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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN 200 FCFA www.adiac-congo.com CONGO N° 2318 - JEUDI 28 MAI 2015 ÉDITORIAL Conseil Page 2 La police a présenté, hier à Brazzaville, vingt-huit jeunes, membres présumés de plusieurs groupes de délinquants actifs dans les quartiers périphériques de la capitale. Sou- vent munis d’armes blanches, ces bandits, parmi lesquels des Congolais et des étrangers, violaient, poignardaient des paisibles citoyens et leur ravissaient de jour comme de nuit des objets des valeur : « Ils sont tous jeunes et ont pris le malin plaisir de s’attaquer aux populations. Une procédure sera ouverte afin qu’ils soient déférés au Parquet », a indiqué le porte-parole de la police, Jules Mounkala Tchoumou. Page 7 Avec des taux de prévalence de 24% de malnutrition chronique et 6% de malnutrition aigüe, ce sont 60 000 enfants qui courent le risque de tomber malades et mourir. Au terme d’un atelier organisé du 25 au 27 mai, avec le concours des partenaires multilatéraux, les acteurs impliqués ont adopté une stratégie d’intervention et prépa- rent un projet de décret instituant un Conseil national de l’alimen- tation et de la nutrition. Cette décision traduira la volonté du gouvernement congolais, préoccupé par le fléau de la malnutrition, de promouvoir « un pi- lotage pragmatique et cohérent des politiques sectorielles en la matière », a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Jean Baptiste Ondaye qui présidait cette rencontre. Page 5 En vue de participer à l’améliora- tion de la gouvernance forestière dans le Bassin du Congo en gé- néral et au Congo en particulier, les parlementaires et les acteurs de la société civile souhaitent leur implication aux activités de l’ad- ministration forestière. Ils l’ont déclaré à Brazzaville, en prévi- sion d’une réunion qui se tiendra au mois de juin à Yaoundé, au Cameroun. Objectifs déclarés : renforcer le contrôle des activités d’exploitation forestière, initier des descentes régulières auprès des populations locales, faciliter la circulation d’informations et demander davantage de transpa- rence dans la gestion des ressour- ces forestières. Page 2 À la cinquième journée des consultations citoyennes avec les forces vives de la nation, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu tour à tour des délégués des partis et association politiques, mais aussi des représentants des centrales syndicales. La délégation de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo était conduite par Helaut Bellaud Bellard qui, saluant le dialogue comme moyen de résolutions des différends syndicaux, a sollicité du chef de l’État l’amélioration des conditions de vie des travailleurs congolais pour, a-t-il déclaré, ne pas mettre en mal le dialogue. Prévues pour s’arrêter le 27 mai, ces consultations se poursuivront la semaine prochaine. Page 3 Lutte contre le banditisme Vingt-huit délinquants présumés interpellés par la police SANTÉ PUBLIQUE La malnutrition au cœur des préoccupations au Congo Une vue partielle des délinquants/photo adiac BASSIN DU CONGO Parlementaires et acteurs de la société civile soutiennent la gouvernance forestière CONSULTATIONS POLITIQUES La CSTC plaide pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de dévelop- pement, réunis jeudi 28 mai à Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina comme nouveau pré- sident de la Banque africaine de développement (BAD). Il succède au Rwandais Donald Kaberuka. Akinwumi Adesina a été élu avec 58.1% des voix (60,5% des voix africaines), devant le tcha- dien Bédoumra Kordjé (31.6% des voix) et la capverdienne Cristina Duarte (10.27%). BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT Le nigérian Akinwumi Adesina succède à Donald Kaberuka

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Les Dépêches

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  • L A C T U A L I T A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N 2318 - JEUDI 28 MAI 2015

    DITORIAL

    ConseilPage 2

    La police a prsent, hier Brazzaville, vingt-huit jeunes, membres prsums de plusieurs groupes de dlinquants actifs dans les quartiers priphriques de la capitale. Sou-vent munis darmes blanches, ces bandits, parmi lesquels

    des Congolais et des trangers, violaient, poignardaient des paisibles citoyens et leur ravissaient de jour comme de nuit des objets des valeur : Ils sont tous jeunes et ont pris le malin plaisir de sattaquer aux populations.

    Une procdure sera ouverte afin quils soient dfrs

    au Parquet , a indiqu le porte-parole de la police, Jules Mounkala Tchoumou.

    Page 7

    Avec des taux de prvalence de 24% de malnutrition chronique et 6% de malnutrition aige, ce sont 60 000 enfants qui courent le risque de tomber malades et mourir. Au terme dun atelier organis du 25 au 27 mai, avec le concours des partenaires multilatraux, les acteurs impliqus ont adopt une stratgie dintervention et prpa-rent un projet de dcret instituant un Conseil national de lalimen-tation et de la nutrition. Cette dcision traduira la volont du gouvernement congolais, proccup par le flau de la malnutrition, de promouvoir un pi-lotage pragmatique et cohrent des politiques sectorielles en

    la matire , a annonc le secrtaire gnral de la prsidence de la Rpublique, Jean Baptiste Ondaye qui prsidait cette rencontre. Page 5

    En vue de participer lamliora-tion de la gouvernance forestire dans le Bassin du Congo en g-nral et au Congo en particulier, les parlementaires et les acteurs de la socit civile souhaitent leur implication aux activits de lad-

    ministration forestire. Ils lont dclar Brazzaville, en prvi-sion dune runion qui se tiendra au mois de juin Yaound, au Cameroun. Objectifs dclars : renforcer le contrle des activits dexploitation forestire, initier

    des descentes rgulires auprs des populations locales, faciliter la circulation dinformations et demander davantage de transpa-rence dans la gestion des ressour-ces forestires.

    Page 2

    la cinquime journe des consultations citoyennes avec les forces vives de la nation, le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso, a reu tour tour des dlgus des partis et association politiques, mais aussi des reprsentants des centrales syndicales. La dlgation de la Confdration syndicale des travailleurs du Congo tait conduite par Helaut Bellaud Bellard qui, saluant le dialogue comme moyen de rsolutions des diffrends syndicaux, a sollicit du chef de ltat lamlioration des conditions de vie des travailleurs congolais pour, a-t-il dclar, ne pas mettre en mal le dialogue. Prvues pour sarrter le 27 mai, ces consultations se poursuivront la semaine prochaine. Page 3

    Lutte contre le banditisme

    Vingt-huit dlinquants prsums interpells par la police

    SANT PUBLIQUE

    La malnutrition au cur des proccupations au Congo

    Une vue partielle des dlinquants/photo adiac

    BASSIN DU CONGO

    Parlementaires et acteurs de la socit civile soutiennent la gouvernance forestire

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    La CSTC plaide pour lamlioration des conditions de vie des travailleurs

    Les 80 gouverneurs de la Banque africaine de dvelop-pement, runis jeudi 28 mai Abidjan, ont choisi Akinwumi Adesina comme nouveau pr-sident de la Banque africaine de dveloppement (BAD). Il succde au Rwandais Donald Kaberuka.Akinwumi Adesina a t lu avec 58.1% des voix (60,5% des voix africaines), devant le tcha-dien Bdoumra Kordj (31.6% des voix) et la capverdienne Cristina Duarte (10.27%).

    BANQUE AFRICAINE DE DVELOPPEMENT

    Le nigrian Akinwumi Adesina succde Donald Kaberuka

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E2 | POLITIQUE / CONOMIE

    LES DPCHES DE BRAZZAVILLELes Dpches de Brazzaville sont une publication de lAgence dInformation dAfrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTIONDirecteur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrtariat : Rassa Angombo

    RDACTIONSDirecteur des rdactions : mile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothque : Sandra IgnamoutSecrtaire des rdactions : Jocelyn Francis WaboutSecrtaire des rdactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

    RDACTION DE BRAZZAVILLERdacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina, Thierry NoungouService Socit : Parfait Wilfried Douniama (chef de service) Guillaume Ondz, Fortun Ibara, Lydie Gisle OkoService Politique : Roger Ngomb (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService conomie : Nancy France Loutou-mba (chef de service) ; Lopelle Mboussa

    Gassia, Firmin OyService International : Nestor NGampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Dsire Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Elou (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enqute : Quentin Loubou (chef de service), Rock NgassakysChronique littraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzou-kouta, Durly Emilia Gankama

    RDACTION DE POINTE-NOIRERdacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet NZinga, Herv BriceMampouya, Charlem La Legnoki,Prosper Mabonzo, Sverin IbaraCommercial : Mlaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers ( ct de la Radio-CongoPointe-Noire). Tl. (+242) 06 963 31 34

    RDACTION DE KINSHASADirecteur de lAgence : Ange PongaultChef dAgence: Nana LondoleRdacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain Diassoconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie Ossa

    Socit : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella BopeComptabilit et administration : LukomboCaisse : Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeya n1430, commune de la Gombe / Kinshasa - RDC - Tl. (+243) 015 166 200Rdaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bndicte de CapleAdjoint la direction : Christian BalendeCoordination : Rose-Marie BouboutouRdaction : Rose-Marie Bouboutou, Camille Delourme, Nol Ndong, Marie-Alfred NgomaAdminstration : Batrice Ysnel

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    PUBLICITDirecteur : Charles ZodialoAssistante commerciale : Hortensia OlabourCommercial Brazzaville : Rodrigue Ongagna, Mildred MoukengaCommercial Pointe-Noire : Mlaine Eta Anto

    DIFFUSIONDirecteur : Philippe GarcieAssistante de direction : Sylvia AddhasDiffusion de Brazzaville : Guyche Mot-signet, Brice Tsb, Irin MaouakaniDiffusion Kinshasa : Adrienne LondoleDiffusion Pointe-Noire : Bob Sorel Mou-mbel Ngono

    INFORMATIQUEDirecteur : Grard Ebami-SalaNarcisse Ofoulou Tsamaka (chef de service), Rively Grard Ebami-Sala, Myck Mienet Mehdi, Mbenguet Okandz

    IMPRIMERIEDirecteur : Emmanuel MbenguAssistante : Dina Dorcas TsoumouChef datelier : Franois Diatoulou MayolaService pr-presse et contrle de qualit :

    Eudes Banzouzi (chef de service)

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    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHlne Ntsiba (chef de service), Sorel Eta, Astrid Balimba

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    Bureau de Paris (France) / 38 rue Vaneau75007 Paris/Tl. : (+33) 1 45 51 09 80

    DITORIAL

    Le seul conseil que lon puisse donner dans le mo-ment prsent aux puissances extrieures est de sabstenir de toute dclaration qui pourrait lais-ser croire quelles simmiscent dans le dbat intrieur dont nous vivons les prmisses. Non seulement, bien sr parce que lre coloniale est jamais rvolue et que toute prise de position concernant le processus en cours serait perue comme une insupportable atteinte notre liber-t ; mais aussi et surtout parce que les gouvernements trangers qui tomberaient dans ce pige risqueraient de se fourvoyer en rompant les relations de confiance ta-blies depuis laccession de notre pays lindpendance.

