Alliance Pessah 5771

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1S O M M A I R E & D I T O

Synagogue / Centre communautaireRabbinat et Talmud Thora :M. le Rabbin Eliyahou DAHAN - Tl. 04 37 43 69 60

Aumnerie des prisonsArmand ELFY, Elie ZEKRI et Roger OUAKNIN visiteur

Conseil dadministrationPrsident Norbert SPORTESVice-prsident Jo BENAMOUSecrtaire gnral Serge ALLOUCHETrsorier principal Herv HABIBTrsorier adjoint Marc KNAFOU

ComitJo BENHAMOU, Prosper KABALO, Yves SEMHOUN, Jacques BENCHIMOL,Marc GHRENASSIA, Francis GHRENASSIA, Stphane HAZOT

Consistoire Israelite de Villeurbanne4, rue Malherbe - 69100 VilleurbanneTl. 04 78 84 04 32 - Fax 04 78 68 62 [email protected] - www.consistoirevilleurbanne.org

Directeur de Publication : Jacques BENCHIMOL

Un grand remerciement tous les intervenants de cette revue :

Rabbin Eliyahou Dahan, Grand Rabbin Yehouda Mamane,Elie Zekri, Mme Hadad, Paul Benham, Hlne SabbahMaurice Benssoussan (Illustration page de couverture,

professeur de peinture au CIV)

Si vous dsirez passer de la publicit ou des annonces

dans le prochain numro contactez le secrtariat du CIVau 04 78 84 04 32 [email protected]

Impression : Imprimerie Salomon

SOMMAIRE/DITO ..................................................................................1 LA PAROLE DU RABBIN ..........................................................2-3PENSES SUR PESSAH ............................................................4 7NOTRE COMMUNAUT

EN MOUVEMENT..........................................................................................8 11 ISRAL, NOTRE CONNEXION ....................................12 14BLOC NOTES ........................................................................................................15 LA CULTURE DANS

TOUS SES TATS ......................................................................................16-17PAGE DES GRANDS HOMMES....................................18 20 ACTION SOCIALE JUIVE ........................................................21NOS PARTENAIRES ............................................................................22 25 LA PAGE CULTUELLE ......................................................................24

B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 7 1

Cher Kahal,Laissez moi vous exprimer le bonheur du comit de voir notrejeunesse implique dans la tfila du shabbat

L'avenir de notre communaut est garanti lorsque l'on entendnos jeunes lire avec une telle assurance et une telle justesse ;quelle fiert ! Ils se sont investis et impliqus, nous les enremerions et les flicitons.

Il serait temps vous aussi, les grandes personnes, de participeraux activits qu'organise pour vous le comit et de faire plus desilence pendant la tfila du shabbat vous vous apercevrezcomme elle est belle et enchanteresse.

Voil l'occasion de vous investir pour notre communaut envous inscrivant sur la liste des futures lections qui auront lieucomme il vous l'a t communiqu le dimanche 15 mai 2011.

C'est le moment de venir apporter vos ides, vos expriences,de la nouveaut et de l'animation.

Bonnes ftes de Pessah et qu'enfin nouspuissions voir la libration de Guilad Shalit.

Le Prsidentet le comit

du C.I.V

Le mot du Prsident

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2 L A P A R O L E D U R A B B I N

Rabbenou Behaye proposeune parabole pour expliquerpourquoi les Egyptiens aprsavoir subi les dix plaies etavoir t forc de laisser partirles enfants dIsral, ont enco-re d leur cder leur richesse :

Un seigneur chargea un jour son domestique de lui rapporterdu march un poisson pour son repas. Le serviteur accomplitsa mission mais le poisson quil acheta tait avari. Je te lais-se le choix, lui annona son matre, entre trois punitions ; tumangeras toi-mme ce poisson, ou tu recevras cent coups de fouet,ou tu me paieras une amende de cent pices de monnaie.

Je mangerai le poisson, rpondit le domestique. Ne pouvantvenir bout de son plat, il finit par dire Je prendrai pluttles cent coups de fouet. Cependant, aprs en avoir reuquelques dizaines, il ne put en supporter davantage, et optapour lamende. Cest ainsi que finalement, il a mang lepoisson, reu des coups de fouet et pay lamende.

Les gyptiens ont t punis de la mme manire, ils ont tfrapps par les plaies, ils ont d laisser partir les enfantsdIsral et on leur a pris leur argent.

Pourquoi tous ces chtiments ? Comme ils avaient fait preu-ve denttement et de duret envers Hachem, Lui-mme at dur envers eux et ne leur a tmoign aucune piti.

Pourquoi en Aramen ?Le premier paragraphe de la Haggadah est en aramen ha Lahmaania, selon le Aboudarham, nous commenonsdans cette langue parce que les anges ne la comprennent pas.Si nous entamions le rcit en hbreu, la seule quils saventvraiment, les anges accusateurs pourraient se mettrent nu-mrer nos pchs devant le tribunal cleste, et ils pourraientnier que nous accomplissions la mitsva de la sortie dEgypte.

En nous exprimant en aramen, nous dtournons leur atten-tion et les incitons garder le silence sur nos fautes. Maisnous parlons aussitt en hbreu ! Stonne le BirkatAbraham. Nous voyons dici quune protection simpose audbut de laccomplissement de la mitsva, mais une fois celle-ci commence, une telle prcaution nest plus ncessaire.

Selon lenseignement du Nfech HaHayim, ds que lon pense accomplir une Mitsva, un esprit de puret nous enveloppe etnous aide passer lacte, car une fois que celle-ci a t entre-prise, elle produit l haut des effets positifs, complmentaires,qui touffent les accusateurs dont nous sommes lobjet.

Nous lisons dans la Haggadah :Et cest elle, (la promesse) qui nous a soutenus nos

anctres et nous, car ce nest pas un seul (ennemi)qui sest lev contre nous pour nous anantir, mais chaque gnration et gnration on se lve contrenous pour nous exterminer, et le Saint bni-soit-il

nous sauve de leurs mains

Le Rav Ham Berlin demande, pourquoi le mot de gnra-tion est-il rpt ? Le message transmis ici par la Haggadah,rpondit-il est que chaque gnration diffrente, cherche nous dtruire par des procds diffrents, selon desmthodes qui lui sont propres, et des moyens quelle croitefficaces.

Il arrive selon les poques, que nos ennemis nous dtestentouvertement et nous oppriment, quils dictent notreencontre des lois svres jusqu nous assassiner, et quilsnous agressent pour que nous trahissions notre Foi. Pharaona t le premier avoir employ cette mthode.

Parfois aussi ceux qui nous dtestent nous adressent dessourires et agissent comme sils nous aimaient et voulaientnous rendre service. Ils nous attirent vers eux en prtendantmme, quils ont pour nous, de laffection. Le but communest de nous dtruire : seules changent les tactiques utilises.

Mais le Saint bni soit-Il nous sauve de tous nos ennemisdes unes et des autres comme il la promis (vayikra 26-44).Et mme quand Les enfants dIsral seront dans le pays deleurs ennemis, je ne les mpriserai, ni ne les abhorrerai pour lesdtruire.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV


Le mot du RabbinIl nous a fait sortir dEgypte, il a accompli des jugementscontre eux, il nous a donn leurs biens (Haggadah).


L e rflexe dun Juif croyant, lorsquil est bnficiaire dun bienfaitparticulier de D. cest de louer le crateur et dexprimer ainsi sareconnaissance envers lui. Et quand une telle faveur concernelensemble du peuple dIsral, cela se traduit par des textes de louanges,gnralement extraits des Thilim-Psaumes du roi David, le Hallel, ou biendes pomes spcifiques, tel que la Chira-le Cantique que les Ben Isral,poursuivis par les Egyptiens, ont entonn prophtiquement dune seule etmme voix, aprs avoir travers la Mer Rouge pied secs.

Le Grand Rabbin YhoudaMAMAN

Binefol Oyivkha al tismahOuvicachlo al yaguel libkha

Lorsque ton ennemi tombe, ne te rjouis point ;Sil succombe, que ton cur ne jubile pas

(Michel-Proverbes, 24-17)

Le malheur des unsne fait pas

le bonheur des autres

Cest pour cette mme raison notam-ment, expliquent nos Sages, que nouschantons le Hallel incomplet pendant lesderniers jours de Pessah, comme pourexprimer que notre joie est incomplte,sachant que notre Libration qui mritecertes les plus grandes louanges adresses D. a occasionn la mort de nos ennemis.Dans le mme ordre dides, au cours dela rcitation de la Haggada, les deux pre-miers soirs de Pessah, au moment onous numrons les Dix Plaies dEgypte,nous versons pour chacune delles un peude vin et un peu deau dans un rcipientet on jette le tout. Le vin est dfini dansles Thilim (104-15), comme la boissonqui rjouit le cur des mortels. En prati-quant cette tradition, nous voulons mon-trer que mme si nous sommes heureuxdavoir bnfici de la protection divine,nous ne nous rjouissons pas de lasoufrances de ceux qui ont t nos enne-mis et nous ont asservis avec tant de cru-aut durant 400 ans.

Cette attitude morale est particulirementde mise par les temps qui courent, et cetteFte de Pessah doit nous inspirer dans cesens. A ce propos, je demandais rcem-ment BABA BAROUKH, fils de BABASALE, quelle tait, selon lui, la significa-tion des boulversements actuels.

Il ma rpondu que tout cela a t annon-c et prdit depuis fort longtemps par nosProphtes, dans les textes bibliques, et queces vnements sont des signes annoncia-teurs de la venue prochaine du Machiah.Et, ajoutait-il, comme nous lenseignentnos sages : Cest au mois de Nissan- onous clbrons Pessah que les enfantsdIsral ont t librs et cest au mois deNissan quils sont appels tre librs.Veuille Hachem que cela se produise pourle prochain mois de Nissan.

Pessah Cacher Vsamah.

Le Grand RabbinYhouda MAMAN

Aloccasion de Pessah, Chavouothet Souccoth, ainsi que Hanouccaet Roch Hodech, nous rcitonsle Hallel qui est une louange suprme, quiconfre ces clbrations une solennitparticulire et suscite aussi chez les fidlesun sentiment de joie profonde. Parfois onrcite le Hallel en totalit, dautre fois onle rcite incomplet. Pour les deux jours deChavouoth, les huit jours de Souccoth etles huit jours de Hanoucca on le rcite enentier, ce qui nest pas le cas pour RochHodech. Pour la fte de Pessah, alorsquon chante entirement le Hallel excep-tionnellement les deux premiers soirs et lematin aux cours de loffice, on le chanteincompltement les six derniers jours.

Pourquoi cette diffrence ?

