BENYAHIA BITUME

EDD UNITE DENROBAGE DE BITUME EL BIAR OUED CHAABA BATNA

B.E.O.M.E

BUREAU DETUDES

- ENVIR

ONNEMENT ET AMNAGEMENT DU TERRITOIRE

ETUDE DE DANGERS

Objet : DEMANDE DAUTORISATION DEXPLOITATION DUNE UNITE DENROBAGE DE BITUME Promoteur : Benyahia Localisation : Lieu dit : El Biar Commune dOued Chaaba - Wilaya Batna*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


IntroductionLe bitume est un matriau exploit depuis toujours pour ses qualits dadhsivit et dtanchit. De lArche de No aux citernes dEgypte, des jardins de Babylone aux navires grecs et romains, nombreuses sont les civilisations qui ont su lutiliser. Selon lAncien Testament, cest lui qui a t utilis pour calfater lArche de No et le berceau de Mose. A Babylone, ltanchit des terrasses, des palais et des jardins suspendus tait assure par du bitume. Les Egyptiens sen servaient pour recouvrir les voies sacres des temples, colmater canaux, digues et citernes. Au dbut des annes 1820, il sert de revtement pour les trottoirs et les rues de Paris et de Londres : cest le dbut dune longue histoire entre le bitume et les voies de circulation. Aujourdhui, cest plus de 85 % de la production franaise de bitume qui est utilise pour la construction des routes et des voiries urbaines. Durable et recyclable, le bitume est aujourdhui le matriau de rfrence en construction comme en entretien de routes. Lindustrie routire a, au fil des annes, dvelopp des enrobs bitumineux de plus en plus performants : enrobs acoustiques qui rduisent le bruit de roulement ; enrobs anti-ornirants qui permettent de supporter le trafic lourd sans dformation de la chausse ; enrobs haute adhrence qui permettent de rduire les distances de freinage ; enrobs colors ; enrobs intgrant de loxyde de titane permettant de catalyser la transformation en nitrates des oxydes dazote dgags par les gaz dchappement, etc. Les techniques dutilisation du bitume relvent souvent de hautes technologies ; les entreprises franaises jouent, au niveau mondial, un rle de premier plan dans ces innovations.

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-CONTEXTE GENERAL .Gnralit : Cette tude a pour objet lvaluation et lanalyse des risques que peut avoir la mise en exploitation de lunit de fabrication des remorques tous types confondus et ainsi de sassurer que le projet est en conformit avec la rglementation algrienne relative la matrise et la gestion des risques industriels impliquant des substances dangereuses conformment aux dispositions de la loi N03-10 du juillet 2003 relative la protection de lenvironnement dans le cadre du dveloppement durable et au dcret excutif n07-144 dfinissant la rglementation applicable aux installations classes et fixant leur nomenclateur. - CONTEXTE REGLEMENTAIRE La prsente tude fait rfrence aux textes lgislatifs suivants : -Ordonnance N 76/04 du 20/02/1976 relative aux rgles applicables en matire de scurit contre les risques d'incendie et de panique et a la cration de commission de prvention et de protection civile; -Loi n85/05 du 16juillet 1985 relative la protection et la promotion de la sant ; -Loi n 89-02 du 07 fvrier 1989 relative aux rgles gnrales de protection de consommateur; -La loi n90/29 du 1er dcembre 1990 relative lamnagement et lurbanisme ; -La loi n01/19 du 12/12/2001, relative la gestion, au contrle et limination des dchets; -Loi n03-10 juillet 2003 relative la protection de lenvironnement dans le cadre de dveloppement durable; -Loi n04-20 du 25 dcembre 2004 relative la prvention des risques majeurs et la gestion des catastrophes dans le cadre du dveloppement durable . -Dcret n 84/ 385 du 22 dcembre 1984 relatif aux mesures destines protger les installations, ouvrages et moyens ; -Dcret n93/120 du 15 mai 1993 relatif lorganisation de la mdecine du travail. -Dcret n93/160 du 10 juillet 1993 rglementant les rejets deffluents liquides industriels ; -Dcret n 93/ 184 du 27 juillet 1993 rglementant lmission de bruits ; -Dcret n96/13 du 15 juin 1996 modifiant et compltant la loi n83/17 du 16 juillet 1983, portant code des eaux ;*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


-Dcret N97/435 de la 17/11/1997 portante rglementation du stockage et de distribution des produits ptroliers. -Dcret excutif n 03-451 du 1er dcembre 2003 dfinissant les rgles de scurit applicables aux activits portant sur les matires et produits chimiques dangereux ainsi que les rcipients de gaz sous pression ; -Dcret excutif n 06/ 02 du 7janvier 2006 dfinissant les valeurs limites, les seuils dalerte et les objectifs de la qualit de lair en cas de pollution atmosphrique ; -Dcret N06-104 du 28-02-2006 fixant la nomenclature des dchets y compris les dchets spciaux dangereux ; -Dcret N06-198 du 31-05-2006 dfinissant la rglementation applicable aux tablissements classs pour la protection de lenvironnement ; -Dcret excutif N 07/144 du 19/05/2007 fixant la nomenclature des installations classes pour la protection de lenvironnement ; Dcret excutif n07-145 du 19 mai 2007 dterminant le champ d'application, le contenu et les modalits d'approbation des tudes et des notices d'impact sur l'environnement.



-Prsentation du Bureau dtudes B.E.O.M.ELe Bureau d'tudes en environnement et amnagement du territoire Benmansour Fayal est agr par le Ministre de lAmnagement du Territoire et du Tourisme. Autorisation ministrielle (Ministre de lAmnagement du Territoire de lEnvironnement et du Tourisme) par agrment N 297/2009 du 18 avril 2009 Sige social: Antenne Batna : Rue Hamida benchaabane la verdure Batna Tel/Fax: 033.88.12.41 Mob: 07 71 88 47 90 E-mail: [email protected] Notre cabinet de conseil intervient dans les domaines dexpertise suivants (flash light, liste non exhaustive des domaines dintervention) : - management HSE, - normalisation, - prvention des risques, - scurit et hygine au travail, - expertises et recherche de solutions techniques pour les diffrentes problmatiques sur terrain, lies l'hygine et la scurit, - tudes dimpact et de danger, - laboration des PII, PPI, Plan Orsec, Plan de Prvention, PSI, etc - formations qualifiantes (scurit industrielle, plans dintervention et durgence, qualit, management environnemental, management des entreprises, communication, management de projets, tous types de risques, risques chimiques, risques lectriques, risque incendie).

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I- PRESENTATION GENERALE DE LUNITE 1- IDENTIFICATION DE LUNITE Dnomination/Raison Sociale : Nature : Autorisation dexploitation dune unit denrobage de bitume. Adresse : Tl : Fax : Propritaire/Grant : Classification de l'tablissement: -Rubrique n1614/1 dpts de Houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron, asphalte, brais et matires bitumineuses. La quantit totale susceptible d'tre prsente dans l'installation tant : 1. Suprieure ou gale 500 t 2. Infrieure 500 t -Rayon d'affichage: 01 km. -Soumis autorisation du Wali Linstallation future de production de matriaux enrobs chaud Lunit de production de matriaux enrobs assurera la fabrication chaud en continu de matriaux routiers bitums pour la confection de chausses. La capacit de production de linstallation envisage sera au maximum de 300 tonnes/heure en enrobs chaud, soit une production annuelle de 130000 tonnes/an. Linstallation emploiera 13 personnes supplmentaires. Linstallation fonctionnera normalement du lundi au vendredi de 06h30 17h30 avec toutefois des possibilits de fonctionnement sur 2 postes/jour y compris le week-end en en fonction des besoins des chantiers routiers. Fonctionnement de la centrale denrobs Lensemble de la centrale sera pilot partir dune cabine commande o un automate rgule lensemble du processus sous contrle dun employ. Lactivit projete de la centrale peut tre dcompose en plusieurs phases : - Le dosage*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


- Le schage et chauffage des agrgats 180 C. - Le dpoussirage et le rejet des gazLes fumes de combustion sont extraites du tambour par un aspirateur et passent par un dpoussireur qui rcupre les fines particules (le 'filler'). Le dpoussirage seffectue par le passage des gaz dans un pr-sparateur qui arrte les grosses particules puis dans un caisson de filtration quip de manches filtrantes qui assure la sparation du reste des poussires des gaz bruts. Les manches poussireuses sont nettoyes automatiquement par dcolmatage par injection dair contre-courant. La poussire rcupre est envoye dans un silo de stockage puis dans la tour denrobage. Le gaz pur des poussires est envoy dans latmosphre par le ventilateur et une chemine de 25 mtres. - Lenrobage dans le malaxeur des agrgats, du filler, du bitume provenant des silos chauffs et des recycls. - Les enrobs bitumineux sont chargs directement par des trmies calorifuges dans les camions. La centrale doit satisfaire en tout cas aux prescriptions nationales, qui rgissent l'emploi et l'exploitation d'installations semblables. Amnagement La centrale doit satisfaire au moins aux prescriptions des diffrents cahiers des charges de l'administration. Elle doit se trouver en bon tat d'entretien. Cela signifie que l'tat de l'entretien courant ne peut jamais avoir une influence ngative sur la qualit des enrobs fournis. Une copie des rapports d'entretien est conserve la centrale. Dispositions complmentaires En outre, la centrale satisfait aux dispositions suivantes: .si les fines de rcupration sont spares d'une manire rgulire et continue, un "retour" continu et direct est autoris dans la production. Si les fines de rcupration sont stockes, l'addition doit tre contrlable et dosable. .les balances employes pour le dosage doivent tre vrifies au moins une fois par semaine. Un certificat de la mtrologie est fournir deux fois pas an. .les silos de stockage pour les enrobs termins doivent tre amnags de telle manire que la sgrgation et le refroidissement des enrobs soient autant que possible vits. L'oxydation exagre du liant doit tre combattue le plus possible.*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


