bcee_2013_fr

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Source : http://www.paperjam.lu/rapports-annuels-societe

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  • 3RAPPORTS ET BILAN 2013158e exercice

    RA

    PP

    OR

    TS

    ET

    BIL

    AN

    20

    13

    15

    8e e

    xerc

    ice

  • Chiffres cls (en milliers deuros)

    2012 2013 Variation en %

    2013/2012

    SOMME DU BILAN (1) 40.479.965 40.663.606 +0,5%

    Dpts valus au cot amorti - Etablissements de crdit 3.786.194 5.381.167 +42,1%

    Dpts valus au cot amorti - Clientle prive et Secteur public 24.515.321 25.112.510 +2,4%

    Emissions de titres 7.385.931 5.177.826 -29,9%

    Prts et avances au cot amorti - Etablissements de crdit 7.094.565 7.227.843 +1,9%

    Prts et avances au cot amorti - Clientle 16.716.490 17.003.930 +1,7%

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu fixe 8.443.341 9.286.094 +10,0%

    FONDS PROPRES DE BASE (1)

    (Tier 1 capital) 1.845.398 2.066.997 +12,0%

    PRODUIT BANCAIRE (2) 568.843 608.003 +6,9%

    Frais gnraux totaux (3) 276.025 281.129 +1,8%

    BENEFICE NET 198.151 208.397 +5,2%

    RATIO DE SOLVABILITE TOTAL (1) 23,0% 24,8%

    RATIO DE SOLVABILITE TIER 1 (1) 15,2% 16,6%

    EFFECTIF MOYEN DU PERSONNEL

    (en nombre de contrats) 1.786 1.783 -0,2%

    EFFECTIF MOYEN DU PERSONNEL

    (en units de travail) 1.627 1.624 -0,2%

    (1) Les fonds propres de base (Tier 1) ainsi que les ratios de solvabilit ont t tablis suivant la circulaire CSSF 06/273 telle que modifie. Les ratios comprennent galement l'exigence rglementaire transitoire. (2) Rsultats sur intrts, dividendes et commissions, rsultats sur instruments financiers, autres produits et charges d'exploitation. (3) Frais gnraux administratifs plus corrections de valeur sur actifs incorporels et corporels.

    CHIFFRES CLES ET PRINCIPAUX DEVELOPPEMENTS

  • Chiffres cls (en milliers deuros)

    2012 2013 Variation en %

    2013/2012

    SOMME DU BILAN (1) 40.479.965 40.663.606 +0,5%

    Dpts valus au cot amorti - Etablissements de crdit 3.786.194 5.381.167 +42,1%

    Dpts valus au cot amorti - Clientle prive et Secteur public 24.515.321 25.112.510 +2,4%

    Emissions de titres 7.385.931 5.177.826 -29,9%

    Prts et avances au cot amorti - Etablissements de crdit 7.094.565 7.227.843 +1,9%

    Prts et avances au cot amorti - Clientle 16.716.490 17.003.930 +1,7%

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu fixe 8.443.341 9.286.094 +10,0%

    FONDS PROPRES DE BASE (1)

    (Tier 1 capital) 1.845.398 2.066.997 +12,0%

    PRODUIT BANCAIRE (2) 568.843 608.003 +6,9%

    Frais gnraux totaux (3) 276.025 281.129 +1,8%

    BENEFICE NET 198.151 208.397 +5,2%

    RATIO DE SOLVABILITE TOTAL (1) 23,0% 24,8%

    RATIO DE SOLVABILITE TIER 1 (1) 15,2% 16,6%

    EFFECTIF MOYEN DU PERSONNEL

    (en nombre de contrats) 1.786 1.783 -0,2%

    EFFECTIF MOYEN DU PERSONNEL

    (en units de travail) 1.627 1.624 -0,2%

    (1) Les fonds propres de base (Tier 1) ainsi que les ratios de solvabilit ont t tablis suivant la circulaire CSSF 06/273 telle que modifie. Les ratios comprennent galement l'exigence rglementaire transitoire. (2) Rsultats sur intrts, dividendes et commissions, rsultats sur instruments financiers, autres produits et charges d'exploitation. (3) Frais gnraux administratifs plus corrections de valeur sur actifs incorporels et corporels.

    Principaux dveloppements en 2013 : progression du rsultat

    dans un contexte marqu par de nombreux dfis

    Progression du bnfice net (+5,2%).

    Croissance soutenue de lencours des prts au logement

    (+5,9%).

    Lgre hausse des dpts de la clientle prive (+0,7%) dans

    un contexte fiscal difficile marqu par lannonce en avril 2013

    de lintroduction de lchange automatique dinformations

    partir de 2015.

    Forte progression des dpts du secteur public (+13,6%).

    Bonne matrise des cots se traduisant par une progression

    limite (+1,8%) des frais gnraux et des amortissements sur

    actifs corporels et incorporels.

    Maintien des ratios de solvabilit des niveaux trs levs :

    ratio de solvabilit total de 24,8% et ratio de solvabilit Tier 1

    de 16,6%.

    Confirmation de la solidit financire de la BCEE lors de

    lexercice de transparence 2013 initi par les rgulateurs

    europens et visant valuer le niveau des fonds propres des

    banques participantes.

    Renforcement des fonds propres rglementaires de 277,2

    millions deuros au cours de lanne pour atteindre 3.075,7

    millions deuros au 31 dcembre 2013.

    Confirmation des excellentes notations AA+ et Aa1 par les

    agences de notation "Standard and Poors" et "Moodys".

    Dcernement des prix "Best Bank Award - Luxembourg"

    avec confirmation du classement de la BCEE parmi les 10

    banques les plus sres au monde par le magazine Global

    Finance et "Bank of the Year Luxembourg" par le magazine

    financier "The Banker".

    Obtention du "Prix du public" pour lagence Belle Etoile lors

    de la 2me dition des Accenture Innovation Awards for

    Financial Services qui ont pour objectif de promouvoir les

    produits et concepts innovants ayant un lien avec le secteur

    financier.

    Engagement de 64 nouveaux collaborateurs.

  • 12 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEELES VALEURS DE LA BANQUE

    Toutes les activits de la BCEE sont places sous le signe des principales valeurs qui constituent lidentit de la Banque : proximit, comptence, stabilit et support lconomie. Ces fonda- mentaux ont guid la Banque depuis sa cration en 1856 jusqu ce jour et continuent orienter son volution future. Le personnel incarne ces mmes valeurs au quotidien. La satisfaction du client est lobjectif premier vis par lensemble du personnel et demande une grande capacit dcoute et de flexibilit de la part de tout leffectif.

    La BCEE accompagne ses clients dans une relation de confiance et de respect travers les diffrentes tapes de leur vie : "Spuerkeess - ert Liewen. r Bank."

  • 22 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

  • 32 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE SOMMAIRE

    1 MESSAGE DU PRESIDENT DU COMITE DE DIRECTION ET DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 1

    2 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE 2

    3 ORGANES DE LA BANQUE 13

    4 COMPTES ANNUELS 16

    5 COMPTES CONSOLIDES 109 6 ORGANIGRAMME DE LA BANQUE 123

    7 RESEAU DES AGENCES 125

  • 1 MESSAGE DU PRESIDENT DU COMITE DE DIRECTION ET DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

    1

    "Lanne 2013 aura t marque par une timide reprise de la

    croissance pour les principales conomies mondiales. Dans un

    contexte de conjoncture conomique qui demeure difficile et un

    environnement bancaire hautement comptitif, la Banque et

    Caisse dEpargne de lEtat, Luxembourg continue faire preuve

    de solidit et assumer pleinement son rle de soutien

    lconomie relle. Nonobstant ces dfis, nous sommes fiers de

    pouvoir annoncer que lexercice 2013 de la Banque sest sold

    par un produit bancaire de 608,0 millions deuros et un rsultat

    net de 208,4 millions d'euros, en progression de 5,2% par rapport

    l'exercice prcdent.

    Nous tenons souligner par ailleurs le bon rsultat de la Banque

    obtenu lors de lexercice de transparence men par lAutorit

    Bancaire Europenne, dont le rsultat a t publi en dcembre

    2013 et qui confirme lexcellent ratio de solvabilit Tier 1 de la

    BCEE au 30 juin 2013 de 16,3%. Sur le plan international, les

    notations de crdit long terme attribues par les agences

    "Moodys" (Aa1) et "Standard and Poor's" (AA+) soulignent la

    sant financire de la Banque et accrditent ainsi le rsultat

    obtenu par la Banque lors de cet exercice de transparence

    europen.

    La plus importante satisfaction pour la Banque reste cependant

    la fidlit que la clientle lui tmoigne ainsi que le nombre de

    nouveaux clients ayant accord leur confiance la Banque lors

    de lexercice coul, convaincus par la qualit des services et des

    produits offerts. Ceci se reflte dans les parts de march

    importantes de la Banque sur les principaux segments clients au

    Luxembourg.

    Malgr tous ces lments encourageants, nous estimons quil

    convient de ne pas perdre de vue les cueils qui se prsenteront

    la Banque en 2014. La pression sur les marges dintermdiation

    constituera certainement le dfi majeur pour toutes les banques

    de dtail dans un environnement de taux dintrt historiquement

    bas. La BCEE dploiera les efforts ncessaires pour relever les

    dfis, de nature conomique, technologique, rglementaire et

    prudentielle, dans le respect de sa responsabilit sociale et de sa

    mission de soutien lconomie nationale.

    La Banque reste lcoute de sa clientle, qui dailleurs devient

    de plus en plus mobile et attache des services bancaires

    distance, afin de continuer lui offrir des services et des produits

    de qualit.

    Nous profitons finalement de ces quelques lignes pour remercier

    le personnel de la Banque pour son engagement quil a

    dmontr tout au long de lexercice 2013 et nous sommes

    convaincus quil relvera, ensemble avec nous, ces dfis qui ne

    manqueront certainement pas de se prsenter en 2014 et

    au-del."

    Jean-Claude FINCK

    Prsident du

    Comit de direction

    Victor ROD

    Prsident du

    Conseil dadministration

  • 22 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    La croissance conomique mondiale aura connu une reprise

    modeste en 2013 et ce tout particulirement partir de la

    seconde moiti de lanne. Au cours de lanne 2013, un

    rquilibrage sest effectu en faveur des pays dvelopps. Les

    Etats-Unis et le Japon ont fortement profit de la politique

    montaire trs accommodante de leur Banque centrale

    respective. En dpit dune situation budgtaire confuse qui a

    conduit la fermeture de ladministration pendant trois semaines

    et des discussions sur le plafond de la dette, lconomie

    amricaine sest montre trs rsiliente. La zone euro est, quant

    elle, finalement sortie de la rcession et se redresse peu peu.

