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ِ َ َ َ ٍ ﻣﱠَ ُ َ َِ َ َ َ ُ ﻟﻠ ــ ﺣــّ ٰ ْ ّ @ ْ ﺑـــﺳﻛﺎﺗ ﺣﻣﺔ ﻋﻠﻟﺳﻼ ْ َ َ ﺻﺣﺑ ِ AAll--SSiimmssiimmaahh lundi 15 juillet 2013 Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles à Fès [Conférence donnée le 21 mai 1977 devant l'Association de l'Université El-Qaraouyine.] La science traditionnelle (al-'ilmu't-taqlîdî) et la science moderne ont peu ou rien en commun ; elles ne possèdent pas la même racine ni ne portent les mêmes fruits. Qui dit tradition dit transmission et celle-ci n'est essentielle que là où il s‘agit d'assurer la continuation Commentaire des versets relatifs au jeûne du mois de Ramadan Conditions de validité du jeûne du mois de Ramadan Conseils Santé pour le Ramadan Dossier Ramadan de "Doctrine Malikite" Définition du jeûne Forme spirituelle du jeûne Jeûne et prière rituelle L'instauration du jeûne du mois de Ramadan Le jeûne des Connaissants par Allah Le mois de Ramadan en rapport au reste du calendrier Le mois de Ramadan par Ibn 'Arabi - Charles-André Gilis Les aspects spirituels du jeûne du mois de Ramadan d’après l’Ihyâ’ de Ghazâlî Qualité divine du jeûne Étymologie du mot Ramadan Ramadan Karim ! Rechercher Rechercher dans ce blog Création du Cercle de prière sur le Prophète (Saws) du Porteur de Savoir 0 Condividi Altro Blog successivo» Crea blog Entra Al-Simsimah: Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles ... http://alsimsimah.blogspot.it/2013/07/titus-burckhardt-les-sci... 1 di 14 16/07/13 20:39

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دد وو على آآلهھ ددنا محم وو صحبهھ وو سلمم االسالمم عليیكمم وو ررحمة هللا وو برركاتهھبـــسمم ٱٱ@ ٱٱلررحمنن ٱٱلررحــيیــمم ٱٱللهھمم صلل على سيی

AAll--SSiimmssiimmaahh

lundi 15 juillet 2013

Titus Burckhardt - Les Sciences traditionnelles à Fès

[Conférence donnée le 21 mai 1977 devant l'Association del'Université El-Qaraouyine.]

La science traditionnelle (al-'ilmu't-taqlîdî) et la science moderne ontpeu ou rien en commun ; elles ne possèdent pas la même racine nine portent les mêmes fruits. Qui dit tradition dit transmission etcelle-ci n'est essentielle que là où il s‘agit d'assurer la continuation

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d'un savoir que l'on ne saurait reconstituer par des effortsindividuels s'il venait à se perdre. Toute autre est la nature de lascience moderne, qui est fondée sur l‘expérience sensible, surquelque chose donc qui est en principe accessible à tout homme, desorte que cette science peut toujours être rebâtie à partir de zéro, àcondition qu'on dispose d'expériences suffisantes, — conditiondifficile à remplir, puisque les expériences scientifiques et lesconclusions qu'on en tire s'accumulent selon une telle progressionqu'il est devenu impossible d'en embrasser la totalité. L'expériencesensible, pratiquée méthodiquement et comme seule approche de laréalité, s'enfonce dans la multitude indéfinie des phénomènesphysiques et risque par la même d'oublier son propre point dedépart, qui n'est autre que l‘homme dans sa nature intégrale,l'homme qui n'est pas seulement une donnée physique mais à la foiscorps, âme et esprit (jasad, nafs, rûh).

Demandez à la science moderne : qu'est-ce que l'homme ? Elle setaira par conscience de ses propres limites ou, si elle répond, elledira que l‘homme est un animal aux facultés cérébralesparticulièrement développées. Et si vous posez la question del'origine de cet animal, elle vous parlera d'une chaîne infinie decoïncidences, d'accidents, de hasards. Autant dire que l‘existence del'homme n’a pas de sens.

