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Autosurveillance des steps
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Lautosurveillance des
agglomrations dassainissement ------------------------------------
Fiches thmatiques
Version 1 - Novembre 2012
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement
_______________________
Liste des fiches thmatiques
Les quipements du dispositif dautosurveillance
La ralisation des analyses
Le suivi mtrologique des appareillages du dispositif dautosurveillance
La transmission des donnes dautosurveillance
Le manuel dautosurveillance
Le bilan annuel
La rglementation
La mesure de dbit : normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Le prlvement et lchantillonnage : normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Les analyses : normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Version 1 - Novembre 2012
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
Les quipements du dispositif dautosurveillance. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Les quipements du dispositif dautosurveillance
Pour les mesures sur les effluents
Sur la station dpuration, les principaux quipements sont constitus par les dbitmtres et
par les prleveurs permettant les mesures sur les effluents en entre, en sortie du traitement, en cours de traitement et au niveau du dversoir en tte de station. Le dbitmtre permet de mesurer le dbit :
- Il existe de nombreux types de dispositifs de mesure de dbit, la plupart tant rgie par une norme.
- Les normes dfinissent les critres dinstallation et prsentent les lois hydrauliques permettant de dterminer le dbit partir des mesures directes telles que la mesure de hauteur, la mesure dun temps, la mesure dune tension lectrique
- Le dbitmtre doit tre quip dun systme dacquisition des donnes pour la totalisation des volumes journaliers.
- Attention, si le dispositif de mesure nest pas normalis (norme inexistante pour le type de dispositif ou dimensionnement et/ou installation ne respectant pas la norme en vigueur associe), il est ncessaire de dfinir la loi hydraulique applicable au dispositif non normalis et/ou de dmontrer la fiabilit de la mesure de dbit.
Le prleveur permet de constituer un chantillon reprsentatif de leffluent analyser :
- Le prleveur est compos : - dune enceinte qui contient : le(s) bidon(s) de prlvement, le module de commande et les
quipements permettant laspiration de leffluent et sa rpartition dans le(s) bidon(s), - dun tuyau daspiration plongeant dans leffluent prlever.
- Les prleveurs les plus utiliss sont de deux types : - Prleveur dpression, - Prleveur pompes pristaltiques.
- La ralisation de bilans sur 24 heures exige par la rglementation ncessite lutilisation de prleveurs automatiques rfrigrs, isothermes et asservi au dbit.
- Linstallation du prleveur doit tre rigoureuse afin de garantir la reprsentativit des prlvements et le respect des rgles de lart.
- Le fonctionnement du prleveur est rgi par une norme permettant dassurer la reprsentativit de lchantillonnage sur la priode de 24 heures dun bilan.
Pour le suivi des apports extrieurs, des sous-produits, des ractifs
Le suivi obligatoire des apports extrieurs, des sous-produits et des ractifs consomms
ncessite la mise en uvre dquipements et de modalits spcifiques : Des systmes de comptabilisation des quantits dapports extrieurs, des sous-produits
extraits et des ractifs consomms : - Mesure des dbits ou des volumes, - Pese des camions dapports extrieurs ou dvacuation des sous-produits, - Calcul partir de temps de fonctionnement de pompes, - Comptabilisation de bidons de ractifs consomms, etc.
Des systmes de prlvements des apports extrieurs et des boues :
- Piquages sur des canalisations, - Accs scuriss pour des prlvements directs dans des ouvrages, etc.
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La ralisation des analyses. Page 1 sur 2 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
La ralisation des analyses
Du prlvement la mise en analyse
Entre le prlvement sur site et la mise en analyse par le laboratoire, lchantillon prlev subit
plusieurs oprations qui doivent tre effectues de manire rigoureuse et conformment aux rgles de lart et aux normes lorsquelles existent. Il sagit des oprations suivantes : Le fractionnement de lchantillon prlev :
Le volume prlev par le prleveur (suprieur 5 litres) est gnralement plus important que le volume destin au laboratoire (2 litres). La constitution sur site des chantillons analyser doit tre faite dans des conditions permettant la meilleure reprsentativit possible de leffluent dorigine prlev, ce qui ncessite un mode opratoire prcis et lutilisation de matriel adapt (pour lhomognisation et remplissage des flacons destins au laboratoire).
Lidentification des chantillons : Les flacons contenant les chantillons analyser doivent tre reprs de faon claire et durable, afin de permettre leur identification sans ambigit au laboratoire.
Le transport et la conservation des chantillons : Que lanalyse soit ralise sur site (en interne) ou par un laboratoire externe, les chantillons doivent tre mis en analyse dans un dlai au plus gal 24 heures aprs la fin du prlvement.
Une tolrance de ce dlai peut tre accepte pour les chantillons prlevs le week-end, le dlai maximum tant de 48 heures. Les chantillons doivent tre conditionns en consquence ou faire lobjet dune tude de vieillissement montrant leur volution durant le dlai supplmentaire.