    Ce conseil apparat dautant plus judicieux que le Congo, notre Congo, est certainement aujourdhui le pays de cette rgion du monde le plus stable, le plus quilibr, le moins enclin se lancer dans la mortelle aventure que constituerait la mise en question de la paix civile sur son territoire. Ayant connu, il ny a pas si longtemps, des mo-ments difficiles qui dbouchrent sur le chaos politique et social des guerres civiles de 1993, 1997 et 1998, nous connaissons mieux que personne limportance que revt la concorde nationale. Et nous sommes, par consquent, prvenus du risque que porte en lui par dfinition toute drive du dbat public.

    Cest dailleurs cette considration, tire des dsordres passs, qui se trouve lorigine de la concertation qui vient de sengager, concertation laquelle la socit ci-vile dans son ensemble se trouve convie et qui se d-roule dans les meilleures conditions mme si quelques formations politiques la rejettent pour des raisons dif-ficilement comprhensibles. Et cest bien elle qui doit convaincre les partenaires du Congo de sabstenir de toute intervention directe ou indirecte dans le proces-sus de rnovation de nos institutions dont nous vivons la premire tape.

    Au-del de la paix intrieure, qui nous concerne directe-ment, se joue une partie dcisive qui est celle de la stabi-lit du Bassin du Congo. Courir le risque de mettre celle-ci en danger par des mots inconsidrs serait commettre la plus grave des erreurs. Mieux vaut sen convaincre et laisser lHistoire scrire sans tenter de linfluencer.

    Les Dpches de Brazzaville

    Conseil Lors dun atelier dchanges sur la gestion durable des cosystmes forestiers de lAfrique centrale et du Congo, tenu du 26 au 27 mai Brazzaville, les deux parties ont plaid en faveur du financement du logiciel destin la traabilit dans lexploitation du bois, de llaboration des textes dapplication du nouveau Code forestier, de leur participation aux activits de ladministration forestire.

    En juin prochain, Yaound va abri-ter latelier rgional de collabo-ration entre parlementaires et la socit civile en vue damliorer la gouvernance forestire dans le Bassin du Congo. cet vnement prendront part la socit civile (SC) et les parlementaire congo-lais. Selon les animateurs du pro-jet, lobjectif de cet atelier de 48 heures, qui a eu lieu Brazzaville, consiste prsenter et argumenter les positions-cls et les priorits de la SC sur les rformes relatives lAccord de partenariat volontaire (APV) et REDD+, la lgislation et politique forestire, la stratgie REDD et droit des communauts...Par ailleurs, les parlementaires congolais runis au sein du R-seau des parlementaires sur la gestion durable des cosystmes forestiers dAfrique centrale-Congo (REPAR-Congo) ont pris des en-gagements visant soutenir les rformes lgales, politiques et ins-titutionnelles en matire forestire et environnementale, renforcer le contrle des activits dexploitation forestire, initier des descentes r-gulires auprs des populations locales, faciliter la circulation din-formations et demander davantage de transparence dans la gestion des ressources forestires.

    Les changes entre les acteurs de la SC, les parlementaires et les fa-cilitateurs ont t houleux. Les discussions en plnire sur des thmes importants comme la pr-sentation du processus APV-FLE-GT, ses avances et dfis, les enga-gements des parlementaires dans le projet APV-FLEGT et REDD+, la politique forestire, ltude de lavant-projet de loi portant rgime forestier et textes dapplication, la prsentation du processus dInitia-tives pour la transparence dans les industries extractives (Itie), ainsi que les priorits et dfis de la SC ont permis de faire flchir les posi-tions des uns et des autres.Pour atteindre ces ambitieux ob-jectifs, les participants ont insist dans le communiqu final sur des aspects srieux : Lchange din-formations entre les diffrentes

    parties prenantes, le plaidoyer

    pour le financement du logiciel

    pour la traabilit dans lexploi-

    tation du bois, laboutissement du

    processus dapprobation du Code

    forestier, le processus dlabora-

    tion des textes dapplication du

    nouveau Code forestier, limpli-

    cation de la socit civile dans le

    processus de rvision du Code mi-

    nier en cours, la participation des

    parlementaires, socit civile et

    APV-FLEGT, la REDD+ et lItie aux

    activits organises par ladminis-

    tration forestire . en croire les activistes de la pr-servation des forts, une plate-forme de travail entre les parle-

    mentaires et la SC, y compris les

    organisations des populations au-

    tochtones , devait tre lpicentre de leurs activits. Cette initiative, la premire du genre, est salue par le prsident du REPAR, sna-teur Clobert Ibinda. Ce dialogue, qui a eu pour objectif le sellage

    dun partenariat entre les parle-

    mentaires et la socit civile, ne

    devait plus tre une illusion mais

    plus une ralit capitaliser pour

    le bien-tre des populations. Pour

    les parlementaires, lengagement

    est pris. , a affirm Clobert Ibinda. Notons que le Congo, grce lim-plication de linitiative Azur-dve-loppement, a intgr le processus REDD+ en 2008, ce qui a permis au pays de bnficier depuis 2011 des appuis financiers de la Banque mondiale et des Nations unies REDD. Au cours de ces dernires annes, le Congo a reu des mains de ses partenaires une subvention totale denviron 7,4 millions de dol-lars amricains. Cette enveloppe a permis au pays de se procurer des outils de mise en uvre de la REDD+. La synergie parlemen-taires et SC aidera la dlgation congolaise de faire valoir sa posi-tion Yaound, la capitale came-rounaise, lors de latelier rgional sur la gouvernance forestire du Bassin du Congo.

    Fiacre Kombo

    GESTION FORESTIRE

    Parlementaires et acteurs de la socit civile plaident pour leur implication

    Par dcret n 2015-531 du 27 mai 2015, M. Charles Nganfouomo est nomm prfet, inspecteur gnral de ladministration du territoire. Par dcret n2015-532 du 27 mai 2015, M. Auguste Mouniaka est nomm prfet, directeur gnral des collectivits locales. Par dcret n2015-533 du 27 mai 2015, M. Jacques Essissongo est nomm prfet, directeur gnral de ladministration du territoire.Par dcret n2015-534 du 27 mai 2015, M. Pierre Sama est nomm prfet, directeur gnral de la fonction publique territoriale.Les secrtaires gnraux Secrtaire gnral du dpartement de Pointe-Noire : Fructueux BountsanaSecrtaire gnral du conseil dpartemental de la Cuvette Ouest : Lucien Banga Secrtaire gnral du dpartement de la Lekoumou : Arthur Ndinga Secrtaire gnrale du dpartement du Pool : Micheline Nguessima

    Roger Ngomb

    MINISTRE DE LINTRIEUR ET DE LA DCENTRALISATION

    Nouvelles nominations de prfets et secrtaires gnraux

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE/CONOMIE | 3. . .

    Dans la perspective de trouver une solution susceptible de favori-ser la survie de ce Programme au-del de 2015, les membres du Comit de pilotage du PRCCE se sont runis le 27 mai Brazzaville.Les participants ont propos lissue de leurs changes une ren-contre entre les membres du bureau du PRCCE avec la dlgation de lUnion Europenne et le conseil dadministration du CDE afin dentrevoir la possibilit de capitaliser les acquis de ce projet. Nous avons galement demand au bureau de senqurir

    dans la mesure du possible, des expriences du Cameroun, du

    Botswana et de lAfrique de l Ouest pour donner une chance ce

    programme , a indiqu Armand Bienvenu Vouidibio, prsident dudit Comit.Financ par lUnion europenne, le PRCCE a pour objectif dam-liorer la comptitivit de lconomie congolaise par la diversifica-tion du tissu entrepreneurial et lamlioration de lenvironnement dans lequel volue le secteur priv.Ainsi, dans le domaine dappui lamlioration du climat des af-faires, on relve comme actions menes : llaboration de la carto-graphie du secteur priv, lorganisation des concertations et la mise en place des plates-formes des acteurs des filires bois, agro-indus-trie, BTP et logistique, voluant Brazzaville et Pointe-Noire.Sagissant, par contre, de lapport de ce programme au dveloppe-ment durable des petites et moyennes entreprises (PME), les ac-tivits ralises concernent la formation des consultants et cadres des PME respectivement loutil du diagnostic Fundes, et au mon-tage des dossiers de soumission des offres aux marchs publics.Aussi, afin de permettre aux crateurs dentreprises de recourir aux prestataires de service pour satisfaire leurs besoins en forma-tion et appui financier, un mcanisme appel chque-service sera bientt oprationnel.Dailleurs, pour outiller les cabinets conseils et bureaux dtudes slectionns pour accompagner les potentiels bnficiaires, un ate-lier de renforcement de capacits sur lingnierie du conseil aux PME et crateurs dentreprises a t organis rcemment dans les deux plus grandes villes du pays.Rappelons que le PRCCE nest pas le seul projet uvre pour la promotion du secteur priv congolais. Dautres agences telles que lApi et le PADE ont t cres pour la mme cause.

    Lopelle Mboussa Gassia

    Le consultant national du Programme de renforcement des capacits commerciales et entrepreneuriales du Congo (PRCCE), Gaspard Kimpala a organis le 21 mai, un atelier de sensibilisation du secteur public sur les ralits du secteur prive et lamlioration du climat des affaires sur le thme fiscalit et parafiscalit .

    La rencontre a t organise dans le cadre du projet PRCCE, coopration Congo -Union Eu-ropenne. Il a pour objectif de sensibiliser le secteur public sur la connaissance du secteur priv, sur le mode opratoire du sec-teur priv, et sur la fiscalit et la parafiscalit.Entre autres objectifs, figurent, galement lassociation du sec-teur priv des rflexions afin

    de faire avancer le dialogue entre les deux secteurs (public et pri-v) dans le domaine du climat des affaires.Latelier a t marqu par lallo-cution du directeur gnral de la promotion du secteur priv, Pinda Niangoulou. Autre temps fort : la communication du direc-

    teur de la rglementation et du contentieux la direction gn-rale des impts et des domaines, Breitzer Franois Mounzeo sur la fiscalit de lentreprise en Rpublique du Congo ainsi que les changes entre les partici-pants.Lorateur a circonscrit sa com-munication sur la fiscalit la cration de lentreprise, fiscalit en cours dexploitation de len-

    treprise, fiscalit la cessation dactivit, la fiscalit incitative linvestissement et les perspec-tives. selon lui, loccupation dim-meuble en tant que locataire pre-neur a pour obligations fiscales : lenregistrement du contrat de bail : 30% du loyer annuel, le droit au renouvellement du bail,

    d par locataire, au dbut de chaque chance : 3% du loyer annuel. Les taxes immobilires, retenues la source par locataire et revers la recette. Au cours des changes, les par-ticipants ont mis le souhait de voir une harmonisation au niveau de la CEMAC sur la question de rglementation dchanges et la bancarisation de lconomie. Cependant, ils ont dplor cer-taines pratiques au niveau des taux en matire fiscale.Le consultant national, Gaspard Kimpala a soulign quen termes dindicateurs qui sont pris en compte au niveau de la banque mondiale dans le cadre du doing business figure la fiscalit et la parafiscalit. Le gouverne-ment a fait beaucoup defforts

    dans ce domaine mais il en

    reste encore au niveau de nos

    pratiques et administrations

    pour faire en sorte que les ef-

    forts qui sont pris travers les

    textes, larsenal juridique se

    traduisent sur les terrains par

    des actes concrets et le change-

    ment des habitudes. Lorsque la

    mise en uvre et lapplication

    des textes seront concilies sur

    le terrain, on pourra relle-

    ment arriver lamlioration

    du climat des affaires et faire

    baisser la pression fiscale qui

    demeure encore prsente au

    niveau des entreprises , a-t-il conclu.