Demandez à la science traditionnelle : qu'est-ce que l‘homme ? Ellevous répondra par des métaphores — les histoires bibliques etcoraniques de la création d'Adam — qu'on serait tenté d'écartercomme une mythologie désuète si l‘on ne devinait pas que ces récitssacrés véhiculent une vision profonde de l'homme, beaucoup tropprofonde pour être enfermée en des définitions rationnelles. Et lapremière chose que nous en retenons, c'est que l‘homme à une causeunique, qui se situe au-delà de toutes les contingences, et que sonexistence sur terre à un sens. Ce sens, cette vision profonde del'homme n'a rien à faire avec une science empirique ; on ne sauraitla reconstituer à partir de l'expérience et du raisonnement, car elleconcerne l'homme, non pas sous le rapport de son existence spatialeet temporelle, mais « sous le rapport de l'éternité », si l'on peuts'exprimer ainsi.

La tradition sous toutes ses formes est essentiellement un souvenir(dhikr) de cette vision intemporelle de l'homme et de son origine,qu‘il s'agisse de la transmission de lois et coutumes sacrées, ou de latransmission de leur signification spirituelle, dans la mesure oucelle-ci peut être transmise d'homme à homme, c'est-à-dire dans lamesure ou les maîtres sont autorisés à l'exposer et les disciples prêtsà la recevoir. Ces considérations d'un ordre très général et d'uneexpression inévitablement sommaire étaient nécessaires pour situernotre thème, pour préciser, notamment, ce que nous entendons par« science traditionnelle ». En même temps, elles situent notre quêtepersonnelle, qui nous conduisit à Fès, voici bientôt quarante ans.

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Index "René Guénon"

Moteur de recherche RenéGuénon

Bilal ibn Rabah (RA) le premier muezzinde l'Islam

Chaîne de transmission (Silsilah) descheikhs de la Shadhiliya

De l'influence d'Ibn ‘Arabî sur l'écoleshâdhilie égyptienne (époquemamelouke) : premiers jalons.

Généalogie des Prophètes

Histoire des Prophètes : Abraham (sur luile salut et la paix)

Histoire des Prophètes : Adam (sur lui lesalut et la paix)

Histoire des Prophètes : Noé (sur lui lesalut et la paix)

Histoire du Wahhabisme (lesanti-doctrinaux)

L'Histoire de l'écriture arabe

L'histoire du cheikh Ahmadou Bamba etdu mouridisme

L'histoire du Coran

La Mosquée-Université Al-Azhar

La place de Jésus dans l’Islam

La Shâdhiliyya - une voie soufie dans lemonde

Le dévoilement intuitif (kashf) etl’inspiration (ilhâm) : enjeux et débatsdans la culture islamique médiévale parEric Geoffroy

Le Shaykh Ahmad Ibn Idrîs face auxjuristes Wahhabites

Le soufisme en Égypte et en Syrie -Intégral - Eric Geoffroy - Table desMatières-

Le soufisme et la France

Le vêtement des soufis au Marocmédiéval d'après les sourceshagiographiques

Histoire

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À cette époque, bien des branches de la science islamique tellequ'elle avait existé a son apogée médiévale ne faisaient plus partiede l'enseignement donné dans la grande mosquée El-Qaraouiyine.Au 14ème siècle déjà, Ibn Khaldoun s'était plaint d‘un certainappauvrissement intellectuel dans le milieu savant de Fès, et cetappauvrissement a dû s'accentuer durant les siècles suivants jusqu'àla venue des Francais au Maroc. La réduction progressive desdomaines de la science n‘était cependant pas uniquement l'effetd'une décadence : c’est la domination exclusive du Malikisme quiavait simplifié l'étude du droit, tandis que l'Acharisme éliminait laphilosophie hellénisante. D'une manière plus générale, il y a dans legénie maghrébin une tendance à réduire les choses à l'essentiel et aurigoureusement nécessaire. L'enseignement de l'histoire, parexemple, ne subsistait plus que sous la forme de l‘histoire sacrée,celle des débuts de l'lslam, parce que seule l'histoire sacrée, quiexprime des vérités (haqaïq) intemporelles, méritait d'être retenue.Quant à l'astronomie, elle était réduite aux calculs qui permettentd‘établir le calendrier musulman et les heures des prières. Malgréces réductions — et peut-être même à cause d'elles — l'ensemble dessciences enseignées, dans les années 30, à la grande mosquéeEl-Qaraouiyine, se présentait comme un édifice parfaitement uni,alors que l'enseignement universitaire moderne est divisé endifférentes disciplines, qui divergent souvent entre elles. Ici, àEl-Qaraouiyine, toutes les branches du savoir : la langue, la logique,le droit, la morale et la théologie convergeaient vers un seul etmême but ; et l‘on pourrait également dire qu'elles dérivaient d'uneseule et même source, du Coran et du Hadith, qui sont le fondementà la fois de l'ordre spirituel et de l'ordre social dans l'lslam.