Les conditions de transport et de stockage doivent garantir le maintien de la chaine du froid jusqu la mise en analyse au laboratoire. Les chantillons doivent tre conditionns selon certaines prescriptions, prcises dans la norme NF ISO 5667-3 (qui prcise pour chaque paramtre les conditionnements raliser pour diffrer leur analyse et la dure maximale de conservation).
Les analyses
La rglementation nimpose pas de mthode danalyse pour lautosurveillance des systmes
dassainissement collectifs. Cependant, il existe des mthodes normalises (mthodes de rfrence) couvertes par un programme daccrditation.
Remarque : Lorsquun laboratoire est accrdit, son accrditation porte sur les seules analyses mentionnes dans lannexe technique de son attestation daccrditation ; pour chaque analyse la mthode normalise est galement mentionne dans lannexe technique.
Les mthodes diffrentes des mthodes de rfrence sont des mthodes alternatives. Lemploi de ces mthodes ncessite la mise disposition des modes opratoires correspondants.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La ralisation des analyses. Page 2 sur 2 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Comparaison des rsultats danalyses :
Lorsque les analyses sont ralises avec des mthodes alternatives (mthodes non normalises), il convient de sassurer de la fiabilit des rsultats en les comparant rgulirement avec ceux obtenus avec les mthodes normalises par un laboratoire accrdit pour ces analyses. La mthodologie de comparaison utilise doit tre formalise ; elle doit prciser les carts maximum tolrs pour chaque paramtre et chaque effluent ainsi que les actions mettre en uvre en cas de dpassement de ces carts et les modalits denregistrement de ces actions.
Traabilit des chantillons et des analyses : Afin dassurer la traabilit des chantillons jusqu leur analyse, un systme de suivi doit tre mis en uvre et les informations recueillies lors de ce suivi seront consignes sur les bulletins danalyse : - Date, heure et point prcis du prlvement, - Conditionnement ventuel de lchantillon (respectant les exigences de la norme NF ISO
5667-3), - Conditions de transport, date et heure de rception au laboratoire,
- Elments garantissant la non-rupture de la chane de froid, par exemple le suivi de la temprature de lenceinte et/ou des chantillons jusqu leur mise en analyse, ou la prise de temprature larrive au laboratoire,
- Date et heure de la mise en analyse, mthodes danalyse, - Observations ventuelles.
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Le suivi mtrologique. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Le suivi mtrologique des appareillages du dispositif dautosurveillance
Objectif : assurer la fiabilit des donnes gnres par le dispositif
Le suivi mtrologique concerne lensemble des quipements, instruments et appareils du
dispositif dautosurveillance. Il consiste raliser lensemble des oprations permettant dassurer la fiabilit des donnes gnres par le dispositif dautosurveillance.
Dbitmtres et prleveurs :
- Entretien, vrification et talonnage des dispositifs de mesures de dbit, - Entretien et maintenance des prleveurs, vrification des critres de reprsentativit de
lchantillonnage.
Lorsque les analyses sont ralises en interne : - Entretien, maintenance et vrification des appareils du laboratoire.
La formalisation du suivi mtrologique
Pour chaque quipement et appareil du dispositif dautosurveillance, il convient de formaliser
le suivi mtrologique par : Un mode opratoire indiquant :
- les actions dentretien et de maintenance ainsi que leur frquence, - les critres de vrification, la frquence de chaque vrification, lcart maximum tolr
associ, - et les actions mettre en uvre en cas de panne de lappareil ou en cas de dpassement
dun des carts maximum tolrs lors des vrifications. Une fiche de vie retraant lhistorique des diffrentes interventions, vrifications et talonnages
raliss. Une fiche de contrle o sont enregistrs les rsultats permettant de dmontrer la fiabilit de
lappareil.
La fiche de vie et la fiche de contrle peuvent tre regroupes en une fiche de suivi. La documentation fournie par le constructeur y compris les certificats dtalonnage des
dbitmtres lectromagntiques et les courbes dtalonnage des canaux jaugeurs et dversoirs doit galement tre disponible.
La formation du personnel
Il est ncessaire que le personnel ddi lentretien des quipements de mesure ainsi qu la
ralisation des prlvements et des chantillons ait reu une formation approprie ses rles et responsabilits dans la ralisation de lautosurveillance.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La transmission des donnes dautosurveillance. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
La transmission des donnes dautosurveillance
En application de la rglementation, les rsultats des mesures dautosurveillance doivent tre transmis durant le mois qui suit le mois de ralisation de ces mesures, au service charg de la police de leau et lagence de leau.
Le Format SANDRE
Le Service dAdministration Nationale des Donnes et Rfrentiels sur lEau (SANDRE)
est charg dlaborer le langage commun des donnes sur leau. http://www.sandre.eaufrance.fr/ En matire dautosurveillance des systmes de collecte et de traitement des eaux uses, le
SANDRE a labor un scnario d'change des donnes incluant un format informatique spcifique : ce systme dchange des donnes en couramment dnomm le format Sandre .
La rglementation rend obligatoire la transmission des donnes dautosurveillance dans le cadre de ce scnario et de ce format informatique.
