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CARRIÈRES TRIEL DAVID RÉGY AU SOMMET ANDRÉSY VISITE D'UN CHAMPION Pour le maire, c'est une fierté d'avoir reçu Roland Jourdain, le naviga- teur. La classe de CM2 était ravie. des deux rives JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINE AVRIL 2010 Numéro 92 2,20€ NOUVELLES Les (page 6) (page 9) (page 24) LE PORT SAINT-LOUIS EN BALANCE Le renou- vellement du bail fait débat. David contre Goliath ? Pourquoi la A104 ne se fera pas... Le Triellois est entré dans l’Histoire avec son sixième titre sur 200 km ! (Lire page 3)

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Numéro 92 TRIEL Pour le maire, c'est une fierté d'avoir reçu Roland Jourdain, le naviga- teur. La classe de CM2 était ravie. 2,20€ LE PORT SAINT-LOUIS EN BALANCE VISITE D'UN CHAMPION DAVID RÉGY AU SOMMET AVRIL 2010 Le renou- vellement du bail fait débat. David contre Goliath ? Le Triellois est entré dans l’Histoire avec son sixième titre sur 200 km ! (Lire page 3) (page 24) (page 6) (page 9)

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CARRIÈRES

TRIELDAVID RÉGY AU SOMMET

ANDRÉSYVISITE D'UN CHAMPION Pour le maire, c'est une fierté d'avoir reçu Roland Jourdain, le naviga-teur. La classe de CM2 était ravie.

des deux rivesJOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINEAVRIL 2010 Numéro 92

2,20€

NOUVELLESLes

(page 6)

(page 9)

(page 24)

LE PORT SAINT-LOUIS EN BALANCELe renou-vellement du bail fait débat. David contre Goliath ?

Pourquoi la A104 ne se fera pas...

Le Triellois est entrédans l’Histoire avec son sixième titre sur 200 km !(Lire page 3)

Villa CésarSUR PLACE ET A EMPORTER

R I S T O R A N T E

P i z z a s a u f e u d e b o i s

5 9 r u e P i e r r e L e r o y( à 5 0 0 m d ’ E A D S )7 8 1 3 0 L E S M U R E A U XR é s e r v a t i o n a u0 1 3 0 9 9 5 3 6 5

GrandeSalleMariages,

réceptions, anniversaires.

Soirées à thèmes

Karaoké,spectacles,musicaux.

Terrasseexterieureombragée

100 couverts.

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"Si, malgré son coût exorbitant, la A104 doit se concrétiser, elle restera presque une nuisance négligeable par rapport à tout ce

qu’elle va, de toute façon, induire d’urbanisation et d’industrialisation. Des gens espèrent tirer d’énormes profits de l’exploitation de la plaine d’Achères et de la boucle de Chanteloup. Andrésy et l’Hautil n’auront plus rien à voir avec le petit coin de verdure pour lequel, il y a 22 ans, nous avions eu le coup de foudre." Ce témoignage date de 15 ans. Il pourrait avoir été écrit aujourd’hui. Pierre Gesnel(1), l’un des fondateurs du collectif anti-A104 COPRA, s’exprimait alors dans le journal municipal d’Andrésy : autres temps, autre maire, autres mœurs… En 2010, malgré l’offensive des élus et des forces économiques favorables à une Francilienne à 120 000 véhicules/jour traversant notre territoire, il existe toujours de très bonnes raisons pour refuser ce projet autoroutier. La A104 nécessaire pour désengorger nos routes ? Inutile : entre 2001 et 2007, le trafic a baissé sur les ponts de Fin d’Oise (- 1%) et de Poissy (- 15 % !), à Andrésy et à Carrières (D 55 - 2,6 %). Seul le nouveau pont à Triel a créé un appel d’air sur la D 190. La A104, elle, concentrera tous les facteurs d’aggravation de la circulation : tronçon de Francilienne le plus proche de Paris, contournement plus rapide (105 km contre 135 km à l’est), avec moins de voieries secondaires et davantage de zones urbanisées traversées ! Et puis, comment nos élus peuvent-ils soutenir un tel projet routier à six voies qui traverserait un territoire promis à l’éco-construction, avec ferme solaire et écoquartiers ? La A104 passerait au-dessus du parc écologique cher au maire de Carrières ! Les mêmes élus aiment rappeler aussi que, sans autoroute, nos constructeurs automobiles délocaliseront : menace fallacieuse qui masque

les vraies raisons de la crise de ce secteur, à savoir l’absence d’innovations, la baisse structurelle des ventes et les énormes surcapacités de production (25 %). Michel Roullier, patron de Michelin, ne s’en cache pas : « Les marchés occidentaux ne connaîtront plus de croissance » (Usine nouvelle, 26/11/09). Cette autoroute avec trois passages fluviaux voit son coût s’envoler : deux milliards d’euros, voire plus…, alors que le déficit budgétaire explose (144 milliards d’euros), alors que la région ne veut pas participer au financement. Du côté des opposants, la donne politique locale a changé. Plus le maire d’Andrésy communique à tout va sur cette A104 « souhaitée par tous », plus ses habitants votent écologie. Andrésy est ainsi devenue la deuxième ville des Yvelines de plus de 10.000 habitants à voter Europe-Ecologie. Un hasard ?

Et que dire de la montée en puissance d’Eddie Aït, maire de Carrières ? Le seul élu de l’interco à s’opposer clairement à une A104 (« ni faite, ni à faire !») est auréolé d’un 64 % dans sa ville. Un hasard ? Le volontarisme d’Eddie Aït, appuyé par le maire de Poissy et le COPRA, peut

faire changer la donne : l’élu de Carrières est d’une ténacité à toute épreuve dans les combats qu’il mène. Alors, disons-le ouvertement : la A104 ne se fera pas !

À l’heure du Grenelle de l’Environnement, les habitants veulent une autre logique de développement. La région et Jean-Paul Huchon proposent des bouclages locaux avec densification des modes de transports alternatifs. Le projet de métro de rocade (de banlieue à banlieue) «Arc Express» répond à cette logique.

•« Voir sa chère campagne promise aux bulldozers…», tel était le cauchemar de Pierre Gesnel.

ÉDITORIALLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

3 nouvelles-des-deux-rives.com

«Andrésy est ainsi devenue la deuxième

ville des Yvelines à voter Europe-Ecologie.»

Pour une autre logique de développement

Lionel WASTL

SOMMAIRELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

ACTUALITÉ LOCALE

ÉDITORIAL

carrières

vernouillet

andrésy un navigateur solitaire... à saint-exupéry

eddie aït demande la démission de christian Blanc

extension de l'usine d'eau potaBle

vers une charte forestière pour l’hautil

festival du cinéma amateur...

écoconstruction, du « capitalisme naturel » ?

pour une autre logique de développement

premier forum 21 très décevant

page 6

pages 8

page 3

page 7

triel

verneuil

interco

page 10

page 11

page 13page 14

pages 15 et 16

chanteloup

l'affaire du port saint-louis

le "repaire des contraires" s’installe à la noé

page 9

Entre avril et juillet, la « Compagnie des

Contraires » vous accueille à Chanteloup.

Page 10

Page 6

CIRQUE

4 nouvelles-des-deux-rives.com

Roland Jourdain, le vainqueur de la Route du

Rhum, a rendu visite aux écoliers de Saint-Exupéry à Andrésy.

RENCONTRE

EN BREF pages 38 et 39

un premier salon d'entrepreneurs page 12

page 17

ON NOUS ÉCRITBase de loisirs réflexions pour un projet utile

Berges de seine un projet en question page 18 la réponse du maire de triel page 19

RÉGIONALES 2010nouveaux rapports de force et aBstention pages 20 et 22analyse

vaux-sur-seine la décharge petitdidier... page 23

ÉCOLOGIE

course à pied

marche

cross de carrières et 6e foulée chantelouvaise

david régy, le maître du 200 km !

SPORTS

trailpage 26page 25

page 24

les « marmottes » au challenge des deux rives

2e trail des étoiles à la Base de loisirs page 27

CULTUREun jour un livre l'affaire des affaires page 28

théâtre

écriture

Bloc-notes de l'histoire

«pourquoi j'ai mangé mon père »la comédie-française à julien-green

page Blanche

a la fête du cochon...

page 33page 34

page 29

CUISINErecette omelette soufflée au rhum page 35

BIEN-ÊTREnotre forme parcours d’une maman et de son

enfant allergique… pages 36 et 37

interview alain rey : « la langue française, un message universel » page 31

page 32

SOMMAIRELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

Journal indépendant, fondé en 2001 Éditeur délégué : LOKOMODODirecteur de publication : Rodrigo AcostaCommission paritaire : 0311 I 79525

Les Nouvelles des Deux Rives est un journal à vocation citoyenne. Son objectif est double : traiter des questions locales touchant le territoire de la Communauté d'Agglomération des Deux Rives de Seine et au-delà, ouvrir le débat sur les questions nationales et internationales. Farouchement attachés à la liberté d’expres-sion et à la participation démocratique, nous souhaitons que le journal soit un lieu de discussions vivant, sans sectarisme, dogma-tisme ni esprit de polémique stérile. Le journal est ouvert à l’expression de toutes les opinions, dans le respect de quelques grands principes : démocratie, laïcité, égalité, non-discrimination, absence d’atteinte à la dignité humaine.

La ligne éditoriale est décidée et mise en œuvre par la rédaction, en toute collégialité. Rédaction : Rodrigo Acosta, Claude Ba-rouh, Ludovic Berneau, Christine Briquet, Damien Delerin, François Darcq, Robert Landsberger, Véronique Remont, Hervé Roux, Pierre Tassain, Lionel Wastl. Les photos, dessins et infographies publiés ne peuvent en aucun cas être reproduits sans l'autorisation expresse de la direction du journal et de leurs auteurs.

Abonnement 10 numéros : 20 euros.Prix unitaire : 2,20 euros

4 Impasse du Nord - 78510 Triel-sur-SeinePublicité et rédaction :Rodrigo AcostaTél.: 06 79 69 51 50 [email protected]

Les Nouvelles des Deux Rives sur internet se sont vues accorder la qualité de service de presse en ligne (Commission paritaire de janvier 2010) : 1211W9013

Plutôt que la reprise pure et simple du contenu rédactionnel de l’édition papier, ce site a vocation de complément. Vos rédacteurs habituels y publient des textes et surtout beaucoup de photos et de vidéos. Il y aura des forums et une newsletter.Bref, son développement correspondra à la vocation de ce média : l’interactivité.Le site est organisé en rubriques : ACTUALITÉ LOCALE - CULTURE - SPORTS - MA VILLE - ASSOCIATIONS -OPINIONS - NATURE - MA MAISON.Nous vous invitons à le découvrir et à nous faire part de vos opinions et [email protected]

Les Nouvelles des Deux Rives

5 nouvelles-des-deux-rives.com

ACTUALITÉ LOCALE

Le premier forum de l’écoconstruction dans les Deux Rives s'est imposé le 16 mars à Andrésy, en attirant une trentaine d’exposants et 400 visiteurs. Page 15

Pour Lionel Fréjaville, président de Bien Vivre à l'Hautil, Joël Mancel, maire de Triel et Pierre Cardo, président de la CA2RS, le massif de l'Hautil aura sa Charte forestière.

Page 11

Le Challenge des Deux Rives s'est

terminé avec la 6e Foulée chantelou-vaise. Gomez en

est sorti vainqueur.

Page 25

www.nouvelles-des-deux-rives.com

SPORTS

ANDRÉSY

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

6 nouvelles-des-deux-rives.com

Un navigateur en solitaire face à un CM2 de Saint-Exupéry « Big ship sail », un chant écossais, fredonné par une des classes de l'école primaire Saint-Exupéry à Andrésy, marque l'arrivée de Roland Jourdain, le navigateur de Concarneau. On s'imagine ce que les jeunes élèves peu-vent penser de cette icône de la voile : à quoi ressemble-t-il ? Que mange-t-il ? Pourquoi ce métier ? C’est quoi VEOLIA ? Et en plus « environnement » ? Quel est son palmarès ? A quel âge a-t-il commencé à affronter les va-gues ? Comment vivre en mer ? A-t-il eu peur dans sa vie ? A-t-il vu une vague scélérate ? Etc.

Les échanges ont duré plus de trois-quarts d'heure. Ils ont permis de mieux connaître ce Jourdain-là qui fait un métier de rêve : « Un métier qui n'en est pas vraiment un...», s'ex-cuse presque notre Ulysse breton. Les enfants de Saint-Exupéry ont de bonnes questions et du bons sens... sur tout le domaine de la vie quo-tidienne en bateau : l'eau désalini-sée et le régime alimentaire sont au centre d'une discussion animée. Les vagues... les tours du monde. En fait, Roland Jourdain est un exemple d’une carrière accomplie : une di-zaine de Transats, une victoire en 2006 dans la Route du Rhum... un tour de monde avec Ellen Mac Arthur, navigatrice britannique de grande renommée. Roland Jourdain présente son livre : « Au sud, la mer est blanche », une sorte de rétrospective par la photo du Vendée-Globe. Une dédicace a suivi les riches échanges entre le marin et les enfants de l'école

andrésienne. Pour Hughes Ribault, le maire d'Andrésy, « c'est une fierté pour Andrésy d'avoir la visite de Roland Jour-dain; il est un bel exemple pour les jeunes, et la ville est fière de la venue de ce cham-pion.»

Un échange très enrichissantpour les élèves

Il faut aussi saluer l'effort des ensei-gnants pour préparer avec les élèves la rencontre avec un champion de ce niveau : le choix pédagogique était excellent pour ce qui est de la maîtrise de la parole par la classe et le niveau technique. Les élèves ont montré aussi un diaporama de leur expérience en voile à la BNO (Base nautique de l'Ouest, à Verneuil-sur-Seine). Mme Catherine Charon a démontré avec passion que les élèves sont largement sensibles à ce type de démarche. Peut-être, un jour, un Andrésien fera-t-il un mémorable tour du monde grâce à cette visite de Roland Jourdain. Le soir et pour terminer sa visite andrésienne, le na-vigateur a également dédicacé son

livre au Café des Sports dans le cadre du « Millefeuille sur le zinc ». Roland Jourdain, en somme, vit toutes ses émotions en mer comme chacun vit sur terre avec ses peines et ses réussites. Il raconte son pas-sage du cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, avec un petit ac-compagnement écologique : « Il faut raisonner ensemble pour l'avenir de la planète.... J'ai été marqué par ce passage et j'ai réfléchi à l'écologie car les enjeux sont impressionnants ! J'ai la chance de pratiquer un sport qui m’emmène par-tout dans le monde.»

Prochaine étape ? : « Je rentre à Concar-neau pour travailler sur mon bateau en vue d’un prochain challenge ». Rodrigo ACOSTA

Roland Jourdain a rendu visite aux écoliers d'Andrésy. (DR)

Les grands moments de la carrière de Ro-land Jourdain : 1994 - Transat AG2R : 1er avec Jean Le Cam ; 1995 - Transat Jacques-Vabre : 1er sur Région Haute-Normandie avec Paul Vatine ; 2001 - Vendée Globe : 3e sur Sill ; 2005 - Transat Jacques-Vabre : 2e avec Ellen MacArthur ; 2006 - 1er de la Route du Rhum.

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

ANDRÉSY

7 nouvelles-des-deux-rives.com

Premier Forum 21 très décevantUn Agenda 21, à l’échelle d’une ville, consiste à proposer un programme d’actions durables pour le XXIe siècle capable d’allier croissance économique, équité sociale et environnement. Cette approche novatrice doit se construire avec les habitants, associés à toutes les étapes du travail, dans une démarche de concertation constante.

