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Etat de la
réglementation
relative à la gestion
des DAS en Tunisie
Philippe Hartemann - Ridha Hamza
Octobre 2015
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D’abord, en préambule… (1/3)
Parmi les conventions internationales sur les déchets et les produits chimiques
dangereux suivantes, lesquelles ont été signées par la Tunisie ? A- La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets
dangereux et leur élimination (adoptée en 1989, entrée en vigueur en 1992)
B- La convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux
et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux
produits en Afrique (adoptée en 1991, entrée en vigueur en 1992) ;
C- La convention de Rotterdam relative à la procédure de consentement préalable en
connaissance de cause applicable à certains produits chimiques dangereux faisant l’objet
d’un commerce international (adoptée en 1989, entrée en vigueur en 2004)
D- La convention de Stockholm portant sur les polluants organiques persistants (POP)
(adoptée en 2001, entrée en vigueur en 2004) Votre choix ?
La bonne réponse est A, B, C et D.
En effet, la Tunisie est signataire de toutes les conventions citées.
3 D’abord, en préambule… (2/3)
La première circulaire relative à la gestion des DAS, émanant du ministère de la
santé publique, a été diffusée en :
A- 1982
B- 1988
C- 1990
D- 1992
E- 1995 Votre choix ?
La bonne réponse est B.
En effet, la première circulaire relative à la gestion des DAS, émanant du
ministère de la santé publique, a été diffusée en 1988 (Circulaire n°13-88 du 26
février 1988, portant sur les déchets dans les hôpitaux).
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D’abord, en préambule… (3/3)
La première loi tunisienne portant sur les déchets et au contrôle de leur
gestion et de leur élimination a vu le jour en:
A- 1990
B- 1996
C- 2001 Votre choix ?
La bonne réponse est B. En effet, la première loi tunisienne portant sur les déchets et au contrôle
de leur gestion et de leur élimination a vu le jour en 1996 (Loi n°96-41
du 10 juin 1996 modifiée par la loi n° 14 –2001 du 30 janvier 2001).
Introduction (1/2)
La Tunisie, s’est engagée pleinement dans une politique de développement durable dès le début des années 1990.
Elle a adopté l’ensemble des orientations de l’agenda 21 et a procédé à la confection d’un agenda 21 national.
L’adoption récente d’un plan national santé environnement (PNSE) est venue compléter les multiples actions déjà engagées dans le domaine et leur donner la cohérence et la complémentarité nécessaires.
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Introduction (2/2)
La gestion des déchets, l’un des principaux axes de développement durable, compte aujourd’hui en Tunisie parmi les priorités nationales en matière de promotion de l’hygiène et de la protection de l’environnement.
Ainsi, la Tunisie a parcouru un long chemin au cours des deux dernières décennies en matière de gestion des déchets d’activités de soins (DAS), même si beaucoup reste à faire.
En particulier, une réglementation riche et rigoureuse de portée générale ou spécifique relative à la gestion des DAS a vu le jour dès le début des années 1990 et s’est enrichie au fil des années.
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Place de la réglementation internationale (1/2)
La Tunisie est signataire de toutes les conventions internationales sur les déchets et les produits chimiques dangereux et notamment :
La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination (adoptée en 1989 et entrée en vigueur en 1992);
La convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique (adoptée en 1991, entrée en vigueur en 1992) ;
La convention de Rotterdam relative à la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques dangereux faisant l’objet d’un commerce international (adoptée en 1989 et entrée en vigueur en 2004);
La convention de Stockholm portant sur les polluants organiques persistants (POP) (adoptée en 2001 et entrée en vigueur en 2004).
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Historique de la réglementation tunisienne (1/3)
Tout a commencé par la diffusion en 1988 par le Ministère de la Santé Publique (MSP) d’une circulaire sur les déchets dans les hôpitaux (Circulaire n°13-88 du 26 février 1988) qui n’a pas fait beaucoup de bruit à l’époque.
Quelques années plus tard, une nouvelle circulaire portant sur la gestion des ‘’déchets hospitaliers’’ a vu le jour (circulaire du MSP n° 76/92 du 18/9/92 )
La circulaire 76/92 a été à base du programme national de gestion des DAS mis en place par le Ministère de la Santé Publique en 1992.
Elle est restée, même si elle a été suivie par une autre circulaire (Circulaire n°124/95 du 11 décembre 1995, du ministère de la santé
publique, sur la gestion des déchets hospitaliers), pendant plusieurs années la principale référence en la matière.