    Lydie Gisle Oko

    SECTEUR PRIV

    Les activits du PRCCE prennent fin en dcembre prochain

    Prvu sur trois ans (2014-2016), le Programme de renforcement de capacits commerciales et entrepreneuriales (PRCCE) en Rpublique du Congo est contraint de sarrter en dcembre 2015. Une dcision faisant suite lannonce relative la fermeture du Centre pour le dveloppement de lentreprise (Cde), une agence de lUnion europenne charge de grer ce projet.

    CLIMAT DES AFFAIRES

    La mise en uvre et lapplication des textes sur la fiscalit amliorent le secteur

    Les participants (DR)

    Au cours de la cinquime journe des consultations politiques, le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso a chang, dans laprs-midi, avec les dlgations de la CSTC ; du RUDL ; des femmes de la majorit prsidentielle et du RUNR.

    Helaut Belaud Bellard, se-crtaire gnral de la conf-dration syndicale des tra-vailleurs du Congo (CSTC) a salu cette initiative du pr-sident de la Rpublique pour la simple raison, a-t-il expli-qu, que le chef de lEtat a fait comme les organisations syndicales qui utilisent le dialogue comme moyen de rsolutions des diffrends syndicaux.Par ailleurs, Il a indiqu que les syndicalistes ont fait com-prendre au chef de lEtat que le dialogue peut tre mis en mal si lon ne prend pas en compte lamlioration des conditions de vie des travail-leurs. Ainsi, Helaut Bellaud Bellard a souhait que les pouvoirs publics tudient les conditions de relvement du

    point dindice trois-cent, mais aussi dapporter des correctifs dautres aspects lis au monde du travail.Le Rassemblement pour lunit, la dmocratie et la libert (RUDL) dont la d-lgation tait conduite par Fernand Tsoundi pense quil est temps de revoir de fond en comble la Loi fondamen-tale actuelle pour larrimer aux nouvelles exigences so-ciales, politiques et cono-miques. Formation politique de la majorit, a-t-il dit, son mouvement est favorable au dialogue dont il pense tre le lieu privilgi du dbat sur les problmes politiques qui agitent la socit congolaise actuellement. Nous avons dit au Pr-

    sident de la Rpublique

    que le dialogue envisag

    devrait conduire une

    transition de deux ans et la

    mise en place dun gouver-

    nement dunion nationale.

    Nous sommes pour une

    nouvelle Rpublique. Le

    chef de lEtat nous a cou-

    t et il a pris bonne note de

    toutes nos propositions , a indiqu Fernand Tsoundi.De son ct, la dlgation des femmes de la majorit prsi-dentielle conduite par Mme Chantal Kanda Adzakey, pr-sidente du parti pour la d-mocratie et la patrie, a expri-m toute sa reconnaissance au chef de lEtat davoir pris linitiative de consulter les forces vives de la nation dans la perspective, a-t-elle expli-qu, de lorganisation dun dialogue national.

    Elle a mis profit cette occa-sion pour lancer un appel aux autres congolais qui hsitent venir aux consultations prsidentielles de contacter les canaux officiels pour ap-porter leurs points de vue au chef de lEtat. Nous avons dit au pr-

    sident de la Rpublique

    que lon doit changer la

    Constitution actuelle pour

    permettre au Congo den-

    trer dans une nouvelle

    Rpublique. Nous avons

    fait des propositions y re-

    latives au chef de lEtat.

    De mme que nous avons

    donn notre point de vue

    sur le dialogue envisag et

    la gouvernance lectorale.

    Nous ne pouvons pas vous

    dire la quintessence de nos

    propositions. Nous laissons

    la primeur au premier ma-

    gistrat , a dclar Chantal Kanda Adzakey.La dlgation du Rassemble-

    ment pour lunit nationale et le Renouveau(RUNR) a t conduite par son pr-sident Prince Richard Nsana qui a flicit le Prsident de la Rpublique pour avoir or-ganis les consultations na-tionales qui lui permettront, a-t-il indiqu, de recueillir les points de vue des uns et des autres sur la marche du pays. Nous avons dit au pr-

    sident de la Rpublique

    que nous sommes pour le

    changement de la Constitu-

    tion du 20 janvier 2002 pour

    plusieurs raisons que nous ne

    pouvons pas voquer ici. De

    mme, nous avons exprim

    notre adhsion aux opinions

    favorables au dialogue natio-

    nal parce que nous avons fait

    lexprience selon laquelle les

    congolais ont toujours le gnie

    de rsoudre leurs diffrends

    politiques par le dialogue , a-t-il conclu.

    Roger Ngomb

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    Helaut Bellaud Bellard sollicite lamlioration des conditions de vie des travailleurs

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E4 | CONOMIE / ANNONCE

    A lissue de cette formation qui durera onze jours, lance le 26 mai Brazzaville, le personnel de la Cour des comptes et de discipline budgtaire, sera mme de mieux pratiquer des audits financiers avec certification de comptes, en vue de promouvoir la bonne gouvernance des deniers publics.

    Cette formation lance par le prsident de la Cours des comptes et de discipline bud-gtaire, Charles Emile Appesse, sinscrit dans le cadre de la mise en uvre du projet rgio-nal dappui aux ISC du Conseil rgional de formation des insti-tutions de contrle des finances publiques dAfrique franco-phone subsaharienne (Crea-fiac), financ par la Banque Mondiale. La formation, qui souvre ce matin, sinscrit

    dans le cadre de la mise en

    uvre dun projet rgional

    aux ISC du Crefiaf. Ce projet

    triennal, qui constitue lun

    des axes du plan stratgique

    2013-2017 du Crefiaf, a pour

    objectif dapporter une solu-

    tion au problme de dficit

    de comptences et/ou de pro-

    fessionnalisme auquel font

    face les ISC du Crefiaf dans

    la pratique de laudit finan-

    cier avec certification des

    comptes , a soulign Charles Emile Appesse, qui est aussi prsident en exercice du Cre-fiaf. Une kyrielle de thmatiques bien cibles, lies la pratique dun audit financier, seront d-veloppes au cours de cette formation qui stend sur onze jours, anime par des experts venus du Cameroun. Il sagit notamment des thmes comme: Cadre gnral de laudit finan-cier ; planification de laudit fi-nancier ; examen et valuation du systme de contrle interne ; laboration de la stratgie glo-

    bale et plan daudit ainsi que la mise en uvre des procdures daudit. Lobjectif fondamental du Crefiaf tant damliorer la gouvernance publique au sein des pays membres de la Com-munaut conomique et mon-taire de lAfrique centrale (Ce-mac). Il sied de rappeler que le CREFIAF a pour but dassurer le renforcement de capacits des institutions suprieures de contrle des finances publiques de lAfrique francophone sub-saharienne. Il vise entre autres objectifs de promouvoir la coo-pration entre les institutions suprieures de contrle des fi-nances publiques de la sous-r-gion; lintgration des femmes aux activits professionnelles des institutions suprieures de contrle des finances publiques ainsi que de promouvoir la lutte contre la pauvret et la corrup-tion et la bonne gouvernance.

    Firmin Oy

    Afin de doter les districts de Madingou, de Mouyondzi et de Tsiaki, dans le dpartement de la Bouenza, des meilleures conditions de vie et de travail, le gouvernement a dcid dy faire btir des infrastructures modernes.

    Les travaux inscrits dans le cadre de la municipalisation de ce dpar-tement concernent la construction et lquipement des htels, des sous-prfectures ainsi que des r-sidences des sous-prfets et des secrtaires gnraux. La coordon-natrice des Marchs publics et de la rglementation, Jacqueline Lydia Mikolo, a procd louverture des plis relatifs ce projet, le 22 mai, Brazzaville.Plusieurs socits ont soumis-sionn parmi lesquelles : Centrale BTP, Congo Dahu, BUTC Congo, Zhengwei, CGC international, CBH Salu, Seru Top, Bas sel, Kass

    Tour, LK, AIBTP Concept puis la socit Congo ingnierie. Le mon-tant des offres proposes varient pour chaque lot entre un et deux milliards FCFA, pour une dure dexcution oscillant entre huit et douze mois. Ces infrastructures concourent faciliter et am-

    liorer de facto laccs aux ser-

    vices et la qualit des prestations

    aux populations de lintrieur , a indiqu la coordonnatrice des marchs publics.Dans la Bouenza toujours, dautres ouvrages sont annoncs, financs par le budget dinvestissement de ltat. En effet, plusieurs socits avaient soumissionn rcemment aux appels doffres relatifs la construction et lquipement de lhtel de la prfecture, des rsi-dences du prfet et du secrtaire gnral, du sige du conseil dpar-temental Madingou ainsi que des travaux damnagement et de bitu-mage des voiries urbaines.

    Lopelle Mboussa Gassia

    BOUENZA

    Des htels et rsidences en voie de construction

    COURS DES COMPTES

    Les cadres et agents se forment en audit financier

    TIMCO

    EXPLOITATION FORESTIERE TRAVAUX PUBLICS MENUISERIE INDUSTRIELLE

    1-Un Chef dquipe lectromcanique H/F.Profil recherch Diplme : - BAC + 2 / 3 ou Ingnieur En lectromcanique Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le secteur industriel Comptences Requises :- Capacit matriser un ou plusieurs secteurs techniques : lectronique, lectricit, mcanique, hydraulique, pneumatique- Capacit lire et interprter un plan ou schma. - Capacit valuer visuellement ou laide dappareils une panne, une drive, une anomalie.

    2-Un Dessinateur Projeteur Mtreur en Menuiserie H/F.Profil recherch Diplme : - BAC + 2 / 3 En Architecture ou Diplme quivalent Exprience Professionnelle :- 2 ans ou plus dans la conception ou ventuellement dans la construction des btiments. Comptences Requises :- Matriser les techniques de dessin industriel.- Raliser rapidement des calculs, des plans en respectant avec rigueur des normes et un cahier des charges. - Maitriser le logiciel AutoCad (2 et 3D).

    3-Des Menuisiers Dbutants et QualifisProfil recherch Diplme : - BET/BEP/CAP/BAC Pro en Menuiserie ou Diplme quivalent Exprience Professionnelle :- Avec ou sans exprience dans la menuiserie. Comptences Requises :- Savoir lire et interprter un plan, et pouvoir raliser avec prcision, laide des machines disponibles, les coupes, les assemblages, les collages, les finitions pour obtenir les menuiseries dcrites dans ce plan.

    4-Responsable Qualit-Hygine-Scurit H/F.Profil recherch Diplme :

    - BAC+2 /3 dans le domaine de la qualit ou de la gestion industrielle Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le domaine industriel Comptences Requises :- Bien connatre les process de lentreprise, ses flux et les technologies associes.- Matriser les normes, la certification ou la labellisation choisie.- Dfinir et ngocier une politique QSE ou de management intgr.

    5-Ingnieur Rseaux, Systmes et Scurit H/F.Profil recherch Diplme : - BAC+4 /5 en Informatique de Gestion ou en Systme et Rseau Informatique Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le Domaine de linformatique de gestion et systme rseau Comptences Requises :- Installer, configurer, dpanner un parc informatique.- Matriser les techniques ncessaires pour interconnecter les rseaux et les systmes de tlcommunication. - Utiliser avec aisance les principaux logiciels utiliss dans lentreprise : bureautique, bases de donnes CAO, GPAO, DAO, etc.