Désertés et verrouillés, programme non communiqué, dates fluc-tuantes… le Forum Agenda 21 d’An-drésy et les premiers ateliers de tra-vail qui ont eu lieu n’augurent rien de bon. Censé être un moment de dialogue avec la population, le forum s’est transformé en de longs mono-logues d’intervenants. Si la présenta-tion de trois présidents d’associations oeuvrant dans le social et l’huma-nitaire a été appréciée, que dire de l’inauguration de l’Agenda 21 par… le dir’ com’ de PSA Poissy ? Invité par son ancien collègue, le maire de la ville, notre représentant en automobile ne s’est pas démonté : « L’automobile est la victime expiatoire un peu facile du développement durable », a-t-il commencé, avant d’enchaîner sur la présentation des nouveaux mo-teurs et modèles PSA. Ne manquait que la grille tarifaire… Le public était toujours aussi démo-ralisé en entendant le directeur des Ports de Paris annoncer le projet du port multimodal d’Achères d’une contenance similaire à celui de Gen-nevilliers, et rappeller, hilare, que les « routes sont déjà prévues » (la Franci-lienne) et que, pour les habitations surplombant le confluent, tout cela sera « très coloré ».Côté urbanisme durable, un expert

a présenté des éco-maisons : basse consommation, bois, panneaux so-laires, toitures végétalisées… Bref, autant d’innovations impossibles à réaliser à Andrésy en raison d’une réglementation tatillonne. Le maire a néanmoins promis une « évolution du PLU ».Hugues Ribault considère que ce fo-rum a été une « réussite grâce à la pré-sence de ces nombreux experts ». Quant à la présence de PSA, le maire se jus-tifie en rappelant que « PSA est à la pointe de l’innovation et que le vé-hicule restera un mode de transport essentiel. Par ailleurs, PSA permet l’emploi de proximité, dimension du développement durable ».A la fin du forum, le public pou-vait s’inscrire aux ateliers de travail qui permettront de concrétiser des actions locales. Cinq ateliers ont été proposés : environnement, loge-ment, déplacements, équité sociale et « comportements éco-exemplaires ». Mauvaise surprise : les Andrésiens ne pouvaient s’inscrire qu’à un seul atelier, et sans en connaître les dates précises ! Tous les comptes-rendus des ateliers seront validés par la « cellule Agenda 21», donc par le maire et les élus.Il est clair que la municipalité est angoissée par un éventuel noyau-

tage de son Agenda 21. Freins à la participation citoyenne, absence au forum d’associations environnemen-tales et des transports en commun… L’Agenda 21 andrésien tourne au simulacre et se termine en mars 2011.

Le public était clairsemé pour ce premier rendez-vous. (DR)

L’ancien coLLège squattéL’ancien collège aura tout vécu : à l’abandon, ouvert à tout vent, l’établisse-ment a été vandalisé maintes fois. Chacun peut entrer dans l’enceinte librement. De-puis le 3 avril, une vingtaine de caravanes s’est installée dans la cour. Les pasteurs Sa-muel et Moïse dirigent ce groupe de gens du voyage. Ils ont promis qu’ils partiront début mai. « Nous avons été bien reçus par le maire. Il a été très gentil, on s’est mis d’accord. La ville nous fournit l’eau et l’électricité. Nous n’avons aucun problème avec les riverains ». Pourtant, ces derniers sont un peu in-quiets et se plaignent des chiens bruyants du groupe.Les deux pasteurs rappellent qu’ils « sont bien obligés de s'installer comme ça. On voudrait un bout de terrain, mais les communes ne le font pas ». En effet, notre interco refuse de construire une aire de grand passage, alors que c’est une obli-gation. La mairie peut donc difficilement de-mander une expulsion à la police. Cette der-nière s'est refusée à répondre à nos questions.

-L.W.

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

CARRIÈRES-SOUS-POISSY

8 nouvelles-des-deux-rives.com

Eddie Aït demande la démission de Christian Blanc

La rédaction [email protected]

Au cours de la soirée qui a sui-vi la victoire de la gauche aux élections régionales, Eddie Aït, désormais président du groupe PRG-MUP au conseil régional, l’a annoncé : les régions ne se laisseront pas faire ! Maintenant l’épreuve de force commence dans un contexte d’affaiblis-sement du pouvoir sarkoziste. Christian Blanc, l’ancien prési-dent d’Air France et actuel se-crétaire d’Etat chargé du déve-loppement de la région capitale, sera-t-il une « victime » collaté-rale de la victoire des gauches en Ile-de-France ?

Le mercredi 31 mars dernier, une conférence de presse sur le projet de Grand Paris a été organisée par la ré-gion Ile-de-France.

Lettre ouverte à François Fillon

Avant que le projet de Grand Pa-ris ne soit examiné par le Sénat, le 6 avril, le groupe PRG-MUP, par la voie de son président, Eddie Aït, le boulimique des dossiers inextri-cables, a adressé à François Fillon une lettre ouverte demandant la dé-mission de Christian Blanc du poste de secrétaire d’Etat chargé du déve-loppement de la région capitale.« Les résultats des élections régionales ont démontré l’opposition des Franciliens au Grand Paris, projet soutenu par la can-didate UMP Valérie Pécresse. L’heure de la remise en question est venue », selon Eddie Aït. Jean-Paul Huchon s’est quant à lui exprimé dans le même sens et a dénoncé, à propos du Grand

Paris, une « structure non nécessaire ».Eddie Aït dénonce par ailleurs la méthode « anti-démocratique » de l’Etat sur la mise en œuvre du Grand Paris « Que ce soit dans le processus de décision ou dans la mise en œuvre du projet, la représentativité des collectivités locales est volontairement réduite à son minimum».Une réunion de travail réunissant Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la ré-gion capitale, Alain Outreman, maire d’Achères, et Pierre Cardo, président de la Communauté d’agglomération des Deux Rives de Seine, s’était te-nue le 30 mars.Préparé au printemps-été 2009, le projet de loi sur le Grand Paris a été adopté en conseil des ministres le 7 octobre 2009. « Dès le départ, l’Etat a verrouillé toute possibilité de dialogue et d’échanges avec les élus locaux », s’in-surge Eddie Aït.

Le Grand Parisse fera-t-il ?

Le projet d’ensemble est ainsi en contradiction avec les compétences d’aménagements (SDRIF) et de transports (STIF) de la région et des autres collectivités. De plus, la région n’est pas explicitement présente dans les organes décisionnaires de la So-ciété du Grand Paris ou de l’Eta-blissement Public Paris-Saclay, deux entités créées dans le cadre du Grand Paris et contrôlées majoritairement par l’Etat.

L’enquête publique sera par ailleurs close à compter de la promulgation de la loi (amendement UMP), c’est

à dire pour le début de l’été (lance-ment en juin). Les temps de débat et de concertation sont donc réduits au plus court.

« Au final, le projet de Grand Paris qui sera examiné par le Sénat témoigne d’un déni de démocratie au lendemain des élections régionales, d’un double discours de l’Etat et d’une mise en cause de la décentralisation : rupture du partenariat Etat-région, mise à mal des outils de la décentralisation. Sans parler de la spo-liation financière… Une fois de plus, les dotations en capital promises par l’Etat n’ont pas été confirmées », conclue Ed-die Aït.

Selon le rapport Carrez, le Grand Paris risque de ne pas se faire car les trente milliards d’euros nécessaires ne sont pas disponibles dans une France hyper endettée : 140 mil-liards de déficit et pas de croissance en vue. Le Grand Paris a une origine technocratique et n’a jamais été bien accepté par la gauche : Bertrand Dé-lanoë le premier ! Maintenant, Eddie Aït a la volonté d’enterrer le rêve du président Sarkozy. A suivre.

Christian Blanc, victime colla-térale des régionales ? (DR)

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

CARRIÈRES-SOUS-POISSY

9 nouvelles-des-deux-rives.com

L'affaire du Port Saint-Louis« Le port doit rester dans ce secteur ; c’est une place stratégique ! » Depuis un mois, Michel Gatta, conces-sionaire du site de la « Nouvelle Marina-Port Saint-Louis », située sur Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine, se bat comme un beau diable pour conserver son petit port de plaisance.

Michel Gatta a déjà rencontré tous les élus qui comptent dans le sec-teur : il a tenté de dialoguer avec Eddie Aït (ce qui est actuellement contesté par ce dernier), ensuite avec Philippe Tautou (qui est resté évasif… et lui a suggéré de déména-ger vers Conflans-Saint-Honorine ou Mantes-la-Jolie) et puis Pierre Cardo… qui promet une réunion d’urgence avec les six maires de la communauté d’agglomération. En face, les trois gros propriétaires fonciers (la sablière GSM, Lafarge…) et le Port de Paris (ex Port Auto-nome de Paris) ont donné leur ac-cord implicite aux élus de la Com-munauté d’agglomération des Deux Rives pour créer « une plateforme por-tuaire d’une surface fortement augmen-tée à Triel-sur-Seine ». Le projet, de vingt-cinq hectares, coûterait envi-ron vingt-cinq millions d’euros, avec trois objectifs :- fournir une desserte fluviale pour la boucle de Chanteloup, complé-tant le réseau des ports de l’Ouest francilien ;- permettre le développement des écoactivités, de l’écoconstruction (transport, production, transfor-mation, négoce de matériaux de construction…) et du recyclage ;- privilégier une approche paysagère « af-firmée » avec des aménagements et des

installations de qualité environnementale.Le responsable foncier du GSM avait expliqué le 15 février au concession-naire du site de la marina que : « les politiques du secteur ont fait pression ; de ce fait, GSM ne pourra pas renouveler le bail » de la darse (7,45 ha) à Michel Gatta. Ce dernier se trouve alors de-vant deux options : accepter l’évic-tion avec une juste indemnité, car ce port a une existence juridique, ou demander un déménagement aux élus du secteur.

Un dossier épineuxA notre connaissance, ce dossier risque de poser de vrais problèmes de fond à la Communauté d’agglo-mération. D’abord, l’information, la concertation nécessaires pour obte-nir la déclaration d’utilité publique ne commenceront qu’en janvier 2011. Pourquoi tant de précipita-tion ? Quelle est l’opinion des uti-lisateurs de ce port de plaisance ? Quelles seront les réactions des ha-bitants de Villennes, de Triel et de Carrières ?Deuxièmement, cette PME (trois sa-lariés en hiver et six ou sept en été) s’inscrit dans une démarche écoacti-vité en plus du fait d’être un maillon possible pour le projet du « Seine Park » tant voulu par Eddie Aït. En clair, il s’agit de créer un « parc des

berges de Seine, d’Andrésy à Verneuil, afin de permettre aux habitants de profi-ter des attraits de la Seine et de disposer d’espaces naturels de récréations. » Le Conseil communautaire du 29 mars dernier a approuvé le principe de la création de l’ENS (Espace Na-turel Sensible) à Carrières et a été suivi par le conseil municipal. Pour-quoi ne pas envisager d’implanter le port de plaisance sur l’étang de la Veille ferme (à Carrières), qui reste pour le moment inemployé ?Le 22 mars a eu lieu une réunion entre les « décideurs fonciers » du site. Il en ressort qu’ils ne souhaitent pas une cohabitation entre le futur projet Port de Paris et le port Saint-Louis. Des arguments techniques sont avancés : différentiel de niveau d’eau entre les étangs… de 50 cm ! En réalité, ces arguments ne tiennent pas car le principe des vases commu-nicants opère ici. Enfin, Michel Gatta demande une concertation entre tous les acteurs concernés ; il veux croire que son acti-vité de port de plaisance (la seule avec une pompe de carburants) demeurera pérenne car elle est éco-compatible. Reste à savoir si les « politiques du sec-teur » auront l’audace d’entendre son appel pour maintenir et développer une éco-activité de proximité.

Renouveler ou pas le bail de la darse est la question de fond. (DR)

Insolite au milieu des immeubles de La Noé, un chapiteau a été planté rue des Quertaines à Chanteloup-les-Vignes. C’est un lieu symbolique : le « Repaire des Contraires ». Des ateliers, des animations, du cirque. Des pro-messes d’ouverture vers des acti-vités artistiques… D’avril à juillet des journées à thème, des initiations, des spectacles, etc. Tel est le résultat du travail mené au long de l’année par la troupe di-rigée par Neusa Thomasi.Cette année la « Compagnie des Contraires » accueille sous son cha-piteau la famille Bouglione. Et c’est par une succession de numéros de cirque plus surprenants les uns que les autres que la saison a commencé. Des animaux, réclamés par les en-fants, étaient là : chevaux, ânes, lamas, vaches et même des oies qui ont fait leur numéro au son d’un bel canto dont l’authenticité n’échappa à per-sonne. Des clowns hilares et hilarants, une démonstration époustouflante de diabolo par le jeune André Bou-glione et tant d’autres exploits que les spectateurs doivent avoir mal aux mains à force d’applaudir.

Itinérant, ambulantSi les ateliers proposés aux Chan-telouvais ont la qualité des numé-ros présentés, on ne peut que féli-citer la municipalité de mettre à la disposition de tous ce «Repaire des Contraires» dont la « programmation s’étoffera au cours de la saison ». D’avril à juillet seront proposés des ateliers aériens de trapèze, corde,

tissu, échelle, mais aussi des ateliers d'aïkido, de skateboard, roller ou motocycle, du théâtre itinérant ou encore des ateliers de coiffure et de maquillage ambulant. C’est là une des originalités de l’ap-proche artistique éducative globale qui est l’expression retenue par la «Compagnie des Contraires » pour qua-lifier tout ce qui concerne, de près ou de loin, sa relation avec les habi-tants. L’activité créatrice est dans ce contexte utilisée comme un moyen de sensibilisation, de prévention ou de gestion au niveau social, de déve-loppement et de renforcement po-sitif des capacités d’action au niveau individuel. L’approche artistique éducative mobilise les habitants en valorisant leur rôle d’acteurs dans leur quartier.

Les animations de proximité

Toujours réalisés en plein air, les pro-jets sont mis en place par des ani-mations de proximité qui rendent légitime la présence des artistes pro-fessionnels sur le quartier. Légitime non seulement pour les jeunes, mais pour tout le tissu familial que l’on ne

pourrait connaître autrement. Cette dynamique sociale contribue à ren-forcer les initiatives intergénération-nelles encourageant le réseau naturel d’entraide et de soutien entre les ha-bitants.La « Compagnie » utilise l’espace pu-blic comme un espace éducatif, lieu d’apprentissage, d’échanges et de ren-contres culturelles. Sans théâtre, sans lieu fixe, la compagnie privilégie la mobilité en intervenant dans l’en-semble des quartiers, un moyen de renforcer la solidarité communale. Sa camionnette, atelier itinérant lui permet de sillonner les rues... Ce ne sont pas les habitants qui vont aux spectacles, mais les spectacles qui viennent aux habitants. Ainsi, à Chanteloup, la présence d’un cha-piteau permet une ouverture à un ensemble de personnes et d’acteurs qui se retrouvent pour des actions collectives comme par exemple, fin juillet, le spectacle de fin de saison : Le Songe d’une nuit d’été, avec la troupe La sentinelle des contraires.

CHANTELOUP-LES-VIGNES

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

10 nouvelles-des-deux-rives.com

-C.s.B.