Le Talmud (Sanhdrin, 39 b), aprs avoiraffirm que D. ne se rjouit pas de lachute des impies, enseigne quau momento les Egyptiens ont t engloutis dans lesflots de la Mer Rouge, les Anges deService ont manifest le dsir de chanterun cantique spcial en lhonneur deHakadoch Baroukh Hou, mais Hachemles en a empchs : Luvre de mes mains(les Egyptiens) sont noys dans la mer et vousvoulez me chanter un Cantique ?.

3L A P A R O L E D U R A B B I N



A - KADECH1) Ds la tombe de la nuit (apparition des

toiles) on peut dj dire le Kidouch quiinaugure le Sder. Comme mentionn, partir de ce moment, on doit commencerle plus tt possible sans sattarder.

2) On remplit une coupe de vin pour cha-cun. La coupe doit contenir au mini-mum le volume dun Rviit (86 centil-itres ou 150 selon une opinion plusstricte).

3) Le Kidouch se dit debout. On lvedabord la coupe avec les deux mainspour la tenir aprs de la main droite. Onrcite le Kidouch tel quil figure au dbutde la Haggadah. Si cest Chabbat, onajoute au dbut le morceau habituel deChabbath : Yom Hachichi Vakhoulou.On finit la Kidouch par Chhhyanou,les deux soirs. A la fin du Kidouch onboit toute la coupe, ou au moins la plusgrande partie, accoud sur le ct gauche,galement en signe de libert. Si on ne laboit pas dans cette position on ne remplitpas son obligation.

B - OURHATS1) On fait Ntilat Yadayim (ablution rituelle

des mains) sans prononcer de Brakha.

2) Cette Ntilat Yadayim seffectue selon lesmmes rgles que pour Ntilat Yadayimprcdant la consommation du pain oude la Matsa. On ne doit pas se contenterde mouiller ses doigts mais il faut verserleau sur toute la main jusquau poignet.

C - CARPAS (cleri)1) On dit la Brakha : Bor Pri Haadama

et on mange un petit morceau de cleri(moins de 27 g) tremp dans de leausale ou du vinaigre. En effet, si on con-sommait cette quantit, on devraitprononcer la Brakha postrieure de BorNfachot.

2) Au moment de dire la Brakha : BorPri Haadama, il faut penser incluregalement la laitue que lon mangera plustard et sur laquelle on ne dit que laBrakha : Al Akhilat Maror.

3) On nest pas tenu de consommer lecarpas inclin sur le ct gauche.

D - YAHATS1) On rompt la Matsa intermdiaire en

deux, on remet une moiti entre les deuxautres matsot et on enveloppe dans uneserviette lautre moiti que lon destine lAfikomen. Il est prfrable que chacundispose pour soi des trois Matsot afin depouvoir en consommer la quantit nces-saire laccomplissement de son obliga-tion, comme nous le prciserons par lasuite. Ou bien le chef de famille disposera ct de lui dune rserve de MatsotChmourot quil distribuera aux convivesau fur et mesure,, pour complter laquantit requise. Certains ont la cou-tume de jeter lAfikomen dans une servi-ette sur lpaule imitant ainsi la faondont eut lieu lexode de nos pres.

E - MAGUID(Rcitation de la Hagada)

1) On remplit de nouveau les coupes de vinet on fait la lecture de la Hagada, rcit dela sortie dEgypte comme la Thora nousle recommande le soir de Pessah (exode13, 8), afin que les miracles que D. ral-isa en faveur de nos anctres soientprsents dans notre esprit. On peut lire laHagada assis dans une position normalesans sincliner sur le ct Il faut fairergner une ambiance de joie et de saintetet se garder de toute attitude irre-spectueuse, rires ou lgret desprit. Onlit la Haggadah soit dans le texte hbreu,soit traduite dans toute autre langue quelon connat. Bien quon puisse se con-tenter de la rciter en hbreu, il estprfrable de lexpliquer dans la langueque les autres comprennent.

2) Il est interdit dinterrompre la Haggadahpour parler de sujets qui nont pas rap-port avec le Sder, moins quil nesagisse dune question urgente.

F - RAHTSA (Netilat Yadaimpour le repas)

1) On fait Ntilat Yadayim, ablution rituelledes mains obligatoire qui prdde la con-sommation de la Matsa. Aprs avoir versleau sur les mains, on les frotte lunecontre lautre, on les lve, les paumes versle haut (dans la position de celui qui veutrecevoir quelque chose). On a lhabitudede rciter le verset :

Sou Ydkhem kodech oubarkhou EthAdo-nay

On dit ensuite la Brakha :

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hnou MlekhHaolam Achre Kidchanou Bmitsvotav

Vtsivanou Al Ntilat Yadayim

G -MOTSI MATSA (consomma-tion de la Matsa)

1) Cest le soir du Sder quon remplitlobligation de la Torah de manger laMatsa, en consommant les matsot ch-mourot quon a prpares.

2) On soulve les trois matsot chmourot,(les deux entires et la demi Matsa inter-mdiaire) et on prononce la brakhahabituelle sur le pain :

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hnou MlekhHaolam Hamotsi Lhem Mine Haarets.

3) On pose ensuite sur le plateau la Matsainfrieure, et tenant ensemble la Matsasuprieure et la demi-Matsa intermdi-aire, on rcite la deuxime Brakha suiv-ante spcifique la consommation de laMatsa.

Baroukh Ata Ado-nay Elo-hnou MlekhHaolam Achre Kidchanou Bmitsvotav

Vtsivanou Al Akhilat Matsa

4) Aprs ces deux Brakhot, on rompt unmorceau de la grandeur dun Cazayit (28grammes) de la Matsa entire et un autreCazayit de la demi-Matsa, pour chacundes convives, et on les mange ensemble,accoud sur le ct gauche, sans interrup-tion, dans un laps de temps qui ne doitpas dpasser 4 minutes. Si on ne peut pasmanger cette quantit, on peut se con-tenter de prendre un seul Cazayit, qui estla quantit minimum pour remplir sonobligation.

5) Si on na pas mang la Matsa accoud, onne remplit pas son obligation et on doitprendre au autre Cazayit de Matsa dans laposition requise.

6) Ceux qui ne peuvent pas mcher laMatsa dure, peuvent la ramollir en latrempant dans de leau froide, (pas dansde lau chaude), mais pas au point quelleseffrite.

H -MAROR (consommation dela laitue)

1) On distribue chaque convive une quan-tit minimum dun Cazayit de laitue (28grammes) trempe dans le Harosseth

PessahLE SEDER

4 P E N S E S S U R P E S S A H



2) Lorsquon prpare la laitue, il faut bienlexaminer la lumire pour sassurerquelle nest pas vreuse.

3) Avant de consommer la laitue on dit labrakha :

Baroukh Ata A. E. Mlekh HaolamAchre Kidchanou Bmitsvotav

Vtsivanou Al Akhilat Maror.

4) On ne mange pas la laitue en positionaccoude.

I - KOREKH (sandwichdeMatsa et Maror)

1) Le korekh est un sandwich de Matsa (auminimum un Cazayit 28 grammes)prise de la Matsa infrieure et recouvertedune feuille de laitue galement dunminimum dun Cazayit. On la trempedans le Harosseth puis on rcite la sec-tion : Zkher Lamikdach (en comm-moration du Temple). On mange ensuitele korekh, accoud sur le ct gauche.

J - CHOULHANE OREKH(le dner)

1) On sert le dner, mais on doit mangeravec modration afin davoir assezdapptit pour lAfikomen

2) A table, on conversera de Torah et on segardera de parler de sujets profanes.

K - TSAFOUN (lAfikomen)1) Aprs avoir fini le dner, on retire la demi-

Matsa destine lAfikomen quon avaitcache, recouverte dune serviette, etchaque convive doit en manger la quantitminimum dun Cazayit (comme videm-ment cette demi Matsa ne suffit pas pourtous, on distribue un morceau chacunquon complte par de la Matsa Chmouraquon a en rserve). On mange lAfikomenen commmoration de lagneau pascaldont on consommait la viande la fin durepas, comme nous le dclarons dans laformule que lon rcite au pralable :

Zkher Lkorbane Pessah Hankhal AlHassobaa

2) On consomme lAfikomen accoud sur lect gauche. Cette position est obliga-toire et au cas o on ne la pas adopte,il faut manger un autre Cazayit de lafaon prescrite.

3) Il est interdit de manger aprslAfikomen. Si par mgarde on a pris unfruit, il faut consommer de nouveau unCazayit de Matsa titre dAfikomen.

4) Aprs lAfikomen on ne boit que les 3e et4e coupes de vin obligatoires et de leau.

L - BAREKH (birkat hamazone)1) A prs la consommation de lAfikomen

on se lave les mains selon les rgles deMayim Aharonim, on remplit la coupede vin, on la lve et on rcite BirkatHamazone.

2) On doit faire attention de ne pas omettreYaal Vyavo car si on a pri BirkatHamazone sans dire Yaal Vyavo, il fautla rpter.

3) A la fin de Birkat Hamazone, on boit lacoupe de vin, la 3e, accoud sur le ctgauche. Si on na pas adopt cette posi-tion, il faut boire une autre coupe decette faon.

M - HALLEL(Rcitation du Hallel)

1) On remplit la 4e coupe de vin et on rcitela deuxime partie du Hallel qui dbute

par Lo lanou, prcde du morceauChfokh

2) Aprs le Hallel, complt par le psaumeHodou et la magnifique louangeNichmat KolHay suivie de la bndic-tion de Yichtabah, on boit la 4e coupe devin, accoud sur le ct gauche sans laprcder de la Brakha habituelle de BorPri Hagufne qui a dj t dite avantla 3e coupe et qui inclut la 4e galement.On boit la quantit dun Rviit de vinpuis on rcite la Brakha finale aprs levin : Al Hagufne.

N - N. NIRTSA : tout est agr1) Cest un devoir de continuer

sentretenir toute la nuit de Pessah dusujet de la sortie dEgypte et de raconterles miracles et les merveilles que D. a ral-iss en faveur de nos anctres, jusqu ceque le sommeil nous prenne.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV

5P E N S E S S U R P E S S A H


Pourquoi quatre coupes de vin ?

Les quatre coupes de vin que lon boitle soir du sder correspondent aux qua-tre diffrentes contenues dans lapromesse divine de la dlivrance.Comme il est crit Je vous sortirai, Jevous dlivrerai, Je vous affranchirai, Jevous adopterai pour peuple.

Pourquoi trois matsotsur le plateau du Seder ?

