BPA NOTE TECHNIQUE - edf.fr · Document issu de la GED DPI Nucléaire le 20/07/2018 BPA. 0RGqOHGHVpFXULWp Accessibilité : ... 13.3 - A.3 - SURVEILLANCE HYDRO BIOLOGIQUE DE LA LOIRE

EDF DIRECTION DU PARC NUCLEAIRE ET THERMIQUE

CENTRE NUCLEAIRE DE PRODUCTION D’ELECTRICITE DE DAMPIERRE EN BURLY

B.P. 18 - 45570 OUZOUER SUR LOIRE - TÉL. 02.38.29.70.70 – EDF SA Siret 552 081 317 41178 - APE 401Z Ce document est la propriété d’EDF SA. Toute communication, reproduction, publication, même partielle, est interdite sauf autorisation écrite.

Date :

Emetteur : SFI

NOTE TECHNIQUE

RAPPORT ANNUEL DE SURVEILLANCE DE L'ENVIRONNEMENT 2017

Réf : D5140/NT/18.210 Indice : a 85 pages 0 annexe(s)

Documents associés : Rapport d’essais IANESCO n° E-1-03070.

Suivi pisciaire de la Loire année 2016 n° 8555-e (Aquascop).

Rapport SUB/RE/RC/V-L de surveillance radio-écologique de l’environnement complet du CNPE année 2016.

Rapport SUB/RE/RR/W-L-03 de surveillance radio-écologique de l’environnement du CNPE de Dampierre au titre des prescriptions réglementaires année 2017.

Résumé : Ce rapport est constitué de renseignements généraux du site, des contrôles et suivis hydro

biologiques pour l’année 2017 et radio écologiques année 2016 complet et année 2017 partie réglementaire sur la Loire en amont et aval du CNPE de Dampierre-en-Burly. Il répond à la prescription [EDF-DAM-122] de la décision de l’ASN n°2011-DC-0211 du 03 mars 2011 fixant les prescriptions relatives aux modalités de prélèvement et de consommation d’eau et de rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux des installations nucléaires de base n° 84 et n° 85 et à l’article 4.4.4 de l’arrêté du 7 février 2012 fixant les règles générales relatives aux installations nucléaires de base (dit « arrêté INB ») et de l’article 5.3.1 de la décision n° 2013-DC-0360 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 16 juillet 2013 et à l’article 5.4.1-I de la Décision n°2016-DC-0578 relative à la prévention des risques résultant de la dispersion de micro-organismes pathogènes (légionelles et amibes) par les installations de refroidissement du circuit secondaire des réacteurs électronucléaires à eau sous pression.

Domaine(s) métier(s) : /

Accessibilité

Concerne le manuel qualité : Oui Non X Libre Restreinte Document de référence : Oui X Non Interne (EDF SA) X Confidentielle Niveau de Qualité AIP X QS

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REVISIONS

IND DATE REPERE

PARAGRAPHE OBJET DE LA REVISION

a 26/06/2018 Création.



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S O M M A I R E

Pages

1 - MOT DU DIRECTEUR ........................................................................... 7

2 - LE SITE ................................................................................................. 8

2.1 - PRESENTATION DU SITE ET DE SES IMPACTS .................................................. 8

2.2 - MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT ............................................................ 9

2.3 - COMMUNICATION ........................................................................................ 10

2.4 - REGLEMENTATION ET EVOLUTION REGLEMENTAIRE ...................................... 12

3 - L’ACTIVITE DU SITE ........................................................................... 15

3.1 - LA PRODUCTION.......................................................................................... 15

3.2 - PRINCIPALES OPERATIONS DE MAINTENANCE INTERVENUES SUR LES

EQUIPEMENTS RELATIFS AUX PRELEVEMENTS D’EAU ET DE REJET ................. 15

3.3 - POINTS MARQUANTS DE L’ANNEE ................................................................. 16

4 - PRELEVEMENT EN EAU .................................................................... 16

4.1 - MODALITE DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE POUR LE RESPECT DES

PRESCRIPTIONS .......................................................................................... 16

4.2 - PRELEVEMENT DANS LES EAUX SUPERFICIELLES .......................................... 16

4.3 - PRELEVEMENTS DANS LES EAUX SOUTERRAINES .......................................... 17

5 - REJETS ............................................................................................... 18

5.1 - MODALITE DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE POUR LE RESPECT DES

PRESCRIPTIONS .......................................................................................... 18

5.2 - LA RADIOACTIVITE-LES UNITES .................................................................... 19

5.3 - LA RADIOEXPOSITION NATURELLE ET ARTIFICIELLE ....................................... 19

5.4 - REJETS RADIOACTIFS LIQUIDES ................................................................... 20

5.5 - REJETS RADIOACTIFS GAZEUX ..................................................................... 22

5.6 - REJETS CHIMIQUES LIQUIDES ...................................................................... 25

5.7 - REJETS CHIMIQUES GAZEUX ........................................................................ 33

6 - MAITRISE DES IMPACTS DE L’INSTALLATION ............................... 35



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6.1 - EVOLUTION DES CONNAISSANCES SUR LA TOXICITE DE LA MORPHOLINE

ET LES PRODUITS DERIVES ASSOCIES .......................................................... 35

6.2 - ESTIMATION DE LA DOSE GENEREE AUX POPULATIONS PAR LES REJETS

RADIOACTIFS DE LA CENTRALE .................................................................... 35

6.3 - LES ACTIONS VISANT A REDUIRE L’IMPACT DU SITE SUR

L’ENVIRONNEMENT ...................................................................................... 38

7 - PROPRETE RADIOLOGIQUE ............................................................ 39

8 - SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT ........................................ 39

8.1 - SURVEILLANCE DES REJETS RADIOACTIFS .................................................... 39

8.2 - LA SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT AU NIVEAU DE LA LOIRE ................. 44

8.3 - SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES.................................................... 52

8.4 - SURVEILLANCE DES AMIBES ET TRAITEMENT BIOCIDE ASSOCIE AUX

TRANCHES 1 ET 3 ........................................................................................ 59

8.5 - SURVEILLANCE DES LEGIONELLES ............................................................... 61

8.6 - STATION D’EPURATION ................................................................................ 62

8.7 - SURVEILLANCE DU BRUIT AUTOUR DU SITE ................................................... 63

9 - LES DECHETS .................................................................................... 63

10 - MODIFICATIONS APPORTEES AU VOISIGANE DU SITE .............. 67

11 - CONTROLES ET INSPECTIONS ...................................................... 67

11.1 - CONTROLES PERMANENTS ........................................................................ 67

11.2 - INSPECTION « ENVIRONNEMENT – GENERALITES » ..................................... 67

12 - EVENEMENTS SIGNIFICATIFS OU INTERESSANTS POUR L’ENVIRONNEMENT DECLARES A L’ASN PAR LE SITE ................. 69

12.1 - EVENEMENTS SIGNIFICATIFS POUR L’ENVIRONNEMENT ............................... 69

12.2 - LES EVENEMENTS INTERESSANTS POUR L’ENVIRONNEMENT ....................... 73

13 - LISTE DES ANNEXES ...................................................................... 85

13.1 - A.1 - STEP- STATION D’EPURATION .................................................... 85

13.2 - A.2 - CONTROLE EN CONTINU-STATIONS

MULTIPARAMETRES............................................................................... 85

13.3 - A.3 - SURVEILLANCE HYDRO BIOLOGIQUE DE LA LOIRE ................. 85

13.4 - A.4 - SUIVI DU PEUPLEMENT PISCICOLE DE LA LOIRE ..................... 85



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13.5 - A.5 - SURVEILLANCE RADIO ECOLOGIQUE DE

L’ENVIRONNEMENT ................................................................................ 85

13.6 - A.6 - SURVEILLANCE MICROBIOLOGIQUE ......................................... 85



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1 - MOT DU DIRECTEUR

Ce rapport permet de faire le bilan des performances environnementales et des évolutions réglementaires et de présenter les résultats de la surveillance de l’environnement au niveau de la Centrale Nucléaire de Production d’Electricité de DAMPIERRE pour l’année 2017.

Le système de management de l’environnement certifié ISO 14001 par l’AFNOR guide l’évaluation des risques. Il permet également de définir et de suivre nos actions pour la réduction de ces risques afin de garantir l’absence d’impact sur l’environnement.

A Dampierre, l’année 2017 aura été marquée par un programme industriel relativement lourd avec des arrêts pour maintenance partielle des tranche 1 et 3 durant lesquels la rénovation de la moitié du corps d’échange de tranche 1 a été réalisée, des arrêts dits « simple rechargement » pour les 2 autres tranches et la réalisation du dragage du canal d’amenée.

Des efforts importants ont également été consacrés à la déclinaison de l’évolution du corpus règlementaire notamment à l’intégration de la décision ASN N° 2016-DC-0578 (dite « amibe-legionelle ») et la décision ASN N° 2017-DC-0588 (dite décision modalité parc).

Les résultats dans le domaine des rejets dans l’environnement restent de bon niveau et très en deçà des limites réglementaires fixées. La surveillance de l’environnement confirme l’absence d’impact significatif des rejets de la centrale sur l’environnement comme le montrent les rapports de suivi hydro-biologique de la Loire et le rapport radio-écologique de l’environnement annexés à ce rapport. De même, les efforts de maîtrise dans le domaine des effluents assurent que l’impact sanitaire des rejets radioactifs effectués reste de l’ordre de 1/1000ième de la limite annuelle réglementaire de dose pour le public.

Quant au domaine déchets, des actions notables ont concerné le traitement des déchets pathogènes issus de la rénovation de la moitié du packing de la tranche 1 ainsi que l’évacuation de déchets suite au chantier d’aménagement post fukushima pour l’installation des Diesels Ultimes Secours (DUS). Dans le domaine des déchets conventionnels, la rigueur de gestion a permis d’atteindre le très bon taux de valorisation énergétique et matière de 94 %.

Enfin l’année 2017 a été marquée par le chantier de mise en place des vannes murales sur le réseau des eaux pluviales dont la mise en œuvre permettra l’amélioration de la maîtrise du confinement liquide du site.

Pour 2018, un fort investissement sera nécessaire pour continuer à s’approprier et à décliner l’évolution du corpus réglementaire descendant de l’arrêté INB et des décisions qui en découlent, notamment la décision ASN N°2016-DC-0578 et la décision ASN N°2017-DC-0587 dite décision conditionnement des déchets. Enfin, la mise en exploitation des vannes murales permettra de sécuriser le confinement liquide du site.



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2 - LE SITE

2.1 - PRESENTATION DU SITE ET DE SES IMPACTS

2.1.1 - La localisation

Le Centre Nucléaire de Production d'Electricité de Dampierre est situé sur le territoire de la commune de Dampierre-en-Burly, dans le département du Loiret, sur la rive droite de la Loire, à 10 km en aval de Gien et à 45 km en amont d'Orléans.



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2.1.2 - L’historique

Le CNPE comprend quatre tranches de type REP (Réacteur à Eau Pressurisée) d’une puissance de 900 MW (mégawatts électriques). Les tranches 1 à 4 ont été mises en service respectivement en septembre 1980, février, mai, et novembre 1981.

2.1.3 - Les impacts

2.2 - MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT

2.2.1 - L’organisation Sous la responsabilité du Directeur du Centre Nucléaire de Production d’Electricité, la surveillance de l’environnement est animée par l’appui au Directeur Délégué tranche en Marche, pilote opérationnel du macro-processus Environnement du Système de Management Intégré du site.

Il est entouré pour cela d’une structure ingénierie et des services opérationnels :

L’Ingénierie environnement du site couvre le domaine réglementation (prescriptions générales, ISO14001, Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, ...) et l’expertise des domaines déchets et rejets. Elle pilote des affaires à thématique environnementale forte (règle de confinement liquide, confinement des eaux d’extinction d’incendie, rénovation des puisards inox de ZC, etc…).

Le Service de Prévention des Risques couvre les domaines sécurité et radioprotection (expertise, contrôle et surveillance pour les transports de matières dangereuses) ainsi que la propreté radiologique (absence de contamination des voiries …).

Le Service Chimie-Environnement s’assure du respect de l’application des prescriptions de prise d’eau de rejet (radioactifs ou non), du suivi d’études sur la faune et la flore aquatique de la Loire aux environs du site et du suivi radio-écologique.

La Section Déchets du Service Logistique Technique assure la collecte, le conditionnement, l’expédition et le suivi des déchets.

Le Service Qualité Sûreté assure les audits internes environnementaux et normatifs et contribue à la détection et l’analyse des évènements intéressant l’environnement.

La Mission Information et Communication assure le traitement et le suivi des demandes et plaintes des parties prenantes externes, les informe, notamment des nuisances générées par le site, et contribue à l’acculturation des agents du site aux bonnes pratiques environnementales.



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2.2.2 - Formation

Le plan de formation 2017 a été élaboré sur la base des Orientations de Formation de l’Entreprise et les Orientations Générales de Formation DPN.

La sensibilisation aux enjeux du développement durable en fait partie au travers des priorités de l’entreprise suivantes :

Adapter nos activités et lutter contre le changement climatique.

Répondre aux attentes des territoires et des parties prenantes en matière de développement durable.

De plus, en cohérence avec la politique environnement du site, les orientations suivantes ont également été prises en compte :

Améliorer la culture environnementale des intervenants.

Développer les compétences des spécialistes pour réduire notre impact environnemental et anticiper l’évolution réglementaire.

En 2017, 1644 heures de formation ont été dispensées dans le domaine Chimie-Environnement dont 940 heures dédiées au confinement liquide et 28 heures dans le domaine déchets. De plus, un accueil Environnement est fait à chaque nouvel arrivant ainsi que des présentations de la démarche ISO14001 à tous les nouveaux embauchés.

Des formations réactives suite à évènement dans les services concernés sont également dispensées par un appui formation dédié au service.

2.3 - COMMUNICATION

La communication sur l’environnement en 2017 a visé essentiellement à :

Valoriser les actions menées par les métiers et poursuivre l’information sur l’actualité dans le domaine environnement.

Poursuivre la sensibilisation des agents afin de développer la culture environnementale.

2.3.1 - Communication interne

Au cours de l’année 2017, l’information concernant le thème « environnement » a été relayée par les différents supports de communication du site.

Plusieurs articles ont ainsi traité du domaine de l’environnement dans l’hebdomadaire du site Dam Info.

Ces articles ont non seulement permis de valoriser les actions d’amélioration du site en matière d’environnement, mais aussi de couvrir l’actualité du CNPE et de sensibiliser les agents dans ce domaine (ex. : JQE, Dragage du canal d’amenée, opération la Loire Propre, modifications de réorientation des effluents, agrément Centraco validés, transport de matières dangereuses, la nature a de supers pouvoirs, safety message environnement, atelier confinement liquide, PEX Enviro, animation Loire, inspection du barrage seuil en Loire, SCE en renfort à Nogent, NPGV réussi, Norme ISO 17025 au laboratoire, …).

Par ailleurs, la politique environnementale du site est affichée de manière pérenne aux entrées du site, ainsi que dans les salles de réunion.



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2.3.2 - Communication externe

Le rôle de la communication externe est d’informer le grand public, les élus et la presse des réalisations de la centrale de Dampierre dans le domaine de l’environnement et de répondre ainsi au mieux à leurs préoccupations.

Plusieurs supports distincts existent et relaient l’information :

Le rapport annuel dit « TSN »

Il est rédigé au titre des articles L.125-15 et L125-16 du code de l’environnement (ex article 21 de la loi transparence et sécurité en matière nucléaire). Ce dernier expose les dispositions prises en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection, les incidents et accidents dans ces domaines, la nature et les résultats des mesures des rejets radioactifs et non radioactifs de l’installation dans l’environnement, la nature et la quantité de déchets radioactifs entreposés sur le site.

Actualités & Environnement

Les bulletins Actualités & Environnement est adressé chaque mois aux élus, à la presse et aux membres de la Commission locale d’information (CLI) de la centrale de Dampierre, cette information traite de l’actualité et de la vie de la centrale. Il présente aussi le détail des radioéléments rejetés dans l’air et dans l’eau et donne les résultats des contrôles environnementaux réalisés par les techniciens du Service Chimie Environnement du site (radioactivité ambiante, radioactivité des végétaux, des eaux souterraines et du lait). Il fait également le point sur la propreté des transports et des voiries du site, ainsi que sur la propreté vestimentaire, mais aussi sur les données concernant la qualité de l’eau de Loire (échauffement et pH mesurés au rejet dans le fleuve). A noter, l’ensemble de ces données sont disponibles sur le site http://dampierre.edf.com.

En 2017, plusieurs articles ont été consacrés à l’environnement dans ce support et/ou sur notre site internet comme la publication du rapport Développement durable, le dragage du canal d’amenée, la fête de la Nature, animation L’énergie de la Loire, Audit ISO 14001, le plan solaire EDF…

Les communications liées aux événements environnementaux sont par ailleurs publiées dans ce support de communication.