Le "Repaire des Contraires" s’installe à La Noé

Le «Repaire des Contraires » vous attend d'avril à fin juillet. (DR)

TRIEL-SUR-SEINE

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

11 nouvelles-des-deux-rives.com

Vers une Charte forestière pour le massif de l’HautilComme l’a rappelé la jeune universitaire Kyomi Arrachéa venue à Triel présenter son mémoire (1) lors de la réunion publique sur l’Hautil dans un Espace Senet comble : la butte de l’Hautil, perchée à 190 m, est si-tuée « au carrefour de plusieurs territoires, mais aussi de plusieurs unités administratives. Seule la butte boisée semble donner une cohérence à cette entité. En effet, cet espace est réparti entre une dizaine de communes, quatre EPCI (communau-tés d'agglomération des Deux Rives de la Seine et de Cergy-Pontoise, communauté de communes Vexin-Seine, communauté de communes des Trois Vallées du Vexin), deux départements (Yvelines et Val d'Oise), et même plusieurs arrondissements (Mantes-la-Jolie et Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines). Aucune limite administrative ne considère l'Hautil dans son ensemble ; la butte est une marge pour chacune d'entre elles. »Ce manque d’unité, cette notion de « marge » expliquerait le relatif abandon dans lequel se pérennise une sorte de presque « zone de non-droit » où tout semble permis à chacun pourvu qu’il ne soit pas pris sur le fait. La fragilité du sous-sol (anciennes car-rières à l’origine de l’apparition de fontis) ou l’isolement (pas de commerces, pas de transports collectifs…) n’explique pas tout. Pourtant des remèdes avaient été proposés dès 2003-2004 par l’association Bien vivre à l’Hautil (BVH). Sans succès, la mise en

place d’une « Charte forestière » avait déjà été proposée. Coup de théâtre le 23 mars 2010. Le maire de Triel-sur-Seine, Joël Mancel, associé à BVH, invite le public de la ville et de ses en-virons à une conférence-débat sur un thème riche de promesses : « Massif de l’Hautil, quelles perspectives ». Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Aussi pendant deux heures et demie le panorama hautilois est-il dressé : rappel historique, si-tuation du sous-sol, marginalité du site, dé-charge de Vaux et naturellement projet de « Charte forestière » (2).C’est un public curieux et attentif qui a écouté chacun des intervenants, montrant par sa présence sa motivation à préserver son environnement, même si cela doit l’en-traîner dans une mission de longue haleine. En conclusion, Pierre Cardo, député et pré-sident de la CA2RS, qui fut l’initiateur il y a une dizaine d’années du premier PPR (3), s’est montré plutôt optimiste, sur le projet qui semblerait être dans la continuité des actions antérieures, même s’il a connu une éclipse d’une dizaine d’années. -C.s.B.

(1) « Risques et marginalité dans le massif de l'Hautil, une approche géographique » (Mémoire de master 1 du 15 sep-tembre 2009).(2) Dans le cadre de la loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001.

(3) Plan de prévention des risques naturels prévisibles.

• Ce que dit la loi de 2001«Art. L.1 - La mise en valeur et la protec-tion des forêts sont reconnues d'intérêt général. La politique forestière prend en compte les fonctions économique, envi-ronnementale et sociale des forêts et parti-cipe à l'aménagement du territoire, en vue d'un développement durable…La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l'avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d'autres écosys-tèmes. »

•En mars 2004 « Bien vivre à l’Hautil » annonçait dans son bulletin « Le Planitre »

“Une charte pour le massif de

l’Hautil. L'idée de charte forestière pour réhabiliter le massif de l'Hautil a été lancée en mars 2004 à l'initiative de l'association « Bien Vivre à l'Hautil ». Les élus locaux représentant la mairie et le canton de Triel que nous avons sollicités n'ont pas répondu à cette proposition. Depuis, d'autres asso-ciations, « Pissefontaine Envoronnement », « Les cavaliers de l'Hautil » et « Les mar-cheurs de Triel » ont souhaité s'associer à ce projet. La marche de Triel qui aura lieu le dimanche 9 mai permettra de réunir tous ceux qui s'opposent à la dégradation con-tinue de la forêt et soutiennent le projet de charte forestière. Si à l'issue de cette première manifestation, les élus concernés continuent d'ignorer les souhaits des habitants et usagers de la forêt, nous prendrons contact avec le conseil général, l’ONF et tout particulière-ment le conseil régional d'Ile-de-France ainsi que l'Agence des espaces verts.”

Coup de théâtre le 23 mars : les élus annoncent au public le lan-cement de la Charte forestière pour l'Hautil. (DR)

12 nouvelles-des-deux-rives.com

TRIEL-SUR-SEINE

ACTUALITÉ LOCALELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

Un premier salon pour futurs entrepreneurs

Le premier salon de la création et de la reprise d’entreprises a été lancé dans les Deux rives. Le réseau «Oz’créer» et le Comité de bassin d’emploi du Val-de-Seine se sont montrés efficaces pour réunir les conditions des-tinées à permettre aux particu-liers de franchir le cap pour en-suite créer et entreprendre... Plus de trois cents personnes se sont déplacées pour découvrir ce salon. Une réussite... on l’es-père pour l’économie locale et régionale.

Ce premier Salon de la création et de la reprise d’entreprise s'est tenu, le jeudi 8 avril, à Triel-sur-Seine. Près de la gare, les places de parking s'étaient faites rares.L’accueil était simple, mais efficace pour obtenir des renseignements : création, reprise, fiscalité, douanes, URSSAF... et comptabilité.

Le réseau «OZ’ créer», émanation du comité du bassin d'emploi du Val-de-Seine, a pour vocation de sensi-biliser et de motiver tous les créa-teurs potentiels. L'objectif est affiché : revigorer le tissu économique local. En effet, ce comité et ses communes adhérentes avaient mis la barre très haut. L’objectif de cette opération est de permettre à tous les porteurs potentiels d’un projet économique de rencontrer des professionnels de l’appui aux créateurs.

Suis-je prêt à me lancer...

Ecouter des témoignages, échanger avec des entrepreneurs, rencontrer des experts confirmés, assister à des confé-rences, développer son réseau, connaître les modes de financement, tester son idée de création, la concrétiser, ou tout simplement se renseigner. Il est essentiel de réunir toutes les clés pour réussir et pérenniser son projet.

Le régime de l’auto-entrepreneur fêtera début 2010 sa première année d’existence, avec un premier bilan très positif. Ce nouveau régime remporte un franc succès. 300 000 inscrits en 2009. C’est en grande partie à lui que la création d’entreprise doit son explosion l'an dernier. Avec ce nouveau statut, on peut tester un projet, créer son propre emploi, tenter un nouveau job sans quitter le sien, compléter ses reve-nus… et cela qu’on soit étudiant, retraité, demandeur d’emploi... ou même bientôt fonctionnaire.Dans ce contexte de crise, c’est une solution pour rebondir ! D’ores et déjà, on peut dire que le bilan est satisfaisant pour les organi-sateurs. Bravo aux organisateurs et à la ville hôte, Triel-sur-Seine.

- Voir site www.ozcreer.com

Les conditions de réussite sont à définir, étape par étape... avec les bons interlocuteurs. (DR)

La rédaction

VERNEUIL-SUR-SEINE

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13 nouvelles-des-deux-rives.com

Festival du cinéma amateur : pour créer, rêver et découvrir Jeudi 18 mars, soit au lende-main de l’ouverture du Festival des Juniors 2010 aux Mureaux et à Verneuil-sur-Seine, Made-leine Georganidis, présidente de l’association « Plan Large », consacrée à l'enseignement et à la pratique du cinéma par les amateurs, a accepté de ren-contrer les « Nouvelles des Deux rives ».

Damien DELERIN.- Avant d’en venir au Festival des Juniors 2010, parlez-nous un peu de l’association «Plan Large» ?

Madeleine GEORGANIDIS.- « Plan Large » a été créé il y a huit ans. Philippe Alexandre et Michel Carrière sont à l’origine de cette as-sociation. Ils travaillaient, avant, avec une autre association, qui avait pro-posé le nom de « Cannes Juniors ». Il fut impossible de continuer sous ce nom en raison de l'opposition de la ville de Cannes. Cette association dut disparaître. Comme ce premier festival avait été une réussite, nous avons donc créé l’association « Plan Large ». Le maire des Mureaux, François Garay, conti-nue de nous appuyer. Le Festival se présente en trois temps : le concours de critique, le Festival lui-même, et le voyage à Cannes, qui est la partie la plus festive.Développer une pratique du cinéma dans la ville est un objectif partagé avec les villes participantes.Progressivement, le Festival s’est dé-veloppé. Nous étions partis avec une

quinzaine de films. Maintenant, nous en avons quarante. Nous avons étendu notre activité à la communauté de com-munes de Vexin-Seine et aux communes voisines dont Verneuil-sur-Seine.Nous avons monté d’autres actions, par exemple « Les journées du jeune ciné-ma européen ». Où nous avons travaillé avec des lycées, comme François-Vil-lon, ainsi que des lycées européens.

L'éternelle question du financement

En revanche, nous travaillons actuel-lement sur des concours de courts métrages, qui s’appellent « Inter-vi-sions urbaines des jours et des nuits pour un court ». Cela fait trois années que nous le faisons, avec des finan-cements différents, européens par exemple. Ici, le financement se fait dans le cadre du «plan banlieue». Et nous allons également partir en Italie pour participer à un autre concours de courts métrages, semblable au nôtre. Ce sont des actions qui nécessitent des subventions, partout où il est possible d’en trouver : mairie, conseil général, conseil régional, etc.Nous avons travaillé également avec le lycée sur des «projets Comenius» dans le cadre de la « réussite éduca-tive ». Cela fait quatre ans, que nous travaillons avec eux sur ce genre de projets. Cette année, il y a eu des dé-légations, des Hongrois par exemple, à la soirée d’ouverture. L’existence de ce Festival et de ses activités connexes signifie qu’une véritable activité autour de l’image se développe aux Mureaux et dans ses environs. D.D.- En quoi cette édition du

Festival est-elle différente des précédentes ? M.G.- Au départ, c’étaient les en-fants du quartier qui venaient. Cela n’était pas bien perçu par la popu-lation. Aujourd’hui, tous ces gens se rencontrent. Nous avons monté des partenariats avec des associations. Nous l’avons fait avec l’association des commerçants (concours…) et avec l’association des anciens com-battants (soirée). Chaque année, nous collaborons avec « Les Lumières de la Ville », puisque c’est une association de cinéphiles. Nous leur donnons une soirée. Nous programmons le film, nous finançons et nous organisons la soirée. Nous organisons des activités avec l’asso-ciation « Fleurs en Seine ». Cette an-née, la Communauté de communes Vexin-Seine apporte également une dynamique nouvelle avec des soirées sous le chapiteau. Nous avons demandé la participation du lycée François-Villon et notre ac-tion a permis la création d’un atelier du cinéma. Il est souhaitable de voir renaître la filière cinéma avec un bacca-leauréat cinéma. D.D.- Qu’attendez-vous, au fond, de ce Festival des Juniors ?M.G.- Développer et susciter des pratiques culturelles reste les objectifs du festival. La création, la diffusion dans le septième Art est un moyen fantastique pour découvrir le monde, rêver et se projeter. C’est un moyen de voyager et de faire des choses ex-trêmement différentes ! Si dans les ci-tés, tout le monde faisait des films, je pense qu’il se passerait des choses !»

Damien DELERIN

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VERNOUILLET

14 nouvelles-des-deux-rives.com

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Extension de l'usine d'eau potableSamedi 13 février a eu lieu l'inauguration de l'extension de l'usine d'eau potable du syndi-cat d'eau potable pour les villes de Verneuil-sur-Seine et de Vernouillet (SIEAVV). Stéphan Cornu, directeur technique ré-gional, assure que « l'eau du robi-net ne sera plus colorée »...

Marie-Hélène Lopez-Jollivet, maire de Vernouillet et présidente du syn-dicat intercommunale d'Eau et d'as-sainissement de Verneuil-Vernouillet (SIEAVV), a souligné les enjeux de cette extension : sanitaires, environ-nementaux et économiques, devant un parterre d'officiels - dont Pierre Cardo, député, et Philippe Tautou, conseiller général - et de personnes impliquées dans ce projet. Cette extension, réalisée avec le sou-tien financier de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie (750.000 euros), a nécessité un an de travaux. Elle démontre le savoir-faire français. Le procédé par géofiltration est savam-

ment utilisé ici car il utilise le pouvoir filtrant et purifiant des sols. Cette mé-thode écologique combine le pom-page d'eau souter-raine et la réalimen-tation artificielle de la nappe phréatique. La circulation de l'eau dans des mi-lieux successivement sous-oxygénés du sous-sol et oxygé-nés des bassins permet d'abaisser les teneurs en composés indésirables : issus de l'usage intensif des nitrates dans l’agriculture et l’ammoniaque... Aucun bétonnage autour des six filtres de "démanganisation catalytique" n’est visible : une filtration sur sable et polarité permet l'élimination du manganèse.Avec une capacité de huit forages, qui pompent l'eau à 40 mètres de

profondeur, la production d'eau passe de 5.000 m3/jour à 9.500 m3/jour. Ainsi, on anticipe la crois-sance démographique des deux villes concernées. Les trois sources connues et utilisées sont la Seine, l'étang du Gallardon et les coteaux de la Seine. Cela dit, la source na-turelle n'est pas inépuisable et il faut savoir économiser l'eau même au prix de sortie de 1,5 euros/m3.

Joëlle de Villeneuve, directrice de la Lyonnaise des Eaux et Marie-Hélène Lopez-Jollivet, maire de Vernouillet. (DR)

La rédaction

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INTERCO

15 nouvelles-des-deux-rives.com

Écoconstruction, une forme de « capitalisme naturel » ?

Le premier forum de la Seine-Aval consacré à la formation et aux métiers de l'écoconstruc-tion à avoir lieu dans les Deux Rives, s'est tenu le 16 mars à l'Espace Julien-Green à Andrésy.Il a confirmé la solidité d’un concept nouveau (1) dans un monde économique en plein questionnement. Une trentaine d’exposants, des conférences-débats, une table ronde de qua-lité (10 intervenants) à la clô-ture, tels furent les atouts de la réussite de ce premier forum qui attira plus de 400 visiteurs.

Depuis le lancement le 25 novembre 2009, par la sous-secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantale Jouanno, du pôle éconconstruction à Chante-loup-les-Vignes, ce forum confirme la volonté des acteurs économiques

(CAPEB, Maison de l’Emploi 78, Pôle écoconstruction Seine-Aval…) et des décideurs politiques de conser-ver de l’avance dans cette filière dès lors que la prise en compte écolo-gique est désormais généralisée. Les exemples illustraient la tendance forte de l’écoconstruction : un ex-ploitant agricole paysagiste (Jade) qui propose des toitures végétalisées, des artisans qui sont des précurseurs (Techni-façades…), et des entre-prises-conseil qui travaillent dans la perspective de vous faire bénéficier des économies d’énergie (Soleal…). En bref, tout un nouveau monde économique qui se dessine.

Au cours de la matinée, des dizaines de collégiens d’Andrésy, des Mu-reaux, et de Chanteloup-les-Vignes et des chercheurs d’emplois se sont aussi déplacés pour s’informer sur les

modalités de formation et des dé-bouchés de la filière qui reste pro-metteuse tant pour l’emploi que pour la préservation de l’environne-ment. Il y avait aussi des propriétaires qui venaient pour se tenir au courant des dernières astuces pour changer leurs habitudes dans un habitat qui reste très « énergivore ».

