du Frac des Pays de la Loire, Abbaye de lEpeau, Yvr lEvqueA comme Accident, Galerie Chantal Crousel, ParisLarchive entre collection et production, Galerie Art et essai, Universit Rennes 2, Rennes2002Decima biennale darte sacra contemporanea. Nel Segno della Luce, FondazioneStauros Italiana Onlus, San Gabriele Isola del Gran Sasso Art Paris au Carrousel du Louvre, (Galerie Joseph Dutertre), ParisLes annes 70 : lart en cause, capcMuse dart contemporain, Bordeaux2003Micropoliticas. Arte y cotidianidad (2001-1968), Espai dart contemporani de CastelloLquilibre du chaos ou lexpression des passions, uvres de la collection du Frac des Pays de la Loire, Sabl-sur-SartheArt, lies and Videotape : Exposing Performance, Tate, Liverpool2004 17 artistes 17 ans, Muse Rimbaud, Charleville-Mzires

  • page 33

    Pour les oiseaux (exposition en hommage Jean-Franois Taddei), Frac des Pays de la Loire, CarquefouHors-duvre : ordre et dsordres de la nourriture, capcMuse dart contemporain,BordeauxDune image qui ne serait pas du semblant : la photographie crite 1950-2005, Passage de Retz, ParisIl bello e le bestie, Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto ;Museum Kunst Palast, DsseldorfActe I. Pour un nouveau Muse, Salle dexposition du quai Antoine Ier, Principaut de Monaco2005Exposition venir : Seven Easy Pieces, Solomon R. Guggenheim Museum, New York,automne

  • page 34

    7. BIBLIOGRAPHIE

    LIVRES DE LARTISTE

    1969Moments de silence : I, recueillis en 8 documents, novembre 1969 - octobre 1970,Galleria LP 220, Turin19701944/19.., Librairie galerie du Fleuve, Bordeaux

    TEXTES DE LARTISTE PUBLIS

    1972 Gina Pane : briser les servo-mcanismes , Artitudes, n 7, juin1973 Le corps et son support image pour une communication non linguistique (janvier1973), Artitudes International, n 3, fvrier-mars1974 Lettre un(e) inconnu(e) , Artitudes International, n15/17, oct.-dc. 1974, p. 141975 Le langage du corps... , (texte sans titre dat du 24 juin 1974), Opus International,n 55, avril 75, p. 45 Lettre ouverte , Artitudes International, n 24/26, juin-septembre, p. 281976 La ngresse flashe et sa rmanence , Artitudes International, n 33/38, juin 1976-mars 1977, p. 13 Morte / Borghesia / Ferita / Morte : il corpo collettivo (Mort / Bourgeoisie : Corpscollectif) , Controcultura, Brescia, n 1, 15 septembre, p. 121977 La cuisine dune action , Artitudes International, n 39/44, avril-novembre Action Laure , La femme surraliste , Obliques, Nyons, n14-15, 1977, p.171 Le temps dune action , + - 0, n 18, juillet-septembre 1977 Le corps du discours , Les Nouvelles Littraires, n 2604, octobre, p. 211980 Travail de laction , Gina Pane - Travail daction, Galerie Isy Brachot, 13 mars-26 avril, Ed. Galerie Isy Brachot, Paris, n.p. Le langage que jai labor... (Travail de laction) , Art actuel, Skira Annuel, n spcial, 1970-1980, n 6, ed. Skira, S. A., Genve, Suisse1981 Le muse, but ou fin de lart ? , Helena Kontova, From Performance to Painting ,Flash Art, Milan, n 106, fvrier-mars 1982, p.16-21 Partition/action , Axe Sud, Toulouse, n 6, automne 1982, p.39 1982 Le germe de la vie , Art Press, n 74, octobre 1983, p. 661986 Tmoignages : Gina Pane , Opus international, n 100, hiver 1986, p.431996 La douleur , non dat, Les Revues parles, Paris, Centre Pompidou, brochurepublie loccasion du Colloque international, 29 mai 1996, n.p.