Le rapport développement durable

Le site a publié en 2017 son rapport développement durable, qui a été diffusé à l’occasion de la semaine du Développement durable.

Les communiqués de presse et brèves Internet

Les communiqués adressés à la presse locale et régionale ainsi que les brèves mises en ligne sur le site http://dampierre.edf.com reprennent dans leur ensemble les événements significatifs d’exploitation liés à l’environnement.

La Commission locale d'information (CLI)

Composée de représentants d'associations, d'élus et de journalistes, la Commission locale d'information consacre chaque année une réunion aux résultats annuels du CNPE, parmi lesquels figure l'environnement.

3 CLI se sont tenues en 2017, la CLI a notamment abordé les sujets suivants : le bilan de l’année 2016 et les perspectives 2017, le traitement biocide.



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2.4 - REGLEMENTATION ET EVOLUTION REGLEMENTAIRE

2.4.1 - Registres réglementaires

48 registres mensuels (rejets liquides, rejets gazeux, environnement et étalonnage des appareils de mesure) ont été transmis à l’ASN. 12 rapports mensuels de surveillance des prélèvements d’eau, des rejets et mesures dans l’environnement ont été adressés aux administrations.

2.4.2 - Evolution réglementaire

Les principaux textes réglementaires qui peuvent concerner le site de Dampierre sont listés ci-après par domaine.

2.4.2.1 - ICPE, IOTA et INB

Arrêté du 12 janvier 2017 fixant le modèle du formulaire de la « demande d'examen au cas par cas » en application de l'article R. 122-3 du code de l'environnement.

Le texte renforce l’application de l'article R122-3 du Code de l'environnement et précise le formulaire cerfa n° 14734 doit être utilisé pour effectuer toute demande d'examen au cas par cas de projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements, préalablement à la réalisation d'une étude d'impact. Il contient également un bordereau des pièces à joindre à la demande, ainsi qu'un récépissé qui sera rendu au porteur de projet suite au dépôt de sa demande.

Le formulaire et sa notice explicative sont accessibles sur les sites :

http://vosdroits.service-public.fr/

http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Les-donnees-environnementales-.html.

Arrêté du 13 juin 2017 homologue la décision n° 2017-DC-0587 de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) du 23 mars 2017, qui encadre les modalités de conditionnement en colis de déchets radioactifs par les installations

La décision prend effet au 1er juillet 2018. Elle définit le vocabulaire applicable et les exigences générales relatives aux colis de déchets radioactifs ainsi qu'aux activités de conditionnement et de stockage de ces colis. Elle précise :

Les exigences s'appliquant après accord de l'ASN sur les spécifications d'acceptation des colis de déchets radioactifs définies par l'exploitant de l'INB de stockage.

Les exigences s'appliquant avant accord de l'ASN sur les spécifications d'acceptation des colis de déchets radioactifs définies par l'exploitant de l'INB de stockage.

Arrêté du 14 juin 2017 portant homologation de la décision n° 2017-DC-0588 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 6 avril 2017 relative aux modalités de prélèvement et de consommation d'eau, de rejet d'effluents et de surveillance de l'environnement des réacteurs électronucléaires à eau sous pression.

Le texte fixe les prescriptions générales applicables aux modalités de rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux de tous les réacteurs électronucléaires à eau sous pression.



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En application de l'article L. 592-20 du code de l'environnement, la décision complète les modalités d'application de l'arrêté du 7 février 2012 susvisé. Elle complète également les dispositions de la décision du 16 juillet 2013 susvisée, pour ce qui concerne la maîtrise des nuisances et de l'impact sur la santé et l'environnement des réacteurs électronucléaires à eau sous pression en fonctionnement. Elle s'applique à tous les réacteurs électronucléaires à eau sous pression, dès leur mise en service et jusqu'à ce qu'ils soient en démantèlement, en situation de fonctionnement normal ou de fonctionnement en mode dégradé. Elle ne concerne pas les déchets.

Arrêté du 28 août 2017 portant homologation de la décision n° 2017-DC-0592 de l'ASN du 13 juin 2017 relative aux obligations des exploitants d'INB en matière de préparation et de gestion des situations d'urgence et au contenu du plan d'urgence interne (PUI).

Le texte précise les obligations des exploitants d'installations nucléaires de base sur plusieurs champs : l’alerte et la coordination avec les autorités et les organismes et services extérieurs ; les ressources humaines ; les exercices de crise et mises en situation ; les moyens matériels pour la gestion des situations d'urgence ; les locaux de gestion des situations d'urgence ; la protection des personnes présentes dans l'établissement.

Arrêté du 21 novembre 2017 modifiant certains arrêtés ministériels applicables à certaines installations classées pour la protection de l'environnement.

L’arrêté modifie les libellés des rubriques de la nomenclature des ICPE : 2560, 2660, 2661 et 2575.

Arrêté du 18 décembre 2017 portant homologation de la décision n° 2017-DC-0616 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 30 novembre 2017 relative aux modifications notables des installations nucléaires de base.

Cette décision précise la liste des modifications redevables de l’article 27 ; définit les exigences d’encadrement du contrôle interne ; abroge la décision « modification matérielles» ; impose le statut d’AIP à la gestion des modifications notables ; augmente le volume d’informations attendues dans les dossiers article 26.

L’arrêté entrera en application au plus tard le 1er juillet 2019.

2.4.2.2 - Sols, Eau et Air

Ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017 relative à l'autorisation environnementale et les décrets n° 2017-81 du 26 janvier 2017 relatif à l'autorisation environnementale et n° 2017-82 du 26 janvier 2017 relatif à l'autorisation environnementale.

Cette disposition pérennise le dispositif d'autorisation environnementale unique, qui jusqu'ici, n'était qu'expérimental. Le Gouvernement a été autorisé à pérenniser le dispositif expérimental de l’autorisation unique par l’article 103 de la loi Macron (loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques). Elle est applicable au 1er mars doit permettre de simplifier les procédures en mettant en place un système d'autorisation unique avec un délai de traitement plus court (9 mois).

Le décret n° 2017-81 fixe les modalités de procédure et d'instruction ainsi que les pièces communes à toutes les demandes d'autorisations environnementales uniques.

Le décret n° 2017-82 indique les pièces et autres documents complémentaires à apporter au dossier d'autorisation selon le type d’installation.



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Enfin, cette disposition abroge les textes relatifs au dispositif expérimental qu’elle valide soit les ordonnances n° 2014-355 du 20 mars 2014 et n° 2014-619 du 12 juin 2014 ainsi que les décrets n° 2014-450 du 2 mai 2014 et n° 2014-751 du 1er juillet 2014.

Arrêté du 19 avril 2017 portant modification de l'arrêté du 29 février 2016 relatif à certains fluides frigorigènes et aux gaz à effet de serre fluorés.

L'arrêté procède à une mise à jour de référence normative et limite à 4 jours ouvrés la durée pendant laquelle un équipement fuyard qui n'a pas fait l'objet d'une réparation peut être utilisé. Lorsque l'équipement est composé de plusieurs circuits, seul le circuit fuyard ou la partie de circuit fuyarde doit être arrêté.

Le texte est applicable au lendemain de la publication au Journal officiel pour la mise à jour de référence normative et le 1er juillet 2017 pour les autres dispositions.

Arrêté du 24 août 2017 modifiant l'arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d'assainissement collectif et aux installations d'assainissement non collectif, à l'exception des installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5.

Cet arrêté modifie les prescriptions techniques de conception, de surveillance et d'évaluation de la conformité. Plus précisément, cet arrêté modifie une partie des prescriptions techniques fixées par l'arrêté du 21 juillet 2015 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées. Il supprime notamment le respect de la distance d'implantation minimale de 100 mètres des stations de traitement des eaux usées par rapport aux zones d'habitation et aux bâtiments recevant du public. Il détermine les modalités et les échéances de transmission du cahier de vie et prévoit qu'en cas de rejet non conformes susceptibles d'avoir un impact sanitaire, les modalités d'alerte relèvent désormais de l'initiative du maître d'ouvrage.

2.4.2.3 - Divers

Décret n° 2017-1557 du 10 novembre 2017 relatif à la sécurité des ouvrages de transport et de distribution ainsi qu'à la conformité et à l'installation des appareils et matériels concourant à l'utilisation des gaz combustibles. Le texte détermine les modalités de calcul de la redevance du financement du guichet unique, harmonise les dispositions du code de l'environnement relatives aux canalisations présentant des risques pour l'environnement ou les personnes. Le décret est applicable au 1er janvier 2018.



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3 - L’ACTIVITE DU SITE

3.1 - LA PRODUCTION

En 2016 la production électrique nette totale du site s'élève à 24,59 TWh, se répartissant comme suit :

Dampierre 1 : 6,00 TWh. Dampierre 2 : 6,16 TWh. Dampierre 3 : 5,83 TWh. Dampierre 4 : 6,60 TWh.

Au cours de l'année, les tranches ont été arrêtées :

Pour entretien et renouvellement du combustible. Sur programme.

Dampierre 1 :

Du 30 Juillet au 07 septembre 2017 : Arrêt pour renouvellement combustible et maintenance.

Dampierre 2 :

Du 21 Avril au 28 Mai 2017 : Arrêt pour renouvellement combustible et maintenance.

Dampierre 3 :

Du 08 septembre au 21 Novembre 2017 : Arrêt pour renouvellement combustible et maintenance.

Dampierre 4 :

Du 26 Mai au 30 Juillet 2017 : Arrêt pour renouvellement combustible et maintenance.

La disponibilité globale des 4 tranches a été de 79,33 %, se répartissant :

Dampierre 1 : 79,99 %. Dampierre 2 : 77,36 %. Dampierre 3 : 74,77 %. Dampierre 4 : 85,18 %.

3.2 - PRINCIPALES OPERATIONS DE MAINTENANCE INTERVENUES SUR LES EQUIPEMENTS RELATIFS AUX PRELEVEMENTS D’EAU ET DE REJET

Jaugeage et contrôle de la mesure du débit de Loire. Contrôle, maintenance et étalonnage des stations multiparamètres. Contrôle d’étanchéité de la tuyauterie KER au niveau des regards de visite du caniveau. Essais périodiques des chaines de mesures KRT rejet liquide et rejets gazeux. Inspection périodique des réservoirs 8 TEG 206 BA, 8 TEG 207 BA, 8 TEG 208 BA,

9 TEG 206 BA, 9 TEG 207 BA, 9 TEG 208 BA, 9 TEG 001 BA. Maintenance 9 TEU 001 RE. Contrôle et nettoyage des déshuileurs de site 0 SEH 001/2 DH. Contrôle et nettoyage du déshuileur de l’aire d’entreposage des déchets potentiellement

pathogène 0 SEH 007 DH. Contrôle des capteurs de mesure de débit de rejets des effluents radioactifs.



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3.3 - POINTS MARQUANTS DE L’ANNEE

3.3.1 - Hydrologie

L’année 2017 a été marquée par une période d’étiage prononcée dès fin juin jusqu’à mi-novembre.

Un débit de Loire minimum de 59 m3/s a été atteint le 09/08/2017.

4 - PRELEVEMENT EN EAU

4.1 - MODALITE DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE POUR LE RESPECT DES PRESCRIPTIONS

Les prélèvements d’eau de surface et de nappes ont été réalisés et surveillés conformément aux dispositions de la décision modalité n° 2011-DC-0211 du 3 mars 2011 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

4.2 - PRELEVEMENT DANS LES EAUX SUPERFICIELLES

Année 2017 2016 2015

Limite annuelle (m3) 245 000 000 245 000 000 245 000 000

Prévisionnel 190 000 000 190 000 000 200 000 000

Volume prélevé (m3) 196 672 406 182 062 944 185 895 223

Le volume d’eau prélevé est directement lié au nombre de jours de fonctionnement des tranches en puissance. A noter que plus des deux tiers du volume prélevé est restitué à la Loire via les purges des circuits des aéroréfrigérants.



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Le débit prélevé est conforme aux hypothèses de calcul du prévisionnel. La différence constatée avec le volume prélevé de 2016 est liée à la durée plus courte des arrêts de tranches en 2017.

Répartition mensuelle Le graphique suivant présente la répartition mensuelle des prélèvements d’eau de surface en 2017 :

4.3 - PRELEVEMENTS DANS LES EAUX SOUTERRAINES

Année 2017 2016 2015 2014

Limite annuelle (m3) 56 000 56 000 56 000 56 000

Prévisionnel (m3) 56 000 56 000 56 000 56 000

Volume prélevé pour utilisation la station des

boues (0STB) (m3) 7292 5318 8298 6958

Volume prélevé pour utilisation à la station de

déminéralisation (0SDX) … 755 413 379 430

Volume prélevé par le réseau incendie (0JPP) (m3)

18298 12080 16617 22652

Volume prélevé pour utilisation au BAG (0XCA-

0XAA) 32 851 115 315

Volume prélevé pour utilisation au BAC (TES)

44 60 58,8 86,55

Volume prélevé pour utilisation à l’aire de transit

des déchets 43 96 102,9 457,43

Volume prélevé pour utilisation pour utilisation à la

laverie 1302 2722 2691 3215

Total (m3) 27766 21540 28 262 34 114



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En 2017, environ 16490 m3 d’eau souterraine ont été pompés dans la nappes des alluvions pour la surveillance du marquage en Tritium de la nappe au niveau du 0 SEZ 008 PZ.

Le volume d’eau prélevé dans les eaux souterraines alimente le circuit SEI d’eau industrielle dont les principaux usages sont la laverie, l’alimentation du réservoir incendie et divers points de puisages ainsi que du refroidissement des purges et échantillonnage des chaudières auxiliaires.

La baisse de consommation de la laverie est liée à son arrêt pour rénovation durant le premier semestre 2017.

Répartition mensuelle

Le graphique suivant présente la répartition mensuelle des prélèvements d’eau souterraine.

5 - REJETS

5.1 - MODALITE DE CONTROLE ET DE SURVEILLANCE POUR LE RESPECT DES PRESCRIPTIONS

Les limites de nos rejets dans l’environnement sont fixées par l’arrêté du 6 mai 2011 portant homologation de la décision de l’autorité de sûreté n° 2011-DC-0210 du 3 mars 2011.

Les rejets ont été réalisés et surveillés conformément aux dispositions de la décision modalité n° 2011-DC-0211 du 3 mars 2011 de l’autorité de sûreté nucléaire.

Ces textes réglementent désormais les prélèvements d’eau et les rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux de la centrale depuis leur notification à l’exploitant le 20 mai 2011.



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5.2 - LA RADIOACTIVITE-LES UNITES

L’activité d’un échantillon correspond au nombre de désintégrations de Becquerel (Bq)= noyaux atomiques qui se produisent par seconde.

1 Becquerel (Bq) = 1 désintégration.

L’ancienne unité était le Curie = 37 milliards de Bq.

La dose absorbée : les rayonnements ionisants cèdent de l’énergie à la matière qu’ils traversent. Ce transfert d’énergie ou dose absorbée s’exprime en Gray (Gy).

1 Gray = 1 joule par kg de matière.

L’ancienne unité le Rad = 0,01 Gy.

L’équivalent de dose sert à évaluer la nocivité potentielle de la dose absorbée par l’organisme vivant. Il s’exprime en Sievert (Sv).

L’ancienne unité était le Rem = 0,01 Sv.

5.3 - LA RADIOEXPOSITION NATURELLE ET ARTIFICIELLE

Quelques exemples de la radioactivité naturelle :

Viande, poisson, huile, légume : 100 à 200 Bq/kg.

Eau minérale : 1 à 30 Bq/kg – Eau de mer : 10 à 15 Bq/kg.

Sol sédimentaire : 400 Bq/kg-Sol organique : 8 000 Bq/kg.

Radon dans l’air : 1 Bq/kg, il représente à lui seul environ 78 % de la radioactivité naturelle.

Quelques expositions à la radioactivité :

Radiographie pulmonaire (dose prise en 1 fois) : 0,7 mSv.

PARIS-NEW YORK à 11000 m d’altitude : 0,03 mSv.

Séjour de ski à 1500 m d’altitude : 0,01 mSv.

Ces valeurs sont à comparer à l’exposition du publique liée au rejet annuel liquide et gazeux d’une centrale nucléaire, inférieure à 0,001 mSv.



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5.4 - REJETS RADIOACTIFS LIQUIDES

5.4.1 - Le spectre de référence

Le spectre de référence des rejets liquides radioactifs est le suivant :

FAMILLE RADIONUCLEIDE

Carbone 14 Carbone 14

Tritium Tritium

Iodes Iode 131

Autres produits de fission

ou d’activation

Manganèse 54

Cobalt 58

Cobalt 60

Nickel 63

Argent 110 métastable

Tellure 123 métastable

Antimoine 123

Antimoine 125

Césium 134

Césium 137

5.4.2 - Les activités rejetées

RADIOELEMENTS UNITE LIMITES REGLEMENTAIRES

Prévisionnel 2017 2017 2016 2015

Tritium GBq 100 000 60000 4750

0 45500 55700

Carbone 14 mesuré GBq 260 65 43,9 54,3 35,6

Iodes GBq 0,6 0,02 0,01

6 0,015 0,015

Produits de fission et produits d’activation

(1) GBq 36 1,5 0,67 1,03 2,9

(1) : y compris nickel 63



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5.4.3 - Activités rejetées et prévisionnel

Les rejets des produits de fissions et d’activation sont inférieurs aux rejets de 2016 et 2015 et ceci est lié à la remise en exploitation de l’évaporateur 9TEU001EV.