Du chemin à parcourir

En revanche, on s’est également ren-du compte que beaucoup de chemin reste à parcourir : le cadre juridique (le zonage par le PLU et le PPAUP) doit être assoupli ou modifié pour que cette filière prenne véritable-ment son essor dans une économie « naturelle » ou verte (2). Dans ce sens, quelques questions pertinentes demeurent sans réponse : à propos

L'écoconstruction pourrait s'affirmer ainsi dans la Boucle des Deux Rives. Le forum d'Andrésy du 16 mars en pose la toile de fond. (DR)

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INTERCO

16 nouvelles-des-deux-rives.com

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des énergies renouvelables, les dis-positifs énergétiques « sont autorisés dès lors qu'ils ne sont pas visibles depuis la rue et qu'ils ont une teinte identique à celle de d'élément sur lequel ils sont fixés et qu’ils ne dépassent pas la silhouette de l'élément considéré. » De ce fait, il est impossible d’instal-ler des panneaux solaires dans le cas d’espèce de la ville d’Andrésy, ville hôtesse de ce forum, pour une ma-jorité de propriétaires. Concernant l’utilisation du bois, il est souvent expliqué aux propriétaires que : « Les menuiseries extérieures seront peintes ; et l'aspect bois des façades des constructions principales est interdit. »En outre, les toitures végétalisées sont interdites dans les zones ZP-PAUP (un Andrésien vient de se voir refuser sa toiture).Aussi la filière pourrait-elle s’organi-ser différemment par rapport à une nouvelle logique, un « capitalisme na-turel…» Cette forme de capitalisme devrait intégrer les externalités (3) propres à la production, à la distri-bution et à la commercialisation des biens et des services dans un contexte de contrainte écologique

(changement climatique et pollution du CO

2). Le producteur-exploi-

tant Jade, que nous avons rencontré, rentre dans cette logique du capita-lisme naturel.

Exigence capitale etefficacité énergétique

De ce fait, on pourrait s’interroger sur la présence des « anciens gros pol-lueurs » de la Seine-Aval, qui se re-créent actuellement une « virginité marketing » après avoir « saccagé » notre territoire.Mais on pourrait certainement ob-jecter et à juste titre, qu’il vaut mieux que ces grandes entreprises labellisées « éco » ou « bio » soient dans la mou-vance du développement durable qu’extérieures… Pourquoi pas !Alors, il faudra bien qu’elles toutes, sans exception, jouent le jeu du « capitalisme naturel » à fond et que les acteurs éco-nomiques et politiques agissent dans un cadre strict du respect de LA RES-SOURCE RARE : le foncier et a for-tiori la terre. C’est une exigence éco-nomique sociale et CAPITALE parce que l’avenir de la planète en dépend…

En conclusion, François Garay, Pré-sident MDE Amont 78, maire des Mureaux, a souligné l’importance de l’efficacité énergétique. Tout doit être diagnostiqué, mesuré et évalué d’une manière objective dans la fi-lière « écoconstruction ». Des outils de mesure sont aussi nécessaires à l’éclosion d’un véritable pôle éco-consctruction dans les Deux Rives.Pour la première fois en Ile-de-France, les jeunes en formation, les demandeurs d’emplois et tous ceux qui souhaitent évoluer dans le do-maine de l’écoconstruction, ont ren-contré les acteurs économiques du secteur et les institutionnels spécia-lisés dans ce domaine. -R.A.

(1) Ce forum innovant a été co-organisé par la ville d’Andrésy, la Communauté d’Agglomération des Deux Rives de Seine, le Pôle Régional écoconstruc-tion de la Seine-Aval, la Maison de l’Emploi Amont 78 et la Maison de l’Emploi Mantois Seine-Aval.

(2) Natural Capitalisme, 1999, Ed. Hachette Book Group USA. Introduction au concept de «capita-lisme naturel» A lire.

(3) Les externalités sont les coûts qui sont laissés à la Collectivité ou qui sont négligés par une logique à court terme. Ce sont ces externalités économiques non chiffrées aujourd’hui, qui pèseront sur les gé-nérations futures…

Réflexions pour un projet utile

BASE DE LOISIRS

ON NOUS ÉCRITLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

17 nouvelles-des-deux-rives.com

Dans votre édition numéro 91 de février-mars 2010, vous pu-bliez un article relatif à la base de loisirs de Val-de-Seine 78 et je tiens, tout d’abord, à vous re-mercier de la présentation que en vous faites dans vos pre-mières lignes. S’agissant, en revanche, du futur centre nautique régional, votre propos appelle de ma part un certain nombre d’observations……Vous indiquez qu’avec la création du centre nautique ré-gional, « la B.N.O. rejoindrait alors la base de loisirs ». Cette information est erronée. Rien ne sera changé dans le statut de la B.N.O. D’ailleurs, celle-ci est déjà – et depuis toujours - intégrée à la base de loisirs. Elle est implantée sur l’étang de la Grosse Pierre, propriété du domaine public régional gérée par le Syndicat mixte de Val-de-Seine 78, et le Syndicat accorde à la B.N.O le droit de pratiquer ses activités dans le cadre d’une convention d’autorisation d’oc-cupation du domaine public, pour être très précis.Par ailleurs, vous vous interro-gez – et vous interrogez vos lec-teurs par la même occasion - sur le caractère « indispensable » du futur centre nautique régio-nal. Bien entendu, rien n’est ja-

mais indispensable et on peut très bien ne rien faire plutôt que d’entreprendre, choisir l’immobi-lisme plutôt que l’action et le dé-veloppement.Les élus de Val-de-Seine 78 ont considéré que la création d’un centre nautique régional de qua-lité permettant la pratique et le développement de ces activités au profit de tous était un projet utile, ambitieux et opportun.Ils ont été soutenus en cela par la région Île-de-France, proprié-taire de la base et financeur des investissements, par la Ligue d’Île-de-France de voile, premier partenaire, et par la B.N.O elle-même, qui a vu dans ce projet une occasion exceptionnelle de se développer, mais aussi de s’installer dans des équipe-ments de qualité et conformes aux normes.Est-il nécessaire de rappeler qu’à ce jour, la B.N.O vit dans une structure dont la commis-sion communale de sécurité de Verneuil a jugé qu’elle était non-conforme à la réglementation applicable aux « ERP », c’est-à-dire aux établissements rece-vant du public !... ...S’agissant enfin de la réha-bilitation du chemin de halage, celle-ci n’a pas été possible pour l’instant faute de finance-

ments régionaux. Mais la base de loisirs, avec ses ressources propres et ses équipes, a néan-moins réussi à améliorer le che-min existant sur plus de ses deux tiers, de l’extrémité ouest en limite des Mureaux jusqu’à la pointe est de l’étang de la Grosse Pierre.Le dernier tronçon, au nord de l’étang du Gallardon, nécessite la mise en œuvre de moyens techniques lourds dont ne dispo-sent pas les services de la base et fera l’objet d’un traitement ap-proprié plus tard…...Au regard des valeurs que vous affichez quant à la raison d’être et à la vocation de votre journal, valeurs que je partage en totali-té, il me serait agréable que vous acceptiez de publier la présente dans une prochaine édition, non comme un « droit de réponse», mais comme une contribution.

La base de loisirs de Val-de-Seine n'absorbera pas la B.N.O.

Jean-Louis BERTHET

Jean-Louis Berthet, le président du Syndicat de la base de loisirs de Val-de-Seine, et vice-président du conseil général des Yve-lines, prend part au débat suscité par l'article paru en page 12 du numéro précédent des Nouvelles des deux rives, en nous deman-dant de publier son point de vue. En voici les passages essentiels.

AFFAIRE DES BERGES DE LA SEINE

ON NOUS ÉCRITLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

18 nouvelles-des-deux-rives.com

Un projet en question La quasi-totalité des beaux arbres qui consolidaient la rive de la Seine à Triel a été abattue début février. Alors que les pel-leteuses sont en train de des-siner le futur profil de la berge réduite à l’état de friche, on ne peut s’empêcher de se poser la question : comment un tel ce désastre a-t-il pu être ordonné. Comment a-t-on pu en arriver à abattre des arbres sains qui assuraient parfaitement leur rôle de consolidation de la rive ?En fait, cette situation est due à l’incompétence de la municipa-lité couplée à des tromperies orchestrées par cette même municipalité et caractérisant bien la gestion de la commune. Il est vrai que nous vivons à une époque où la falsification est de-venue une seconde nature.Examinons les faits :Le 17 décembre 2009, à la fin du conseil municipal, M. Jean-Yves Six, pour justifier l’abattage, s’en lave les mains en déclarant : « Je n’y connais rien, je me fie aux spécialistes.»Les « spécialistes en question » sont le SMSO (Syndicat mixte d’aménagement de la Seine et de l’Oise), et le bureau d’études SINBIO. Le premier a choisi de faire réaliser les études par SIN-BIO, société qui se définit ain-si : « SINBIO est un bureau

d’études techniques en environ-nement, spécialisé dans les do-maines des eaux superficielles et des milieux naturels. »Pour répondre aux besoins des collectivités, des services admi-nistratifs et des sociétés privées, SINBIO privilégie des techniques innovantes et respectueuses des écosystèmes, spécialisées dans l’aménagement et la res-tauration des cours d’eau.La société SINBIO écrit : «…ces dernières décennies, l’intérêt des diverses ressources apportées par les rivières et leurs végétations rivulaires (ri-pisylve) s’est considérablement réduit et les travaux d’entretien ont été délaissés. Face à ces situations et compte tenu des nombreuses fonctions assurées par la végétation des berges (rôle paysager, équilibre biolo-gique de la rivière, stabilisation

des berges, filtre naturel, etc.), il est nécessaire d’engager des actions de gestion. »Nous voilà donc en plein para-doxe : les arbres qui étaient en place et assuraient les « nom-breuses fonctions » citées ci-dessus, ont été abattus au nom d’une « technique respectueuse des écosystèmes » ?Et M. Six, devant le conseil mu-nicipal du 11 février cette fois-ci, d’expliquer tranquillement que les arbres «gênaient les travaux » ! Plus question de spécialistes !Je voudrais que M. le Maire, qui a doublement failli dans cette af-faire, s’explique devant les Triel-lois sur cette apparente bavure et qu’il organise enfin la réunion publique promise et jamais réali-sée…

(NDLR : ce texte nous avait été adressée avant le conseil municipal du 25 mars au cours duquel le maire a annoncé la tenue d'une réunion publique).

Les conditions dans lesquelles s'effectue le réaménagement des berges de la Seine dans le centre de Triel ont soulevé des réac-tions contradictoires. «Les Nouvelles de Deux Rives» portent à la connaissance de ses lecteurs les textes qui lui sont parvenus.

Raymonde UHL

La rédaction a communiqué le texte de Raymonde Uhl à Joël Mancel, maire de Triel-sur-Seine, qui nous a transmis le commentaire suivant.

A la lecture de ce courrier et des propos à la limite de la diffama-tion envers mon équipe et met-tant en cause particulièrement mon premier adjoint Jean-Yves Six, je me devais de réagir.A quel titre et avec quelle expé-rience ou expertise vous permet-tez- vous de juger les travaux en cours ?Depuis plusieurs années l’équipe municipale travaille sur l’aména-gement des berges de Seine à Triel. Il était également urgent d’intervenir et particulièrement pour des questions de sécurité.Lors du mandat précédent nous nous sommes opposés à une solution par enrochement et nous avons choisi la solution de berge végétalisée.Cette solution coûteuse ne pouvant être supportée par la commune, ce projet a été pris en maîtrise d’ouvrage par le SMSO (Syndi-cat Mixte d’aménagement, voir Triel-Info de novembre-décembre 2009) dont c’est la vocation, qui dispose des expertises requises pour mener à bien de tels projets et qui en finance 80%. Le SMSO a lui-même fait appel à un bureau d’étude spécialisé et a finalement passé le marché à une entreprise dont c’est le métier. Tout ceci bien entendu en restant à l’écoute des demandes de la collectivité, qui étaient pour notre part de préser-ver le plus d’arbres existants et de réaliser des aménagements parti-

culiers dont ceux des pêcheurs.Il n’est pas acceptable de faire croire aux Triellois qu’il y a eu falsification et tromperie.Ces accusations ne sont pas fondées et jettent le discrédit sur des gens sérieux et honnêtes.Mme Uhl s’acharne sur ce dossier et colporte dans la ville notre incom-pétence et notre mauvaise gestion. Ces propos cachent sans doute autre chose que tous les Triellois pourront facilement deviner.Personne parmi tous ces acteurs n’a intérêt à détruire le cadre en-vironnemental triellois et particu-lièrement les berges de Seine.Tout peut être critiquable et il est facile sans aucune considé-ration technique de remettre en cause des travaux. Ce sont 345 mètres de berges qui vont être consolidées et embellies par des aménagements, des roselières et de nombreux arbres et arbris-seaux !Aussi, dans un souci de faire partager les projets de l’équipe dirigeante, j’ai demandé l’orga-nisation d’une réunion publique sur l’avancement des travaux

avec visite du chantier le 15 avril.Avant de parler de bavure, échangeons avec les spécia-listes et attendons le résultat !

Joël Mancel, Maire de Triel

AFFAIRE DES BERGES DE LA SEINE

ON NOUS ÉCRITLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

19 nouvelles-des-deux-rives.com

La réponse du maire de Triel

une visite bien tardive

«Mieux vaut tard que jamais», dit le dic-ton mais cette réunion (voir photo ci-dessus) sur les berges en chantier, « sur les lieux même du crime », a dégagé un parfum de nostalgie malgré la volonté affirmée par les organisateurs d'informer.Le paysage a été défiguré pour un temps, trop d'arbres ont été coupés. Bien sûr il y aura des roselières... une mosaïque de milieux aquatiques... de nouveaux arbres... le maintien des berges sera as-suré... la lutte contre l'érosion testée...L'auditoire a écouté. Mais si certains ont semblé satisfaits des arguments avancés d'autres ressentiront encore cette amer-tume que laissent les actes définitivement inutiles. Et malgré les ricanements étouf-fés, Mme Raymonde Uhl a bien fait de demander une minute de silence, car les arbres comme tout être vivant méritent notre respect. -.C. s. B.

Jeudi 15 avril 18 h 30. Réunion (bien tardive) d'information sur un chantier où le point de non retour a été dépassé depuis long-temps. (DR)

ANALYSE POLITIQUE

RÉGIONALES 2010LES NOUVELLES DES AVRIL 2010

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Nouveaux rapports de force et abstention

Retour sur les résultats des élec-tions régionales, et surtout, sur le premier tour. Quel bilan ? Quelles perspectives pour la suite ? Où en sont les forces po-litiques françaises et leurs for-mations ?

En Île-de-France, l’abstention au se-cond tour a été conforme aux pré-visions, soit plus de 50 % contre 56 % au premier tour. Aux Mureaux, par exemple, elle a littéralement ex-plosé : 67 % des citoyens ne se sont pas déplacés. Chanteloup-les-Vignes (62,50%) se place en haut de cette catégorie d’abstentionnistes. Auber-genville, Meulan et Carrières-sous-Poissy enregistrent un taux d’absten-tion de plus de six points supérieur à la moyenne des Yvelines (52%). En revanche, Evecquemont (36%), Maurecourt (39%), Chapet (47%), Mézy-sur-Seine (49%), Tessancourt (49%) et Vernouillet (49%) s’affi-chent dans la catégorie de « villes citoyennes» avec un taux d’abstention

bien inférieur à la moyenne des Yve-lines (52%).L’abstention est un problème très grave dans une démocratie repré-sentative. De quelle légitimité peu-vent donc se prévaloir des élus qui le sont avec moins de 50 % de votants ? S’il était besoin de démontrer que la crise est profonde entre les Fran-çais et leurs institutions, voilà qui est chose faite.

Le PS supplante l’UMPSur le plan national, les listes socia-listes ont majoritairement supplanté l’UMP. A 30 % contre 27 %. C’est donc un pari réussi pour Martine Aubry, la première secrétaire du PS, qui consolide son assise sur la gauche et sur son parti, notamment en vue de la prochaine présidentielle.