.on doit trouver la centrale une description complte et actuelle de l'installation. Toutes les pices importantes et tous les appareillages de mesure, de rgulation et d'enregistrement doivent y tre indiqus. Contrle de production .Centrales d'enrobage non certifies. .Contrle Contrle par un laboratoire extrieur, agr par le laboratoire des travaux public, d'un chantillon par 200 tonnes de produits fabriqus, avec un minimum de 3 chantillons par jour et par chantier. Ces contrles, effectus aux frais de l'enrobeur, consisteront au moins en la dtermination de la teneur en liant rsiduel soluble, teneur en filler et la granulomtrie du mlange minral. .Centrales d'enrobage certifies. On entend par centrale certifie une installation d'enrobage rpondant aux prescriptions de ce prsent rglement pour la certification d'installations d'enrobage et d'enrobs hydrocarbons pour la construction routire. Contrles La frquence figure dans le plan de contrle. Elle n'est cependant pas infrieure 2 essais par jour. Origine des matriaux Sauf drogations crites de commun accord, tous les matriaux qui se trouvent la centrale, doivent satisfaire aux prescriptions en cours dans les cahiers des charges et aux clauses techniques. .Matriaux certifis Tous les matriaux imports qui possdent une marque nationale de conformit d'un pays d'origine, ou une attestation de conformit ou encore qui sont utiliss de manire continue dans des mlanges certifis sont exempts d'un contrle pralable. En cas de doute ou de dfauts visibles, le producteur doit effectuer lui-mme les contrles ncessaires afin d'viter l'emploi de matriaux non conformes. .Matriaux non certifis Tous les autres matriaux doivent au moins tre contrls suivant les dispositions ci-aprs:*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


*pierres, par calibre et par type: - granulomtrie - teneur en eau * sables, par origine: - granulomtrie, y compris la teneur en fines - teneur en matires organiques - teneur en eau * filler, par provenance et par type: - vides du filler compact - finesse- densit tolune - valeur du bleu - gonflement et sensibilit l'eau * liant - pntration - point de ramollissement bille et anneau - solubilit - viscosit 135C Pour les autres liants, les essais sont dfinis par les prescriptions du cahier des charges - type ou du cahier des charges spcial. Tous les rsultats obtenus doivent tre nots dans un registre de laboratoire et conservs pendant au moins un an. Stockage des matriaux . Les pierres et les sables sont stocks sur une surface dure et de telle manire que le mlange de deux granulats soit vit. .Quand diffrents types de filler sont employs, ils doivent tre stocks sparment. Le filler rcupr qui est stock doit pouvoir tre dos sparment. . Pour chaque type de liant, il doit tre prvu une citerne de stockage spare. Toutes ces citernes doivent tre quipes d'un chauffage indirect. Quand un liant bien dfini est seulement utilis sporadiquement, la procdure prvue pour le nettoyage de la citerne de stockage et des canalisations, avant le remploi, doit tre soumise au matre d'ouvrage. LES MELANGES ASPHALTIQUES Les mlanges asphaltiques doivent satisfaire aux exigences du matre de l'ouvrage. La composition propose doit tre fixe dans une preuve de*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


convenance qui justifie la granulomtrie et la teneur en liant proposes. Lpreuve de convenance Cette preuve doit tre numrote en permanence avec l'anne suivie d'un numro d'ordre et spare par un tiret. . Quand l'preuve de convenance est approuve par le matre de l'ouvrage, on parle d'une composition d'enrobs approuve. Le bon de livraison Chaque charge d'enrobs qui quitte la centrale d'enrobage doit tre munie d'un bon de livraison. Ce bon doit tre remis au transporteur en deux exemplaires minimum. L'original de ce bon est remis au fonctionnaire dirigeant. Une copie de ce bon doit tre conserve la centrale pendant au moins un an. Le bon de livraison mentionne au moins les donnes suivantes: 1. Le nom de l'entrepreneur - enrobeur. 2. Le lieu de production. 3. Le destinataire. 4. Le chantier. 5. Le type de mlange suivant les cahiers des charges. 6. Le code de la note justificative concerne. 7. La quantit d'enrobs. 8. La date. 9. La mention "centrale certifie".



II- DESCRIPTION DE LENVIRONNEMENT IMMEDIAT DE LUNITE Nous ne rappelons ici que les lments sensibles, exploits dans la suite du dossier lors de lapprciation des consquences. Les mesures prventives et moyens de protection seront adapts en fonction des consquences possibles pour l'environnement immdiat. -1- SITUATION GEOGRAPHIQUE Lunit est implante El Biar Commune dOued Chaaba Wilaya de Batna donnant directement sur le chemin communale allant de la RN3 vers la localit dEl Biar , limite : Au Nord : Au Sud : A lEst : A lOuest :

-2- POINTS DE CONCENTRATION DE PERSONNES 1. Population Lunit est localise environ 04 kms louest de lagglomration dEl Biar. Elle reprsente une population denviron 1500 (population 31/12/2009) habitants. Les premires habitations sont 03 kms des installations de lunit. 2. Etablissements recevant du public (ERP) Les ERP les plus proches sont situs au niveau de la localit dEl Biar 03 kms a lest du site, 3. Installations industrielles voisines Aucune unit ne se trouve proximit de la centrale denrobage. 4. Voies de communication et de transport Infrastructures routires La route Nationale N3 passe 1500 mtres a louest de l'unit, le risque dun accident ayant une influence sur le site est ngligeable. 5. Infrastructures ferroviaires*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


La ligne de chemin de fer Constantine-Touggourt passe plus de 5000 mtres l'ouest du site. Cette ligne transporte aussi bien des voyageurs que des marchandises. Transports ariens Pour mmoire, laroport le plus proche est celui de Batna Ben Boulaid, situ plus de 30kms. 6. Points deau - captages 6.1. Rseau hydrologique Celui-ci est marqu essentiellement par la prsence de petits effluents. 6.2. Points deau, captages Le site ne dispose pas de forage ou de captage. 6.3. Eau potable Lalimentation en eau de l'unit provient des camions citernes ravitailleurs. Leau est utilise pour le process et les besoins domestiques (sanitaires). 6.4. Eaux pluviales Les eaux de ruissellement des aires et des chausses seront reprises par des bouches grilles et collectes vers un regard sparateur-dcanteur, suivi dun dbourbeur-deshuileur (rcuprateur des hydrocarbures) avant leur rejet vers le milieu naturel. Les eaux pluviales sont donc rejetes dans les ruisseaux. 6.5. Eaux uses Elles sont rejetes vers le rseau dassainissement de la localit aprs passage au pralable dans un dcanteur. Elles sont ensuite remontes par le biais dune pompe de relevage vers le rseau. 7. Electricit Lalimentation en nergie lectrique de l'unit provient du rseau public. L'lectricit de remplacement sera assure par un groupe lectrogne de 50 KVA. 8. Autres rseaux Il ny a pas dautre rseau sensible (pipe, oloduc, vapeur, ...) identifi au voisinage immdiat du site.



3-ENVIRONNEMENT IMMEDIAT DE LUNITE -1 TOPO-MORPHOLOGIE Le site de lunit est situ dans la plaine de Batna appartenant au domaine des plaines telliennes, situes au Nord de la wilaya. Cette plaine est oriente NE-SO une altitude moyenne denviron 1000 mtres et les pentes nexcdent pas les 3%. La plaine de Batna est enserre entre lanticlinal Dj lch Ali-Dj Slatni cot Sud et un vaste anticlinal djebel Chelia cot Nord. -2 GEOLOGIE /HYDROGEOLOGIE La plaine de Batna fait partie du quaternaire continentale, elle est constitue de dpts alluvionnaires rcents dont la permabilit est trs faible ou nulle. Lalimentation de la nappe se fait par les massifs environnants. Ces massifs sont constitus principalement par deux montagnes, le Dj lch Ali au Sud de Batna, faisant partie du domaine cnomanien turonien oligocne continental miocne infrieur avec prdominance de calcaires marneuses dont la permabilit est moyenne dun cot. Le dj Chelia au Nord de Batna, appartenant au ctac infrieur marin constitu de calcaires entours de formation argilomarneuses de lautre cot. Ce noyau forte permabilit, voit les eaux infiltres se perdre entre les lignes de contact entre les sols permables et impermables. -3 HYDROLOGIE La ville de Batna appartient au bassin versant constantinois, cette zone est caractrise par la prsence de plusieurs sebkha et chotts qui marquent les cuvettes au passage vers les hauts plateaux constantinois. Tous les oueds prennent leurs origines dans les versants des Aurs et Belmeza et se dirigent vers le Nord. La ville de lunit on relve la prsence de Oued Skene. L'unit est proximit immdiate de l'oued Gourzi. -4 DONNEES CLIMATIQUES Le Microclimat appartient ltage bioclimatique semi aride suprieur hiver doux ; -4-1 Les prcipitations : Lanalyse des donnes pluviomtriques de la rgion de Batna fait apparatre une rpartition rgulire de prcipitations pendant six (6) mois de lanne et culmine environ 43 mm, alors quun seuil minimal de 7 mm est enregistr au mois de juillet. Par ailleurs, la moyenne annuelle des prcipitations est de 347mm.