On pouvait s‘étonner du zèle avec lequel des grammairiensdissertaient pendant des heures et des jours sur un seul verbe, uneseule forme, un mot d'arabe. Or, il n'est pas étonnant qu'une languequi a servi de récipient à la révélation divine, et qui, de ce fait, gardeune profondeur et une finesse que les langues profanes ont perdues,soit choyée comme la plus précieuse des choses.

On pouvait s‘étonner également de la minutie avec laquelle lesspécialistes du hadîth examinaient l'isnad d‘une traditionprophétique — leur mémoire était d'ailleurs prodigieuse. Or. il n'estpas étonnant non plus que pour des paroles dont dépend la viemême et de la communauté et de l'âme individuelle, les preuves del'authenticité soient pesées avec une balance d'or.

Mais il y avait autre chose qui pouvait à plus juste titre étonner, etmême rebuter, l‘observateur non averti, à savoir le styleapparemment rationaliste, et en tous cas franchement légalistequ‘assumait généralement l'enseignement donné dans la grandemosquée. Parfois les cours, prenant la forme d'un dialogue entremaître et disciples, appelaient une discussion juridique. Il est vrai

Les ascètes par A. J. Arberry

Les hommes de religion dans le Moyen-Orient ayyoubide et mamelouk (XIIe -XVIe siècles)

Les théoriciens du soufisme

L’ijtihâd spirituel : fondementsméthodologie et actualité

Quelques repères pour l’histoire dusoufisme

Rôle du wahabisme et du réformisme dela Nahda en Algérie dans le processusd’exclusion et de marginalisation dusoufisme

Traces de soufisme en Europeoccidentale

Al-Qods : le passé le présent et l'avenir

Kairouan : la ville aux cent mosquées

L'émigration du Prophète saws (l'Hégire)vers Médine

La Mecque

La Shadhiliya en Tunisie

La ville sainte de Fès

La ville Sainte de Touba

Le mausolée de l’Imâm Rezâ à Mashhad:héritage spirituel et architectural del’histoire iranienne

Le paradoxe de la Ka’ba

Vertus des lieux Saints de Tunis

Le tour du monde des lieuxSaints

'Aqîdah et Uçûl el-Fiqh

Abrégé des doctrines de l’Islam – CheikhMohammed Zakî al-Dîn

Aperçus sur le jihâd : doctrine etapplications

Commentaires des règles initiatiques desLawâqîh de l’Imâm Charani

Des règles de bienséance à observer lorsd’une invocation

Formules et bienfaits

Introduction aux 99 Noms d'Allah et Lespreuves de l'excellence du Dhikr d'Allahpar Ses Noms et Ses qualités.

Jeûne et prière rituelle

La doctrine

La Profession de Foi des adeptes de laSounna

Le code de conduite dans la voie dessoufis de Abû Madiyan Shu'ayb

Le dhikr de la langue et le dhikr du cœur

Le dhikr « Allâh Allâh » assure lasauvegarde de ce monde

Les 99 Noms - Attributs d'Allâh

Les bienfaits de la Prière sur le Prophète(al-Jazuli)

Les vertus du Dhikr

L’ijtihâd spirituel : fondementsméthodologie et actualité

La doctrine

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que la pensée juridique avait sa place très légitime dans cetenseignement, puisque la shariah est une loi et que le droit qui endécoule constituait le principal objet d'étude pour la plupart desélèves. Cependant, sur le plan théologique, en kalam, la penséelégaliste avec ses pour et contre, ses law kâna, in kana et lam yakunpouvait donner l'impression d'un rationalisme, c‘est-à-dire d'unepensée toute faite d'alternatives et de ce fait trop schématique pourêtre adéquate à son objet, la Réalité infinie. Il ne s‘agissait cependantque d'un rationalisme provisoire ou de surface, car en définitiveaucun des oulémas qui argumentaient selon cette méthode n'auraitprétendu faire de la raison humaine la mesure de toute chose,comme le prétend en fait la science moderne. La différence entre lesdeux points de vue, celui du fiqh et celui du rationalisme moderne,qu'il soit philosophique ou simplement scientifique, est en somme lasuivante : pour le premier, la raison n'englobe pas toute la réalité,loin de là, mais elle la traduit à sa manière et dans la mesure où elles'ouvre à la révélation divine ; pour le second — le rationalismephilosophique aussi bien que le rationalisme scientifique — toutdoit pouvoir s'expliquer par la raison, et par elle seulement, bienqu'on ne sache pas ce qu'est cette raison, ni pourquoi elle possède cedroit quasi absolu en face de la réalité.

