Tome 1

1e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE à SAINT HERBLAIN (44) Page1MOTO-CROSS INTERNATIONAL à MONGENOST (51) Page 22e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE à TARARE (69) Page 31e épreuve du CHAMPIONNAT D’EUROPE à LAUSITZRING (POLOGNE) Page 43e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE à CUSSAC (87) Page 5

Tome 22e épreuve du CHAMPIONNAT D’EUROPE à MARUM (PAYS-BAS) ¨Page 64e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE à LE BUGUE (24) Page 7MOTO-CROSS INTERNATIONAL à RAMONCHAND (88) Page 83e épreuve du CHAMPIONNAT D’EUROPE à DIESKAU (ALLEMAGNE) Page 9

Tome 3

5e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE à DURENQUE (12) Page 10MOTO-CROSS INTERNATIONAL à VULLY LUGNORE (SUISSE) Page 11MOTO CROSS DES NATIONS à BALLYBLACK (IRLANDE DU NORD) Page 126e épreuve du CHAMPIONNAT DE FRANCE A NEVERS SAINT ELOI (58) Page 13

Tome 4

Remise des prix par la FFM à VINCENNES (94)Remise des prix par la ligue moto des PAYS DE LOIRE à LA POMERAYE (49)Remise des prix par la VILLE DE VERTOU (44)

Presse book 2017

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Ici, il faut la condition et de la force dans les jambes pour rouler debout afind’amortir en permanence les trous, et ça, je n’en ai pas à revendre. Alors jedécide de faire les intérieurs extérieurs à la limite de la piste de façon à éviter aumaximum les vagues pour m’économiser physiquement. Il ne faut pas se louper,car celle-ci est bordée de poteaux en ciment reliés par des poutres métalliques,ça peut être dangereux de les percuter. Quand je vois ce qui est demandé aumoto-club en France pour organiser un moto-cross en terme de sécurité, ontvoit qu’ici c’est beaucoup plus cool.

Ça ne chôme pas, le week-end suivant, ce coup-ci, nous sommes bien présentsà la 2ème épreuve du Championnat d’Europe dans le nord des Pays-Bas, face àla Norvège. MARUM est un circuit dans du sable noir, idéal pour faire pousserdes patates. C’est un mini enduro du Touquet avec énormément de vaguesprofondes, d’ornières et de sauts. Plat comme une galette c’est souvent ce genrede circuit si spécifique que nous offre ce pays.

36 pilotes sont engagés sur l’épreuve, je suis crédité du 19e chrono, pas terrible !Alors qu’en ce début du mois de juin le temps est pluvieux avec des problèmesd’inondations énormes sur la France et la Belgique, ici, malgré que noussommes en haut des Pays-Bas, il fait très beau et chaud ce qui va durcir encoreun peu plus les conditions de course.

Parti deux fois dans le milieu de paquet, je m’applique à bien éviter de prendreles trous creusés par les motos au fur et à mesure des passages. Lors des 10dernières minutes, j’ai tendance à remonter peu à peu dans le classement pourfinir 14e de la première manche en m’apercevant que des concurrents que jen’arrivais pas à suivre en début de manche finissent à l’agonie et derrière moi àl’arrivée. Donc ma tactique n’est pas mauvaise. 2e manche, après avoir faitattention à bien m’alimenter en protéines et glucides, j’ai adopté la mêmestratégie, avec le même constat. Là, je m’offre une bonne 12e place finale. C’est

Classement de la journée: 1 er J.BLANCQUAERT (B) – 2 e A.SIKK (EST) – 3 e J.SMEYERS (B) – 4e L.RANTANEN (SF) 5 e

K.BEST (GB) – 6 e B.ROBERT (B) – 7 e J.BUSSER (CH) – 12e P.DRONET (F)

mon meilleur résultat sur une épreuve du Championnat d’Europe. Je suis assez content de moi vis-à-vis des conditionsvraiment dures pour les Français, plus habitués à des circuits de terre. Le top 10 n’est pas loin !

Ah! dans mes départs je nesuis pas toujours une flèche .

Il m’arrive de manger du petit-suisse en cours de route.