    6-Conducteur de Travaux en Menuiserie H/F.Profil recherch Diplme : - Bac+2 /Bac+3 Mtiers du Bois ou des Btiments et Travaux Public Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le secteur de lusinage de bois et de la menuiserie et de travail en production ou en pose. Comptences Requises :- Avoir une vision globale des chantiers entreprendre et connatre les matriaux, process de production, contraintes techniques et rglementaires pour organiser lagencement.- Anticiper dventuels problmes de pose et rechercher les solutions techniques en amont. - Assurer un dialogue permanent avec lquipe, disposer de

    qualits relationnelles dveloppes et un esprit dquipe.

    7-Commercial H/F.Profil recherch Diplme : - BAC+2 /3 en marketing ou en management dune grande cole reconnue, dans les mtiers du Bois ou dans les Btiments et Travaux Publics. Exprience Professionnelle :- 5 ans ou plus dans le secteur de lusinage de bois et de la menuiserie ou dans la construction des btiments Comptences Requises :- Dfinir une politique et une stratgie commerciale avec la vision globale de lentreprise moyen terme.- Connatre les styles de meubles, les techniques de production, les principaux fabricants et la concurrence. - laborer le cahier des charges commercial (tendances, tarifs) pour les nouveaux modles.

    8-Mcanicien H/F.Profil recherch Diplme : - BAC Pro en gnie mcanique ou maintenance industrielle ou un quivalent. Exprience Professionnelle :- 2 ans ou plus dans la mcanique ou en maintenance indus-trielle dans une entreprise de fabrication. Comptences Requises :- Capacit de Participer linstallation et la fabrication des nouveaux quipements de production et autres quipements ou articles ncessaires la gestion des oprations.- Capacit faire fonctionner, rparer et entretenir rgulire-ment le matriel et les quipements de production. - Habilits en soudure, usinage conventionnel, pneumatique et hydraulique.

    Le dossier devra obligatoirement contenir une lettre de motivation et un curriculum vitae dtaill, et doit tre adress la Direction Gnrale de TIMCO, 29 rue Lon Jacob Mpila Centre Ville, B.P : 1041, Brazzaville-Congo ; ou par courriel [email protected] au plus tard le lundi 15 Juin 2015.

    OFFRES DEMPLOITIMCO, Socit Responsabilit Limit Unipersonnelle (SARLU) dont le sige est Brazzaville, est une menuiserie industrielle Congolaise.

    Dans le cadre de notre dveloppement, nous recherchons actuellement :

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 5

    IDES- FORCES, SUJETS EN DBAT

    Anecdotes, petites phrases, cris du coeur et coups de

    gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique

    se propose de slectionner les ides les plus saillantes

    qui font la force des dbats de socit

    Lattitude qui consiste ouvrir la man-

    geoire pour faire taire les opposants est lun

    des drames de ce pays (RDC). Il est exclu

    que lUDPS participe au gouvernement.

    Flix Tshisekedi, UDPS, opposition, Rpublique

    dmocratique du Cono, Jeune Afrique N2837-24-30

    mai 2015

    Quil y ait des critiques lgard du pou-

    voir me parat normal et sain en dmocra-

    tie.

    Jrme Clment, ancien prsident fondateur dArte et

    prsident de la Fondation Alliance franaise, Le point

    N2227 du 14 mai 2015

    Un des maux les plus srieux de lco-

    nomie du monde, depuis toujours, cest le

    dni. Les dirigeants ne veulent pas recon-

    natre ce qui ne va pas chez eux

    Michel Camdessus, ancien directeur du FMI, African

    Banker, fvrier-mars-avril 2015

    Les gouvernements sont quelque fois ban-

    dits, les peuples jamais.

    Pierre Antoine Cousteau, journaliste et essayiste

    franais, auteur de Hugothrapie (Via Romana,

    286 pages)

    Lcole est un enjeu fondamental, le lieu

    de la promotion, celui o lon sarrache ses

    origines, o lon largit ses horizons.

    Pascal Bruckner, romancier et essayiste franais, Le

    Monde du 17 mai 2015

    DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !LIPRC organise Brazzaville et Pointe-Noire des sminaires de formation selon le programme ci-dessous. Pour les inscriptions* et pour tous renseignements, contactez- nous aux coordonnes suivantes : Tl. 06 913 81 45|06 992 04 91-Email : [email protected]

    INTITULE DE LA FORMATION

    Formation en passation des marchs publics (Travaux, Fournitures et Services)

    Comment prospecter efficacement et gagner de nouveaux clients ?

    La fiscalit du patrimoine : perfectionnement

    La satisfaction client et lexploitation des rclamations

    DUREE

    5 jours

    3 jours

    3 jours

    3 jours

    PERIODE

    1 au 5 juin 2015

    9 au 11 juin 2015

    14 au 18 juin 2015

    23 au 25 juin 2015

    *Possibilit de remise pour plusieurs participants dune mme structure.

    Security Guard Congo recherche :

    agent de scurit, maitre chien, chauffeur admi-

    nistrateur et conducteur Moto Djakarta.

    Tl : 01 679 78 78/ 06 679 78 78

    Discuter des diffrentes stratgies pour rpondre la problmatique de la malnutrition au Congo a t le principal but de latelier sur lexamen et ladoption du cadre oprationnel de la stratgie de lutte contre la malnutrition au Congo. Celui-ci devra rpondre aux exigences du mouvement Scaling Up Nutrition (SUN).

    Cest dans ce cadre que le

    secrtariat gnral de la pr-

    sidence de la Rpublique,

    point focal du Mouvement

    SUN, a organis cet atelier,

    du 25 au 27 mai Braz-

    zaville. Au terme de ses as-

    sises, les participants ont

    adopt, aprs examen, le

    cadre oprationnel pour la

    mise en uvre de la strat-

    gie de lutte contre la mal-

    nutrition au Congo. Outre

    laxe stratgique dinter-

    vention, les participants ont

    galement adopt le projet

    de dcret portant cration,

    attributions, organisation et

    fonctionnement du Conseil

    national de lalimentation et

    de la nutrition.

    Le pas supplmentaire que

    nous venons de franchir

    constitue, nen point dou-

    ter, une avance importante

    qui permettra un pilotage

    pragmatique et cohrent ou,

    du moins, une coordination

    des politiques sectorielles en

    matire dalimentation et de

    nutrition. Llaboration du

    cadre oprationnel de mise

    en uvre de la stratgie de

    lutte contre la malnutrition

    nest pas une finalit en soi.

    Les difficults inhrentes au

    choix et lutilisation des

    indicateurs pour la mise

    en place dun systme de

    suivi-valuation ax sur

    les rsultats ne doivent pas

    entamer notre volont de

    nous investir pleinement

    dans cette entreprise com-

    bien indisponible pour

    notre pays , a dclar le se-

    crtaire gnral de la prsi-

    dence de la Rpublique, Jean

    baptiste Ondaye.

    Sur une approche participa-

    tive, les participants ont t

    difis sur le cadre stra-

    tgique de lutte contre la

    malnutrition au Congo et

    la mthodologie dlabo-

    ration du cadre opration-

    nel . Dans son expos, le

    directeur de lhygine pu-

    blique, Lambert Kitembo a

    prsent la cartographie de

    la situation nutritionnelle au

    Congo, caractrise par une

    prvalence de 24% de mal-

    nutrition chronique ; 6% de

    malnutrition aige, soit plus

    de 60.000 enfants qui sont

    haut risque de tomber ma-

    lades et de mourir ; 11.6%

    dinsuffisance pondrale

    chez les enfants de moins

    de 5 ans, et 14% chez les

    femmes en ge de procrer

    souffrant de maigreur. Lob-

    sit devenue galement un

    problme de sant publique,

    touche 9% de femmes en ge

    de procrer et 3% denfants

    de moins de 5 ans.

    Bien que les partenaires

    au dveloppement mettent

    en uvre des interventions

    visant rduire la malnu-

    trition aige, leur couver-

    ture reste cependant trs

    faible. Le retard de crois-

    sance a des consquences

    ngatives sur la sant, le

    dveloppement physique et

    psychomoteur de lenfant, la

    croissance conomique et la

    perptuation de la pauvret.

    Elle entraine ainsi une r-

    duction du revenu pouvant

    aller jusqu 10% pour lin-

    dividu sur la dure de sa vie,

    une rduction jusqu 2-3%

    du PIB, des dficits de sco-

    larisation par une diminu-

    tion du quotient intellectuel

    de 10 15% et une augmen-

    tation des cots de soins de

    sant. Si aucune action nest

    prise durant la fentre dop-

    portunit, de la conception

    lge de 2 ans, la malnu-

    trition devient irrversible

    et compromettra le cycle g-

    nrationnel , a affirm le

    coordonnateur rsident du

    systme des Nations-unies

    au Congo Anthony Kwaku

    OHEMENG-BOAMAH, avant

    de rappeler quun tiers des

    causes de mortalit des en-

    fants sont lies la malnutri-

    tion et que celle-ci entraine

    aussi des complications pen-

    dant la grossesse et laccou-

    chement.

    Plusieurs axes stratgiques

    ont t dvelopps, savoir

    : le renforcement du cadre

    institutionnel, normatif et

    juridique de lutte contre la

    malnutrition ; extension de

    la couverture des interven-

    tions directes et favorables

    la nutrition ; la mise en place

    dun systme oprationnel

    de communication pour le

    dveloppement ; lamliora-

    tion de la scurit alimen-

    taire des mnages ; le ren-

    forcement des capacits de

    la recherche-action en nu-

    trition et secteurs connexes

    et du systme dinformations

    alimentaires et nutrition-

    nelles.

    A lissue des travaux, des

    recommandations ont t

    formules afin dassurer le

    recrutement des nutrition-

    nistes ; renforcer la disponi-

    bilit des produits de prise

    en charge de la malnutrition

    dans les formations sani-

    taires ; crer un laboratoire

    de contrle de qualit des

    aliments ; organiser un ate-

    lier sur le suivi et lvaluation

    du cadre oprationnel de

    lutte contre la malnutrition.

    Cet atelier a rassembl diverses

    personnalits venant des dif-

    frents secteurs connexes du

    SUN : parlementaires, conseil-

    lers du prsident de la Rpu-

    blique, chefs de dpartements ;

    cadres des ministres en charge

    des problmes lis lalimen-

    tation et la malnutrition ; re-

    prsentants des organismes du

    systme des Nations-unies ainsi

    que les reprsentants de la so-

    cit civile.

    Josiane Mambou Loukoula

    SANT PUBLIQUE

    Le Congo sattle radiquer la malnutrition

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E6 | SOCIT / ANNONCE

    LAlgrie, le Benin, le Cameroun, la Rpublique centrafricaine, la Cte-dIvoire, la Guine Conakry, lIle Maurice, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo, tels sont pays qui prennent part ces assises ouvertes le 26 mai 2015 ainsi que certains notaires venus des pays membres de lespace Ohada, notamment la Guine quatoriale et la Rpublique dmocratique du Congo y compris un notariat anglophone, la Namibie.