    Aprs un ralentissement en 2012, de nombreux pays mergents

    ont rencontr plus de difficults sortir de la rcession, plus

    particulirement ceux enregistrant des dficits courants

    importants. En effet, ces derniers ont t fortement impacts

    par les hsitations autour du programme de rachat de titres par

    la Rserve fdrale amricaine qui ont conduit dimportantes

    sorties de capitaux.

    De son ct, le Luxembourg soriente sur un sentier de

    croissance modeste avec un produit intrieur brut (PIB) qui a

    connu un rebond significatif au cours du second trimestre. Les

    donnes annualises montrent que les exportations restent lun

    des principaux moteurs de la croissance conomique

    luxembourgeoise. Pouss par un retour de la confiance sur les

    marchs financiers et par une remonte des cours boursiers, le

    secteur financier a, quant lui, enregistr une hausse sensible. Il

    convient cependant de souligner que certains risques baissiers

    aux projections de croissance actuelles subsistent, tels que les

    problmes structurels dans certains pays de la zone euro, le

    ralentissement de la croissance dans les pays mergents ou

    encore lintroduction au Luxembourg de lchange automatique

    dinformations en matire davoirs financiers partir du 1er

    janvier 2015.

    Dans ce contexte, la BCEE affiche un rsultat net de 208,4

    millions d'euros, soit un accroissement de 5,2% par rapport

    l'exercice prcdent. Lensemble des activits de la Banque a

    contribu cette cration de valeur.

    La Banque prsente ses activits suivant quatre grands seg-

    ments : Banque des Particuliers, des Professionnels, des

    Entreprises et du Secteur Public ; Banque des Marchs ; Banque

    des Fonds dInvestissement ; et Autres.

    DYNAMIQUE SOUTENUE DU SEGMENT "BANQUE DES PARTI-

    CULIERS, DES PROFESSIONNELS, DES ENTREPRISES ET DU

    SECTEUR PUBLIC"

    Particuliers et Professionnels

    Le dveloppement de cette clientle traditionnelle de la BCEE est

    particulirement encourageant. Des investissements importants

    visant amliorer continuellement la qualit de la relation avec

    la clientle sont raliss chaque anne.

    En 2013, la Banque a inaugur les nouveaux locaux de son

    agence Mondercange. Ce nouveau point de vente, issu de la

    fusion entre lagence Foetz et lancienne agence Mondercange,

    correspond dsormais parfaitement aux normes de qualit que

    la BCEE sest fixes pour rpondre lensemble des besoins de

    la clientle. Ce projet sinscrit dans le programme de

    modernisation du rseau des agences, bas sur une stratgie

    commerciale de mise en place de centres financiers rpartis

    quitablement travers le pays et mettant disposition de la

    clientle des conseillers spcialiss dans les diffrents domaines

    bancaires.

    De nombreuses agences ont fait lobjet dimportants travaux

    damnagement intrieurs et extrieurs pour les aligner aux

    nouveaux standards de qualit, de confort et de scurit. Cette

    volont de toujours rpondre aux nouveaux standards de qualit

    se trouve confirme par le dcernement du "Prix du public" la

    nouvelle Agence Belle Etoile lors de la 2me dition des

    "Accenture Innovation Awards for Financial Services", dont le

    but est de promouvoir et de rcompenser au Luxembourg et en

    Belgique des produits et concepts innovants ayant un lien avec

    le secteur financier. En plus, le concept de cette agence, dote

    dune infrastructure misant sur les nouvelles technologies

    dinformation et de communication, a fait lobjet de nombreuses

    prsentations auprs dautres tablissements de crdit europens

    et sera repris dans certains des futurs projets de la BCEE.

    Finalement, et dans le but dtre toujours la disposition de sa

    clientle, la Banque a tendu les plages douverture de son

    Agence Online. Les rsultats commerciaux raliss amnent

    conclure que les efforts fournis afin daugmenter la qualit du

    service ont largement port leurs fruits. Les agents du rseau des

    agences, toujours au service de leur clientle, ont russi

    conserver les parts de march de la Banque. Les encours des

    prts au logement ont ainsi progress de 5,9% par rapport

    lanne dernire.

  • 32 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    La collecte de lpargne a continu progresser en raison des

    incertitudes sur les marchs financiers, incitant ainsi les clients

    rechercher la scurit. Les encours sur comptes terme

    classiques ont en revanche diminu suite aux taux dintrts

    historiquement bas. Cette baisse a nanmoins pu tre

    partiellement compense par la commercialisation du dpt

    taux progressif, compte libell en euros, dune dure de 18 mois

    5 ans, avec ou sans option de sortie, qui propose un taux

    dintrt qui progresse tous les 6 mois.

    La Banque a lanc la nouvelle SICAV obligataire LUXBOND EURO

    FIX TERM 2018 et a poursuivi son programme dmission "euro

    medium term notes" (EMTN) avec capital garanti pour rpondre

    aux exigences des investisseurs ayant un profil de risque

    conservateur.

    Une attention particulire a t consacre la formation des

    conseillers Private Banking et des conseillers en placement

    affects au rseau des agences. Par le biais dun encadrement

    personnalis, de confrences-clients et de publications financires

    rgulires, la BCEE a mis disposition de ses clients les moyens

    leur permettant de suivre de prs les stratgies de la Banque en

    matire de placements et la possibilit den tenir compte lors de

    leurs dcisions dinvestissement.

    La BCEE sest dote en 2013 des infrastructures ncessaires pour

    faire face aux nouvelles rglementations fiscales et de reporting,

    notamment dans le contexte de lchange automatique

    dinformations des avoirs financiers pour ses clients trangers

    rsidant dans un pays de lUnion europenne.

    Dans le domaine des services bancaires lectroniques, S-net a

    connu nouveau une utilisation croissante au cours de lanne

    2013, et ce surtout via "smartphones" et tablettes. Le produit

    "internet banking" de la BCEE a continu bnficier des

    dernires avances technologiques sur le plan des fonctionnalits

    et des plates-formes proposes.

    La BCEE a galement russi se positionner dans le domaine des

    paiements mobiles bancaires par le lancement de S-Digicash,

    une application qui permet de payer directement partir dun

    compte courant BCEE via "smartphone". Pour cela, il suffit de

    scanner le QR Code Digicash figurant au point de vente ou

    imprim sur une facture et de valider le paiement par la saisie

    dun code PIN personnel.

    Enfin, on a pu noter que les sites internet de la BCEE ont t

    frquents par quelque 500.000 visiteurs par mois.

    Entreprises et Secteur Public

    Le contexte conomique nayant pas encourag linvestissement

    au sein des entreprises, la prudence est reste de mise quand il

    sagissait dengager des dpenses importantes et beaucoup

    dentreprises se sont limites aux investissements indispensables

    au maintien des affaires. Lactivit de crdit sest vue impacte

    par un niveau dinvestissement en retrait mais aussi par le fait

    que bon nombre dentreprises financent leurs projets

    dinvestissement par fonds propres et non pas par le recours

    lemprunt bancaire.

    Dans lenvironnement conjoncturel actuel, une attention

    particulire est revenue au suivi des crdits en cours. Une bonne

    connaissance du client travers des changes rguliers ainsi que

    le suivi attentif des diffrents secteurs de lconomie ont permis

    danticiper des problmes ventuels et dengager, en troite

    collaboration avec le client, des mesures correctives. Plus que

    jamais, la relation long terme, porte par la confiance et la

    comprhension mutuelle, revt une importance capitale.

    Concernant les crdits immobiliers rsidentiels, et plus

    particulirement les crdits aux promoteurs, il convient de

    relever que le rgulateur a mis un certain nombre de

    recommandations qui prconisent une approche plus restrictive

    en termes de garanties et de dures de financement,

    conditionnant ainsi loctroi de financement.

    La BCEE a continu se positionner en tant que partenaire

    bancaire de rfrence du monde professionnel et du secteur

    public au Luxembourg et a contribu ainsi au dveloppement

    conomique durable par la mise disposition des ressources

    financires ncessaires.

    La Banque dispose dquipes de conseillers spcialiss petites et

    moyennes entreprises (PME) au sein de chaque centre financier

    et a propos des confrences sur divers sujets dactualit

    lattention de la clientle professionnelle dans le cadre de ses

    actions de Responsabilit sociale des entreprises (RSE).

    Lanne 2013 fut marque par une diminution des marges

    commerciales sur les produits de placement de la clientle

    professionnelle. Toutefois, la qualit du service et la proactivit

  • 42 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    des quipes de la BCEE ont permis de maintenir les encours un

    niveau lev. Le cot du risque a galement augment en raison

    du contexte conomique qui reste difficile, ce qui a grev les

    rsultats de lactivit.

    EVOLUTION DES REVENUS DE LA "BANQUE DES MARCHES"

    ET DES "FONDS DINVESTISSEMENT"

    Banque des Marchs

    Le volume des activits de trsorerie a t soutenu en 2013.

    Nonobstant la bonne tenue des dpts de la clientle et la

    hausse du volume des emprunts dans le march interbancaire,

    la Banque a diminu ses programmes de refinancement

    internationaux en raison de la rduction du besoin de

    financement et des opportunits du march.

    Du ct des remplois, une part importante des fonds a t

    dirige vers les effets publics et autres effets admissibles au

    refinancement auprs de la Banque centrale europenne (BCE),

    dont notamment un portefeuille obligataire faible risque et

    bonne liquidit qui a atteint 9,3 milliards deuros. Les prts et

    avances aux tablissements de crdit sont en hausse de 1,9%

    pour atteindre 7,2 milliards deuros au 31 dcembre 2013.

    Dans le but damliorer le rendement des oprations de

    trsorerie et d'en rduire, en mme temps, le risque de crdit, la

    BCEE a fait largement appel aux instruments financiers drivs.

    Fin 2013, l'encours des swaps de change et change terme s'est

    lev plus de 6,9 milliards d'euros. A la mme date, l'encours

    des "interest rate swaps" (IRS) et "cross currency interest rate

    swaps" (CIRS) slevait 2,3 milliards d'euros. A noter galement

    que sous la rubrique "Prise en pension", un montant de 3,1

    milliards d'euros est garanti par des titres de la dette publique de

    la zone euro dans le cadre doprations de cession/rtrocession

    ("repurchase agreements").

