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Chroniques d’une jeune maman débordée Anne-Cécile GEORGE

Anne-Cécile Chroniques d’une jeune maman débordée …multimedia.fnac.com/multimedia/editorial/pdf/9782332676160.pdf · et indulgent avec lui-même, ... Passer une première fois

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Chroniques d’une jeune maman débordée

Anne-Cécile

GEORGE

16.28 543389

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 206 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 16.42 ----------------------------------------------------------------------------

Chroniques d’une jeune maman débordée

Anne-Cécile GEORGE

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Préface

Les chroniques d’une jeune maman débordée est un témoignage livré par Anne-Cécile George, trente ans.

Anne-Cécile est incarnée par Maman-stressée. Mariée à Papa-fonceur, elle est maman de Miss-Chipie (née en 2009) et de Bébé-facile (né en 2012). Infirmière-puéricultrice de formation, elle est directrice d’une structure d’accueil petite enfance en banlieue parisienne.

Elle partage ici publiquement ses heurts et bonheurs de maman débordée. Mais également d’autres histoires, plus intimes : enfance, adolescence, vie de couple, maternité… Elle cumule les névroses et les assume. L’écriture lui permet de les mettre à distance, et d’en rire ! L’hôpital psychiatrique ne veut pas d’elle ? Qu’à cela ne tienne, elle opte pour une vie de famille rangée et une profession à responsabilités.

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Ses témoignages bruts, sans concessions ni faux-semblants, trouvent rapidement une résonnance auprès d’un certain public. L’écriture thérapeutique semble avoir agi non seulement sur elle, mais sur ses lecteurs !

Le livre est découpé en 33 chapitres, qui sont autant de questions.

Elle aborde des thèmes aussi variés que les régimes, le harcèlement moral, la grossesse ou la vie de couple après la naissance d’un enfant.

Elle n’a pas la prétention de donner des conseils, ni d’apporter des solutions toutes faites à des problèmes définis. Elle invite simplement le lecteur à être tendre et indulgent avec lui-même, à vivre pleinement ses fragilités… et à les positiver !

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Pourquoi étais-tu une enfant terrible ?

Maman-stressée n’a pas toujours été maman, ni stressée.

Petite, elle se trouve être colérique et très créative (autant pour ses bêtises que pour ses chorégraphies). Alors que son petit frère, de quatre ans son cadet, fait déjà ses nuits, elle se réveille encore régulièrement à cinq ans révolus et devient le cauchemar de ses parents. Ils la décrivent comme « différente ». « Usante ».

A six ans, elle dit déjà qu’elle souhaite être infirmière-danseuse, voire infirmière-esthéticienne (ou encore infirmière-pédicure !). S’occuper des autres c’est son dada.

Elle prend d’ailleurs soin du petit dernier et s’assure personnellement de ses résultats scolaires. C’est ainsi qu’elle lui demande de rendre des devoirs de dessin, de mathématiques ou de français, et s’empresse de les noter… aussi sévèrement que possible !

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Son amour de petit frère, qui subit ses humeurs cycliques, et se voit tour à tour jugé « dissipé » ou « trop bavard », alors qu’il se trouve être bien seul dans cette « sister-class ». Les « peut mieux faire » pleuvent, tandis qu’il encaisse docilement, du haut de ses trois (et déjà douloureuses) années passées à ses côtés, les démonstrations d’autorité de sa grande sœur.

Hélas pour lui… ce petit dernier est (encore) un garçon. Il se retrouve alors assailli par les fantasmes de sa grande sœur : maquillage et déguisement aidant, elle prend plaisir à le travestir en charmante petite sœur !

Ils dorment dans la même chambre. Le territoire est sacré. La maniaquerie de future Maman-stressée commence même à se dessiner. Pas question de laisser trainer les jouets du petit dernier. Une source éternelle de conflits… et de partage !

Ses deux grands frères ne sont pas en reste. Lorsqu’ils jouent tous ensemble au football, elle prend très régulièrement leurs jambes pour le ballon. Non, rien ne lui fait peur. Elle a besoin de faire sa place pour exister aux yeux de ses parents.

