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AF’Mag AF’Mag AF’Mag AF’Mag LE MAGAZINE D’ANNE FRANK N˚16 Fantastique ! Mai 2011 Étrange... LE MERCHANDISING LE GROUBI LE DOUBLE LA NOUVELLE VAGUE ALLEMANDE

AF' Mag #16

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AF' Mag, le magazine d' Anne Franck

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AF’MagAF’MagAF’MagAF’Mag

LE MAGAZINE

D’ANNE FRANK

N˚16Fantastiq

ue !

Mai 2011

Étrange...

LE MERCHANDISING

LE GROUBI

LE DOUBLE

LA NOUVELLE

VAGUE ALLEMANDE

Page 2: AF' Mag #16

AF-MAG

ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉROMaeva, Sheerlaine, Ange Laure,

Anaelle

Claverie, Paul, Bassam

Kenny, Ousmane,

Mr Cracuin, Mme Morel

Mme derraji, Belkacem

Alicia, Soufiane, Antoine

DIRECTEUR DE PUBLICATIONMr LAMBERTPrincipal du collège Anne Frank

ENCADREMENT PÉDAGOGIQUEPERMIS DE VIVRE LA VILLE

JOURNALISMEET REPORTAGESMario PLANET, Vincent HAM-MOUCHE, Brahim LAMGUIM-MAR, Emma RAHARILANTOSOA

ATELIER GRAPHISMEJules PHILIPPE et Antoine HUSAR, Joy SEMENOU, Rheda TALAMINE

RÉALISÉ DANS LE CADRE DE LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE AVEC LE SOUTIEN DE:

La ville d’AntonyLe conseil général des hauts-de-seine et la caisse des écoles d’Antony

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.............Le merchandising, une science visiblement exacte

.........................................................Quand le double vous possède

.........................................................................Raïd Aventure une sacrée aventure

........................................................................................La nouvelle vague allemande

.................................................................................Mme Morel et Mme Derradji

.....................................................................................Les artistes d’Anne Frank s’exposent

..........................................................................................................................Le Groubi

.........................................................................................Double ou mono - personnalité ?

...........................................................................................Le fantastique à portée de main

EDITOQuelle pression! Me voilà propulsé le premier prof du collège ayant l’honneur d’écrire

l’édito de « l’institution » AF Mag. C’est un défi à handicap car je n’ai aucune idée

du contenu de ce numéro au moment où je vous écris ... partons du principe qu’il

sera aussi excellent qu’à l’habitude! Plus ironiquement, je ne lis jamais l’édito d’un

journal car il s’agit assurément du texte le plus partial qu’on puisse y trouver.

En ces temps où le catastrophisme est un argument de vente racoleur, il est bon de

se rappeler qu’une information est toujours engluée dans le point de vue de son

auteur. Ainsi, on nous parle beaucoup du taux de chômage et on oublie de nous

parler du taux d’emploi qui frôle les 90%! Il parait même que 2 mariages sur 3 du-

rent pour l’éternité!

En clair gardez les yeux ouverts ... ça n’a l’air de rien, mais tant d’autres portent des

oeillères que ce petit plus vous permettra sans doute de faire la différence.»

A+.

Matteo. (Mathieu Delpy)

CONSOMATEURS À VOS MARQUES

LA SAGA DU FANTASTIQUE

QUE FONT-ILS ?

A ECOUTER

QUI SONT-ILS ?

SORTIR

A TABLE!

QUIZZ

AF-BD

AF’MagAF’MagAF’MagAF’Mag

LE MAGAZINE

D’ANNE FRANK

BONNELECTURE

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SOMMAIRE

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AF-MAG AF-MAG

LE MERCHANDISING, UNE SCIENCE VISIBLEMENT EXACTE

Des chiffres qui nous parlent

Aujourd’hui à l’heure de l‘hyper-choix, le mer-chandising est vraiment devenu une nécessité. En témoignent les chiffres suivants :

- les clients d’hypermarché se rendent en moyenne 57 fois par an dans leurs magasins, soit plus d’une fois par semaine

- Il y a de plus en plus de produits à acheter, les assortiments ont progressé de 66% en 10 ans.