    Aprs une tendance baissire en dbut danne, les taux longs

    ont augment partir du mois de mai, consquence des

    premires annonces de la "Federal Reserve Bank" (Fed) sur le

    ralentissement du programme de rachat de la dette publique. La

    hausse a t marque aux Etats-Unis avec des taux 10 ans qui

    terminent lanne 2013 plus de 100 points de base au-dessus du

    niveau de fin 2012. Limpact sur les taux europens sest rvl

    modr, en raison du dcalage cyclique mais galement de la

    "Forward guidance" mise en place par la BCE. Les taux 10 ans

    allemands et franais nont finalement augment que de 40/45

    points de base sur lanne. La dtente des taux des pays

    priphriques de la zone euro sest poursuivie avec une baisse

    de 115 points de base en Espagne ( 4,13%) et 40 points de

    base en Italie ( 4,08%).

    En baissant ses taux directeurs de 25 points de base en

    novembre 2013 et en sengageant fournir des montants

    illimits de liquidits jusqu la mi-2015, la BCE sest montre

    particulirement proactive. Cette annonce est venue crdibiliser

    un peu plus sa "Forward Guidance", supprimant ainsi les

    anticipations de hausse de taux rsiduelles qui subsistaient

    encore dans le march. Lanne 2013 a t une anne place

    sous le signe de la recherche de rendement, avec la

    surperformance des segments les moins bien nots, "High

    Yield" en tte, notamment dans la zone euro, et par la

    surperformance des pays de la priphrie sur ceux du cur.

    Conformment la politique dinvestissement prudente

    applique par la BCEE et dans la continuit de son approche de

    march depuis le dbut de la crise, elle a une fois de plus

    maintenu ses critres dinvestissement slectifs et na pas suivi

    les mouvements de march vers des couples "risques-

    rendement" conomiquement moins dfendables. La Banque a

    investi slectivement dans des actifs de qualit afin dassurer une

    certaine stabilisation de son portefeuille dinvestissement, tout

    en assurant une rentabilit satisfaisante de son portefeuille

    dactifs.

    En 2013, le rsultat sur instruments financiers a t en trs forte

    progression en raison de limpact positif sur les IRS li la

    variation des taux de marchs long terme et de labsence

    dlments exceptionnels comme cela avait t le cas en 2012.

    La Banque est galement parvenue limiter la baisse de la

    marge dintrt grce aux positions historiques de son

    portefeuille dinvestissement obligataire et la politique

    prudente de transformation dchances pratique par le

    Comit "Asset Liability Management" (ALM). Toutefois, il sest

    avr de plus en plus difficile de trouver des conditions de

    replacement avec des marges intressantes et prsentant un

    niveau de risque conforme la politique dinvestissement de la

    BCEE pour les investissements arrivs chance.

  • 52 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    rglementaire, lorganisation, le marketing, la logistique et

    linformatique. Lanne 2013 a t marque par une activit trs

    soutenue sur les diffrents projets rglementaires en cours

    (CRD IV / CRR, FATCA, EMIR, EBA STEP 2, AIFMD) et les exercices

    de transparence et de recapitalisation conduits sous lgide de

    lAutorit bancaire europenne (ABE) pour sassurer de la

    solidit financire suffisante des tablissements de crdit.

    Les participations

    Rpondant l'une de ses missions lgales qui consiste, outre la

    promotion de lpargne, contribuer par ses activits de

    financement au dveloppement conomique et social du pays

    dans tous les domaines, la BCEE continue dtenir, directement

    ou indirectement, des participations, notamment dans des

    secteurs cls de lconomie luxembourgeoise. Elle continue par

    ailleurs appuyer la cration et le dveloppement dentreprises

    ayant un intrt national.

    Depuis 1989, la BCEE est actionnaire hauteur de 40,0% de La

    Luxembourgeoise S.A. dAssurances et de La Luxembourgeoise

    Vie S.A. dAssurances. Les deux socits ont t constitues le

    25 juillet 1989 par la Luxembourgeoise S.A., cre le 29 fvrier

    1920 comme premire socit dassurances par des familles

    luxembourgeoises, dune part, et la BCEE, dautre part. La

    Luxembourgeoise et la BCEE, par voie indirecte, sont actionnaires

    de la socit PECOMA International S.A. qui est active dans la

    gestion de rgimes de pension complmentaire.

    Les mdias et les tlcommunications reprsentent des secteurs

    importants pour lconomie luxembourgeoise. La Banque est

    actionnaire fondateur de la socit SES Global S.A. qui est le

    leader mondial dans le domaine de la communication globale

    par satellite. La Banque y dtient une participation de 10,88%.

    Depuis plusieurs dcennies, la BCEE dtient dans le secteur des

    transports ariens des participations au capital de Luxair, Socit

    Luxembourgeoise de Navigation Arienne S.A., qui est active

    dans les domaines de la navigation arienne, tour oprateur,

    manutention du cargo, "catering" et boutiques daroport et de

    Cargolux Airlines International S.A., qui est l'une des plus

    grandes compagnies ariennes tout-cargo du monde.

    La Banque dtient 22,7% du capital de la Socit de la Bourse

    de Luxembourg S.A., dont elle est par ailleurs membre fondateur

    et le plus important actionnaire.

    Administration et Gestion des Fonds dInvestissement

    La gamme des socits dinvestissement capital variable

    (SICAV) maison a compt en date du 31 dcembre 2013 13

    SICAV, composes de 34 compartiments, reprsentant des actifs

    totaux de 2,8 milliards deuros, en baisse de 1,0% par rapport

    au 31 dcembre 2012.

    S-PENSION, le produit de prvoyance-vieillesse de la BCEE, dont

    les sous-jacents sont les compartiments de la SICAV LUX-

    PENSION, a continu rencontrer la faveur dune clientle

    dsireuse de disposer de revenus complmentaires pour la

    retraite tout en bnficiant ds prsent des avantages fiscaux

    accords par le lgislateur.

    Bnficiant de la solidit financire confirme de la BCEE et de

    lexcellente qualit des services lgard des Professionnels du

    Secteur Financier (PSF), lactivit de banque dpositaire a t

    marque par une croissance trs dynamique.

    Avec un total de quelque 15,5 milliards deuros dactifs sous

    administration, la BCEE a figur nouveau parmi les prestataires

    de services de rfrence pour les vhicules dinvestissement

    luxembourgeois. Lencours des fonds de promoteurs tiers, pour

    lesquels la BCEE assure la gestion administrative et la fonction

    de banque dpositaire, sest lev quelque 12,8 milliards

    deuros fin 2013, en augmentation de 11,5% par rapport 2012.

    Les revenus du mtier ont progress par rapport 2012 suite

    laugmentation de l'activit administration et gestion des

    organismes de placement collectif (OPC).

    AUTRES ACTIVITES

    Les autres activits regroupent les activits de "back office" et

    de support qui jouent un rle essentiel dans le soutien des

    objectifs stratgiques et de dveloppement de la Banque. Les

    activits de "back office" permettent de traiter les volumes

    croissants doprations de paiement, de crdit et sur titres des

    services commerciaux et assurent le contrle et la scurit du

    traitement de ces oprations conformment aux lgislations en

    vigueur. La BCEE poursuit ses efforts damlioration de la

    productivit afin de sadapter lvolution des marchs.

    Les activits de support couvrent des domaines trs varis tels

    que les finances de la Banque, le domaine juridique et

  • 62 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    Par le biais de sa participation dans Paul Wurth S.A., la Banque

    continue appuyer les activits de conception et dingnierie

    industrielle.

    Via la participation de 11,0% dans le capital de la Socit

    Nationale des Habitations Bon March S.A. (S.N.H.B.M.),

    spcialise dans la conception et la construction de maisons

    unifamiliales et dimmeubles appartements prix abordable et

    par bail emphytotique, la BCEE remplit pleinement sa mission

    sociale de facilitateur de laccession la proprit immobilire

    dun logement pour besoin personnel.

    Outre ces participations principales, la BCEE possde des intrts

    dans dautres socits actives dans le dveloppement de la vie

    conomique.

    Ressources humaines

    Les effectifs de la Banque restent stables grce l'engagement

    de 64 nouvelles recrues au courant de l'anne 2013.

    La BCEE continue investir dans les jeunes et intensifie sa

    prsence aux vnements phares, tels que la REEL, la Rencontre

    Entreprises-Etudiants de l'ANESEC ou la Foire de l'tudiant. De

    mme, la Banque poursuit l'organisation de sa "Journe

    dcouverte des mtiers commerciaux" et ouvre ses portes aux

    lycens pour leur faire dcouvrir les diffrents mtiers de la

    banque.

    En 2013, le site internet www.mylittlebigstep.lu a rencontr un

    franc succs auprs des jeunes et s'impose progressivement

    comme le point de chute naturel des candidatures. Grce un

    parcours d'insertion adapt aux nouvelles recrues, la BCEE offre

    un programme de formation complet adapt aux diffrents

    mtiers.

    Outre l'insertion des jeunes, le Service Gestion du Personnel

    mise sur l'volution continue de chaque agent et propose un

    grand nombre de formations. En 2013, la BCEE a organis prs

    de 7.125 jours de formation et a enregistr pas moins de 9.360

    inscriptions des cours, sminaires ou confrences. De ce fait, la

    Banque a su tenir compte des besoins professionnels des agents

    tout en respectant leurs comptences personnelles.

    D'anne en anne, la mobilit interne reste un facteur important

    de la gestion des ressources humaines et propose aux employs

    de donner un nouveau tournant leur carrire professionnelle.

    L aussi, le Service Gestion du Personnel joue un rle indispensable

    pour la mise niveau des comptences ncessaires aux

    nouveaux mtiers.

    Gouvernance dentreprise et Responsabilit sociale des entreprises

    La gouvernance d'entreprise est une priorit, assurant l'quilibre

    des pouvoirs et la transparence de la gestion.

    Les rgles de gestion, de direction et de contrle de la BCEE

    reposent sur des lois et rglements qui octroient des rgles de

    gouvernance d'entreprise trs compltes et de haute qualit qui

    constituent des obligations lgales dans le chef de la BCEE, de

    ses agents et des organes dirigeants.

    La RSE tient une place spcifique la BCEE, dcoulant de son

    statut dtablissement public. Elle constitue un facteur gnrateur

    de valeur ajoute et une partie intgrante de la culture

    dentreprise. Depuis plus de 150 ans, la BCEE a dvelopp son

    rle dentreprise socialement et conomiquement responsable.

    Lobjectif de la responsabilit sociale est inscrit larticle 5 de la

    loi organique du 24 mars 1989 sur la BCEE: "En tant que

    Banque dEtat, la BCEE a pour vocation de contribuer en

    particulier par ses activits de financement, au dveloppement

    conomique et social du pays dans tous les domaines et de

    promouvoir lpargne sous toutes ses formes."