  • page 35

    2004 Lettre un(e) inconnu(e). Textes runis par Blandine Chavanne et Anne Marchand avec la collaboration de Julia Hountou, Paris, Ensba

    ENTRETIENS DE LARTISTE

    1972 Censure pour les artistes - Julio Le Parc, Olivier Mosset, Gina Pane, Ben Vautier et Herv Tlmaque (par son silence) jugent lexposition du Grand Palais , Artitudes,n 5, mars, pp. 5-71973 Gina Pane - Effie Stephano, Performance of Concern , Art and artists, vol. 8, n 1,avril1973-74 Dix questions sur lart corporel et lart sociologique - dbat entre Herv Fischer,Michel Journiac, Gina Pane et Jean-Paul Thenot - Paris - le 18 novembre 1973 ,Artitudes International, n 6/8, dcembre 1973 - mars 19741974 Gina Pane - Lacoste Patrick, Ecce Gina Pane , L'Humidit, n 20, janvier1975 Gina Pane - Irmeline Lebeer, 1975 , entretien indit, extrait publi dans LArt au corps - Le corps expos de Man Ray nos jours, Mac, galeries contemporaines desMuses de Marseille, 6 juillet-15 octobre 1996; Paris, Runion des Muses Nationaux1976 Gina Pane - Dany Bloch, Le temps vcu et restitu , Info arTitudes, Saint-Jeannet,n 6, mars1977 Gina Pane - F. Pluchart, Gina Pane Bruxelles , Info arTitudes, Saint-Jeannet,n17, avril Gina Pane - E. Rona, G. P. - Action Laure , + - 0, n 18, juillet-septembre Gina Pane - velyne Mzange, Actions , Sorcires, n 91978 Gina Pane - E. Devolder, Hart-Slag, n 2, juin Gina Pane - Claude Bessy, Gina Pane Smith , No Magazine, n 1, p.101979 Gina Pane - Barbara T. Smith, G. P. talks with Barbara T. Smith , High Performance, Los Angeles, vol.2, n 1, mai Gina Pane - Helena Kontova, The wound as a sign - Encounter with Gina Pane ,Flash Art, n 92-93, octobre-novembre1980 Macaire Alain, G. P. : le corps comme pense pure , Canal, n 37, mars Bouisset Maten, Les actions de Gina Pane Transgresser les limites de lart corporel ,Le Matin, 10 avril1981 Gina Pane - E. Rona, Gina Pane , +-0, n 34, octobre1983 Gina Pane - Laurent Pesenti, La mise en chair - Entretien avec G. P. , Les Nouvelles Littraires, 22-28 dcembre Gina Pane - Kirsten Martins, Gina Pane , Kirsten Martins, Sohn Peter P. J.,Performance - Another Dimension, Germany, Frlich & Kaufmann

  • page 36

    1984 Gina Pane - Anne Dagbert, G. P. en toute urbanit , Opus International, n 94, t1985 Gina Pane - Lea Vergine, Interview de Gina Pane , Gina Pane Partitions Opere multimedia 1984-85, Pavillon dArt Contemporain de Milan, 29 novembre 1985 - 13 janvier 1986; Milan, Mazzotta Gina Pane - Anne Dagbert, Flash Art, novembre1986 Gina Pane - Jean-Marie Touratier, Monologue deux corps : G. P. interviewe par Jean-Marie Touratier , Artefactum, Antwerpen, vol.3, n 14, juin-aot1987 Gina Pane interviewe par Gilbert Perlein, Jean-Marie Touratier, Stphane Rona, Au muse de Villeneuve-dAscq - G. P. - La lgende dore , +-0, n 46, fvrier1988 Gina Pane - E. Quarantelli, An interview with Gina Pane , Contemporanea, New York-Turin, n4, novembre / dcembre1989 Gina Pane - F. Mennekes, Interview de Friedhelm Mennekes avec Gina Pane, mars 1989 , Gina Pane-La chair ressuscite, Kunst Station Sankt Peter, Cologne, 14 septembre-22 octobre; Cologne, Isy Brachot Gina Pane - Esther Ferrer, El territorio del cuerpo , Lapiz, Madrid ,n 58, avril Gina Pane - Catherine Lawless, Entretien avec G. P. , Les Cahiers du Musenational d'art moderne, n 29, automne

    CATALOGUES DEXPOSITIONS PERSONNELLES

    1970 Gina Pane, Galerie Rive Droite, Paris, 11 juin-20 juillet; Paris, Galerie Rive Droite1980 Gina Pane - Travail daction, Galerie Isy Brachot, Paris VIme, 13 mars-26 avril; Paris VIme, Isy Brachot1983 Gina Pane - Partition et dessins, Galerie Isy Brachot, Paris VIme, 7 dcembre 1983-7 janvier 1984; Paris, Isy Brachot,19831985 Gina Pane Partitions Opere multimedia 1984-85, Pavillon dArt Contemporainde Milan, 29 novembre 1985 - 13 janvier 1986; Milan, Mazzotta, 19851986 Gina Pane - La lgende dore 1984/86, Muse dArt Moderne de Villeneuve dAscq, 26 septembre-7 dcembre; Villeneuve d'Ascq, Muse d'Art Moderne1987 Gina Pane, Galerie Christine et Isy Brachot, Bruxelles, 3 dcembre 1987- 23 janvier 1988; Bruxelles, Isy Brachot, 19871989 Gina Pane - La chair ressuscite, Kunst Station Sankt Peter, Cologne, 14 septembre-22 octobre; Cologne, Isy Brachot1990 Gina Pane, Palau de la Virreina, Barcelona, mai-juin; Barcelona, Ajuntament deBarcelona Gina Pane, Cadran Solaire - Troyes, 29 septembre-2 dcembre; Troyes, Centre dArtContemporain