11 Le maximum des pluies est atteint entre Octobre et Mars (priode froide et pluvieuse), avec une quantit de 218 mm, soit 65% du total des prcipitations. Alors que la priode chaude et sche allant dAvril Septembre, caractrise par des prcipitations irrgulires, avec une quantit de 129 mm, soit 35% des prcipitations annuelles. Les pluies prcipitant dans cette rgion sont comprises entre les isohytes 200 et 500 mm. La variation mensuelle des jours de pluies est donne dans la Figure suivante : Le nombre de jours de pluies est trs variable durant les diffrents mois de lanne. Les nombres les plus levs sont enregistrs dans les mois de Janvier et de Mars. Tandis que les mois de Juillet et dAot sont les mois pluvieux, avec un nombre de deux trois jours de pluies par mois. Le rapport pluies / jours de pluies est estim 3,4, ce qui signifie quelle tombe des faibles quantits deau dans une priode assez importante denviron 81 jours de pluies par an. -4-2 La temprature : Lanalyse des donnes de la station de Batna fait montre de la situation suivante : -Lcart entre la temprature moyenne annuelle des maxima et la temprature moyenne annuelle des minima est varie entre 7,4C et 20,6C. -la temprature moyenne inter-annuelle est de lordre de 14,00C. -Lamplitude entre le mois le plus froid (Janvier 0.3C) et le mois le plus chaud (Juillet 33.3C) et trs significatif ce qui confre cette rgion un climat sub-aride caractris par des ts trs chauds et des hivers trs froids. Le diagramme ci-dessus montre lexistence de deux priodes distinctes, savoir : Lune allant d'Octobre Avril, caractrise par un temps froid et humide, avec des donnes thermiques oscillantes qui varient entre 5.9C et14.85C ; Lune allant de Mai Octobre, caractrise par un temps chaud et sec (t, automne) avec bien entendu un pic en Aot (24,7C) -4-3 Les vents : -4-3-1 Variation intra-journalires : Les directions dominantes des vents sont les suivantes selon les diffrentes priodes de la journe :



12 Elles sont Sud-ouest (28%) tt dans la matine ; Dans la mi journe, la direction Sud-ouest persiste avec une frquence plus leve de lordre de 34% ; Elles sont surtout Sud-ouest (31%) et ensuite (28%) dans la soire; Quant la moyenne annuelle, les vents les plus dominants sont du Sud-ouest (SW) 31% et galement une frquentation secondaire de Nord-est (NE) 23,3%. -4-3-2 Variation saisonnire : Compte tenu de variations saisonnires des vents, les directions dominantes selon les diffrentes saisons sont donnes comme suit : En automne : elles sont Sud-ouest (2-32%) et ensuite a des frquences identiques entre lOuest et le Nord Est (20%) ; En hiver : elles sont surtout Sud-ouest (34%), avec une direction secondaire de Nord-est (21%) ; Au printemps : elles sont encore de faon plus forte Ouest (38%) et de lOuest (20%) ; En t : elles sont toujours Sud-ouest (33%) avec des frquences secondaires de lOuest (22%) et du Nord-est (20%). En somme, la zone dtude est caractrise par une prdominance totale des vents qui sont dirigs et canaliss par les massifs montagneux voisins, en loccurrence lAurs et le Belezma en suivant laxe de la valle, cest-dire de Sud-ouest et de Nord-est. -4-3-3 La vitesse des vents : Les vents de la rgion de Batna soufflent avec des vitesses qui varient entre 1,5 et 2.1 m/s. La vitesse moyenne est de 1,7 m/s. Cependant, les vents calmes sont plus frquents durant la priode dt et au printemps. -4-4 Lhumidit Lhumidit relative de lair reste dune manire gnrale moins leve, la valeur la plus leve est enregistre au mois de Dcembre (71%), alors que seuil infrieur est observ au mois juillet avec un taux de 33%. La moyenne annuelle est de Lordre de 33%. -5 RESSOURCES BIOLOGIQUES Lunit est implante dans une zone urbanise au Nord de lagglomration chef lieu de Batna dans une zone industrielle, il nexiste pas de flore et de faune particulire sur le site mritant dtre cites.



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-6 VALEUR AGRICOLE DES SOLS Le site de lunit tant dans une zone industrielle, il ne prsente aucune valeur agricole. -7 SISMISCITE Secteur class en Zone 1, zone a faible sismicit (ngligeable mais non nulle), selon le rglement parasismique algrien version 2003. Endommagement des fondations des installations (btiment, stockages, four, atomiseur, silos ) Dstabilisation par glissement ou affaissement (=> dtrioration, perte d'tanchit, ruine). ASPECT ECONOMIQUE Lemploi du bitume sest accru avec le dveloppement de lautomobile. Lutilisation du bitume, naturellement collant, a permis de rgler le problme de la poussire engendre par la circulation sur le macadam. Progressivement, grce leurs caractristiques de rsistance, dimpermabilit, et de facilit de mise en uvre, des revtements bitumineux ont recouvert pratiquement toutes les routes. La densification du rseau routier et la forte demande de bitume qui en a dcoul ont men la profession routire sindustrialiser pour accrotre la qualit et la productivit, entrainant une amlioration considrable des conditions de travail des ouvriers. Face lampleur de cette demande, les gisements naturels ne suffisent pas couvrir les quelque 100 millions de tonnes utilises chaque anne dans le monde. Il faut donc produire du bitume par distillation de certains ptroles bruts, dont il constitue la partie la plus dense et la plus visqueuse. La production de bitume requiert des ptroles de proprits constantes et faisant lobjet de procdures dhomologation svres. A ce titre, seulement 10 % des quelque 1 300 ptroles bruts rfrencs dans le monde ont les qualits requises. Au cours des annes 60 et 70, les efforts de recherche mens par les laboratoires de ladministration, les ptroliers et les entreprises routires permettent damliorer la qualit des matriaux. Aprs le premier choc ptrolier, le bitume devient une ressource chre quil faut conomiser. Pour relever le dfi, les ptroliers mettent alors au point des bitumes durs qui rduisent de 20 % la quantit de matriau ncessaire, performances mcaniques et rsistance gales. Aujourdhui, les enrobs bitumineux,*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


ncessaires la construction dune route, sont composs 95 % de granulats, et 5 % de bitume. Si le bitume utilis est pur dans plus de 90 % des cas, dans les 10 % restants, des produits lui sont ajouts, en faible quantit (quelques pourcents au plus), pour en modifier les performances et rpondre des contraintes particulires (ex : polymre, etc.). Sont ainsi utiliss des additifs similaires ceux utiliss pour la fabrication des adhsifs : des polymres pour amliorer les performances mcaniques, des cires pour faciliter la mise en uvre, des rsines pour amliorer ladhsivit, etc. Comme tous les produits chimiques, les liants bitumineux sont soumis des rglementations Hygine, Environnement et Scurit qui assurent une information sur les risques ventuels et les prcautions demploi associes en fonction de leur composition. Dans les annes 1990, la piste dun bitume de synthse a t explore, sans dveloppement lchelle industrielle car moins performant, et beaucoup trop cher. Le bitume issu du ptrole reste un matriau peu remplaable.



III. DESCRIPTION DU PROJET ET SES DIFFERENTS INSTALLATIONS Linstallation future de production de matriaux enrobs chaud Lunit de production de matriaux enrobs assurera la fabrication chaud en continu de matriaux routiers bitums pour la confection de chausses. La capacit de production de linstallation envisage sera au maximum de 300 tonnes/heure en enrobs chaud, soit une production annuelle de 130000 tonnes/an. Linstallation emploiera 13 personnes supplmentaires. Linstallation fonctionnera normalement du lundi au vendredi de 06h30 17h30 avec toutefois des possibilits de fonctionnement sur 2 postes/jour y compris le week-end en en fonction des besoins des chantiers routiers. En fonction des besoins des chantiers routiers. Le bitume est une substance compose d'un mlange d'hydrocarbures, trs visqueuse (voire solide) la temprature ambiante et de couleur noire. Connu depuis la plus haute Antiquit sous forme naturelle, il provient, de nos jours, presque exclusivement de la distillation des ptroles bruts. Dans le langage courant, on le confond souvent avec le goudron d'origine houillre, ou avec l'asphalte dont il n'est qu'un composant. Plus gnralement, le bitume dsigne tout mlange d'hydrocarbures extraits du ptrole par fractionnement qui, sous forme pteuse ou solide est liqufiable chaud et adhre sur les supports sur lesquels on l'applique. Prparation constitue de bitume, de fluxant et ventuellement dagent tensioactif adhsiphore. Les bitumes sont des produits hydrocarbons complexes de masses molculaires leves issus du traitement des ptroles bruts. Les fluxants sont des huiles plus ou moins volatiles d'origine soit ptrolire, soit agrochimique, soit carbochimique, soit en mlanges. (Indiquer ventuellement la prsence d'additifs). Le tensioactif est un additif destin confrer au produit des proprits adhsives renforces vis vis des granulats. ENROBS PRPARS ET POSS CHAUD Les enrobs doivent tre prpars dans une centrale d'enrobage conue de manire produire un mlange rgulier, homogne et conforme aux exigences. Ils sont constitus de gros granulats et de granulats fins, ou de granulats fins*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


seulement, uniformment enrobs d'un liant bitumineux chauff aux tempratures recommandes par le fabricant. Les lments minraux doivent tre mlangs en proportions appropries et la teneur en bitume doit tre suffisante pour produire des mlanges conformes aux limites normalises. La formule de mlange utilise doit tre conforme aux caractristiques du type d'enrob spcifi au bordereau de soumission. Lutilisation des granulats bitumineux dans de nouveaux enrobs doit rpondre aux exigences suivantes : -le pourcentage maximal de granulats bitumineux doit tre infrieur ou gal 15%; -les granulats bitumineux peuvent tre utiliss seulement avec des bitumes purs (exemple : PG 58-28); -les proportions et pourcentage moyen de bitume contenu dans le granulat bitumineux doivent tre indiqus la formule de mlange des granulats bitumineux. Matires premires utilises et stockages ENROB BITUMINEUX Mlange dun ou de plusieurs granulats et dun liant bitumineux. ENROBAGE Opration qui consiste envelopper un granulat dune mince pellicule de liant bitumineux. GRANULAT Matriau sans cohsion form de particules dont les dimensions sont comprises entre 0 et 125 mm et utilis dans les fondations de chausse et dans les matriaux du revtement. Le poste denrobage utilisera quatre types de matires premires :