    Dans de nombreuses activits, la BCEE entend tre la rfrence

    sur la place financire de Luxembourg en matire de RSE, en

    mettant notamment laccent sur le rseau dagences de

    proximit, la promotion de lpargne scolaire, les prts au

    logement, les co-prts, lpargne alternative, lattribution de

    crdits daprs des critres sociaux et cologiques, la participation

    dans de grandes entreprises luxembourgeoises, le service

    bancaire aux PME, le financement dquipements et de

    collectivits publiques et paratatiques.

    Par la signature de la charte sur la responsabilit sociale en 2006

    qui peut tre consulte sur le site internet www.bcee.lu, la BCEE

    sest engage suivre et promouvoir une dmarche volontariste

    en allant au-del des normes prescrites.

    En ce qui concerne la dimension environnementale de la RSE, la

    BCEE soutient la politique et les initiatives en matire de

    dveloppement durable de lEtat luxembourgeois via le plan

  • 72 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    national de dveloppement durable et offre, depuis 2008, sa

    propre gamme de produits cologiques, les EcoPrts.

    Pour marquer sa prsence, la BCEE participe ou sponsorise

    diffrents organisations et vnements, visant sensibiliser aux

    enjeux du dveloppement durable.

    Activits culturelles, sponsoring et mcnat

    La BCEE soutient des actions en faveur de la culture, des sports,

    de l'environnement et du domaine social. Ensemble avec ses

    partenaires, la Banque sengage de manire soutenue dans des

    actions et vnements pour autant quils soient en accord avec

    lthique ainsi qu'avec les valeurs de proximit et de

    professionnalisme.

    La galerie dart contemporain "Am Tunnel & Espace Edward

    Steichen" de la BCEE tmoigne de lengagement culturel de la

    doyenne des institutions financires du pays. En 2013, trois

    expositions majeures ont t proposes au public :

    "Konscht als Hobby", une exposition duvres dune

    cinquantaine dagents actifs ou retraits de la BCEE ;

    "World Press Photo 13", le rsultat dun concours annuel

    mondial sur la photographie de presse ;

    "Bernd Schuler, Portraits and Landscapes 1973-2013", une

    rtrospective du photographe allemand.

    Durant lanne coule, la BCEE a prt son concours

    diffrents rendez-vous cls de musique et de sport, et a

    galement soutenu un grand nombre d'initiatives culturelles et

    sportives locales travers le pays.

    La BCEE a poursuivi son engagement en faveur des jeunes par le

    biais du Knax-Club (6-11 ans), par les programmes axxess (12-26

    ans) et axxess UNIF (18-28 ans) ainsi que par le concours annuel

    "Planspiel Brse". La Banque dispose par ailleurs dexcellentes

    relations avec la communaut estudiantine du pays, notamment

    travers son partenariat avec lAssociation des cercles dtudiants

    luxembourgeois (ACEL) et les sponsorings de divers cercles

    dtudiants luxembourgeois ltranger.

    POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES

    Dans le contexte conomique actuel, la gestion des risques de

    crdit reste au centre des proccupations de la Banque. La BCEE

    a continu en 2013 ses travaux de mise en conformit avec le

    nouvel accord de Ble III qui sera transpos en droit europen

    par la rglementation CRD IV / CRR et qui prvoit un renforcement

    substantiel des fonds propres des tablissements de crdit, le

    respect de nouveaux ratios de liquidit et le calcul dun ratio de

    levier.

    La gestion des risques est dcrite en dtail dans la note 6 des

    comptes annuels au 31 dcembre 2013. Le prsent chapitre est

    subdivis en cinq grandes catgories de risque: risque de crdit,

    risque de march, risque de liquidit, risque oprationnel et

    autres risques.

    Risque de crdit

    Dans le domaine des crdits lconomie nationale, les dcisions

    sont prises au sein de diffrents comits de crdit, hirarchiss

    en fonction de lencours global du client.

    La gestion et le suivi du portefeuille des clients internationaux,

    compos essentiellement dtablissements bancaires et

    financiers, se fait par lattribution dune notation interne partir

    dune combinaison danalyses quantitatives et qualitatives.

    Pour le portefeuille des instruments drivs, largement

    rglements par le recours aux contrats-types "International

    Swaps and Derivatives Association Inc." (ISDA), la Banque sest

    dote dun moyen de rduction supplmentaire du risque en

    ngociant avec les principales contreparties lannexe "Credit

    Support Annexe" (CSA).

    Risque de march

    Le risque de march est le risque de perte dcoulant dune

    variation dfavorable de diffrents paramtres financiers, dont

    principalement les taux dintrt, les prix des actions et les cours

    de change.

    Dans sa politique de gestion du risque de march, la Banque

    distingue le risque de transformation, rsultant de la diffrence

    structurelle entre les maturits des ressources et celles de leurs

    rinvestissements au bilan de la Banque, du risque li la

    gestion de la trsorerie et aux oprations de ngociation.

    Le risque de transformation est pris en charge par le Comit

    ALM, qui, dune part, assure ladquation de la gestion des

    fonds propres et des fonds placs et, dautre part, assure le

    refinancement des portefeuilles des crdits ainsi que des

  • 82 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    portefeuilles obligataires et actions propres de la Banque dans le

    but de minimiser les implications ngatives des mouvements des

    courbes de taux sur les performances de la Banque. Le Comit

    ALM se compose des membres du Comit de direction de la

    Banque et dun certain nombre de chefs de dpartement.

    Risque de liquidit et nouveaux ratios LCR et NSFR

    Le risque de liquidit rsulte du problme de rconciliation des

    flux financiers entrants et sortants une date prcise. Le risque

    pour un tablissement de crdit est celui de ne plus pouvoir,

    un moment donn, assurer ses obligations de paiement pour

    cause de manque dactifs liquides par rapport aux passifs

    devenus exigibles. De par sa structure financire, la Banque se

    trouve normalement dans une situation dexcdents de liquidits.

    La Banque opre un suivi permanent du risque de liquidit en

    fonction des chances. Ce suivi inclut la fois un rapprochement

    trs dtaill des flux entrants et sortants sur une chance de six

    mois au niveau de la trsorerie ainsi quune vue moyen et long

    terme des besoins structurels de financement.

    En prparation du rglement UE No 575/2013 (CRD IV / CRR),

    qui constitue la transposition au niveau europen des rgles de

    Ble III, la BCEE a continu ses prparations en vue de la mise en

    place des deux nouveaux ratios de liquidit. Le LCR (Liquidity

    Coverage Ratio), visant assurer une liquidit suffisante court

    terme (30 jours), sera applicable partir de 2015 et le NSFR (Net

    Stable Funding Ratio), visant assurer une liquidit suffisante

    moyen terme (1 an), entrera en vigueur en 2018. La BCEE

    intgre dores et dj les contraintes des deux nouveaux ratios

    dans sa gestion.

    Risque oprationnel

    Dune manire gnrale, le risque oprationnel est le risque de

    perte rsultant de procdures internes inadaptes ou dfaillantes,

    derreurs humaines ou informatiques ou dvnements externes.

    La matrise du risque oprationnel est assure par des rgles et

    procdures dtailles ainsi que par un systme de contrle

    interne implment tous les niveaux, dont le suivi est assur

    par la direction de la Banque.

    Dans le but de centraliser la gestion du risque oprationnel, la

    Banque exploite un outil permettant la gestion des incidents

    internes selon les mthodologies proposes par Ble II. Ainsi, la

    Banque dispose dune base de donnes qui recense tous les

    incidents qui ont un impact sur le rsultat de la Banque et qui

    sont relatifs une dfaillance humaine ou informatique. Les

    incidents font par ailleurs lobjet dune analyse rcurrente au

    niveau dun certain nombre de comits de la Banque.

    La Banque vise diminuer le risque oprationnel par une

    amlioration constante des systmes dexploitation et des

    structures organisationnelles.

    Risque financier et comptabilit de couverture

    Les comptes annuels sont prpars en conformit avec les

    obligations lgales et rglementaires relatives ltablissement

    et la prsentation des comptes annuels en vigueur au

    Luxembourg pour les tablissements de crdit. A lexception des

    principes comptables relatifs la comptabilisation de la provision

    Association pour la Garantie des Dpts, Luxembourg (AGDL),

    de la provision forfaitaire et des postes spciaux avec une quote-

    part de rserves, les comptes annuels sont bass sur les normes

    IFRS telles quadoptes par lUnion europenne.

    La Banque a recours aux instruments financiers drivs afin de

    couvrir les risques de taux dintrt, de change, de crdit et de

    prix fixe (indices boursiers, prix dactions). Les instruments

    financiers drivs couramment utiliss sont les IRS et les CIRS

    dans le cadre doprations de couverture standard "plain

    vanilla". Paralllement ces contrats standardiss, la Banque

    couvre spcifiquement les missions structures et les acquisitions

    dobligations structures incluses dans le portefeuille des actifs

    disponibles la vente et contenant des drivs incorpors par

    des swaps composantes structures.

    Un instrument financier driv est considr comme dtenu

    des fins de transaction sauf s'il est dsign en tant qu'instrument

    de couverture. Lors de la conclusion d'un contrat, la Banque

    peut dsigner certains instruments financiers en tant

    qu'instruments de couverture lorsque ces oprations respectent

    les critres dfinis par la norme IAS 39. La Banque a principalement

    recours la couverture de juste valeur.

    Gestion et suivi des risques inhrents ltablissement de

    linformation financire

    La Banque sest dote des procdures et des systmes de

    contrle ncessaires ltablissement et au suivi de linformation

    financire. Afin dassurer la qualit et lexhaustivit de

    l'information financire, la Banque procde quotidiennement au

  • 92 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    suivi des mouvements sur comptes internes, surveille les

    principales composantes du compte de rsultat incluant la

    marge dintrt, les commissions et les frais gnraux et vrifie

    lexhaustivit des informations reues des diffrentes applications

    informatiques qui se trouvent en amont du systme d'information

    comptable. Mensuellement, la Banque procde des

    rconciliations de soldes sur comptes dattente, sur comptes de

    proratisation des intrts et autres comptes internes.

    Parmi les systmes de contrle figure le bilan journalier qui est

    tabli afin de permettre diverses entits de la Banque,

    notamment la salle des marchs, de procder un suivi de

    limpact des oprations inities.

    En ce qui concerne les exercices d'valuation des positions

    dtenues en portefeuille ou de dtermination des corrections de

    valeur sur actifs prsentant des indications de dprciation, une

    collaboration troite entre les quipes comptables et les services

    de gestion des risques a t dfinie.