Les week-end de course s’enchaînent très vite les uns derrière les autre, un coupdans le nord, un coup dans l’est. Ce coup-ci, c’est vers le sud que nous nousdirigeons pour retrouver la Dordogne. LE BUGUE (24), 4e épreuve duChampionnat de France dans une région touristique, gorgée de curiosité.L’environnement du circuit est aussi très sympa, mais il est ultra rapide avec unsol dur comme du béton. Nous somme à la moitié du Championnat avec lasituation suivante au classement :

Je me fais très peur en faisant une grosse chute lors des essaischronométrés. Arrivé trop vite sur un saut qui envoie mal et plutôtvers les hauteurs, je me sent très mal en point. Dans ce cas, leréflexe est de se crisper pour préparer à amortir le choc à laréception que j’attends brutal. Puis, sans trop comprendrepourquoi, quand la roue arrière a touché le sol, la moto estrestée légèrement accélérée et ma échappée des mains. Mafesse droite a tapé le sol assez violemment, de suite j’ai senti unedouleur dans le bas du dos à droite, comme si quelque chosevenait de sauter. Sans autre gros dégât corporel malgré uncoude bien râpé, ouf ! Meurtri et un peu sonné, je rentre tout desuite au paddock pour remettre la moto en état, qui à un peusouffert. Je peux vous dire qu’il y à longtemps que je n’en avaispas pris une comme celle-là. D’ailleurs tout le monde s’accorde àdire que j’ai eu la chance de ne pas me faire plus mal.

Classement de la journée : 1 er J.M VALLAT - 2 e N.PEPIN - 3e P.LACAN - 4 e F.CHORON 5e P.DRONET – 6e G.FLEURANCEClassement provisoire du championnat de France1er J.M VALLAT - 2 e P.DRONET – 3e G.FLEURANCE – 4e F.CHORON

1er J.M VALLAT 283 points – 2 e P.DRONET 229 points – 3 e G.FLEURANCE 229 points – 4 e F.CHORON 218 pts – 5 e P.LACAN 200 points

Evidemment pas très bien dans ma tête et dans mon corps, je sais que sur un circuit rapide comme celui-ci où c’est compliquéde faire la différence, les départs vont être encore une fois importants. Pas vraiment dedans, je pars deux fois moyennementpour aller chercher deux 6e places qui me permettent de ne pas trop perdre de point au championnat. En plus, après lapremière manche le moteur fuit l’huile anormalement suite à une surpression. J’ai trop peur de casser dans la 2e course et dene pas pouvoir rallier l’arrivée. Ca n’a pas été un très bon week-end, car en plus vendredi soir en arrivant au paddock sous lapluie par un chemin qui montait assez dur, je suis resté bloqué avec le camping-car au bord d’un précipice. Je ne pouvais plusavancer, car il patinait, ni reculer, car la remorque était en travers derrière. Heureusement que les organisateurs étaient encoresur le circuit avec une mini- pelle.

Lors d’une halte le long du parcourssur les bords de la Dordogne.

Un circuit qui ne m’a pas souri

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Comme d’habitude il y a desengagés anglais, allemands, etMes amis suisses qui ne figurentpas parmi les meilleurs pilotes,certes. C’est plus du côtéfrançais que quelques bonspilotes de la catégorie sontprésents.

la France est traversée d’ouest en est pour rejoindre RAMONCHAND (88), communesituée dans le massif vosgien en face du Ballon d’Alsace. Je viens ici, car le président dumoto-club est devenu un ami au fil des ans. Nous sommes toujours très bien reçus dansune ambiance sympathique et dans un cadre magnifique. Cela me permet aussi de faireune étape avant de rejoindre l’est de l’Allemagne pour le week-end prochain.

Manque de pot, il a un peu trop anticipé, nous taponstous les deux dans la grille et nous nous retrouvonspar terre. Moi je me retrouve avec la grille coincéeentre ma roue avant et mon cadre. Le temps de mesortir de cette situation, je pars dernier derrière luiest parti plus vite que moi. À cet instant, le podiumest très compromis, alors j’attaque comme unmalade pour revenir tour après tour. Ce circuit me vabien, il est globalement technique c’est beaucoupplus facile de faire la différence avec les moinsrapides. Quand le drapeau à damiers s’abaisse surmoi, je viens juste de ravir la 3e position. C’est fait, jeserais sur le podium à une belle 2e place, mais il l’afallu aller le chercher pour monter dessus. Avec ça,je suis bien dans ma tête, en confiance pour prendrela route vers l’Allemagne pour la course suivante, quiest d’un autre calibre avec une épreuve duChampionnat d’Europe.