Remarquons que chez les meilleurs parmi les savants fassis laroutine juridique était tempérée par une très vive conscience de lafragilité humaine, donc par une sorte de précaution constante, quileur conférait beaucoup de dignité. Et c'est peut-être cette vertu quiexerçait la plus grande influence sur leur milieu humain, sur leursélèves et non moins sur les simples gens du peuple qui venaientassister aux cours donnés à El-Qaraouiyine, assis à respectueusedistance du professeur entouré de ses disciples habituels.

D‘une manière générale, le caractère ouvert et généreux del'enseignement avait une influence bénéfique sur toute la ville. Larelation entre professeur et élève était humaine, non entravée pardes règlements mais fondée sur la confiance réciproque. Trèssouvent, maître et disciple ne travaillaient que pour l'amour de lascience. Bien des professeurs ne recevaient qu'un très modestesalaire ou aucune rétribution ; certains vivaient de quelque métierexercé à côté de leur fonction d'enseignant ou de dons que leurfaisaient de riches citadins.

De temps en temps des ouvrages classiques du soufisme(at-tasawwuf) ont été lus et commentés à El-Qaraouiyine. Nousavons assisté nous-même à la lecture du Ihya 'ulûm ed-din deGhazali, et ce n‘était pas la première fois qu‘au Maroc cet ouvragejouait le rôle de conciliateur entre le fiqh et le tasawwuf, la Loi et lamystique, le ’iIm ez-zhâhir et le ’ilm el-bâtin, la « science extérieure» et la « science intérieure ». En général, cependant, les professeursde l‘université EI-Qaraouiyine étaient très réservés à l'égard de toutce qui venait du soufisme. À l'époque du Protectorat, cette attitudese renforça par l'opposition politique entre le milieu universitaire etles confréries (turuq), opposition que l'administration française sut

L’Ijâza ou la licence

Symbolisme

Symbolisme de la prière rituelle parAbdu-l-Karîm al-Jîlî

Une instruction sur les rites fondamentauxde l’islam

Vingt convenances spirituelles (âdâb)concernant le dhikr

A propos d'un livre sur le pèlerinage

Controverses sur le rôle de l'imagination :Ibn Al-'Arabi et l'Ecole Kubrawi

Etudes Critiques sur le Mouridisme

L ’Islam et le Tasawwuf Par l’AncienGrand Imâm d’Al-Azhar Sheikh AbdAl-Halîm Mahmûd

La Shâdhiliyya: une des « voies-mères »du soufisme

La théophanie des noms divins : d’Ibn‘Arabî à Abd el-Kader

Le corps du saint dans l'hagiographie duMaghreb médiéval

Le soufisme d'Occident dans le miroir dusoufisme d'Orient par Eric Geoffroy

Les références shâdhilies dans le Kitâbal-Mawâqif d’Abd el-Kader

L’universalisme de l’islam : unité etmultiplicité

Modalité de la réalisation spirituelle chezAbd el-Kader et chez René Guénon (‘Abdal-Wâhid Yahyâ) par Larbi Djeradi

Qu'est-ce que le soufisme ? Entretienavec Michel Chodkiewicz

Remarques à propos de la communicationfaite par le Dr. Mark Sedgwick AuSéminaire d’Alexandrie sur la tariqashadhiliyya (avril 2003) par Jean-LouisMichon

Rencontre entre intellectualité et saintetépar le Shaykh Abd al Wahid Pallavicini

Sainteté et martyre en Islam

Etudes diverses

Abdu-Salam Ben Mashîsh (1163-1228)

Abu Bakr ash-Shibli (247/861 - 334/946)

Ahmad Ar-Rifâ`î (1118–1181)

Al Ghazâlî (1058-1111)

Al Hakim at-Tirmidhî (820-910)

Bâyazid al-Bistâmî (804-874 ou 877)

Cheikh Ahmad At Tijânî(1150-1737/1230-1815)

Cheikh Abd el Qader el Jilâni (1083-1166)

Cheikh Abul-'Abbas al-Mûrsi (1219-1287)