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La circulaire 76/92 concerne à la fois les secteurs public et privé. Elle précise les modalités requises d’élimination des déchets en insistant en particulier sur :
Le tri des déchets à la source au niveau de chaque service;
L’acheminement hygiénique des déchets à l'intérieur de l'établissement;
Le stockage des déchets dans des réduits à conteneurs ou à poubelles;
Le nettoyage et l’entretien régulier de l'environnement des bâtiments sanitaires et hospitaliers;
L’incinération des déchets septiques (établissements dotés
d'incinérateur fonctionnel) en veillant à l'entretien régulier
de cet incinérateur et y affectant un agent formé pour
assurer les opérations d'incinération.
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Historique de la réglementation tunisienne (2/3)
La circulaire 76/92 a rappelé par ailleurs que la gestion
des déchets radioactifs doit répondre aux normes
internationales en vigueur sous le contrôle régulier du
Centre National de Radioprotection (CNRP).
Elle a chargé les établissements de soins du
financement et du suivi des opérations et exhorté
l’Administration Centrale (DHMPE, DTH, CNM), ainsi que
les Directions Régionales de la Santé d'assurer la
formation à la gestion des déchets ainsi que le contrôle et
l'évaluation des opérations.
Elle a fixé un timing pour la réalisation des mesures qui y ont été inscrites.
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Historique de la réglementation tunisienne (3/3)
Etat actuel de la réglementation relative à la
gestion des DAS en Tunisie (1/2)
L’arsenal juridique relatif à la gestion des DAS semble être
aujourd’hui assez étoffé
En effet, bon nombre de lois régissant les déchets en
général et les déchets dangereux en particulier ont été
promulguées au courant des deux dernières décennies :
Loi n°96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de
leur gestion et de leur élimination modifiée par la loi n° 14 –2001 du
30 janvier 2001.
Loi n°97-37 du 2 juin 1997, relative au transport routier de matières
dangereuses.
Loi n° 2008-38 du 23 juin 2008, portant approbation de l’adhésion
de la République Tunisienne à l’accord européen relatif au transport
international des marchandises dangereuses par route (ADR).
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Ces lois ont été suivies d’une panoplie de
textes d’application : décrets, arrêtés et
circulaires ministériels.
Un manuel cadre de procédures de gestion
des DAS est venu compléter cet arsenal.
In fine, des textes de portée générale et une
règlementation spécifique régissent
actuellement en Tunisie la gestion et
l’élimination des DAS.
13 Etat actuel de la réglementation relative à la
gestion des DAS en Tunisie (2/2)
La loi 96-41 du 10 juin 1996
Cette loi, de portée générale (portant sur la gestion des
déchets de tous types) a été amendée quelques
années après sa parution par la loi n° 14 –2001
du 30 janvier 2001.
Elle a classé les DAS parmi les déchets
particuliers.
Elle a instauré deux principes fondamentaux :
Pollueur-payeur;
Et producteur-récupérateur.
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La réglementation relative aux déchets
dangereux
La réglementation relative aux déchets dangereux
s’articule autour des textes suivants :
Le décret n° 2000-2339 du 10 Octobre 2000 fixant la
liste des déchets dangereux;
Le décret n° 2002-2015 du 04 septembre 2002, fixant les
règles techniques relatives à l’équipement et à
l’aménagement des véhicules utilisés pour le transport des
matières dangereuses par route;
Le décret n° 2008-2745 du 28 Juillet 2008 portant
spécifiquement sur les modalités de gestion des DAS.
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La réglementation spécifique aux DAS (1/2)
Un décret spécifique aux DAS…
La gestion des DAS est désormais régie aujourd’hui par
le décret n° 2008-2745 du 28 Juillet 2008 spécifique
aux DAS, les définissant et précisant les modalités de
gestion et d’élimination de ce type de déchets à
l’exclusion des déchets radioactifs et des déchets de la
santé vétérinaire.
Ce décret préconise en particulier la mise en place
d’une unité de gestion des DAS.
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D’autres textes d’application….
Arrêté conjoint du Ministre de la Santé et du Ministre de
l’Environnement du 23 juillet 2012 portant sur le manuel cadre
des procédures de gestion des déchets sanitaires dangereux ;
Arrêté conjoint du Ministre de l’Equipement, de
l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable et
du Ministre de la Santé du 06 juin 2014 fixant les prescriptions
obligatoires contenues dans la convention entre l’ESS et
l’entreprise de gestion des DAS ;
Décision du Ministre de la Santé du 02 octobre 2014 relative à la
création du comité technique national de suivi du projet de
promotion des bonnes pratiques de gestion des DAS ;
Circulaire du Ministre de la Santé n° 65/2014 du 19/08/2014
relative à la gestion des DAS.