Lors des essais nous avons une petite bruine idéale pour humidifier la terre du circuit tracé dans la montagne. La premièremanche se déroule sans problèmes particuliers, après être parti vers la 8e position, je termine 4e dans la roue du 3e Je pensequ’avec un tour de plus je l’aurai passé sans problèmes. Dans la 2e course c’est un peu la même chose, mais je gagne uneplace en finissant 3e. Là, je sens que le podium est à ma portée, c’est toujours une satisfaction de finir dessus. Quand je mepositionne derrière la grille toujours avec un peu de stress, je me trouve juste à côté du champion d’Europe 2015 R.BRELETqui a gagné les deux premières manches et part souvent en tête. Je me dit, dès qu’il part je mets plein gaz.

Classement de la journée : 1 er R.BRELET - 2e P.DRONET – 3e P.DEHAN -4e E.OUDET - 5e N.PEPIN

Du circuit, vu sur le ballon d’Alsace etRamonchanp en bas dans la plaine.

Sur un des sauts du circuit que j’affectionne.

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Classement de la journée: 1 er J.BLANCQUAERT (B) – 2e A.SIKK (EST) - 3 e M.KOTRLA (CZ) - 4 e NEDJEDLY.M (CZ) – 5e

L.RANTANEN (SF) - 6 e J.SMEYERS (B) - 7e B.ROBERT (B) – 8 e A.KUTTLER (D) –16e P.DRONET (F)

Après avoir mis toutes les chances de mon côté pour reprendre desforces, la direction de course réclame déjà notre catégorie en pré-grille. La moto ne veut plus démarrer, après plusieurs poussettes,rien à faire, madame me fait des caprices et me stress ! Puis coupde génie d’un collègue qui m’indique qu’un pilote dans le parc a unbanc électrique à rouleau. Nous mettons la moto dessus et elle finipar démarrer. Heureusement que la direction de course avait décidéde repousser le départ de la 2ème manche pour arroser le circuit, cequi fait que j’ai pu accéder à la pré-grille. Mon deuxième départ estun peu meilleur, je me sent aussi mieux physiquement, j’aurai mêmebien aimé qu’il reste 1 ou 2 tours de plus pour passer le Tchèque etle Suédois qui étaient juste devant moi à l’arrivée. Sous le drapeau àdamiers, je suis classé 15e. Dommage la 13e place me tendait lesbras. Dans ce championnat le niveau est beaucoup plus élevé etplus homogène. Pour faire mieux, il faut absolument bien partir pourêtre à la lisière du top 10. Donc il faut que j’améliore mes départs.

Des Vosges pour aller en Allemagne, vous imaginez bien que la prise d’unesemaine de vacances s’imposait. Nous traversons l’Alsace, en visitant lesmagnifiques communes qui s’échelonnes sur la route des vins, le vieux Colmar etdiverses curiosités. Déjà l’engagement de la compétition nous attend de l’autre côtédu Rhin. Avec un ami pilote nous traversons ensemble l’Allemagne pour rejoindre laville de DIESKAU qui est à 35 km au Nord Ouest de Leipzig , c’est la 3e épreuve duChampionnat d’Europe.

Sur place nous découvrons un circuit qui n’a rien de terrible, il fait très chaud et leweek-end en sera de même. Après être installé, j’entreprends une séance devérification sur la moto. Là, mauvaise surprise ! Je découvre que le té de fourchesupérieur a une grosse fêlure. De l’avis de mes collègues pilotes, c’est tropdangereux de rouler avec cela, surtout qu’ici il y a beaucoup de sauts. Je décidedonc de courir avec ma CZ. De nouveau, il faut se réhabituer avec les commandesinversées et lors des essais je me fait quelques chaleurs en loupant la pédale defrein. Évidemment, mon temps aux essais n’est pas très bon. Encore une fois mon

départ est relativement médiocre ; en plus j’ai un coup de barre vers le milieu de la manche, ce qui fait que je suis assez loindans la course. Je fini par reprendre un peu le dessus par la suite en trouvant de bonnes trajectoires qui me permettent derevenir et d’être un peu mieux pour finir 21e. Un peu déçu, car je pensais être aux environs de la 15eplace.

L’Alsace et ses petits villages auxarchitectures magnifiques.

Un circuit ou il y plus de dix sauts sur un tour.

Du matériel qui souffre mais entretenu grâce à la qualité des produits KENT et GETRAC, merci à eux !