- Les bitumes et mulsions de bitume qui proviendront directement des raffineries et seront transports dans des camions citernes puis dpots dans 4 cuves de 80 tonnes chacune, calorifuges et munies de dispositifs de rchauffage lectrique pour un stockage 160-170C. Lmulsion sera stocke dans une deux cuves de 80 tonnes. La quantit de matires bitumineuses stocke sur le site sera de 480 tonnes au maximum. Matires premires utilises et stockages Le poste denrobage utilisera quatre types de matires premires :



- Les agrgats qui sont des matriaux, essentiellement sables et gravillons, qui proviendront principalement des gravires et des carrires. - Le filler : Ce sont les poussires qui proviennent de la phase de schage des agrgats. Elles sont rcupres au niveau des filtres pour tre rintroduites dans le process laval. Elles sont stockes dans un silo arien dune capacit de 50 tonnes. - Les matriaux recycls : Ce sont des enrobs excdentaires, des crotes denrobs, des fraisas de rabotage danciennes chausses qui seront achemins par camion sur site. Les volumes de stockage, mme le sol, sont variables.Fonctionnement de la centrale denrobs Lensemble de la centrale sera pilot partir dune cabine commande o un automate rgule lensemble du processus sous contrle dun employ. Lactivit projete de la centrale peut tre dcompose en plusieurs phases : - Le dosage - Le schage et chauffage des agrgats 180 C. - Le dpoussirage et le rejet des gaz Les fumes de combustion sont extraites du tambour par un aspirateur et passent par un dpoussireur qui rcupre les fines particules (le 'filler'). Le dpoussirage seffectue par le passage des gaz dans un pr-sparateur qui arrte les grosses particules puis dans un caisson de filtration quip de manches filtrantes qui assure la sparation du reste des poussires des gaz bruts. Les manches poussireuses sont nettoyes automatiquement par dcolmatage par injection dair contre-courant. La poussire rcupre est envoye dans un silo de stockage puis dans la tour denrobage. Le gaz pur des poussires est envoy dans latmosphre par le ventilateur et une chemine de 25 mtres. - Lenrobage dans le malaxeur des agrgats, du filler, du bitume provenant des silos chauffs et des recycls. - Les enrobs bitumineux sont chargs directement par des trmies calorifuges dans les camions. - Centrale de graves traites Limplantation de la centrale de graves, galement appele unit de malaxage froid avec liant hydraulique, sera effectue sur la partie centrale du site, proximit de linstallation actuelle de concassage criblage. Une grave est une sous-couche compose principalement d'un mlange de sable et de gravillons qui est utilise dans l'excution des corps de chausses ou de plates formes de circulation sous lenrob bitumineux de couverture. Le liant*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


peut tre un ciment hydraulique, dans ce cas on parle de grave-ciment , un liant spcial routier, un laitier, un mlange laitier-chaux ou un mlange de cendres volantes-chaux La centrale sera quipe dun groupe de 4 prdoseurs identiques. Le malaxage sera ralis avec un malaxeur de 350 tonnes/heure. Proprits physiques et chimiques du bitume Indications gnrales Forme: masse ferme (liquide temprature de manipulation) Couleur: noire Odeur: caractristique Point dclair > 230C Point dauto-inflammation> 300C Pression de vapeur ngligeable temprature ambiante 20C Densit: 25C 1,0 -1,1 g/cm3 100C < 1,0 g/m3 Solubilit dans leau pratiquement pas miscible 20C Soluble dans la plupart des solvants organiques Valeur Ph 20C non applicable Viscosit 60C 30 5000 Pas Point de ramollissement 35 80C Pntration 25C 20 220 1/10mm . Classification des bitumes Les bitumes sont classifis selon un essai de qualification. Les bitumes purs et les bitumes routiers durs sont classs l'aide de l'essai de pntrabilit l'aiguille, les bitumes industriels durs et les bitumes oxyds avec l'essai de Point de ramollissement bille et anneau, les bitumes fluidifis et les bitumes selon leur pseudoviscosit mesure au viscosimtre. Les domaines d'utilisation sont variables selon les pays. La classification est la suivante :



Type de bitume

Nature de l'essai de qualification

nb

Classes

Pntrabilit l'aiguille 9 25 C

20-30 ; 30-45 ; 35-50 ; 40-60 ; 50-70 ; 70-100 ; 100-150 ; 160-220 ; 250-330

Bitumes purs

Pntrabilit l'aiguille 15 C6

4

250/330 ; 330/430 ; 500/650 ; 650/900

Viscosit cinmatique 60 C7

4

V1500 ; V3000 ; V6000 ; V12000

Bitumes routiers durs

Pntrabilit l'aiguille 2 25 C

10/20 ; 15/25.

Bitumes industriels durs

Point de ramollissement bille et anneau

5

H80/90 ; H85/95 ; H90/100 ; H100/110 ; H155/165.

Bitumes oxyds

Point de ramollissement bille et anneau

8

85/25 ; 85/40 ; 95/25 ; 95/35 ; 100/40 ; 105/35 ; 110/30 ; 115/15.

Bitumes fluidifis

Pseudo-viscosit 25 C 5

01 ; 1015 ; 150250 ; 400600 ; 8001 400.

Bitumes fluxs

Pseudo-viscosit 25 C 6

01 ; 1015 ; 150250 ; 400800 ; 8001 600 ; 1 6003 200.

Bitumes modifis

Pntrabilit l'aiguille 10-40 ; 25-55 ; 45-80 ; 40-100 ; 65-105 ; 10 25 C 75-130 ; 90-150 ; 120-200 ; 200-300.

IV.IDENTIFICATION DES FACTEURS DE RISQUES GENERES PAR LINSTALLATION*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Le risque qui est une notion probabiliste qui intgre les caractristiques du danger et les caractristiques de l'exposition dans son intensit, sa dure, ses modalits (voies) ainsi que les caractristiques biologiques de sensibilit au danger de lorganisme expos. Pour valuer les risques lis aux produits et au processus qui les utilisent, il faut non seulement prendre en compte leurs caractristiques physico-chimiques, leur ractivit, leur toxicit, mais il faut aussi leurs conditions pratiques d'utilisation, les multiples possibilits d'exposition lors de l'excution des protocoles. Une analyse de risques peut tre plus ou moins labore, selon la nature des dangers et les rsultats obtenus au fil des tapes. A. SOURCES DE DANGERS EXTERNES AU SITE Lenvironnement proche ou lointain peut agir comme agresseur des installations. Les sources de dangers externes au site peuvent tre dues : 1. Aux phnomnes naturels : - vents violents, - Foudre, - Inondations et aux pluies diluviennes, - Sismes, - Affaissement ou un glissement de terrain, - Tempratures extrmes (canicule et gel). 2. Aux infrastructures voisines : - Circulation extrieure, - Navigation arienne, - Autres types d'infrastructures. 3. A la malveillance. a. Agressions externes naturelles Description de l'environnement et du voisinage, les agressions naturelles susceptibles d'affecter les installations de l'tablissement sont les suivants : a.1. Risques lis la foudre *Le phnomne : La foudre est un phnomne purement lectrique produit par les charges lectriques de certains nuages. Ce phnomne peut se produire lors de conditions atmosphriques orageuses. Le niveau kraunique (nombre de journes par an o le tonnerre est entendu), Nk, est tabli 12 dans la rgion, alors qu'il est de 20 en moyenne nationale.*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Par ailleurs, le nombre d'arcs de foudre au sol en km/an not Da est estim 2,11 pour une moyenne nationale de 2,52. La rgion est donc relativement peu expose l'activit orageuse et au risque de foudroiement associ, toutefois une tude foudre a t ralise en raison des activits sensibles du site et des exigences rglementaires. Le courant de foudre est un courant lectrique qui entrane les mmes effets que tout autre courant circulant dans un conducteur lectrique. Il est impulsionnel et prsente des fronts de monte en intensit trs rapides. Les effets sont fonction des caractristiques lectriques des conducteurs chargs d'couler le courant de foudre. En consquence, les effets suivants sont possibles : - effets thermiques (dgagement de chaleur), - monte en potentiel des prises de terre et amorages, - effets d'induction (champ lectromagntique), - effets lectrodynamiques (apparition de forces pouvant entraner des dformations mcaniques ou des ruptures), - effets lectrochimiques (dcomposition lectrolytique), - effets acoustiques (tonnerre). En gnral, un coup de foudre complet dure entre 0,2 et 1 s et comporte en moyenne quatre dcharges partielles. La valeur mdiane de l'intensit d'un coup de foudre se situe autour de 25 kA. Entre chaque dcharge (impulsionnelle), un courant de l'ordre de la centaine ou du millier d'ampres continue s'couler par le canal ionis. Les risques prsents par la foudre rsultent donc du courant de foudre associ. a.2. Risques lis la sismicit Secteur class en Zone 1, zone a faible sismicit (ngligeable mais non nulle), selon le rglement parasismique algrien version 2003. Endommagement des fondations des installations (stockages, four, silos ) Dstabilisation par glissement ou affaissement (=> dtrioration, perte d'tanchit, ruine). b. Les agressions externes non naturelles b.1. Les infrastructures environnantes au site b.1.1. Risques lis la circulation externe En bref, il est important de retenir que le point daccs unique l'Unit passe par le chemin communal donnant sur la RN 03 avec une voie cre vers l'unit. Le risque principal proviendrait d'un ventuel accident de poids lourds. Toutefois, le site est plac une distance importante de cet axe majeur de circulation, ainsi que des voies ferre.*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Il n'y a donc pas de voie de communication externe au site susceptible de porter atteinte aux installations potentiellement les plus dangereuses que sont les zones de stockage implantes au sud du site. b.1.2. Risques lis la navigation Le site se situe environ environ 30 km au Sud -est de laroport le plus proche cest--dire celui de Ben Boulaid Batna. D'une manire gnrale, la probabilit totale de chute d'un aronef sur les installations d'un tablissement, sera la somme des 3 probabilits d'occurrence suivante : - chute d'un avion civil circulant dans un couloir arien; - chute d'un aronef dans la zone d'approche d'un arodrome proximit (au dcollage ou l'atterrissage) ; - chute d'un avion militaire circulant dans une zone rglemente. La probabilit estime de chute d'avion est de 10-5 10-7/an, sur un site situ proximit d'un aroport, soit une chute tous les 100 10 000 millnaires. Il est admis que le coefficient de probabilit daccident par vol est de 2E-6/km. La rpartition de ces accidents est de 39% latterrissage, 26% au dcollage et 28% en croisire. Le site reprsente 0,042 km; la probabilit daccident sur le site est donc de 9 E-8. Et, compte tenu de l'loignement de laroport vis--vis de l'tablissement et de la faible probabilit daccident sur le site, le risque d'une chute d'aronefs ne sera pas retenu. c. Actes de malveillance La surveillance du site sera assure par un service permanent du personnel sur le site. Laccs sera ferm en priode nocturne. Louverture se fait alors depuis la salle de commande avec lutilisation dinterphone. Des quipements adapts sont galement en place afin de renforcer le contrle d'accs et la surveillance du site comme une clture sur la priphrie du site. Ce paramtre ne sera pas pris en compte dans la suite de l'tude dans la mesure o le site met en place de nombreux dispositifs appropris dcrits ci dessus, pour viter les intrusions de personnes trangres au site et du personnel non concern dans les locaux de stockage et les locaux techniques.