    Luniversit du notariat en Afrique est un cadre dchange, de trans-mission de connaissance et de crativit. La participation aux uni-versits permet aux Notaires den-richir leurs connaissances tho-riques et pratiques.Trois thmes font lobjet de cette rencontre. Il sagit : du renforce-ment des principes de la gouver-nance efficace dans lespace OHA-DA ; la Holding : choix de la forme juridique adquate et diagnostic des risques ; la gestion de la copro-prit : pratique des assembles et charges de coproprit. Ces thmes rpondent au souhait mis par chacun de promouvoir un d-veloppement durable, dans un cli-mat des affaires serein, et dans un monde en paix, o le droit de dis-poser dun habitat urbain adquat, fait partie intgrante des droits de lhomme. LAfrique est plus forte lors-

    quelle est unie , a dclar la pr-sidente de la Chambre nationale des Notaires du Congo (Cnnc), Me Esther Nanette Note, dans son mot de bienvenue. Elle a justifi le choix des thmes de cette dixime universit, en faisant remarquer que le Congo tant un pays qui investit actuellement des sommes considrables dans lamnage-ment du foncier et la promotion de vastes ensembles immobiliers,

    il sen suit quil faut scuriser lac-

    cs la proprit pour viter des conflits. Pour ce faire, les notaires, juges prventifs par excellence, sont donc des partenaires privil-gis de lEtat et des particuliers. Avant de signifier que le mtier de notaire leur confre une proxi-mit avec les populations qui font deux des partenaires de choix dans lamlioration du climat des affaires et dans la gestion des im-meubles en coproprit. Car laccs lmergence sous-entend que le tissu industriel peut se dvelopper en toute scurit, en comptant sur le notariat congolais. Puis elle a sol-licit de la tutelle, non seulement de procder la relecture et la rvision des textes organisant leur profession, mais aussi de mettre leur disposition un btiment ou de bureaux pour abriter le sige de la

    Chambre nationale des notaires du Congo afin de les aider exercer leur rle de gardien de lthique de cette profession dans de meilleures conditions.Le prsident de lAssociation du notariat francophone (ANF), Me Franois Grimaldi, apprciant lui

    aussi positivement la qualit des thmes choisis pour la pratique notariale, pense que ces thmes hissent les participants au sommet du savoir pour amliorer leurs com-ptences et faire que le notariat soit la rfrence dans les mtiers du droit en apportant son expertise, cest--dire la rigueur, lthique, la solidarit et lauthenticit. Le droit est la socit ce que la

    grammaire est une langue , a-t-il dit, ajoutant que beaucoup en Asie, en Afrique, en Amrique du sud et en Russie choisissent dj le modle notarial francophone.Dans son mot de circonstance, matre Tchassona Traor, prsident de la Commission des affaires afri-caines (CAAF) de lUnion interna-tionale du notariat a estim que

    pour adapter ces connaissances aux volutions de la socit, le no-taire doit constamment se former. Pour ce faire, la CAAF dit-il, est dtermine contribuer travers son nouveau plan daction la vul-garisation de la formation continue dans toutes les chambres et ordres

    de notaires. Les notariats membres de lunion sont 30 en Europe, 22 en Amrique, 19 aujourdhui en Afrique et 6 en Asie qui sont les plus grands. Il sagit de la Chine, du Japon, de la Core du sud, du Viet-nam, de lIndonsie et de la Mongo-lie. Une quinzaine de candidatures sont actuellement en cour dva-luation. Me Daniel Sedar Senghor a qualifi galement les Notaires des lgionnaires du droit de la paix, par rfrence leur mission de prven-tion de conflits. Il a rvl que les notaires sont 200 mille travers le monde et assists de plus dun mil-lion de collaborateurs. Ils rdigent annuellement environ 200 millions dactes qui sont de remarquables contributions au service de la paix.

    Sans les notaires, ladministra-tion judiciaire serait satureOuvrant les travaux de cette dixime universit, le ministre des Affaires foncires et du domaine public, Pierre Mabiala, a soulign lengagement du gouvernement congolais, dans le cadre des re-formes structurelles permettant chaque entit administrative, co-nomique, culturelle, prive ou pu-blique de mener librement son ac-tion en parfaite harmonie avec les autres composantes de la socit. Cest dans ce cadre que sinscrit le notariat au Congo dont le nombre dtudes exerces en toute libert et lgalit est pass, en 25 ans, de 2 plus de 60. Ce secteur a pu g-nrer dans le mme temps, beau-coup demplois directs. Cest ainsi quil est cr une association dite Chambre des notaires, qui fonc-tionne normalement avec plus de 60 membres. De faon rgulire, elle change avec le gouvernement pour veiller la bonne sant du no-tariat au Congo. Sans les notaires, ladministra-

    tion judiciaire, pour ne citer que

    celle-l, les cours et tribunaux

    seraient saturs. Votre action

    prventive est donc dun apport

    inestimable la performance de

    lEtat. Le boom conomique de

    lAfrique viendra du bon climat

    des affaires que cette universi-

    t aura en dbat pendant cette

    rencontre qui durera 4 jours. , a indiqu le ministre Mabiala. La clture de ces assises intervient le vendredi 29 mai 2015.

    Bruno Okokana

    10 UNIVERSIT DU NOTARIAT AFRICAIN

    Une dizaine de pays prennent part aux assises de Brazzaville

    Photo de famille lissue de la crmonie douverture de la 10e universit du notariat africain

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 7

    La fdration africaine de lAssociation des anciens lves de lEcole nationale dadministration (ENA) de Paris, organise du 28 au 29 mai Brazzaville, un colloque international sur le thme btir lAfrique dans le temps du monde . Lobjectif de cette rencontre est de proposer quelques pistes de solutions aux maux qui bloquent le dveloppement du continent.

    Outre le thme principal, les par-ticipants venus du Cameroun, du Mali, du Sngal, du Maroc de la Centrafrique et de la Rpublique dmocratique du Congo aborderont galement des questions relatives aux enjeux de la formation dans les administrations africaines, la gou-vernance conomique, la paix et la scurit ainsi que le changement climatique. La croissance conomique afri-

    caine est rgulire et positive de-

    puis plusieurs annes, tournant

    autour de 5%. Mais est ce que ce

    chiffre est suffisant pour relever

    les dfis du contient , sest interro-g le coordonnateur du comit dor-ganisation du colloque, Guy Nestor Itoua. Il a, par ailleurs, invit les dcideurs

    politiques et acteurs de la socit ci-vile trouver les moyens dacclrer le rythme de la croissance cono-mique et damliorer sa qualit pour pouvoir rpondre efficacement aux besoins et ncessits sociales et en-vironnementales de lAfrique.Prsidant les travaux douverture, le ministre lAmnagement du ter-ritoire et de la dlgation gnrale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, a affirm que ce colloque permet au Congo dappliquer les re-commandations du forum de Paris

    sur la croissance partage. Il a rappel qu lissue du forum de Paris, les participants avaient appe-l au rapprochement entre les lites africaine et franaise, sans lesquels la croissance partage tant recher-che ne sera jamais effective.En outre, reconnaissant la perti-nence des thmes retenus, Jean Jacques Bouya a soulign que ceux-ci cadraient avec la vision du gou-vernement dvoue la construc-tion de lAfrique daujourdhui et de demain. La crmonie a connu galement la participation de lambassadeur de France au Congo jean pierre Vidon qui a fait lhistorique de lENA. Cette grande cole a- t-il dit, a t cre par ordonnance du 9

    octobre 1945, au lendemain de

    la deuxime guerre mondiale et

    pendant que le gnral Charles

    De Gaulle assumait les fonctions

    de Gouverneur provisoire de la

    France .En crant cette cole les autorits de lpoque staient fixes comme ob-jectif la dmocratisation de toute ladministration franaise , a prcis le diplomate, indiquant que lENA ne forme pas des ttes bien

    faites mais bien pleines . Pour sa part, la prsidente de lAsso-ciation des anciens lves de lENA

    de France Christine Demesse a re-connu que le rseau africain des an-ciens de cette cole fait preuve dun grand dynamisme, souhaitant quil fonctionne indpendamment des pressions bilatrales avec la France. Pour Christine Demesse, grce au rseau des anciens de lENA les valeurs du service public, du

    centre de lEtat, de lconomie, de

    lentreprise et du monde diploma-

    tique pourront se retrouver un

    peu partout . Elle a par ailleurs soulign la pertinence des thmes qui sont dvelopps ce colloque. Ce sont des enjeux majeurs et

    prioritaires qui font lobjet des

    politiques publiques de tous nos

    pays de nos jours , a renchri Christine Demesse. Outre le Ministre Jean Jacques Bouya qui est le parrain du colloque, les ministres Hellot Matson Mam-pouya de lEnseignement primaire, secondaire et de lalphabtisation, Alain Akouala Atipault des Zones conomiques spciales ont aussi pris part la crmonie douver-ture. Le colloque de Brazzaville est le deuxime du genre quorganisent les anciens de lENA-Afrique, le pre-mier ayant t tenu en fvrier der-nier Dakar au Sngal. LEcole nationale dadministration de France dont le sige a t rcem-ment transfr Strasbourg jouit dune grande rputation au niveau international. Cest une cole dite dexcellence qui a dj form 70 promotions dont 5600 franais et 2600 trangers raison dune tren-taine par anne. Trois prsidents, sept premiers ministres et de nom-breux ministres y ont t forms.Ladmission lENA se fait par concours et la formation dure dix-huit mois dont six mois de stage en prfecture ou en administration. A lissue du colloque de Brazzaville, lAssociation des anciens de lENA du Congo prononcera officiellement son affiliation lENA-Afrique que dirige Mohamed Doubi Kadmiri, avec pour sige la ville de Rabat au Maroc.

    Lopelle Mboussa Gassia

    AFRIQUE

    Les anciens lves de lENA proccups par lmergence du continent

    Une vue des participants

    La rencontre sinscrit dans le cadre du programme indicatif rgio-nal du 10e Fonds europen de dveloppement-Afrique centrale. Les enseignements portent sur le contentieux du recouvrement des crances et voies dexcution en droit OHADA, le droit des socits commerciales et du GIE, le droit pnal des affaires OHADA ainsi que le contentieux du droit Cmac.Le prsident de la Commission nationale OHADA, Armand Claude Demba, a rappel lhistorique de lOrganisation, soulignant quil sagit dun trait sign le 17 octobre Port Louis ( Ile Maurice) par quatorze pays fondateurs dont le Congo.

    propos de lOHADALorganisation pour lharmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) est une institution internationale de plein exercice, dote de la personnalit juridique internationale. Elle vise assainir dura-blement lenvironnement des affaires avec pour mission de garantir la scurit juridique et la scurit judiciaire pour les investisseurs et les entreprises dans les tats parties.Le directeur gnral de lcole rgionale suprieure de la magis-trature (ERSUMA), Flix Onana Etoundi, a pour sa part dclar que lcole avait bnfici dune subvention de lUnion europenne pour un programme de formation des magistrats et auxiliaires de justice des tats de la Cemac, Sao Tom et Principe et la Rpu-blique dmocratique du Congo. LERSUMA vous offre donc un cadre dchanges pour un partage dexpriences entre profession-

    nels du droit des affaires ou du droit conomique , a-t-il conclu.Ouvrant la formation, le conseiller juridique du ministre de la Jus-tice, Andr Kamango a signifi que les droits Cmac et OHADA se rejoignent incontestablement dans la mme volont darrimer

    lAfrique francophone au train du projet conomique .Lydie Gisle Oko

    CLIMAT DES AFFAIRES

    Magistrats et auxiliaires en formation sur le droit OHADA et CmacLa formation a t ouverte le 26 mai, Brazzaville sur le thme : Droit OHADA, droit Cmac, contentieux des actes uniformes . Lobjectif tant : lamlioration du climat des affaires en zone Cmac, au Sao Tom et Principe et en Rpublique dmocratique du Congo.