Cette coutume sexplique par le faitque tous les jours de Chabbath et deYom Tov, on fait Motsi sur deux painsentiers ( Pessah deux matsot entires),et une troisime rompue, voque lepain de misre que nos anctresmangeaient en Egypte.

Pourquoi de prfrencele Karpass (cleri) :

Cette coutume sexplique par le faitque tous les jours de Chabbath et deYom Tov, on fait Motsi sur deux painsentiers ( Pessah deux matsot entires),et une troisime rompue, voque le

pain demisre quenos anctresmangeaienten Egypte.

Pourquoi un uf bouilli ?

En souvenir du sacrifice korbaneHaguiga que lon offrait pendant lafte, et comme le premier jour dePessah tombe toujours le mme jour dela semaine que Tichaa Beav de lamme anne. On tient voquer, parcet uf dur, le deuil de la destructiondu Temple qui eut lieu ce jour-l.

Harosset

Les fruits utiliss pour le harossetdoivent tre de ceux qui, dans nostextes, symbolisent laffectiondHachem envers les enfants dIsral,comme la pomme, la noix et lamande.Le Harosset doit avoir une structurepaisse comme pour rappeler la bouehumide dont on faisait les briques.

La raison de nos coutumes :


6 P E N S E S S U R P E S S A H


L vocation quotidienne de la sortie dgypte nestdonc pas attache uniquement la seule fte dePessah et, il est vident que la signification de cetpisode majeur de notre histoire ne se borne pas sonaspect purement commmoratif danniversaire, devoirde mmoire envers nos anctres, comme dautres vne-ments malheureusement plus rcents Cet pisode con-stitue lui mme llment fondateur de notre peuple ; ilsinscrit dans le processus de lvolution spirituelle delindividu et de la collectivit. Nous savons tous quePessah est attach la sortie dEgypte, la libration parD. lui-mme des Hbreux nos anctres et, grce Moch,le librateur envoy par D., la fin de leur esclavagematriel. Cest le commencement dune libert fragilecertes qui mnera ces esclaves vers la construction du peu-ple juif. Grce leur progressive volution spirituelle,acquise comme cadeau, D. a ralis sa promesse faite etrenouvele chacun de nos Pres : ABRAHAM, ISAAC,YAACOV. Cette lente transformation obtenue par lesdiffrentes tapes du dsert, processus dapprentissage etprise de conscience individuelle et collective, est lorigine de la fondation et de lhistoire du peuple juif.Cest une vritable naissance, dont ces diffrentes tapesvont nous amener, travers des vnements capitaux : lepassage de la mer des joncs, la traverse du dsert et enfinle don de la thora au mont Sina, notre destin de peu-ple lu. Les trois ftes de plerinage institues par laThora: PESSAH, CHAVOUHOT et SOUCCOT sontles vritables tapes de notre relation avec D.

Il existe, selon le Zohar, trois niveauxde relation entre D. et son peuple :Le premier niveau est celui desclave : les Hbreux, sor-tant dEgypte grce lintervention divine passent dustatut desclaves de Pharaon celui desclaves de D. ,maisce peuple acquis en quelque sorte, peuple choisi, doitobissance et respect absolu son Maitre, qui il doitentre autre la vie comme un cadeau. Il est pour toujoursle serviteur dHachem.individuellement et collective-ment. Lexil de 210 ans dans la servitude de lEgypte, avectoutes les souffrances racontes dans la Thora et les nom-breux midrachim ne peut se concevoir dans nos espritque comme la lente gestation de la dlivrance annonceds sa descente en EGYPTE Yaacov Avinou !

Difficile daccder ce raisonnement sans quelques expli-cations : Pour ne citer que lessentiel, rappelons lapromesse faite Abraham, puis renouvele Yaacov(GEN 12,3 et GEN15, 13,14) o, il est question de lapostrit des patriarches qui sera asservie, opprime etperscute dans un pays, pour tre enfin dlivre aprs400 ans. La libration de cette servitude, programmecertes par la providence, narrive quavec une premireprise de conscience des Hbreux qui crient leurs dtress-es au D. de leurs anctres. Cest lui mme, qui les a enten-

du, cest lui mme, qui va intervenir et les sauver, aprstoutes ses actions, ses miracles dirions nous les dixplaies, lagneau pascal, la circoncision, linterdiction duhametz, la matsa, etc D. annonce son dsir et son pro-gramme, voqu dans le seder de PESSAH par la sym-bolique des quatre coupes de vin en souvenir des quatreactions ralises en notre faveur : Je vous ferai sortirdEGYPTE, Je vous dlivrerai de leur servitude, Je voussauverai par un bras tendu, Je vous prendrai Moi commepeuple, Je vous amnerai au pays que jai jur vos pres.Nous comprenons maintenant le changement de statutdes Hbreux librs du jouc gyptien, la prise de con-science dans leur solidarit et de leur sort commun enfont un peuple, oui : mais le peuple de D. Nous pouvonsadmettre ce stade que le maitre du monde qui nous achoisi et qui nous devons tout, naspire qu notremancipation et, ses actions en notre faveur ne sont lque pour nous faire comprendre quil est aussi notre pre.Puisse til nous aider atteindre ce niveau

Le second niveau est bien sur celui de fils, le peuple quila fait sortir dEgypte est appel les benn Isral et estconsidr par D. comme ses enfants, voire mme commepremier n, de nombreux versets de la Thora lattestent.Il est vident que les rapports fils pre nont rien voiravec ceux de lesclave et son maitre, car lobissance aumaitre devient profond respect de la part du fils, maissurtout lamne comprendre la volont du pre, anticiper ses desseins et ses dsirs (quattend il de moi ?) etenfin le fils doit prendre conscience de l amour incon-ditionnel qui les relie. Ce niveau les benn Israel lontatteint au bord de la mer avant la dchirure de la mer desjoncs, lorsque leur foi a atteint un sommet ingal etquils ont vu, tous, miraculeusement la prsence divine.Nous avons atteint ce niveau de certitude, il suffit de nepas chuter, cest dire ne pas dcevoir notre Pre.

Le troisime niveau, but de notre existence, est celui delintimit totale, la plus parfaite possible avec D., cellecomparable, sans anthropomorphisme, celle dun mariavec sa femme, l, les notions de volont, dobissance,dordres, sont noyes dans la relation damour,sans con-cession malgr les tensions possibles, qui doit unir uncouple, cest celle qui doit lier dune manire indfectiblela communaut dIsral son D. Cetter elation intime estle but initial de la cration et cest sur cette harmonie endevenir que repose lquilibre du monde. Nous voyonsmaintenant que ces trois niveaux de relation avecHachem reprsentent pour le peuple dIsral, au plancollectif et pour chacun dentre nous, les tapes de sonvolution.Tout juif peut se dfinir dans lchelle de cesvaleurs et, chaque anne, quand revient PESSAH, nousmesurons le chemin parcouru depuis notre dernire sor-tie dEgypte. Car en ralit, nous sortons chaque jour delEgypte dhier, nous nous librons chaque jour delemprise de la matrialit de nos passions, de nos dsirs,

pour nous hisser un degr suprieur vers une meilleurecomprhension dans notre relation avec D. Le rituel de lafte de pessah, les prparatifs (recherche et limination duhametz), la lecture de la haggadah, la matsa, etc. nousramne chaque anne un recommencement pour unenouvelle prise de conscience, comme un tudiant quirvise pour combler ses lacunes ! Bien que nous ayonsconscience de nos manques, nous pouvons avoir quelque-fois lintuition exaltante davoir atteint le niveau delintimit, mais ne prenons pas nos dsirs pour la ralit,car rien nest acquis, rien nest dfinitif, D. seul connatnotre niveau, mais, il nous juge selon nos efforts. Alorscette anne encore, redoublons defforts pour russirnotre examen de PESSAH cacher et samah. Sachonsquitter notre esclavage du joug quotidien pour dans unpremier temps nobir qu notre maitre le Roi des roisdes rois Hakadoch Barouch Hou, afin quil daigne nousconsidrer comme ses fils grce nos mrites et notrefoi en lui et en sa Thora ? La libert ainsi atteinte PES-SAH est du mme niveau que celle du shabbat, car eneffet nous reconnaissons que, en nous librant du temps,le shabbat, nous devenons le partenaire de D. dans lacration : nous tmoignons dans le kiddouch : zekherlmaass brchit souvient toi de la cration, et PES-SAH, nous vivons lintervention de D. dans lhistoire dumonde car la libration irrationnelle des hbreux et leurchoix comme peuple nous tmoignons : zkher lssiatmisram. Le commencement du monde et la naissancedu peuple juif sont luvre de D. et nous sommes lestmoins et les acteurs permanents de son unit et de sonunicit en affirmant ces deux tmoignages longueurdanne. Noublions pas que malgr le chemin par-courir, Hachem a raccourci le temps entre les troisniveaux et, grce nos mrites nous pouvant atteindrecelui de lintimit parfaite en 50 jours ce sont ceux quisparent PESSAH de CHAVOUHOT, lieu de rencontreprivilgi du don de la thora. Voil le lien ternel entreIsral et son D. vritable pacte dalliance semblable celui qui unit une pouse son mari. Ne lisons nous pasla ktoubah ce jour l ? Il nous reste nous maintenir ce niveau pour atteindre la joie intense du partage de cetamour sincre et rciproque qui clate et se manifeste SOUCCOT, o il est dit cette occasion : seulement lajoie, dtre ensemble et rien dautre sous lombreprotectrice et directe du ciel, symbolise par le toit de lasouccah. Nous voici la veille de PESSAH, notre libra-tion nous amnera tre dignes dtre appels les filsde D. ds le 7e jour de PESSAH et mriter lalliance avecnotre crateur et notre librateur par le don de sa thora.Tous le travail reste faire. Puisse D. nous venir en aidepour nous lever vers lui et mriter enfin notre librationfinale. AMEN.

Paul BENHAM

Souviens-toide la sortie dEgypteTout au long de lanne nous rptons dans notre rituel de prires,plusieurs fois par jour, cette phrase : Zekher Lessiat Mitsram : souvienstoi de la sortie dEgypte, alors qu lvidence cet vnement est liessentiellement la fte de PESSAH.La question se pose donc, pourquoile rappeler tous les jours. ? Une rponse est dans la haggadah que nousrcitons les deux premiers soirs de la fte : Kol Yeme Haiekha : tous lesjours de ta vie les commentaires ne manquent pas sur le sujet.