B. SOURCES DE DANGERS INTERNE AU SITE*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Dans cette partie, nous allons mettre en exergue toutes les sources de danger inhrentes au site. Elles concernent : l'erreur humaine, les produits, le process, les utilits et les pertes d'utilits, les facilits 1. Lerreur humaine Les diffrentes oprations effectues sur le site, sont ralises l'aide du personnel ou avec l'aide du personnel d'entreprises sous-traitantes. L'erreur et/ou la dfaillance humaine lors d'oprations dangereuses, peuvent tre considres comme une source de danger supplmentaire. Cette source de danger inhrente toute entreprise est connue sous le nom de facteur humain. Dans le retour d'exprience, les causes profondes l'origine des accidents majeurs sont imputables 64% l'erreur humaine. Ces erreurs humaines peuvent tre dues l'oprateur proprement dit (11% des causes) ou un dysfonctionnement de l'organisation (53% des causes). Le facteur humain est une source de danger quand les comportements se traduisent par : - Erreurs individuelles: une prise de risque, la transgression de rgles, - Dfaillances organisationnelles: une mauvaise reprsentation du travail et des dangers qui l'accompagnent, une difficult de perception de l'information pour la prise de dcision, une dresponsabilisation de l'employ face aux dangers, un manque de culture scurit Il est important de noter que tous les acteurs sur le site sont concerns et susceptibles de participer au facteur humain de l'entreprise. Ainsi une formation gnrale la scurit est donne afin de sensibiliser le personnel: - l'embauche, - chaque changement de poste de travail (affectation un poste nouveau), - Suite un changement de process significatif, - Suite un arrt de travail. Sont concerns les CDI mais aussi les CDD et les intrimaires. Une procdure particulire est mise en place pour les stagiaires d'cole, les contrats d't et le personnel des entreprises sous-traitantes. De plus, une formation scurit spcifique (port des EPI, ...) la zone, la fonction, l'emploi et le(s) poste(s) d'affectation est assure. Enfin, un planning de formation est maintenu jour par le site. D'autres mesures particulires sont mises en place : - Tous les produits sont tiquets avec le nom du produit, le pictogramme de danger, les phrases de risque, 2. les risques dinflammation et dexplosion*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Les bitumes prsentent un risque dinflammation et dexplosion au-dessus dune certaine temprature. On peut estimer ce risque par : la valeur du point dclair en vase ouvert (COC, Cleveland Open Cup), qui reprsente la temprature dinflammation en prsence dune flamme (entre 230 C et 250 C, suivant la classe du bitume) ; la temprature dinflammation spontane, qui pour la majorit des bitumes est suprieure 350 C. Pour viter le risque dinflammation, il est impratif de ne jamais chauffer le bitume au-dessus de son point dclair et dviter le contact possible entre des vapeurs de bitume et une flamme nue ou un point dignition. Le bitume doit donc demeurer strictement confin dans des bacs ou des cuves prsentant toutes les conditions de scurit requises. La matrise des risques dinflammation et dexplosion repose sur le respect des rgles de scurit contraignantes auxquelles sont soumises ces installations industrielles classes, pour prvenir les risques daccident dont pourraient tre victimes aussi bien les personnes qui travaillent que celles qui vivent proximit. Des audits hygine, scurit et environnement sont rgulirement effectus dans les entreprises classes pour sassurer de la mise en uvre des actions de prvention scurit, avec des objectifs damlioration continue. 3. Transport Le transport reprsente un maillon sensible de la chane dapprovisionnement en bitume. Pour cette raison, les transporteurs de bitume sont slectionns avec rigueur et font lobjet dune homologation spciale, accorde pour une priode limite. Le renouvellement de lhomologation nest accord que si lexploitation a prouv la capacit du transporteur matriser efficacement les risques. Les producteurs de bitume attachent une importance particulire la scurit pendant le transport. En effet, si la loi dit que le produit transport est sous la responsabilit du transporteur au moment o il circule sur lespace public, le producteur, lorsquil est le donneur dordre, en demeure le propritaire jusqu la livraison chez le client (exactement jusquau moment o il franchit la bride de raccordement du flexible du camion de livraison la cuve de rception). RISQUES PROFESSIONNELS Lexposition aux fumes de bitume Les fumes de bitume En place dans louvrage, le bitume, temprature ambiante, est inerte et quasi solide et ne prsente pas de risques pour la sant et lenvironnement. Cependant, au cours de la manipulation du bitume ou de matriaux bitumineux tempratures leves, il se produit des missions dhydrocarbures en petites*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


quantits. Dans la plupart des cas, la temprature normale dutilisation du bitume se situe dans la gamme des 120 C 200 C. Dans les conditions de manipulation et de mise en uvre autorises, une temprature qui ne dpasse pas de 100 C le point de ramollissement, aucune mission de fume significative ne se produit. Lexpression fumes de bitume dsigne les missions constitues de molcules dhydrocarbures bas point dbullition (phase gazeuse semi-volatile) et de Gouttelettes de bitume (phase arosol) dont les proportions varient en fonction des conditions atmosphriques et des modes opratoires. Des composs aromatiques polycycliques, en trs faible concentration, sont parfois dcelables dans les fumes de bitume. Dans les tudes en laboratoire, des tempratures correspondant aux conditions dapplications routires (140170 C), le taux dmission de la fraction soluble dans le benzne double chaque fois que la temprature augmente de 11 13 C. Aux tempratures correspondant aux conditions dapplication des tanchits de toiture (> 210 C), le doublement se produit chaque fois que la temprature augmente de 14 17 C. Les risques de brlure Inerte et quasi solide temprature ambiante, le bitume peut prsenter certains risques dans la mesure o il est fabriqu et, habituellement, stock, transport et manipul chaud. Le danger majeur quil fait courir aux professionnels est de provoquer des brlures par contact avec la peau. Le danger majeur est reprsent par le potentiel du bitume chaud de provoquer des brlures rsultant dun contact avec la peau. Les risques les plus importants sont rencontrs au moment du transfert dune cargaison de bitume du camion de transport la cuve de rception, lors des livraisons dans les usines de liant ou dans les centrales denrobage, fixes ou mobiles. Les prcautions pour viter les risques de brlure consistent essentiellement : respecter les procdures de livraison sur le site ; porter les quipements de protection individuels ; transfrer le bitume par aspiration et non par refoulement ; viter les dbordements par un marquage visible de la capacit des cuves et linstallation de systmes dalarme cuve pleine ; . Emissions dans l'air . Poussires (particules) Le traitement des pierres et autres matires premires de granulat conduit invitablement la formation de poussires en particulier, dans le cas de matires sches., la fragmentation (concassage, broyage), le criblage, le mlange*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


et le convoyage peuvent tous provoquer le soulvement de fines poussires, ce qui demande un quipement de dpoussirage, et pendant les oprations de mlange ou de finition effectues. La poussire est l'un des principaux polluants, en termes quantitatifs, produits par les procds. . Toxicit des poussires La toxicit des poussires est fonction de la taille et de la nature des particules considres. Il est admis que les particules en suspension sont celles dont la taille est infrieure 10 mm. Ces dernires peuvent donc tre inhales par les personnes exposes ce type de pollution. Les particules infrieures 5 mm peuvent poser un problme de sant puisqu'elles sont "respirables", cest--dire quelles peuvent atteindre les alvoles pulmonaires. La courbe de rtention pulmonaire indique que 40% des particules entre 1 et 2 mm sont retenues dans les alvoles. Elles peuvent donc tre l'origine de maladies pulmonaires telles que la pneumoconiose. Emissions gazeuses Les composs gazeux librs pendant le prchauffage du bitume sont drivs des matires premires ainsi que des combustibles qui contribuent aux polluants gazeux. Les missions gazeuses lies l'enrobage sont : Hydrogne sulfur H2S et autres composs lors de la combustion, Les produits de combustion peuvent tre les suivants : oxydes de carbone (CO, CO2) oxydes de soufre (SO2, SO3 etc.) dans les effluents gazeux est troitement lie la teneur en soufre de la matire premire et du combustible. Les combustibles gazeux sont virtuellement exempts de soufre, mais les combustibles solides et les fiouls contribuent la formation des oxydes de soufre pendant la combustion.