- 57 % des achats effectués en GSA ne sont pas prévus

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Dans la société de consommation dans laquelle nous vivons, on nous propose

beaucoup plus des choses que celles qui nous sont vraiment nécessaires. La tech-

nique utilisée pour nous convaincre d’acheter ce dont on n’a pas besoin s’appelle le

« merchandising », voici un aperçu…

CONSOMMATEURSÀ VOS MARQUES

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Un peu d’histoire

Tout commence avec l’inauguration du premier libre-service lorsque Clarence Saunders ouvre à Memphis en Septembre 1916 un magasin-pilote à l’enseigne « Piggly Wiggly », en français Petit cochon à perruque. Dans ce magasin, son propriétaire ne propose que des marchandises pré-emballées et pré-vendues par la publicité. Il est l’un des premiers à étiqueter tous ses articles, posés bien en vue sur des étagères et des gondoles, à portée de main des clients. C’est une innovation majeure à l’époque. Mais les techniques de marchandising s’arrêtent là.ll faudra attendre plus de 30 ans pour qu’ en France elles se développent grâce aux magasins alimentaires « Goulet Turpin », du nom des époux Modeste Goulet et Eugènie Turpin, qui ont fondé l’entreprise en 1874. Ceux-ci ont créé deux révolutions dans la distribution.- La première en inaugurant le premier magasin d’alimentation en libre-service le 6 juillet 1948, rue André Messager dans le quartier de Mont-martre. - La seconde en ouvrant en 1958 le premier supermarché à Rueil

Ces initiatives très innovantes à l’époque ont été en quelque sorte le point de départ du développement des libres-services qui n’ont plus d’employés pour vendre et ont donc besoin que le consommateur se serve lui-même. Ce sera le coup d’envoi de toutes les techniques du marchandising.

En même temps, le consommateur passe moins de temps en magasin : le temps moyen passé en hypermarché/supermarché passe de 2h30 en 1987 à 45 minutes aujourd’hui, 1minute et 11 secondes c’est le temps moyen passé par rayon et 76% des actes d’achat se font en moins de 10 secondes. Ce qui impose d’être plus efficace dans son approche. Ces derniers chiffres expliquent d’ailleurs le développement du Fun SHOPPING mais ça c’est encore une autre histoire...

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LA SAGALa recette du merchandising

Connaissez vous ce que 5’’R” ou en français les 5’’B” veut dire ?... Cette formule réunit les bonnes conditions pour vendre, à savoir le

Bon produit, Right product

Bon prix, Right price

Bon moment, Right time

Bon endroit, Right place

Bonne quantité, Right quantities

Le Bon produit : le point de vente doit proposer une gamme assez large de produits pour que le consommateur ait le choix entre plusieurs quali-tés, plusieurs prix et différentes marques. Le bon produit est aussi synonyme de bon packaging : son emballage, sa forme, sa couleur, sa texture… Les présentations des chewing-gums Hollywood par exemple sont en continuelle évolution pour s’adapter aux besoins du marché. Ainsi les clients ont adoré la boîte en forme de sphère, pratique et design.

Le Bon prix : face à la multiplication des pré-sentations d’un même produit, il est très difficile d’en évaluer le prix réel, l’important c’est de donner à l’acheteur le sentiment qu’il fait des bonnes affaires…on sait bien 9€99 c’est bien moins que 10€.

Le Bon moment : la plupart des grandes sur-faces et des points de vente jouent sur l’actua-lité dans leurs rayons. Noël, Pâques, la Saint Valentin, la fête des mères… justifient l’aména-gement des rayons. Ces politiques se révèlent très efficaces.

L’emplacement ou Bon endroit : dans les grandes surfaces, l’emplacement de chaque pro-duit est précisément étudié pour susciter l’acte d’achat. Les produits superflus, souvent qualifiés d’achats « impulsifs » comme les chewing-gums, les petites sucreries… se trouvent juste avant les caisses. Ainsi les clients qui attendent leur tour achètent ces produits sans réfléchir.