La mise en uvre du Format SANDRE
En pratique, la mise en uvre du format Sandre se concrtise de la manire suivante :
Les donnes dautosurveillance sont associes des Points SANDRE normaliss ,
dont les dfinitions sont identiques pour tous les systmes dassainissement. Cela ncessite dans un premier temps de : - Dcrire le systme dassainissement, lister, nommer et positionner les appareillages de
lautosurveillance (prleveurs, dbitmtres, systmes de pese etc.) que lon appelle des points physiques.
- Dterminer les points SANDRE existants sur le systme dassainissement ; ces points sont appels points rglementaires et points logiques.
- Associer les donnes issues des appareillages dautosurveillance (points physiques) aux points SANDRE, et dtailler les ventuelles modalits de calcul lorsque les donnes dun point Sandre sont obtenues partir des donnes de plusieurs points physiques.
Les donnes sont transmises de manire informatique dans le format spcifi.
Cela ncessite de disposer des outils informatiques adquats pour lenregistrement des donnes et aptes gnrer le format de transmission spcifi. Le Ministre en charge de l'cologie met disposition lapplication MesureStep qui permet de saisir, grer et analyser les donnes d'autosurveillance des stations d'puration. Il permet galement de gnrer les fichiers de transmission au format spcifi. Lien : http://www.reseau.eaufrance.fr/ressource/mesurestep
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
Le manuel dautosurveillance. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Le manuel dautosurveillance
Le manuel dautosurveillance doit prsenter le systme dassainissement de lagglomration et son dispositif dautosurveillance.
Il doit permettre :
didentifier les ouvrages concerns (systme de collecte, systme de traitement) et les intervenants (communes, matres douvrage, exploitants etc.),
de comprendre le fonctionnement de ces ouvrages par des descriptions et des schmas,
de dcrire lensemble du dispositif dautosurveillance de ces ouvrages.
La rdaction dun manuel unique englobant le systme de collecte et le systme de traitement de lagglomration est une dmarche privilgier. Toutefois, lorsque pour des raisons de pluralit des responsabilits (plusieurs matres douvrage, plusieurs exploitants), sil savre trs difficile de coordonner la rdaction et la mise jour dun document unique, plusieurs manuels dautosurveillance peuvent tre raliss, par exemple un pour le systme de collecte et un pour le systme de traitement.
Le contenu du manuel dautosurveillance
La description du systme dassainissement :
- Rappel des tudes ralises, en cours ou venir sur le systme de collecte : les zonages, les diagnostics, le schma directeur, lannexion au Plan Local dUrbanisme
- Description du systme de collecte : nombre de raccordements domestiques et non domestiques, caractristiques du rseau, plans, points de dversement au milieu, gestion des sous-produits, etc.
- Description du systme de traitement : caractristiques du dimensionnement, filires de traitement, synoptique, fonctionnement gnral, gestion des sous-produits etc.
Les obligations rglementaires : - Pour le systme de collecte : prescriptions ventuelles sur les rejets, surveillance en fonction
de la taille de lagglomration. - Pour le systme de traitement : prescriptions sur les rejets, programme de surveillance en
fonction de la capacit de la station. - Pour la surveillance du milieu si elle est exige par arrt prfectoral.
Le dispositif dautosurveillance et lorganisation de lautosurveillance :
- Lexploitation et le contrle du systme de collecte. - Les quipements de lautosurveillance (description dtaille) et les modalits danalyse. - Les points Sandre et les donnes associes. - Le nombre de mesures et le calendrier. - Le suivi mtrologique. - La gestion des cas de pannes des quipements du dispositif dautosurveillance. - Le personnel intervenant et la sous-traitance.
La gestion et lexploitation des donnes :
- Les modalits denregistrement et de conservation des donnes. - Les modalits de transmission des donnes. - Lexploitation des donnes pour ltablissement de synthses du fonctionnement.
Le Ministre en charge de l'cologie met disposition un modle type de Manuel dAutosurveillance. Lien : http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
Le bilan annuel. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Le bilan annuel
Le bilan annuel doit prsenter une synthse du fonctionnement du systme dassainissement et
de son dispositif dautosurveillance.
Le bilan annuel du systme de collecte
Prsentation actualise du systme de collecte :
- Ltat davancement sur les tudes gnrales et les documents administratifs : schma directeur dassainissement, tude diagnostic, zonages eaux uses et eaux pluviales.
- Les raccordements domestiques (population, branchements ) et non domestiques (liste des tablissements, autorisations, surveillance ).
Synthse sur les travaux, le contrle et lentretien du systme de collecte :
- Les travaux raliss : renouvellement, rhabilitation, extension etc. - Les contrles effectus : contrle des raccordements et surveillance de ltat des rseaux. - Les oprations dentretiens effectues : curage, entretien des ouvrages particuliers (postes de
refoulement, bassins ), quantits de sous-produits extraits et leurs destinations. Synthse de lautosurveillance du systme de collecte :
- Synthse du suivi mtrologique ralis sur le dispositif dautosurveillance. - Bilan des dversements au milieu : volumes et charges de pollution.