L’activité rejetée en C14 liquide en 2017 représente 67 % du prévisionnel. Ce rejet est ainsi tout à fait en accord avec l’ordre de grandeur prévu, compte tenu du fait que les rejets en C14 peuvent usuellement présenter un caractère très variable, d’un mois à l’autre comme d’une année sur l’autre, sans que ces variations ne traduisent un aléa d’exploitation quelconque. Par ailleurs l’ordre de grandeur des rejets en C14 par voies liquide et atmosphérique demeure cohérent avec la production de C14 par les tranches du site (terme source), qui est corrélée à l’énergie produite.

Les rejets d’activité d’iodes sont très faibles et traduisent le plus souvent un cumul des seuils de mesure.

Quant aux rejets de tritium ceux-ci restent cohérents avec nos hypothèses de calcul.

Concernant les débits d’activité moyen journaliers exprimés en Bq/s au point de rejet, les limites de 80 x D pour le tritium, 0,1 x D pour les iodes et 0,8 x D pour les autres produits de fission ou d’activation émetteurs bêta ou gamma ont toujours été respectées (D représente le débit de Loire en L/s).

Enfin, les résultats des contrôles réalisés sur chaque réservoir d’effluent avant rejet ou sur échantillon moyen mensuel ont tous été inférieurs aux limites respectives requises d’activité volumique alpha globale de 1 Bq/L et de 0,37 Bq/L.



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5.5 - REJETS RADIOACTIFS GAZEUX

5.5.1 - Le spectre de référence

Le spectre de référence des rejets gazeux radioactifs est le suivant :

FAMILLE RADIONUCLEIDE

Carbone 14 Carbone 14

Tritium Tritium

Gaz rares

Argon 41

Krypton 85

Xénon 131 métastable

Xénon 131

Xénon 135

Iodes Iode 131

Iode 133

Autres produits de fission

ou d’activation

Cobalt 58

Cobalt 60

Césium 134

Césium 137

5.5.2 - Activités rejetées

RADIOELEMENTS UNITE LIMITES REGLEMENTAIRES

Prévisionnel 2017 2017 2016 2015

Tritium GBq 10 000 1600 1520 1500 1580

Carbone 14 mesuré GBq 2 200 600 893 681 499

Gaz rares GBq 72 000 1800 1590 1660 982

Iodes GBq 1,6 0,1 0,063 0,043 0,086

Produits de fission et produits d’activation

GBq 0,8 0,008 0,006 0,006 0,006



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5.5.3 - Activités rejetées et prévisionnel

Les rejets d’activité liés au tritium sont faibles et reste comparables aux années précédentes. La différence au prévisionnel, de 5%, reste conforme à nos hypothèses de calcul.

L’activité en C14 rejetée par voie atmosphérique en 2017 a dépassé de 48 % le prévisionnel. Ce rejet est néanmoins tout à fait en accord avec l’ordre de grandeur prévu, compte tenu du fait que les rejets en C14 peuvent usuellement présenter un caractère très variable, d’un trimestre à l’autre comme d’une année sur l’autre, sans que ces variations ne traduisent un aléa d’exploitation quelconque. Par ailleurs l’ordre de grandeur des rejets en C14 par voies liquide et atmosphérique demeure cohérent avec la production de C14 par les tranches du site (terme source), qui est corrélée à l’énergie produite.

Les rejets d’activité liés aux gaz rares, comme c’était le cas en 2016, sont supérieurs à aux rejets de 2015 de 59% mais reste toutefois conforme aux hypothèses d’établissement du prévisionnel. Ces rejets sont probablement impactés par une contamination résiduelle liée aux inétanchéités des cycles précédents de la tranche 3.

Les rejets d’activité liés aux iodes sont restés stables depuis 2014 et sont plus faibles que les rejets 2013, qui étaient, comme pour les rejets de gaz rares, marqués par la contamination résiduelle due à l’inétanchéité du combustible lors d’un cycle précédent au niveau de la tranche 3. Quant au delta de – 37 %, celui-ci peut être lié à la méthodologie d’établissement du prévisionnel qui prend en compte les rejets des années qui ont été marqués par les rejets d’iode liés à l’inétanchéité du combustible de la tranche 3.

Les rejets d’activité liés aux produits de fission et d’activation autre que le tritium sont très faibles, et cohérents avec nos hypothèses de calcul.

Par ailleurs, les activités rejetées restent très inférieures aux limites annuelles autorisées.

Concernant le débit d’activité moyen journalier exprimé en Bq/s à la sortie des cheminées de rejets, les limites autorisées mentionnées dans le tableau ci-après ont toujours été respectées.

PARAMETRES DEBIT D’ACTIVITE PAR CHEMINEE (EN BQ/S)

Tritium 5.106

Gaz rares 5.107 (1)

Iodes 5.102 (2)

Autres produits de fission ou d’activation émetteurs bêta ou gamma

5.102

(1) Ce débit d’activité peut être dépassé sans toutefois que le débit d’activité pour l’ensemble du site ne dépasse 1.108 Bq/s

(2) Ce débit d’activité peut être dépassé sans toutefois que le débit d’activité pour l’ensemble du site ne dépasse 1.103 Bq/s

L’exploitant devra justifier chaque dépassement de débit d’activité par cheminée dans le registre mentionné à la prescription [EDF-DAM-9)



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Les résultats des mesures d’activité volumique alpha globale ont tous été inférieurs aux limites requises de 0,025 Bq/m3 pour les rejets des réservoirs de stockage des effluents gazeux ou de décompression des bâtiments réacteurs et de 0,001 Bq/m3 pour les rejets issus des ventilations permanentes des bâtiments des auxiliaires nucléaires.

Enfin, les rejets gazeux radioactifs diffus font l’objet d’une estimation annuelle visant à s’assurer de leur caractère négligeable.

Pour l’année 2017, les rejets diffus de tritium gazeux (vapeur d’eau tritiée) représentent 0,64 GBq soit 0,042 % des rejets de tritium. Quant aux iodes, les rejets diffus représentent 0,0000013 MBq soit 0,000002 % des rejets d’iodes.

Ces rejets présentent donc bien un caractère négligeable.



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5.6 - REJETS CHIMIQUES LIQUIDES

5.6.1 - La synthèse des rejets chimiques

La synthèse des rejets chimiques liquides 2017 est présentée dans le tableau ci-après avec le rappel des limites autorisées.

Paramètre Origines Prélèvement Prescription Limite Rejet 2016 Rejet 2015Flux 2h ajouté

(Kg)570

Valeur maximum

59 21 35

Flux 24h ajouté (Kg)

2860Valeur

maximum360 190 300

Flux annuel ajouté (Kg)

24200 Cumul annuel 10 571 9770 9670

Concentration maximale

ajoutée dans l'ouvrage de rejet principal

(mg/l)

79Valeur

maximum2,1 0,71 1,4

Prévisionnel de rejet 2017 (Kg)

11000Pourcentage

du prévisionnel annuel

96,36% 88,82%


1 (2) Valeur maximum

0,066 0,014 0,16


30 Cumul annuel 1,88 2,25 2,35



(mg/l)

0,14Valeur

maximum0,00083 0,00019 0,008


2,5Pourcentage


75,20% 90,00%



14 3,9 14


2000 Cumul annuel 803 873 776



(mg/l)

3,4Valeur

maximum0,16 0,044 0,26


850Pourcentage


94,47% 102,71%


71Valeur

maximum26 33 25


9800 Cumul annuel 2008 2500 2220



(mg/l)


0,55 0,28 4,10E-01


2500Pourcentage


80,40% 92,59%

rejet 2017

Acide borique (1) (H3BO3)

Réservoirs T, S A chaque rejet

A chaque rejetRéservoirs T, S

et Ex

Ammonium + nitrates +

nitrites (exprimés en

Azote)

Réservoirs T, S et Ex

Hydrazine (N2H4)

A chaque rejet

Morpholine (3)

(C4H9NO)Réservoirs T, S

et ExA chaque rejet



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(Kg)81

Valeur maximum

10 0,45 11


175Valeur

maximum20 1,8 18


730 Cumul annuel 383 285 222



(mg/l)

11Valeur

maximum0,48 0,015 0,4


250pourcentage


153,20% 114,00%


83Valeur

maximum0,012 0,005 0,0013


780Valeur

maximum0,1 0,034 0,015


8100 Cumul annuel 2,86 3,67 4,82



(mg/l)

12Valeur

maximum0,00038 0,00017 0,000044


4pourcentage


71,50%



11,92 1,75 34,4



(mg/l)

4,8 (12) Valeur maximum

0,0283 0,00474 0,0918


72(9) Valeur maximum

92 106,08 128


29300 Cumul annuel 14225 13600 14600



(mg/l)

0,84 (9) Valeur maximum

0,233 0,286 0,318


Cumul annuel 55


60pourcentage


91,72%


Cumul annuel 10300


13000pourcentage


78,91%


Cumul annuel 3870


4500pourcentage


86,07%

Aliquote mensuelle sur

prélèvements à chaque rejet +

Mesure quotidienne sur

24H

DétergentsRéservoirs T, S

et Ex

A chaque rejet provenant des eff luents de la

laverie


prélèvements à chaque rejet

Phosphates (PO4

3-)Réservoirs T, S

et ExA chaque rejet

Matières en suspension

(MES)




Réservoirs T, S et Ex + Usure condenseurs


Métaux totaux

Usure condenseur-

mesure quotidienne sur

24H

Cuivre

Zinc



rejet 2017



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(Kg)530

Valeur maximum

170 11,63 43



(mg/l)

12Valeur

maximum0,388 0,032 0,134


prélèvements à chaque rejet + Détermination par calcul à

chaque rejet à partir de la quantité injectée



1552 293,39 852

Détermination par calcul des f lux des rejets quotidiens à partir de la

quantité injectée



(mg/l)

58 (14)valeur

maximum3,23 0,8242 2,58

Flux annuel ajouté (Kg) issus des

réservoirs T, S et Ex

Cumul annuel 818


1000pourcentage


81,85%

Flux annuel ajouté (Kg) issus de la station de

déminéralisation

Cumul annuel 39630


40000pourcentage


99,08%

Flux annuel ajouté (Kg) issus du

traitement à la monochloramin

e

Cumul annuel 39300


47000pourcentage


83,62%



Aliquote mensuellesur


Détermination par calcul des f lux à chaque rejet à partir de la quantité

injectée

Sodium

Réservoirs T, S et Ex +

traitement monochloramin

e + station déminéralisatio

n

DCORéservoirs T, S

et Ex

rejet 2017



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Paramètre Origines Prélèvement Prescription Limite Rejet 2016 Rejet 2015 Détermination par calcul à

chaque rejet à partir de la

quantité injectée



2063 110 1011


quantité injectée



(mg/l)

24 (13)valeur

maximum4,51 0,3124 3,11


déminéralisation

Cumul annuel 9693


9000pourcentage


107,70%

Flux annuel ajouté (Kg) issus du

traitement à la monochloramin

e

Cumul annuel 60660


72000pourcentage


83,62%

Détermination par calcul à

chaque rejet à partir de la

quantité injectée



1059800 852


quantité injectée



(mg/l)

65 (20)valeur

maximum3,29 2,2474 2,58

Détermination par calcul des flux à chaque rejet à partir de la quantité

injectée


déminéralisation

Cumul annuel 105570


93000pourcentage


113,52%

Traitement monochloramin

e + station déminéralisatio

n

Sulfates

Lessivage chimique +

station déminéralisation + chloration

massive

Détermination par calcul des flux à chaque rejet à partir de la quantité

injectée

Chlorures

rejet 2017



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(kg) 90Valeur Max de

l’année 1112,7 6


Cumul annuel 175


250pourcentage

du prévisionnel 69,96%

Flux 24h ajouté (kg) base

réactif injecté 1520(6)

Valeur Max de l’année 1836,3*

897 871


Cumul annuel 55500


59000pourcentage


94,07%

Flux 24h ajouté (kg) 70(7)

Valeur Max de l’année 20,6

8,8 9,4


Cumul annuel 184


200pourcentage

du prévisionnel 92,00%

Flux 24h ajouté* (Kg)


8,47 15,9 33,1


4500 (17) cumul annuel 25,1 203 228


250pourcentage

du prévisionnel de rejet

10,04% 0,58

Flux 24h ajouté* (Kg)


6,8 7,2 8,6


1245 (17) cumul annuel 148 178 196

Chlore libre (CRL)

Chloration massive

Mesure sur échantillon

représentatif à chaque

chloration



(mg/l)

0,1Valeur

maximum

pas de chloration massive

Pas de chloration massive

Pas de chloration massive


1,5Valeur

maximumFlux 24h ajouté

(Kg)7

Valeur maximum



(mg/l)

0,21 Valeur maximum

Mesure Mensuelle

Equitox daphnies

Traitement monochloramine + chloration

massive

Mesure mensuelle sur

échantillon représentative

Concentration maximale dans l'ouvrage de rejet principal

(UFC/l)

Valeur maximum

< 1,11 < 1,11 < 1,11

LithineRéservoirsT, S



Evaluation annuelle

en kg0,18 0,2 0,18

rejet 2017

Ammonium

Nitrates

Nitrites

Traitement monochloramin

e

Mesure hebdomadaire

de la concentration sur échantillon

journalier représentatif ou calcule à partir des quantités injectées

Pendant le traitement biocide

Chloration massive

+En dehors du traitement ou

chloration massive

Mesure en continu lors du

traitement + mesure

ponctuelle à chaque

chloration


massive

43,41%

Pas de Chloration massive

24

Naegleria totale (Nt) et

Naegleria fow leri (Nf)

Pas de Chloration massive

Mesure en continu lors du

traitement + mesure

ponctuelle à chaque

Chloration massive

THM

Mesure sur échantillon

représentatif à chaque

chloration

Valeur quotidienne

calculée

CRT

AOX


massive Prévisionnel de rejet 2017 (Kg)

250pourcentage

du prévisionnel

100 Nf/LValeur

maximum31

59,16%

pas de chloration massive

35



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(1) Lors d’une vidange complète ou partielle d’un réservoir d’acide borique (réservoir REA bore ou PTR), les limites des flux 2h, 24h et annuel et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à 1090 kg, 3280 kg, 30 800 kg et 150 mg/L. Cette vidange ne peut être pratiquée qu’après démonstration que ces réservoirs ne peuvent être ramenés dans le cadre des spécifications d’exploitation. De façon à limiter l'impact environnemental des rejets d'acide borique, la concentration moyenne journalière ajoutée dans la Loire sera volontairement limitée à 0,58 mg/L.

(2) Sur l’année, 4 % des flux 24 h peuvent dépasser 1 kg sans toutefois dépasser 3,9 kg.

(3) En cas de changement du conditionnement du circuit secondaire :

Les limites du flux 24h de l’ancien conditionnement restent applicables jusqu’à la fin de cycle des 2 réacteurs de la paire de réacteurs considérée.

Les limites du flux annuel sont fonction du nombre de paires de réacteurs conditionnées à la morpholine ou à l'éthanolamine, avec :

P1 = nombre de paires de réacteurs conditionnés à la morpholine,

P2 = nombre de paires de réacteurs conditionnés à l'éthanolamine,

P1 + P2 = 2.

Dans les cas où les deux modes de conditionnement du circuit secondaire (morpholine ou éthanolamine) seraient utilisés durant la même année calendaire, les limites annuelles sont calculées :

Pour l’ancien conditionnement, au prorata temporis de la durée de fonctionnement jusqu’à la fin de cycle du dernier réacteur de la paire de réacteurs considérée.

Pour le nouveau conditionnement, au prorata temporis de la durée de fonctionnement à partir de la date de basculement.

(4) Sur l’année, 10 % des flux 24 h peuvent dépasser cette valeur sans toutefois dépasser 95 kg pour la morpholine et 26 kg pour l’éthanolamine.

(5) Les concentrations sont exprimées en azote.

(6) La limite du flux 24 h est portée à 1900 kg en cas de traitement à la monochloramine renforcé.

(7) Lors de la période de traitement à la monochloramine, les flux 24 h peuvent dépasser 70 kg sans toutefois dépasser 230 kg pendant au plus 36 jours par an.

(8) Les flux annuels de chacun des métaux nickel et chrome n’excèdent pas 30 % de la limite des métaux totaux.

(9) Les flux 24h et la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet peuvent être dépassés 56 jours par an, dont 49 jours durant lesquels les limites sont portées à 137 kg et 1,6 mg/L et 7 jours durant lesquels les limites sont portées à 345 kg et 4 mg/L. En cas de chloration massive à pH contrôlé, soit au maximum 4 fois par an, les limites de 345 kg et 4 mg/L sont portées à 415 kg et 4,9 mg/L.