V/ ANALYSE DES RISQUES ET DES CONSEQUENCES AU NIVEAU DE LUNITE

1. Mthodologie danalyse utilise*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Nous allons, dans ce chapitre, identifier les diffrentes sources potentielles de dangers. L'valuation du niveau de risque pour l'environnement et les mesures susceptibles de rduire l'occurrence des risques ou les consquences identifies seront justifies dans le chapitre Evaluation prliminaire des risques . Dans un premier temps, l'identification des sources de dangers a fait l'objet d'une analyse systmatique pour chaque quipement. De cette analyse, nous avons tabli la grille des sources de dangers identifies par nature et par cause. Pour le site tudi, nous avons ainsi tabli cette grille pour l'ensemble des installations. . Agressions externes naturelles En rfrence aux informations prsentes Description de l'environnement et du voisinage, les agressions naturelles susceptibles d'affecter les installations de l'tablissement sont synthtises dans les tableaux ci-dessous. Dans ces tableaux, sont reports : * Des prcisions sur l'agression externe naturelle, par rapport au contexte local de l'tablissement, * Le type d'effets sur les installations de l'tablissement, * La reprsentativit de l'agression, * Les mesures de prvention/ protection mises en uvre. . Agression externe naturelle Dtail Consquences reprsentativit Traitement du risque . Pluies diluviennes Donnes Office National de la mtorologie. Hauteur cumule annuelle moyenne des prcipitations 390 mm/An Secteur inondable. . Inondation des installations au sol Dtrioration d'quipements et d'installations implantes l'air libre Courtscircuits lectriques Peu Significatif Collecteurs d'eaux pluviales. Equipements conus pour tre exploits l'extrieur Matriels lectriques conformes aux normes Installations en scurit par dfaut d'lectricit. Rseau public EP correctement dimensionne . Vents violents Donnes Proportion des vitesses : 62% des vents ont une vitesse comprise entre 2 m/s et 4 m/s.*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Efforts mcaniques sur les installations en hauteur (chemine, btiment) Dtrioration des installations (effets directs ou indirects de chute d'une installation en hauteur) Peu Significatif Installations, structures et fondations conues d'aprs les rgles parasismiques la construction des btiments. . Tempratures Extrmes : Canicule Donnes ONM Tempratures maximales moyennes annuelles 40C (septembre) Rorganisation possible dans locaux temprs le cas chant. Contrles visuels frquents. T maximale observe < 50C. Temprature Extrme : gel Donnes ONM Tempratures minimales moyennes annuelles + 3,9C (janvier) Sans objet sur les installations d'exploitation. Seuls les camions-citernes de dpotage circulant sur le site peuvent tre concerns (perte de contrle d'un vhicule). Plan gel formalis : procdures (entretien prventif des voies de circulation par sablage et/ou salage) . Secousse Sismique Secteur class en Zone 1, zone a faible sismicit (ngligeable mais non nulle), selon le rglement parasismique algrien version 2003. Endommagement des fondations des installations (btiment, stockages, fosses, ) Dstabilisation par glissement ou affaissement (=> dtrioration, perte d'tanchit, ruine) Peu significatif Installations, structures et fondations conues d'aprs les rgles parasismiques au moment de la construction des btiments. .Foudre Niveau kraunique Nk = 12 (Moyenne nationale : Nk = 20) Nombre d'arcs de foudre au sol en km/an Da = 2,11*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


(Moyenne nationale = Da = 2,52)

Effets directs : Ecoulement du courant de foudre au travers des installations jusqu'au sol => Risques : * de perte d'tanchit d'installations (ouverture intempestive de vannes) * d'incendie sur les installations * d'inflammation d'un nuage ou d'une nappe de produit rejet l'atmosphre Effets indirects : Surtensions dans les quipements lectriques de l'installation Risques lis la foudre Le phnomne : La foudre est un phnomne purement lectrique produit par les charges lectriques de certains nuages. Ce phnomne peut se produire lors de conditions atmosphriques orageuses. Le niveau kraunique (nombre de journes par an o le tonnerre est entendu), Nk, est tabli 12 dans la rgion de Batna, alors qu'il est de 20 en moyenne nationale. Par ailleurs, le nombre d'arcs de foudre au sol en km/an not Da est estim 2,11 pour une moyenne nationale de 2,52. La rgion est donc relativement peu expose l'activit orageuse et au risque de foudroiement associ, Toutefois une tude foudre a t ralise en raison des activits sensibles du site et des exigences rglementaires. Cette tude est prsente dans le paragraphe qui suit. Le courant de foudre est un courant lectrique qui entrane les mmes effets que tout autres courants circulant dans un conducteur lectrique. Il est impulsionnel et prsente des fronts de monte en intensit trs rapides. Les effets sont fonction des caractristiques lectriques des conducteurs chargs d'couler le courant de foudre. En consquence, les effets suivants sont possibles : * Effets thermiques (dgagement de chaleur), * Monte en potentiel des prises de terre et amorages, * Effets d'induction (champ lectromagntique), * Effets lectrodynamiques (apparition de forces pouvant entraner des dformations mcaniques ou des ruptures), * Effets lectrochimiques (dcomposition lectrolytique), * Effets acoustiques (tonnerre). En gnral, un coup de foudre complet dure entre 0,2 et 1 s et comporte en moyenne quatre dcharges partielles.*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


La valeur mdiane de l'intensit d'un coup de foudre se situe autour de 25 kA. Entre chaque dcharge (impulsionnelle), un courant de l'ordre de la centaine ou du millier d'ampres continue s'couler par le canal ionis. Les risques prsents par la foudre rsultent donc du courant de foudre associ.

. Risques lis au sisme Application aux installations de ltablissementINSTALLATIONS TYPES DE DOMMAGES MESURES

Local technique utilits (compresseurs) Dgt partiel du btiment (structure bton) Arrt compteur lectricit lextrieur du btiment Pas de risque de ruine d'un rservoir Par de risque de rupture franche de canalisation Risque de fuite au niveau d'un raccord de canalisation Dtecteurs et/ou dispositifs de coupure par arrt d'urgence + rtention => limitation du temps de fuite et de la quantit rejete Equipements de process : Pas de risque de ruine complte d'un quipement. Risque de fuite au niveau d'un raccord de canalisation. Dtecteurs et/ou dispositifs de coupure par arrt d'urgence => limitation du temps de fuite et de la quantit rejete Camions-citernes circulant sur le site ou au poste de dpotage Pas de risque de renversement d'un camion (plusieurs degrs de libert assurs par les essieux et par les suspensions des camions) Risque de fuite au niveau d'un raccord de canalisation au poste ou du flexible au camion Arrt d'urgence en phase de remplissage => limitation du temps de fuite et de la quantit rejete En rsum, le risque sismique n'est pas considr comme un risque reprsentatif sur l'tablissement. De surcrot, les consquences gnres sur les installations ne seraient pas de nature induire des consquences pour la population et sur l'environnement de l'tablissement. INCENDIE/EXPLOSION . POTENTIEL DE DANGERS LIE AUX INSTALLATIONS Dtermination des zones ATEX - Poste de chargement et dchargement Matire inflammable : Bitume : temprature de chargement > point dclair Ventilation : pas dobstacle autour du poste de chargement*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


STOCKAGE EXTERIEUR

Matires inflammables : Bitume: temprature de stockage > point dclair*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


Condensat de bitume : Point dclair < 55 C Ventilation : Pas dobstacle autour des vents Ventilation rduite au niveau du bac de rtention



. Cintique de dveloppement Pour caractriser le potentiel de dangers des procds, il faut regarder la composante suivante : la cintique de dveloppement du danger. Cette cintique sera soit : - Rapide, - Lente. Dans le cadre de la matrise* de l'urbanisation autour des sites industriels, - Zone 1 (SEL) : Seuil des effets ltaux qui correspond la survenue de dcs chez 1% des individus, - Zone 2 (SEI) : Seuil des effets irrversibles qui correspond la persistance dans le temps d'une atteinte lsionnelle ou fonctionnelle, directement conscutive une exposition en situation accidentelle (exposition unique et de courte dure) ayant pour consquence des squelles invalidantes. La plupart de ces courbes sont fondes sur les dfinitions des seuils de toxicit suivants : - Seuils des effets ltaux (SEL): concentration maximale de polluant dans l'air un temps d'exposition donn en dessous de laquelle, chez la plupart des individus (1), on n'observe pas de risque de dcs.



- Seuils des effets irrversibles (SEI): concentration maximale de polluant dans l'air un temps d'exposition donn en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, on n'observe pas un effet irrversible. Dans le cadre de la toxicit des substances impliques dans des accidents, seuls sont pris en considration les effets se produisant chez la plupart des individus. La notion de la plupart des individus exclut les sujets hypersensibles , (par exemple respiratoires, etc., ...). La cintique de dveloppement d'un scnario associ un potentiel de dangers sera considre comme cintique rapide : - Incendie : atteinte de structure de btiment et extension < 30 mn, - UVCE : fuite et inflammation du nuage < 30 mn, -Toxicit : fuite et atteinte toxique < 30 mn, - Pollution : fuite et atteinte de l'environnement < 30 mn. Lexplosion accidentelle dun nuage de gaz inflammables lair libre, phnomne souvent dsign par lacronyme V.C.E., tir de langlais Vapour Cloud Explosion Description du phnomne Un UVCE comprend gnralement les tapes suivantes : - rejet dans latmosphre dun Gaz, le produit tant en phase gaz ou en phase liquide, - mlange avec loxygne de lair pour former un volume inflammable, - de manire concomitante, dilution et transport du nuage de gaz dont une partie du volume reste inflammable, - inflammation de ce nuage, - propagation dun front de flamme des parties inflammables du nuage ; ce front de flamme, associ lexpansion des gaz brls, agit la manire dun piston sur les gaz frais environnant et peut tre lorigine de la formation dune onde de pression arienne, appele dflagration, si sa vitesse de propagation est suffisante, - enfin, le cas chant, mlange avec lair et combustion des parties du nuage qui taient initialement trop riches en combustible pour tre inflammables. . Effets thermiques Lexprience montre quen pratique, les effets thermiques de l'UVCE ne sont pas dus au rayonnement thermique (trs court) du nuage enflamm, mais uniquement au passage du front de flamme. Autrement dit, toute personne se trouvant sur le parcours de la flamme est susceptible de subir leffet ltal, mais celui-ci nexcde pas la limite extrme atteinte par le front de flamme. Ainsi, leffet*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


thermique de lUVCE ou du Flash Fire (rappelons quil sagit du mme phnomne physique) sur lhomme est dimensionn par la distance la LII (1). De manire gnrale, leffet thermique dun UVCE sur les structures se limite des dgts superficiels (dformation des plastiques, dcollement des peintures, ), et, ventuellement, une fragilisation possible de certaines structures mtalliques lgres. En revanche, lUVCE peut tre initiateur dun incendie, ou tre suivi dun feu torche, dont les effets thermiques sont redouter.