    Au-del des contrles purement comptables, la Banque assure

    un suivi rgulier de la rentabilit commerciale par client, par

    produit et par mtier et procde une analyse mensuelle du

    budget des dpenses. Le Comit de direction prend connaissance

    des performances des diffrents mtiers de la Banque via un

    "Management Information System". De mme, il analyse et

    valide sur base mensuelle la situation financire ainsi que le suivi

    du budget des dpenses.

    Risque souverain

    Lendettement des Etats restant un sujet dactualit et de suivi

    accru par les marchs financiers, la Banque publie ses encours

    sur certains Etats souverains, membres de la zone euro, dans la

    note 6 des comptes annuels au 31 dcembre 2013.

    PROGRESSION DU RESULTAT DANS UN CONTEXTE MARQUE

    PAR DE NOMBREUX DEFIS

    Les rsultats financiers de la Banque au 31 dcembre 2013 sont

    en hausse de 5,2% par rapport ceux affichs pour lexercice 2012.

    Le produit bancaire progresse de 6,9% 608,0 millions d'euros

    au 31 dcembre 2013.

    La marge nette d'intrt est en diminution de 11,1% en raison

    de la baisse gnralise des taux dintrt court terme. Cette

    baisse impacte directement les opportunits de placement et de

    transformation dchances.

    Le rsultat sur commissions est en hausse de 8,4%, hausse

    principalement lie au bon dveloppement des activits bancaires

    dans le domaine des paiements et des oprations sur titres.

    Les revenus de valeurs mobilires revenu variable ont augment

    de 5,7%, surtout en raison de la perception dun dividende

    exceptionnel de la part dun titre du portefeuille des actifs

    disponibles la vente.

    Le rsultat sur instruments financiers passe de -20,0 millions

    deuros fin 2012 56,4 millions deuros au 31 dcembre 2013.

    Par nature plus volatile, cette rubrique inclut le rsultat de

    lactivit ngoce de valeurs mobilires et dinstruments drivs,

    le rsultat de ralisations dactifs financiers disponibles la

    vente, le rsultat sur oprations de couverture de juste valeur

    ainsi que le rsultat sur oprations de change. La hausse de la

    juste valeur des IRS lis des portefeuilles titres ou de crdit mais

    non ligibles comme instruments de couverture et labsence

    dlments exceptionnels pnalisants, tels que la reclassification

    dIRS suite la vente des titres du souverain italien en 2012, ont

    permis dafficher un rsultat en trs forte progression.

    Les rsultats dvaluation des valeurs mobilires revenu fixe,

    qui font partie des actifs financiers disponibles la vente, sont

    renseigns au poste "rserve de rvaluation" des capitaux

    propres. Il en est de mme des rsultats dvaluation relatifs aux

    valeurs mobilires revenu variable du portefeuille des actifs

    financiers disponibles la vente. La hausse des valorisations des

    titres au cours de lanne a influenc trs positivement lvolution

    de la rserve de rvaluation qui slve 914,6 millions deuros

    fin 2013, en progression de 142,2 millions d'euros ou de 18,4 %

    par rapport au 31 dcembre 2012.

    Les autres produits et charges dexploitation sont en hausse et

    passent de 8,3 millions deuros fin 2012 9,6 millions deuros

    fin 2013.

    Grce une politique rigoureuse de suivi des cots, la Banque a

    pu limiter la croissance de ses frais gnraux totaux, y inclus les

    corrections de valeur sur immobilisations corporelles et

  • 10

    2 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    incorporelles, 1,8%. Dimportants projets de ringnierie et

    d'automatisation des processus contribuent amliorer

    constamment la productivit. Ces lments ont permis d'attnuer

    l'effet de la croissance structurelle des frais de personnel tout en

    prservant la qualit du service rendu.

    Suite au contexte conomique gnral qui reste difficile, la

    Banque a ralis des corrections de valeur nettes pour risques de

    crdit individuels et collectifs de 38,1 millions deuros en 2013.

    Elle a par ailleurs continu pratiquer une politique de gestion

    prudente en dotant la provision forfaitaire de 22,0 millions

    deuros afin de se prmunir contre dventuelles pertes

    financires futures induites par des turbulences sur les marchs

    financiers.

    Compte tenu des lments qui prcdent, la Banque affiche

    pour l'exercice 2013 un bnfice net de 208,4 millions deuros

    par rapport un bnfice net de 198,2 millions deuros un an

    plus tt, soit une hausse de 10,2 millions deuros ou de 5,2%.

    Aprs distribution dune partie du bnfice net lEtat

    luxembourgeois, le rsultat restant permettra la Banque de

    renforcer ses fonds propres, dont le niveau est suffisant pour

    rpondre aux normes communautaires en matire de solvabilit.

    ANALYSE DES PRINCIPAUX POSTES DU BILAN

    La somme bilantaire slve 40.663,6 millions deuros au 31

    dcembre 2013, en hausse de 183,6 millions par rapport fin

    2012. Cette augmentation provient principalement de la hausse

    des dpts des tablissements de crdit et du secteur public.

    A lactif du bilan, le poste "Caisse et avoirs auprs des banques

    centrales" diminue de 706,7 millions deuros 585,0 millions

    deuros au 31 dcembre 2013 en raison essentiellement de la

    baisse des avoirs dposs auprs de la Banque centrale du

    Luxembourg (BCL).

    Lencours des valeurs mobilires revenu fixe slve 9.286,1

    millions deuros, en hausse de 842,8 millions deuros par rapport

    la fin de lexercice 2012, ceci en raison de la baisse des taux

    dintrt sur les marchs qui a entran une hausse de la juste

    valeur des valeurs mobilires revenu fixe qui figurent la

    rubrique des titres disponibles la vente lactif du bilan.

    Lencours des titres revenu fixe dtenus jusqu chance

    diminue de 530,3 millions deuros 4.785,6 millions deuros.

    Cette rubrique volue en fonction de la stratgie dinvestissement

    de la Banque dfinie par le Comit ALM.

    Lencours des prts la clientle progresse de 287,4 millions

    deuros 17.003,9 millions deuros. La hausse est porte par le

    dveloppement des activits des prts au logement et des prts

    dinvestissement. Ceci illustre la volont constante de la BCEE de

    soutenir les projets des entreprises et des particuliers.

    Au passif du bilan, les missions de titres diminuent de 2.208,1

    millions deuros 5.177,8 millions deuros. Cette baisse

    sexplique par la rduction du besoin de financement de la

    Banque et des opportunits du march.

    Les dpts de la clientle prive affichent une lgre hausse de

    139,8 millions deuros 21.300,6 millions deuros dans un

    contexte fiscal difficile marqu par lannonce en avril 2013 de

    lintroduction de lchange automatique dinformations partir

    de 2015.

    Les dpts du secteur public augmentent de 457,4 millions

    deuros 3.811,9 millions deuros. Cette rubrique est plus

    volatile et volue en fonction des besoins de trsorerie du

    secteur public.

    EVOLUTION DES FONDS PROPRES

    Les fonds propres rglementaires de la BCEE slvent 3.075,7

    millions deuros au 31 dcembre 2013, contre 2.798,5 millions

    deuros fin 2012.

    La hausse de 277,2 millions deuros sexplique principalement

    par le report du bnfice de lanne 2012 (158,2 millions

    deuros aprs distribution du dividende lEtat luxembourgeois

    dun montant de 40 millions deuros), du rsultat net dvaluation

    des oprations sur instruments financiers disponibles la vente,

    du rsultat net dvaluation sur couverture de flux de trsorerie

    ainsi que de lcart actuariel sur le fonds de pension.

    Les fonds propres de base se situent au 31 dcembre 2013

    2.067,0 millions deuros, contre 1.845,4 millions deuros fin 2012.

  • 11

    2 RAPPORT DE GESTION DE LA BCEE

    Dans le cadre du mcanisme de supervision unique qui prendra

    effet partir de l'automne 2014, la BCEE fera partie des

    tablissements de crdit qui seront soumis une surveillance

    financire et prudentielle directe de la part de la BCE. Le

    mcanisme de supervision unique a pour principaux objectifs la

    sauvegarde et la solidit du systme bancaire europen ainsi que

    le renforcement de l'intgration et de la stabilit financire en

    Europe.

    Cet expos ne serait videmment pas complet sans mentionner

    limpact non-ngligeable sur la Banque, et le secteur entier, des

    changements rglementaires induits par CRD IV, Ble III, FATCA,

    lchange dinformation, etc.

    EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

    Aucun vnement important, mettant en cause la marche

    normale des affaires de la Banque, ne sest produit aprs la

    clture de l'exercice 2013.

    Luxembourg, le 26 mars 2014

    Pour le Comit de direction

    Les exigences de fonds propres rglementaires slvent 993,5

    millions deuros au 31 dcembre 2013, contre 971,3 millions

    deuros fin 2013 en raison de la hausse des encours pondrs

    sur titres suite la hausse des cours de bourse.

    Le ratio de solvabilit Tier 1 stablit au 31 dcembre 2013

    16,6%, contre 15,2% un an plus tt, ce qui tmoigne dun

    renforcement des fonds propres de la BCEE. Le ratio comprend

    galement lexigence rglementaire transitoire.

    Le ratio de solvabilit total stablit au 31 dcembre 2013

    24,8%, par rapport 23,0% en fin 2012. Il est remarquer que

    ce ratio baissera un niveau encore largement suffisant, sous

    l'effet de la non-consolidation de certaines plus-values

    non-rgularises conformment la rglementation CRD IV / CRR.

    En 2013, les agences de notation "Standard and Poors" et

    "Moodys" ont confirm la solidit financire de la BCEE en lui

    attribuant les excellentes notations AA+ et Aa1.

    PERSPECTIVES POUR LANNEE 2014

    A en croire les dclarations de la BCE les taux dintrt du

    march montaire vont rester un niveau trs bas pendant une

    priode prolonge, et il nest pas exclure que le taux de dpt

    la BCEE devienne ngatif. La sortie trs prudente des Etats-

    Unis du "quantitative easing" naura quun impact limit sur les

    taux moyen/long terme en Europe.

    En consquence la Banque sattend une pression continue sur

    sa marge dintrt qui natteindra probablement pas le niveau

    de 2013. Par contre, et sauf retour dune crise conomique

    aigu en Europe, le cot du risque de crdit ne devrait pas

    connatre dvolution ngative significative.

    Dans le contexte particulier dcrit ci-dessus, la Banque va suivre

    de prs le dveloppement des indicateurs conomiques et la

    situation sur les marchs financiers et continuera prendre les

    mesures qui simposent pour ragir face des volutions

    ngatives sans mettre en pril son dveloppement et en

    assumant pleinement son rle dacteur responsable au service

    de ses clients et de lconomie du pays, conformment aux

    missions lui confies par la loi du 24 mars 1989 sur la BCEE et

    en continuit avec les dveloppements du pass.