Conclusion du bilan annuel sur le systme de collecte : Analyse sur le fonctionnement du systme de collecte et son dispositif dautosurveillance : points forts, points sensibles, dysfonctionnements, programme damlioration.
Le bilan annuel du systme de traitement
Bilan sur le traitement des eaux uses :
- Le volume deaux uses traites et son volution sur plusieurs annes. - Les charges de pollutions traites et rejetes et leurs volutions. - Calcul des rendements et estimation de la conformit du fonctionnement.
Bilan sur les sous-produits, les ractifs et lnergie :
- Les quantits de boues produites, de boues vacues et les destinations. - Les quantits et les destinations des autres sous-produits vacus. - La consommation en ractifs et en nergie.
Les faits marquants sur le systme de traitement :
- Liste des faits marquants permettant une bonne comprhension du fonctionnement de la station dpuration : arrts, oprations de maintenance, incidents
- Consquences de ces faits sur les rejets de pollution dans le milieu. Synthse de lautosurveillance du systme de traitement :
Synthse sur le suivi mtrologique des appareils et sur les ventuelles comparaisons danalyses internes avec les mthodes de rfrence.
Conclusion du bilan annuel sur le systme de traitement :
Analyse sur le fonctionnement du systme de traitement et son dispositif dautosurveillance : points forts, points sensibles, dysfonctionnements, programme damlioration.
Lien pour un document type : http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La rglementation. Page 1 sur 1 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
La rglementation
Arrt du 22 juin 2007
Les dispositions rgissant lautosurveillance des agglomrations dassainissement sont incluses dans larrt du 22 juin 2007 :
Arrt du 22 juin 2007 relatif la collecte, au transport et au traitement des eaux uses des agglomrations dassainissement ainsi qu la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacit, et aux dispositifs dassainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique suprieure 1,2 kg/j de DBO5.
En ce qui concerne lassainissement collectif, des explications et des prcisions sont indiques dans une circulaire et un commentaire technique, relatifs cet arrt :
Circulaire du 15 fvrier 2008 ayant pour objet les instructions pour lapplication de larrt interministriel du 22 juin 2007.
Commentaire technique de larrt du 22 juin 2007.
Autres textes rglementaires fondamentaux
Prescriptions pour l'assainissement collectif des eaux uses domestiques :
La directive europenne du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux uses urbaines a fixe des prescriptions minimales europennes pour l'assainissement collectif des eaux uses domestiques.
Textes relatifs lpandage des boues dpuration : La rglementation existante est constitue :
Des articles R211-25 R211-47 du code de l'environnement.
De l'arrt du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux pandages de boues sur sols agricoles.
Elle est complte par les circulaires d'application des 16 mars 1999 et 18 avril 2005.
Lien utile
Tous les autres textes relatifs lassainissement communal ainsi que des documents types (manuel dautosurveillance et bilan annuel) sont disponibles sur le portail dinformation sur lassainissement communal du Ministre de lEcologie, du Dveloppement Durable et de lEnergie, au menu Recueil des textes : http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La mesure de dbit Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 1 sur 5 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
La mesure de dbit
Normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Les normes les plus utilises pour la mesure de dbit
Rfrences des normes
Dates de publication Intituls
NF X10-311 Septembre 1983 Mesure du dbit de leau dans les canaux dcouverts au moyen de dversoirs en mince paroi.
NF X10-312 ou NF ISO 4360
Novembre 1986 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts au moyen de dversoirs et de canaux jaugeurs : Dversoirs profil triangulaire.
NF X10-313 ou NF ISO 4359
Novembre 1986 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts : canaux jaugeurs col rectangulaire, col trapzodal et col en U.
NF X10-315 ou NF ISO 3846
Octobre 1990 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts au moyen de dversoirs et de canaux jaugeurs : Dversoirs rectangulaires col pais.
NF X10-316 ou NF ISO 4377
Octobre 1990 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts : Dversoirs en V ouverts.
NF X10-317 ou NF ISO 4362
Novembre 1993 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts : Dversoirs profil trapzodal.
NF X10-319 ou NF ISO 4374
Dcembre 1991 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts : Dversoirs horizontaux seuil pais arrondi.
NF ISO 9826 Novembre 1993 Mesure de dbit des liquides dans les canaux dcouverts : Canaux jaugeurs Parshall et Saniiri.