(10) Les flux 24h et la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet peuvent être dépassés 56 jours par an, dont 49 jours durant lesquels les limites sont portées à 70 kg et 0,81 mg/L et 7 jours durant lesquels les limites sont portées à 192 kg et 2,3 mg/L.

(11) Les flux 24h et la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet peuvent être dépassés 56 jours par an, dont 49 jours durant lesquels les limites sont portées à 60 kg et 0,69 mg/L et 7 jours durant lesquels les limites sont portées à 146 kg et 1,7 mg/L. En cas de chloration massive à pH contrôlé, soit au maximum 4 fois par an, les limites de 146 kg et 1,7 mg/L sont portées à 217 kg et 2,5 mg/L.

12) Les limites du flux 24h et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à 1390 kg et 9,6 mg/L en cas de lessivage chimique des aéroréfrigérants.



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(13) Les limites du flux 24h et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à :

2160 kg et 29 mg/L en cas de traitement à la monochloramine renforcé.

3860 kg et 79 mg/L en cas de chloration massive.


2240 kg et 61 mg/L en cas de traitement à la monochloramine renforcé.

3340 kg et 94 mg/L en cas de chloration massive.(15) Les limites du flux 24h et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à :

103 kg et 1,2 mg/L en cas de traitement à la monochloramine renforcé.

218 kg et 4,6 mg/L en cas de chloration massive.

Lorsque le traitement à la monochloramine est mis en œuvre quand le débit de la Loire est inférieur à 47 m3/s, la concentration moyenne journalière ajoutée en Loire est limitée à 0,025 mg/L.

Lorsqu'une chloration massive est réalisée quand le débit de la Loire est inférieur à 60 m3/s, la concentration moyenne journalière ajoutée en Loire est limitée à 0,042 mg/L.






(17) Les limites de flux annuel de CRT et d'AOX sont respectivement augmentées de 120 kg et 79 kg par opération de chloration massive.



117 kg et 3 mg/L en cas de chloration massive.








(20) Les limites du flux 24h et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à 10200 kg et 325 mg/L en cas de chloration massive.

Les limites du flux 24h et de la concentration ajoutée dans l'ouvrage de rejet sont portées respectivement à 21800 kg et 155 mg/Len cas de lessivage chimique des aéroréfrigérants.



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Répartition des rejets métaux totaux :

PARAMETRE ALUMINIUM CHROME CUIVRE* FER MANGANESE NICKEL PLOMB ZINC*

Flux en Kg 8,82 0,60 10,3E+03 16 2,83 0,60 0,52 3,87E+03

* Correspond à la somme des mesures de métaux totaux issus de SEK/KER et des mesures au rejet liés à l’usure des condenseurs en laiton.

Répartition des rejets d’azote :

PARAMETRE AMMONIUM NITRITES NITRATES

Flux en Kg 175 55 500 184

5.6.2 - Rejets chimiques liquides et prévisionnel

Les rejets de phosphate ont dépassé le prévisionnel de 53 %. Ceci est principalement lié aux fuites détectées au niveau de 2/3 APG 001 RF.

Le delta entre les rejets de CRT et d’AOX et le prévisionnel établi pour ces substances, de – 90 % et de – 59 % respectivement, est probablement dû à la dégradation de CRT par les matières organiques au niveau du canal de rejet, lieu du prélèvement. En effet, l’eau brute en 2017 était particulièrement riche en matière organique.

Quant aux autres substances (Métaux totaux Hydrates d’hydrazine, Acide borique, Morpholine, Azote, Sulfates, Sodium et Chlorures) les différences par rapport au prévisionnel sont conformes à nos hypothèses de calcul.

Par ailleurs, les limites d’autorisation de rejet ont été respectées avec une bonne marge dans la plupart des cas. Les rejets pour lesquels les marges sont très faibles sont les flux 24h de nitrates dont l’origine principale est le traitement biocide contre les amibes des circuits de refroidissement des tranches 1 et 3 équipées de condenseurs à tubes en acier inox et le flux 24H des métaux totaux dont la principale origine est le rejet de Cu et Zn liés à l’usure des condenseurs à tube laiton des tranches 2 et 4.

L’impact environnemental et sanitaire des rejets chimiques est acceptable car couvert par l’étude d’impact fournie dans le cadre de l’instruction du dossier de la demande d’autorisation de rejets.

Un volume de 35 285 m3 d’effluents liquide radioactif a été rejeté en 2017 via les bâches KER.

Un volume de 204 470 m3 d’effluents de salle des machines (SEK) a été rejeté en 2017.



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5.7 - REJETS CHIMIQUES GAZEUX

Les rejets chimiques gazeux issus de la centrale sont limités. Ils sont principalement issus d’essais périodiques des groupes électrogènes de secours ou de phases transitoires lors des arrêts ou démarrage de tranche ou issus du fonctionnement normal du circuit eau-vapeur. Quelques rejets fortuits de gaz frigorigène sont également constatés. Les résultats sont résumés ci-après :

5.7.1 - Evaluation annuelle des rejets d’oxydes de soufre et d’azote issus du fonctionnement des diesels de secours, des rejets de formaldéhyde et de monoxyde de carbone issus du remplacement de calorifuges via les circuits ETY ou EBA et des rejets de substances volatiles liées au fonctionnement des circuits secondaires

REJET CHIMIQUE GAZEUX

ATMOSPHERIQUE

ESTIMATION ANNUELLE

2017

ESTIMATION ANNUELLE

2016

ESTIMATION ANNUELLE

2015

Oxyde d’azote issu des groupes électrogènes de

secours (essais périodiques)

29 493 kg* 30 151 kg 33 806 kg

Oxyde de soufre issu des groupes

électrogènes de secours (essais périodiques)

3 kg* 1 860 kg 2 085 kg

Formaldéhyde issu du remplacement de

calorifuges via les circuits ETY ou EBA

0,017kg 0,062kg 3,704 kg

Monoxyde de carbone issus du remplacement de calorifuges via les circuits ETY ou EBA

0,016 kg 0,058 kg 3,457 kg

Ammoniac lié au fonctionnement des circuits secondaires

381 kg 396,6 kg 427 kg

Morpholine lié au fonctionnement des circuits secondaires

156 kg 132,3 kg 139

* : Dont 357 kg en NOx et 0Kg en SOx sont liés à l’exploitation de l’IDTP (Installation de Traitement des Packings.



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Les rejets d’oxydes de soufre et d’oxydes d’azote font l’objet d’une évaluation annuelle à partir des combustibles utilisés et des conditions de fonctionnement des installations.

Les rejets gazeux liés au fonctionnement des groupes électrogènes sont restés stables.

La baisse des rejets SOx constatée en 2017 est liée à l’évolution du mode de calcul qui prend désormais en compte le type de combustible consommé, dans notre cas le GNR dont la teneur en soufre est très faible (0,001 %).

Les rejets de formaldéhyde et de monoxyde de carbone sont estimés annuellement à partir des quantités de calorifuge remplacé dans le BR.

Les rejets gazeux d’ammoniac et de morpholine font l’objet d’une évaluation annuelle à partir du fonctionnement des installations et du conditionnement des circuits secondaires. Ces rejets sont restés du même ordre de grandeur que les années précédentes.

L’impact environnemental et sanitaire des rejets chimiques gazeux reste acceptable car couvert par l’étude d’impact fournie dans le cadre de l’instruction du dossier de la demande d’autorisation de rejets

5.7.2 - Bilan des pertes de fluides frigorigènes et des émissions de substances qui appauvrissent la couche d’ozone

LIBELLE EMISSIONS

(KG) EQUIVALENT EN TONNE DE

CO2

R404A (HFC) 1,88 7

R407C (HFC) 0 0

R410A (HFC) 33,31 70

R134a (HFC) 28 40

total HFC 63,19 117



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6 - MAITRISE DES IMPACTS DE L’INSTALLATION

6.1 - EVOLUTION DES CONNAISSANCES SUR LA TOXICITE DE LA MORPHOLINE ET LES PRODUITS DERIVES ASSOCIES

Il n’y a pas d’évolution récente des connaissances sur la toxicité de la morpholine, de l’éthanolamine et de leurs produits dérivés. Les principaux effets connus sont rappelés ci-après :

La morpholine a des propriétés irritantes (respiratoire, oculaire et cutané) et peut notamment être transformée in vivo en nitrosomorpholine en présence de nitrites. Il n’y a pas de Valeur Toxicologique de Référence (VTR) pour la morpholine.

Une VTR chronique par voie orale pour la nitrosomorpholine de 4 (mg/kg/j)-1 a été établie par l’ANSES en 2012.

L’éthanolamine a des propriétés irritantes (oculaire, cutané, brûlure d’œsophage dans le cas de l’ingestion).

Une VTR chronique par voie orale a été établie par la National Science Foundation (NSF - ONG étatsunienne accréditée) en 2008 pour l’éthanolamine, sa valeur étant de 4.10-2 mg/kg/j.

Les produits de dégradation de l’éthanolamine et de la morpholine sont constitués des ions acétates, formiates, glycolates et oxalates. Il s’agit de substances irritantes voire corrosives, qui sont faiblement toxiques dans les conditions de rejet. Aucune VTR n’est associée à ces substances.

Pour rappel, l’étude d’impact n’a pas mis en évidence de risque sanitaire attribuable aux rejets liquides de morpholine, d’éthanolamine et de leurs produits dérivés par ingestion d’eau potable et de poisson.

6.2 - ESTIMATION DE LA DOSE GENEREE AUX POPULATIONS PAR LES REJETS RADIOACTIFS DE LA CENTRALE

Des contrôles et mesures de radioactivité sont effectués dans l’environnement du site nucléaire de Dampierre-en-Burly dans le cadre du programme de surveillance réglementaire et du suivi radioécologique du site. Les résultats de ces contrôles et mesures montrent des niveaux très faibles de radioactivité dans l’environnement dont une partie trouve son origine dans d’autres sources (tellurique, anthropique…). Seuls quelques radionucléides issus des rejets d’effluents radioactifs (tritium et carbone 14 notamment) parviennent à être caractérisés par rapport aux niveaux de radioactivité issus de ces autres sources. De fait, l’impact en termes de dose attribuable aux radionucléides rejetés par l’installation sur le public ne peut être évalué avec précision à partir de ces mesures environnementales. Afin d’être aussi réaliste que possible, l’impact dosimétrique est donc calculé à partir des rejets d’effluents radioactifs de l’installation au cours de l’année 2017, qui sont strictement réglementés, contrôlés et comptabilisés. À partir des activités annuelles rejetées par radionucléide, une dose efficace est calculée en tenant compte des mécanismes de transfert de l’environnement jusqu’à l’homme. Cette dose permet de « mesurer » le niveau d’exposition attribuable aux rejets d’effluents radioactifs d’une installation et de le positionner par rapport à la limite réglementaire d’exposition des personnes du public conformément à l’article R-1333_8 du Code de la Santé Publique.



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Le calcul de dose efficace annuelle tient compte de données spécifiques à chaque site telles que les conditions météorologiques, les habitudes alimentaires des riverains, les conditions de dilution dans le milieu récepteur. Les données alimentaires et les temps consacrés aux activités intérieures ou extérieures dans les environnements terrestre et aquatique ont été actualisés en 2013-2014 avec les dernières bases de données et enquêtes disponibles.

Les principales hypothèses retenues sont les suivantes :

Les habitants consomment pour partie des aliments produits dans l’environnement proche du site ;

Ils vivent toute l’année sur leur lieu d’habitation (non prise en compte de leurs périodes d’absence pour le travail, les vacances…) ;

L’eau captée à l’aval des installations est considérée comme provenant de captages d’eaux superficielles, même s’il s’agit de captages en nappes d’eaux souterraines, ce qui revient à considérer que le milieu aquatique à l’aval du site est toujours influencé par les rejets liquides de l’installation ;

On considère que l’eau de boisson n’a subi aucun traitement de potabilisation (autre que la filtration), et donc qu’aucune rétention de radionucléides n’a été effectuée lors de procédés de traitement ;

La pêche de poissons dans les fleuves à l’aval des sites est supposée systématique, sans exclure les zones de pêche interdite.

Les principaux facteurs d’incertitudes dans le calcul de dose sont associés essentiellement à quelques données et paramètres difficiles à acquérir sur le terrain, tels que certaines caractéristiques de l’environnement et comportements précis des populations riveraines (les rations alimentaires par exemple).

Le tableau suivant fournit les valeurs de dose efficace totale calculées à partir des rejets radioactifs réels de l’année 2017, pour la population du groupe de référence. Ce groupe correspond aux personnes pouvant recevoir la dose efficace annuelle maximale induite par les rejets d’effluents radioactifs autorisés du site.

ADULTE EXPOSITION EXTERNE (MSV) EXPOSITION INTERNE (MSV) TOTAL (MSV)

Rejets atmosphériques 8,7E-07 1,6E-05 1,7E-05

Rejets liquides 6,3E-06 3,2E-04 3,2E-04

Total 7,2E-06 3,3E-04 3,4E-04

ENFANT DE 10 ANS EXPOSITION EXTERNE (MSV) EXPOSITION INTERNE (MSV) TOTAL (MSV)


Rejets liquides Sans objet 3,4E-04 3,4E-04

Total 8,7E-07 3,6E-04 3,6E-04

ENFANT DE 1 AN EXPOSITION EXTERNE (MSV) EXPOSITION INTERNE (MSV) TOTAL (MSV)


Rejets liquides Sans objet 4,0E-04 4,0E-04

Total 8,5E-07 4,3E-04 4,3E-04

Les valeurs de doses calculées sont inférieures à : 1.10-03 mSv/an pour l’adulte. 1.10-03 mSv/an pour l’enfant de 10 ans. 1.10-03 mSv/an pour l’enfant de 1 an.



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Les valeurs de doses calculées pour l’adulte, l’enfant de 10 ans et l’enfant de 1 an, attribuables aux rejets d’effluents radioactifs de l’année 2017 sont plus de 1 000 fois inférieures à la limite d’exposition fixée à 1 mSv par an pour une personne du public, par l’article R1333-8 du Code de la Santé Publique. L’ensemble des populations résidant de manière permanente ou temporaire autour du site est exposé à une dose efficace inférieure ou égale à la dose calculée pour le groupe de référence, présentée ci-dessus.

Par ailleurs, ces résultats sont cohérents avec ceux de l’étude d’impact de l’installation, dont les hypothèses et modalités de calcul restent pertinentes au regard des évolutions scientifiques.

A titre de comparaison, la dose moyenne liée à la radioactivité naturelle en France est de l’ordre de 2,4 mSv par an.



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6.3 - LES ACTIONS VISANT A REDUIRE L’IMPACT DU SITE SUR L’ENVIRONNEMENT

Programme 2017

Les actions contribuant à réduire l’impact environnemental des installations sont issues du processus Environnement du Système de Management Intégré (SMI). Elles sont suivies au moyen du Programme de Management de l’Environnement (PME). 83 % des actions programmées ont été réalisées en 2017 (76 % en 2016).

Les principales actions réalisées sont :

La poursuite de la déclinaison des règles de gestion du confinement liquide.

L’inspection de 46 puisards à revêtement INOX dans le cadre de la DT350.

La contribution à la préparation du DARPE conformément au planning.

La réalisation du dragage du canal d’amenée.

L’évacuation des déchets amiantés et potentiellement pathogènes de l’aire d’entreposage des déchets potentiellement pathogènes.

L’évacuation des effluents issus du procédé NPGV de DAM2 vers CENTRACO.

La diminution du taux d’occupation de l’aire TFA.

Audits

Deux audits internes ont été réalisés en 2017. Un sur la veille réglementaire et un sur le processus déchets du site « optimiser la production et le traitement des déchets ».

Un audit externe de suivi ISO 14001:2015 a été réalisé sur notre système de management environnemental.

Deux audits (interne et COFRAC) ont été réalisés au laboratoire environnement selon les dispositions de la norme ISO 17025.

Actions d’amélioration

En revue de direction du processus Environnement, des actions d’amélioration ont été planifiées et seront suivies tout au long de 2018, notamment pour :

Assurer notre conformité réglementaire :

Renforcer la culture environnementale :

Préparer le domaine déchets aux VD4 et Grand Carénage.

Ci-dessous les principales actions planifiées :

Déployer la modification des obturateurs du réseau SEO et l’organisation associée.

Décliner la décision ASN Conditionnement des Déchets Radioactifs.

Piloter le dossier sur 0SEZ005PZ.

Réaliser des sensibilisations sur le domaine environnement pour l’ensemble du personnel du site.

Poursuivre les actions sur la diminution du taux d’occupation de l’aire TFA.

Définir une stratégie claire concernant l’utilisation du bâtiment 78 en vue du grand carénage et régulariser sa situation administrative.