    Vingt-huit dlinquants rsiduels, surpris en flagrant dlit, ont t interpels par les services de Police, le 28 mai Brazzaville, et prsents la presse nationale avant que soit enclenche une procdure judiciaire.

    Rpartis en plusieurs groupes, ces bandits rsiduels ont chapp ces derniers temps au contrle ri-goureux de la police nationale. Ils oprent avec des armes blanches, de jour comme de nuit, dans les quartiers priphriques de Braz-zaville.Selon les tmoignages dun offi-cier de police, lun des groupes a violemment bastonn et poignar-d une femme qui, pour lheure, est hospitalise au CHU de Braz-zaville. Un autre groupe est trs rput pour le braquage aux quar-tiers Soprogi et Jacques Opan-gault, situ au nord de Brazzaville. Trois autres ont t surpris de jour

    en train de voler les ventilateurs dune choppe, dans le 2e arron-dissement de la capitale.En bref, ils commettent aussi des actes de viol sur des jeunes comme sur de vieilles dames, poignardent parfois les victimes innocentes, leur ravissant bijoux et tlphones portables.Pour confirmer tous ces faits, le colonel Jules Moukala Tchoumou, porte-parole de la police nationale, a expliqu: On a d constater Brazzaville qu certains mo-

    ments de la nuit comme de la

    journe, il y a quelques jeunes

    qui ont le malin plaisir de sat-

    taquer aux populations. Ils sont

    tous jeunes. Une procdure sera

    ouverte afin quils soient dfrs

    au parquet de Brazzaville. Avec

    la collaboration des populations,

    les services de police sont tou-

    jours en veil pour poursuivre

    leurs oprations . Dans ce lot de vingt-huit dlinquants il y a aussi des jeunes qui, dans un r-cent pass, avaient t interpells par la police, dfrs la maison darrt mais par la suite mis en

    totale libert. Face cette situa-tion, le porte-parole de la police a rpondu : En tout cas pour la police, il sagit de lutter contre le

    crime mme sil est commis par

    un rcidiviste. Linscurit zro

    nexiste nulle part au monde. Ce

    sont les phnomnes de socit

    et la police semploie toujours

    traiter ce genre de phnomne.

    Les procdures judiciaires vont

    tre enclenches et la suite re-

    viendra au parquet de Braz-

    zaville .La ville de Brazzaville est trs calme du point de vue scuritaire. Et, les diffrentes oprations de police sont prennes. Dans un rcent pass, les services de police avaient russi de dmanteler dans les quar-tiers priphriques de la capitale les grands groupes de bandits.

    Fortun Ibara

    BANDITISME URBAIN

    La police interpelle vingt-huit dlinquants rsiduels

    Le colonel Jules Moukala Tchoumou

    La photo de famille

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E8 | ANNONCE

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E INTERNATIONAL/ANNONCE | 9

    Lambassadeur du Cameroun Paris, galement dlgu permanent auprs de

    lUnesco et prsident du Groupe africain, Lejeune Mbella Mbella, a procd, le 26

    mai louverture de la 13e dition de la Semaine africaine lUnesco, dont le

    thme cette anne est : lUnesco et lAfrique, 70 ans et aprs .

    Lejeune Mbella Mbella tait entour du reprsentant de la directrice gnrale de lUnesco ric Falt, des Dlgus per-manents auprs de lUnesco, du Maroc, Zohour Alaoui ; de la Rpublique dmo-cratique du Congo, le Professeur Kizani Manda Kizabi ; celui du Congo, Jean-Ma-rie Adoua, ainsi que dautres des repr-sentants des tats membres de lUnesco et de nombreux invits. Rappel historique des liens entre

    lAfrique et lUnesco

    Il a clbr le partenariat institutionnel quentretiennent les 54 Pays africains avec lUnesco avant et laube des ind-pendances. Puis il a valu les contenus, avant desquisser les perspectives avec cette maison de la paix, du dialogue des peuples et des cultures. Le prsident du groupe africain a ensuite a voqu le soutien de lUnesco aux mouvements de libration du continent africain et aux tats nouvellement indpendants, au-jourdhui tous membres de lorganisation, ainsi que son soutien lOrganisation de lunit africaine (OUA), cre le 25 mai 1963.Aprs, Lejeune Mbella Mbella est revenu sur lattachement de lAfrique aux idaux de lUnesco, soulignant le rle de ldu-cation, des sciences et de la culture dans le processus de dveloppement. Ce qui relve dsormais dun engagement com-mun entre lorganisation et lAfrique.2015, une anne exceptionnelle pour la semaine et la vitalit des relations Afrique-UnescoIl a expliqu que ldition 2015 de la se-maine africaine est exceptionnelle. Ceci

    compte tenu de lagenda de lducation post 2015, qui doit reflter certains prin-cipes fondamentaux, notamment le droit une ducation de qualit, et lducation en tant que bien public. Il a soulign une volont dharmoniser les actions, avant dgrener quelques projets majeurs liant lUnesco lAfrique.Cest le cas des 8 volumes qui restaurent lhistoire de lAfrique depuis 1964, don-nant ainsi un moyen sa vulgarisa-tion, la rendre plus fidle la ralit ; la rforme du dispositif hors- sige de lUnesco, notamment par les 5 bureaux rgionaux ainsi que des bureaux natio-naux, crant une proximit avec les populations cibles ; lgalit du genre ; lamlioration de la gestion des grands cosystmes marins, etc. Ce qui d-montre, sil le fallait encore, la vitalit de la coopration entre le continent africain et lUnesco.Il envisage aussi sensibiliser la Directrice gnrale de lUnesco, Irina Bokova cer-tains sujets africains dintrts majeurs, comme la promotion des industries cra-tives ; lutilisation accrue du numrique dans lducation, etc.

    LAfrique confronte des menaces

    multiples

    LAfrique est confronte une multipli-cation des menaces environnementales, dont elle nest pas toujours responsable, or le maintien de son cosystme est en-gag pour la survie de sa population. Le prsident du groupe de la semaine afri-caine, Lejeune Mbella Mbella compte jouer pleinement son rle de locomotive cette anne.

    Lejeune Mbella Mbella envisage dinten-sifier des changes sur les questions lies au terrorisme, lducation, la paix, la diversit culturelle et au dveloppe-ment durable. Le dlgu permanent du Cameroun auprs de lUnesco assure la prsidence du Groupe africain dans une conjecture internationale cruciale pour le continent en particulier, et pour la communaut internationale en gnral.Il faut aussi faire le bilan dune dcennie de dploiement de grands projets den-vergure mondiale dans les domaines de lducation, de la promotion de la femme, de lcologie et du Dveloppement du-rable en loccurrence. La communaut internationale est galement confron-te une dissmination de zones et des thtres violence, de monte du terro-risme et des diffrences idologiques et religieuses. Et lAfrique constitue un terreau fertile mais fragile. La contribu-tion du groupe africain pour une solution des diffrentes menaces est essentielle pour le continent africain et pour la com-munaut internationale.Durant 4 jours (du 26 au 29 mai), un fo-cus sur la diversit culturelle et le patri-moine artistique est vant lUnesco, travers une exposition dobjets dart, de peintures, de publications, de photos et des mets africains. Sajoutent trois longs mtrages qui seront projets, dont Tim-buktu dAbderrahmane Sissako, Virunga dOrlando von Einsiedel, et Le plus vieux colier de Justin Chadwick.Et au travers de deux tables rondes, dont lune sur lAfrique, le terrorisme et la culture de la paix , et lautre sur lUnesco et le dveloppement durable en Afrique , et des confrences, notam-ment celle de la Fondation Africafrance, lAfrique se montre lUnesco, sous des cultures diverses, toujours dynamiques et complmentaires.

    Nol Ndong

    SEMAINE AFRICAINE

    La coopration Afrique-Unesco mrite dautres dimensions

    30 mai 2005 30 mai 2015

    Voici 10 ans que Madame DIBAS-FRANCK Pascaline De

    Jsus tait arrache laffection des siens. En cette

    date de souvenirs et de triste anniversaire, toute la

    famille prie tous ceux qui lont connue et aime davoir

    une pense pieuse pour elle.

    Toujours affligs, nous rendons grce Dieu de ce que

    son me repose en paix pour lternit. Maman, nous

    ne toublierons jamais !

    IN MEMORIAM

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E10 | INTERNATIONAL / CULTURE

    Les familles Ossou, Lekoumba et enfants, ont la profonde douleur dannoncer aux parents, amis et connaissances le dcs de leur pre, frre et oncle Charles Alfred Ossou, survenu le samedi 23 mai 2015 au CHU de Brazzaville. La veille mortuaire se tient au n100 de la rue Abila-Talangai (cf. Avenue march Lipouta na tolo). La date des obsques vous sera communique ultrieurement.

    Les organisations humanitaires appellent tendre la porte de la loi aux activits criminelles ltranger, pour veiller notamment sur le Bassin du Congo.

    A lchelle de lItalie, cest une rvolution. Depuis le 22 mai, polluer devient passible de peines damendes lourdes et mme de prison pour les cas les plus graves. Symbole fort et double : la loi a t vote une date o lon clbre la journe de lONU sur la biodiversit, cest--dire la veille du 23 mai, date o toute la pninsule clbre la Journe nationale contre la mafia. La criminalit organise, dont le sud est de-venu le fief emblmatique, sest aussi faite une spcialit dans le dversement dans des sites improviss, et mme dans lex-portation vers lAfrique, des d-chets toxiques ou non.Cest un 23 mai, en 1992, que la mafia sicilienne organisa latten-tat qui est rest dans les annales de lhistoire italienne comme le plus audacieux, contre le juge anti-mafia Giovanni Falcone, sa compagne et ses gardes du corps Capaci. La mafia de Cosa Nostra revendiqua lassas-sinat. Tout comme celui, un peu plus dun mois plus tard dun autre juge, Paolino Borsellino,

    toujours dans des actions spec-taculaires ensuite revendiques par les organisations mafieuses du sud italien.Ladoption dune loi spcifique contre la pollution tait atten-due depuis des annes. Sa for-mulation, son tendue et son contenu gnral ont t plusieurs fois retards de publication et de formulation. Mais cest une qua-si belle unanimit, politiquement transversale, qui a salu son adop-tion par les lus de gauche comme de droite. Le pays revient de loin, exultent les associations cologistes ; il va peut-tre dsormais faire face un phnomne trs rpandu au-tour de la rgion de Naples.Plus prcisment autour du vol-can du Vsuve, en effet, brlent des feux en continu qui mlent leurs fumes empuanties celles du clbre volcan. Il sagit de foyers allums de nuit par des mafieux qui viennent d-verser des dchets la sauvette et y mettent ensuite le feu. Le tout devant limpuissance des autorits qui, teignant un feu ici en retrouvent trois autres allums quelques kilomtres

    plus loin. Au point que les Ita-liens ont appel cette zone terra dei fuochi (terre des feux, dans une allusion aussi la Terre de Feu, bande de terre dcouverte par Magellan en 1520 lextrme sud entre lAr-gentine et le Chili). Les scien-tifiques affirment, donns lappui, quautour du Vsuve les diffrents types de cancers sont plus levs que partout ailleurs en Italie. Mme les lgumes qui y sont cultivs, les fruits qui y sont cueillis, sont littralement saturs de produits dangereux et polluants.Cest que, quand les dchets ne sont pas brls ou expor-ts, ils sont tout simplement enfouis la sauvette ! Dans le contexte de ladoption de la loi contre la pollution, une associa-tion de volontaires a lanc un appel pour que lItalie saisisse cette occasion pour se montrer plus soucieuse de prservation de la biodiversit, dans les d-serts et surtout dans le Bassin du Congo, deuxime poumon oxygne de la plante. Li-bera , une association colo-giste, appelle une responsabi-lit partage pour veiller ce cur vert du monde .