Aux Mureaux, l’UMP a été balayée à moins de 18 %, talonnée par le FN à 15,5 % et dominée complètement par la liste Huchon avec 34 % des voix. La ville des Mureaux confirme

ainsi son implantation à gauche et la faiblesse du parti « majoritaire ». Toutes les communes (sauf Triel) de plus de 10.000 habitants ont voté gauche-Europe-Ecologie. En re-vanche, les communes néo-rurales, sauf Maurecourt, restent des fiefs de l’UMP : Evecquemont, Tessancourt, Chapet et Vernouillet, etc... Dans les communes de la Commu-nauté des deux rives, la gauche-EE l’emporte au total des voix si l’on additionne tous les suffrages : Car-rières-sous-Poissy avec 64%, Ver-neuil-sur-Seine avec 50,2%, Andrésy avec 54% et Chanteloup-les-Vignes avec 61% tombent à gauche. A l’UMP, on est sonné. Pierre Cardo (UMP), député des Yvelines et pré-sident de la Communauté d’agglo-mération des Deux Rives, a déclaré : « C’est un bon retour de baffe ; c’est une volonté de marquer le coup. Les électeurs de droite sont embrouillés par la multi-plicité de textes et des réformes. » Ver-neuil-sur-Seine, un bastion UMP depuis trente ans, passe de justesse à

Assemblée régionale 2010Ile-de-France

PS, 74, 35%

UMP, 57, 27%

EE, 50, 24%

FG, 18, 9%NC, 10, 5%

(suite page 22)

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ANALYSE POLITIQUE

RÉGIONALES 2010LES NOUVELLES DES AVRIL 2010

22 nouvelles-des-deux-rives.com

gauche. On évoque ici et là que le microcosme UMP était en état de choc !

Europe-Ecologie gagne son pari

En Île-de-France et dans deux autres régions Europe-Ecologie franchit la barre des 15 %. Au niveau national, cette formation tourne autour de 12,5 %. De bons résultats sur le plan global, qui ont permis de solides al-liances avec le PS au second tour. Reste à voir si ces chiffres poursui-vront leur croissance, car, à y regar-der de près, la barre des 10 % n’est pas franchie dans huit régions, et seules les régions urbaines connais-sent vraiment un vote « écolo » à plus de 15 %.

Le retour du FN

La « surprise » du premier tour, c’est le retour du Front National. Il arrive à passer la barre des 10 % dans treize régions, celle des 15 % dans cinq et les 20 % dans une. En Île-de-France, alors qu’on l’annonçait à moins de 5 %, le FN a frôlé les 10 % devant le Front de gauche, le MoDem et le NPA. Aux Mureaux, la situation frôle la caricature : Sans aucune cam-pagne militante, sans distribution de

tracts et sans affichage dans la ville, les frontistes récoltent 15,46 % des voix, à deux points de l’UMP qui at-teint difficilement 17,44 %. Les vo-tants se sont partagés entre l’UMP et une partie de ses électeurs habituels, qui se sentent délaissés socialement.

Gauche radicale :la concurrence !

Le NPA fait de bons scores dans les quartiers populaires mais cela ne suf-fit pas. La gauche de la gauche ar-rivera-t-elle à s’entendre ? Entre le NPA et le Front de gauche, chacun dispose d’atouts complémentaires : le premier a la force de l’unité, des moyens financiers plus importants, une couverture militante sur toute la France, le second possède un porte-parole charismatique qui passe bien auprès des jeunes et surtout dans les quartiers populaires, mais des mili-tants moins nombreux, bien que très investis sur le terrain social. Loin de favoriser une convergence, c’est une concurrence « libre et non faussée » qui se développe entre le Front de gauche (FG) et le NPA. Le premier a réussi à montrer sa pré-éminence sur le plan électoral – plus de 7 % au niveau national, soit une progression par rapport aux euro-péennes – et a démontré que l’unité

dès le premier tour était préférable à des listes séparées. Le second at-teint autour de 3 % au niveau natio-nal, mais conforte son implantation dans les quartiers populaires, ce qui montre qu’Olivier Besancenot pos-sède une réelle audience dans ces quartiers. Et sa notoriété ne doit pas être négligée dans l’optique de la présidentielle de 2012.

Les démocrates (a)battus

Le MoDem est battu par le bipar-tisme qu’il voulait enterrer. Le centre « humaniste », qui voulait rassembler chrétiens-démocrates et sociaux-li-béraux, a vu son électorat se dislo-quer entre un Parti socialiste qui a réussi à réincarner une opposition de propositions et des écologistes ayant capté une partie de l’électorat centriste, demeuré fidèle jusque là à François Bayrou.Mais ne faisons pas de François Bay-rou un homme à terre. Si son mou-vement n’a pas retrouvé d’électorat stable pour des élections régionales, après tout les remous récents sur-venus au sein de son parti, rien ne permet de préjuger de l'avenir, no-tamment dans l’optique des futures présidentielles.

Thibault DEFLEURY

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u n seul interlocuteur : M. Philippe ALBINA

Le projet de déclassement et de déboisement d'un espace pro-tégé de 25 hectares dans le mas-sif de l'Hautil, entrepris par la commune de Vaux-sur-Seine et la société Petitdidier Environ-nement pour y implanter un centre d'enfouissement de dé-chets, a révélé l'existence d'une décharge de plusieurs hectares en pleine forêt.

Devant l'inertie (presque complice) de l'Administration, plusieurs asso-ciations (1), membres du Collec-tif pour la protection du massif de l’Hautil, ont porté l'affaire devant la justice. Une Ordonnance de référé rendue par le Tribunal de Grande Instance de Pontoise en date du 27 novembre 2009, a désigné un huis-sier de justice «aux fins de détermi-ner, en présence des parties... la hau-teur des terres, matériaux et déchets stockés sur le site par rapport au ter-rain naturel».C’est par l’annonce de cette déci-sion de justice que s’est ouverte le 23 mars à Evecquemont la réunion du Collectif en présence de Mme Gis-laine Sénée, maire d’Evecquemont, récemment élue au conseil régional, membre du groupe Europe-Ecologie.Le Collectif envisage de poursuivre son action jusqu’à la fermeture de cette décharge illégale. En fait d’en-fouissement et de réhabilitation, il s’agit d’un site de stockage de dé-chets, a priori inertes (terre, gravats, pierres, béton...) qui, s’il avait été autorisé, serait déjà une « anomalie » en plein massif de l’Hautil. Mais,

l’exploitant, qui gagne des millions d’euros dans cette affaire, qui n'a ja-mais été autorisé, le scandale n’en est que plus évident : l’exploitant n’a en effet jamais obtenu l’autorisa-tion préfectorale indispensable avant l’ouverture d’une telle décharge ; celle-ci se trouve dans une zone in-cluse, et pour parachever le tableau, dans le périmètre du Parc naturel ré-gional du Vexin français. Les milliers de tonnes accumulées depuis des années dans un site classé en zone naturelle d'espaces boisés protégés et qui abrite des dizaines d'espèces rares de faune et de flore, dont certaines sont protégées, repré-sentent un danger pour la popula-tion (2) et la nature. Lors de sa dernière réunion, le Col-lectif a appris, d’après le Parc naturel régional du Vexin français, « les graves insuffisances de l'étude d'impact concer-nant :- le rôle du « Bois de Fort Vache » dans la continuité de la trame écologique forestière entre l'est et l'ouest du massif (risque évident de rupture de cette continuité écologique),

- la connaissance d'espèces protégées me-nacées de destruction par le projet d'ex-tension des dépôts…- le risque important de colonisation des espèces réaménagées par des espèces végé-tales invasives… »Afin d’obtenir la fermeture de cette décharge, il a été décidé de conti-nuer l’action devant la justice avec l’appui de nouvelles associations et des moyens adéquats. Des contacts vont être pris avec les élus des deux départements concernés (Yvelines et Val-de-Oise) afin d’obtenir leur soutien dans une démarche de pro-tection de l’environnement pour que le massif de l’Hautil soit enfin respecté et reconnu comme un des « poumons verts de l’ouest parisien », et qu’il le reste définitivement.

Claude BAROUH

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VAUX-SUR-SEINE

ÉCOLOGIELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

La décharge Petitdidiera bien rehaussé le terrain

(1) - Association Comité de Défense de l'Environ-nement de Menucourt,- Association pour la Défense des Sites Meulan-Evecquemont-Vaux-Triel,- Association Bien Vivre à l'Hautil de Triel-sur-Seine.(2) Un fontis s’est ouvert récemment sur la route à proximité de l’entrée de la décharge.

Lionel Fréjaville (BVH), Monique Ory (Def'Sit), Mike Close (BVH), Marc Bresciani (Conseiller municipal de Vaux). (DR)

David Régy, le maître du 200 km marche !

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SPORTSLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

MARCHE

Le Triellois David Régy (208,348 km couverts en 24 heures) est entré dans l’histoire lors des championnats de France des 200 km. Avec son sixième titre dans cette catégorie, il devient le meilleur marcheur français de tous les temps...

Le week-end des 6 et 7 mars à Bourges, David Régy a remporté les championnats de France des 200 km marche pour la sixième fois de sa carrière. Cette performance a permis au Triellois d’entrer dans la légende de la marche en battant le record na-tional sur cette distance. David Régy passe devant Eric Donzé, qui avait obtenu cinq titres dans les années 90.

Un record est tombé

David Régy, qui est encouragé par notre journal depuis ses débuts, a fait tomber le record de France six fois : six victoires à son palmarès dans une carrière impressionnante.La dernière a demandé six mois de préparation pour aboutir à la meilleure forme possible. Dès le départ, il a contrôlé sa course en marchant à une moyenne de 10 km/h ! Ses adversaires furent obligés de suivre ce rythme d’enfer, mais bien peu pouvaient contrer le Triel-lois. Ainsi, il les a usés après seule-ment huit heures de course, car Da-vid Régy a devancé ses poursuivants de trois tours.

Il était hors de question de revenir sur notre champion. En outre, plu-

sieurs abandons ont renforcé le mo-ral d’acier du futur vainqueur.David Régy a été honoré par la ville de Carrières-sous-Poissy et les élus présents lors de la course les « Douze kilomètres de Carrières-sous-Poissy ». La médaille de la ville de Carrières

a été décernée au champion triellois. Philippe Tautou, maire de Verneuil-sur-Seine, Conseiller général des Yvelines, a également assisté à cette cérémonie en compagnie d’Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy et Conseiller régional. -R.A.

Pour David Régy, le prochain défi sera de remporter les 100 km marche de Corcieux dans les Vosges le 24 octobre. Les meilleurs marcheurs français se disputeront le titre dans cette catégorie. David Régy sera-t-il le seul athlète à pouvoir faire le doublé cette année ? Réponse en octobre. Pour complèter sa préparation, Régy va faire un stage en haute altitude à Font-Romeu, qui se situe entre 1800 et 2000 mètres dans les Pyrenées-orientales afin d'être dans les meilleures conditions phy-siques possibles.Cette préparation à Font-Romeu im-plique des frais supplémentaires (transport,

hébergement, suivi médical...). Mis à part les contacts institutionnels, David Régy souhaite que les habitants des Deux Rives s'organisent et l'aident dans sa démarche sportive. Ainsi, les Nouvelles parrainent le comité de soutien à David Régy pour organiser la collecte «DÉFI RÉGY». Les sommes recoltées serviront à couvrir les frais de séjour de Régy en montagne.

Pour aider contactez le numéro suivant - 06 87 82 19 06- courriel : [email protected] - Nous écrire à ACOSTA Boite postale 3178510 - Triel-sur-Seine qui transmettra.

Philippe Tautou et Eddie Aït, vice-présidents de la CA2RS, ont honoré David Régy, le sextuple champion de France. (DR)

«déFi régY»

Parti à 10 heures le 14 mars, le pre-mier cross de 12 km de Carrières-sous-Poissy était le moment de vé-rité, tant pour les organisateurs et les bénévoles que pour les 220 coureurs inscrits.La course, donc organisée pour la première fois par les associations FLEP (Foyers de loisirs et d’éduca-tion permanente), Libre Aventure et Carrières Athlé avec le soutien de la ville, la course s’est déroulée sur les bords de Seine, entre l’Etang de la Vieille ferme et l’Etang de la Ga-liotte. Le froid, avec un temps cou-vert mais sans pluie, n’en a pas em-pêché le déroulement.Le contrôle en était assuré par les chronométreurs chevronnés de « De temps en temps Chronométrage ». Selon Sylvaine Le Maître, présidente du FLEP, cette épreuve s’inscrit à la fois dans le Challenge des Yvelines et dans le cadre du Challenge des Deux Rives de Seine, qui représente plus de 60 kilomètres de course sur plusieurs communes de l’intercommunalité. Saluons d’abord les bénévoles qui ont assuré une logistique parfaite… et la fanfare. Six équipes (FLEP, Foulée de Saint-Germain, CLOC Achères, Is-sou, les Mureaux, Verneuil AC) ont inscrit des coureurs et deux équipes de pompiers, celle de Chanteloup-les-Vignes, qui poursuit son propre challenge qui consiste à récolter des fonds pour aller aux jeux mondiaux des pompiers.Après la première boucle de 6 km, les meilleurs coureurs (Guillaume Vizuette et Alexis Gendre) se sont facilement et rapidement détachés

du peloton. L’animation, assurée par la Fanfare de l’Avenir de Carrières, était joyeuse et décomplexée.

Deuxième tour de circuit et c’est déjà la fin pour les premiers arrivants : pas de photo finish ; Guillaume Vizuette l’a donc emporté sur Alexis Gendre du club ASCA Peugeot Poissy. -R.A.

HOMMES1. - Guillaume Vizuette, 42’51’’ ; 2. - Alexis Gendre, 43’03’’ ; 3. - Fabrice Raffin , 44’13’’ ; 4. - Guillaume Remi, 44’37’’ ; 5 .- Ridha Ouaghlani, 45’15’’.

FÉMININES1.- Josette-Marie Victoire, (Bois d’Arcy), 54’1’’ ; 2.- Gaëlle Perratte, (Foulées de Saint-Germain), 54’33’’ ; 3.- Brigitte Duriez, (Foulées de Saint-Germain), 57’25’’.

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SPORTSLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

COURSE À PIED

Cross de Carrières :Vizuette, bien sûr... !

La sixième édition de la « Foulée Chante-louvaise », manifestation sportive organisée par la ville de Chanteloup-les-Vignes et inscrite au Challenge des Yvelines ainsi qu’au Challenge des 2 Rives de Seine, s’est déroulée le dimanche 28 mars.L’épreuve s’est courue dans un froid de mars qui ne convenait pas aux habitués du dimanche. Les passionnés de course de fond étaient au contraire dans leur élément. Joël Gomez (PLM Conflans) a remporté le 7,5 km et Eric Chenailler (Foulées de Saint-Germain) le 15 km. Une bonne deuxième place est revenue à Thimothée Auberdiac (Les Marmottes) qui, de plus, était bien placé pour le Chal-lenge des Deux Rives.

Résultats : 7,5 km : 1er : Joël Gomez (PLM Conflans) voir la photo ci-dessus, 27’ 48’’ ; 2e : Dar-ceau Picard (ASCA Poissy), 29’ 22’’ ; 3e : Yves Michelet, 30’28’’.

15 km : 1er : Eric Chenailler (Foulées de Saint-Germain), 57’51’’; 2e : Timothée Au-berdiac (Les Marmottes), 59’17’’ ; 3e : Fabien Dupuich (AS ISSOU), 59’53’’.

sixième FouLée chanteLouvaise :gomez et chenaiLLer

Alexis Gendre (n° 90) et Guillaume Vizuette (n° 166) avaient déjà distancé les autres concurrents au sixième km... (DR)

En tant que membre fondateur des «Marmottes», j’ai participé à cinq compétitions du Chal-lenge : La Foulée trielloise (10 km), le Cross de Chapet (10 km), le Cross de Verneuil (8,5 km), les Vingt bornes d’André-sy (13,5km) et la Foulée chan-telouvaise (15 km). Toutes ces courses ne se ressemblent pas. C’est ce qui fait le charme de ce Challenge des Deux rives.