7P E N S E S S U R P E S S A H


A un convive quidemandait pourquoibnit-on uneMATSA CASSEE, Le RABBIde LOUBAVITCH rpond :Il n y a pas de plus entierquun cur bris. La fte desMATSOT est appele PES-SAH car comme D a sautau dessus des maisons juivesafin de les pargner, nous aussidevons faire un saut dansLillimit. Et nous possdonsen nous cette force. La nuit du

SEDER, celle de tous les possibles, o MACHIAH peut sur-gir chaque instant, nous mangeons 3 Matsot, et buvons 4verres de vin. Avec cela, nous ftons la sortie dEgypte. D uti-lise 4 expressions de rdemption :

Je vous ferai sortir Je vous sauverai Je vous dlivrerai Je vous prendrai pour moi comme peuple

Pour chaque langage de dlivrance, nous buvons un verre de vinaccoud et quen est-il des matsot Chmourot (Vrifies) aunombre de 3 ? La Matsa est ce pain de Misre que nos anctresont emport avec eux. A la sortie dEgypte, nous tions mis-rables, pauvres et ne mritons que les 3 premiers niveaux de lib-ration. Je vous ferai sortir, vous sauverai, vous dlivrerai ! CetteGoula prcipite na t que luvre du tout puissant. Elle sestopre en un clin dil, car plongs dans les 49 degrsdimpuret, nous ne mritions pas ce miracle du Matre duMonde. Voici pour les 3 Matsot du plateau du seder qui sontles 3 premiers chelons dune dlivrance pas vraiment mritedo pain de pauvret. Les 4 verres de vin bus au seder repr-sentent, eux, une dlivrance mrite, car au Mont Sina, D ennous donnant la TORAH, a ralis, avec notre consentement, le4e Echelon de notre Goula : Je vous prendrai pour moi. LaMatsa, pain de la Foi et de gurison, na pas de got. Elle consti-tue le 1er niveau de notre service de D, notre MODE ANIdu matin. Le vin a du got, et quand il pntre en nous, le secretsort. Servir D en se soumettant est certes un degr incon-tournable et permanent. Mais il ne suffit pas. Nous devons com-prendre, reconnatre et ressentir la divinit. Ainsi notre servicede D sera complet.

Avec MACHIAH. A notre tte cette anne qui vient, JERUSALEM.

Elie ZEKRI

La Chronique libre

dElie Zekri

1,2,3 Matsot, 4 Kossot


L es animateurs du CCJV degauche droite : Flora,Jonathan, Jrme, Johanna,Keren, Sharon, Simon, David (horsphotos, Marion et Yona). 3 Dimanchessur 4, le CCJV (Centre Culturel Juif deVilleurbanne), organise des sorties et desaprs midi jeux et dtente. Nos anima-teurs emmens par Simon OHAYON sedvouent toute lanne pour le plaisir denos enfants. Ces jeunes de la commu-naut, accueillent les bambins de 6 14ans. Nhsitez pas emmener votreenfant dans une ambiance conviviale etsympathique.

O rganisateurs des aprs-midi dtentes : M. TEBOUL, Jean-LucBENSEMOUN. Les bnvoles se dvouent les Dimanches aprs-midi pour votre plaisir et vous proposent diffrent thmes.

Toute une quipepour vous divertir !

Aprs-midi dtente

8 N O T R E C O M M U N A U T E N M O U V E M E N T



Journe Escalade

Sortie de Ski

9N O T R E C O M M U N A U T E N M O U V E M E N T



Fte de Hanouccah

Lambiance tait de mise cet aprs-Midi de Hanoucc

ah BETH MENAHEM. Magicien,

collations et gourmandises. La Fte battait son plein, c

oncours de Hanoukia, jeux, cadeaux

et allumage de la 5e bougie tout y tait. Le CIV

remercie lcole Beth Menahem pour sa

collaboration et la mise disposition de la salle.

Aprs-midi au Bowling

10 N O T R E C O M M U N A U T E N M O U V E M E N T



Fte de Pourim

La collaboration du CIV et de BETH MENAHEM a encore fait mouche. La kermesse de POURIM

a t une vraie russite. La matine a commence par La lecture de la MEGUILA dESTHER, un

concours de dguisement sen es suivi pour les enfants qui taient venus maquills et dgui-

ss, laprs midi a continu avec diffrent stands de jeux labor par Simon et Sharon

Ohayon. De nombreux lots ont t gagns et tous les enfants sont repartis avec des cadeaux.

Merci tous les animateurs du CIV qui ont tenus les stands pour la joie des enfants.

Game Zone Party

11N O T R E C O M M U N A U T E N M O U V E M E N T



naturel dexhalaison. Lasenteur des fleurs dpenden principe de plusieursparamtres naturelscomme lheure de lajourne, lge de la plante et les conditions atmosphriques. Cettemthode a t brevete par Yissum, la socit de transfert tech-nologique de lUniversit hbraque de Jrusalem. Isral est le troisimeexportateur de fleurs coupes vers lUnion europenne derrire lesPays-Bas et le Kenya. Le montant des exportations de fleurs et grainesisraliennes slve 200 millions de dollars par an.

Israel Valley

LiPhone au servicede la scurit routire.Zemingo, une start-up isralienne a dvelopp uneapplication permettant de rattraper les mauvais con-ducteurs.

Navez-vous jamais rv dtre un justicierde la route, rattraper le conducteur quivous a coup la route, doubl dangereuse-ment ou mis en danger un piton sous vosyeux? Jusqu prsent, vous tiez impuis-sants mais grce la start-up isralienneZemingo, vous pourrez dsormais con-tribuer prvenir les comportements risques sur la route. Avec lapplication cel-lulaire Traffic Observer pour iPhone, lesconducteurs pourront dsormais enreg-istrer et rapporter les comportementsroutiers risque, prendre la vido desmauvaises conduites et tlcharger les

squences pour alerter le Comit national de la scurit routire. Desdizaines de milliers de personnes ont dores et dj tlcharg et instal-l lapplication, et des dizaines de conducteurs ont t arrts par lesautorits aprs que les gens aient film leurs violations du code de laroute. Tsiki Naftaly et Maya Zalcberg sont les fondateurs de Zemingo,cr en 2008 et base Tel Aviv. La socit a remport de nombreuxappels doffres et a rencontr les plus grands noms dentreprises auxtats-Unis car il sagit indniablement dune application fort poten-tiel. Zemingo a pass sa premire anne fabriquer des applicationspour les clients qui les vendent sous leur propre marque. La premireapplication Zemingo, Obama vs Fly est sortie en juin 2009, enrfrence linterview au cours de laquelle le prsident Obama a chas-s les mouches en direct. La plupart des produits de la socit sont des-tins liPhone, mais Zemingo dveloppe galement des applicationspour dautres plates-formes de tlphones cellulaires avec des applica-tions recettes, jeux, soins de sant, finances etc

Lisa ASCOLI

Afrique :Un accord scientifique et technique sign entre Isralet le Cameroun, Centrafrique, Congo, Guine, Tchad.

Techno-diplomatie africaine. Isralmet ses labos au service delcosysteme de lAfrique Centrale.LEtat hbreu poursuit sa techno-diplomatie en Afrique subsahari-enne. Dans cet esprit, un nouvelaccord de coopration scientifique et

technique a t sign la semaine dernire entre lEtat dIsral et laCommunaut Economique et Montaire de lAfrique Centrale quifdre 6 pays : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, GuineEquatoriale, et Tchad. Ces 6 pays font en effet face un problme gravede pollution par les pesticides, toxiques pour lhomme et pourlenvironnement. Dans cette zone dAfrique, lagriculture qui emploieplus des deux tiers de la population active, est aussi la plus grandesource de pollution en raison de lutilisation abusive de produits chim-iques. Les consquences sont dramatiques: appauvrissement des sols,baisse de production, contamination des nappes phratiques, extinctionde la biodiversit, modifications climatiques, dangers pour la santhumaine Cest la suite dun sminaire organis en Isral Shefaymen 2008 pour des experts du CPAC quune plateforme de cooprationsest constitue sous lgide de Mashav (centre de coopration interna-tionale isralien, ici). Selon laccord conclu, les experts des 6 paysdAfrique centrale pourront utiliser les labos israliens pour mener leursexprimentations et partager les connaissances scientifiques de leurshomologues. Lexpertise isralienne porte notamment surlhomologation et le contrle des pesticides, par diverses mthodes dechromatographie par exemple. Avec une importante industrie locale. Leplus gros producteur de pesticides en Isral est Makhteshim agan quiemploie 3000 personnes et propose un demi millier de spcialits com-merciales avec 70 substances actives. Makhteshim agan, bas Airportcity, comprend 3 usines en Isral, dispose de filiales sur tous les conti-nents et ralise un chiffre daffaires annuel de 2 milliards de dollars.Cest le 7me groupe agro-chimique dans le monde avec 5% des partsde march. Makhteshim vient par ailleurs de conclure un accord deJoint Ventures avec lun des principaux groupes chinois du secteur

Dominique BOURRA

Cest srieux :Les fleurs d'Isral auront l'avenir une odeur dix foisplus forte.

Des scientifiques israliens de lUniversit Hbraque de Jrusalem ontrussi intensifier gntiquement le parfum des fleurs, voire de crerune odeur pour celles qui en sont dpourvues. Selon des sourcesIsraelValley : De rcentes dcouvertes aideront crer des fleurs plusodorantes ainsi qu produire de nouveaux composants odorants, adclar le responsable de cette quipe de chercheurs, le professeurAlexander Vainstein. M. Vainstein a prcis que son quipe avait rus-si multiplier par dix le parfum de certaines fleurs et leur permettrede diffuser leur odeur jour et nuit, indpendamment de leur rythme

12 I S R A L , N O T R E C O N N E X I O N



13I S R A L , N O T R E C O N N E X I O N


Suisse Isral :Une transaction hauteur de180 millions d'euros. La banque LEUMIse paye la banque safdie.

Succs exceptionnel pour la Banque Leumi qui a confir-m officiellement lacquisition de la Banque Safdie. Desrumeurs avaient laisser entendre quun gros coup taitprpar par la Banque Leumi. Galia Maor, la superboss de la Leumi tait euphorique la semaine dernirelorsque lannonce a t faite. Fonde en 1965 parEdmundo Safdi, la banque Sadie entretient selon sonsite internet : "des liens solides avec le march financiersuisse depuis son sige social de Genve. Outre notresige, nous disposons de succursales Zurich et Lugano,de filiales Grand Cayman, au Luxembourg et au Brsilet de bureaux de reprsentation dans quatre pays. LaBanque Safdi est un investisseur historique sur lessecteurs mergents, notamment en Amrique latine etplus particulirement au Brsil ; elle est aussi trs activedans le bassin mditerranen. La Banque Safdie possdeune filiale luxembourgeoise, Tower ManagementCompany SA, spcialise dans lasset management.Formellement prsente au Brsil, avec Safdi Gestion dePatrimoine, dont le Sige est So Paulo, la Banque dis-pose dun rseau de reprsentations en Amrique latine, Buenos Aires, Mexico et Panama. Avec sa filiale MultiBanking Corporation (Overseas) Limited, elle estprsente aux Iles Caman. La Banque Safdi disposegalement dun bureau en Isral, Tel-Aviv."