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7 - PROPRETE RADIOLOGIQUE

Bilan des contrôles effectués en 2017 :

Voiries du site

21 points de contamination ont été détectés en 2017 et éliminés dès détection (activité supérieure à 800 Bq).

Transport de déchets radioactifs

Sur 42 expéditions de déchets radioactifs, (coques béton, fûts plastiques, casiers ou caisses) aucun écart n’a été détecté.

Transport de déchets non radioactifs

Tous les déchets conventionnels non radioactifs font l’objet d’un contrôle d’absence de radioactivité. Les balises de mesures à la sortie du site nucléaire et à l’entrée des sites éliminateurs de déchets n’ont enregistré aucun déclenchement sur les 761 transports réalisés.

Transports des matériels et outillages contaminés (arrivées et départs)

Sur 298 transports traités (réception ou expédition), aucun écart n’a été détecté.

Transport de combustibles usés

Sur 8 convois expédiés, aucun écart de propreté n’a été détecté.

Transport de conteneurs vide de combustible neuf

Sur 19 expéditions, aucun écart de propreté n’a été signalé par les destinataires.

Effets personnels (vêtements, lunettes, montres,…)

3 écarts de propreté vestimentaire ont été détectés.

8 - SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT

8.1 - SURVEILLANCE DES REJETS RADIOACTIFS

Outre les analyses effectuées sur les effluents avant rejet, des dispositifs de contrôle en continu équipés d’alarme sont disposés au niveau des cheminées des bâtiments des auxiliaires nucléaires pour les rejets gazeux et au niveau de la canalisation pour les rejets liquides.

En 2017, il n’y a eu aucun dépassement du seuil d’alarme de 4 MBq/m3 des chaînes de mesure de l’activité bêta des gaz des cheminées n° 1 et n° 2.

En 2017, il n’y a eu aucune atteinte de l’alarme de 40 KBq/L en activité gamma globale sur le dispositif de surveillance des effluents liquides.



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La surveillance de l’impact des rejets gazeux est faite par les prélèvements et mesures suivants :

NATURE DU PRELEVEMENT OU DE

LA MESURE NOMBRE – PERIODICITE

EMPLACEMENT DU PRELEVEMENT OU DE LA

MESURE VALEURS MOYENNES ANNUELLES (EN 2017)

Rayonnement Gamma ambiant

Balises en limite de site

10 balises Echelle de mesure : de 10 nGy/h à 10 mGy/h Mesure en continu Alarme à BdF + 0,1 µGy/h (1)

Installées en limite de clôture du Site (voir plan)

De 0,089 à 0,123

(Comparable à 2016 :

De 0,091 à 0,120 µGy/h)


Balises à 1 km du site

4 balises Echelle de mesure : de 10 nGy/h à 10 Gy/h Mesure en continu Alarme à BdF + 0 ;1 µGy/h (1)

D1 : La Tabarderie D2 : Les Pics D3 : Lion en Sullias D4 : Les Sablons

De 0,086 à 0,104

(Comparable à 2016 : 0,094 à 0,100 µGy/h)


Balises à 5 km du site

4 balises Echelle de mesure : de 10 nGy/h à 0,5 Gy/h Mesure en continu Alarme à 100 µGy/h

Dampierre Nevoy Saint Florent Saint Aignan

De 0,083 à 0,134

(Comparable à 2016 : 0,086 à 0,130 µGy/h)


Balises rayon des 10 km

10 balises Echelle de mesure : de 10 nGy/h à 10 mGy/h Mesure en continu Alarme à BdF + 0,1 µGy/h (1)

Langesse – Les Choux Gien – St Gondon Coullons – Cerdon Sully/L – Les Bordes Ouzouer/L – Montereau

De 0,084 à 0,128

Comparable à 2016 : 0,087 à 0,120 µGy/h

Poussières atmosphériques sur filtre fixe

4 points à 1 km Prélèvement : tous les jours

AS1 : La Tabarderie (2) AS2 : Les Pics AS3 : Lion en Sullias AS4 : Les Sablons

A J+6 : de <0,44 à <2 mBq/m3

(Comparable à 2016

< 0,39 à <0,42 mBq/m3:)

Tritium gazeux 1 point de prélèvement à 1 km sous les vents dominants

La Tabarderie < 0,17 Bq/m3

(comparable à 2016 : <0,15 Bq/m3 )

Eau de pluie 1 point sur prélèvement continu sur 1 mois

PM1 : La Tabarderie < 0 ,19 Bq/m3 (béta global)

< 6,1 Bq/L (tritium)

Lait 2 points :

Prélèvement 1 fois/mois

L1 : Le moulin rose (Montereau

L2 : La Coupellerie (St Florent)

< 0,60 Bq/L

(Bêta potassium 40 exclu)

< 0,60 Bq/L

(Bêta potassium 40 inclus)

Végétaux 2 points : Prélèvement 1 fois/mois

V1 : Le moulin rose (montereau)

V2 : La Coupellerie (St Florent)

1080 Bq/kg sec

(Bêta potassium 40 exclu)

1250 Bq/kg sec

(Bêta potassium 40 inclus)

Données météorologiques Mesures en continu : - Vitesse du vent - Direction du vent - Stabilité atmosphérique - Température - Pression - Pluviométrie - Hygrométrie

Station Les Pics reliée au Centre Régional de Météo-France

(1) BdF représente la moyenne annuelle du débit de dose ambiant pour chaque balise (2) Plus un prélèvement spécifique destiné à l'IRSN

L’ensemble des résultats ci-dessus ne présente pas d’évolution significative par rapport à ceux de l’année précédente.

Les principaux points de prélèvement ou de mesure relatifs à la surveillance de l’environnement vis-à-vis des rejets gazeux sont représentés sur le plan et la carte ci-après.



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MESURE GAMMA AMBIANT



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La surveillance de l’impact des rejets liquides est faite par les prélèvements et mesures suivants :

NATURE DU PRELEVEMENT OU

DE LA MESURE NOMBRE –

PERIODICITE EMPLACEMENT DU PRELEVEMENT OU

DE LA MESURE VALEURS MAXIMALE

ANNUELLES LIMITE

Eau de surface (Loire) 1 point en

continu Aval Port Ouzouer 120 Bq/L 140 Bq/L

Les limites, en activité volumique moyenne journalière, de 140 Bq/L pendant les rejets et de 100 Bq/L hors rejet, en rejet tritium ont été respectées. La valeur maximale observée en 2017 a été observée pendant un rejet. La limite de 100 Bq/L hors rejet a toujours été respectée.

Par ailleurs, l’ensemble des résultats des mesures réalisées sur les prélèvements aval à mi-rejet est resté inférieur à la limite de 280 Bq/L pour le tritium et à 2 Bq/L pour les émetteurs bêta (hors K40 et H3).

Enfin, un suivi radio-écologique est réalisé par un laboratoire spécialisé (SUBATECH) afin d’apprécier un éventuel marquage de l’environnement par les rejets radioactifs gazeux et liquides de la centrale. Ainsi, des prélèvements et mesures sont réalisés sur des sols de production agricole, des végétaux, du lait, selon un plan d’échantillonnage incluant des échantillons prélevés dans des zones situées sous les vents dominants, donc potentiellement influencées par les rejets. De même pour apprécier un éventuel impact des rejets radioactifs liquides dans la Loire, des échantillons de poissons, de sédiments et de plantes aquatiques sont réalisés en amont et en aval des rejets. Compte tenu des délais de constitution et finalisation du rapport complet, il est transmis un rapport partiel année n-1 contenant les résultats pour la partie réglementaire un rapport complet définitif année n-2 pour l’ensemble de la surveillance réalisée. Les deux rapports sont joints en annexe.

La conclusion du rapport complet définitif année 2016, joint en annexe, est reproduite ci-après :

« Le suivi radioécologique établi en 2016 montre que le niveau de radioactivité naturelle demeure similaire à celui constaté avant la mise en fonctionnement de l’installation de Dampierre-en-Burly.

Dans l’écosystème terrestre, la radioactivité d’origine artificielle est liée à la présence quasi-systématique du 137Cs. Il provient principalement des retombées des anciens essais aériens d’armes nucléaires et de l’accident de Tchernobyl. L’analyse de 14C dans les salades et l’herbe de pâturage prélevées dans des zones sous influence potentielle des effluents atmosphériques rejetés par le C.N.P.E. sont cohérentes avec le bruit de fond ambiant hors influence industrielle. Les activités en 3H (libre et organiquement lié) confortent les observations des années antérieures. Elles ne révèlent pas de marquage mesurable lié aux rejets d’effluents atmosphériques en tritium du C.N.P.E. de Dampierre-en-Burly sur l’écosystème terrestre.



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En 2016, le 137Cs est présent dans tous les compartiments de l’écosystème aquatique aussi bien en amont qu’en aval de l’installation. Les activités mesurées ne permettent pas de discriminer l’influence du C.N.P.E. de Dampierre-en-Burly. Le 137Cs provient de la rémanence des retombées des essais aériens d’armes nucléaires et de l’accident de Tchernobyl. La détection de traces de 58Co, de 60Co, d’110mAg et de 54Mn à l’aval du C.N.P.E. de Dampierre-en-Burly confirme l’influence des rejets liquides de l’installation sur le milieu aquatique. Le marquage en 58Co observé à l’amont de l’installation est lié aux rejets d’effluents radioactifs liquides du C.N.P.E. de Belleville-sur-Loire. Ce constat est cohérent avec les données antérieures. Les analyses de 3H (libre et organiquement lié) montrent l’influence des rejets tritiés du C.N.P.E. de Dampierre-en-Burly sur le milieu aquatique environnant. Dans le cas du 14C, les analyses révèlent des activités plus élevées que les valeurs attendues en dehors de tout apport industriel local à la fois en amont et en aval du C.N.P.E. En 2016, le marquage lié aux rejets d’effluents liquides du C.N.P.E. de Belleville-sur-Loire situé en amont sur la Loire masque la contribution spécifique de ceux du C.N.P.E. de Dampierre-en-Burly pour ce radionucléide».

8.2 - LA SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT AU NIVEAU DE LA LOIRE

Cette surveillance s’appuie sur un suivi des paramètres physicochimiques, sur un suivi hydro-biologique et sur un suivi du peuplement piscicole.

8.2.1 - Surveillance des paramètres physico-chimiques

Le programme de surveillance hydro biologique se décompose en deux parties :

Un suivi en continu des paramètres physico-chimiques de la Loire enregistrés au pas horaire :

température,

pH,

sels dissous (conductivité),

oxygène dissous,

échauffement.

Il est réalisé par le site à partir des stations multi-paramètres :

Station AMONT : au milieu de la drome à l'entrée du canal d'amenée.

Station REJET : sur un ponton flottant à l'extrémité Sud Est du canal de rejet.

Station AVAL : sur un ponton flottant au lieu-dit PORT OUZOUER à 5 km en aval du point de rejet.

Le suivi hydro-écologique joint en annexe est effectué depuis 2009 par le laboratoire IANESCO.



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Station amont-rejet et aval

Température :

La valeur maximale amont est de 29°C le 21 juin 2017, le débit de Loire est alors de 120 m3/s.

Les variations nycthémérales sont alors de l’ordre de 5°C et l’échauffement de 0,02°C.

Oxygène :

A partir de mi-juin, avec la chaleur et la baisse de débit de la Loire, l’influence de la photosynthèse liée au développement du phytoplancton se manifeste par l’apparition des variations nycthémérales élevées de l’ordre 8 mg/l en concentrations d’oxygène dissous, avec des phases de sursaturation diurne et de sous saturation nocturne. Ce phénomène est habituel sur la Loire et perdure jusqu'à fin octobre. A noter la stabilité de la teneur en oxygène dissous au niveau du canal de rejet, qui traduit l’effet régulateur des aéroréfrigérants qui dégazent l’oxygène en excès le jour et participe à l’oxygénation de l’eau la nuit.

pH :

Le maximum enregistré en Loire à l’amont est de 9,3 en juin avec le même type de variation que pour l’oxygène dissous.

Conductivité :

Les valeurs sont relativement stables toute l’année avec des valeurs plus élevées au rejet ce qui traduit l’effet lié à la concentration induite par l’évaporation au niveau des aéroréfrigérants.

Echauffement de la Loire :

La valeur maximale d’échauffement de la Loire est de 0,56°C le 28/01/2017 dans un contexte de faible température de Loire (environ 5°C en moyenne journalière).

Pour mémoire, la limite autorisée pour l’échauffement est de 1°C et elle est portée à 1,5 °C quand le débit de Loire est inférieur à 100 m3/s et la température amont inférieure à 15°C.

Les valeurs journalières d’échauffement, établies à partir de la moyenne des 24 valeurs horaires sont jointes en annexe. L’échauffement induit par les rejets thermiques, très fortement minimisés par la conception du refroidissement avec aéroréfrigérant, est de l’ordre de quelques dixièmes de degré et dans les périodes chaudes, il est à relativiser avec les variations intra-journalières de la température de la Loire qui sont de plusieurs degrés.

De façon générale, le fonctionnement de la centrale ne dégrade pas de façon perceptible les paramètres physico-chimiques ci-dessus de l’amont vers l’aval.



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8.2.2 - Hydrobiologie

Localisation des points de prélèvement



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La conclusion de l’étude hydrobiologique de la Loire année 2017, (IANESCO RE-E18-03070 jointe en annexe à ce rapport) est reproduite ci-dessous :

Ce suivi hydro-écologique 2017 prend place dans un contexte hydroclimatique particulier, caractérisé par l’instauration de conditions de basses eaux dès la fin du printemps et jusqu’à l’automne. Ces conditions diffèrent sensiblement de celles du suivi annuel précédent marqué par une hydrologie relativement excédentaire en périodes hivernale et printanière.

Après une caractérisation des principaux paramètres physico-chimiques, utilisés pour évaluer la qualité des eaux de surface, l’analyse détaille les disparités spatio-temporelles pointées par ces indicateurs physico-chimiques déterminés à l'amont et à l'aval du CNPE de DAMPIERRE EN BURLY. Très peu de différences de la qualité physico-chimique de l’eau de la LOIRE sont constatées en 2017 en amont et en aval de la centrale. Globalement, les caractéristiques physico-chimiques sont équivalentes aux trois stations (1 amont et 2 stations aval) pour la période considérée de janvier à décembre 2017. Quelques disparités sont toutefois parfois observées pour les paramètres suivants : turbidité, Phosphore total, Aluminium total, Cuivre dissous, Cuivre total, Fer total, Zinc total. Même si les valeurs moyennes obtenues pour les métaux (6 campagnes) pour la station aval immédiat sont légèrement plus élevées, elles sont du même ordre de grandeur que celles déterminées pour la station amont et aval éloigné. A noter que les éléments métalliques précédents sont déjà présents dans la Loire en amont du CNPE de DAMPIERRE. Même si une augmentation de la teneur en chacun de ces 5 métaux est observée entre l’amont et l’aval immédiat, celle-ci est modérée.

La comparaison interannuelle 2016/2017 montre que les résultats physico-chimiques obtenus en 2017 sont du même ordre de grandeur que ceux obtenus en 2016 à l’exception de la turbidité pour la station aval immédiat.

L’analyse spatio-temporelle à partir des indicateurs physico-chimiques déterminés à l'amont et à l'aval (au niveau de 2 stations aval) du CNPE de DAMPIERRE-EN-BURLY ne met pas en évidence de différences particulières.

Les concentrations en pigments chlorophylliens actifs (chlorophylle a) ou bien celles issues de la dégradation des molécules de chlorophylles (phéopigments) sont pour 2017 du même ordre de grandeur en amont et en aval du CNPE de DAMPIERRE. Une manifestation chlorophyllienne se développe uniquement en juin, les valeurs de chlorophylle a sont voisines de 30 μg/l en amont et en aval en juin. Pour le mois de mai et pour la période de juillet à septembre, aucune manifestation n’est révélée par ces mesures, la somme chlorophylle a–phéopigments restant toujours < 10 μg/l.

Les valeurs moyennes obtenues par élément à partir de la caractérisation de 8 campagnes sont voisines en amont et en aval du CNPE et toutes inférieures à 10 μg/l. La comparaison interannuelle 2016/2017 ne met pas en évidence de différences particulières.

Deux compartiments planctoniques et un compartiment benthique ont été évalués à l’amont, à l’aval immédiat et à l’aval éloigné du CNPE de DAMPIERRE-EN-BURLY.

Les résultats obtenus entre mai et septembre présentent une certaine cohérence quant à la qualité microbiologique de ce tronçon de Loire.



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La succession du phytoplancton offre une dynamique monolithique, avec un pic précoce (mai-juin) tant en organismes qu'en biomasse. Son ampleur reste cependant très modérée (autour de 20 000 cell./mL), alors que sa composition est très variée : aucune espèce en particulier ne profite de cette embellie, au contraire, le peuplement est très équilibré, avec des diversités taxinomiques proches de leur apogée (indices de Shannon entre 4-5 bits/ind.). C'est un cas inhabituel, une seule population profitant en général de façon ponctuelle des situations favorables. Notons que les teneurs en chlorophylle A, évaluées parallèlement, dénoncent un pic en juin, mais rien d'autre. Curieusement, malgré un étiage prononcé et surtout très long (de juin à octobre), le plancton n'a pas été favorisé.