  • page 37

    1998-99 Gina Pane Opere 1968-1990, Reggio Emilia, Chiostri di San Domenico, 30 octobre 1998 -17 janvier 1999; Italie, Charta2000 Gina Pane, Ecole Suprieure des Beaux-Arts, Le Mans, 22 janvier - 4 mars; Le Mans,Ecole des Beaux-Arts2001-02 Gina Pane, John Hansard Gallery, University of Southampton, Angleterre, 27 novembre 2001 19 janvier 2002 / Arnolfini Gallery, Bristol, Angleterre, 23 fvrier 14 avril 2002 / Tate Modern, Londres, avril octobre 2002 ; Ed. John Hansard Gallery,University of Southampton & Arnolfini Gallery, Bristol ; Angleterre, 2001, 95 p.2002 Gina Pane, Muse des Beaux-Arts, Nancy, 18 mai 19 aot ; Ed. Muse des Beaux-Artsde Nancy & Runion des Muses Nationaux, Coll. ReConnatre, 64p.

    LIVRE SUR LARTISTE

    1997 Anne Tronche, Gina Pane Actions, Paris, Fall dition

    ARTICLES SUR LARTISTE

    1968 BOUYEURE Claude, Structures affirmes de G. P. , Les Lettres Franaises,n1222, du 21 au 28 fvrier LEVEQUE Jean-Jacques, G. P. , Les Nouvelles Littraires, 8 fvrier LEVEQUE Jean-Jacques, G. P. , La Galerie des Arts, fvrier LEVEQUE Jean-Jacques, G. P. , La Galerie des Arts, n 55, juillet - aot R. B., Les formes nouvelles de Gina Pane , Paris-presse lIntransigeant, 7 fvrier1969 MILLET Catherine, G. P. : Lart comme moyen daction , Les Lettres Franaises, 24 dcembre1970 BANDINI Mirella, Mostra a Torino , Gala, n 45, dcembre BRIZIO Giorgio, G. P. , Graphicus, n 9, septembre GATELLIER Gilbert, Chronique Paris I , Opus International, vol. 18, juin MILLET Catherine, La Venise de G. P. , Les Lettres Franaises. RESTANY Pierre, La ralit sociologique de G. P. , Combat.1971 BORGEAUD Bernard, G. P. : Faire rflchir , Pariscope, 9 juin BOUYEURE Claude, G. P. , Les Lettres Franaises, n1387, 26 mai-1er juin BOUYEURE Claude, G. P. : le temps de la rflexion , Les Lettres Franaises, 22 dc. BREERETTE Genevive, G. P. , Le Monde, n 8211, 9 juin FROMENT Jean-Louis, Bordeaux - G. P. la Galerie du Fleuve , Chroniques de l'Art Vivant, n 26, dcembre 1971 - janvier 1972 GATELLIER Gilbert, Gina Pane : Le langage des traces , Chroniques de l'Art Vivant,n18, mars PLUCHART Franois, Le riz jaune de G. P. , Combat, n 8362, 7 juin PLUCHART Franois, Gina Pane , Artitudes, n 2, novembre PLUCHART Franois, Agressions biologiques de G. P. , Artitudes, n 3, dcembre 1971 - janvier 1972