Israel Valley

Catastrophe duMt-CarmelPlus de 2 millions darbres calcins lors duplus grave incendie de lhistoire dIsral !

Lincendie a dores etdj caus des destruc-tions importantes surdes sites qui taient,depuis des dcennies,des destinationsprises de randonne

et dactivits rcratives, lexemple de la rservenaturelle de Hai Bar, du versant ouest du mont Carmel,du nahal Haik, du nahal Calah, de la Petite Suisse,dEin Hod, de Nir Etzion, de Givat Wolfson, de lhtelde la fort du Carmel et du kibboutz Beth Oren.

Pour lheure, il apparat que la rhabilitation de largion dtruite ncessitera de nombreuses annes. LeKKL envisage dj de mener des actions de restaura-tion, avec laide de ses amis du monde entier. Il ne man-quera pas dinformer trs prochainement les commu-nauts juives et les amis dIsral des projets quil con-duira en ce sens

J e publie ici les nomset les visages de cebb de quatre mois,

de cet enfant de quatre ans,de cet autre enfant de septans et de ses deux parents,sauvagement assassins, etpour certains dont la petitefille de quatre mois, gorgspar de "vaillants rsistants

palestiniens", victimes du "crime de la colonisation juive". Le monde estfou et la confusion des valeurs est totale. Ce soir, des klaxons de joie Gaza et dans les territoires palestiniens ! Mais qui donc tes-vous, vousqui sortez dans les rues palestiniennes pour fter ces meurtres sauvageset vous rjouir devant les mares de sang d'une famille lchement massa-cre? Quelle me est la votre pour manifester une telle joie devant la ttearrache de son corps d'une toute petite fille de quatre mois ?

Isral, mon peuple, cesse de te laisser sduire et trahir par les mots depaix et d'alliance alors que la langue qui les prononce est fourbe et quele seul but de tout ce carnaval est de faire couler encore et encore du sangjuif ! Isral, mon peuple, cesse de te croire un peuple fort alors que tuplies devant des mots mensongers qui t'attache aux piliers de l'illusion! Isral, mon peuple, cesse de t'tourdir avec les pressions amricaines eteuropennes, rsiste !

Isral, mon peuple bien-aim, n'oublie jamais que tu n'as traversl'histoire des hommes et leurs pogroms, les feux de leurs buchers, et leursolution finale que pour tmoigner qu'il est un Maitre du monde etqu'Il est Un pour tous les peuples de la terre ! Isral, mon peuple, il n'ya pas de paix vritable avec ceux qui aujourd'hui ne vivent que pourt'gorger et faire la fte devant ton sang.

Isral, mon peuple tant aim, sache reconnaitre l'identit d'Amalek dansles partenaires de paix que la Maison Blanche veut t'imposer, comme sinotre survie dpendait de ces pantins qui s'y agitent ou de ces menteursqui tiennent un double langage selon la langue dans laquelle ilss'expriment, fidles en cela au Prix Nobel de la Paix , Yasser Arafat. LaJustice est l'un des fondements du monde ; Bientt les masques tombe-ront. Ne crains rien Isral : Il ne dort, ni ne sommeille le Gardiend'Isral !

Rachel FRANCO

Parce qu'il fautque des juifs assassinsParce qu'il faut que des juifs assassins dans leur som-meil aient un nom. Parce qu'il faut que des noms aientun visage. Parce que les visages parlent l'me, la mmoire et au cur. Parce que rien n est pire quel'oubli des vivants. Parce que le dgot et la colrene doivent pas trouver de repos.

Hadass, trois mois, ElAd, quatre ans, Yoav, 11 ans,Oudi Fogel, 36 ans, Ruth Fogel, 35 ans


14 I S R A L , N O T R E C O N N E X I O N


Depuis 2007, lensemble des pays de la plante aconnu une crise financire engendrant une criseconomique de grande ampleur dont on a du mal sortir. Pour certains, les pays mergents, elle na tquune parenthse ; pour dautres, en particulier lesnouveaux entrants dans lunion europenne, elle at un dsastre (Roumanie, Hongrie..). LIrlande,la Grce, eux, ont eu besoin dune aide massivepour ne pas connatre la faillite. Les USA serelvent plus rapidement de cette crise, sans doutegrce une culture dinnovation permanente. LaFrance a du mal en sortir comparativement sonpartenaire privilgi quest lAllemagne. Bref, lespays riches sont la trane de la reprise mondiale.

M ais lconomie isralienne a tpargne de cette grande rces-sion ou du moins ,elle a faitpreuve de rsistance face la crise mondiale.

Ce nest pas sans fiert que lon affirme lesperformances conomiques de lEtat dIsral.Comment ce petit pays sans beaucoup deressources naturelles sauf les minraux de lamer morte et du Nguev, entour dennemis,connat une telle croissance conomique,arrive produire autant de socits HighTech ? pourquoi le capital risque est sidvelopp alors que le risque pays est siimportant

La premire explication du faible impact dela crise financire vient du fait que les ban-ques israliennes sont moins exposes aurisque. Les crances douteuses sur les paysfortement endetts (Irlande, Portugal..) sont

limites et ne mettent pas en pril le systmebancaire isralien.

Dautre part, lafflux de capitaux par lestrangers confirme la confiance des investis-seurs, les agences de notation jugent Isralirrprochable, ltat rembourse rubis surongle. Cest pourquoi le premier place-ment des trangers sont des obligationsdEtat (en 2010 prs de 5 milliards)

De mme, les Bonds (titres mis par ltatpour financer les infrastructures de la nation)qui constituent un tiers de la dette israli-enne permettent lEtat de garder sonindpendance financire. A titre de com-paraison, 70% de la dette publique franaiseest dtenue par des investisseurs trangers.

Enfin, il faut souligner la parfaite gestion dela crise par le gouverneur de la banque cen-

trale isralienne Stanley Fisher nommebanquier de lanne par le magasine Euromoney. Hormis les considrations pure-ment financires, lconomie dite relle(production de richesses, investissements,exportations) est toujours tire par cetteformidable capacit dinnover. Les plusgrandes socits technologiques sontprsentes en Isral (Microsoft, Siemens,Alcatel) car elles en comprennent lesenjeux.

Linnovation permanente de ce petit paysest sans doute la cl de sa russite. Tsahal,un gnrateur dinnovation, une institutiono les jeunes apprennent non pas la hirar-chie sclrosante et inutile mais la respons-abilit de tous et la valorisation des initia-tives individuelles. Sortis de larme, ils ontsans nul doute cette maturit, cet esprit decrer et dentreprendre qui explique en par-tie la capacit dIsral tre la pointe destechnologies.

Nanmoins, les bonnes performancesconomiques dIsral doivent tre nuancespar une crise sociale qui est loin dtrersolue : comme nous, les israliens subis-sent laugmentation du cot de la vie, lesingalits de revenus et de patrimoines quise creusent, une hausse importante du tauxde pauvret. Encore un constat qui prouveque la croissance conomique namliorepas le sort de tous.

Hlne SABBAHSource : Insee Ubifrance

mission conomique

Isralface la crise

A titre de comparaison, voici quelques performances macroconomiquesde la France et dIsral :

Taux de chmage

Croissance

PIB/H

Inflation

Dficit budgtaire

Dette publique

ISRAL

6,7%

4,5%

28 500 $/h

3%

3 % du PIB

30 % du PIB

FRANCE

9,4%

0,5%

34 000$/h

1,5%

8,5 % du PIB

78 % du PIB



15B L O C N O T E S


L histoire des Juifs dArmnie prendcorps il y a quelque 2800 ans avecla dportation des Juifs dEretzIsral vers le Kurdistan par le roi assyrienSalmanassar III qui rgna de 858 824avant JC. Plus tard lorsque le roi armnienTigrane II (95-55 avant JC) (1) envahit laSyrie, il ramne avec lui de nombreux cap-tifs juifs. La seconde vague anciennedimmigration juive en Armnie a lieuquelques sicles aprs. L aussi, ce sont descaptifs ramens de guerres livres en Judequi forment la population juive nouvelle-ment installe. En 1996, de nombreusesstles funraires avec des inscriptions enhbreu et en aramen datant du 13me si-cle, ont t dcouvertes Siwnik. En 1999,un vque, Abraham Mkrtchyan a dcou-vert dans le village dEghedis les restes duncimetire comportant 64 tombes, la plusancienne datant de 1266 et la plus rcentede 1346. Ds 1840, il existait, comme sou-vent en Europe orientale, deux commu-

nauts juives en Armnie, les Ashknazesvenus notamment de Pologne et lesSfarades, venus de Perse. Plusieurs cen-taines de milliers dmes au Moyen ge, lesJuifs dArmnie avaient pratiquement dis-paru vers 1930. Cest alors que des JuifsdURSS commencrent fuir en directionde lArmnie. Le phnomne se reproduiradans les annes 1970 puis en 1992-1993.Toutefois, souvent, ce ntait quun trem-plin avant une installation dfinitive enIsral. En 1980 a t cre lassociation cul-turelle judo-armnienne Arev et, en 1991,la Communaut Juive dArmnie co-prside par Gershon Burstein et IgorUlanovsky. Il y a aujourdhui un millier deJuifs en Armnie essentiellement Erevan,la capitale, Vanadzor, Gumri et Sevan.Toutefois, la plupart des familles sontmixtes, pre armnien, mre juive. Le 26octobre 2006, un monument ddi aux vic-times de la Shoah, form de deux dalles debasalte unies par une flamme de bronzesymbolisant la tragdie des Juifs et celle desArmniens, a t inaugur dans le parcdAragast, Erevan, la capitale du pays.Deux ans plus tard, hlas, il a t profan.Pour le rabbin Gershon Burstein, Cestterrible, car il y a dexcellentes relationsentre les Juifs et les Armniens .

De nombreux crivains juifs se sontintresss lArmnie, tel IossipMandelstam avec son Voyage en Armnie,crit dans les annes 30 et Vassili Grossmanavec La paix soit avec vous. linstar de cequi est dit par certains pour lAfghanistan, savoir que lensemble de la population dupays est dorigine juive, il ne manque pasdhistoriens, tels Avraham Galante, pourconsidrer que les Armniens des villes de

Kemaliye, Darende, Divrik et Anapkir sonttous dorigine juive. Il aurait dailleurs existjusqu la premire moiti du 20me sicle,une secte judo-armnienne, des sortes demarranes, appels pacradounis. Petit clindil de lHistoire. Avant de devenir min-istre des Affaires trangres de son pays,Edward Nalbandian, ambassadeurdArmnie Paris tait simultanmentambassadeur de son pays en Isral.