    Lucien Mpama

    SPECTACLEDjoson philosophe the winner, el vencedor, el caliente et lorchestre Super Nkolo Mboka en concert, tous les dimanches partir de15h00 au bar Terrasse du Night club Five stars,120 rue Boundji Talangai 2e sortie Nord en allant vers Petit-chose-ba jardinentre: consommation 1500 FCfa. Cadeau sign retour sur scne nationale, aprs les Amriques et lEurope

    NCROLOGIE

    POLLUTION

    LItalie inscrit la question comme dlit dans son arsenal juridique

    Les membres du Conseil de scurit des Nations unies se sont runis, le 27 mai, au sige de linstitution Washington. La runion a port essentiellement sur la problmatique lie la recrudescence des atteintes la scurit des journalistes dans certains pays, notamment ceux en priode lectorale ou de conflit.

    Au terme de leurs dbats et pour protger les hommes de mdias contre les crimes dont ils sont souvent victimes , les membres du Conseil de scurit des Nations-unies ont vot une rsolution condamnant toutes les formes de violations et dabus commis contre les journa-listes, les professionnels des mdias et le per-sonnel associ en priode de conflit arm.Selon les termes de cette dcision, le Conseil de scurit reproche strictement la persistance et laugmentation de limpunit des auteurs de violations et de svices commis lencontre des journalistes en priode de conflit arm. Car, limpunit peut contribuer la rptition de ces crimes. Les activits dun organe din-formation libre et indpendant constituent

    lun des fondements essentiels dune socit

    dmocratique et, de ce fait, peuvent contribuer

    la protection des civils , souligne cette loi.Cependant, pour les membres du Conseil de scurit, cette rsolution ne peut tre efficace-ment applique si, les Etats membres ne sasso-cient pas cette politique. Ainsi, exhortent-ils les Etats prendre les mesures voulues pour traduire en justice les auteurs de crimes com-mis contre des journalistes sur le territoire relevant de leur juridiction et demandent la libration immdiate et sans condition des pro-fessionnels des mdias enlevs ou pris en otage durant un conflit arm.En outre, le conseil demande toutes les par-

    ties concernes, notamment celles en priode de conflit arm, respecter le concept de lin-dpendance professionnelle et les droits des journalistes, des professionnels des mdias et du personnel associ qui, sont galement des civils.

    Environ 593 journalistes tus entre 2006 et 2013Rappelant les statistiques des journalistes tus dont le nombre slve cinq cent quatre-vingt et treize pour la priode de 2006-2013, les membres du Conseil ont recommand au secrtaire gnral de lOrganisation, Ban Ki-Moon, de consacrer systmatiquement une section ddie la question de la suret et de la scurit des journalistes dans ses rapports sur la protection des civils en priode de conflit arm.Regrettant le fait que les journalistes de-viennent de plus en plus lobjet des menaces profres par des organisations criminelles et terroristes, avec la claire intention de les rduire au silence, le conseil a soulign, si les assassinats rcents de journalistes tran-

    gers ont contribu sensibiliser lopinion

    publique mondiale ce problme, 95% des

    meurtres de journalistes dans les conflits ar-

    ms concernent des journalistes locaux et

    ceux bnficiant dune couverture mdiatique

    significativement plus rduite . Il est temps que nous organisons rgulire-

    ment des dbats comme celui-ci sur la pro-

    tection des journalistes, afin notamment de

    donner la parole au personnel des mdias , ont dclar, les membres du conseil de scurit des Nations unies.

    Rock Ngassakys

    LIBERT DE LA PRESSE

    Une loi vote par lONU condamne les crimes faits aux journalistes

    Dans cet ouvrage lauteur tmoigne de son temps et combat les anti-valeurs qui minent la socit. En effet, Vangsy est biologiste, il est nouvellement recrut dans la Fonc-tion publique, affect dans ladmi-nistration des eaux et forts. Le hros respecte les principes l-mentaires de la dontologie profes-sionnelle, adopte un comportement qui fait de lui un travailleur modle. Il bnficie, en quelques mois aprs sa prise de fonction, dune bourse des Nations unies qui le conduit ltranger pour une spcialisation en aquaculture. son retour, il est affect au projet de dveloppement de la pisciculture au centre de Bizinga. Vangsy met en pratique ce quil a appris durant sa formation Delta, ce dernier vit des moments de joie et de bonheur. Malgr toutes ses jouissances, il voit sa situation se dgrader. Il dcouvre la face cache de ladmi-nistration publique et se confronte tous les antivaleurs de la socit, lui qui est habitu bien se comporter, il vit labsentisme et la noncha-lance des autres. A cela, sajoute la fraude, la concussion, le tribalisme.En trente ans de services, le jeune fonctionnaire n a pas bnfici dune promotion , il ralise que ses diplmes ne lui ont servi rien. Son quotidien ntant que lamentations, jusquau jour de sa retraite, il se sent dprim en fin de carrire. Le destin de Vangsy semble tre alatoire, car tous ses projets ont presque chou en dpit sa bonne volont de les excuter. Face cette situation dgradante, il se confie alors Dieu pour le reste de sa vie.Edouard Kali Tchikati est ingnieur des eaux et forts, spcialiste en aquaculture, il occupe les fonctions de directeur de laquaculture marine au ministre charg de la pche et de laquaculture au Congo. Il est pasteur dans une communaut vanglique de Brazzaville.

    Rosalie Bindika

    LITTRATURE

    Le fonctionnaire nagure respect et envi dcrit la vie du fonctionnaire Ce roman de 154 pages, paru aux ditions lharmattan-congo relate lhistoire de Vangsy, un jeune tudiant qui, aprs avoir termin son premier cycle universitaire, a t embauch dans la Fonction publique malgr lui, et contre toute attente.

  • N 2319 - vendredi 29 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E ANNONCE | 11

  • 12 | RDC/KINSHASA N 2319 - Vendredi 29 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E

    Le coup denvoi des travaux a eu lieu au courant de ce mois de mai. Et ce projet gigantesque vise doter la plus grande commune agro-industrielle de la capitale, en loccurrence Maluku qui reprsente elle-seule les trois quarts de Kinshasa, de la plus grande plate-forme de stockage, de distribution et dchanges des produits agricoles respectant les standards gnralement admis lchelle internationale.

    Le march international de Kinshasa (MIK) est un projet des superlatifs qui permet de corriger une erreur des annes de les-sor industriel de la RDC. Maluku abrite les anciens fleurons de lindustrie congolaise aujourdhui essoufls. Des grands projets agro-industriels sont rests em-bryonnaires en raison dune in-capacit assurer des dbouchs aux produits locaux faute de ce genre de dispositifs. Des vastes tendues exploites nont pas permis de hisser la RDC parmi les pays producteurs de la rgion.Dans un premier temps, le MIK install dans la Zone conomique spciale de Maluku (ZES) va ser-

    vir de dbouchs aux produits du Parc agroindustriel de Bu-kanga-Lonzo. Mais une prcision simpose ce niveau. Il est ques-tion galement de faciliter laccs au MIK dautres producteurs. La seule condition est le respect des normes internationales de pro-duction et de commercialisation. Cette ouverture est fondamen-tale pour ne pas dcourager la production locale bien existante. Il devient imprieux de bien d-finir la place des paysans dans le processus dinstallation des parcs agro-industriels travers le terri-toire national.Il faut inscrire le MIK dans le cadre dune vision plus large de promotion des produits locaux. En effet, il sagit driger un sys-tme intgr de planification dans la gestion des projets du gouver-nement. Lon se rappelle de la dis-tribution des tracteurs en 2011. Toutefois, les rsultats sont rests en dea des attentes.Comme lont expliqu certaines sources proches du gouverne-ment, il ny aurait pas eu une sy-nergie densemble suffisante pour arriver valoriser tout le potentiel

    agricole du pays. Mais du ct de certains experts, lon exprime une inquitude majeure. Chaque initia-tive de modernisation doit rpondre un besoin rel du secteur agricole en RDC. Linnovation doit tre int-gre ainsi dans une finalit.

    Vendre plus ou vendre mieux ?

    La question est dautant plus cru-ciale que la seule modernit de la production ne peut garantir un dcollage du secteur agricole car la transformation est reste trs artisanale. Et cest le grand dbat.

    Faut-il produire plus ou mieux ? Sans une valeur ajoute, quelles sont les chances dcoulement des produits congolais sur le mar-ch international ? Voici quelques thmes soulevs dans les milieux des agriculteurs. Pour les uns, le plan ambitieux de construc-tion des parcs agroindustriels et des marchs internationaux ne peuvent minimiser lintrt de mieux planifier le programme de dvelopement agricole de la RDC. Une solution partielle serait,

    par exemple, dacheminer des tracteurs agricoles sans rgler le dfi plus stratgique dadduction deau dans la commune de Ma-luku dpourvue deau malgr la proximit du fleuve. Et la partie transformation ne peut demeu-rer aussi loin de la proccupation du gouvernement. Fruit dun partenariat public-pri-v, le MIK va bientt voir le jour et placer le pays devant de nou-veaux dfis. Pour sa construc-tion, les ngociations ont dbut en mars 2014 pour arriver btir un partenariat entre les inves-tisseurs regroups au sein du consortium Africom et le gou-vernement congolais. Le rsultat final est un partenariat mettant ensemble trois socits, en loc-currence la Socit dexploita-tion du Parc agro-industriel, la Socit damnagement du Parc agro-industriel et le MIK. Cest en avril 2015 que le gouverne-ment congolais a dcid dofficia-liser la cration de ces socits en procdant la signature de leurs statuts.

    Laurent Essolomwa

    COMMERCE INTERNATIONAL

    Le plus grand march agricole de Kinshasa en construction

    La maquette du MIK

    Lopposition rpublicaine dont ils sont membres juge inopportune cette rencontre et rclame, en revanche, lacclration de lexcution des rsolutions des Concertations nationales organises par le gouvernement entre septembre et octobre 2013.