Exister en criant, en hurlant telle une hystérique lorsqu’elle se retrouve confrontée à l’autorité (toute relative) de ses parents. Claquant les portes, montant les escaliers telle une ourse en furie. Boudant des heures dans sa chambre. Refusant toute nourriture comestible aux repas, pour marquer son mécontentement. Survivant grâce aux réserves

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planquées dans sa chambre (réserves chocolatées essentiellement).

Exister en créant le manque. Il lui arrive fréquemment de faire ses valises pour partir loin de ces parents qui ne comprennent rien, de ces frères qui eux aussi ne comprennent rien. Poussant le vice jusqu’à fuguer avec une amie plus âgée qu’elle. Elles ont toutes deux pour projet d’habiter dans un arbre. Très beau projet, créatif comme toujours, mais peu réalisable.

A bout de nerfs, ses chers parents lui proposent d’investir son dynamisme débordant dans un loisir, le mercredi après-midi.

Elle commence par la danse classique. Mais abandonne rapidement car elle ne supporte pas l’autorité. Elle ne l’a jamais supporté d’ailleurs, que cela vienne de ses parents, de ses professeurs ou des autres. Elle préfère diriger qu’être dirigée.

Un peu plus tard, elle se lance dans le piano. Seulement, son professeur veut lui « clouer les doigts sur les touches ». Ne connaissant alors pas grand-chose à l’humour, et encore moins au second degré, elle se vexe et arrête la musique.

Elle se met à faire du judo avec ses grands frères. Elle est la seule fille au milieu d’une horde de garçons. Rapidement elle se rend à l’évidence : ce sport n’est pas fait pour elle.

Enfin, elle s’inscrit à son premier cours de théâtre, à l’âge de quatorze ans. Une révélation. Elle a enfin

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trouvé sa voie. Pendant quatre ans, elle fait partie d’une petite troupe où elle peut exprimer ses humeurs au gré des improvisations, jouer des hystériques ou des jeunes filles de bonne famille. Incarner des personnages plus burlesques les uns que les autres. Elle attend désormais le mercredi avec impatience.

Son adolescence est également marquée par les bons résultats scolaires. Elle aime ce qu’elle fait et a pour objectif de devenir infirmière. Ce désir est né tôt, sûrement car sa propre mère souffre de la sclérose en plaques, une maladie neurologique dégénérative. Elle s’empresse, au moindre signe de faiblesse, de prendre soin de sa tendre maman. Elle dit à qui veut l’entendre qu’elle espère qu’un jour on trouvera le traitement pour que sa mère soit soignée. Une amie (…) lui rétorque que sa mère sera morte avant qu’on ait pu trouver quelque traitement que ce soit. Elle raye cette pseudo-amie de sa liste. Ce désir du « prendre soin » ne la quitte plus, et elle met tout en œuvre pour y arriver.

Tout, jusqu’à l’extrême. Un jour, l’infirmière du lycée appelle sa maman. « Votre fille n’arrête pas de pleurer, vous pouvez venir la chercher ? ». Motif ? Elle vient de recevoir un 18/20 à un devoir. Pour elle, ça n’est pas assez : elle vise plus haut. Sa maman juge nécessaire de l’emmener consulter un psychologue. Ce qui n’empêche pas future-Maman-stressée de sombrer quelque temps dans la dépression. Trop perfectionniste, trop excessive.

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Elle apprend à lâcher prise avec l’aide de ses parents, sans savoir que toute sa vie elle luttera contre ce démon du contrôle.

Après le bac, elle hésite entre convoyeuse de l’air (infirmière dans l’armée), et les instituts en soins infirmiers classiques. Elle passe donc un concours pour rentrer dans l’armée de l’air (sport, test de culture générale, français, mathématiques). Elle est reçue… mais se désiste, se rendant encore une fois à l’évidence : elle ne supporte pas l’autorité. Entrer dans l’armée, c’est aller au clash.