(1) Deux rois dArmnie apparaissent surlarbre gnalogique de la dynastie juive hro-dienne : Tigrane, fils dAlexandre, petit-fils deMariamme lHasmonenne, fille dHrode leGrand et Tigrane, fils dAlexandre et neveu duprcdent.

Jean-Pierre ALLALI

Les Juifs dArmnieLe peuple juif et le peuple armnien ont, par bien des cts, connu des destines parallles. Issue dune trs vieille civilisationindo-europenne, lArmnie sest forme, en tant qutat, autour du lac de Van, aujourdhui en Turquie, plusieurs sicles avantlre chrtienne. Elle a perdu et reconquis son indpendance travers lHistoire et, pour ce qui est de la priode contempo-raine, lArmnie, indpendante en 1918, a t conquise et intgre lURSS peu aprs. Il faudra attendre 1991 pour la voir nouveau disposer librement de son destin. En 1915, prs de trente ans avant la Shoah, lArmnie a t victime dun gnocidequi a fait 1.500.000 victimes. Les Juifs, comme les Armniens, ont vcu sous lautorit de lAssyrie, de Babylone, de la Perse,des Sleucides, de Rome, de Byzance et de lislam. Selon certains historiens, deux des dynasties royales de lancienne Armnie,proclamrent, en leur temps, leur appartenance la maison dIsral. Cette similitude avec le peuple dIsral, qui, aprs troismille ans dattente, a recouvr, lui, son indpendance en 1948, amne se poser la question : y a-t-il eu et y a-t-il encore desJuifs en Armnie ? La rponse est positive, mais mrite un dveloppement.


16 L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S T A T S


Un passager dans un taxi se penche vers l'avant pour pouvoir poser unequestion au chauffeur et lui touche l'paule doucement pour attirer sonattention. Le chauffeur lche un cri, perd le contrle du vhicule, vite unautobus de justesse, monte sur le trottoir et s'arrte quelques pouces de lavitrine d'un magasin ! Pour quelques instants c'est le silence et le chauffeurdclare, d'une voix tremblante :- Je regrette, mais vous m'avez vraiment fait peur ! Le passager s'excuse endisant qu'il ne pensait pas qu'un simple touch sur l'paule pourraitl'apeurer autant.Le chauffeur rpond :- Ne vous excusez pas, c'est entirement de ma faute. C'est ma premirejourne de conduite de taxi. Ces 25 dernires annes, je conduisais un cor-billard...

2 beaux coings sucre 1/2 citron pistaches et noisettes moulues

UstensilesUn couteau lgumes bien tranchant, une casserole confiture, un presse-pure, un grand bol et une cuil-lre en bois.

RalisationMettre 2 litres deau dans une casserole et porter bullition. Pendant ce temps prendre 2 beaux coingset bien les laver. Les couper en 4 ou 6 en gardant lapeau mais en enlevant les ppins. Puis plonger lescoings dans leau bouillante (la rapidit permet auxcoings de rester blancs) et les faire cuire pendant env-iron 1/2 heure ; les retirer du feu quand ils sont biencuits (vrifier que la pointe dun couteau senfoncesans effort). Passer les coings au presse-pure et ajouter la pure obtenue la mme quantit de sucre.Mlanger la pte et le sucre dans une casserole con-fiture et mettre sur feu vif sans cesser de remuer lacuillre en bois. Ajouter le jus dun demi citron et con-tinuer remuer jusqu ce que la pte se dtache de lacasserole. On doit obtenir une couleur ambre. Retirerdu feu et laisser reposer pendant une demi-journedans un grand bol pour que la pte de coing sedtende. Ensuite on la ptrit pour quelle soit biensouple. Prparer dans un bol 1 cuillre soupe desucre, des pistaches, des pignons et des noisettesmoulues et rserver. Faire des petites boules de pte decoing denviron 2,5 cm de diamtre, et entourer de laprparation avec du sucre, pistache, noisette.Prsentez les dans des petites barquettes en papierblanc et rgalez-vous.

Recette de Pessah :Ptes de coing

Humour juif !

En taxi

Abraham, huit ans, rentre du Talmud-Torah. Sa maman linterroge :- Dis moi, quas-tu appris aujourdhui ?- Lhistoire de Mose Mman.- Ah bon ? Tu peux me la raconter ?- Bien sr : Mose tait un agent du Mossad infiltr derrire les lignes gyp-tiennes. Il a russi sortir les otages juifs et les a emmens au bord de la MerRouge. Il a fait construire des ponts flottants et a fait passer les gens delautre ct. Entre-temps les tanks de larme ennemie, commande par legnral Pharaon les poursuivaient et se sont mis en position de tir. Mose aalors appel par radio ltat-major de larme du Nguev et a demand unsoutien arien. Les F16 et les Phantoms sont arrivs et ont dtruit tous lestanks ennemis ainsi que les ponts flottants. Le tank o se trouvait le gnralPharaon, qui tait dj engag sur le pont, est tomb dans la mer et toutlquipage sest noy, y compris le gnral Pharaon. Horrifie, la mamandemande :- Cest vraiment cela que le rabbin ta dit ?- Pas tout fait Mman, mais si je te le raconte exactement comme il me ladit, tu ne le croiras jamais !!!

Lhistoire de Mose

Un couple de vieux Juifs parisiens est en vacances Jrusalem. La femmedcde. Les pompes funbres israliennes disent au mari :- si vous transfrez le corps Paris cest 20 000 , mais si voulez lenterrerici au Mont des Oliviers, cest 3 500 !Le vieux Juif rflchit et dit :- Je paye 20 000 pour quelle soit enterre Paris.Lhomme lui rpond :- Mais vous nimaginez pas ? Cest le rve de tout Juif dtre enterr ici etcest moins cher.Le veuf lui rtorque :- Vo Vo. Il y a 2 000 ans il y en a un qui est mort ici... et 3 jours aprs iltait ressuscit.

L-haut

Ct cuisine


R oman dune exceptionnelle qualit, ilsurprend par sa structure : quatrecantiques qui se droulent sur troisjours, avec donc une unit de temps, confor-mment la tragdie grecque, une unit delieu, Jrusalem, et une unit daction unemusicienne en concert, ancienne dporte deBuchenwald, entreprend de supprimer unancien nazi surnomm le Bourreau Le sus-pens dun thriller nous tient accrochs la

progression du rcit, sans jamais faiblir. Chaque personnage est mis au cen-tre dun chapitre et le lecteur se retrouve ainsi omniscient. Les trajectoiresde vies sont donc multiples et enrichissent la trame narrative. Un seul per-sonnage, Rachel, violoncelliste de talent, sexprime la premire personne,et nous pntrons avec jubilation dans la conscience et le ressenti dunemusicienne qui traduit en langage musical, ses motions et surtout sa pas-sion pour un ancien amoureux quelle na jamais oubli. Le dcor magiquede Jrusalem se prte au droulement de cette tragdie, lauteur voqueavec posie les moindres ruelles de la Vieille Ville, et sa prcision minu-tieuse offre au lecteur un voyage initiatique dans la Ville Sainte. Et nousvibrons lunisson devant les contrastes de lumire, les notations olfactivesou les bruits que ce lieu enchanteur inspire cet crivain au style intimistequi atteint cependant luniversel.

Colette HADAD

Le troisime jour de Chochana Boukhobza

Les livres

17L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S T A T S

RalisationCouper les artichauts garder les curs, les mettre tremperdans de leau citronne. Couper la courgette, la carotte,loignon et le cleri en morceaux. Les faire cuire dans un demi-litre deau jusqu quils soient bien cuits. Prlever ces lgumesde lamarmite et hors du feu et les craser la fourchette.Mettrele poulet et les lgumes crass dans la marmite. Faire revenir lepoulet dans cette sauce. Ajouter une pince de sel, 1/2 cuillre caf de curcuma. Recouvrir le poulet deau et laisser cuire.Ajouter alors les curs dartichauts dans la marmite ainsiquune grosse pomme de terre, laisser cuire dans ce bouillon.Lorsquelle est cuite, la retirer, lcraser avec une fourchette,ajouter du sel du poivre et un uf entier. On obtient alors unepte liquide. Avec une cuillre soupe, former des quenelles decette pte et lintroduire dans le bouillon pour quelles cuisent.

On peut aussi rajouter des morceaux de matsa ronde.Servir bien chaud accompagn dun ros deCabernet.

1 courgette 1 carotte, 1 oignon moyen une branchede cleri

4 artichauts 1 grossepomme de terre

1 uf 1 poulet jaunecoup en morceaux

Tfina de Pessah aux artichauts


A la fin des annes 90,un million de pilulesd'ecstasy ont tachemines d'Amster-dam NewYork par des Juifs orthodoxesrecruts leur insu. Sam Gold, 20ans, est l'un d'entre eux. Refusantla voie stricte et balise que safamille lui a dj trace, il accepte

sans hsiter quand son voisin Yosef lui propose de fairepasser des mdicaments contre rmunration. Mais Samcomprend vite la vraie nature du trafic et se laisse happerpar le gain de l'argent facile, embarquer dans la spirale desnuits sans fin de Manhattan Amsterdam et envoter parRachel, la petite amie de son patron. Devenu l'un des deal-ers les plus en vue de Brooklyn mais reni par son pre etsa communaut, Sam est rattrap par la culpabilit.Dchir par sa double vie, il va prendre une dcision quirisque de tout faire chouer et pourrait lui tre fatale.

Jewish Connexion de K.Asch

Les films C ette autobiographie de cinq centspages, nous plonge dans luniversconcentrationnaire. Nous pourrionscroire que nous avons dj explor les moin-dres mandres de cet enfer dinhumanit. Orlexprience vcue par un garon de huit ans, Buchenwald nous rvle que nous nen avionspas encore puis lhorreur. Aprs lassassinatde ses parents, Loulek, le fils du Rav dePiotrkow, est dport avec son frre an,

Naftali, au camp de Buchenwald. Leur courage, leur endurance et surtoutleur solidarit nous offrent une leon de vie, et nous sommes alors incits relativiser nos preuves face labngation dont ils tmoignent. Leurlibration, en 1945, les conduit en Isral, et l, malgr les obstaclesmatriels et psychologiques, nous assistons un parcours exemplaire dansltude de la Thora et surtout dans lexercice de laltruisme. Loulek,devenu, Grand rabbin dIsral, ctoie les plus grandes personnalits poli-tiques et rabbiniques contemporaines. La narration de chaque rencontrenous permet de pntrer dans lHistoire, non pas par le truchement demanuels scolaires mais grce un tmoignage direct qui sollicite notrecuriosit. Ce message peut prtendre luniversalit car il sadresse tousles orphelins du monde que la Providence divine accompagne.