(1) LII : Limite Infrieure dInflammabilit. Effets de surpression Ces effets sont produits par leffet piston du front de flamme sur les gaz frais. Plus la propagation du front de flamme est rapide et plus son acclration est grande, plus lamplitude de londe de pression est importante. Celle-ci se propage dans lenvironnement la faon dune onde de choc dont lamplitude sattnue lorsque lon sloigne du centre de lexplosion, de manire inversement proportionnelle la distance. En labsence dobstacles, on observe exprimentalement que la propagation de la flamme dans un mlange homogne et au repos est trs faiblement acclre, et que les niveaux de pression associs nexcdent pas quelques millibars. En revanche, la prsence dun coulement turbulent ou de gradients de concentration suffit acclrer la flamme et engendrer des niveaux de pression plus levs, mme en labsence dobstacles. . Causes Ralits physiques Pour obtenir un UVCE il faut deux conditions ralises simultanment : - un nuage de gaz inflammable, - une source dinflammation. Tous les scnarios de rupture de canalisation ou de fuite dun Gaz peuvent engendrer un UVCE. La fuite peut tre liquide ou gazeuse, mais conditions de fuite quivalentes (pression, temprature, section de fuite), une fuite en phase liquide produit des nuages inflammables toujours beaucoup plus grands quune fuite en phase gazeuse, car le dbit rejet est beaucoup plus lev. *Remarques sur la formation du nuage inflammable : La formation et la dispersion du nuage inflammable sont influences par de nombreux phnomnes, qui ne sont pas toujours pris en compte dans les modles*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


. Forme de la brche : la forme de la brche a une influence sur la forme du jet. Ainsi une fuite sur un plan de joint (bride) engendre un jet " plan ", dont le dveloppement est diffrent du jet " bton " form par exemple par la rupture guillotine dun piquage. La forme de la brche a donc une influence directe sur le volume inflammable form, qui nest pas prise en compte par les modles de calcul de terme source. Les mthodes habituellement utilises consistent calculer un diamtre de fuite quivalent et assimiler le rejet un jet " bton ". Cette approche devrait tre conservatoire, car un jet plan devrait plutt avoir tendance favoriser la dilution et donc diminuer les volumes inflammables. On manque nanmoins de donnes exprimentales sur le sujet. . Direction du rejet : la direction du rejet (verticale, horizontale), de mme que sa hauteur par rapport au sol ont une influence non ngligeable sur la formation du nuage inflammable. De manire gnrale, la dilution est plus rapide pour un jet vertical que pour un jet horizontal, et pour un rejet en hauteur que pour un rejet au sol. Par consquent, la distance la LII est gnralement maximale lorsque le jet se produit horizontalement au niveau du sol. Enfin, un rejet en hauteur prsente gnralement moins de risques, car la plupart des cibles et des sources dinflammation potentielles sont situes au sol. . Impact du jet : On parle de jet impactant lorsque le rejet rencontre un obstacle sur sa trajectoire, proximit du point de fuite. Dans le cas dun jet impactant, lexprience montre que le volume inflammable form pourrait tre plusieurs fois suprieur celui form en jet libre, conditions de fuite (diamtre de la brche, pression) identiques. Cet accroissement de volume est produit par les phnomnes de dflection et de re-circulation induits par les obstacles proches du point de fuite. Une analyse au cas par cas, en fonction de la taille, de la position des obstacles et de la quantit de mouvement du rejet, est ncessaire pour donner une estimation du volume inflammable prendre en compte pour le calcul dexplosion. - Limpact du jet sur un obstacle perturbe fortement la dispersion par rapport une situation de champ libre, et pourrait conduire soit une augmentation, soit une diminution de la distance la LII. Une tude au cas par cas, ventuellement par une simulation tridimensionnelle, est ncessaire. . Explosion du nuage de gaz Effets de pression Une explosion de gaz produit des effets dautant plus importants quelle se dveloppe dans un environnement encombr ou turbulent (cas du four, et



chaudire) dans lequel la flamme peut se propager rapidement, et quen dehors de ces zones, les effets de pression associs la propagation de la flamme sont minimes. Pour une situation relle o la dimension maximum du nuage explosif a t pralablement estime, on repre les endroits o la densit dobstacles ou le degr de turbulence du nuage sont susceptibles dtre importants et on modlise lexplosion globale par une succession dimpulsions de pression engendres par la propagation de la flamme travers ces zones. En fait, tout se passe comme sil ny avait pas une, mais plusieurs explosions. On associe chaque explosion " lmentaire " un indice de violence (sur une chelle de 1 10 pour la mthode Multi-Energy) qui reprsente la surpression maximum qui peut tre obtenue dans la zone associe. Outre ces considrations gomtriques la ractivit propre du gaz inflammable doit tre prise en considration.

Calcul des effets de pressionZone encombre A B C Explosion du nuage en champ libre 200 mbar 12 m 50 m 30 m Non atteint 140 mbar 20 m 65 m 40 m Non atteint 50 mbar 55 m 155 m 100 m 115 m*

* 115 m = 58 m (distance deffet) + 57 m (1/2 distance la LII) . Effets thermiques Les effets thermiques sur lhomme sont dtermins partir de la distance la LII.Seuil des effets ltaux 120 m Seuil des effets irrversibles 130 m

. Flash fire : Combustion en champ libre dun mlange hydrocarbure / air, allum par une source de faible nergie, le front de flamme se dplace faible vitesse (moins de 12 m/s) et ne gnre pas donde de surpression. Deux cas ont t valus : le plus probable en fonction de la direction des vents, et le plus grave en fonction de loccupation de la zone.



Dans le cas de lexplosion dun nuage de gaz au repos en espace libre ou flash fire les seuils deffets thermiques considrs sont : - distance au seuil des effets ltaux significatifs = distance la LII - distance au seuil des premiers effets ltaux = distance la LII - distance leffet irrversible = 1,1 x distance la LII (formule forfaitaire). Toutefois, lorsqu un nuage inflammable sort dun site, il est ncessaire dtudier lenvironnement voisin pour identifier la prsence de sources dinflammation ventuelles. En particulier, si dans certaines directions il est dmontr que la possibilit que le nuage rencontre une source dinflammation avant datteindre la distance maximale la LII est trs forte, la distance aux effets thermiques dans cette direction peut tre rduite la distance entre le point de fuite et le point dinflammation. . Les feux torche feux chalumeau Les feux torche sont le rsultat de linflammation de fuites accidentelles de gaz ou de liquide. Ils proviennent en gnral de fuites un raccord ou une vanne, de parois perfores ou de ruptures de canalisation. Le feu torche prend naissance sous forme dune flamme de diffusion. Le combustible et lair sont initialement spars et la combustion se produit lorsque les concentrations de combustible et dair sont comprises dans une plage dfinie entre les limites dinflammabilit (domaine dinflammabilit). . Les causes doccurrence du feu torche la dfaillance matrielle (corrosion de la conduite), contraintes mcaniques trop fortes et fissure de soudure, la dfaillance humaine, provenant soit de travaux de maintenance et dexploitation inhrents la structure vise, soit de travaux totalement indpendants (perforation dune canalisation par des engins de terrassement, les agressions naturelles (foudre frappant une canalisation enterre). *Effets et seuils retenus 1,5 kW / m2 : Personnes non protges en rayonnement continu. 3 kW / m2 : Seuil des douleurs (temps dexposition de 30 s, soit 90 kJ / m2 reus) 5 kW / m2 : Seuil ltal (temps dexposition de 60 s, soit 300 kJ / m2 reus) - 8 kW / m2 : Personnes non protges en intervention rapide 21*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


POUSSIERES La nature de la poussire joue un rle dans la gravit de cette maladie : un indice de nocivit relative, compris entre 0 et 1, a t dfini. Le quartz prsente un indice de 1, tandis que le calcaire a l'indice 0. Pour l'argile, l'indice est de 0,2 tandis que pour le charbon, l'indice est de 0,1. Les poussires sdimentables, ou retombes, appartiennent la classe de particules de taille plus importante (au-del de 10 mm). Elles sont inhalables (susceptibles de pntrer dans le corps humain via le nez ou la bouche) mais quasiment pas respirables. Elles ne sont donc gnralement pas directement nuisibles la sant mais peuvent prsenter une certaine cotoxicit et, le plus souvent, une nuisance locale. Elles provoquent une pollution caractrise notamment par l'empoussirement des biens matriels chez les riverains et des btiments, des vgtaux, du paysage et du cadre de vie en gnral. Ces poussires qui n'ont donc pas de caractre toxique pour la sant peuvent cependant reprsenter, dans certains cas, une nuisance pour le cadre de vie.



VI/ ANALYSE DES IMPACTS POTENTIELS EN CAS DACCIDENTS . SOURCES DE DANGERS INTERNE AU SITE Dans cette partie, nous allons mettre en exergue toutes les sources de danger inhrentes au site. Elles concernent : l'erreur humaine, les produits, le process, les utilits et les pertes d'utilits, les facilits. . Lerreur humaine Les diffrentes oprations effectues sur le site, sont ralises l'aide du personnel ou avec l'aide du personnel d'entreprises sous-traitantes. L'erreur et/ou la dfaillance humaine lors d'oprations dangereuses, peuvent tre considres comme une source de danger supplmentaire. Cette source de danger inhrente toute entreprise est connue sous le nom de facteur humain.