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La réglementation spécifique aux DAS (2/2)
Le manuel cadre des procédures de gestion des
déchets d’activités sanitaires dangereux (1/3)
En plus des textes réglementaires régissant la gestion des DAS (n’ont été cités que les principaux), un manuel cadre des procédures de gestion des déchets d’activités sanitaires dangereux a été élaboré par l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGed) en 2012 et réédité en 2014 et en 2015.
Ce manuel consiste en un document cadre qui décrit de manière concrète et la plus précise possible, comment les exigences et les recommandations relatives aux bonnes pratiques lors de la manipulation des DAS sont mises en œuvre.
Il rappelle la réglementation en vigueur, donne des orientations en matière d’organisation et fixe quelques recommandations pour les domaines non réglementés.
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Ce manuel cadre constitue un outil de travail
pouvant :
représenter une référence méthodologique
permanente pour l’ensemble des intervenants de la
procédure;
servir de support de formation pour les personnels
appelés à intervenir aux différents stades de la
procédure;
contribuer au développement de réflexions
constructives en termes d’organisation, d’efficacité et de
performance.
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Le manuel cadre des procédures de gestion des
déchets d’activités sanitaires dangereux (2/3)
SOMMAIRE
PRÉAMBULE
PUBLIC CIBLE
OBJECTIF GÉNÉRAL
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
FICHES IN ‘’INTRODUCTION ’’
FICHES OR ‘’ORGANISATION’’
FICHES PR ‘’PROCEDURES’’
FICHES MO : ‘’MODE OPERATOIRE’’
FICHES DE : ‘’DOCUMENT
D’EXPLOITATION’’
BIBLIOGRAPHIE
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Le manuel cadre des procédures de gestion des
déchets d’activités sanitaires dangereux (3/3)
La responsabilité des producteurs (1/8)
Producteur
=
«Toute personne dont l'activité produit des
déchets (dangereux) et toute personne qui
effectue des opérations de pré-traitement, de
mélange ou autres entraînant une modification
dans la nature des déchets ou dans leur
composition»
Article 2 de la loi n° 96-41 du 10 juin 1996
21
Concrètement et en application des différents textes
législatifs en vigueur, la responsabilité de l’élimination
des DAS incombe:
à l’établissement producteur;
à la personne produisant des DAS (professions libérales mais
aussi patients en auto-médication);
ou à la personne morale pour le compte de laquelle un
professionnel de santé exerce l’activité productrice de
déchets (ex : soins à domicile).
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La responsabilité des producteurs (2/8)
L’élimination des DASR (ensemble des étapes de tri,
conditionnement, collecte, stockage, transport et traitement) est
assurée conformément à une procédure écrite
propre à chaque ESS.
L’ESS assure l’élimination des déchets tout en
manipulant chaque catégorie de façon adaptée.
Il garantit la formation du personnel chargé de
l’élimination et procède à une évaluation
périodique du déroulement des opérations sur le
terrain.
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La responsabilité des producteurs (3/8)
Les structures et établissements de soins publics et tous les producteurs privés sont tenus de:
Assurer une bonne gestion des DASR dès leur production jusqu’à leur élimination finale.
Traiter eux-mêmes les DASR provenant de leurs activités (dans ce cas ils doivent être dotés des équipements nécessaires) ou confier l’enlèvement et le traitement de leurs déchets à des sociétés autorisées par le ME, moyennant une convention.
Charger un transporteur qui possède une autorisation appropriée pour le transport des déchets d’activités sanitaires de type solvants, réactifs, huiles lubrifiantes usagées, piles, batteries, etc…
Emettre un Bordereau de Suivi des Déchets (BSD) et tenir un registre rouge afin d’assurer la traçabilité de ces déchets dangereux et de conserver une preuve de leur élimination conformément à la réglementation en vigueur.
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La responsabilité des producteurs (4/8)
Le Directeur de l’établissement/la structure
de soins est responsable de :
Financement des activités de gestion des DAS;
La budgétisation (infrastructure, construction, achat
d’équipements fixes et mobiles et de produits désinfectants,
maintenance, sous-traitance…);
La création de l’unité de gestion des DAS;
La prévision des ressources humaines et
matérielles nécessaires.
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La responsabilité des producteurs (5/8)
L’unité de gestion des DAS est responsable des tâches suivantes :
La conception des procédures de gestion des DAS spécifiques à l’ESS;
L’identification et l’acquisition des équipements, matériels et consommables nécessaires;
La supervision et le contrôle de la mise en œuvre des procédures générales et spécifiques;
L’évaluation de la mise en œuvre des procédures;
L’information, la formation et la sensibilisation du personnel soignant et ouvrier.