La Bonne quantité : il s’agit de ne pas être en rupture de stock, ce qui est rédhibitoire pour le client qui n’aime pas perdre de temps dans plusieurs points de vente. Mais il s’agit aussi de regrouper les produits en « pack » dans la juste quantité. De plus en plus, les besoins du marché révèlent l’envie de certains consommateurs d’acheter les produits alimentaires en petite quantité pour certains, en grande quantité pour d’autres. Les Pom’potes par exemple, peuvent être vendues par 4 comme par 24, s’adaptant ainsi aux besoins différents des consommateurs.

Mais dernièrement les consommateurs ont commencé à se faire entendre et voilà qu’ils veulent être mieux informés, le marchandising a inventé la :

Bonne information : cette information peut al-ler du nombre de calories d’un produit alimen-taire aux nombres de langues disponibles sur un DVD à la liste des composants d’un produit cosmétique. Mais les normes actuelles sont dra-coniennes et exigent la plupart du temps toutes les informations qu’un client peut attendre.

QUAND LE DOUBLE VOUS POSSÈDEEn quoi suis-je double? Devant ma famille, devant mes amis, suis-je vraiment moi-

même ? Quel serait mon double s’il apparaissait devant moi ? Maléfique comme Mr

Hyde ou bienveillant comme le double de William Wilson ? C’est à ces questions que

les 4ème 3 ont répondu dans ces quelques textes, après avoir étudié le traitement du

thème en littérature et au cinéma, du mythique Dr Jekyll et Mr Hyde au plus récent

Shutter Island, de la bande dessinée Luûna aux nouvelles fantastiques des grands

auteurs du XIXème siècle. Itinéraire De Découverte réalisé par la 4ème3

Depuis longtemps,Mon âme est diviséeDepuis ce tempsQui m’a paru une éternité.

Je me suis comme dédoubléeDeux faces, une tellement ouverteUne si cachéeVais-je à ma perte ?

La première est ouverte aux gensTellement sourianteAu caractère d’enfantMais toujours marranteL’apparence est toujours soignéeDans ce « moi » làJamais elle ne pleure, elle se sent aiméeCe « moi » là…

La deuxième est plus mystérieusePlus froide, plus renferméeCelle-là est tellement sérieuseQuand elle s’efforce de renfermer ses plaiesAbandonnée dans ses doutes, elle couleA ce « moi » là, l’âme est meurtrieEt dans le noir en silence elle s’écroulePour cette face là, la vie est finieMême si opposés

C’est toujours moiMême l’une contre l’autre adossésCe sont mes deux « moi »

Anaelle

Une nuit, je me réveillaiLa lune m’éblouissaitUne lame noire me transperçaEt mon cœur sembla sortir de moi.Devant moi, il se brisaEn un côté noir et un côté rouge, il se cassa.Je me demandais pourquoi je voyais ça.Ce soir-là ma vie changea. Une autre partie de moi émergeaUne partie que je ne connaissais pasDevant le miroir, je me regardaiMa sœur morte me souriaitCelle qui se suicida.

Audrey

11h05, la sonnerie retentit, je me dirigeai vers le cours d’espagnolSur la passerelle, je ressentis l’envie de me pro-mener dans les couloirsPartir ou ne pas partir, telle était la question.Alors, une silhouette m’apparut.Cette silhouette, c’était la mienne.

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Tout à coup, elle me parla :« Tu ne peux pas sécher une heure de cours », s’exclama-t-elle.Je compris alors que ma raison me conseillait de ne pas répondre à mon envie.« Mais, pourquoi ? », lui demandai-je.« Car plus tard, en y repensant, tu le regretterais sûrement » me répondit-elle.« Peut-être que non », lui déclarai-je.« Oui, mais je sais que tu ne veux pas prendre le risque », me rétorqua-t-elle.Après cela, elle disparut.Finalement, je décidai de ne pas me promener dans les couloirs, mais d’aller en cours d’espa-gnol.

Claverie

Littérature fantastique, le choix de l’équipe

Et pour tous nos camarades qui sont

intéressés par le fantastique, voici les recom-

mandations de nos interviewés…

Terry Pratchett : « Les ch’tits hommes libres », « Le peuple du tapis »….