Elle entre donc à l’institut en soins infirmiers de la Pitié Salpêtrière, après avoir passé son bac et obtenu (à son grand désespoir) une mention bien. Elle visait la mention très bien.

Elle doit mettre un terme aux séances de théâtre du mercredi, par manque de temps.

Miss-stressée passent trois ans et demi dans la capitale. Des soirées étudiantes, des rencontres, une amie, la meilleure cette fois-ci.

Et puis d’autre choses pas drôles, parce que la vie c’est ça aussi. Se confronter aux difficultés des autres lors de ces stages passés en psychiatrie, oncologie, neurologie et bien d’autres.

Mûrir. Passer de l’adolescente superficielle et insouciante à la jeune fille mature mais plus torturée que jamais. Encombrée par toutes ces noirceurs, telle une éponge absorbant les malheurs d’autrui.

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Côtoyer la mort au quotidien. Vivre son premier décès. Une patiente, dont elle a la charge. S’avancer pour lui prendre la tension. La patiente semble dormir. Prendre ses paramètres vitaux en prenant garde à ne pas la réveiller. S’apercevoir que la tension est nulle… Ne pas comprendre. Vérifier que le tensiomètre fonctionne bien, en se prenant la tension. Avoir un résultat de 12/7. Se rendre à l’évidence. Sa patiente a rendu son dernier souffle il y a peu. Son corps est encore chaud.

L’école d’infirmière, l’école de la vie. Elle s’efforce de prendre du recul tout en gardant son empathie. A regarder autrement les gens, deviner leur histoire.

A contrario, une de ses amies ne supporte pas la pression. Vraisemblablement mal dans sa peau. Un matin, il y a un TD en petit groupe, Marthe est absente. Cela ne lui ressemble pas. Elle est toujours là, studieuse et souriante. La journée non plus, personne ne voit Marthe, dans l’amphithéâtre. Le soir les étudiants apprennent son décès, par pendaison.

Avoir des moments de déprime, mais ne jamais quitter son objectif : devenir infirmière.

A 19 ans, elle rencontre un étudiant en commerce automobile. Un amour qui durera pendant toutes ces études et même après, elle grandira à ses côtés sans deviner qu’il deviendra le père de ses deux loupiots.

Les études prennent fin. A 21 ans, elle rentre dans la vie active. Elle gagne son indépendance.

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C’est le début d’une vie d’adulte !

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Pourquoi ça ne roule pas toujours au volant ?

Pour démarrer dans la vie et obtenir son indépendance, il est indispensable d’avoir le permis. Le Saint Graal des étudiants qui cherchent à quitter la cellule familiale devenue étouffante à l’aube de la majorité.

Maman-stressée a donc passé son permis l’année de sa majorité avec ses propres économies. Un sacrifice financier à un âge où les jeunes filles préfèrent dépenser leur pécule dans des vêtements et autres accessoires « girly » susceptibles d’éveiller les sens des jeunes mâles.

Mais, Maman-stressée a bien compris que si elle souhaite évoluer, elle doit savoir conduire. Cela ne l’enchante guère, car elle n’aime pas la voiture, et les voitures ne l’aiment pas. Malade lors des grands trajets familiaux, elle exècre ce milieu confiné et compliqué à dompter.

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Elle s’inscrit dans une auto-école familiale. Le mari donne les cours de moto, la femme donne les cours de conduite automobile, la fille donne les cours de code. Les trois sont pompiers. Des fumeurs, plus précisément. Les cours de conduite se déroulent donc fenêtres ouvertes (à moins d’aimer être enfumée une bonne partie du cours).

Connaitre le trajet par cœur pour aller au bureau de tabac, battre tous les records d’apnée en voiture (nouvelle discipline olympique de l’année 2001), couver un cancer du poumon (Maman-stressée est hypochondriaque).