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La responsabilité des producteurs (6/8)
Le personnel soignant – et tout autre
producteur de DAS- est tenu à :
Appliquer la procédure de gestion et d’élimination
des DAS propre à l’ESS;
En particulier, trier les déchets à la source selon
leur nature et leur spécificité à partir du chevet du
malade (ou plus généralement de leur lieu de production);
Echanger l’information avec l’unité de gestion des
DAS.
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La responsabilité des producteurs (7/8)
Les équipes d’entretien (ouvriers intra- muros) sont appelées à :
Collecter les DAS;
Assurer le stockage intermédiaire, le transport intra-muros et le stockage final dans le local de stockage centralisé;
Assurer le nettoyage et la désinfection des locaux, équipements et matériels de collecte, de transport et de stockage
Echanger l’information avec l’unité de gestion des DAS.
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La responsabilité des producteurs (8/8)
La responsabilité des détenteurs (1/4)
Détenteurs = « personnes qui tiennent en leur possession des déchets ».
Il peut s’agir de :
producteurs (structures et établissements de soins publics et
privés);
transporteurs;
ou exploitants réalisant le traitement ou la valorisation.
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Les producteurs/détenteurs de déchets
sont obligés de livrer les déchets suivant les
modalités déterminées par les autorités
compétentes .
Les DASR ne peuvent être livrés qu’à des
sociétés autorisées par le Ministre chargé de
l’Environnement et ce, pour les activités de
transport, de traitement et d’élimination.
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La responsabilité des détenteurs (2/4)
Les détenteurs de DASR doivent :
Evaluer et fournir les besoins en matière de consommable nécessaire pour le tri, le conditionnement et la collecte des DAS en intra-muros conformément à la réglementation en vigueur;
Fournir des équipements nécessaires pour les besoins de collecte, de transport et de traitement en extra-muros conformément à la réglementation en vigueur;
Former le personnel impliqué dans la gestion des déchets;
Tenir à jour un registre retraçant par ordre chronologique les opérations relatives à la gestion des DASR;
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La responsabilité des détenteurs (3/4)
Ils doivent également:
Remplir et signer les BSD soigneusement et conserver la copie appropriée comme preuve de leur élimination conformément aux règles et aux stipulations du manifeste;
Assurer le transport vers les installations de traitement autorisées;
Assurer le traitement des DAS par un procédé autorisé par le ministre de l’environnement;
Assurer le transport des DAS traités vers les décharges contrôlées en vue d’un enfouissement;
Assurer l’autocontrôle de leurs activités en tant que détenteurs des DAS.
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La responsabilité des détenteurs (4/4)
Conclusion
Assurer une gestion adéquate des DAS passe obligatoirement par le
respect de la réglementation en vigueur en la matière;
En Tunisie, la réglementation relative à l’élimination des DAS est
aujourd’hui suffisamment étoffée mais peu maitrisée et assez
contraignante pour les ESS au vu de l’insuffisance des moyens
dédiés à la gestion des DAS;
Certaines mesures doivent être prises pour permettre une
application rigoureuse de cette réglementation de manière à
garantir la maitrise des risques liés aux DAS pour les personnels, les
malades, la communauté et l’environnement.
33
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A retenir en post-ambule…. (1/3)
La Tunisie est signataire de toutes les conventions internationales sur
les déchets et les produits chimiques dangereux et notamment :
A- La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières
des déchets dangereux et leur élimination (adoptée en 1989, entrée en vigueur en
1992)
B- La convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des
déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la
gestion des déchets dangereux produits en Afrique (adoptée en 1991, entrée en
vigueur en 1992) ;
B- La convention de Rotterdam relative à la procédure de consentement
préalable en connaissance de cause applicable à certains produits
chimiques dangereux faisant l’objet d’un commerce international (adoptée en
1989, entrée en vigueur en 2004)
C- La convention de Stockholm portant sur les polluants organiques
persistants (POP) (adoptée en 2001, entrée en vigueur en 2004)
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A retenir en post-ambule…. (2/3)
La première circulaire relative à la gestion
des déchets d’activités de soins, émanant du
ministère de la santé publique, a été diffusée
en 1988 (Circulaire n°13-88 du 26 février 1988, portant
sur les déchets dans les hôpitaux).
36
A retenir en post-ambule…. (3/3)
La première loi tunisienne portant sur les
déchets et au contrôle de leur gestion et de
leur élimination a vu le jour en 1996 (Loi n°96-
41 du 10 juin 1996 modifiée par la loi n° 14 –2001 du 30
janvier 2001).