Parmi ces courses, deux sont parti-culièrement dures avec des dénive-lés importants (Triel et Chanteloup). Deux ont un niveau assez relevé (Triel et Verneuil), que l’on ne re-trouve pas sur le reste du Challenge. Une course est incontournable : les Vingt bornes d’Andrésy, très bien or-ganisées avec un beau plateau. C’est devenu l’une des grandes fêtes de la course à pied dans les Yvelines.

L’idée de réunir les six courses (1) de l’intercommunalité est une ex-cellente initiative. On a un peu l’im-pression de faire partie d’une petite communauté qui se donne rendez-vous six fois au cours de l’année pour courir et dépasser ses limites. A noter la très bonne ambiance tout au long du Challenge.

Il est dommage qu’il n’y ait pas de classement établi du Challenge après chaque course, mais encore, seule-ment un classement virtuel avant la dernière étape. J’estime, de plus, que le système de bonus est très mal éche-lonné (trois cents points si on par-

ticipe à six courses, cent cinquante si on en fait cinq, et seulement cin-quante pour quatre courses). Le fait de marquer des points à chaque course étant déjà un avan-tage, le bonus apparaît en quelque sorte comme une double peine infli-gée aux absents. La non participation à une course fait perdre tout espoir de remporter le Challenge.

Ça change tout !

Notre groupe amical « Les Mar-mottes » affiche des résultats encou-rageants : Timothée Auberdiac (8e du Challenge), Dimitri Quemard (9e), Geoffrey Chapon (107e), Romain Dez (528e), Flavien Lahutte (1588e) et Yon Le Priol (non classé).Nous avons eu un participant dans chaque course et Dimitri, lui, a cou-ru toutes les étapes. Certains de nos athlètes sont loin au classement car ils ont participé aux courses annexes ne rapportant pas de points (5 km à Triel, 5,8 km à Andrésy). Notre pre-

mière motivation était simplement de participer à la Foulée trielloise et aux Vingt bornes d’Andrésy, mais maintenant que le Challenge des Deux Rives de Seine constitue un réel objectif pour nous, ça change tout. A l’avenir nous allons essayer de rendre notre club des « Marmottes » plus officiel (en créant, par exemple, une association) et nous espérons être tous présents sur toutes les courses l’an prochain. Et pourquoi ne pas bien figurer à un éventuel classement par équipe ? Personnellement mon objectif de l’an prochain sera de faire mieux dans toutes les courses du Challenge et, spécialement sur la Foulée triel-loise qui est une épreuve qui me tient particulièrement à cœur.

SPORTSLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

COURSE À PIED

26 nouvelles-des-deux-rives.com

Thimothée AUBERDIAC

Les « Marmottes » ont participé au Challenge des Deux rives

Les Marmottes, un groupe de copains qui se font plaisir en parti-cipant à toutes les courses du Challenge. (DR)

La Foulée trielloise (10 km), le Cross de Chapet (10 km), le Cross de Verneuil (8,5 km), les Vingt bornes d’Andrésy (13,5 km), les 12 km de Car-rières et la Foulée chantelouvaise (15 km).

2e Trail des étoiles à la Base de loisirs

TRAIL DE NUIT

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DERNIÈRESMINUTES

Le 10 avril a eu lieu au COSEC Pablo-Neruda des Mu-reaux le champion-nat des Yvelines. Les matchs se sont dé-roulés tout le week-end. Près de 250 ju-dokas minimes, 180 benjamins et plus de 80 féminines mi-

nimes et benjamines y ont participé. Les qualifiés continuent aux inter-régionaux à l’institut national du judo le 15 mai.

Judo

Tir à l’arc

Kung fu

Arts martiaux

Championnat des Yvelines

Tournoi « René Fiand »

Doublé Or et Argent

Shaolin ou « sagesse sportive »

Durant les week-ends du 3 et 4 et du 10 et 11 avril, le club de l’Associa-tion Sportive de Tir (AST) de Poissy a organisé son célèbre challenge « René-Fiand ». Ce ren-dez-vous attire de nombreux tireurs à

Poissy. Le jeune Ber-trand Pouchoulin, membre du club et grand espoir du Tir, termine deuxième de sa catégorie.

Choc de cultures à Verneuil-sur-Seine où deux véritables moines de Shao-lin ont apporté, les 10 et 11 avril, de la simplicité de vivre et surtout un savoir ancestral. Perfec-tionner les tech-niques ancestrales (le kung fu et le

taishi schuan) était l'objectif de la plu-part des stagiares du 11 avril. Mais, certains étaient là pour chercher une autre voie, une autre culture physique et technique. Un dé-nommé Pollux de-vient « sage », sporti-vement parlant.

SPORTSLES NOUVELLES DES AVRIL 2010

Hélène Dupriez, du Dragon Bleu, a ob-tenu le 28 mars le très convoité titre de Championne de France technique en Kung fu dans le style très ardu de «Chine du sud » (nan quan). Elle a fait des en-chaînements explo-sifs et très martiaux.

Maxence Leroux, presque douze ans, est revenu avec une très belle deuxième place dans la catégo-rie "Shaolin".

Le 26 mars à 21 heures, 70 cou-reurs environ se sont lancés à la poursuite d'une étoile dans la nuit. Sauf que le ciel était sans étoile et les sentiers gorgés de boue...

Que faut-il penser de cette deu-xième édition ? Si l'on se réfère à l'avis d'un internaute du forum Ver-neuil-info.org, ce fut un échec :« 2010 était un gros bide (en terme de participants) : - 60 % de parti-cipants, de l'argent gaspillé par une organisation un peu amateur.Il n'y avait aucune publicité dans les clubs ; aucune publicité dans les courses des Yvelines…. Tout a été fait « pour faire plaisir à quelques élus (...) sans pratique-ment aucun retour » pour les Verno-liens.

La critique est sans doute un peu sévère. Cette an-née, aucun par-ticipant ne s'est perdu... contrai-rement à 2009. Le parcours de 15 kilomètres a emprunté, en pleine nature, les chemins longeant les trois étangs. Certes, la pre-mière édition avait réuni plus de 150 participants, mais cette course de nuit mérite une troisième et une quatrième éditions...L’habitude de ce type de manifesta-

tion va progressivement se prendre. Yann Sittaram, Laurent Giquel, Ar-naud Wanin, Celine Lahellec, Yann Lahellec, de l'association « Fun events », du Val-d’Oise, étaient ravis et sont arrivés parmi les vingt pre-miers. Ils reviendront l'année pro-chaine.

Aller jusqu'au bout !Mme Sofianos, une figure mar-quante de Verneuil-sur-Seine, est tombée une fois, deux fois, mais elle eut l’énergie nécessaire pour aller jusqu’à la ligne d’arrivée en se classant troisième de sa catégorie.

Pour Isabelle Lyns, une Parisienne, championne de la soirée en 1 15’ 8’’, la course a été bien organisée et les bénévoles à la hauteur. Le Club « Rev 7 » était au rendez-vous comme l'année dernière : Yann Le Bolloch et Didier Bonnier ont fait une belle course de nuit.Quant au vain-queur, Olivier Riant-Petit, du club VAC (Ver-neuil Athlétique

Club), il était satisfait et de son temps (59’ 10’’) et de l'organisation. Il hissa les couleurs de son club !

Rodrigo ACOSTA

Dans la nuit, il faut être en forme et garder les yeux ou-verts. (DR)

« Attention.Ceci n’est pas une bande dessinée. Ceci n’est pas une autobiographie ni une en-quête exclusive sur la crise financière. Ceci n’est pas un reportage sur les secrets bancaires ni le road movie d’un enquê-teur en mal de sensations fortes.C’est un peu tout ça. C’est l’histoire d’un journaliste qui essaie d’informer ses lecteurs dans le monde d’aujourd’hui... »

« L'affaire des affaires » est une bande dessinée en deux volumes écrits par Denis Robert, journaliste-romancier et Laurent Astier, dessinateur. De-nis Robert y raconte à la première personne sa vie (mouvementée), à Libération, puis sa mise en examen dans l’affaire Clearstream. Il y raconte d’une façon limpide les mécanismes (paradis fiscaux, banques offshore, ab-sence de coopération entre les Etats) qui permettent au crime organisé de prendre ses aises dans la nouvelle économie. En outre, cet ouvrage rend également compte des blocages de la justice. Le dessinateur Laurent Astier, au trait acéré, transforme le tout en un incroyable thriller poli-tico-financier et brosse le portrait, criant de réalisme, d’une planète économique et médiatique où l’in-

formation devient un ennemi qu’il faut éliminer.

Rencontre avec l’auteur

Dans le cadre du Salon du livre, France-Inter avait invité Denis Ro-bert à débattre sur les enjeux de la haute finance. Après l’émission, l'au-teur nous accordé une interview :La rédaction. – Après votre aven-ture judiciaire (mise en examen) dans l’affaire Clearstream, avez-vous accompli votre travail de journaliste ou reste-t-il encore d’autres affaires à découvrir ?

Denis Robert. – Il reste évidem-ment du travail ; mais il faut savoir aller jusqu’au bout d’une démarche : j’ai toujours dit la vérité. On n’a pas réussi à me faire dire le contraire des faits – de ce qui j’avait vu et constaté. En effet, j’ai résisté à la pression, mais l’appui des citoyens (et sa mobilisa-tion civique) autour de moi m’ont porté. Certes, en 2006, j’ai eu un moment difficile et je me suis senti seul : les ennuis judiciaires, dont les perquisi-tions… étaient des épreuves person-nelles. Des « Comités Denis Robert » ont été

créés, et cela a joué comme le dé-clencheur d’un magnifique mou-vement contre l’injustice et pour la vérité. Cela m’a permis de tenir et de résister. Aujourd’hui, je me sens redevable par rapport à tous ces gens qui me soutiennent et qui me de-mandent d’aller jusqu’au bout !Il reste trois procédures importantes en cours et je vais me retrouver à nouveau devant un tribunal … mais j’irai jusqu’au bout – la Cour de Jus-tice européenne si nécessaire – car la dynamique est dans mon camp.

L.R.- Pourquoi se battre ainsi contre « les puissants de la fi-nance » ? S’agit-il d’une croi-sade ou d’une question de prin-cipes ?D.R.- A un moment donné, il faut se mettre en accord avec sa conscience. Je fonctionne comme cela. Mon ob-jectif n’a rien religieux ; il s’agit un message humain. De temps en temps, il faut se regarder dans la glace et se poser des questions : « Est-ce que j’ai résisté à la cupidité ; est-ce que ne me je suis pas renié… » La cohérence de votre comportement en est la clé.

CULTURELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

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UN JOUR UN LIVRE

"L'affaire des affaires"

L'affaire des affaires, Dargaud, 20 euros, a été sélectioné pour le Festival d'Angoulëme 2010.

La « Fête du Cochon » désigne la fête de l’abondance. Jadis, la « tuée » du cochon était célé-brée dans la bonne humeur et la convivialité, au même titre que la fête des Moissons ou des Ven-danges. Elle avait lieu dans les fermes après que les gros bras aient terminé les travaux agri-coles. On se devait de préparer des réserves de nourriture pour l’hiver. Le congélateur n’existait pas encore. Notre région était agricole, elle est devenue ur-baine, mais certains en gardent la nostalgie et la font partager aux autres.

C’est lors d’une « causerie du vendredi » qui a eu lieu à Meulan le 19 mars que nous avons appris que « le cochon notre cousin » pouvait faire l’objet de cinq mini-conférences au cours desquelles des réponses ont été données aux ques-tions essentielles le concernant.Saviez-vous qu’en 1403 une truie a été condamnée et pendue à Meulan sur l’île du Fort pour avoir dévoré un en-fant ? Que les algues vertes, en Bretagne, proviennent avant tout de l’élevage du cochon, mais existaient avant son éle-vage intensif ? Qu’on peut vivre avec un cœur de cochon greffé ? Que le cochon est interdit dans les pays musulmans, cela vous le savez, mais pourquoi donc ? Pourquoi les pieds de porcs sont moins charnus que jadis ? Que les yeux sont accommodés dans le fromage de tête ? Qu’il existe un club des amis du cochon présidé par Hugues Portelli, sénateur-maire d’Ermont ? Ce dernier n’était pas présent, mais c’est le maire de Meulan lui-même qui animait la soirée en présence d’un an-thropologue, Jean-Pierre Digard, auteur

du livre « L’homme et les animaux do-mestiques » ; d’un éleveur breton, Fran-çois Valy ; d’un chercheur, Louis-Marie Houdebine, qui travaille sur la géné-tique du cochon ; d’une enseignante, Christine Rigaud, responsable d’une porcherie au lycée agricole de Rheu, et, d’un artisan charcutier, l’un des trois « meilleur ouvrier de France 2007 », Sébas-tien Carlier, qui a son laboratoire près de Houdan.

Un véritable rituel

Mais revenons à la fête du cochon. Elle était souvent célébrée en février en pré-vision de Pâques. Parfois plus tard, se-lon les événements familiaux (baptême, communion, mariage) ou la fête patro-nale. Une fête vitale qui suivait l’abat-tage et souvent débordait le cadre de la famille. Elle concernait alors tous ceux qui avaient aidé au « sacrifice», voisins et amis, qui la célébraient à tour de rôle.

On apprit que cette coutume, en voie de disparition, était autrefois obligée dans toutes les fermes pour des raisons économiques et que la durée de conser-vation de la viande fraîche était très limi-tée. Un tueur ou saigneur, spécialiste du village, allait de ferme en ferme, et de-vait se conformer à un cérémonial quasi religieux, ainsi que tous ceux, hommes et femmes, qui venaient l’aider. Le co-chon n’étant qu’un cousin du sanglier, certains termes utilisés lors de l’abattage du précieux quadrupède – par exemple la « courée » (la curée) en Normandie – présentent des analogies avec ceux de la chasse au gros gibier (cerf, sanglier) et du repas des chasseurs.L’abattage du cochon, événement atten-du à la ferme, avait lieu de préférence quand il faisait froid : on se méfiait des grosses chaleurs et des mouches. On

évitait aussi le vendredi, jour maigre où la consommation de viande était inter-dite. Si elle était importante sur le plan économique, car elle fournissait des réserves de nourriture pour plusieurs mois, la fête du cochon l’était également sur le plan social, mettant « en évidence les principes essentiels de la vie collective : principe de l’échange et de la réserve, prin-cipe du partage et de l’entraide, principe de la division sexuelle des tâches » (les hommes « font le saloir », les femmes « font la cuisson »). Le travail avec les voisins et les amis était intense, mais tout au long des activités, les plaisanteries (les « cochonneries ») ne manquaient pas. Les recettes des spé-cialités charcutières obtenues - boudins, tripes, pâtés, rillons, lards, saucisses, cré-pinettes, andouilles, côtelettes, jambons, rôtis... non plus !La « Fête du Cochon » a pratiquement disparu de nos campagnes en raison de l’élevage industriel en batterie. Les porcs sont maintenant tués à l’abattoir, où de rigoureux contrôles d’hygiène se multiplient autour de la fabrication de la charcuterie. Mais il est toujours pos-sible de tuer le cochon familial qui sera consommé entièrement, car comme dit le dicton, « tout est bon dans le cochon ».-C.s.B.

BLOC-NOTES DE L'HISTOIRE

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A la Fête du Cochon, seul le cochon n’est pas à la fête

INTERVIEW

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Alain Rey : « La langue française, un message universel »Dans le cadre du colloque in-ternational «Dictionnaires et francophonie», à l'Université de Cergy-Pontoise, le 26 mars, nous avons rencontré Alain Rey, auteur de «Mille ans de langue française, histoire d'une passion» (Ed. Perrin, 2007) et linguiste reconnu bien au-delà de nos frontières.Lexicographe et philosophe du langage, Alain Rey est lié, depuis un bon demi-siècle, à l'aventure du Robert. Autant dire qu'il aime les mots (1).Rodrigo Acosta.- Quelle est la signification de la thématique que ce colloque international propose au sujet de la langue française ?