Cheikh Abû-l-Hassan Châdhilî(1196-1258)

Cheikh Ahmad ibn 'Ajiba (1747-1809)

Cheikh Ahmadou Bamba (1853/1927)

Cheikh Al Alawi (1869-1934)

Cheikh al-Madani (1888-1959)

Les Maîtres, leur vie et leurenseignement

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exploiter à fond. Les confréries dérivent bien du soufisme, dont ellesreprésentent en quelque sorte la forme populaire ; en même temps,elles constituaient des groupements humains trop importants pourne pas être l'objet de pressions politiques. Celles-ci trouvaient unpoint d'appui dans le fait que beaucoup de ces confréries n‘avaientplus à leur tête de véritables maîtres spirituels mais des chefspurement nominaux, le plus souvent des descendants du fondateurde la confrérie ; or, l'hérédité physique n'est pas un garant despiritualité. Les véritables maîtres spirituels — il en existait toujours— se tenaient à l'écart de la politique et des grands mouvementscollectifs et ne s'entouraient que d'un petit nombre de disciples ;c'est dans ces milieux plus ou moins isolés que le vrai tasawwufétait enseigné.

D'un autre côté, il y a toujours eu des savants d‘El-Qaraouiyine qui,sans adhérer nécessairement au soufisme, en reconnaissaient lavalidité, pour la simple raison que le fiqh ne saurait embrassertoutes les dimensions de la religion (ed-din). On se souviendra de ladistinction que le fameux hadîth Djibraïl établit entre el-islâm,el-imân et el-ihsân. Les deux premières dimensions du dîncomprennent respectivement les actions prescrites et les dogmes —et c'est la très exactement le domaine de la science scolastique —,tandis que la troisième dimension se réfère à la vie contemplative.Selon les paroles mêmes du Prophète, el-ihsân consiste en ce « quetu adores Dieu comme si tu Le voyais ; si tu ne Le vois pas, c'est Luiqui te voit ». — En d‘autres termes : ta religion n'est parfaite que situ es entièrement présent dans l'acte d'adoration ; or, si tu l‘es, tu neverras pas Dieu, mais tu gagneras la certitude qu'Il te voit. — Cesquelques mots résument toute une pratique intérieure, dont ledéveloppement est en principe illimité, puisque son objet est infini,et suppose, non pas un savoir plus ou moins dialectique. mais une «science du coeur ».

La présence de l'homme — corps, âme et esprit — dans l'acted'adoration s'ouvre sur la présence de Dieu dans l‘homme, — s'il estpermis de résumer en ces termes tout un univers spirituel tropsubtil et trop complexe pour être défini à la légère. En un certainsens, tout le tasawwuf se développe à partir de l'existence desincérité (ihklâs) : adorer Dieu comme si on Le voyait, c'est l'adorersincèrement : or, cet effort conduit logiquement a une conversion(tawbah) de tout l'être humain, conversion qui opère une sorted‘inversion du rapport sujet-objet dans la vision intérieure : jusquelà, l'homme voyait toutes choses par l‘oeil de son « moi », son âmepassionnelle, et toutes choses en assumaient la teinte ; dorénavant,l'homme voit son propre « moi » par l‘oeil de l'esprit, qui le juge etle transcende ; or, « qui connaît sa propre âme, connaît son Seigneur» (man ’arafa nafsahu faqad 'arafa rabbah) selon le hadîth.

Pour ramener les choses à leur plus simple expression, nouspouvons encore dire ceci : on sait qu'en Islam, le croyant est sauvéen fin de compte par le double témoignage qu' « il n'y a pas dedivinité hors Dieu » et que « Mohammed est l'envoyé de Dieu », le

Cheikh Charani (1493-94)

Cheikh Fakhr al-Dîn al-Râzî (1150 - 1210)

Cheikh Hajj Adda Bentounès (1898-1952)

Cheikh Mohammed Zaki ed-Dîn Ibrâhîm(1906-1998)

Djalâl ad-Dîn Rûmî (1207-1273)

Ibn Atai Allah al Iskandari (1259-1309)

Ibn ‘Arabî (1165-1240)

L' Emir Abd el-Kader (1808-1883)

Mohammed Ibn Yousouf al-Sanousi (m.1490)

Moulay al-'Arabi Ben Ahmad ad-Darqâwi (1737 - 1823 )

Sheikh Abd Al-Halîm Mahmûd(1910-1978)

Sidi Abû Madyan al-Ghawth (1126-1197)

Sidi Ahmed Zarrouqq (1442-1493)

‘Alî Ibn Maymûn al-Fâsî (m. 917/1511)

La dégénérescence de la monnaie

La Sourate al-Kahf (La Caverne).