Colette HADAD

Loulek Rav Isral Meir Lau


Les inventeurs juifs du XXe sicleAu cours du XXe sicle, de nombreux juifs ont, grce leurs inven-tions, apport leur contribution lamlioration de la vie quotidiennedes hommes et des femmes. quelles soient le fruit du hasard ou nesdune ide de gnie, leurs trouvailles ont rvolutionn notre quotidi-en. lhistoire qui suit est celle de notre vie.

Lo Gerstenzang la naissance, cest maman qui soccupe debb. Elle lui donne le bain, puis aprs lavoirsch et talqu elle lui nettoie ses oreilles. Lecoton-tige quelle tient dans sa main est nen 1923 dans lesprit de Lo Gerstenzang, unJuif polonais qui migre en Amrique. Il a tinspir par sa femme, nettoyant les oreilles deleur bb avec une boule de coton attach lextrmit dun tube.

Laszlo BiroQuelques annes plus tard, cest lheuredaller lcole. Face au tableau noir, lcoliersort de sa trousse son nouveau stylo bille.On doit cette invention Laszlo Biro, unjournaliste juif hongrois. Il raconta avoir eulinspiration en 1943 en regardant desenfants jouer aux billes dans la rue, ces billeslaissant des traces derrire elles, aprs avoirroul dans leau sale. Par la suite en 1949, lebaron Marcel Bich ngocia avec lui le brevet

pour crer, ce qui est aujourdhui mondialement connu sous le nom destylo Bic.

David SarnoffEn rentrant chez lui aprs lcole, il pose songros cartable, saffale sur le canap et allume latlvision. Une fois encore, cest un Juif dunom de David Sarnoff, qui joue un rleimportant dans le dveloppement de latlvision et de la radio. Lhistoire deDavid Sarnoff est extraordinaire. Tmoindun vnement mondial : alors quil est enposte lcoute en 1912, il reoit le messagesuivant dun bateau 1400 miles de distance :

SOS TITANIC avons heurt un iceberg. Coulons rapidement. Il compritlintrt de la tlphonie et de la radio. Grce ses connaissances en lec-tronique, il aidera la coordination des communications lors du Jour J.

Robert AdlerEn 1950 Robert Adler inventera la tl-commande qui, aujourdhui permet dezapper les nombreuses chanes sans bougerson canap.

Lee FelsensteinDj 18 ans. Ladolescent est devenu un jeuneadulte. Il reste accroch devant lcran de sonordinateur. Mais a-t-il pens remercier LeeFelsenstein, n en 1945 Philadelphie quijoue un rle majeur dans le dveloppementdes ordinateurs personnels.

Jol Engel et Richard FrenkelSon tlphone portable pos prs de luisonne. Si un tel miracle est possible, cestgrce deux Juifs amricains, les deux inven-teurs du tlphone cellulaire en 1987.

Ralph Baer cinq ans, bb est devenuun jeune garon. Il joue dansle salon avec sa nouvelle Wiique sa grand-mre lui aachete pour Pourim. Cela at rendu possible grce auxtravaux de Ralph Baer, uningnieur juif allemand n en1922 qui se rfugie en 1938aux USA, linventeur du jeuvido.

Ruth Handler ct de lui, son amie joue avec sespoupes. La poupe quelle tient dans lesmains est la poupe Barbie, qui a vu lejour en 1959, dans la tte de RuthHandler ne Mosko, une Juive polonaise,elle aussi migre aux USA. Elle creraavec son mari lentreprise de jouetsMattel. Le choix du nom Barbie vient duprnom de sa fille, Barbara.

Le gniejuif

18 P A G E D E S G R A N D S H O M M E S



Notre histoiresarrte ici, mais laliste des inventionsapportes par lesJuifs est loin dtre

exhaustive.Tous ces grandsinventeurs Juifsont t loriginede lamliorationde notre qualit devie. laube duXXIe sicle, cest nous de perptuerce savoir en tant lorigine de nou-velles inventions,afin que la forcecratrice des Juifsaide unmonde

meilleur.

BenjaminEisenstadt

Son amie qui a grandi avec lui linvite venir prendre un caf chez elle. Ellelui rappelle quil doit apporter sessucrettes. Linvention de ce produitrelativement nouveau au pouvoirdulcorant provient dune recherchede Benjamin Eisenstadt en 1950.

Personnagejuif du

pass :Connaissez-

vousHannah

Szenes, laparachutiste

dIsral ?

L orsque lAllemagne nazie dcida,avec sa tte linfme Adolf Hitlerde conqurir et dasservir lEurope etle monde, nombreux furent les hommes etles pays qui dcidrent de lui tenir tte. Leyichouv, cest--dire ltat dIsral, avant sacration officielle en 1948, malgr ses faiblesmoyens, a contribu cette lutte deshommes et des femmes libres contreloppresseur.

Avec laccord des Anglais, qui dirigeaientalors la Palestine, le chef de la Haganah, lessoldats du futur Isral, Eliahou Golomb,dcida de parachuter en Europe de lEstoccupe, notamment en Pologne et enHongrie, de jeunes agents juifs qui seraient,une fois sur place, chargs de recueillir desrenseignements sur ltat des communautsjuives et dorganiser, localement, la rsistanceaux Allemands.

Nous sommes en 1943. Deux centcinquante volontaires juifs de Palestine sontenvoys en gypte o ils subissent unentranement intensif avant leur mission.Parmi eux, Hannah Szenes. Cette toutejeune fille qui est ne en Hongrie une ving-taine dannes plus tt, a fait son alyah en1939. Aprs des tudes lcole dagricultureNahalal, elle a rejoint le kibboutz Sdot Yam,prs de Csare. Elle nhsite pas un instantquand Eliahou Golomb la choisit.

En mars 1944, revenue dgypte, nantie defaux papiers, de cartes gographique de soiecousues dans la doublure de sa veste, duneboussole miniature cache dans un bouton,de rations de survie et dun peu dargent, elle

est parachute avec trois compagnons lafrontire entre la Yougoslavie et la Hongrie.Pendant plusieurs semaines, les quatre agentsse dissimulent dans les bois. Souvent, ilscroisent des patrouilles allemandes. Le dan-ger est partout. Hannah dcide, avec deuxJuifs hongrois et un Juif franais de passer lafrontire et de pntrer en Hongrie, son paysnatal. Hlas, ils sont dnoncs par despaysans et immdiatement arrts. Ds lors,cest le dbut de lenfer : Interrogatoiresmuscls et incessants. Fouette, cravachependant des heures, Hannah est dfiguredautant plus quon lui a bris les dents une une. Elle tente de se suicider. En vain.

Puis on passe une mthode psychologiqueen se servant de sa maman qui vit toujours Budapest, la capitale de la Hongrie. La mrede Hannah est honteusement utilise pouressayer de lui faire avouer et de donner lecode de son poste metteur. Lmotion entreles deux femmes est son comble.

Trois mois durant, les deux femmes resterontcte cte dans la terrible prison MargitKrot.

Hannah Szenes tient bon et ne dit rien. Le 7novembre 1944, conduite devant un pelotondexcution, elle refuse quon lui bande lesyeux. Trois coups de feu. Elle seffondre.Dans une lettre crite la veille de sa mort quifut remise sa mre, elle crivait : Chremaman, rien que ceci pour te remercier unmillion de fois et demander ton pardon. Si celaest possible. Toi seule peux comprendrepourquoi ces simples mots suffisent. Lamour estinfini. Ta fille, Hannah.

19P A G E D E S G R A N D S H O M M E S



Juifs dans la Cit :Itinraires politiquesAbravanel, Disraeli, Rathenau, Blum, Mends-France, Simone Veil ?... Quoi de commun chez ces hommes et femmes dEtat, aux parcours si dif-frents ? Lhritage des traditions juives, lexercice du pouvoir ?... Juifs dans la Cit, pourquoi, comment ? Pour comprendre, voquons quelques unesde ces figures... Au pralable, un dtour par la Bible. Joseph, devenu Premier ministre du Pharaon dgypte, avait interprt le songe des 7 vaches grasseset des 7 vaches maigres et fait stocker dans des silos les grains produits en annes abondantes pour nourrir lEgypte dans les annes de scheresse. Joseph,patriarche dIsral tait aussi un grand homme dtat, au service du Pharaon. Aujourdhui encore, lEurope et les tats-Unis, grent leurs excdents decrales par un systme de stockage public des surproductions dont le principe reste inchang depuis Joseph.

20 P A G E D E S G R A N D S H O M M E S

Don Juda AbravanelEtablie en Espagne aprs la destruction du pre-mier Temple, la dynastie des Abravanelserait dela ligne du roi David. Elle a donn naissance de clbres philosophes, financiers, conseillersdes souverains dEspagne et du Portugal. AuXVme sicle, Don Juda Abravanel rend degrands services la couronne portugaise etsattache la maison des Bragance. Son fils, DonIsaac, Chancelier du roi Ferdinand et dIsabelle

la Catholique, finance lexpdition de Christophe Colomb qui dcouvriralAmrique. Aprs lexpulsion de 1492, les Abravanel stabliront Venise.La famille Abravanel verra encore natre des penseurs, hommes de scienceou artistes fameux, uvrant pour le bien commun de leurs concitoyens etpour le renom de la communaut.

Walther RathenauEn Allemagne, Walther Rathenau(1867- 1922), dirige partir de 1907 leKonzern dlectricit AEG, fond parson pre, puis lOffice des matires pre-mires en 1914. Ministre de laReconstruction en 1920, ministre desAffaires trangres en 1921, il laboredurant la guerre le plan dune Europecentrale domine par lAllemagne, avecune union douanire entre la France,lempire austro-hongrois et le Reich. Ilconcrtise un rapprochement germano-

sovitique avec le trait de Rapallo en 1922. En conomie, il prconise lamise en place dun systme corporatiste. Ecrivain et intellectuel brillant,profondment allemand et juif, dnonant sans relche lantismitisme, ilest la cible des extrmistes nationalistes qui lassassinent en 1922. LcrivainStefan Zweig, son ami, le dcrira comme lune des plus remarquables fig-ures europennes.