Alain Rey.- Il est très important de s'interroger sur le statut de la lan-gue française, car ce sujet, comme

d'autres tels l'Etat, la nation, la psy-chologie collective, a été mal abordé. En effet, la problématique interfère avec des sujets déjà évoqués, mais mal abordés jusqu’ici, selon moi. Prenons l'exemple de la manière dont la langue française interagit avec d'autres langues : toutes les lan-gues devraient tendre vers des idées universelles pour assurer un véritable humanisme. Il est donc nécessaire que chaque langue, avec sa spécifi-cité et ses qualités, agisse pour une compréhension de l'ensemble des problèmes humains. Dans l'Histoire, ce phénomène a été vécu d'une manière variable : dans la Grèce antique, où les gens réfléchirent pour forger la philo-sophie comme science, tout ce qui n'était pas hellénique était considéré comme "barbare". C'était une mau-vaise attitude.

Aujourd'hui, on est contraint de penser en termes universels à travers la multiplicité des langues. Il existe le mythe biblique de la tour de Babel, mais de nombreuses lan-gues dans le monde peuvent se tra-duire facilement et de nombreux témoins (bilingues, trilingues ou davantage), dans une langue ou une autre, choisissent de s'exprimer et de communiquer sur des concepts et des principes universels.Je crois beaucoup aux vertus du bilinguisme. Il faut accepter l'idée qu'une langue n'est pas la propriété d'un peuple. Une langue n'est pas réservée à un pays ou à un Etat. La langue traduit une certaine vision du monde; et cette vision peut être partagée : c'est le cas de la langue an-glaise, de la langue espagnole et du français.Chaque langue a une littérature,

une histoire, une expression collec-tive. Toutes les langues, même celles parlées par dix personnes, sont aussi magnifiques, mais cette dernière est vouée à reculer ou à disparaître si elle ne s'étend pas. Dans le cas du français, et notam-ment par rapport à ce colloque in-ternational, parler d'une langue en péril (parce qu'elle est parlée moins que l'anglais par exemple) me paraît une très mauvaise façon d'aborder la question. La question est de sa-voir si le français garde des atouts et surtout des vertus. Enfin, si la lan-gue française est capable d'exprimer des idées universelles. Précisément, comme beaucoup d'écrivains et de penseurs choisissent le français à un moment ou à un autre de leur car-rière, prouve que le français a des possibilités d'expression et de com-munication.

R.A.- Quel est le rôle des mots face à cette vague, d'images qui nous envahit quotidiennement ?A.R.- Depuis la préhistoire, on connaît le rôle symbolique de l’image. Puis, cette dernière est de-venue plus universelle lorsque la reproduction a été rendue possible grâce à la révolution industrielle du XIXe siècle. Avec la révolution technologique de nos jours (internet, l'animation des images...), l'image vivante est devenue fondamentale. Mais il faut se rappeler un point très important : l'image représente un aspect de la réalité, une partie - un particula-risme - du phénomène de la réalité. Alors que le mot est capable d'aller vers l'universel par le concept. Et si l'on a une image d'un chanteur, elle ne vous n'explique rien sur la nature du mot chanteur par rapport à un type de chanteur, slameur, humo-riste, jazzman...

R.A.- A vous entendre, il y a donc un avenir pour les mots ?A.R.- Effectivement, il y a un ave-nir obligatoire pour les mots car on ne peut pas imaginer une humanité muette entourée d'images... Cela serait un recul considérable à un état quasiment bestial. Parce qu'on aurait accès uniquement aux phénomènes et qu'on n'aurait aucun moyen de les penser et de les mettre en rap-port entre eux. Faire communiquer des phénomènes, des images est possible avec des mots. Une image sans mots n'est pas une image com-plète. On le constate à la télévision, sur internet... Imaginons un dictionnaire avec des images uniquement; on ne saura pas les mettre en relation entre elles... Ce n'est pas envisageable. Au moins qu'on les regarde uniquement pour le plaisir de les regarder. L'image est dans un univers qui est comparable à celui de la musique : on ne peut l'expliquer que par les mots. Tout passe par le langage !

R.A.- Quel est le sens de votre démarche d'écrivain, de pen-seur ici dans un milieu univer-sitaire ? Êtes-vous un passeur de mots pour les générations futures ?A.R.- Il faut donner une idée réelle des problèmes de la langue. Dans le

cas d'espèce du français, il faut passer par un public plus large et plus jeune qui réfléchit constamment. Où sont ces jeunes qui réfléchissent ? Dans les grandes écoles et dans les univer-sités. La transmission des connais-sances et des savoirs doit être sou-tenue par des institutions. Il existe une filière universitaire, des grandes écoles. Là où ces établissements se portent bien, il est clair que le sa-voir passe et se diffuse chez les gens qui ont moins de vingt-deux ans. Le savoir de l'avenir sera pensé par des jeunes entre dix-huit et vingt-deux ans. Et non pas par ceux, comme moi, qui sont très vieux !

R.A.- Après treize ans à France-Inter, comment vous occupez-vous ? A.R.- Parfois, je fais des chro-niques, pas régulièrement. Cepen-dant, on peut me lire car je continue à écrire: je préfère m'exprimer par l'écrit car cela reste plus long-temps. Comme dit le vieux dicton : «Les paroles s’envolent et les écrits restent !»

INTERVIEW

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(1) Engagé en 1952 par Paul Robert, Alain Rey (né en 1928) est devenu la figure emblématique de la rédaction des dictionnaires « Le Robert » (Grand Robert, Petit Robert, Dictionnaire historique de langue française). Avec le Dictionnaire culturel en langue française (2005), il explore, à travers les mots, la langue et la culture.

Alain Rey est allé à la rencontre des jeunes qui réfléchissent à l'avenir de la langue française, ici à l'Université de Cergy. (DR)

Les Comédiens de la Tour nous ont présenté au théâtre Octave-Mirbeau à Triel une pièce très originale, tirée d’un livre de Roy Lewis(1), dans laquelle ap-paraissent des comédiens situés à l’époque préhistorique, dans une mise en scène très réussie de Pierre Corveaule, lui-même partie prenante de la distribu-tion.

« Pourquoi j’ai mangé mon père » per-met un suspense scénique humo-ristique et pour le moins incongru provoqué par cette omniscience des protagonistes qui est l’une des bases des situations du roman, dans la tra-dition de l'humour anglais. Le dimanche 14 mars, le spectacle s’est terminé par un « débat » auquel ont participé les comédiens, le pu-blic et les membres de l’association «Rencontres philosophiques» de Vaux-sur-Seine, dont un des professeurs assura l’animation.

Au lever du rideau le décor est planté : une caverne préhistorique hébergeant une famille de primates de tous âges, à moitié nus sous des peaux de bêtes. On apprend très vite qu’il s’agit de pithécanthropes. Les femmes, assises groupées sur un ro-cher, s’épouillent mutuellement en jacassant. On y parle beaucoup de poils, qui ont heureusement disparus par rapport à leurs ancêtres femelles.

La pièce, une parabole de notre société technologique

Les hommes affûtent des bâtons ou taillent des silex. On a compris qu’il s’agit d’une famille d’hominidés fossiles parvenus au stade de l’homo erectus, très fiers de leur modernité de bipèdes et de carnivores, loin de leurs ancêtres herbivores – on n’ose même plus parler de singes ! - comme l’irréductible oncle Va-nia (référence explicite à la pièce d’Anton Tchekov) dont la venue s’annonce par un effervescent frou-

frou à la cime des arbres, ponctué de craquements sinistres, qui finit par prendre contact avec le sol dans une clameur rageuse. Ce n’est pas le cas de notre « horde » d’hominiens qui éprouve beaucoup de mal à se protéger, notamment des ours voisins qui aimeraient bien ré-cupérer la caverne... Heureusement le père, Edouard, est un génie de l’invention ! -P.T.

(1) Le titre original est «The Evolution Man», mais le roman a été publié en 1960 sous le titre «What We Did to Father» (Ce que nous avons fait à père).

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THÉÂTRE

Pourquoi j'ai mangé mon père

Bon ou mauvais génie ? (DR)

Le 12 mars à l'espace Julien-Green à Andrésy, un pensionnaire de la Co-médie-Française, Christian Gonon, nous a offert un spectacle d'une qua-lité exceptionnelle en interprétant pendant une heure et demie une sé-rie des meilleurs sketches de Pierre Desproges ! L'affiche de notre regretté humoriste a attiré, comme on pouvait le pré-voir, un public nombreux amateur de son humour grinçant. Nous en voulons pour preuve le comporte-ment des spectateurs, réagissant dès le début du spectacle à ses boutades fameuses que Christian Gonon nous a remises en mémoire à la perfec-tion. Il a donc parfaitement réussi à nous replonger dans l'atmosphère loufoque de « Monsieur Cyclopède »... Etonnant, non?

Les spectateurs ont accepté bien vo-lontiers d'être malmenés en tant que

« sous-doués végétatifs gorgés d'inculture crasse et de Coca-cola tiède ». L'humour noir de Pierre Desproges, mis en valeur par une remarquable aisance littéraire, nous ravit toujours, bien que, disait-il, « la seule certitude qu'il avait, c'est d'être dans le doute ».

Nous avons tous applaudi Christian Gonon pour ce travail gigantesque où, nous a-t-il dit, aucune virgule du texte original n'a été omise. Bravo et merci de nous avoir donné cette soi-rée inoubliable. -P.T.

CULTURELES NOUVELLES DES AVRIL 2010

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LES NOUVELLES DES AVRIL 2010 CULTURE

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Une journée pleine de vitalité commence par

… un petit déjeuner !

…Et pour vous ?

Page blancheSur le bureau la page. Sur le bureau la page blanche. Des heures sans un mot, sans rien. Du mal à écrire, oui il avait du mal à écrire. Mais écrire quoi au juste : une nou-velle, un roman, une histoire, un poème, un conte, un article, un pam-phlet, Un essai ? Il n’en savait rien, mais il voulait écrire et il ne produisait rien… ab-solument rien.Alors soudain sa main se mit à bou-ger, sa plume à se déplacer. Il vit des lettres se former, un «a» puis un «l», puis d’autres encore.Puis des noms, des mots, des verbes, des pronoms, des conjonctions, des prépositions, des verbes, des adjec-tifs, des présents, des imparfaits, des subjonctifs ! Des lettres, encore des lettres, fluidité du texte, calibrage de l’expression, précision de la ponc-tuation. Il écrivait quoi au juste ?…

A vrai dire il n’en savait plus rien. Et puis quelle importance, puisqu’il écrivait ! Soudain il mit un point, donc la fin d’une phrase. Il se relut donc : oui cela avait un sens, c’était plutôt bien tourné. C’était l’histoire d’un écri-vain devant une page blanche, d’un prolifique de mots, d’un sculpteur de textes, d’un bateleur de pages, sou-dainement muet, soudainement coi. Mais sa main reprenait sa farandole, légère comme une plume, des pleins,

des déliés, des capitales, des minus-cules.Aisance, style, fluidité, il avait tou-jours pensé qu’il était fait pour l’écriture. Mais brusquement sa main ralentit, elle devint lourde, pesante, molle. Il avait cessé d’écrire.Du bruit, des bruits, il se réveilla, la page était toujours blanche, vierge, immaculée.

Robert LANDSBERGER

En période de Pâques, il n’y a pas que l’agneau qui soit à l’honneur, les œufs aussi sont de sortie… Et pourquoi pas une omelette en dessert ?Voici une recette simplissime et dé-licieuse.Avis à celles (surtout ceux) qui ne savent même pas faire griller un toast pour le goûter ou en dessert !

INGREDIENTS(pour 2 personnes)

• 3 œufs • 50 g de sucre • Un peu de beurre• 2 cuillères à soupe de rhum ambré • Sucre glace • Noix de coco râpée

PRÉPARATIONSéparer les jaunes et les blancs.- Battre les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange soit bien blanc et épais.

- Monter les blancs en neige et les ajouter au mélange jaunes et sucre.- Mélanger délicatement en soule-vant pour ne pas casser les blancs. - Faire cuire dans un peu de beurre, saupoudrer avec la noix de coco.- Toujours dans la poêle : plier en deux et retourner sans la casser.- Faire cuire jusqu'à ce qu’elle soit caramélisée de chaque côté. - Servir saupoudrée de sucre glace.

QUELS VINS ?• CHAMPAGNE : plutôt du rosé; mais idéalement un demi-sec (le do-

sage plus élevé rend le champagne plus doux et adapté aux desserts).• LIQUOREUX : l'occasion d'ou-vrir un Sauternes ou un Barsac, un Pacherenc ou un Loupiac.• RHUM : il faut alors déguster un vieux rhum millésimé.

ESSAYEZ AUSSI...• Le rhum ambré se marie aussi très bien avec de la mangue ou de l’ananas frais.• Le Grand Marnier sera parfait avec une marmelade d’orange (surtout quand elle comporte également des morceaux d’écorce !)• Remplacer l’alcool par une cuillère à café de vanille liquide et farcir au Nu-tella ® (la préférée des enfants !)• Plus régionale : calvados et gelée de pomme.

J’arrête là, vous avez compris le prin-cipe… Alors, à vos fouets, et ne mettez pas de limites à votre goût et à votre imagina-tion !

Rachel BANON

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Parcours d’une maman et de son enfant allergique…Je suis de plus en plus sur-prise, au fil du temps et de mes rencontres, de m’apercevoir qu’après un long parcours so-litaire de maman d’enfant al-lergique, je me trouve à croi-ser presque quotidiennement des personnes touchées par ce « phénomène ». Les personnels travaillant auprès des enfants (crèches, médecins, milieux sco-laire et hospitalier) m’ont confié leur étonnement face à l’aug-mentation du nombre d’enfants allergiques…

septembre 2007.- Tout a commencé avec la naissance de ma seconde fille en août et des débuts sereins à la mater-nité. Mais quelques semaines passant, l’apparition de plaques rouges sur les joues puis sur le front souleva mon in-quiétude. L’avis unanime du médecin de famille, du pédiatre et des puéricultrices de PMI tendit à me rassurer : « Ce n’est

rien, c’est une acné du nourrisson, ça rentre dans l’ordre au 3e mois ». J’alerta toutes ces personnes aussi sur le fait que mon bébé avait des selles très liquides depuis la naissance… Personne ne s’en inquiéta vraiment sauf peut-être le médecin de famille, qui trouvait le

ventre de ma fille gonflé et dur. Je pa-tiente donc, un brin résignée toutefois car si cet avis était exprimé de façon collégiale, les explications quant à elles étaient floues.

octobre 2007.- Toujours très scep-tique et allaitant toujours mon bébé, j’observais que ces plaques s’estom-paient entre deux tétées et ressurgis-saient quelques minutes après, j’ai donc pressenti qu’il s’agissait d’une allergie alimentaire… mais laquelle ?

Les produits laitiers et le gluten remis en

question

Ma premier fille ayant eu une légère in-tolérance au lactose se traduisant par des diarrhées légères, je décidai de suppri-mer les produits issus du lait de vache (lait, yaourt, fromage) de mon alimen-tation. Oh surprise, en quelques jours les plaques s’estompèrent de façon si-gnificative. Toutefois des poussées de ce que j’appellerai désormais de l’eczéma continuaient à se produire certains jours. C’est alors qu’au cours d’une discussion avec des collègues, on me mit la puce à l’oreille en me parlant de l’allergie au gluten et de son association courante avec l’allergie au lait.