NF X10-120 ou NF ISO 6817
Novembre 1995 Mesure de dbit d'un fluide conducteur dans les conduites fermes - Mthode par dbitmtres lectromagntiques.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La mesure de dbit Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 2 sur 5 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Les critres dinstallation des capteurs de mesure de hauteur (Rgles de lart)
Matriel Elments d'analyse Critres
Capteur ultrason
Sonde
Au centre du chenal, perpendiculaire laxe de lcoulement et loin de tout obstacle
Protge (des intempries et de tout contact avec leffluent) et hors zone trs bruyante
Fixation Rigide et parallle au radier du chenal
Hauteur de charge maximum (hmax)
Hors de la zone morte de la sonde
Installation Dmontable et rinstallation en position initiale (prsence dune bute ou dun repre)
Type d'effluent adapt Sans vaguelette, ni flottants, ni mousse, ni vapeur, ni graisse
Bulle bulle
Canne de bullage En inox (de prfrence)
Position de la canne de bullage par rapport au fond du chenal
Perpendiculaire, biseau de ct ou contre-courant
Installation Dmontable et rinstallation en position initiale (prsence dune bute ou dun repre)
Type d'effluent adapt Peu charg, non agressif et temprature ambiante
Capteur pizo-rsistif
Installation
Hors zone de dpt
Dmontable et rinstallation en position initiale (prsence dune bute ou dun repre)
Type d'effluent adapt Peu charg, non agressif, non visqueux et sans graisse
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La mesure de dbit Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 3 sur 5 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
La mise en uvre du suivi mtrologique des dispositifs de mesures (Rgles de lart)
Les capteurs de mesure de hauteur :
Dispositif Action Frquence prconise Ecart maximum
tolr (en %)
Sonde ultrason
Nettoyage de la sonde (notamment pour enlever les toiles daraignes).
Rgulirement (selon lexprience, au moins une fois par mois en rseau).
(1) Contrle dau moins deux hauteurs de la courbe dtalonnage plus le zro si possible.
En station, deux fois par an (en priode chaude et en priode froide).
En rseau, au moins une fois par trimestre.
+/- 5%
(entre la hauteur lue sur le transmetteur et celle
mesure par loprateur)
Dbitmtre bulle bulle
Changement du compresseur.
Au moins tous les 2 ans si le matriel est utilis en continu.
Changement du dessicant pour avoir un air sec (vite les erreurs de mesure).
Rgulirement, selon lexprience.
Contrle de la cadence de bullage.
Au moins une fois par mois.
(1) Contrle dau moins deux hauteurs de la courbe dtalonnage plus le zro si possible.
Une fois par trimestre +/- 5%
(entre la hauteur lue sur le transmetteur et celle
mesure par loprateur)
Capteur pizomtrique
Changement de lhuile et de la membrane (toujours suivi dun talonnage et dun contrle en 2 points)
Au moins une fois par an.
(1) Contrle dau moins deux hauteurs de la courbe dtalonnage plus le zro si possible.
Une fois par trimestre en station.
Au moins une fois par mois en rseau.
+/- 5%
(entre la hauteur lue sur le transmetteur et celle
mesure par loprateur)
Tous les types
Contrle de la fiabilit du totalisateur du dbitmtre et de son report sur la supervision (si existante).
En station, une fois par an +/- 5%
(1) Si le contrle nest pas concluant, une recalibration en un point (sur la hauteur moyenne de
fonctionnement du dispositif de prfrence, et en tout cas sur une hauteur diffrente du zro) est ncessaire puis la hauteur doit tre vrifie sur au moins 2 points de la courbe dtalonnage.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La mesure de dbit Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 4 sur 5 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Les dispositifs jaugeurs et les capteurs de mesure de vitesse :
Dispositif Action Frquence prconise Ecart maximum
tolr (en %)
Dispositifs jaugeurs :
Canaux
jaugeurs et dversoirs
Nettoyage du canal. Rgulirement, selon lexprience, pour viter laccumulation de dpts.
Contrle de la conformit de linstallation par rapport la norme associe au type de dispositif considr.
Au moment de linstallation et rgulirement pour prvenir toute dformation.
Se reporter aux critres de la norme.
Mesure de vitesse :
Dbitmtre effet Doppler
Nettoyage de la canalisation pour viter un ensablement trop important.
Fonction de la vitesse densablement du point de mesure (au moins une fois par mois en rseau).
(1) Vrification de la vitesse et du zro coulement nul.
Une fois par semestre. 5% maximum
Etalonnage. Si la vrification nest pas concluante.
Mesure de vitesse :
Capteurs ultrasons (cordes de vitesse ou capteur de
vitesse en un seul point)
Nettoyage de la canalisation pour viter un ensablement trop important.
Fonction de la vitesse densablement du point de mesure (au moins une fois par mois en rseau).
(1) Vrification de la vitesse et du zro coulement nul.
Une fois par semestre. 5% maximum
Etalonnage. Si la vrification nest pas concluante.
Mesure de vitesse :
Tous les
types
Contrle du report du totalisateur sur la supervision (si existante).
Une fois par an 5% maximum
(1) La vrification de la vitesse peut se faire laide :
dun courantomtre lectromagntique indiquant la vitesse moyenne des particules et donc du fluide ;
dun moulinet : le dcompte du nombre de tours d'hlice pendant une priode de temps donne permet d'accder la vitesse moyenne du courant pendant cette priode, partir de laquelle est calcule la vitesse moyenne du fluide ;
dun traage (au sel ou avec un traceur fluorescent).