Guy de Maupassant : « Le Horla »

Mary Shelley :« Frankenstein »

Ray Bradbury : «Fahrenheit 451», « Chroniques martiennes »

Thoeni, Raphaël, Régis et Marie-Pierre

Le jour, une vie joyeuseEt la nuit une vie rêveuse.

Du jour ou de la nuitOcculte et ténébreuseUnique objet de terreurBas et malheureuseLe double maléfiqueEtant revenu d’un endroit à risque.

Malin et adroitObsédé par moiRentra et se mélangeaTant bien que mal avec moi.

Paul

LA LITTÉRATURE FANTASTIQUE PRÈS DE CHEZ VOUS

La médiathèque à côté de la gare c’est stratégique…

Oui car c’est un lieu de passage, donc on peut toujours se dire, tiens je peux m’arrêter. La médiathèque fait partie du projet de rénova-tion urbaine du quartier des Baconnets, elle participe, tout comme les nouveaux commerces, à créer un lieu de vie agréable.

Que fait-t-on à la médiathèque ?

Quand on y est inscrit, on peut travailler, faire ses devoirs, emprunter des livres, des cd, des BD, des DVD…c’est gratuit jusqu’à 15 ans. On a aussi la possibilité de se connecter sur Internet ou de se former aux langues étrangères avec des logiciels spécifiques.

par Maeva, Sheerlaine, Ange Laure

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En un mot cette expérience t’apporte quoi ?Bassam : Un entraînement physique et le respect de moi-même et des autres.Ousmane : Ca apprend à vivre en collectivité, à avoir un bon comportement à plusieurs Kenny : Ça donne envie de recommencer. C’est bien de travailler en groupe, de se dépasser, par exemple dépasser la peur du vol en ULM.

QUE FONT-ILS?

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RAÏD AVENTURE UNE SACRÉE AVENTURE

Le Domaine de Comteville, un château dans un grand parc à Dreux, un site où les jeunes peuvent s’épanouir en s’amusant! On peut y faire de l’accrobranche, du ca-noë, un parcours en forêt même la nuit, du tir à l’arc, de l’escalade… On s’amuse, mais le but est la découverte de soi, le respect de l’autre, la vie en collectivité.Il s’agit de redonner le goût de l’effort et des choses simples. La difficulté des épreuves sportives oblige les participants à faire des choix, à décider par eux-mêmes.C’est l’apprentissage de la vie en groupe dans les difficultés. Il faut privilégier l’équipe pour gagner. C’est aussi l’évaluation individuelle de sa propre valeur. Les difficultés incitent les participants à se dépasser, à repousser leurs limites de fonc-tionnement habituel en puisant dans l’énergie essentielle, la solidarité dans l’équipe est valorisée. 3 jeunes d’Anne Frank participent à cette aventure, alors comment ne pas les interviewer ????

Quel a été le moment le plus physique ? Kenny : L’activité libre, avec le foot. Puis l’ULM, mais ce n’est pas physique vu que c’est dans l’air.Ousmane : Le VTT dans la forêt avec les bosses, au niveau des montées, c’est dur pour les jambes.Bassam : L’accrobranche, sur la piste noire. Ça fait mal aux bras, on est tenu par un fil mais si on lâche les mains, on ne peut plus se relever

As-tu eu envie de lâcher ?Bassam : Oui, mais je ne pouvais pas parce que je m’étais engagé Kenny : On ne peut pas lâcher. Plus on fait, plus ça donne envie de continuer. Parce que c’est amusant.Ousmane : Non, moi j’aime bien faire des trucs au-delà de mes limites.

Qui sont les encadrants ?Bassam : Des animateurs du Noyer Doré et des policiersOusmane : Il y a des CRS et des animateurs sportifs.Kenny : Il y en a qui nous aidaient pour faire le ménage, un autre pour le foot, le vélo et tout, et un pour nous aider à mettre la combinaison pour l’ULM.