Le pic de zooplancton est, quant à lui, légèrement plus précoce, les abondances sont déjà maximales lors de la première sortie ; encore une fois, c'est lorsque les effectifs sont abondants (au mieux autour de 70 ind./L) que l'on observe la participation non négligeable des Cladocères et des Copépodes : sinon, les Rotifères dominent. Comme déjà évoqué à l'issue de la campagne 2016, nous nous demandons si ce développement printanier ne suit pas une poussée antérieure de phytoplancton, avant le début des échantillonnages (mars-avril). Dans cette hypothèse, la possibilité d'un réel pic phytoplanctonique printanier reste ouverte. Au cours de l'été, ce sont des espèces à habitat plutôt benthique qui domineront les peuplements.

Au regard des diatomées benthiques, la Loire à Dampierre est en état écologique moyen (selon l'IBD), le mois de mai présente les meilleurs résultats. Notons qu'à cette date la biomasse phytoplanctonique est forte et que le pic de zooplancton a lieu. Les espèces indicatrices peuvent varier dans le temps et dans l’espace, il n’y a pas de schéma défini quant à la distribution des taxons. Malgré la stabilité des débits estivaux, les communautés de diatomées s'avèrent pourtant très changeantes.

Les résultats de ces trois compartiments montrent un fleuve de qualité moyenne, peut-être que l'étiage prolongé en a concentré les pollutions. En tout cas, le plancton n'est pas, lui, concentré pour autant : il reste modeste en quantité, malgré une grande richesse taxinomique. Ces paramètres qualitatifs et quantitatifs ne semblent pas systématiquement discriminés sur le plan stationnel. Aucune influence du fonctionnement de la centrale n'est, à cet égard, dénoncée pour les trois compartiments décrits ci-dessus.

La communauté des macrophytes aquatiques a été expertisée au cours de l’étiage estival (septembre 2017) au niveau des trois stations d’étude situées de part et d’autre du rejet du CNPE.



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Les différences de végétalisation entre la station amont et les stations avals sont principalement liées aux différences de vitesse d’écoulement et de profondeur, le courant étant globalement plus rapide et les profondeurs plus élevées dans les stations situées à l’aval du CNPE que dans la station amont.

Typiques des milieux ligériens, les cortèges floristiques présents à l’amont et à l’aval sont majoritairement constitués de taxons ubiquistes et inféodés aux milieux mésotrophes à eutrophes et déterminent tous trois des niveaux de trophie très élevés. Ces résultats sont conformes aux niveaux de trophie des grands cours d’eau de plaine tels que la Loire, comme en témoigne le « bon » état écologique.

Aucune différence réellement significative n’est donc perçue entre l’amont et l’aval du CNPE, les écarts biocénotiques constatés n’étant que d’ordre secondaire et s’expliquant naturellement par des caractéristiques environnementales légèrement différentes entre les stations d’étude.

La bioindication fournie par la végétation macrophytique révèle une similarité de niveau trophique entre l’amont et l’aval du CNPE. Cette expertise des macrophytes ne met pas en évidence d'influence du fonctionnement du CNPE sur l'hydrosystème ligérien.

L’expertise des macroinvertébrés benthiques réalisée sur les trois stations caractérisent des états biologiques globaux de très bonne qualité.

L’application d’un nouveau protocole (IBGA) cette année sur les stations Amont et Aval Eloigné ne permet pas de réelle comparaison avec la station Aval Immédiat. En effet, cette station étant suivie depuis 2009 selon la norme NF T90-350 (Indice Biologique Global Normalisé), les métriques obtenues par le protocole IBGN et les efforts d’échantillonnage induits ne peuvent être comparés à ceux obtenus grâce à la méthodologie de l’IBGA (tableau d’échantillonnage, nombre d’habitats et surfaces prélevées différentes).

L’analyse inter-stationnelle des peuplements de macroinvertébrés benthiques réalisée sur les 4 campagnes d’échantillonnage (mai, juin, septembre et novembre) des stations IBGA situées en amont et en aval éloigné du CNPE ne révèle pas de différence notable. Aucune des métriques considérées lors de la caractérisation des peuplements de macroinvertébrés ainsi que de leur évolution en 2017 ne révèlent de réelles différences entre l’amont et l’aval du CNPE. Les quelques petits écarts observés ne semblent être la conséquence que des caractéristiques environnementales sensiblement différentes entre stations. Les deux stations possèdent une très bonne qualité biologique globale ne présentant aucune variabilité saisonnière malgré les conditions hydroclimatiques de cette année.

L’étude temporelle de la station située en aval immédiat du CNPE de Dampierre-en-Burly permet de constater une hausse de la qualité biologique depuis 2009. Cette hausse tend à se stabiliser depuis 2013 en maintenant une très bonne qualité avec la présence de taxons fortement polluosensibles.

Les seuls paramètres communs aux trois stations, taxons indicateurs et les qualités biologiques, montrent distinctement l’absence d’influence du fonctionnement du CNPE de Dampierre-en-Burly sur les communautés de macroinvertébrés de la Loire.

Sur la base de ces différentes expertises, et comme pour le suivi annuel précédent, ce suivi hydro-écologique 2017 ne permet la mise en évidence d’aucun dysfonctionnement de l’hydrosystème et d’aucune modification importante de la qualité physico-chimique de l’eau de la LOIRE imputables au fonctionnement du CNPE de DAMPIERRE-EN-BURLY. »



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Peuplement piscicole

La conclusion du suivi piscicole de la Loire année 2017, (Aquascope joint en annexe à ce rapport) est reproduite ci-dessous :

« Effectués depuis 1997 en amont et en aval du CNPE de Dampierre, les inventaires piscicoles ont pour objectif la caractérisation des peuplements de poissons et l’évaluation de l’impact potentiel des rejets de la centrale.

Que ce soit en termes de structure ou encore de guildes, les peuplements des stations amont et aval éloigné du CNPE de Dampierre-en-Burly sont relativement similaires. Ils sont moyennement équilibrés et principalement organisés autour des mêmes espèces de cyprinidés, qui présentent les effectifs les plus importants : le goujon, l’ablette, le barbeau fluviatile, la bouvière et le chevaine, des poissons principalement omnivores et invertivores, à la reproduction essentiellement lithophile et phyto-lithophile. Comme les années précédentes, les espèces piscivores, potentiellement régulatrices des peuplements de cyprinidés, sont présentes en assez faible densité aux deux stations, même si les biomasses peuvent parfois être importantes. Du fait de leur place dans la chaîne trophique, ces espèces ne sont cependant habituellement pas présentes en effectifs importants.

Comme peuvent le montrer par ailleurs les notes d’IPR, de légères différences persistent néanmoins entre ces deux stations. La station aval éloigné montre un peuplement plus équilibré et un peu plus diversifié, ainsi qu’une composition des espèces anecdotiques plutôt distincte de celle de l’amont. En revanche, beaucoup plus de poissons ont été capturés à l’amont, en particulier des juvéniles issus de la reproduction de l’année(0+).

Ces différences sont essentiellement liées aux caractéristiques habitationnelles des stations. L’aval éloigné offre une plus grande variabilité des conditions, au contraire de l’amont où le seuil présent en aval immédiat, a tendance à les homogénéiser. En effet, le seuil ralentit les écoulements, favorisant le maintien et le développement des jeunes de l’année (0+), ainsi que de la bouvière. De plus, en maintenant un niveau d’eau suffisant, ce seuil pourrait avoir permis une bonne reproduction dans cette zone pour un certain nombre d’espèces, limitant les effets d’une année spécialement sèche.

Le peuplement échantillonné en aval immédiat du CNPE se distingue plus nettement de celui des autres stations. Cet écart, principalement constaté en ce qui concerne la structure et la composition spécifique, est à rapprocher des conditions d’écoulement plus rapides, des substrats plus grossiers et de l’enrochement des berges présents dans cette station. Il est aussi potentiellement dû à la différence d’effort d’échantillonnage.

Seuls 30 points ont été effectués en aval proche du CNPE, contre 100 points sur les deux autres stations, limitant ainsi la probabilité de capture des espèces les moins présentes.

Enfin, la proportion d’individus présentant une pathologie ou une anomalie sur les stations amont et aval éloignée n’a concerné que quelques individus sur les 1950 captures de cette année. L’état sanitaire de ces peuplements peut être considéré comme bon. En revanche, 7,55 % des individus capturés à la station aval immédiat du CNPE, la plus proche du rejet, présentaient une pathologie.

Comparativement aux années précédentes, les années 2016 et 2017 sont caractérisées par un nombre d’espèces moindre, impactant potentiellement les notes IPR. En effet, ce sont les métriques liées aux occurrences d’espèces qui présentent les scores les plus élevés et contribuent ainsi le plus à la note finale.



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Cette diminution du nombre d’espèces pourrait être liée à la modification de la méthode d’échantillonnage ayant eu lieu. Ainsi, comme évoqué dans le rapport, le protocole d’échantillonnage a été modifié depuis 2016 : le nombre d’EPA aux stations amont et aval, et surtout les zones pêchées, ont sensiblement évolué, pouvant être en lien avec la baisse de diversité constatée du peuplement.

De fait, de nombreux points de pêche ont été effectués dans le chenal ou le long de berges de type plage, ce qui n’était pas le cas auparavant. Cette nouvelle méthodologie d’échantillonnage permet de disposer d’un meilleur aperçu de la réelle capacité d’accueil des stations étudiées puisque les points échantillonnés sont plus représentatifs des caractéristiques morphologique des sites. En revanche, les années précédentes, la pêche étant directement ciblée sur les habitats les plus favorables à l’accueil piscicole et ceux sur lesquels l’efficacité de pêche était la plus importante, le nombre de poissons pêchés était proportionnellement plus élevé. Cette méthodologie n’est toutefois appliquée que depuis 2016 et ne concerne donc que 2 années de suivi.

Le recul pour incriminer uniquement la nouvelle méthodologie dans les constatations effectuées n’est donc potentiellement pas suffisant, d’autant que les années 2016 et 2017 ont présenté des conditions hydrologiques et climatiques particulières. Ainsi, une crue importante a eu lieu en juin 2016, au moment de la période de reproduction de nombreuses espèces, et l’année 2017 est caractérisée par une longue période de basses eaux et des conditions climatiques très chaudes. Ces éléments pourraient avoir eu un impact sur les peuplements piscicoles en place. La continuité du suivi pourra permettre de confirmer ou non ce qui a pu être observé en 2016 et 2017. »



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8.3 - SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES

8.3.1 - Emplacement des piézomètres

Nota : le trait rouge sur le plan représente l’emplacement de l’enceinte géotechnique qui est constituée de béton de 50 cm d’épaisseur. Cette enceinte délimite donc une nappe captive qui a peu d’échange avec les autres nappes externes.



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8.3.2 - Programme de surveillance des eaux souterraines

L’emplacement des points de prélèvement, le type et la fréquence des mesures ont été déterminés en fonction des sources potentielles de pollution et de l’ étude hydrogéologique du site.

La surveillance radiologique est réalisée selon le tableau ci-dessous :

PIEZOMETRES PARAMETRES MESURES FREQUENCE

DES CONTROLES

0 SEZ 002 PZ

0 SEZ 008 PZ

0 SEZ 017 PZ

0 SEZ 040 PZ Activité tritium sur eaux filtrées des échantillons d’eau

souterraine prélevés

Bimestrielle

0 SEZ 018 PZ

0 SEZ 026 PZ Mensuelle

0 SEZ 016 PZ

0 SEZ 022 PZ

0 SEZ 024 PZ

0 SEZ 037 PZ

0 SEZ 041 PZ Activités bêta globale et tritium sur eaux filtrées et mesure de l’activité bêta globale sur les matières en suspension

(MES) des échantillons d’eau souterraine prélevés

Mensuelle

0 SEZ 006 PZ

0 SEZ 004 PZ

0 SEZ 020 PZ

0 SEZ 023 PZ

0 SEZ 025 PZ

Bimestrielle

0 SEZ 011 PZ

0 SEZ 012 PZ

0 SEZ 013 PZ

0 SEZ 021 PZ

0 SEZ 032 PZ

0 SEZ 033 PZ

0 SEZ 043 PZ

0 SEZ 010 PZ

0 SEZ 015 PZ

0 SEZ 014 PZ

Activités bêta globale et tritium, teneur en potassium sur eaux filtrées et mesure de l’activité bêta globale sur les matières en suspension (MES) des échantillons d’eau


Mensuelle

0 SEZ 027 PZ Activité bêta globale sur eaux filtrées et mesure de

l’activité bêta globale sur les matières en suspension (MES) des échantillons d’eau souterraine prélevés

Mensuelle



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La surveillance physico-chimique des eaux souterraines présentes au droit du site est précisée dans le tableau ci-dessous :

PIEZOMETRES PARAMETRES MESURES FREQUENCE

DES CONTROLES

0 SEZ 002 PZ

0 SEZ 004 PZ

0 SEZ 006 PZ

0 SEZ 008 PZ

0 SEZ 020 PZ

0 SEZ 040 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates Bimestrielle

0 SEZ 005 PZ pH, conductivité, hydrocarbures Bimestrielle

0 SEZ 016 PZ

0 SEZ 018 PZ

0 SEZ 022 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates mensuelle

0 SEZ 024 PZ

0 SEZ 026 PZ

0 SEZ 011 PZ

0 SEZ 013 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates, sulfates, sodium

mensuelle

0 SEZ 021 PZ

0 SEZ 032 PZ pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates mensuelle

0 SEZ 010 PZ

0 SEZ 015 PZ

0 SEZ 014 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, NTK, nitrates, nitrites, ammonium, sulfates, sodium, chlorures, DCO

trimestrielle

0 SEZ 017 PZ pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates,

sulfates, sodium, chlorures mensuelle

0 SEZ 019 PZ pH, conductivité, NTK, chlorures bimestrielle


sulfates, sodium bimestrielle

0 SEZ 025 PZ pH, conductivité, NTK, nitrates, phosphates, DCO mensuelle

0 SEZ 027 PZ pH, conductivité mensuelle

0 SEZ037 PZ pH, conductivité, NTK, nitrates, phosphates, DCO,

chlorures, hydrocarbures, métaux mensuelle

0 SEZ 038 PZ

0 SEZ 039 PZ pH, conductivité, hydrocarbures, métaux mensuelle


sulfates, sodium, chlorures, métaux, DCO mensuelle



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8.3.3 - Résultats et commentaires Suivi radiologique :

PIEZOMETRES PARAMETRES MESURES

ACTIVITE VOLUMIQUE

TRITIUM EAU

FILTREE MOYENNE

DE L’ANNEE 2017 (BQ/L)

ACTIVITE VOLUMIQUE

TRITIUM EAU

FILTREE MOYENNE


ACTIVITE VOLUMIQUE

TRITIUM EAU

FILTREE MOYENNE


0 SEZ 002 PZ 0 SEZ 008 PZ 0 SEZ 017 PZ 0 SEZ 040 PZ

Activité tritium sur eaux filtrées des échantillons d’eau souterraine prélevés

<13 14 14 200 190 160 <6,6 <7,7 <8,5 <7,1 <7,7 <7,6

0 SEZ 018 PZ 0 SEZ 026 PZ

38 23 50 <6,4 <6,4 <6,7

0 SEZ 016 PZ 0 SEZ 022 PZ 0 SEZ 024 PZ 0 SEZ 037 PZ 0 SEZ 041 PZ

Activités bêta globale et tritium sur eaux filtrées et mesure de l’activité bêta globale sur les

matières en suspension (MES) des échantillons d’eau


17 17 18 8,7 8,2 9,9 9,1 8,5 <8,2

<7,4 <7,6 <7,6 <8,8 9,2 <9,4

0 SEZ 006 PZ 0 SEZ 004 PZ 0 SEZ 020 PZ 0 SEZ 023 PZ 0 SEZ 025 PZ

<6,0 <6,4 <6,3 <6,7 <7,1 <7,2 <7,2 <6,4 <6,9 <6,1 <5,6 <6,0 <5,7 <6,7 <6,5

0 SEZ 011 PZ 0 SEZ 012 PZ 0 SEZ 013 PZ 0 SEZ 021 PZ 0 SEZ 032 PZ 0 SEZ 033 PZ 0 SEZ 043 PZ 0 SEZ 010 PZ 0 SEZ 015 PZ 0 SEZ 014 PZ

Activités bêta globale et tritium, teneur en potassium

sur eaux filtrées et mesure de l’activité bêta globale sur les

matières en suspension (MES) des échantillons d’eau


11 21,4 22 45 26 28

<7,6 <8 <8,2 <8,5 9,6 <8,6 40 33 73

<8,5 <6,9 <7,1 <5,9 <6,1 <6,5 <6,4 <6,4 <6,9 <6,1 <6,4 <6,7 <7,5 <7,6 <7,4

0 SEZ 027 PZ

Activité bêta globale sur eaux filtrées et mesure de

l’activité bêta globale sur les matières en suspension

(MES) des échantillons d’eau souterraine prélevés

/

/ /

Ces mesures d’activité volumique tritium traduisent la trace d’évènements anciens à l’intérieur du périmètre de l’enceinte géotechnique et en grande partie éliminées. Il n’y a aucun risque d’impact sur les nappes destinées à la consommation humaine.