Le renversement des symboles

Le règne de la quantité et les signes destemps

Les fissures de la Grande Muraille (Gog etMagog) d'après René Guénon

Les signes de la Fin des Temps dansl’eschatologie musulmane

Les Signes de la Fin du Monde.

L’âge sombre – René Guénon

Quand les tours s’effondrent

Quelle spiritualité musulmane aujourd'hui? par 'Abd Allâh Penot

René Guénon : La duperie des«prophéties»

René Guénon : La grande parodie ou laspiritualité à rebours.

René Guénon : Sheth – Kâna el-insânuhayyatan fil-qidam.

René Guénon – Le centre suprême cachépendant le « Kali-Yuga ».

Sur la signification des fêtes «carnavalesques »

vidéo sur la fin des temps selon l'Islamprésentée par le Cheikh Kishk

Spécial "Signes de fin des Temps"

René Guénon ( Yahyâ'Abd-el-Wâhid ) (1886-1951)

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premier témoignage intégrant en quelque sorte le second. Or, letasawwuf donne à ce témoignage toute la signification qu'il peutavoir, et il exige en même temps que le témoin soit parfaitementsincère. Ce qui revient à dire que pour le tasawwuf toutes chosess'effacent finalement devant l'Absolu : le monde, qui n'est que sonreflet, et l'ego qui en est a la fois le reflet et le voile (hijâb), le refletparce qu'il tient, comme toutes choses, son existence de Dieu, et levoile parce qu'il s'attribue a priori un caractère absolu quin'appartient qu'à Dieu seul : lâ ilaha illâ-Llâh.

Nous avons dit que les confréries représentent la forme populairedu taçawwuf, ce qui n‘exclut pas l'existence, en leur sein, devéritables trésors spirituels. Des traités fondamentaux du tasawwufcomme les Hikam d'Ibn Atâ-Illah étaient lus et commentés parmi lesfrères, et les poèmes d'Ibn el-Fâridh, de Shushtari et d'autres grandsSoufis, que l‘on chantait pendant les séances de dhikr, évoquaientles plus hautes vérités spirituelles ; celles-ci sont parfois mieuxcomprises par des hommes simples et apparemment incultes quepar des savants, car l'intelligence du cœur et celle du cerveau ne secomparent pas.

Le Maroc à toujours été une terre de Soufis ; il à recueilli l'héritagede toute une pléiade de grands maîtres qui, aux 6éme et 7émesiècles de l'Hégire, quittèrent l'Espagne pour s'établir en Afrique. Àune époque où l‘Europe vécut déjà, avec la Révolution française etle commercialisme anglais, les grandes victoires du matérialisme, leMaroc connut une nouvelle floraison de vie contemplative. Desmaîtres comme el-`Arabî el-Darqâwî ou al-Harrâq représententtoujours le tasawwuf le plus pur. En un certain sens le côté rude, quidistingue le milieu marocain des milieux plus orientaux, était uneprotection pour la vie spirituelle.

*

La médecine traditionnelle, qui avait été enseignée en marge descours officiels d'El-Qaraouiyine, fut bannie lors du protectoratfrançais. Le mépris des Européens pour les sciences « médiévales »et « arriérées » y fut certainement pour quelque chose. Cettemédecine continua cependant à être pratiquée clandestinement.A-t-elle entièrement disparu de nos jours ? On aurait bien desraisons de le regretter, car cette science, que les Arabes avaienthéritée des Grecs mais qu’ils enrichirent considérablement,comportait, outre ses innombrables expériences, une vision desynthèse que la science médicale moderne peut lui envier.

Cette vision de synthèse constituait d'ailleurs le lien qui rattachait lamédecine gréco-arabe à l'univers intellectuel de l‘lslam. Unité-

Coeur et cerveau *

Compte-rendu du livre « Le Dogme et laLoi de l’Islam ».

Comptes rendus du livre : Le Dogme et laLoi de l’Islam : Histoire du développementdogmatique et juridique de la religionmusulmane de I. Goldziher

Guénon et les guénoniens

Initiation et contre-initiation

L'Être et le Non-Être

La Chaîne des mondes

La chirologie dans l’ésotérisme islamique

La crise sectaire du monde desguénoniens

La dégénérescence de la monnaie

La langue des Oiseaux Par René Guénon

La Religion et les religions

Le renversement des symboles

Le règne de la quantité et les signes destemps

Le Soufisme.