1

Une tude a t labore dans le cadre de retour d'exprience, les causes profondes l'origine des accidents majeurs sont imputables 64% l'erreur humaine. Ces erreurs humaines peuvent tre dues l'oprateur proprement dit (11% des causes) ou un dysfonctionnement de l'organisation (53% des causes). Le facteur humain est une source de danger quand les comportements se traduisent par : * Erreurs individuelles: une prise de risque, la transgression de rgles, * Dfaillances organisationnelles: une mauvaise reprsentation du travail et des dangers qui l'accompagnent, une difficult de perception de l'information pour la prise de dcision, une dresponsabilisation de l'employ face aux dangers, un manque de culture scurit Il est important de noter que tous les acteurs sur le site sont concerns et susceptibles de participer au facteur humain de l'entreprise. Ainsi, une formation gnrale la scurit est donne afin de sensibiliser le personnel : * l'embauche, * chaque changement de poste de travail (affectation un poste nouveau), * Suite un changement de process significatif, * Suite un arrt de travail. Sont concerns les CDI mais aussi les CDD et les intrimaires. Une procdure particulire est mise en place pour les stagiaires d'cole, les contrats d't et le personnel des entreprises sous-traitantes. De plus, une formation scurit spcifique (port des EPI, ...) la zone, la fonction, l'emploi et le(s) poste(s) d'affectation est assure. Enfin, un planning de formation est maintenu jour par le site. D'autres mesures particulires sont mises en place :*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


* Tous les produits sont tiquets avec le nom du produit, le pictogramme de danger, les phrases de risque, * La majorit des produits chimiques est distribue en rseau, vitant les manipulations des oprateurs et les risques de mlange de produits incompatibles ; ainsi les incompatibilits entre les produits sont limites. Ce paramtre sera pris en compte indirectement dans la suite de l'tude de danger par l'intermdiaire de causes plus spcifiques.

. Sources de dangers de linstallation L'identification des sources de dangers par nature et par cause est regroupe dans les tableaux ci-jointsINCENDIE/EXPLOSION . Les zones des flux thermiques Les seuils deffets des phnomnes accidentels des installations classes, des seuils deffets thermiques sont les suivants : * Pour les effets sur les structures : - 5 kW/m, seuil des destructions de vitres significatives ; - 8 kW/m, seuil des effets domino et correspondant au seuil de dgts graves sur les structures ; - 16 kW/m, seuil d'exposition prolonge des structures et correspondant au seuil des dgts trs graves sur les structures, hors structures bton ; - 20 kW/m, seuil de tenue du bton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des dgts trs graves sur les structures bton ; - 200 kW/m, seuil de ruine du bton en quelques dizaines de minutes. * Pour les effets sur l'homme : - 3 kW/m ou 600 ([kW/m]4/).s, seuil des effets irrversibles correspondant la zone des dangers significatifs pour la vie humaine ; - 5 kW/m ou 1 000 ([kW/m]4/).s, seuil des premiers effets ltaux correspondant la zone des dangers graves pour la vie humaine ; - 8 kW/m ou 1 800 ([kW/m]4/).s, seuil des effets ltaux significatifs correspondant la zone des dangers trs graves pour la vie humaine. . Les effets de surpression La surpression arienne considre est la consquence dune explosion qui se manifeste par la propagation depuis la zone de lexplosion dune onde de pression dans latmosphre une vitesse de lordre de celle des ondes acoustiques (340 m/s dans lair 150c) Les seuils deffets sur lhomme utiliss sont les suivants :*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


- le seuil 140 mbar qui exprime l'apparition d'effets ltaux, - le seuil 50 mbar qui exprime l'apparition des effets irrversibles. La dfinition de la mthode d'valuation des risques utilise pour l'laboration de l'tude de danger est l'analyse prliminaire des risques (A.P.R). L'analyse des impacts potentiels en cas d'accidents sur les populations (y compris les travailleurs au sein de l'tablissement), l'environnement prvisibles: Accidents Niveau Gravit Critique Personnel unit Plusieurs morts possibles Risque mortel possible Risque mortel possible Impacts potentiels Humains Personnel hors unitEffets ltaux possible sur la route voisineAtteinte srieuse l'environnement causant une pollution lgre Atteinte srieuse l'environnement causant une pollution srieuse Atteinte srieuse l'environnement causant une pollution srieuse

Milieu naturel

Explosion

Incendie

Srieuse

/

pollution

Srieuse

/

Caractristique des fumes denrobs chaud pendant leur fabrication Les fumes mises par les centrales pendant la fabrication denrobs chaud. Les missions des composants les plus sensibles du bitume, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les composs organiques totaux (COT). Les rsultats montrent une corrlation entre la temprature de malaxage et le type denrob sur lintensit des missions de COT. Des tudes complmentaires devront tre menes en ce qui concerne les missions de HAP pour amliorer la prcision des rsultats. Lexposition aux fumes sur le lieu de travail Les mesures dexposition aux fumes de bitume sur le lieu de travail peuvent prsenter des distorsions en grandeur et en composition, en fonction de divers facteurs entranant des erreurs dans la lecture des rsultats. Parmi les sources de confusion lies lenvironnement immdiat, citons les poussires minrales les particules dchappement et les vapeurs dhydrocarbures en provenance des moteurs diesel et essence, les fumes de cigarettes Autres facteurs de*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


confusion, les matriaux ajouts aprs la fabrication du bitume tels les diluants, les polymres, le soufre utilis pour la polymrisation, les fibres, les fines minrales, lasphalte naturel, sans oublier la prsence historique ventuelle de drivs carbochimiques ou autres impurets prsentes dans les fraisas. Il nexiste aujourdhui aucune standardisation internationale des mthodes dchantillonnage et danalyse du risque dexposition aux fumes de bitume. Les seuils rglementaires existant dans les diffrents pays et les recommandations dveloppes par des autorits indpendantes varient considrablement en ce qui concerne les valeurs numriques et les mthodes dvaluation. Par exemple, la limite dexposition professionnelle (LEP) est fixe 5 mg/m3, en prenant pour base la mesure moyenne de lensemble des particules collectes pendant une priode de 8 heures. Cette valeur est de 1 mg/m3, la valeur moyenne tant obtenue par mesure de la fraction soluble dans le cyclohexane, des fumes recueillies pendant la mme dure. La plupart des arosols issus du bitume se situent dans le domaine considr comme respirable, bien que certains gaz issus de sources non bitumineuses puissent se situer en dehors de ce domaine, comme le H2S. Effets aigus de lexposition rpte aux vapeurs et fumes de bitume Lexposition des fumes de bitume, rsultant dune mise en uvre trop haute temprature, est exceptionnelle. Si elle se produit, elle peut entraner des irritations oculaires et respiratoires et des maux de tte, voire des tourdissements ou des nauses. Ces symptmes disparaissent ds que lexposition a cess. La mesure de prvention rside donc dans le contrle rigoureux de la temprature denrobage, qui suffit viter toute formation de fumes bleues traduisant une surchauffe, par ailleurs nuisible la qualit de lenrob. Le premier risque aigu dinhalation prsent par les bitumes dcoule de la prsence possible dhydrogne sulfur rsiduel dans les vapeurs. Ce risque est vit en ne laissant personne pntrer sans protection respiratoire dans une zone forte concentration de vapeurs (espace libre dans une cuve, volumes mal ventils). Effets long terme de lexposition rpte aux fumes de bitume La prsence ventuelle dans le bitume de traces dhydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dont certaines molcules sont classes cancrognes, a soulev des inquitudes concernant les effets potentiels sur la sant des personnes exposes aux fumes de bitume. Vu ces interrogations, les industries europennes produisant et utilisant le bitume ont fait raliser des tudes pour fournir une rponse scientifique ces questions sur Leffet cancrogne des fumes de bitume. Trois grandes mthodes ont t utilises pour les tudes destines rpondre aux questions sur une ventuelle nocivit du bitume :*BEOME* ADRESSE : RUE HAMIDA BENCHAABANE LA VERDURE BATNA TEL : 07 71 88 47 90 / FAX : 033 88 00 03 /EMAIL : [email protected]


tudes pidmiologiques, portant sur des personnes exposes aux vapeurs de bitume ; tudes de biomonitoring sur des personnes suivies individuellement ; essais sur animaux, par inhalation et par contact cutan. Apprciation des dangers prsents par les substances toxiques ou asphyxiantes. En matire dtude de dangers, on considre les seuils des effets ltaux et les seuils des effets irrversibles daprs les courbes de toxicit aigu par inhalation au bout de 30 minutes, La plupart de ces courbes sont fondes sur les dfinitions des seuils de toxicit suivants : * Seuil des effets ltaux (SEL): concentration maximale de polluant dans lair un temps dexposition donn en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, on nobserve pas de risque de dcs, * Seuils des effets irrversibles (SEI): concentration maximale de polluant dans lair un temps dexposition donn en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, on nobserve pas un effet irrversible, * Effets ltaux correspondant la survenue de dcs chez la plupart des individus, *Effets rversibles correspondant un retour ltat de sant antrieur de laccident, * Effets irrversibles correspondant la persistance dans le temps dune atteinte lsionnelle ou fonctionnelle, directement conscutive une exposition en situation accidentelle (exposition unique et de courte dure).



VII/ LES MODALITES D'ORGANISATION DE LA SECURITE DU SITE? LES MODALITES DE PREVENTION DES ACCIDENTS MAJEURS ET DU SYSTEME DE GESTION DE LA SECURITE ET DES MOYENS DE SECOURS

. Agressions externes naturelles Les agressions naturelles susceptibles d'affecter les installations de l'tablissement sont synthtises dans le tableau ci-dessous. Des prcisions sur l'agression externe naturelle, par rapport au contexte local de l'tablissement, * le type d'effets sur les installations de l'tablissement, * la reprsentativit de l'agression, * les mesures de prvention/ protection mises en uvre.


EDD UNITE DENROBAGE DE BITUME EL BIAR OUED CHAABA BAT

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BENYAHIA BITUME