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
La mesure de dbit Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 5 sur 5 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Le dbitmtre lectromagntique sur conduite toujours en charge :
Dispositif Action Frquence prconise Ecart maximum
tolr (en %)
Dbitmtre lectro-
magntique
(1) Etalonnage selon une mthode accrdit ou dfaut par passage sur banc selon la norme NF EN 29 104.
A la frquence indique par le constructeur ou au minimum tous les 7 ans (en l'absence de prescription plus contraignante du constructeur).
EMT prciser sur le certificat dtalonnage.
(2) Vrification par remplissage ou vidange dun bassin de volume connu (si la technique et la configuration du lieu le permettent).
Une fois par an si la technique et la configuration du lieu le permettent.
5%.
Contrle de llectronique et de la rsistance aux bornes (vrification du signal lectrique 4 20 mA).
Une fois par an ou selon prescriptions du constructeur.
Vrification du zro. (3) Au moins une fois par trimestre.
Vrification de ltat gnral (revtement intrieur, encrassement, corrosion, entartrage) et de ltat des lectrodes (encrassement, endommagement). (4)
Au moins une fois entre 2 talonnages.
Contrle du report du totalisateur sur la supervision (si existante).
Deux fois par an 5% maximum
(1) Cet talonnage se fait sur 5 points dessais de la gamme de mesure : rglages de dbits
correspondant 10, 25, 50, 75 et 100% du dbit nominal. (2) Cette vrification peut avoir valeur dtalonnage sil y a un talon dans la boucle de vrification
(par exemple un transpalette peseur vrifi par un organisme accrdit). Lcart maximum tolr est fix par lexploitant.
(3) Le zro se vrifie lorsque la canalisation est remplie et vitesse du fluide nulle. (4) Cette vrification suppose un dmontage du dispositif et le montage temporaire dun dispositif
de substitution (brides par exemple) en lieu et place. Il convient de prvoir cela ds linstallation du dbitmtre.
(5) Lcart maximum tolr est fix par lexploitant.
Lautosurveillance des agglomrations dassainissement AESN Version 1 Novembre 2012.
Le prlvement et lchantillonnage - Normes, rgles de lart et suivi mtrologique. Page 1 sur 3 Mise jour de la fiche : Novembre 2012.
Le prlvement et lchantillonnage
Normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Les normes les plus utilises pour les prlvements et lchantillonnage
Rfrences des normes
Dates de publication
Intituls
NF ISO 5667-1 (indice de classement T90-511-1)
Mars 2007 Qualit de l'eau - chantillonnage - Partie 1 : lignes directrices pour la conception des programmes et des techniques d'chantillonnage.
NF ISO 5667-3 (indice de classement T90-513)
Juin 2004 Qualit de l'eau - chantillonnage - Partie 3 : lignes directrices pour la conservation et la manipulation des chantillons d'eau.
ISO 5667-10 Novembre 1992 Qualit de l'eau - chantillonnage - Partie 10 : guide pour l'chantillonnage des eaux rsiduaires.
Les critres dinstallation des prleveurs (Normes et rgles de lart)
Le prleveur peut tre install sur un canal ouvert ou sur une conduite ferme (par piquage). Afin de garantir la reprsentativit des prlvements, il convient de respecter les critres suivants :
Le point de prlvement doit tre reprsentatif de la pollution que lon souhaite quantifier. Par exemple, sur la file eau en entre de station, lchantillonnage doit se faire en amont des retours en tte, et si possible en amont des entres dapports extrieurs.
Le point de prlvement doit tre homogne et plac dans un lieu bnficiant dun bon brassage et dun renouvellement rgulier de leffluent. Il doit tre hors des zones de stagnation de leffluent. Les fonds de bassin, de fosse ou de cuve sont donc viter.
Le prleveur doit tre plac en hauteur par rapport au point de prlvement (notamment pour les prleveurs dpression) et le plus prs possible du point de prlvement.
Le tuyau de prlvement doit tre le plus court possible, souple, de diamtre intrieur constant compris entre 9 et 15 millimtres, et toujours en position ascendante pour viter la formation de dpt : viter les coudes, les siphons, les marches. Il sera de prfrence transparent afin de vrifier aisment ltat dencrassement.
Lensemble des lments participant laspiration de leffluent doivent garantir la parfaite tanchit de laspiration (absence de bulles dans le bol de prlvement).
Lenceinte doit tre rfrigre.
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La constitution des chantillons analyser (Rgles de lart)
Le mode opratoire de constitution de lchantillon analyser doit tre pertinent :
Si le prleveur est mono-flacon, lchantillon moyen est dj constitu. Au moment de prlever lchantillon analyser, une bonne homognisation est ncessaire en veillant ne pas crer de vortex dans leffluent pour ne pas oxygner le mlange : il convient que lhomognisation soit faite par des mouvements de 8 et non en secouant le bidon (nanmoins, les effluents chargs feront lobjet dune homognisation plus nergique). Il convient de recueillir lchantillon analyser dans un flacon, pench sur le ct (pour viter lintroduction dair), par fractionnement en homognisant entre deux fractions de remplissage. Le flacon dchantillon analyser doit tre rempli ras bord.