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Les faits saillants concernent les piézomètres 0 SEZ 008 PZ et 0 SEZ 018 PZ qui sont sous surveillance renforcée consécutivement au déversement incidentel sur le sol de 2 m3

d’eau issue de la rétention du réservoir 1 PTR 001 BA (voir évènement significatif environnement déclaré à l’autorité de sûreté : ESE6 N° 1.06.11). Suite à la détection d’une évolution de l’activité volumique tritium de ces deux piézomètres, un pompage à 1,6 m3/h a été mis en service dans le 0 SEZ 008 PZ à partir de mi-juillet 2012 pour capter et réduire ce marquage très localisé. Pour le 0 SEZ 018 PZ voisin, l’activité volumique tritium varie également en fonction des niveaux de la nappe entre 12 et 93 bq/L. Dans tous les cas, aucune présence de radioélément autre que le tritium n’a été détecté au travers des mesures bêta globale réalisées sur l’eau filtrée ou sur les matières en suspension.

Le piézomètre 0 SEZ 012 PZ, situé dans l’enceinte SEK/KER, présente un marquage historique dû probablement à une inétanchéité de la rétention SEK/KER avant sa réfection à l’été 2007.

Quant au piézomètre 0 SEZ 032 PZ, une activité en tritium supérieure à 100 Bq/L a été détectée le 8 octobre 2015. Une recherche de radioélément par spectrométrie gamma n’a pas mis en évidence la présence de radioélément artificiel. Aucune activité radiochimique significative n’a été mise en évidence au niveau des piézomètres situés à proximité immédiate et à l’aval du 0 SEZ 032 PZ. Les investigations réalisées sur les ouvrages situés à l’amont de ce piézomètre (Bâche PTR tr 3-4, Réseau KER, SEK, TER, Ilot nucléaire tr3-4) n’ont pas révélé de défauts significatifs. Un autre dépassement ponctuel de du seuil S1 fixé à 100 bq/L a été constaté sur le prélèvement réalisé le 3 janvier 2017, le résultat était alors de 140 bq/L. Celui-ci a fait l’objet d’une déclaration d’un EIE5 N° 0.14.2015 indice 1 - Dépassement du seuil S1 (seuil d’investigation) de la valeur Tritium sur le prélèvement mensuel du piézomètre 0 SEZ 032 PZ.

Par ailleurs, ce piézomètre présente un bruit de fond suite au marquage historique lié à la fuite de la bâche PTR tranche 3 en 1996.

D’une manière générale, l’activité au niveau des piézomètres présentant des marquages historiques peut subir de légères variations en fonction du niveau de la nappe.



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Suivi chimique :

PIEZOMETRES PARAMETRES MESURES RESULTATS SAILLANTS

0 SEZ 002 PZ 0 SEZ 004 PZ 0 SEZ 006 PZ 0 SEZ 008 PZ 0 SEZ 020 PZ 0 SEZ 040 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates

/ / / / /

Oui phosphates

0 SEZ 005 PZ pH, conductivité, hydrocarbures Oui hydrocarbures

0 SEZ 016 PZ 0 SEZ 018 PZ 0 SEZ 022 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates

/ / /

0 SEZ 024 PZ 0 SEZ 026 PZ 0 SEZ 011 PZ 0 SEZ 013 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates, sulfates, sodium

/ / / /


pH, conductivité, hydrocarbures, phosphates, NTK, nitrates / /

0 SEZ 010 PZ 0 SEZ 015 PZ 0 SEZ 014 PZ

pH, conductivité, hydrocarbures, NTK, nitrates, nitrites, ammonium, sulfates, sodium, chlorures, DCO

/ / /


sulfates, sodium, chlorures /

0 SEZ 019 PZ pH, conductivité, NTK, chlorures /


sulfates, sodium /

0 SEZ 025 PZ pH, conductivité, NTK, nitrates, phosphates, DCO /

0 SEZ 027 PZ pH, conductivité /

0 SEZ037 PZ pH, conductivité, NTK, nitrates, phosphates, DCO, chlorures,

hydrocarbures, métaux Oui manganèse


pH, conductivité, hydrocarbures, métaux Oui manganèse

Oui manganèse


sulfates, sodium, chlorures, métaux, DCO Oui fer, manganèse



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PIEZOMETRE PARAMETRE LOCALISATIONRESULTATS

ANALYSE (MAX)

SEUIL 1 NOTE CIDEN

(INVESTIGATION)

SEUIL 2 NOTE CIDEN

(ACTION)

0 SEZ 005 PZ Hydrocarbures Transformateurs TR2

50 mg/L 0,5 mg/L 1 mg/L

0 SEZ 040 PZ Phosphates Salle des machines

0,53 mg/L 0,5 mg/L 2 mg/L

0 SEZ 037 PZ Manganèse Chemin de

ronde

Bâtiment RGV

0,81 mg/L 0,05 mg/L 1 mg/L

0 SEZ 038 PZ Manganèse Hors du site

près du canal d’amenée

0,51 mg/L 0,05 mg/L 1 mg/L

0 SEZ 039 PZ Manganèse Hors du site

près du canal d’amenée

1,4 mg/L 0,05 mg/L 1 mg/L

0 SEZ 041 PZ Manganèse Amont du site piézomètre de

référence du site4,3 mg/L 0,05 mg/L 1 mg/L

0 SEZ 041 PZ Fer Amont du site piézomètre de

référence du site4,5 mg/L 0,2 mg/L 10 mg/L

Le piézomètre 0 SEZ 040 PZ, situé dans l’enceinte géotechnique, derrière la salle des machines, à l’inter-tranche 2/3 fait l’objet d’un marquage historique en phosphate. En effet un événement intéressant l’environnement : EIE5 N° 0.10.13 - Détection de teneurs en phosphates supérieures à la valeur seuil S1 dans les prélèvements d’eaux souterraines du piézomètre 0 SEZ 040 PZ à partir de février 2013 a été déclaré à l’ASN.

L’origine supposée était une infiltration suite à une potentielle inétanchéité de canalisation SEO au niveau inter-paire de tranche en salle des machines. Des travaux de réparation ont été réalisés en 2014. Les deux dépassements ponctuels constatés cette année ont fait l’objet d’une déclaration d’un évènement intéressant l’environnement EIE5 n° 0.08.17 - Dépassements du seuil de vigilance (Seuil 1) sur la teneur en phosphates sur le piézomètre 0 SEZ 040 PZ à plusieurs reprises entre 2013 et 2017.

Concernant le 0 SEZ 005 PZ, ce piézomètre a présenté des arrivées d’hydrocarbures (huile type huile turbine) identifiées en 2008 qui a été reliée à la dégradation localisée d’une canalisation enterrée de collecte des eaux huileuses à proximité de la salle des machines. Un dispositif de récupération d’huile a été mis en place au niveau du piézomètre. Des forages de reconnaissance ont été réalisés à proximité sans rencontrer de zone particulièrement souillée ce qui laisse supposer que le marquage est très localisé.



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Les variations de concentrations en hydrocarbure mesurées en 2017 pouvaient s’expliquer par un changement dans le mode de prélèvement ainsi que par les variations de la nappe. Un nettoyage de ce piézomètre avec des ITV ont été réalisés en 2017. Suite à ses activités de maintenance, un test de contrôle de réalimentation en phase huileuse après une semaine de repos a été effectué. Ce contrôle a mis en évidence l’absence de suintement d’hydrocarbures pas les crépines. Un autre test de réalimentation en phase hydrocarbure mais en dynamique cette fois-ci a été également réalisé (pompage à un débit de 300 l/h pendant 1h30 et suivi de la variation de l’épaisseur du surnageant). Ce test a également montré l’absence d’arrivée significative d’hydrocarbure dans le piézomètre.

Une surveillance particulière et un dispositif d’écrémage sont toujours en place.

Des teneurs supérieures au seuil S1 en fer sont relevées dans les eaux souterraines au droit du 0 SEZ 041 PZ. Des teneurs supérieures au seuil S1 voire même au seuil S2 en manganèse sont relevées dans les eaux souterraines au droit des quatre ouvrages suivis du site (0 SEZ 037 PZ, 0 SEZ 038 PZ, 0 SEZ 039 PZ et 0 SEZ 041 PZ).

L’ouvrage 0 SEZ 041 PZ étant situé à l’amont hydrogéologique des installations du site, les concentrations élevées en fer et en manganèse relevées semblent donc liées à une contribution naturelle et, dans tous les cas, sans lien avec les activités du site.

Ces évènements ont fait l’objet d’une déclaration d’un EIE5 n°0.07.17 - Dépassements des seuils 1 et 2 pour le paramètre Manganèse sur les piézomètres 0 SEZ 037, 038, 039 et 041 PZ, hors responsabilité site.

8.4 - SURVEILLANCE DES AMIBES ET TRAITEMENT BIOCIDE ASSOCIE AUX TRANCHES 1 ET 3

Les condenseurs inox des tranches 1 et 3 ne relâchent pas de cuivre et évitent les rejets de métaux en Loire. Mais, à la différence des condenseurs laiton des tranches 2 et 4, ils n'inhibent pas le développement des micro-organismes tels que les amibes.

De 1996 à 1998, pour éviter le développement de ces amibes, une chloration continue des circuits de refroidissement des tranches équipées en condenseurs inox a été effectuée par injection d’eau de Javel pendant la période estivale.

Depuis 1999, le traitement est effectué au moyen de la monochloramine ce qui permet de réduire les rejets de dérivés chlorés (produit obtenu par mélange d’eau de javel et d’eau ammoniaquée).

Le traitement consiste en une injection continue de monochloramine dans les circuits avec les purges des aéroréfrigérants ouvertes.

Le suivi de l’efficacité est effectué à partir de la concentration en amibes pathogènes dans le rejet, celui-ci permet le calcul de la concentration en Loire, cette valeur est réglementée.

La valeur est compatible avec les impératifs de santé publique, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) a retenu la valeur limite de 100 amibes Naegleria fowleri par litre pour les eaux superficielles (Nf/L). Cette limite a été reprise par la décision de l’autorité 2016-DC-0578.

Si la concentration calculée en Nf en Loire risque de dépasser 100 Nf/L, il est procédé sur la tranche la plus contaminée, soit à une adaptation des modalités de traitement par passage en traitement continu avec ou non une augmentation de la concentration de la monochloramine en sortie du condenseur, soit à une chloration massive.



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Afin de prendre en compte le retour d’expérience des années précédentes, pour limiter les développements amibiens tout en optimisant les rejets chimiques, en particulier les nitrites, les modalités de mise en service et les critères de pilotage du traitement ont été adaptés.

Le traitement est mis en service après un arrêt de tranche pour maintenance, au plus près de l’atteinte de la pleine puissance ou au plus tard cinq jours après le couplage au réseau électrique, le traitement optimisé est suspendu au profit d’un traitement continu, si besoin, dès la détection d’une colonisation amibienne. Par ailleurs, le pilotage du traitement à partir de la concentration en amibes sur les tranches intègre les prévisions de température maximale de l’air supérieur à 30°C deux jours consécutifs. Le risque de développement des amibes s’intensifie avec des températures de l’air ambiant élevées.

Un suivi hebdomadaire des tranches 2 et 4 (condenseur en laiton) est mis en place, la fréquence devient quotidienne si la température atmosphérique dépasse 30°C.

La campagne de traitement s’est déroulée :

Tranche 1 : du 16 mai au 1er juillet puis du 15 au 27 septembre (la période d’AT est du 1er juillet au 15 septembre).

Tranche 3 : du 12 juin au 24 aout (date de début de l’arrêt de tranche).

Le traitement effectué :

Sur la tranche 1, le point de consigne optimisé a été fixé à 0,15 mg/L, associé à l’injection directe multipoints en bassin froid de l’aéroréfrigérant en séquentiel 12 heures par jour. Les modalités de traitement du circuit de la tranche 1 ont été adaptées pendant 17 jours, juste avant l’arrêt de tranche, entre le 15 juin et le 1er juillet. L’injection a été continue avec une consigne de concentration en CRT en sortie condenseur de 0,50 mg/L. Cette hygiénisation a été réalisée en prévision du changement de packing prévu pendant l’arrêt de tranche.

Sur la tranche 3, le traitement à la monochloramine a été mis en service avec un point de consigne optimisé de monochloramine de 0,30 mg/L en chlore résiduel total en sortie de condenseur en séquentiel 12 heures par jour (11h à 23h).

Au cours de la campagne 2017, les températures maximales atmosphériques journalières ont dépassé les 30°C à plusieurs reprises. Ainsi, plusieurs développements microbiens ont été constatés au niveau des deux tranches. L’ajustement des consignes et le basculement momentané en traitement continu a permis une maitrise rapide des colonisations.

Le traitement mis en œuvre a permis de maîtriser les développements de l’espèce N. fowleri dans les circuits des tranches 1 et 3. L’abattement des concentrations de cet espèce a été significatif. Le traitement a été particulièrement efficace en tranche 3 puisque les concentrations en Naegleria fowleri sont restées sous la limite de détection durant toute la période de traitement, même lorsque la durée de celui-ci a été optimisée et limitée à 12 heures par jour.



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La concentration limite en Naegleria fowleri à l’aval du CNPE, fixée à 100 Nf/L par la décision 2016-DC-0578, n’a jamais été atteinte. La concentration maximale calculée à l’aval du site au cours du suivi amibien a été de 35 Nf/L.

Le suivi 2017 des concentrations en amibes est joint en annexe.

Un rapport annuel spécifique est adressé à la fin du premier trimestre de l’année n+1 aux administrations concernées ainsi qu’à la CLI.

Conformément aux prescriptions de prise d’eau et de rejet, les modalités de traitement sont présentées aux administrations concernées par courrier.

8.5 - SURVEILLANCE DES LEGIONELLES

Les tours aéroréfrigérantes équipant les circuits de refroidissement des circuits secondaires permettent de limiter les prélèvements d’eau dans le milieu récepteur, toutefois un appoint est nécessaire.

L’eau de Loire est riche en micro-organismes, certains d’entre eux comme les légionelles trouvent des conditions favorables à leur développement dans les circuits (température de 25 à 45°C).

Une surveillance de la concentration de légionelles présentes dans les circuits est réalisée.

Des prescriptions définies par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) fixent une concentration au-dessus de laquelle des mesures de prévention doivent être mises en œuvre. Cette valeur est fixée à 5 000 000 Unités Formant Colonie par litre (UFC/L) pour les tours de grandes hauteurs des installations nucléaires de base, restée en vigueur en 2017 pour les tranches ne disposant pas de traitement biocide, en l’occurrence les tranches 2 et 4. Quant aux tranches 1 et 3, la limite applicable est de 100 000 UFC/L conformément à la décision de l’autorité de sureté N° 2016-DC-0578.

Les concentrations mesurées sur l’ensemble des tranches en 2017 sont en-dessous de cette valeur. Elles sont à nouveau du même ordre de grandeur que lors des années antérieures. Le contexte estival a été marqué par des conditions climatiques exceptionnelles avec des périodes caniculaires et des températures atmosphériques qui ont dépassé les 30°C à plusieurs reprises durant la période allant de début juin à fin aout. Des débits de Loire inférieurs à 100 m3/s ont été observés à partir de fin juin et pour toute la fin de la campagne de traitement.

Au cours de l’été, les résultats des tranches 1 et 3 diffèrent généralement de ceux des tranches 2 et 4. Cette différence est due au traitement biocide, pratiqué sur les tranches 1 et 3, pour lutter contre le développement des amibes ; celui-ci agit également sur la prolifération des légionelles.

Les résultats d’analyses des concentrations en légionelles sont transmis au moins mensuellement aux Autorités nationales et locales.

Le suivi 2017 des concentrations en légionelles est joint en annexe.



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8.6 - STATION D’EPURATION

La station d’épuration doit répondre aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 21 juillet 2015, complétées par les exigences complémentaires formulées par la DDT dans son courrier EP (02/11/10) n° 48 du 16/11/2010 en réponse au dossier de déclaration de la station. Ces dispositions seront tracées via un porté connaissance qui sera transmis à la DDT.

Les performances requises de l’ouvrage sont rappelées ci-après :

NORMES DE REJET ARRETE PREFECTORAL DU 16/11/2010

PARAMETRES CHIMIQUES

CONCENTRATIONS (MG/L)

RENDEMENTS EN %

DBO5 ≤30 ≥ 92

DCO ≤ 90 ≥ 85

MES ≤30 ≥ 95

N Kjeldahl ≤40 ≥70

Phosphore ≤2 ≥80

Les résultats de l’auto-surveillance sont joints en annexe.