Sont-ils stricts ?Kenny : Oui, mais quand il faut. Ils ne nous engueulent pas pour rien.Oussmane : Pas plus que celaBassam : Ca dépend, si on est tranquille, ils sont tranquilles, si on fait des bêtises, ils sont stricts

Et avec les autres jeunes, cela se passe comment ?Bassam : Il y a des jeunes de Corbeil Essonne et d’Aulnay-sous-bois. On est en deux groupes mélangés Kenny : Ce sont toujours les mêmes groupes. On est 8 mais on dort en chambre de 4.Oussmane : Ça se passe très bien

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Interview de M. CRACIUN professeur d’allemand

La nouvelle vague allemande

A ÉCOUTER

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Branchez-vous vos écouteurs?Oui, oui. Le plus souvent, quand je suis dans le RER ou dans la rue, je mets mon MP3 et j’écoute.

Et qu’est-ce que vous écoutez ?C’est très varié en fait, mais j’écoute surtout de la musique allemande. Par exemple, Wir Sind Helden (nous sommes des héros), Nina. Ce sont des groupes qui parlent des problèmes actuels avec humour. C’est assez intéressant. Il y a une nouvelle vague allemande qui apparaît et qui a du succès non seulement en Allemagne mais qui commence à gagner l’international.

Dans quel style classeriez-vous  ces groupes ?En général, plutôt Pop rock. Synthé, guitare…

Ces groupes sont-ils suivis par les jeunes ?Ah oui. En Allemagne, oui. Ici, j’ai essayé de travailler avec les élèves sur ces groupes. Le premier Wir Sind Helden : c’est une chanson « Aurélie » sur les différences franco-allemandes, les clichés. Vous savez : les allemands sont plus réservés, plus timides, plus ordonnés….

L’autre c’est « Speak Deutch with me » de Die Prinzen (les princes) : c’est pour dire que l’anglais rentre de plus en plus dans la langue allemande, un peu comme ici.

Les élèves ont apprécié?Ha oui, oui. En effet ce sont des rythmes très prenants, entraînants, donc ça marche bien.

votre super héros préféré

le pouvoir magique que vous aimeriez avoir

Un souvenir ou une situation étrange ?

Quel est votre film

fantastique préféré ?

Animal fantastique préféré

Votre définition du fantastique

Quel moment d’une journée typeest plus propice pour basculer

dans le fantastique?

Qu’y a t’il de fantastique dans

QUI SONT-ILS?

9

Mme MOREL, Professeur de français / Mme DERRADJI professeur d’anglais

La Bête

Pouvoir rendre

tout le monde heureux

J’étais au bord de la mer,

j’ai entendu des bruits. Mes

parents dormaient à côté et

j’ai eu peur pour eux. Je me

suis dit il y’a peut être des

fantômes.

Frankenstein de Mary Shelley.

Un oiseau que je n’ai jamais

vu comme le Dodo. Il a existé

à l’Ile Maurice

Tout ce qui touche à l’étran-

geté, même au mystère.

Après la sieste

Ah oui. C’est tout l’amour

qu’on peut donner aux élèves

et la spontanéité de choses

qu’ils nous renvoient. Ca c’est

fantastique.

Catwoman

Être invisible

Un rêve que j’ai cru

être réalisé.

2001 l’Odyssée de l’espace

La licorne

L’intrusion de l’étrange dans le

réel. La confusion entre la réalité

et l’imaginaire..

Le soir en s’endormant..

Ha oui, y’a du fantastique, dans

la littérature toujours.

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AF-MAG AF-MAG

SORTIR LES ARTISTES D’ANNE FRANK S’EXPOSENTLe 24 février répondant à une invita-tion de l’Espace Jeunes à Verrières les Buissons les jeunes rappeurs du collège Anne Frank se sont produits lors d’une soirée cabaret

Redah : ’objectif était de présenter un avant-goût de notre spectacle de fin d’année, on a saisi cette occasion pour travailler la scène et on a fait des répétitions.

Brahima : on est partis à 9, mais on est pas tous montés sur scène, certains nous ont aidés à répéter et à surmonter le trac

Ossam : Le soir, on a présenté une partie de notre spectacle, on a rapé un morceau qui s’ap-pelle « Face au mur »

Bassam : On s’est produit parmi d’autres rappeurs, ce n’était pas évident car ils sont plus expérimentés, mais bon, on a assuré quand même

Rheda : Il y avait aussi des magiciens Belkacem : Et Bassam et Brahima ont dansé

Tous : Ca nous a beaucoup plu. On avait un peu le trac mais pas trop car on avait déjà fait des spectacles. Les gens ont applaudi. C’était grave bien ! C’était enrichissant pour le cerveau !