Si le prleveur est multi-flacons, il convient de reconstituer lchantillon moyen dans un contenant plus grand et de prlever une partie de cet chantillon reconstitu en suivant les prescriptions donnes ci-dessus. Lusage de plusieurs flacons est pertinent dans le cadre de la recherche dune pollution suspecte et cible. Par contre, pour la ralisation des bilans rglementaires, lutilisation dun seul flacon est prconise, afin de rduire la manutention et le risque doxygnation de lchantillon lors du transvasement des diffrents flacons dans le rceptacle du mlange.
La mise en uvre du suivi mtrologique des prleveurs (Normes et rgles de lart)
Entretien et maintenance : Les frquences dentretien et de maintenance des prleveurs sont fonction de leffluent prlev (plus ou moins charg) et du type dappareil utilis. Par exemple, la frquence dentretien dun prleveur install en amont de station devra tre suprieure celle de lappareil install en sortie de station, car leffluent est plus charg en amont de station. Le tableau suivant prcise (de faon non exhaustive) les lments devant rgulirement faire lobjet dun entretien et/ou dun changement :
Type de prleveur
Entretien : Elments nettoyer
Maintenance : Elments changer
dpression Rpartiteur
Bol de prlvement
Tuyau de prlvement
Bidons de prlvement
Tuyau de prlvement
Bol de prlvement (en cas de fissure)
pompes pristaltiques
Bidons de prlvement
Tuyau de prlvement
Tuyau au niveau du train de galets
Tuyau de prlvement
Tuyau au niveau du train de galets
La frquence de ces actions dentretien et de maintenance doit tre fixe par lexploitant de manire pertinente, assurant ltat de propret et de bon fonctionnement de tous les lments du prleveur.
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Vrification des critres de reprsentativit de lchantillonnage : La vrification dun prleveur consiste sassurer rgulirement que les critres de reprsentativit de lchantillonnage sont respects. Le tableau suivant indique pour chaque critres de reprsentativit de lchantillonnage (au nombre de 6), la valeur respecter et la frquence de vrification prconise en fonction de la frquence dutilisation du prleveur :
Critres de reprsentativit
et valeur respecter
Frquence de vrification prconise
en fonction de la frquence dutilisation du
prleveur
Vrification lors dun bilan 24 h :
Volume unitaire dun prlvement (1)
50 ml
Rptabilit ou distribution des volumes (2)
Ecart maximum tolr 5%
Nombre de prlvement en 24h
100
Volume total prlev en 24h
5 litres
Mensuelle 1 fois par jour
Trimestrielle Entre 1 fois par jour et
1 fois par mois
Semestrielle Moins d1 fois par mois
Vrification lors dun bilan 24 h :
Temprature de lenceinte
3C 2C
(NF ISO 5667-3)
ou 2C 2C sans conglation
(NF ISO 5667-10)
ou 4C 2C
(rgles de lart)
Au moins 2 fois par an
Toutes frquences confondues
Vitesse daspiration
0,5 m/s
(1) Le volume unitaire doit tre vrifi sur au moins 3 prlvements.
Il doit tre vrifi galement aprs chaque entretien du bol de prlvement. Le volume unitaire programm doit tre strictement suprieur 50 ml (par exemple 55, 60 ou 100 ml) afin dviter des prlvements dont le volume serait infrieur cette valeur et qui rendraient le bilan non conforme la norme ISO 5667-10.
(2) La rptabilit ou distribution des volumes doit tre vrifie sur au moins 3 prlvements.
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Les analyses
Normes, rgles de lart et suivi mtrologique
Les mthodes de rfrence pour les analyses
Rfrences des normes
Paramtres Dates de publication
Intituls
NF T90-101 DCO (>30 mg(O2)/l)
Fvrier 2001 Dtermination de la demande chimique en oxygne (DCO) Mthode par le bichromate de potassium
ISO 15705 DCO (
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Rfrences des normes
Paramtres Dates de publication
Intituls
NF EN ISO 13395 (indice de classement T90-012)
NO2 NO3
Octobre 1996 Dtermination de l'azote nitreux et de l'azote nitrique et de la somme des deux par analyse en flux (CFA et FIA) et dtection spectromtrique
NF EN ISO 10 304-1 (indice de classement T90-042-1)
Juillet 2009 Dosage des anions dissous par chromatographie des ions en phase liquide - Partie 1 : dosage du bromure, chlorure, fluorure, nitrate, nitrite, phosphate et sulfate
NF EN 26777 (indice de classement T90-013)
NO2 Mai 1993 Dosage des nitrites - Mthode par spectromtrie d'absorption molculaire
NF EN 25663 (indice de classement T90-110)
NTK (azote rduit)
Janvier 1994 Dosage de l'azote Kjeldahl - Mthode aprs minralisation au slnium
NF EN ISO 6878 (Anciennement NF EN ISO 1189)
(indice de classement T 90-023)
Phosphore total
Avril 2005 Dosage du phosphore - Mthode spectromtrique au molybdate d'ammonium
NF EN ISO 11885 (indice de classement T 90-136)
Novembre 2009
Dosage d'lments choisis par spectroscopie d'mission optique avec plasma induit par haute frquence (ICP-OES)
Comparaison des rsultats danalyses (Rgles de lart)
Lorsque les analyses sont ralises avec des mthodes alternatives (mthodes non normalises), il convient de sassurer de la fiabilit des rsultats en les comparant rgulirement avec ceux obtenus avec les mthodes normalises par un laboratoire disposant de laccrditation pour ces analyses.