    Alors quune certaine opinion la prsentait dj comme partant au dialogue initi par le chef de ltat, lOpposition rpublicaine (OR) dont Lon Kengo wa Don-do est lautorit morale, vient de surprendre en disant non ce forum politique. Le prsident du Snat et ses affids ont pris cette dcision le 27 mai lissue dune runion tenue au Centre de rducation pour handicaps physiques, dans la commune de la Gombe. Aprs analyse, ils ont estim que cette nime ren-contre entre politiciens congo-lais tait inopportune. Dabord, il y a le fait que depuis la fin des Concertations nationales, aucun fait politique nouveau nest venu supplanter cet change citoyen ayant produit dimportantes r-solutions qui nattendent qu tre appliques. Ensuite, ce grand forum national avait tabli son diagnostic aprs avoir exa-min lensemble des problmes qui gangrnent le pays tous les niveaux (politique, militaire, s-curitaire, conomique, financier, social, culturel, infrastructurel

    et autres).Embrayant sur le discours dautres partis politiques r-fractaires au dialogue tels que lUNC, le MPCR et lEnvol (tous membres du groupe de Fatima), lOR ne trouve aucun intrt participer ces assises alors que les Concertations natio-nales avaient dj balis la voie pour remettre la RDC sur son pidestal. En lieu et place dun dialogue qui apparat comme un remake, Lon Kengo wa Dondo et ses compres prnent plutt lacclration de lexcution des rsolutions de ce forum natio-nal, organis par le gouverne-ment entre septembre-octobre 2013. Pour ce regroupement politique, lexcutif national de-vrait poursuivre lexcution des recommandations des Concer-tations nationales. Car, au stade actuel, lvaluation faite indique un taux dexcution faible de 20 23% quivalant une centaine des recommandations excu-tes sur quelque sept cents r-solutions arrtes.La plate-forme de Lon Kengo wa Dondo, qui aurait signifi cette position lmissaire de Joseph Kabila, nentend pas se ddire aussi longtemps que les rsolutions des Concertations nationales ne feront pas lobjet dun suivi de la part du gouver-nement en vue de leur excu-tion.

    Alain Diasso

    Annonc pour octobre 2015, le prochain classement de la RDC dans le rapport de la Banque mondiale (BM) devrait tre boost par limpact positif des rformes qui ont vis plusieurs indicateurs-cls dont la cration dentreprise, le permis de construire, le raccordement llectricit, le transfert de proprit, le commerce transfrontalier, lexcution des contrats, le rglement de linsolvabilit et le paiement des taxes et impts. Le 28 mai Batrice Hotel, Kinshasa a dcid de sortir le grand jeu pour montrer publique-ment les efforts supplmentaires fournis par la RDC aprs son der-nier classement parmi les dix pays les plus rformateurs du monde mme si, en retour, elle reste la trane de la rgion. En perspec-tive la publication du nouveau rapport, le Comit de pilotage de lamlioration du climat des af-faires et des investissements (CP-CAI) prsid par le ministre du Plan et de la Rvolution de la mo-dernit a organis une matine de prsentation des rformes Doing Business 2016. Place sur le signe de llan engag depuis quelques annes par le pays pour amliorer son climat des affaires et des in-vestissements, la crmonie visait dabord informer lopinion sur les avances enregistres dans le cadre des rformes, a expliqu le dlgu principal du CPCAI, Alexis Mangala. Pour le gouverne-ment, il y a un intrt indiscutable maintenir le cap de ces rformes pour attirer les capitaux privs et crer des richesses et des em-plois, sans oublier lamlioration du bien-tre social.

    Consolider les acquis

    en croire Olivier Kamitatu, mi-nistre du Plan, la RDC na align que dix-sept rformes reconnues par Doing Business de 2006 ce jour. Notre pays doit deve-nir plus comptitif vis--vis des autres pays de la rgion . Les rformes inities par le pays ac-cusent encore une faiblesse lie aux contraintes de leur mise en oeuvre. Lon ne cesse de consta-ter des insuffisances tant du sec-teur priv que du secteur public. Mais la RDC a russi un gros pari dans le dernier rapport. Et elle va certainement continuer dans le sens de lamlioration, avec les rformes menes sur huit princi-paux indicateurs dont une tude dimpact ralise par le CPCAI a permis dtablir un tat des lieux sur le terrain. La plupart des rformes sont appuyes par des rapports denqute dimpact mene auprs du secteur priv et qui confirment les diffrents rsultats obtenus par leur mise en uvre .Il est important de signaler les changements importants appor-ts dans un indicateur aussi stra-tgique que la cration dentre-prise. Pour le directeur gnral du Guichet unique de cration dentreprise, Hamisi Heradi, il y a un gain prcieux recolt dans plusieurs domaines, notamment la rapidit grce au regroupe-ment des procdures (7 2) et du dlai (16 14 jours). Dsor-mais il ny a plus dobligation de constituer un capital minimum

    de 2000 dollars amricains. cela, il faut ajouter dautres rformes touchant le reste des indicateurs, notamment la r-duction de 50% du cot du per-mis de construire, la simplifica-tion du processus de mutation immobilire (44 21 jours), le recours au systme Sydonia word ou douane sans papier, la simplification des procdures (6 3) et du dlai (64 47 jours) pour le raccordement llectri-cit moyenne tension, etc. En matire des charges vis--vis de ltat, la RDC a institu une d-claration unique des paiements des impts, ctisations sociales et contributions patronales sur les rmunrations dues la DGI, lINSS, l INPP et lOnem. Et la liste nest pas exhaustive.Communication la BM

    Toutes ces rformes et dautres en cours ont t prsentes officielle-ment au directeur des Oprations de la BM pour les deux Congo re-prsent pour la circonstance par le coordonnateur pays de la Soci-t financire internationale (SFI), Babacar S Faye. Comme la recon-nu Oliver Kamitatu, les rformes cotent chres et exigent des consultations avec divers acteurs. cet effet, il a appel un sou-tien plus accru des partenaires au dveloppement de la RDC. Pour Alexis Mangala, ces rformes ne sont pas les seules initiatives pour assurer une nette amlioration du climat des affaires et des in-vestissements. Dautres secteurs mritent galement une attention particulire, a-t-il conclu.

    L.E.

    ENJEUX DE LHEURE

    Lon Kengo et ses affids rejettent loffre du dialogue

    DOING BUSINESS 2016

    Les huit indicateurs qui changeront la donne

  • L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E RDC/KINSHASA | 13N 2319 - Vendredi 29 mai 2015

    Le club qui a rat sa saison pense dj lavenir avec larrive de lattaquant Blaise Lelo Mbele et dric Bokanga. Le Daring Club Motema Pembe (DCMP) est totalement pass ct de ses objectifs de la saison. Le team vert et blanc de la capi-tale, dj affaibli par la dissidence ayant abouti la cration du FC Renaissance du Congo, na pas pu tenir le coup lors de play-off de la 20e dition du championnat national de football Division 1-. Ceci, malgr larrive du dput national et homme daffaires Gen-tiny Ngobila la tte du comit de coordination du club, ainsi que le recrutement dun entraneur de qualit, Mwinyi Zahera, qui fait galement office de slectionneur adjoint des Lopards de la RDC. Le club a travers des moments difficiles avec mme la corruption de certains joueurs et naturelle-ment des dparts comme celui du dfenseur central international Beaubo Ungenda actuellement Kabuscorp en Angola. Et la fin, DCMP a termin avant-dernier au classement de la manche aller de play-off dont la manche retour ne se jouera pas.Le mal serait-il derrire les Im-maculs ? On pourrait le croire, car lquipe pense dj la saison prochaine avec des ambitions re-

    nouveles de retrouver une place africaine. Aussi DCMP se met-il renforcer son effectif. Lquipe a rcemment engag lancien in-ternational Blaise Lelo Mbele qui sentrane dj avec lensemble du groupe. Ancien de V.Club et globe-trotter pour avoir dj jou en Afrique du Sud, en Tunisie, au Soudan, en Libye, en Arabie Saoudite et mme en Malaisie pour quelques piges, Blaise Lelo Mbele vient se relancer au pays par le biais du DCMP.Et lon apprend quun autre ancien de V.Club, ric Bokanga Musau va dans un avenir proche signer un bail avec lquipe dirige par Gentiny Ngobila. ric Bokanga a effectu des apparitions au Stan-dard de Lige en Belgique aprs avoir quitt lAS V.Club. son re-tour au pays, il sest retrouv au TP Mazembe, avant de prendre la route de lAngola qui reoit aussi plusieurs footballeurs congolais. Il vient lui aussi relancer sa carrire au DCMP et dj il sest entra-n avec le groupe. Remerci au FC MK de Kinshasa, lentraneur ivoirien Bruno Bla a galement t aperu lentranement des Immaculs. Est-il en instance de signer pour le club ? Lon pourrait rpondre cette question peut-tre dans quelques jours.

    Martin Enyimo

    La machine est rsolument en branle grand renfort de spots diffuss sur le petit cran en prvision du casting du 30 mai, en sus de linteractive page Facebook de lvnement avec un chiffre record avoisinant les 2 500 vues. Lannonce en large diffusion sur un certain nombre de chanes de tl-vision locales fait appel aux profes-sionnels et aux amateurs pour le prochain casting. Ce faisant, lorga-nisation entend donner sa chance tout le monde , a dit Franoise Kongolo. La charge de communi-cation de Kinshasa Fashion Week (KFW) soutient que linitiatrice de lvnement, Gloria Mteyu, pense de la sorte dceler des talents ca-chs. La styliste partage dailleurs ainsi sa certitude : Il y a certai-nement des vraies perles noyes dans le grand public, cest--dire des personnes qui ont les qualits requises pour devenir de vrais mannequins professionnels mais qui ne savent pas comment faire ni par o passer pour avoir une chance de ltre un jour .Rsultat de plusieurs expertises commencer par celle de Gloria Mteyu, elle-mme, KFW se b-tit aussi avec le concours de son coach, le mannequin Huguette Ma-rara. Il est prciser ici quau vu de son prestigieux palmars et sa renomme dpassant largement les frontires de son pays, la top model international dorigine congolaise travaille avec lAgence Ice Models Management en Afrique du Sud,

    Diva Models Duba et MNModels Milan , il est clair que lvne-ment maintien son niveau. Donc, en confiant la laborieuse tche Huguette Marara compte comme membre du jury et coach lors des concours Elite New Look South Africa , KFW montre suffisance quelle met toujours un grand soin former et entraner ses man-nequins , a soulign Franoise Kongolo.La 3e dition de KFW, linstar des deux, nentend pas droger la rgle. En effet, lon se souvien-dra quelle se veut une plate-forme dynamique qui semploie dabord mettre en avant le talent et la crativit des stylistes congolais lchelle nationale et internatio-nale. Aussi est-il vident que les crateurs de mode locaux et de la diaspora congolaise y trouvent une place de choix au ct des tran-gers qui seront de la partie du 24 au 26 juillet.Pour lheure, moins de qua-rante-huit heures du casting, tout Kinois mesurant au moins 1,72m pour les dames et 1,80m pour les hommes peut tenter sa chance au casting ce samedi partir de 8heures au Shark Club XI. Et pour tout contact, Kinshasa Fashion Week renvoie ces messieurs et ces dames au numro de tlphone et aux adresses lectroniques affi-ches sur sa page Facebook et so