Prendre simultanément des cours de code. Essayer de mettre toutes les chances de son côté en potassant les livres et en faisant preuve d’assiduité aux cours. Passer une première fois son code. Echouer. Le passer une seconde fois. Espérer et échouer. Le passer une troisième fois. Prier, espérer… et réussir !

Se rendre à l’évidence, toutes les économies vont y passer, y compris la bourse d’études. Une fois le code obtenu, Maman-stressée se lance à 200 % dans la conduite automobile.

Maman-stressée a une peur bleue de freiner, car elle n’aime pas caler. Elle préfère donc accélérer, même lorsqu’un feu tricolore passe au rouge, même lorsqu’elle dépasse une priorité à droite ou encore quand elle rencontre un STOP. Le professeur de conduite est plus stressé que maman-stressée ne l’est. Il assimile sa conduite à celle d’un « taxi parisien ».

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Essayer de faire des efforts, comprendre le système du freinage. Voire un peu trop ! Pour le coup, maman-stressée appuie sur la pédale si franchement qu’à chaque freinage le professeur prie le Seigneur (même s’il n’est pas croyant) de le laisser en vie.

Comprendre que la fin du cours signe le soulagement de son professeur.

Demander à son père de lui enseigner quelques astuces pour avoir une conduite plus coulée. Papa-dindon s’exécute et l’emmène s’entrainer sur le parking d’un supermarché. Maman-stressée y fait ses armes.

Au bout de 40 heures de conduite, elle prétend concourir à l’examen officiel. Elle le passe une première fois. Echec. Une deuxième fois…. Echec (logique, jamais deux sans trois !). Elle réussit au troisième examen (sans payer l’examinateur, ni passer sous la banquette : un miracle !).

Après avoir déboursé environ 1500 euros (un gouffre) dans le permis, Maman-stressée décide de s’acheter une voiture (une ruine) pour gagner en autonomie. Son budget est serré, au vu de ses récentes dépenses. Elle investit 500 euros dans une Super Cinq.

Fière de son pot de yaourt roulant, elle effectue de petits trajets dans le but de se faire la main. Deux mois plus tard, Maman-stressée passe un module important en soins infirmiers. Elle rechigne à déjeuner le jour de l’examen et préfère réviser à la

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bibliothèque. Vient l’heure du devoir sur table, celui-ci se déroule normalement.

Vers 18h00, Maman-stressée regagne la banlieue parisienne en train, le ventre vide. Ce soir, elle est invitée à un anniversaire ! L’occasion rêvée de se détendre après toutes ces émotions et de se faire plaisir à l’aide de sucreries, de petits plaisirs salés, gras et délicieux.

Arrivée au domicile de ses parents, sa mère la cramponne pour lui demander comment s’est déroulé l’examen ? Maman-stressée est pressée, elle répond rapidement et monte dans la salle de bain pour se refaire une beauté ! Puis elle file au volant de sa Super cinq (presque) toute neuve, toujours le ventre creux.

Deux rues plus tard, Maman-stressée perd connaissance et le contrôle de son véhicule. Celui-ci fonce dans une voiture qui soulève la Super cinq. La voiture se retourne et effectue deux tonneaux.

Le choc réveille maman-stressée « Tiens, que se passe-t-il ? ». Se retrouver tête en bas, avoir mal aux mains. Ne pas oser les regarder.

Pleurer. Entendre des gens parler « il y a de l’essence par

terre !!! Il ne faudrait pas que ça prenne feu ». Les commentaires alarmistes font paniquer

maman-stressée qui souhaite sortir TOUT DE SUITE de sa ruine ! « Au secouuuuurs ».

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Un homme l’extirpe de l’épave par la fenêtre brisée. Simultanément un voisin prévient les parents de Maman-stressée « Venez vite, votre fille est sur le toit ! ».

Ils regardent le toit de leur maison avec étonnement, et comprennent tardivement, au vu de l’absence de leur fille sur les tuiles, qu’autre chose se trame.

Le voisin précise qu’« elle a eu un accident de voiture ». Ses parents se précipitent sur les lieux. Ils retrouvent Maman-stressée en état de choc. Les pompiers arrivent sur place pour prendre en charge la grande blessée.