    Jean-Claude Finck

    Directeur Gnral

    Michel Birel

    Directeur Gnral adjoint

  • 12

  • 13

    3 ORGANES DE LA BANQUE

    Conseil d'administration

    Prsident M. Victor ROD Directeur du Commissariat aux Assurances

    Vice-Prsident M. Patrick GILLEN Directeur du Contrle Financier, Ministre des Finances

    Administrateurs M. Georges DENNEWALD Reprsentant du Personnel

    M. Paul ENSCH Directeur, Chambre des Mtiers

    Mme Elisabeth MANNES-KIEFFER Premier Conseiller de Gouvernement, Ministre de lEconomie

    M. Manuel NICOLAS Conseiller de Direction 1re classe, Ministre de lEconomie

    M. Nico RAMPONI Reprsentant du Personnel

    Mme Betty SANDT Conseiller de Direction, Ministre des Finances

    M. Fernand SPELTZ Conseiller de Direction la Chambre des Salaris e.r.

    Commissaire de surveillance

    M. Georges HEINRICH Directeur du Trsor, Ministre des Finances

    Le Conseil dadministration de la BCEE

    1re range de gauche droite :M. Georges Heinrich, Mme Elisabeth Mannes-Kieffer,

    M. Victor Rod, Mme Betty Sandt, M. Patrick Gillen

    2me range de gauche droite :M. Fernand Speltz, M. Paul Ensch, M. Manuel Nicolas,

    M. Nico Ramponi, M. Georges Dennewald

    Lorganisation de la Banque et Caisse dEpargne de lEtat,

    Luxembourg, premier institut financier du pays fond en

    1856, est rgie par la loi du 24 mars 1989 qui a dfini les

    pouvoirs respectifs du Conseil dadministration et du Comit de

    direction. Suivant larticle 8 de cette loi organique "le Conseil

    dadministration dfinit la politique gnrale de ltablissement

    et contrle la gestion du Comit de direction. Tous les actes

    tant dadministration que de disposition ncessaires ou utiles

    la ralisation de lobjet de la Banque sont de la comptence du

    Comit de direction, sous rserve des approbations requises en

    vertu de la prsente loi".

  • 14

    3 ORGANES DE LA BANQUE

    Comit de direction

    Prsident M. Jean-Claude FINCK Directeur Gnral

    Membres M. Michel BIREL Directeur Gnral adjoint

    M. Gilbert ERNST Directeur

    M. Guy ROSSELJONG Directeur

    Mme Franoise THOMA Directeur

    Rviseur d'entreprises agr : PricewaterhouseCoopers S. r.l. Luxembourg

    Le Comit de direction de la BCEE

    1re range de gauche droite :M. Gilbert Ernst, M. Jean-Claude Finck, M. Michel Birel

    2me range de gauche droite :Mme Franoise Thoma, M. Guy Rosseljong

  • 15

    Michel Birel

    Directeur Gnral adjoint

    Jean-Claude Finck

    Directeur Gnral

    Dclaration sur la conformit des tats financiers

    Luxembourg, le 26 mars 2014

    Concerne : Dclaration sur la conformit des tats financiers et du rapport de gestion conformment aux dispositions de

    larticle 3 de la "Loi Transparence"

    Par la prsente, nous vous informons qu notre connaissance les comptes annuels au 31 dcembre 2013 de la Banque et Caisse

    dEpargne de lEtat, Luxembourg, tablis conformment au corps de normes comptables applicable, donnent une image fidle et

    honnte des lments dactif et de passif, de la situation financire et des rsultats, et que le rapport de gestion prsente fidlement

    lvolution, les rsultats et la situation de la Banque et Caisse dEpargne de lEtat, Luxembourg, ainsi quune description des principaux

    risques et incertitudes auxquels elle est confronte.

    Pour le Comit de direction

  • 16

    4 COMPTES ANNUELS

    A. Rapport du rviseur d'entreprises

    RAPPORT SUR LES COMPTES ANNUELS

    Conformment au mandat donn par le Gouvernement du

    Grand-Duch de Luxembourg, sur proposition du Conseil

    dadministration de la Banque et Caisse dEpargne de lEtat,

    Luxembourg, nous avons effectu laudit des comptes annuels

    ci-joints de la Banque et Caisse dEpargne de lEtat, Luxembourg,

    comprenant le bilan au 31 dcembre 2013, ainsi que le compte

    de rsultat et ltat du rsultat global, le tableau de variation des

    capitaux propres et le tableau des flux de trsorerie pour

    lexercice clos cette date et un rsum des principales

    mthodes comptables et dautres notes explicatives.

    Responsabilite du Comite de Direction et du Conseil dAdminis-

    tration pour les comptes annuels

    Ltablissement et la prsentation sincre de ces comptes

    annuels conformment aux obligations lgales et rglementaires

    relatives ltablissement et la prsentation des comptes

    annuels en vigueur au Luxembourg, relvent de la responsabilit

    du Comit de direction et font lobjet dune approbation par le

    Conseil dadministration conformment la loi organique du 24

    mars 1989. Le Comit de direction est galement responsable

    de la mise en place dun contrle interne quil juge ncessaire

    pour permettre ltablissement des comptes annuels ne

    comportant pas danomalies significatives, que celles-ci

    proviennent de fraudes ou rsultent derreurs.

    Responsabilite du Reviseur dentreprises agree

    Notre responsabilit est dexprimer une opinion sur ces comptes

    annuels sur la base de notre audit. Nous avons effectu notre

    audit selon les Normes Internationales dAudit telles quadoptes

    pour le Luxembourg par la Commission de Surveillance du

    Secteur Financier. Ces normes requirent de notre part de nous

    conformer aux rgles dthique et de planifier et raliser laudit

    en vue dobtenir une assurance raisonnable que les comptes

    annuels ne comportent pas danomalies significatives.

    Un audit implique la mise en uvre de procdures en vue de

    recueillir des lments probants concernant les montants et les

    informations fournis dans les comptes annuels. Le choix des

    procdures relve du jugement du Rviseur dentreprises agr,

    de mme que lvaluation des risques que les comptes annuels

    comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent

    de fraudes ou rsultent derreurs. En procdant cette

    valuation, le Rviseur dentreprises agr prend en compte le

    contrle interne en vigueur dans lentit relatif ltablissement

    et la prsentation sincre des comptes annuels afin de dfinir

    des procdures daudit appropries en la circonstance, et non

    dans le but dexprimer une opinion sur lefficacit du contrle

    interne de lentit. Un audit comporte galement lapprciation

    du caractre appropri des mthodes comptables retenues et du

    caractre raisonnable des estimations comptables faites sous la

    responsabilit du Comit de direction et approuves par le

    Conseil dadministration, de mme que lapprciation de la

    prsentation densemble des comptes annuels.

    Nous estimons que les lments probants recueillis sont suffisants

    et appropris pour fonder notre opinion.

    Opinion

    A notre avis, les comptes annuels donnent une image fidle de

    la situation financire de la Banque et Caisse dEpargne de lEtat,

    Luxembourg au 31 dcembre 2013, ainsi que de sa performance

    financire et de ses flux de trsorerie pour lexercice clos cette

    date, conformment aux obligations lgales et rglementaires

    relatives ltablissement et la prsentation des comptes

    annuels en vigueur au Luxembourg.

    RAPPORT SUR DAUTRES OBLIGATIONS LEGALES OU REGLE-

    MENTAIRES

    Le rapport de gestion, qui relve de la responsabilit du Comit

    de direction et fait lobjet dune approbation par le Conseil

    dadministration, est en concordance avec les comptes annuels.

    PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 26 mars 2014

    Socit cooprative

    Reprsente par

    Pierre Krier

  • 4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    17

    B. Bilan au 31 dcembre 2013

    ACTIF du Bilan en euros Notes 31/12/2012 31/12/2013

    Caisse et avoirs auprs des banques centrales 4.1. 1.291.679.360 585.014.333

    Prts et avances au cot amorti - Etablissements de crdit 4.8. 7.094.564.632 7.227.843.403

    Prts et avances au cot amorti - Clientle 4.9. 16.716.489.551 17.003.930.051

    Instruments financiers dtenus des fins de transaction 4.2. 4.7. 85.646.695 79.976.733

    Instruments drivs de couverture 4.7. 67.139.191 132.425.965

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu fixe 4.2. 8.443.341.257 9.286.093.904

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu variable 4.2. 877.402.928 965.638.463

    Titres dtenus jusqu' chance 4.4. 5.315.888.145 4.785.557.990

    Parts dans les entreprises associes et dans les filiales 4.3. 237.577.746 236.172.210

    Immobilisations corporelles usage propre 4.10. 174.190.619 171.489.816

    Immobilisations corporelles de placement 4.12. 17.356.074 16.699.095

    Immobilisations incorporelles 4.11. 12.244.231 12.259.092

    Impts diffrs 4.14. 67.463.046 33.010.138

    Autres actifs 4.13. 78.981.289 127.495.089

    TOTAL de l'ACTIF 40.479.964.764 40.663.606.282

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

  • 18

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    PASSIF du Bilan en euros Notes 31/12/2012 31/12/2013

    Dpts valus au cot amorti - Etablissements de crdit 4.16. 3.786.193.934 5.381.166.797

    Dpts valus au cot amorti - Clientle prive 4.17. 21.160.885.091 21.300.643.306

    Dpts valus au cot amorti - Secteur public 4.17. 3.354.435.672 3.811.866.505

    Instruments financiers dtenus des fins de transaction 4.2. 4.7. 324.581.083 230.835.089

    Instruments drivs de couverture 4.7. 822.908.804 798.822.107

    Emissions de titres 4.15. 7.385.930.606 5.177.826.072

    Variation de juste valeur d'un portefeuille d'instruments financiers

    couvert contre le risque de taux - 4.621.034

    Provisions 4.19. 417.313.302 440.545.909

    Autres passifs 4.20. 63.368.421 68.467.695

    Impts courants 4.14. 74.604.258 51.064.656

    Fonds de pension 4.18. 88.214.816 91.548.527

    Sous-total PASSIF reporter (avant capitaux propres) 37.478.435.987 37.357.407.697

    CAPITAUX PROPRES du Bilan en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Report sous-total PASSIF avant capitaux propres 37.478.435.987 37.357.407.697