Le tombeau d’Hermès

Les hiérarchies spirituelles par RenéGuénon

Les lettres isolées par René Guénon

Les mystères de la lettre Nûn

Les sciences traditionnelles dansl’ésotérisme islamique

Lettre de René Guénon à Frithjof Schuon

L’enseignement initiatique

L’âge sombre – René Guénon

L’écorce et le noyau

L’ésotérisme islamique

L’œuvre de Guénon en Orient

Monothéisme et angélologie

Moteur de recherche sur l'oeuvre de RenéGuénon

Note sur l’angélologie de l’alphabet arabe

Pierre noire et pierre cubique

Quelques considérations sur l’hermétisme

Rappels sur la dégénérescence et lesadaptations cycliques

René Guénon - De la transmissioninitiatique

René Guénon - La fin d’un monde.

René Guénon - Voyages extra-terrestresdans différentes Traditions

René Guénon : De la régularité initiatique.

René Guénon : De l’antitradition à lacontre-tradition.

René Guénon : El-Faqru

René Guénon : Er-Rûh ou l’EspritUniversel.

René Guénon : Et-Tawhid

René Guénon : La duperie des«prophéties»

René Guénon : La grande parodie ou laspiritualité à rebours.

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totalité-équilibre : ce sont là les points de référence de la penséeislamique, et c'est l'équilibre, précisément, qui est le principe de lamédecine traditionnelle. Selon sa perspective, toute la nature et afortiori l'organisme humain sont régis par la loi de l'équilibre. Il y aquatre humeurs radicales qui, analogues aux quatre éléments, secombinent subtilement dans les diverses fonctions vitales, touterupture d'équilibre entre ces humeurs engendrant une maladie.L'art du médecin c'est d'aider la nature à retrouver son équilibreoriginel. La nature agit par forces complémentaires ; elle tempère lachaleur par le froid et l'humidité par la sécheresse, ou l'expansionpar la contraction et la dissolution par la coagulation ; le médecin enfera de même en utilisant ce qui, dans la nature, correspond à cesforces. La materia medica consistait généralement en matièresvégétales et, de préférence, en des plantes qui étaient aussi desnourritures et que le corps absorbe spontanément. Beaucoup de cesmoyens se retrouvent dans la médecine populaire.

Puisque nous venons de parler de la médecine traditionnelle, ilnous faut aussi mentionner l'alchimie qui est également une scienceou un art d'origine pré-islamique mais spirituellement intégré dansl'Islam. Sur l‘alchimie, qui fut pratiquée à Fès jusqu‘à une époquetrès récente, on se fait ordinairement des idées entièrement fausses,à savoir l'image d'une pratique superstitieuse ayant pour but —parfaitement illusoire — la transmutation du plomb ou d'autresmétaux vils en or. En fait, c'est sous cette apparence « fumiste » quela véritable alchimie se cachait souvent. Pour celle-ci. le plomb ou lemétal vil. qu‘il s'agissait de transmuer en or, n'était que le symbole— fort adéquat d‘ailleurs — de l'âme humaine plongée dansl‘obscurité et dans le chaos des passions, tandis que l'or représentela nature originelle de l'homme, où le corps même est ennobli ettransfiguré par la vie de l'esprit. Chaque métal vil, image d'uncertain état d‘âme, est considéré comme un « or malade », tandisque l'or correspond à l'équilibre parfait des forces naturelles : onreconnaît ici les principes qui régissent aussi la médecinetraditionnelle. La véritable alchimie est en quelque sorte unemédecine de l'homme total, de l'homme fait de corps. d'âme etd'esprit. Mais pourquoi cet emploi de symboles métallurgiques, dedescriptions d‘étranges procédés pour exprimer des réalités d'untout autre ordre ? Sans doute parce que les métiers du « feu » :métallurgistes, fondeurs, émailleurs, céramistes, etc. existent et queleurs procédés se prêtent tout naturellement — ouprovidentiellement — à l'expression des états et des transformationstrès intimes de l'âme.

Ici nous nous permettons d'insérer un épisode personnel : nousavons écrit un livre sur l'alchimie, dans lequel nous exposonsnotamment la dimension spirituelle de cet art. Un historien bienconnu de ce domaine nous approuva dans un compte-rendu, maisinsinua : « Nous reprochons une seule chose à l'auteur de ce livre :de ne pas avoir mentionné le rôle de la ville de Fès, qui abrita lesderniers alchimistes ».