La mthodologie et la mise en uvre de ces comparaisons doivent tre formalises pour chaque paramtre et pour chaque point dautosurveillance.
A titre dexemple, la mthode suivante est propose. Proposition de la mthode de comparaison :
Sur un mme chantillon et pour un paramtre donn, le rsultat danalyse obtenu avec la mthode alternative est compar celui obtenu avec une mthode normalise par un laboratoire accrdit.
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Chaque chantillon analys avec les 2 mthodes, sera plac sur un graphique de la manire suivante :
en abscisse, la valeur obtenue avec la mthode normalise,
en ordonne, la valeur obtenue avec la mthode alternative.
En cas dquivalence absolue entre les deux mthodes, les points sont situs sur la bissectrice : la droite Y = X.
En fonction de lcart maximum tolr (EMT) (*), deux autres courbes sont dfinies de part et dautre de la bissectrice. Ces courbes dlimitent la zone dans laquelle le nuage de points doit se situer pour considrer la mthode alternative comme fiable.
(*) Dtermination de lcart maximum tolr (EMT) :
LEMT doit prendre en compte au minimum lincertitude de la mthode de rfrence. Cet EMT doit tre pertinent et doit tre fix pour chaque paramtre et ventuellement en fonction du point de surveillance (entre ou sortie).
Pour les valeurs suprieures un seuil faibles valeurs dfini, lEMT est exprim en pourcentage : EMT%.
Pour les valeurs infrieures un seuil faibles valeurs dfini, lEMT peut tre exprim en valeur fixe : EMTval.
Un seuil de comparaison peut galement tre fix. Les comparaisons dont les rsultats se situent dans cette zone, seront juges acceptables.
Illustration de cette proposition de mthode de comparaison :
Mise en pratique de cette proposition de mthode de comparaison :
Le matre douvrage sassure rgulirement que les rsultats danalyse obtenus par les mthodes alternatives sont fiables. Ainsi, pour chaque paramtre analys et pour un mme chantillon, les rsultats sont compars ceux obtenus avec les mthodes normalises ralises par un laboratoire accrdit pour ces analyses.
Les rsultats seront reports sur le graphique au fur et mesure de la ralisation des comparaisons.
Les modalits et la mise en uvre de cette vrification doivent tre formalises. Les actions engager en cas de dpassement des EMT doivent y tre dfinies.
X : Rsultat avec la mthode normalise
Y : Rsultat avec la mthode alternative
Rsultat obtenu avec la mthode normalise pour un chantillon N
Rsultat obtenu avec la mthode alternative pour un chantillon N
Seuil valeurs faibles
Seuil de comparaison
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Il convient que les frquences de comparaison soient fonction de la frquence des analyses, selon les prconisations suivantes :
Frquence des analyses ralises avec mthodes alternatives
Frquence de comparaison avec les mthodes de rfrence
Egale 1 fois par jour Mensuelle
Entre 1 fois par jour et 1 fois par mois Trimestrielle
Infrieure 1 fois par mois Annuelle
Pour les petites stations devant raliser : - 2 bilans 24 heures par an, il convient quau moins un des deux bilans soit ralis par un
laboratoire accrdit pour les mthodes normalises. - 1 bilan par an ou 1 tous les 2 ans, ce bilan doit tre ralis par un laboratoire accrdit.
La mise en uvre du suivi mtrologique des appareils de laboratoire (Rgles de lart)
Chaque appareil utilis pour les analyses ralises en interne (laboratoire de lexploitant) doit faire lobjet dun suivi mtrologique formalis. A titre indicatif, ce tableau prsente les vrifications les plus courantes du matriel de laboratoire (appareils les plus utiliss) :
Matriel Type de vrification
Balance Vrification avec des poids talon ou vrification annuelle par le fournisseur.
Etuve Vrification de la temprature laide dun thermomtre talon ou rattach un tel thermomtre, en diffrents points de lappareil.
Minralisateur
Spectrophotomtre Vrification des longueurs donde de travail laide de filtres. Vrification avec des solutions talons pour les paramtres analyss.
Vrification spcifique du constructeur.
Les appareils doivent tre vrifis au moins une fois par an. Nanmoins, pour plus de pertinence, il convient que la frquence de vrification soit fonction de la frquence dutilisation de lappareil. Ce tableau prsente les frquences de vrification prconises :
Frquence dutilisation de lappareil Frquence de vrification prconise
Egale 1 fois par jour Mensuelle
Entre 1 fois par jour et 1 fois par mois Trimestrielle
Infrieure 1 fois par mois Annuelle