    Capital souscrit 173.525.467 173.525.467

    Rserve de rvaluation 772.443.352 914.644.551

    dont actifs disponibles la vente 766.243.222 910.428.948

    Rserves - Rsultats non distribus 1.857.408.893 2.009.631.512

    Rsultat de l'exercice 198.151.065 208.397.055

    Total capitaux propres 3.001.528.777 3.306.198.585

    TOTAL du PASSIF y inclus les CAPITAUX PROPRES 40.479.964.764 40.663.606.282

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

  • 4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    19

    en euros Notes 31/12/2012 31/12/2013

    Rsultat sur intrts 5.1. 439.736.232 390.862.645

    Revenu de valeurs mobilires 5.2. 57.752.498 61.027.376

    Commissions 5.3. 83.097.203 90.046.711

    RESULTAT SUR INTERETS, DIVIDENDES ET COMMISSIONS 580.585.934 541.936.732

    Rsultat ralis sur instruments financiers non renseigns

    la juste valeur au compte de rsultat 5.4. 7.890.808 874.181

    Rsultat sur instruments financiers dtenus des

    fins de transaction 5.5. -31.108.750 49.941.333

    Rsultat sur oprations de couverture 5.6. -5.237.731 -1.860.601

    Diffrences de change 8.408.207 7.476.783

    Autres produits d'exploitation 5.7. 8.728.963 12.412.845

    Autres charges d'exploitation 5.7. -424.519 -2.778.053

    PRODUIT BANCAIRE 568.842.911 608.003.220

    Frais du personnel 5.8. -179.047.620 -183.888.765

    Autres frais gnraux administratifs 5.9. -69.686.125 -72.024.667

    Corrections de valeur sur immobilisations 5.10. 5.11.

    corporelles et incorporelles 5.12. -27.290.791 -25.215.415

    RESULTAT APRES FRAIS GENERAUX 292.818.375 326.874.373

    Corrections de valeur nettes sur risques de crdit

    individuels et collectifs 5.13. -25.972.492 -38.065.643

    Provisions 5.14. -44.947.428 -23.347.801

    RESULTAT AVANT IMPOTS ET ACTIFS NON COURANTS 221.898.455 265.460.929

    Rsultat sur actifs non courants et des groupes destins

    tre cds, classs comme dtenus en vue de la vente et

    ne remplissant pas les conditions d'une activit abandonne 1.069.205 -

    Impts sur le rsultat provenant des activits ordinaires 5.15. -24.816.595 -57.063.873

    RESULTAT DE L'EXERCICE 198.151.065 208.397.055

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

    C. Compte de rsultat au 31 dcembre 2013

  • 4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    20

    en euros 31/12/2012 31/12/2013

    RESULTAT DE L'EXERCICE 198.151.065 208.397.055

    Elments non reclasss ultrieurement en rsultat net -50.690.083 -5.928.452

    Ecarts actuariels sur rgime de pension prestation dfinie -72.005.524 -8.375.886

    Impact impts diffrs 21.315.441 2.447.434

    Elments reclasser ultrieurement en rsultat net 401.801.750 142.201.200

    Actifs disponibles la vente 510.544.018 181.905.337

    - Variation des rsultats d'valuation 518.100.668 182.544.088

    - Rsultats de vente raliss via le compte de rsultat -7.556.650 -638.751

    Couverture de flux de trsorerie 2.606.045 -2.803.795

    Impact impts diffrs -111.348.313 -36.900.342

    Total lments du rsultat global pour l'exercice - nets d'impts 351.111.667 136.272.747

    RESULTAT GLOBAL TOTAL DE L'EXERCICE 549.262.732 344.669.803

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

    D. Etat du rsultat global au 31 dcembre 2013

  • 21

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    Au cours de lexercice 2013, la Banque a vers 40.000.000 EUR (30.000.000 EUR en 2012) de son rsultat de lexercice 2012 lEtat.

    en euros Capital Rserves Rserve de Rsultat net Total capitaux

    rvaluation propres

    Au 1er janvier 2013 173.525.467 1.857.408.893 772.443.352 198.151.065 3.001.528.777

    Affectation du rsultat 2012 - 198.151.065 - -198.151.065 -

    Rsultat net de l'exercice 2013 - - - 208.397.055 208.397.055

    Distribution pour l'exercice 2012 - -40.000.000 - - -40.000.000

    Ecart actuariel sur fonds de pension - -5.928.446 - - -5.928.446

    Rsultat net d'valuation des oprations

    sur instruments financiers disponibles la vente - - 144.185.725 - 144.185.725

    Rsultat net d'valuation sur couverture de

    flux de trsorerie - - -1.984.526 - -1.984.526

    Au 31 dcembre 2013 173.525.467 2.009.631.512 914.644.551 208.397.055 3.306.198.585

    en euros Capital Rserves Rserve de Rsultat net Total capitaux

    rvaluation propres

    Au 1er janvier 2012 173.525.467 1.751.253.771 370.641.601 186.845.211 2.482.266.050

    Affectation du rsultat 2011 - 186.845.211 - -186.845.211 -

    Rsultat net de l'exercice 2012 - - - 198.151.065 198.151.065

    Distribution pour l'exercice 2011 - -30.000.000 - - -30.000.000

    Ecart actuariel sur fonds de pension - -50.690.089 - - -50.690.089

    Rsultat net d'valuation des oprations

    sur instruments financiers disponibles la vente - - 399.983.037 - 399.983.037

    Rsultat net d'valuation sur couverture de

    flux de trsorerie - - 1.818.714 - 1.818.714

    Au 31 dcembre 2012 173.525.467 1.857.408.893 772.443.352 198.151.065 3.001.528.777

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

    E. Tableau de variation des capitaux propres au 31 dcembre 2013

  • 22

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Trsorerie et quivalents de trsorerie

    Caisse et avoirs auprs des banques centrales 1.291.651.378 585.014.208

    Prts et avances au cot amorti - Etablissements de crdit 2.408.068.039 4.364.471.697

    Prts et avances au cot amorti - Clientle 1.468.792.970 1.340.924.347

    Instruments financiers dtenus des fins de transaction 72.838 -

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu fixe 50.868.083 -

    Titres dtenus jusqu' chance 58.148.032 -

    Total 5.277.601.340 6.290.410.253

    Le tableau des flux de trsorerie prsente les entres et les sorties de trsorerie. La trsorerie et les quivalents de trsorerie comprennent

    les fonds en caisse, les avoirs auprs de banques centrales ainsi que tous les avoirs avec une chance initiale infrieure ou gale 90 jours.

    La Banque a appliqu en 2013 les recommandations de l"International Financial Reporting Interpretations Committee" (IFRIC) concernant les

    avoirs avec une chance initiale infrieure ou gale 90 jours. Lanne 2012 a t retraite en consquence.

    Le tableau des flux de trsorerie classe les flux de trsorerie de la priode en activits oprationnelles, en activits dinvestissement et

    en activits de financement.

    Flux de trsorerie provenant des activits oprationnelles

    - Flux de trsorerie provenant des activits oprationnelles avant variation des actifs et passifs oprationnels :

    en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Intrts reus 1.087.177.815 945.982.278

    Intrts pays -640.257.589 -544.013.485

    Revenus de valeurs mobilires 57.752.498 61.027.376

    Commissions reues 111.561.683 120.887.106

    Commissions payes -28.464.481 -30.840.395

    Autres produits d'exploitation 8.728.963 12.412.845

    Impts courants -24.816.595 -57.063.873

    Autres frais gnraux administratifs -241.170.267 -247.310.796

    Autres charges d'exploitation -424.519 -2.764.156

    Sous-total 330.087.508 258.316.900

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

    F. Tableau des flux de trsorerie au 31 dcembre 2013

  • 23

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    - Flux de trsorerie provenant des variations dactifs oprationnels :

    Variations nettes en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Instruments financiers dtenus des fins de transaction 1.745.755 -9.663.768

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu fixe -159.921.935 -796.225.105

    Titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu variable 12.612.138 -11.419.986

    Prts et avances au cot amorti - Etablissements de crdit -1.973.439.814 1.816.937.445

    Prts et avances au cot amorti - Clientle -396.414.493 -505.744.932

    Instruments drivs de couverture 667.497 -694.174

    Autres actifs -39.791.764 -52.225.982

    Sous-total -2.554.542.616 440.963.498

    - Flux de trsorerie provenant des variations des passifs oprationnels :

    Variations nettes en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Titres dtenus des fins de transaction - Ventes dcouvert -1.073.385 11.818.283

    Dpts valus au cot amorti - tablissements de crdit -470.168.062 1.595.234.401

    Dpts valus au cot amorti - Clientle 132.225.781 610.769.735

    Instruments drivs de couverture 16.486.199 41.048.528

    Autres passifs -1.005.280 11.386.321

    Emissions de titres 241.233.756 -2.177.351.345

    Sous-total -82.300.991 92.905.922

    Flux de trsorerie provenant des activits oprationnelles -2.306.756.098 792.186.320

    Flux de trsorerie provenant des activits dinvestissement

    en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Acquisition de titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu variable -313.671 -

    Cession de titres disponibles la vente - Valeurs mobilires revenu variable 8.061.064 861.169

    Acquisition de valeurs mobilires revenu variable - Filiales -4.142 -

    Cession de valeurs mobilires revenu variable - Filiales 71.085 418.176

    Acquisition de valeurs mobilires revenu variable - Socits mises en quivalence -14.830.608 -18.874

    Cession de valeurs mobilires revenu variable - Socits mises en quivalence 1.900 33.004

    Acquisition de titres dtenus jusqu' chance -3.306.400.646 -1.721.885.368

    Remboursement de titres dtenus jusqu' chance 1.995.428.014 2.175.143.764

    Acquisitions/cessions d'actifs incorporels et corporels -5.449.458 1.104.774

    Flux de trsorerie provenant des activits dinvestissement -1.323.436.462 455.656.645

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

  • 24

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    Flux de trsorerie provenant des activits de financement

    en euros 31/12/2012 31/12/2013

    Produits de l'mission de passifs subordonns -48.010.696 -43.974.595

    Distribution du rsultat -30.000.000 -40.000.000

    Flux de trsorerie provenant des activits de financement -78.010.696 -83.974.595

    Variation nette -3.708.203.258 1.163.868.371

    Variation des comptes de trsorerie et des quivalents de trsorerie

    en euros 2012 2013

    Situation au 1er janvier 8.863.448.518 5.277.601.341

    Variation nette de trsorerie -3.708.203.258 1.163.868.371

    Effet de la variation du taux de change sur la trsorerie

    et les quivalents de trsorerie 122.356.081 -151.059.458

    Situation au 31 dcembre 5.277.601.341 6.290.410.253

    Les notes figurant en annexe aux pages 25 108 font partie intgrante des comptes annuels.