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Nous avons vu que science et art sont souvent les deux faces d'uneseule et même tradition : la médecine, notamment, est à la fois unescience et un art ; l'alchimie se désigne elle-même comme un « artroyal », et le tasuwwuf peut être appelé un art spirituel. D'un autrecôté, les arts plastiques traditionnels : l'architecture, la sculpture, lamosaïque, et les autres présupposent un certain savoir qui, sans êtreexplicite, ne constitue pas moins une sorte de science traditionnelle.Savoir utiliser un compas à corde pour tracer le profil d'un arcmauresque avec son ogive et ses pieds-droits, ou tout autre procédéde ce genre, comme l'emploi de certains schémas géométriques pourétablir les proportions d'un édifice, d'une fontaine ou d‘unornement, constitue bien un élément de science.

Il est particulièrement significatif que le savoir-faire, dans un arttraditionnel, concerne à la fois la solution technique et la solutionesthétique d'un problème donné ; ainsi, pour reprendre notrepremier exemple, le procédé qui permet de tracer le profil d'un arcconcerne aussi bien sa stabilité que son élégance. Utilité et beautévont de pair dans l‘art traditionnel ; ce sont les deux aspectsinséparables de la perfection, telle que la tradition l'envisage : «Dieu a prescrit la perfection à toutes choses » (Inna ’Llâha kataba'l-ihsâna 'alâ kulli shaï), selon le hadîth. Nous rencontrons ici denouveau le terme de ihsân que nous traduisons par « vertuspirituelle » dans le cas du soufisme, ou simplement par « vertu », etqui comporte également les sens de beauté et de perfection.

Dans l'art ou dans l‘artisanat — la tradition ne sépare pas ces deuxprofessions, l'enseignement est souvent muet ; le disciple voit faireson maître et l‘imite. Mais il n'y a pas que les méthodes de travail ;le bon artisan se distingue par tout un ensemble de valeurshumaines : la patience, la discipline, la sincérité. On ne sauraitsurestimer la qualité pédagogique de l'art au sens traditionnel de ceterme. Parmi les artisans de Fès, nous avons connu des hommesversés dans l'une ou l’autre science, celle du fiqh ou celle dutasawwuf et plus particulièrement des hommes qui voyaient dansles plus modestes tâches de leur métier un moyen deperfectionnement spirituel (ihsân).

Comment la tradition, dans un art plastique, s'accorde-t-elle avec laliberté créatrice, sans laquelle l'art n‘est pas l'art ? Par la tradition,l'artiste dispose d'un ensemble de modèles ou de formes typiquesqu'il combinera ou adaptera suivant les circonstances ou, plusexactement, suivant le but particulier de l'oeuvre. En adaptant ilcrée, mais cette création obéit à certaines lois : les formes-modèlessont comme les éléments d'un langage qui possède sa grammaire etsa syntaxe ; la maîtrise de l'art, c'est pouvoir s'exprimer librementtout en obéissant aux règles du langage, ou plutôt : c‘est pouvoir

Les états des initiés au moment de leurmort.

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Glossaire des termes Arabes

Lettres d'un maître soufi-Le sheikhAl-'Arabi Ad-Darqâwî - Traduit par TitusBurckhardt

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Biographie du Cheikh Martin Lings

La doctrine

La méthode.

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Publié par Yahya Abd-el Wâjid à 14:41

Libellés : Les Sciences traditionnelles à Fès, Titus Burckhardt, Tradition

L’autorisation depèlerinage à LaMecque (al-Hajj)pour ...

Cheikh MuhammadBen al-Habîbal-Bûzîdî

Le dhikr de lalangue et le dhikrdu cœur

s'exprimer librement grâce aux ressources du langage ; sil'expression est juste et qu'elle est adéquate au but de l'œuvre, elleest nourrie par une sorte d'inspiration qui provient du fond nonindividuel de la tradition ; car de même que la science islamique estenracinée dans le Coran, dont elle est le commentaire plus ou moinsdirect, de même les formes typiques de l'art islamique sontenracinées dans l'esprit de l'lslam, dont elle sont comme les tracesvisibles ; or, l'Islam, comme toutes les grandes traditions spirituellesde l'humanité, n‘a pas été « inventé » par l’homme.

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