  • page 38

    1972 BOUYEURE Claude, G. P. en action , Plaisir de France, n 400, juin LEVEQUE Jean-Jacques, G. P. , Opus International, n 38, novembre PLUCHART Franois, Belgrade-Action Vie/Mort/Rve , Artitudes, n 6, avril - mai PLUCHART Franois, Le coup de poignard de G. P. , Combat, 5 juin1973 DEFRNOIS Claire, G. P. , La Galerie, janvier 1973 GASSIOT-TALABOT Grald, Paris , Magazin Kunst, n 50, 13 janvier GATELLIER Gilbert, G. P. - Un humanisme du corps , Chroniques de l'Art Vivant, n 41, juillet PLUCHART Franois, La rponse sanglante de G. P. , Combat, 22 janvier PLUCHART Franois, Editorial , Artitudes International, n 3, fvrier-mars PLUCHART Franois, Trois actions de G. P. , Artitudes International, n 3, fv.-mars PLUCHART Franois, G. P. regarde ailleurs , Combat, 14 mai PLUCHART Franois, Lespace mental de G. P. , Artitudes International, n 5, juin-aot PLUCHART Franois, Le langage plastique de G. P. , Artitudes International, n6/8,dcembre 1973 - mars 1974 VOLFIN Marie-Claude, Signes, signaux et signets , Les Nouvelles Littraires, n 2365, 22-28 janvier1974 BEN MILAD Mondher, A travers les galeries , Combat, n 9240, 18 mars BLOCH Dany, G. P. , LArtistique, 15 fvrier, n 2 LACOSTE Patrick, G. P. , L'Humidit, n 20, janvier PLUCHART Franois, Ltre selon G. P. , Combat, n 9210, 11 fvrier PLUCHART Franois, Ltre selon G. P. , Artitudes International, n 9/11, avril-juin PURISIOL Lucia, Eccezionale seduta di Body-art , Corriere dinformazione, n131,5 juin TEYSSEDRE Bernard, G. P. ou la dbcle des Anges , Opus International, n 51,juin-juillet n. s., Dossier G. P. 1968-1974 , Artitudes International, n 15/17, octobre- dcembre1975 CAVALCANTI Gilberto, G.P. o arte desmaterializada , Gazette de Alagos. HERVE Jocelyne, Constats, traces et documents chez G. P. , Les Cahiers de la Peinture, n 23, 1er-15 octobre n. s., Dossier sur Le corps pressenti , Europa Kunst, n 10, 3 octobre n. s., Action-Discours mou et mat , +-0, n 11, novembre1976 BOUISSET Maten, G. P. , Le Quotidien de Paris, n 595, 13-14 mars LAHSINAT Catherine, Images-images , Le Point, n 183, 22 mars PLUCHART Franois, Le travail de linconscient , Info-Artitudes, n 7, avril PLUCHART Franois, Le refus de G. P. , Info-Artitudes, n 9, juin SANDERS L., Col mio corpo fino alla morte in nome dellarte , Zeta, n 4 SPADANO Lucia, G. P. : io mescolo tutto , Segno, n 1, novembre-dcembre STEPHANO Effie, Paris , Art and artists, vol. 11, n 3, juin1977 PLUCHART Franois, G. P. Bruxelles , Info arTitudes, n 17, avril SCHWARZBAUER Georg F., Action A hot afternoon , Kunstforum International, n 24, juin SCHLATTER Christian, G. P. : Action Psych, Le corps pressenti, Action sentimentale ,Doc(k)s, n 5/6, mars, folio 108 SCHLATTER Christian, Un instrument de connaissance , Artitudes International,n39/44, avril-novembre