  • 25

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    G. Notes aux comptes annuels au 31 dcembre 2013

    1. Information gnrale

    La Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, Luxembourg (ci- aprs

    "La Banque"), institue par la loi du 21 fvrier 1856 et rgie par

    la loi du 24 mars 1989, est un tablissement public autonome,

    dot de la personnalit juridique. Elle est place sous la haute

    surveillance du membre du Gouvernement ayant le dparte-

    ment du Trsor dans ses attributions.

    Le sige de la Banque est situ 1, place de Metz L-2954

    Luxembourg.

    Dans les limites fixes par les lois et rglements applicables aux

    tablissements de crdit, la Banque a pour objet de faire toutes

    oprations bancaires et financires ainsi que toutes oprations

    analogues, connexes ou accessoires celles-ci.

    L'effectif moyen de la Banque pour le courant de l'exercice

    2013 tait de 1.783 personnes (1.786 personnes en 2012), y

    compris les contrats dinsertion lemploi.

    L'exercice social concide avec l'anne civile.

    Les comptes annuels ont t approuvs par le Conseil

    dadministration dans sa sance du 26 mars 2014.

    2. Principes d'laboration des comptes annuels

    2.1 RESPECT DES PRINCIPES COMPTABLES

    Les comptes annuels pour lexercice 2013 ont t prpars

    en conformit avec les obligations lgales et rglementaires

    relatives ltablissement et la prsentation des comptes

    annuels en vigueur au Luxembourg pour les tablissements

    de crdit tels que dcrits ci-aprs. A lexception des principes

    comptables relatifs la comptabilisation de la provision "AGDL"

    ("Association pour la Garantie des Dpts, Luxembourg"), de la

    provision forfaitaire et des postes spciaux avec une quote-part

    de rserves (ci-aprs "les provisions prudentielles") qui sont

    dcrits la note 3.7 "Provisions", les principes comptables sont

    bass sur les IFRS tels quadopts par lUnion europenne.

    a) Normes nouvelles ou rvises adoptes par la Banque

    Les normes suivantes, dont lapplication est obligatoire partir

    du 1er janvier 2013, ont t adoptes par la Banque mais n'ont

    pas eu d'impact matriel sur les comptes annuels. Il sagit en

    loccurrence des normes :

    - IFRS 7 (amendement) : "Instruments financiers, informations

    fournir compensation dactifs financiers et de passifs

    financiers",

    - IFRS 13 : "Evaluation de la juste valeur",

    - IAS 19 (rvise) : "Avantages du Personnel",

    - IAS 1 (amendement) : "Prsentation des autres lments

    du rsultat global", amliorations apportes au contenu du

    tableau de variation des capitaux propres,

    - IAS 12 (amendement) : "Impts diffrs Recouvrement des

    actifs sous-jacents",

    - "Amliorations aux IFRS, cycle 2009-2011" qui sont une srie

    damendements aux normes existantes.

    b) Les normes suivantes, dont lapplication est obligatoire

    partir du 1er janvier 2014, nont pas encore t adoptes par

    la Banque mais n'ont pas d'impact matriel sur les comptes

    annuels. Il sagit des normes :

    - IFRS 10 : "Etats financiers consolids",

    - IFRS 11 : "Partenariats",

    - IFRS 12 : "Informations fournir sur les intrts dtenus dans

    dautres entits",

    - IAS 27 (rvise) : "Etats financiers individuels",

    - IAS 28 (rvise) : "Participations dans des entreprises associes

    et des co-entreprises",

    - IAS 32 (amendement) : "Instruments financiers, prsentation-

    compensation dactifs financiers et de passifs financiers",

    - IAS 36 (amendement) : "Informations fournir relative la

    valeur recouvrable des actifs non financiers",

    - IAS 39 (amendement) : "Novation de drivs et maintien de la

    comptabilit de couverture".

  • 26

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    c) Normes nouvelles, rvises ou interprtations, pertinentes

    pour la Banque qui ne sont pas encore dapplication et qui

    nont pas t adoptes par lUnion europenne :

    - Interprtation IFRIC 21 "Taxes prleves par une autorit

    publique",

    - IAS 19 (amendement) : "Rgimes prestations dfinies :

    contribution des membres du personnel",

    - "Amliorations aux IFRS, cycle 2010-2012" qui sont une srie

    damendements aux normes existantes,

    - "Amliorations aux IFRS, cycle 2011-2013" qui sont une srie

    damendements aux normes existantes.

    Les comptes annuels sont tablis en euros, monnaie fonctionnelle

    de la Banque, suivant le principe de lenregistrement au cot

    historique, respectivement au cot amorti, ajust la juste

    valeur pour l'enregistrement des investissements disponibles

    la vente, des actifs financiers dtenus des fins de transaction,

    des instruments drivs et des actifs du fonds de pension.

    Les informations sectorielles requises par lapplication de la

    norme IFRS 8 sont fournies dans la publication des comptes

    consolids du groupe.

    2.2 TRANSACTIONS EN MONNAIES ETRANGERES

    Les effets des variations des cours des monnaies trangres sur

    les postes du compte de rsultat sont exposs ci-dessous. La

    monnaie fonctionnelle de la BCEE est leuro ("EUR").

    Les transactions en monnaie trangre sont converties en monnaie

    fonctionnelle au cours de change en vigueur la date de trans-

    action.

    A chaque date de clture, les lments montaires en monnaie

    trangre sont convertis au cours du dernier jour de lexercice.

    Les lments non montaires enregistrs au cot historique

    sont convertis en utilisant le cours de change la date de trans-

    action tandis que les lments non montaires, enregistrs

    la juste valeur, sont convertis en appliquant le cours de change

    en vigueur la date o ces justes valeurs ont t dtermines.

    Les diffrences de change qui rsultent des actifs et passifs

    montaires sont comptabilises en compte de rsultat, sauf si

    lopration de transaction a t classe en couverture de flux de

    trsorerie ("cash flow hedge").

    Pour les actifs montaires classs en "actifs disponibles la

    vente", les diffrences de change relatives la diffrence entre

    la juste valeur la date de clture de ces instruments et de leur

    cot dacquisition sont comptabilises en rserve de rvaluation,

    tandis que les diffrences de change relatives lajustement du

    cot amorti par rapport la valeur dacquisition sont compta-

    bilises au compte de rsultat.

    Les diffrences de change relatives des ajustements de la juste

    valeur dlments non montaires suivent la comptabilisation

    de ces changements de juste valeur.

    Pour les devises principales, les taux de change suivants ont t

    utiliss pour la conversion des comptes annuels, un euro tant

    gal :

    31/12/2012 31/12/2013

    CHF 1,2076 1,2269

    GBP 0,8161 0,8331

    JPY 113,6200 144,5600

    SEK 8,5895 8,8311

    USD 1,3195 1,3764

    2.3 OPERATIONS BANCAIRES

    2.3.1 Comptabilisation et valuation initiales

    Les achats et les ventes dactifs et de passifs financiers dont

    la livraison, respectivement le rglement, sont effectus une

    date ultrieure la date de transaction, sont comptabiliss au

    bilan la date de livraison, respectivement de rglement.

    Tous les instruments financiers sont enregistrs la juste valeur

    lors de la comptabilisation initiale, augmente des frais directe-

    ment attribuables lorsque ces instruments financiers ne sont pas

    renseigns la juste valeur au compte de rsultat.

  • 27

    4 COMPTES ANNUELS 4 COMPTES ANNUELS

    Les instruments drivs sont enregistrs la date de transaction

    au bilan leur juste valeur. La classification des instruments drivs

    lors de leur comptabilisation initiale dpend de lintention et

    des caractristiques de leur dtention. Ainsi, une classification

    en "instruments financiers dtenus des fins de transaction"

    ou en "instruments de couverture" est possible.

    Les instruments drivs sont enregistrs lactif lorsque la juste

    valeur est positive, respectivement au passif lorsquelle est

    ngative. La juste valeur sentend ici comme le "dirty price" de

    ces instruments, cest--dire intrts courus compris.

    Les instruments drivs suivant la dfinition de la norme IAS 39,

    incorpors dans dautres instruments financiers, sont spars du

    contrat hte et enregistrs la juste valeur si leurs caractristi-

    ques conomiques et les risques ne sont pas troitement lis

    ceux du contrat hte et si linstrument financier global nest pas

    class comme dtenu des fins de transaction, respectivement

    na pas t dsign comme tant valu la juste valeur par

    le compte de rsultat. Les instruments drivs incorpors qui

    ont t spars du contrat hte sont comptabiliss leur juste

    valeur dans le portefeuille dtenu des fins de transaction et

    les variations de juste valeur sont enregistres dans le compte

    de rsultat.

    Les plus ou moins-values ralises lors de la vente dactifs

    financiers qui ne font pas lobjet dune rvaluation par le biais

    du compte de rsultat sont calcules par diffrence entre le

    montant reu net de frais de transaction et le cot dacquisition,

    respectivement le cot amorti de lactif financier.

    2.3.2 Evaluation ultrieure

    Lvaluation des instruments financiers se fera en fonction des

    caractristiques des instruments financiers ainsi que de leur

    appartenance une catgorie dvaluation. Les catgories

    dvaluation retenues sont les suivantes : instruments financiers

    dtenus des fins de transaction ou de couverture, actifs financiers

    dtenus jusqu chance, actifs financiers disponibles la

    vente et prts et avances.

    2.3.2.1 Le cot historique

    Pour les actifs et passifs financiers renseigns au cot histo-

    rique, leur valuation correspond au montant initial enregistr.

    2.3.2.2 Le cot amorti

    Le cot amorti correspond au montant initial enregistr, diminu

    des amortissements en capital, ajust des primes et dcotes

    calcules par diffrence entre le montant initial et le montant de

    remboursement lchance et tales sur la dure de lactif,

    moins les dprciations constates via des corrections de valeur

    dans le cas o il y a indication objective de perte de valeur de

    lactif considr.

    2.3.2.3 La juste valeur

    La juste valeur de la contrepartie reue ou donne peut norma-

    lement tre dtermine par rfrence un march actif ou

    partir de techniques dvaluation bases principalement sur des

    observations de march.

    Ainsi, pour dterminer une valorisation cohrente des diffrents

    instruments financiers valus la juste valeur, la Banque a

    recours aux mthodes et modles suivants :

    - instruments drivs dtenus des fins de transaction ou de

    couverture : la Banque applique la mthode des flux de trsorerie

    actualiss pour les contrats "Plain-Vanilla", respectivement la

    mthode de "Black-Karasinski" pour les contrats structurs.

    - actifs financiers :

    valeurs mobilires revenu fixe :

    pour les valeurs cotes sur un march actif, utilisation du prix

    "bid" dune source de cotation officielle,

    pour les valeurs