Etant toujours «abandonnée» par le corps médical et bébé étant toujours en allaitement exclusif, je décidai de mettre toute la famille au régime sans gluten en continuant le «sans lait». Et je vous assure que ce ne fut pas évident tous les jours ! J’étais loin de m’imaginer la suite. Non seulement mon bébé ne s’en portait que mieux, moins d’eczéma, selles plus ré-gulières, ventre moins tendu, meilleur sommeil… mais son père, condamné, depuis sa plus tendre enfance, à de l’eczéma «psychosomatique» soit disant dû au stress, se rendit compte d’un mieux-être significatif !

Bébé a 6 mois :la diversification

mars 2008.- Après mise en place de nouvelles habitudes alimentaires et une longue période d’accalmie pour tous qui nous permit de passer des fêtes de Noël un peu tranquilles, une nouvelle épreuve vint pointer son nez : la di-versification ! Réapparition d’eczéma, de diarrhées et cassure de la courbe de poids. Après divers rendez-vous chez différents médecins, toujours aussi peu enclins à s’inquiéter, tout leur parut normal : « Bébé commence à crapahuter, il se dépense plus, il faut donc laisser le temps au temps ! » Ce que je ressens à cette époque : une grande culpabilité de ne pas trouver de soutien, la peur de ne pas donner à ma fille tout ce dont elle a besoin.

Pédiatre gastro-entérologue,aucune écoute…

mai 2008.- Une ultime visite chez un pédiatre gastro-entérologue ne m’a pas réconciliée avec le corps médical, car j’ai cette fois été prise pour une imbécile. Lorsque je lui ai dit que j’allaitais et que mon bébé réagissait dès que j’ingérais du gluten ou du lait, sa seule réponse fut : « C’est pas possible, il n’y a pas de

problème d’allergie par le lait maternelle, il y a un cas sur cent milles. Je n‘y crois donc pas ; quant au problème de peau qu’elle a eu à la naissance, c’est une dermatite atopique cou-rante chez le nourrisson, ça n’a pas de rap-port ! Quant au père, c’est une coïncidence, il faut qu’il résolve son problème de son côté, mais çà n’a rien à voir ! Quant à vous il faut reprendre une alimentation normale avec du gluten et du lait, et votre fille il faut la di-versifier avec tous les aliments... »D’accord docteur, mais qu’est-ce que je fais si les symptômes réapparaissent ?... «Vous reve-nez me voir le mois prochain, » SUPER ! Merci docteur, combien je vous dois et au plaisir de ne pas vous revoir !

Allergologue, l’apothéose !Janvier 2009.- Confrontée à la mise en crèche de ma fille depuis la rentrée 2008 et à la demande insistante de la Direction pour avoir un PAI (Projet d’Accueil Personnalisé), je décidai de prendre un rendez-vous chez un aller-gologue qui se révéla catastrophique. Aucune écoute de la part de ce médecin qui refusa de prendre en compte l’his-torique du père, notre expérience, et se cloisonna derrière sa procédure médi-cale de détection par analyse de sang et test cutané ! Et forcément les résultats furent néga-tifs. Sa conclusion : « Votre enfant n’est pas allergique, il s’agit d’eczéma atopique, il faut juste mettre une crème à base de corticoïde… » Imaginez ma stupeur ! Tout ces mois d’ef-

fort pour comprendre et pré-server ma fille, tout cela détruit en quelques phrases sorties d’un bouquin de médecine !

Protéines de lait de vache ou lactose ?

Fin Janvier 2009.- Je n’allais pas en rester là ! Mon intime conviction quant aux aller-gies de ma fille m’a permis de persister. Il me fallait trouver quelqu’un de plus ouvert ! Dernière tentative auprès d’un

pédiatre de ma ville ! Ouf ! En-fin une personne à l’écoute qui a su me dire : « De toute façon, même si les tests d’allergies sont négatifs, cela ne veut rien dire, car il peut s’agir de fausse négativité, et ce qui prime c’est votre expérience de maman puisque vous vivez au quotidien avec elle ! ». Savait-il le soulagement que cette phrase avait provoqué en moi ! Puis il prit un temps de réflexion et prononça la phrase « magique » : « Vous me dites que votre fille est au lait et au gluten et qu’elle a encore quelquefois des poussées d’eczéma au joues et derrière les genoux, malgré l’éviction ! Si elle est seulement into-lérante au lactose, vous avez supprimé les lai-tages, ok, mais si c’est de l’allergie aux pro-téines de lait de vache… Avez-vous pensé à supprimer les viandes de bœuf et de veau ?! »Et là tout s’expliqua : les poussées après le steak haché, après les escalopes de veau ! Mais pourquoi personne ne me l’avait-il dit auparavant ! Tout est rentré dans l’ordre depuis pour mon bébé qui retrouva enfin une peau intacte très rapidement et une digestion normale au bout de quelques mois.Mon conseil, pour tout ceux qui se trouvent devant une situation similaire : faites confiance à votre intuition, soyez persévérant, écoutez votre cœur, trou-vez et consultez un bon médecin, pas forcément un spécialiste, mais un méde-cin qui vous écoutera…

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LES NOUVELLES DES AVRIL 2010 BIEN-ÊTRE

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Christine BRIQUET

Quelle est l'origine de cette allergie ? (DR)

PS : Si vous me demandez mon avis, « OUI ! Le lait de vache et le gluten passent dans le lait maternel.»

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HORIZON FUNÉRAIRE

POMPES FUNÈBRES ET MARBRERIE

01 39 68 65 65

01 30 65 79 50

01 39 68 65 65

01 39 22 01 02

La différence

• Organisation complète des obsèques• Fourniture et pose de monuments en granit de toutes provenances

• Prévoyance funéraire, contrats obsèques

• Travaux dans tous cimetières, caveaux de famille, articles funéraires

• Transport de corps en France et à l’étranger

78500 Sartrouville3, av Jean Jaurès

7 8 3 0 0 P o i s s y1, rue de l’Église

78500 St-Germain38, rue de Pologne

78260 Achères8, rue Carnot

www.horizonfuneraire.com

E N B R E F. . .

ANDRÉSY• Projet du Parc de la Côte de Verdun !Fin 2010, les travaux du futur parc du quar-tier des Charvaux débuteront. Le parc sera constitué de zones d’aires fermées pour les enfants, d’un espace pour ados (tables de ping-pong) et d’un parc paysager libre d’accès. Le contrat de maîtrise d’œuvre ne prévoit pas d’éclairer le parc ni d’installer des tables « pour éviter pique-niques et ras-semblements indésirables le soir ». Coût de cette promesse de la campagne de 2001 : 381 000 euros.

• Il faudra attendre pour se pro-mener autour la passe à poissons. En raison d’une plantation fragile, la passe à poissons n’ouvrira pas au public avant une année (on espère pour les élections canto-nales de 2011) afin de ne pas abîmer les plants, plus petits que prévus. La mise en eau de la passe se fera néanmoins courant mai.

• Rénovation des gares d’Andrésy et de Maurecourt : merci la région ! Hasard du calendrier : au moment où le maire critiquait la gestion socialiste lors de la campagne des régionales, la ville va profi-ter du programme de rénovation lancé par le syndicat des Transports (STIF) et financé à 50% par… la majorité régionale de M. Huchon. Réfection des accès aux gares et des abris, amélioration de l’éclairage et de

la signalétique… les deux gares de la ville profiteront d’un investissement de près de 900 000 euros. Alors, merci qui ?...

CARRIÈRES• « Réunification » des deux moitiés de la ville. Les habitants et acteurs locaux de la commune ont été invités à s’informer sur le projet de « réunification » urbaine des deux parties de la ville. Projet ins-crit dans l’Opération d’Intérêt National conduite par l’Établissement Public du Mantois-Seine-Aval (EPAMSA), la ville et la Communauté d’agglomération des Deux Rives de Seine (CA2RS) ont présenté l’état d’avancement du projet le 14 avril au pôle Michel-Colucci. D'autres réunions sont prévues : • Ateliers thématiques le jeudi 6 mai à 19h30, pôle Michel-Colucci ;• Réunion de clôture de la concertation le mercredi 19 mai à 19h30, pôle Mi-chel-Colucci.

• Vers la création d’un Espace Natu-rel Sensible à Carrières.Aujourd’hui délaissées, les berges de la Seine offrent un potentiel majeur pour le développement de Carrières et du territoire Seine-Aval. Avec l’EPAMSA et la Communauté d’agglomération des Deux Rives de Seine, la ville a pour projet la création d’un Espace Naturel Sensible (ENS) sur le secteur des berges (anciennes sablières, étangs de la Vieille Ferme et de la Galiotte). La création

de ce parc écologique s’inscrit dans un double objectif : sauvegarder ces espaces et favoriser leur accès au public et leur attractivité. Le principe de création de ce parc a été approuvé par le conseil municipal du 1er avril.

TRIEL-SUR-SEINE• Simplement discriminantoire. Le directeur de « Simply market » au centre ville a doublé le nombre de vigiles depuis quelques altercations début avril (le 10 en particulier). En outre, des vols de marchandises ont été constatés. Rare et draco-nienne, la consigne a été donnée de restreindre l’accès du magasin aux jeunes ados. Le vigile est clair : « Pas deux en même temps, c’est un ordre ! »Le 17 avril vers 17 heures, face à des demandes répétées d’explications de trois jeunes Triellois, Alain, Charles et Ben, (âgés de 13 et 16 ans), le vi-gile a fait appel à la police muni-cipale. Sans aucune violence et sans autre objectif que de mieux com-prendre, les trois jeunes se sont vus confrontés à un mur de silence et à la force municipale. L’interdiction de laisser entrer les jeunes est illé-gale. Cette pratique est digne d’un système d’apartheid. Quelles que soient les raisons commerciales et économiques invoquées, les jeunes ont le droit de savoir pourquoi et sur quelle base légale la direction de « Simply market » agit ainsi. Ce n’est

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pas au directeur de Simply de faire la loi… ni de décider d'une sélec-tion parmi sa clientèle.

• Roms de Triel Le Collectif de soutien aux familles Roms de la Plaine de Triel-Chante-loup a manifesté le 6 avril devant la Caisse d’allocations familiales (CAF) des Yvelines à Mantes-La-Jolie, pour protester contre la décision de la CAF de supprimer les allocations fa-miliales de ces familles, soit 60 per-sonnes, établies dans la Plaine. La CAF des Yvelines reste réticente à rétablir les allocations et les droits de ces familles de Roms. Le Collec-tif, avec sa représentante trielloise, Dominique Poirier, réclame l’appli-cation des circulaires du 3 juin 2009 et du 21 octobre 2009 qui « ordon-nent le rétablissement de ces droits ». Pour le Collectif, ces circulaires doi-vent s'appliquer, « comme vient de le rappeler la HALDE » dans sa délibé-ration du 1er mars 2010.

• Les carrières de l’Hautil.Samedi 10 avril il n’y avait pas que des Hautillois à l’Espace Remi-Barrat. Tout Triel et des auditeurs d’autres villes voisines étaient venus écouter la deuxième conférence de l’association « Triel Mémoire et His-toire ». Pendant près de trois heures Ro-bert Bréant, Françoise Del Rio et Jean-Claude Grignon ont passionné l’assemblée en évoquant carrières et carriers du massif de l'Hautil. En effet, pendant plusieurs siècles, ce dur métier a été exercé sur des kilomètres de galeries afin d’en ex-traire des millions de tonnes d’un gypse très pur. L’évocation de ces temps révolus, bien qu’historiques, était surtout axée sur ces hommes qui s’exposèrent à mille dangers, à raison de plus de soixante heures par semaine, et consacrèrent leur vie souterraine à fournir une pré-cieuse matière première qui était transformée en plâtre. Une richesse industrielle pour laquelle ils laissè-rent leur santé, et dont ils furent sû-

rement ceux qui en bénéficièrent le moins.

VERNEUIL-SUR-SEINE• Cadences infernales…Début avril, une partie du personnel communal a fait grève dans les cantines en raison des « cadences infernales » dues aux sous-effectifs. Depuis quelque temps, il semblerait que le service en-fance, jeunesse et famille fonctionne de moins en moins bien. On parle de tensions aiguëes, de perte de motivation chez les agents, et de pilotage à vue.

• Sur un air de valse.Deux ans après les dernières élections municipales, on constate une hémorra-gie chez les cadres et les agents munici-paux, suivie d’embauches « aléatoires ». C’est ainsi que Verneuil aura vu défiler cinq DRH en quatre ans et que les res-ponsables démissionnent ou valsent à tout va. Quant au directeur général des services, il se dit qu’il adorerait les jeux de rôles.

• Des m2 en plus pour les jeunes.Verneuil vient de transférer son es-pace jeunes pour les 13-25 ans du Clos du Verger à l'Espace Michel Chevalet, rue de Bazincourt. Les locaux utilisables gagnent ainsi un tiers en surface, passant à 100 m2.

VERNOUILLET• Il y a de l'espoir.Le Forum 21 est une démarche d’in-formation et de concertation pour un mode de développement durable. La ville de Vernouillet a organisé un forum dans lequel se juxtaposent un « béton-neur », un vendeur de cycles électriques, un représentant de l’ADEME, et des associations locales qui oeuvrent pour un équilibre entre la logique purement économique et la logique durable. Mais les jeunes pourront un jour tran-cher dans ce débat inépuisable.

Justement, trois élèves de la classe de CM1 de l’école du Clos-des-Vignes, et Eléonore Héraud, Marine Giraud, et Alix Barthomeuf, ont construit un four solaire pour mesurer l’effet de serre et une éolienne miniature pour voir le fonctionnement en laboratoire de cette alternative aux sources d’énergies ac-tuelles. C’est gratifiant de savoir qu’il y a de l’espoir !

INTERCO'• Pierre Cardo va-t-il laisser sa place

à Arnaud Richard ? Selon le site internet «lesindiscrets.com», le même qui avait publié l’infor-mation sur les supposées infidélités de Carla Bruni-Sarkozy, Pierre Cardo se-rait sur le point de partir : « Pierre Cardo ne devrait pas rendre son rapport (NDLR sur le démantèlement des navires en fin de vie dans le cadre du Grenelle) au gou-vernement au terme des 6 mois de sa mis-sion.» Il s’apprêterait à faire «monter de facto son suppléant, un proche de Jean-Louis Borloo : Arnaud Richard, conseiller du mi-nistre d’Etat».Joint par la rédaction, Pierre Cardo es-time que « ce sont des bruits de couloirs » , sans pour autant démentir ou confirmer les propos du site «lesindiscrets.com »; Pierre Cardo, député et président de la Communauté d’agglomération des Deux Rives, semble être dans une po-sition inconfortable vis-à-vis de l’UMP, depuis ses critiques émises suite à la dé-bâcle des régionales. Et pour le calmer, peut-être un poste de ministre aurait-il été proposé à notre député courage ? Qui sait ? Pour le moment, Pierre Cardo a déjà remis son rapport d'étape et ce dernier semble avoir recueilli un avis favorable de la part de Jean-Louis Borloo.

• Le projet de F1 était anachronique !Dans le «Parisien» du 20 avril, Alain Sch-mitz, le président UMP du conseil gé-néral des Yvelines, revient sur la raison principale de l'échec du projet de cir-cuit de F1 à Flins, dans une phrase qui résonnera chez les élus locaux comme un mauvais souvenir : «Le circuit de F1 était un beau projet, mais il n'était pas en accord avec son époque. Cela aurait pu mar-cher il y a 20 ans». Cela ne l'empêcha pas de le voter !Dès le début 2009, n°85, «Les Nouvelles des Deux Rives» avaient été le seul or-gane de presse à prédire l'échec de ce beau projet anachronique.