Puis le 26 Mars à Verrières les Buissons, à la salle des fêtes « le Colombier », les danseuses d’Anne Frank ont participé à la soirée JEUNES TALENTS. Elles ont présenté une création de notre choré-graphe Evelyn Zola, ex-élève du collège, qui est chargée du volet danse dans le spectacle « mon double et moi ».

Ange-Laure : C’était une expérience difficile et facile à la fois. Au début j’avais le trac, mais après, dans la deuxième partie de la danse, j’étais plus détendue et c’était bien

Anna : Nous travaillons tous les jeudis avec Evelyn et là elle était fière de nous car on était synchro et le public a aimé

Danièle : j’avais le trac, mais j’ai aimé. On a eu beaucoup d’encouragements de la part du public et de ceux qui nous ont accompagnées, à ce propos on voudrait remercier beaucoup : Evelyn, Lamenas, Felix, Mario et Antoine pour la musique.

Le matin en allant au collège Tu changes tellement que parfois tu n’arrives même pas au collège Tu marches toujours sur le même trottoir, les mêmes dalles, tu fixes les mêmes points… Tu changes de temps en temps ta route pour varier les plaisirs

Tes amis, pour ton anniversaire Savent plus au moins quoi t’offrir pour te faire plaisir Sont lassés de t’offrir toujours le même CD de Rohff Sont perdus avec tes multiples personnalités

Question habits A chaque jour son style punk, bougzer, fashion, rocker, emo, hip hop, gothique Tu changes souvent mais toujours dans ton style Tu ne peux pas te passer de Ta chemise blanche, Ton pantalon bleu et Ton pull vert

Si quelqu’un t’invite à l’imprévu, tu réponds Je ne sors jamais Je ne sais pas trop, je te rappelle 2 min avant le rendez-vous Oui pourquoi pas

RÉSULTATS Tendance à l’équilibre, de temps en temps tu te sens différent et c’est tout

Tendance schizophrène, attention tu pourrais y perdre ton âme

Tendance maniaque, attention tu pourrais faire peur

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Pour 2 personnes minimum car un

Gloubi ne se mange jamais seul :

INGRÉDIENTS :

3 œufs

1 tomate

1 paquet de chips

1 oignon

1 poivron

2 cuisses de poulet désossées

1 petit pot de crème fraîche

1 gousse d’ail

Fromage râpé

3 cuillères à soupe de lait

2 cuillères à soupe d’huile

poivre

cumin

PRÉPARATION10 MN :

Couper l’oignon et l’ail finement et les mettre à revenir dans l’huile.Couper la tomate et le poivron en dé et désos-ser les cuisses de poulet rôti.Casser les œufs dans la poêle et brouiller les avec les oignons et l’ail, ajoutez y les chips broyées ainsi que le lait afin de les ramollire.Incorporer la tomate et le poivron puis ajou-tez le poulet et une pincé de cumin.Ajoutez la crème fraîche et mélangez.Mettez le fromage râpé, une pincé de poivre et éteignez le feu.Recouvrir 1 minute et servez chaud.

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Le groubi

À TABLE

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Prononcer en roulant exagérément le « r » grrrroubi et surtout pas d’article. On dit « préparer groubi », de même « mercredi, c’est groubi »... L’origine de ce plat, on la doit à Casimir et son célèbre gloubi-boulga de l’Île aux enfants, ce «gâteau immangeable» qui contient notamment de la confiture de fraises et de la saucisse de Toulouse. Aujourd’hui moins joyeux le gloubi est un des plats les plus célèbres en prison. Mais si le concept a traversé les murs c’est qu’il est simple et à la porté de tous : le gloubi s’accommode de tout ce qui peut se manger sans chichi, ni état d’âme. Alors trois cuistots Alicia, Ousmane et Soufiane ont ouvert leurs frigos pour nous proposer le groubi du jour.

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