Pierre Mends-France(1907-1982), issu dune famille juivebordelaise dorigine portugaise, entre enpolitique avec Disraeli pour modle.Passionn dconomie, il est dput delEure en 1932 et fait un court passageau gouvernement en 1938. Devant lamonte des prils, il milite pour lerarmement de la France et sera le seuldput sopposer la participation dela France aux J.O. de Berlin. Aviateur la Guerre, rsistant, expert conomique,il reprsente la France BrettonWoods

en 1943 et devient administrateur du FMI et de la Banque mondiale nais-sants. Mends-France est surtout connu pour son action comme prsidentdu Conseil de juin 1954 fvrier 1955. Bte noire de lextrme droite pou-jadiste, il met fin la guerre dIndochine aprs Dien Bien Phu, et ngociesans effusion de sang lindpendance de la Tunisie et du Maroc. Il se retirede la vie politique en 1972 et se consacre la recherche de la paix auMoyen-Orient. Rfrence de la vie politique franaise, il reste avec legnral de Gaulle, le symbole dune conception exigeante de la politique,fonde sur le sens de ltat, le courage et lintgrit.

Benjamin DisraeliLun des plus fameux hommes dtat anglais futsans conteste Benjamin Disraeli (1804- 1881),champion du protectionnisme, chef et fonda-teur du parti conservateur(1), plusieurs foisPremier ministre de la reine Victoria compterde 1868, en alternance avec son rival Gladstone,chef du parti libral. Ami de la reine quiladmirait particulirement, Disraeli naura decesse daccrotre la puissance anglaise par une

politique mondiale fonde sur lEmpire (Victoria, Impratrice des Indes en1876). Disraeli est galement clbre pour ses brillantes rparties aux dra-pages antismites de Gladstone.

Lon Blum(1872-1950), compagnon de Jaurs et figurehistorique du socialisme franais, a t Premierministre du Front Populaire entre 1936 et 1938,avant de revenir aux responsabilits politiquesaprs la Guerre et de ngocier lannulation desdettes de Guerre de la France auprs des Allis.Marqu par laffaire Dreyfus, Lon Blum con-juguera toute sa vie humanisme, sens de lEtat,patriotisme, judasme, lutte contre lanti-

smitisme et engagement sioniste.



La plusimportanteFondation

Sociale Juivede France

21A C T I O N S O C I A L E J U I V E


Simone Veil

Dans lhistoire politique rcente, com-ment enfin ne pas voquer SimoneVeil ? Ne en 1927, dporte Auschwitz, elle entre en politique dansles annes 60. Militante des droits desfemmes, elle devient clbre commeministre de la Sant du prsidentGiscard dEstaing en faisant voter en1975, la loi sur linterruption volon-taire de grossesse. Europenne fer-vente, elle prside le Parlementeuropen de 1979 1982. Membre duConseil constitutionnel, rcompensepar de nombreuses distinctions enFrance et dans le monde, elle a prsidla Fondation pour la Mmoire de laShoah et soutient de multiples mouve-ments et initiatives dinspirationhumaniste ou en faveur du judasmefranais. Simone Veil est aujourdhuiune rfrence morale inconteste de lapolitique franaise.

Que dire aprsces brefs portraits ?

Par del les clivages des ides, trejuif en politique, cest un engage-ment profond, souvent ingrat, auservice de lintrt gnral et de lapatrie, sans pour autant oublierses racines. De droite ou de

gauche, ces exemples montrent unevision exigeante de la politique etdu combat dides, tourne vers leprogrs, luniversel, avec un sensaffirm du combat pour les

valeurs. On peut alors y retrouverconsciente ou non, et lorsquelle nese corrompt pas dans le totali-tarisme et lextrmisme dun

Trotsky, linspiration de lthiquebiblique et prophtique.

Le CASIP-COJASOR est-il vraiment laplus importante fondation sociale juive deFrance ?

Au-del du slogan, il faut juger de lactionentreprise et de la place occupe au sein desassociations sociales nationales.

Dabord, il y a fort peu de fondations enFrance, bnficiant de lagrment du ConseildEtat, la plus haute instante administrativefranaise.

Contrle directement par un dlgu duMinistre du lIntrieur qui assiste aux ru-nions du Conseil dadministration, con-trle par un commissaire aux comptes, quien rfre en cas de difficult au Procureur dela Rpublique, la fondation est une structurequi offre des garanties srieuses de bonnegestion.

Dans notre communaut, le CASIP-COJA-SOR est la seule fondation aux objectifs soci-aux aussi larges, ayant une action de terrain(certaines fondations distributrices finan-cent des projets, sans les raliser elles-mmes).

Mais au-del de la forme, la FondationCASIP-COJASOR, la plus ancienne desorganisations sociales communautaires,ralise un travail dune tendue et, souvent,dune qualit ingales.

7 000 familles ou personnes en difficult,dans tous les domaines sociaux, pauvret,handicap, maladie, mal-logement, vieillesseet isolement, rescaps de la Shoah, etc ,font appel lui. 4 500 familles ou personnessont suivies rgulirement. En aides directesou indirectes, ce sont 10 000 000 qui sontconsacrs laction sociale, le plus importantbudget social de la communaut juivefranaise. 23 000 000 supplmentairescouvrent le cot des institutions dont lacommunaut a besoin : maisons de person-nes ges, centres pour handicaps, htelsocial, halte-garderie, Bureau du Chabbathpour les chmeurs, etc.

La Fondation CASIP-COJASOR apporteaussi une dimension juive son action.

Les bons distribus pour des commercescachers, la restauration dans ses tablisse-ments, le respect des traditions de sesusagers, les activits culturelles proposes auxrsidants des maisons rpondent aux attentesdes membres de notre Communaut.

Institution ancienne, le CASIP-COJASOR ainiti des projets novateurs. Parmi ses plusrcentes ralisations, la premire campagneTsedaka, le premier foyer pour handicapsmentaux, la premire ludothque, le seulhtel social, le premier foyer pour handi-caps mentaux vieillissants excusez-nouspour cette numration rptitive de pre-miers ! Si laction de la Fondation CASIP-COJASOR est importante, cest aussi queses amis et donateurs sont conscients delimmensit de la tche et du travail ralis.Vous avez dit importante ?

Les dons la Fondation CASIP-COJA-SOR sont dductibles de lISF, raison de75% de leur montant et jusqu concur-rence de 66 660 (soit 50 000 de rduc-tion dimpt). Avant le 15 juin, adressezvotre don : 8 rue de Pali-Kao, 75020 Parisou par internet : www.casip-cojasor.fr

Fondation CASIP-COJASOR8, rue de Pali-Kao - 75020 Paris01 44 62 13 10 - www.casip.fr

[email protected]

Gabriel Vadna, Directeur Gnral


22 N O S P A R T E N A I R E S



24 N O S P A R T E N A I R E S

Seferhamichpaha

MILOTHALZERAH Jonathan Maklouf 16/11/2010Petit-fils de Max Alzerah, bnvole de notrecommunaut et membre du MDA

KABALO Eliel Nissim 20/03/2011

NAISSANCEMURCIANO Esther Ilanite 17/11/2011Fille de M. et Mme MURCIANO Stphaneet petite-fille de notre Chemesh M.Marciano

NOMINATIONSLEO Shly Dina 05/12/2010Fille de M. et Mme LEO Mickal et petite-fillede Mme LEO secrtaire du CIV

BAR-MITZVABASIM Svane Benjamin 12/11/2010ALLALI-LEVY Benjamin 25/11/2010BENGUIGUI Noam 25/12/2010BENSEMHOUN Lior 11/01/2011AKNINE Sharon 13/01/2011ATLANI Adal 27/01/2011AZOULAY Benjamin 03/02/2011

BAT-MITZVASEMHOUN Eden 14/11/2010Fille de M. et Mme YVES SEMHOUN :Administrateur au comit CIV

MARIAGESASSOULINE Virginie et DAHAN Dominique17/08/2010 en Isral

SEBBAN Noamet ARENA Anne-Laure Julie 5/09/2010

ARENA Grgory et MAFFEY Claudia28/11/2010

DECESBENHAMOU Albert Abraham 15/11/2010COHEN ALBERT Abraham 18/11/2010CHENAUD ne ESSEBAG Flora 10/12/2010NIEL ne AMSELLEM Freha 15/12/2010ABITZMIL Jacques Isaac 17/12/2010Inhum en Isral Pre de Mme GHRENASSIAElisabeth Secrtaire du CIV

AZAN Claude Elyahou 27/12/2010BAHAR Mihal Yaacov 09/01/2011ASSAL-COHEN Estelle 19/01/2011HAZOT Simone Rachel 07/02/2011ABOUDARHAM Henri Menahem20/02/2011VIDAL Rose Zahrie 09/03/2011TOUITOU Alfred 09/03/2011DUTEIL Jrmy 14/03/2011


24 L A P A G E C U L T U E L L E

Svane Benjamin BASIM

Virginie ASSOULINE

et Dominique DAHAN

Jonathan ALZERAH

Ada l ATLANI

BenjaminAZOULAY

A loccasion de la nais-sance dEliel Nissim noustenons, le comit et moimme fliciter les par-ents Ilan et Elodie KABALOet souhaitons un grandMazal Tov, beaucoup desant et bonheur cenouveau venu.

Nous tenons aussi fliciter loccasion decet heureux vnement,les grands parents mater-nels et paternels : Lafamille Teboul dont Meyerfut longtemps le Prsident

du consistoire et qui a normment fait pour lvolution de notreSynagogue. La famille Kabalo, et particulirement Prosper pourson dvouement la communaut. Anim dun vritable amourpour le CIV, il uvre depuis plus de 9 ans au comit et participeactivement la vie communautaire. Apprci de tous, commeson regrett Papa Nissim Kabalo, Prosper est un homme qui agitdans lombre. Il nous a permis de rsoudre tout au long de cesannes de srieux problmes rencontrs au sein du consistoire.Dans ces deux annes passes au conseil dadministration, jai puapprcier Prosper, pour sa gentillesse et son dynamisme. Voilmaintenant une nouvelle casquette quil prendra plaisir porter,celle de PAPI. Que D. lui donne la sant, le bonheur et la force pourcontinuer son action dans notre belle Synagogue de la Fraternit.

Jacques BENCHIMOL

Mazal Tov

Aprs tout le mois de Nissan interdisant daller au Cimetire(du 5 Avril au 5 mai 2011 inclus), M. le Rabbin Eliyahou Dahan etle CIV invitent tous les fidles ayant un proche inhum au CimetireIsralite de Villeurbanne le Dimanche 8 mai 2011 de 9h15 11h.

A cette occasion un kadich sera lu sur les tombes de nos chers dfuntset des prires seront rcites par Monsieur le Rabbin Eliyahou Dahan.


25N O S P A R T E N A I R E S



Documents

Alliance Pessah 5771