  • page 39

    VERGINE La, G. P., la cocana e Fra Angelico , Data , n 25, fvrier-mars VINCENTI L., La donna entra nel museo contali, fuoco e sangue , Oggi. n. s., Documenta VI - G. P.- Action A hot afternoon, Flash Art, n 76/77, juillet-aot1978 KLIPFER Ingrid, Interview de G. P. , Hart-Slag, n 2, juin. OLIVEIRA Emidio Rosa, G. P. ou o corpo alusivo da dor , Coloquio Artes, n 39,dcembre PLUCHART Franois, La ferita come dialogo , Flash Art, n 80/81, fvrier-avril1979 DU VIGNAL Philippe, G. P. , Art Press, n 30, juillet DU VIGNAL, Peut-on enseigner la performance? , Art Press, n 30, juillet GUIBERT Herv, G. P. Beaubourg , Le Monde, n 10577, 1er fvrier LECOMBRE Sylvain, De lart de la performance selon G. P. , Canal, n 27, 15 avril-15 mai1980 BEN MILAD Mondher, G.P. , Les Cahiers de la Peinture, n 101, 16-30 avril BOUISSET Maten, Les actions de G. P. , Le Matin de Paris, n 973, 10 avril DUPUIS Sylvie, G. P. - Galerie Isy Brachot , Art Press, n 36, avril GIBSON Michal, Around the Galleries : Gina Pane , Herald Tribune, 22 mars HORGAN M., G.P.s pain , Paris Free Voice, avril. MARCEL Etienne, Performance , Le Quotidien de Paris, 13 mai NADAUD Catherine, Corps corps - G. P. : travail daction , Libration, n1910, 1er avril1981 BARACKS B., Performance - Gina Pane , The Soho News, 7 janvier CASSA SALVI Elvira, Mostre darte Gina Pane , Giornale di Brescia, 4 octobre PLUCHART Franois, La gillette de G. P. , Moi, n 0, dcembre, n.p. SYRING Marie Louise, Kunst und moderne Psychoanalyse - G. P. , KunstforumInternational, janvier, pp. 62-63. n. s., Deux femmes et laction Une histoire fabuleuse , Le Journal de Nevers, 3 mars1982 n. s., Partition-Action de G. P. , Cahiers de Psychologie de lArt et de la Culture,n8, automne, pp. 201-209.1983 ALMHOFER Edith, Blickpunkt : Krper - Anmerkungen zu G. P. Body-Art , Falter,17 octobre. BEN MILAD Mondher, G. P. , Les Cahiers de la Peinture, n161, dcembre BLOCH Paul et Pesenti Laurent, G. P. , Beaux-Arts, dcembre, n 8 COLLIER Sylvie, G. P. : Installation Kreuzberg-Berlin , L'Arapde, n 2, 5 mai DAGEN Philippe, G. P. , Le Quotidien de Paris, n 1274, 29 dcembre FONTENEAU Eric, Partition autour dun mur , LArapde, n 2, 5 mai. HAHN Otto, G. P. , LExpress, n 1693, 16-22 dcembre NURIDSANY Michel, G. P. : une folle gnrosit , Le Figaro, n 12226, 23 dcembre 1984 DRA An., I messaggi di Odisseo , La Stampa, n 39, 16 fvrier JOPPOLO Giovanni, Hommage au fait divers premier , Opus International, n94, t TOURATIER Jean-Marie, G. P.-Les chemins vers lautre , Arte Factum, n 3, avril-mai TOURATIER Jean-Marie, G. P., linstant du ravissement , Opus International, n94, t n. s., Guerre dartista , Stampa sera, jeudi 2 fvrier1985 JUDE Genevive, G. P. , Artension, juillet

  • page 40

    1986 BARILLI R., I Soppravuissuti , L'Expresso. BARLETTA R., I nipotini di Van Gogh , Corriere de la Sera. CENA Olivier, Sacre Gina , Tlrama, n 1917, 8 octobre DAGBERT Anne, Villeneuve dAscq - G. P. , Art Press, n109, dcembre PERRI S., G. P. , Verso l'Arte. RESTANY Pierre, Partitions , Domus, n 669, fvrier TOURATIER Jean-Marie, La lgende dore-G.P. , Pictura Magazine, n3, automne1987 ALBERTAZZI Liliana, G. P. - uvre et artiste , Galeries Magazine, n 22, dcembre1987-janvier 19881988 ALBERTAZZI Liliana, G. P.s second coming , Contemporanea, vol.1, n 4,novembre-dcembre BATAILLON Franoise, G. P. - Galerie Isy Brachot , Art Press, n 131, dcembre QUARANTELLI Ezio, Travels with St Francis , Contemporanea, vol.1, n 4, nov-dc VEZIN Luc, G. P. , Beaux-Arts, n 63, dcembre1989 PICAZO Gloria, G. P. - La blessure , Artics, n 31990 BORRAS Maria Llusa, G. P., la lucidez implacable , La Vanguardia, 25 mai CLOT Manel, Las heridas y lo sagrado , El Pais, n 4785, 26 mai ESTEVEZ Isidre, Lestigma, entre la pell i el metall , Diari de Barcelona, 8 mai FIGUERES Abel, G. P. i lart conceptual , Avui, 23 mai FONTRODONA Oscar, La verificacion de las heridas , ABC, 8 mai FRISACH Montse, Lart corporal de G. P. es mostra en una retrospectiva a Barcelona ,Avui, 8 mai GAUVILLE Herv, Pane mortelle , Libration, 9 mars GIRALT-MIRACLE Daniel, G.P, mites i ritus , El temps, 4 juin PIGUET Philippe, G.P.- Exposition au Centre dArt Contemporain Pablo Neruda,Corbeil Essonne , Lil, n 425, dcembre RODRIGUEZ Marie-Jos, Avec G.P.-Les rencontres de lArtt , Le Magazinedu Centre National dArt et de Culture G. Pompidou, n 56, 15 mars-15 mai SPIEGEL Olga, El arte corporal de G.P. llega con caracter postumo a la Virreina ,La Vanguardia, n 38939, 8 mai VOINOT Philippe et Giquel Pierre, G.P. ou la vrification des stigmates , 303, Arts,recherches et crations, n 251991 GIQUEL Pierre, G.P.-Galerie Isy Brachot , Art Press JOPPOLO