Un bilan rapide à l’hôpital montre une hypoglycémie, à l’origine du malaise dans la voiture, des blessures à la main droite et des maux de dos qui disparaitront rapidement. Plus de peur que de mal.

Maman-stressée en arrive à la conclusion que vraiment, les voitures ne l’aiment pas. Et puis, elle a raté sa soirée d’anniversaire, flûte quoi !

Ses parents la convainquent de reprendre le volant rapidement comme on remonte sur un cheval après une chute.

Il lui faudra un mois pour oser conduire à nouveau, et encore : à la vitesse d’une tortue ou d’un tracteur.

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Une dizaine d’années plus tard, maman-stressée est désormais une conductrice aguerrie, qui a pris de l’assurance mais aussi certaines mauvaises habitudes.

Avoir été verbalisée pour usage d’un téléphone cellulaire au volant, pour avoir emprunté une voie de bus, pour un excès de vitesse. La dernière arrestation en date a pour motif un franchissement de ligne blanche en sortant d’un fast-food.

Se faire arrêter, ne pas comprendre pourquoi. « Vous savez pourquoi je vous arrête ? » « Parce que j’ai mangé une frite au volant ? » « Non, vous avez grillé une ligne blanche » « Oups »

Non, vraiment, les voitures n’aiment pas Maman-stressée.

… Et la réciproque est toute aussi vraie !

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Pourquoi LUI (et pas un autre) ?

Parce qu’il a le mérite de supporter une Maman-stressée aux névroses omniprésentes. Parce qu’ils ont grandi ensemble, muri ensemble, passé les étapes fondamentales du diplôme, premier travail, premier appartement, premier achat, premier enfant ensemble. Des âmes sœurs au tempérament explosif, honnêtes l’un envers l’autre.

Ils se sont rencontrés à l’âge de 19 ans. Lui est en BTS, elle, à l’école d’infirmière. Cet amour ne devait durer qu’un été, selon lui. Plus, cela aurait mis en péril sa deuxième année d’études, ses virées entre copains, ses délires, sa liberté. Selon elle, cette histoire durerait ce qu’elle durerait. Pas follement amoureuse de lui, elle se laisse du temps pour apprendre à le connaître.

Un mois plus tard, ils deviennent inséparables. Très vite leur histoire prend une autre tournure. Elle devient passionnée, accro. Il attend impatiemment le

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week-end pour retrouver sa belle sur Paris et parcourir la capitale à pied, main dans la main.

Le petit couple se retrouve chez le frère de Miss stressée. Célibataire, son frère loue un appartement dans le 18ème arrondissement et retourne vivre au bercail (chez Papa-Maman) les samedis dimanches. La situation arrange Miss-stressée, qui y trouve un lieu de repli, un lieu d’échanges (de fluides).

Elle prétexte des soirées pyjama entre copines pour emprunter à son frère les clefs de l’appartement. Elle profite de ces week-ends pour lui rendre service et accessoirement, assouvir sa passion pour le ménage : elle lave ses draps, passe l’aspirateur, fait sa vaisselle, range. Le pied !

Jusqu’au jour où son frère retrouve un préservatif (aïe), usagé (aïe aïe aïe) au pied de son lit. Une bourde qui vaut à Miss-stressée d’être chambrée par ses frères. La nouvelle se répand comme une trainée de poudre. Il est temps d’annoncer aux siens qu’elle a quelqu’un dans sa vie. Quelqu’un d’important cette fois-ci. Quelqu’un qu’elle a envie de présenter à sa famille, car elle a le sentiment que cette fois, c’est le bon. Toutefois, Miss-stressée aime tout gérer, tout maîtriser. La première rencontre devra donc se dérouler à SES conditions.

Six mois après leur premier flirt, Miss stressée invite son amoureux à passer le week-end chez ses parents. Ceux-ci sont partis en province, se reposer en famille. L’occasion de lui présenter son home sweet