Les dispositions réglementaires ont été clarifiées avec la DDT lors d’une réunion le 26/01/2018 suite au retour du bilan annuel d’autosurveillance de la station d’épuration de l’année 2017 qui présentait des résultats de paramètres DBO5, DCO et MES satisfaisants et des dépassements sur les moyennes annuelles en azote Kjeldahl et en phosphore total. Ces dépassements étaient liés à un défaut d’approvisionnement en chlorure ferrique et d’agitation du bassin. Ces disfonctionnements ont été corrigés.



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8.7 - SURVEILLANCE DU BRUIT AUTOUR DU SITE

Le bruit des Installations Nucléaires de Base (INB) est réglementé par l'arrêté INB du 7 février 2012 titre IV chapitre III. Dans son article 4.3.5 il prévoit que toute INB doit être conforme aux dispositions de limitation de bruit fixées par l’article 3 de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), sauf disposition contraire fixée par décision de l’ASN.

A la date du 1er juillet 2013, les INB sont donc soumises à des valeurs d’émergence à respecter en Zone à Emergence Réglementée (ZER) et à des niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite d’établissement, déterminés de manière à assurer le respect des valeurs d’émergence admissibles.

La dernière campagne de mesures acoustiques pour le CNPE de Dampierre a été réalisée par l’entreprise Venathec en 2016. Cette campagne de longue durée a permis d’évaluer d’une part, les niveaux de bruit ambiant et résiduel en plusieurs points de l’environnement et d’autre part, de disposer de mesures en limite de site et de mesures de recalage du modèle permettant de s’assurer de la bonne représentativité de celui-ci. Cette campagne de mesure a permis d’intégrer les différentes situations météorologiques et de relier conditions de propagation et météorologie (calculs statistiques utilisant des données météorologiques sur une période de 10 ans).

Les résultats des mesures acoustiques du site de Dampierre vis-à-vis de l’arrêté INB ont été communiqués en 2017 à l’ASN.

9 - LES DECHETS

9.1.1 - Déchets radioactifs solides

L’année 2017 a été marquée par :

Une production annuelle de déchets radioactifs bruts de 323 tonnes, stable par rapport à la production annuelle moyenne présente dans l'Etude Déchets du CNPE. Les 323 tonnes se répartissent entre déchets de procédés (61 tonnes) à savoir les filtres d'eau, les concentrats, les résines échangeuses d'ions principalement et les déchets technologiques (262 tonnes), à savoir les métaux, le plastique.

Une production totale de 2748 colis de déchets radioactifs représentant 1397 tonnes (1698 m3) avec :

Une production de 61 coques dont 23 coques de concentrats, 18 coques de filtres d'eau, 14 coques de plastique/cellulose/bois et 6 coques de métaux ferreux.

Une production de 2041 fûts en polyéthylène (en hausse) et de 514 fûts métalliques (en hausse). Le conditionnement en fût polyéthylène reste priorisé afin d’alimenter le four d’incinération CENTRACO : le taux de déchets incinérables envoyés à l’incinération a ainsi atteint 99 % en 2017. En effet, l’incinération des fûts polyéthylène permet une réduction du volume final de déchets destiné au stockage, contribuant ainsi à réduire l'engorgement du Centre de Stockage de l'Aube (CSA).



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Une évacuation totale de 2681 colis de déchets radioactifs représentant 1470 tonnes (1702 m3) avec :

une évacuation de 1988 colis vers CENTRACO Incinération représentant 913 tonnes soit 62% du tonnage total évacué, dont les 35 citernes d’effluents issus du nettoyage préventif des générateurs de vapeur (NPGV) de la tranche 2 représentant 808 tonnes,

une évacuation de 591 colis vers le CSA (ANDRA) représentant 418 tonnes,

une évacuation de 88 colis vers le CIRES (ANDRA) représentant 119 tonnes dont 21 tonnes de résines échangeuses d’ions TFA, 76 tonnes de déchets métalliques TFA et 31 tonnes de gravats TFA,

une évacuation de 14 colis de déchets métalliques vers CENTRACO Fusion représentant 20 tonnes.

Le respect des cibles d'entreposage des coques et fûts sur le CNPE sur les 12 mois de l'année 2017.

Le maintien de la qualité des coques produites sur les neuf premiers mois de l’année 2017, avec un taux de non-conformité (taux calculé sur 12 mois glissants, fonction également du nombre total de coques produites) inférieur ou égal à 3 % pour un objectif < 4 %. Le taux est monté à 6,6 % en octobre avec cinq coques non conformes produites sur 12 mois glissants du fait d’un débit de dose supérieur à 2 mSv/h (donc non évacuables) ; il est revenu à 4,5 % en décembre avec trois coques non conformes produites sur 12 mois glissants.

La poursuite du désentreposage de l’aire TFA en vue du grand carénage : évolution du taux d’entreposage de 22 % au 1er janvier 2017 à 18 % au 1er janvier 2018.

Répartition de la production des déchets en 2017

Par type de déchets

EN TONNES PRODUCTION 2017

PRODUCTION 2016

PRODUCTION 2015

PRODUCTION 2014

Déchets Technologiques

262 276 248 272

Déchets de Procédés

61 11 72 115

Par type de conditionnement

PRODUCTION 2017

PRODUCTION 2016

PRODUCTION 2015

PRODUCTION 2014

Fûts métalliques 514 432 438 808

Fûts polyéthylène 2041 1767 1537 1970

Coques béton 61 121 106 216*

* Dont 98 coques liées à la Campagne MERCURE 2014 de conditionnement de résines actives, opération réalisée une fois tous les trois ans en moyenne



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Les expéditions vers les centres de stockage de l’ANDRA et vers l’usine de traitement CENTRACO ont concerné :

513 fûts métalliques de 200 litres (en hausse par rapport à 2016).

1944 fûts polyéthylène de 200 litres (en hausse).

81 coques béton (en baisse).

68 caisses ou casiers de ferraille (stable).

40 bigbags de résines très faiblement actives (en légère baisse).

35 citernes d'effluents de rinçage et de lançage issus du Nettoyage Préventif des GV (NPGV) de la tranche 2.

Cela représente 22 expéditions vers le Centre de Stockage de l'Aube (CSA), 12 expéditions vers le Centre Industriel d'Entreposage, de Regroupement et de Stockage des déchets TFA (CIRES) et 50 expéditions vers l’usine de traitement CENTRACO (dont les 35 citernes contenant les effluents de lessivage du NPGV Dampierre 2 produits en 2016).

9.1.2 - Déchets industriels non-radioactifs

Les déchets industriels non-radioactifs (conventionnels) générés par l’installation sont triés à la source par le producteur et entreposés temporairement sur l’aire de transit des déchets conventionnels ou l'aire d'entreposage des déchets potentiellement pathogènes du CNPE (hormis quelques déchets expédiés directement de leur lieu de production tels que les boues de la station d'épuration par exemple).

Les déchets conventionnels sont valorisés/éliminés dans les filières agréées : en 2017, le taux de valorisation global (énergétique et matière) a été de 93,6 % (en baisse par rapport à 2016). Quelques natures de déchets restent sans filière de valorisation : les calorifuges minéraux et la part non-incinérable des déchets assimilables aux ordures ménagères notamment.

2017 2016 2015 2014

Taux de valorisation global (%)

93.6 97.3 94.2 97

Taux de valorisation déchets réglementés (%)

100 100 100 100

Production de déchets (tonnes)

6382 6707 4 087 3 877



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L’année 2017 a été marquée par :

Une production de déchets conventionnels de 6382 tonnes, supérieure à la production annuelle moyenne sur les cinq dernières années (3567 tonnes en moyenne sur la période 2012-2016), bien qu’en baisse par rapport à 2016.

Cela s'explique, comme en 2016, par la réalisation de plusieurs chantiers dimensionnants : poursuite des chantiers liés au Projet Post-Fukushima, rénovation/hygiénisation de 50 % des packings de la tranche 1, échange du pôle du Transformateur Principal (TP) de la tranche 3, remplacement du Transformateur de Soutirage (TS) de la tranche 1, poursuite de la rénovation du bâtiment Centre. Ces chantiers représentent à eux seuls 4308 tonnes de déchets (68 % de la production de l'année). Ces chantiers mis à part, la production de déchets conventionnels de 2017 n'est plus que de 1953 tonnes.

La vidange du silo de boues de la station d’épuration (441 tonnes).

La réalisation d'une campagne d'hygiénisation in-situ de boues potentiellement pathogènes issues du nettoyage des circuits de refroidissement (121 tonnes).

La rénovation/hygiénisation de 50 % des corps d'échange de l'aéroréfrigérant de la tranche 1 au cours du second semestre (695 tonnes de déchets potentiellement pathogènes dont 501 tonnes de packing et 141 tonnes de tartre hygiénisés in-situ avant évacuation).

L’hygiénisation des déchets à risque amiante et potentiellement pathogènes qui étaient entreposés sur site depuis 2015, en l’absence de solution de traitement. Une demande d’autorisation pour l’hygiénisation de ces déchets par étuvage thermique dans l’installation de traitement des déchets potentiellement pathogènes (ITDP) d’HAMON (située près de l’aéroréfrigérant tranche 4) avait été déposée auprès de l’ASN en avril 2017. Après réalisation de tests témoin en septembre 2017, démontrant l’efficacité du traitement, l’ASN a donné son autorisation à l’hygiénisation, ce qui a permis de traiter en novembre 2017 les déchets et de les évacuer vers les filières d’élimination agréées (1,980 tonnes d’EPI à risque amiante et 0,780 tonne de tôles en fibrociment).



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10 - MODIFICATIONS APPORTEES AU VOISIGANE DU SITE

Il n’y a pas eu de modifications apportées au voisinage du CNPE de Dampierre-en-Burly susceptibles de modifier les conclusions de l’étude d’impact en 2017.

11 - CONTROLES ET INSPECTIONS

11.1 - CONTROLES PERMANENTS

Des mesures parallèles et indépendantes sont réalisées en permanence par l’IRSN et par des laboratoires agréés permettant la mise en œuvre de contrôles croisés. Ces contrôles n’ont pas mis en évidence d’écart de mesure nécessitant des investigations et correction.

11.2 - INSPECTION « ENVIRONNEMENT – GENERALITES »

« Opérations de dragage du canal d’amenée – environnement, généralités » du 16 Mars 2017 : cette inspection inopinée portait sur le chantier de dragage. L’inspection avait pour objectif de contrôler d’une part les dispositions mises en œuvre pour l’entretien de la source froide, notamment au travers des opérations de dragage du canal d’amenée qui étaient en cours, et d’autre part plusieurs points ayant trait à l’environnement.

Les points suivants ont été inspectés :

Etat général des berges des canaux d’amenée et de rejet ainsi que de certaines parties de la digue de protection contre les crues externes.

Aire d’entreposage des déchets de très faible activité (TFA) et le dispositif de pompage au droit de 0 SEZ 008 PZ.

Modalités de prélèvements, de rejets d’effluents et de sédiments, de confinement de l’aire TFA ainsi que les dispositions mise en œuvre par le CNPE pour assurer un suivi et un pilotage efficaces de gestion des conformités.

Au regard des contrôles menés par sondage, les inspecteurs ont noté un bon état général des installations (chantier de dragage du canal d’amenée et aire TFA) et ouvrages (digue anti-crue et berges des canaux d’amenée et de rejet) visités. Les inspecteurs ont néanmoins détecté quelques écarts et situations qui nécessitent soit d’initier des actions correctives, soit d’apporter des réponses complémentaires.

Inspection « Prévention des pollutions et maîtrise des nuisances » du 20 mars 2017 : cette inspection concernait le thème « prévention des pollutions et maîtrise des nuisances – rétentions » et portait plus particulièrement sur le respect du chapitre III de la décision ASN n° 2013-DC-0360 du 16 juillet 2013.

Les points suivants ont été inspectés :

La station de déminéralisation.

Les déshuileurs de site 0 SEH 001 et 002 DH.

Le local de stockage intérieur des huiles.

L’aire de stockage extérieure des huiles à proximité du bâtiment d’entreposage de l’acide borique

La station de production de monochloramine du réacteur n°3



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Il apparaît que les stockages, les entreposages et les aires de chargement et de déchargement de substances dangereuses ou radioactives, contrôlés par les inspecteurs, disposent des rétentions dont les capacités respectent la réglementation. Les rétentions sont dans un bon état général et des kits anti-pollution scellés et faisant l’objet d’un suivi sont à disposition à plusieurs endroits du site.

Le contrôle mené a mis en évidence un retard général vis-à-vis du déploiement de programmes de contrôles et de la mise en œuvre de ces opérations de contrôle sur les rétentions et leurs dispositifs associés et de la mise en place de procédures de suivi des rétentions.

De plus, les inspecteurs regrettent l’absence d’interlocuteur possédant une vision intégrée sur les rétentions de tout le site. Les inspecteurs ont ainsi constaté que les différents métiers savent répondre aux demandes concernant les équipements dont ils sont les propriétaires mais le contrôle de l’état des rétentions ne semble pas faire l’objet d’un suivi d’ensemble.

Inspection « prévention des pollutions et maîtrise des nuisances « du 7 et 8 Novembre 2017 : cette inspection inopinée portait sur le thème « prévention des pollutions et maîtrise des nuisances – équipements nécessaires (installations classées pour la protection de l’environnement) ».

L’objectif de cette inspection était de contrôler, par sondage, le respect des prescriptions réglementaires et des référentiels d’exploitation applicables aux équipements nécessaires –installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)- situés sur le périmètre des installations nucléaires de base n° 84 et 85.

Les contrôles se sont orientés vers les installations suivantes :

Les entreposages d’hydrazine dans les locaux SIR, dans les locaux « travée » des salles des machines des réacteurs 1 et 2 et dans le local P600 dit magasin de produits chimiques.

Les aires de dépotage de fuel vers les bâches associées aux diesels de secours 3 LHP, 3 LHQ et 0 LHT.

Les locaux des diesels 3 LHP, 3 LHQ et 0 LHT. La bâche à fuel 3 LHQ 003 BA. Les entreposages de substances dangereuses dans la station de production d’eau

déminéralisée. La laverie de linge contaminé.

Il ressort que les locaux des diesels de secours, la bâche à fuel du diesel de secours 3 LHQ et les aires de dépotage fuel des diesels de secours sont plutôt bien tenus.

Toutefois, des améliorations sont attendues concernant les conditions de stockage, notamment de l’hydrazine dans les locaux SIR, P6000 et dans la laverie, et concernant les contrôles des équipements, en particulier pour les bâches à fuel des diesels 3 LHP/LHQ.

Par ailleurs, concernant l’inventaire EN/ICPE, celui-ci est toujours incomplet et les règles de comptabilisation à appliquer pour le classement dans les rubriques de la nomenclature des installations classées ne sont pas toujours appliquées.

Les inspecteurs ont fait remarquer que les modalités de classement, tant sur le recensement exhaustif que sur l’application de la règle de cumul, n’étaient pas déclinées de manière homogène d’un CNPE à l’autre. Enfin, les inspecteurs ont relevé plusieurs écarts réglementaires qui doivent être traités en priorité.



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12 - EVENEMENTS SIGNIFICATIFS OU INTERESSANTS POUR L’ENVIRONNEMENT DECLARES A L’ASN PAR LE SITE

12.1 - EVENEMENTS SIGNIFICATIFS POUR L’ENVIRONNEMENT

En 2017, 6 événements ont fait l’objet d’une déclaration d’événement significatif pour l’Environnement (ESE) avec envoi d’une télécopie de déclaration et d’un rapport d’événement à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

ESE9 N° 0.03.17 - Nombre de dépassements annuels du flux journalier pour le paramètre Cuivre jugé significatif par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Au 31 décembre 2016, le CNPE de Dampierre a comptabilisé en données brutes, 65 jours de dépassement de la limite journalière de rejet en Cuivre. Toutefois, en application des prescriptions [EDF-DAM-135] et [EDF-DAM-124], le CNPE de Dampierre doit uniquement retenir 49 des 65 dépassements pour l’année 2016 pour comptabiliser le nombre de dépassements tel que demandé par la prescription [EDF-DAM-135]. En effet, les deux prescriptions précitées se cumulent dans leur application :

La prescription [EDF‐DAM‐124] permet de ne pas comptabiliser certaines mesures en raison de l’incertitude associée à ce type de mesure et a, par conséquent, pour objet d’intégrer cette marge d’incertitude dans les calculs du nombre de dépassement.

La prescription [EDF‐DAM‐135] encadre, par différents seuils, les rejets de Cuivre et a, par conséquent, pour objet d’aménager les rejets en fonction des aléas d’exploitation.

Les objets de ces prescriptions n’étant pas les mêmes, elles doivent être interprétées de manière cumulative. Par conséquent, le site considère avoir respecté les prescriptions associées aux rejets de cuivre sur l’année 2016.

Pour rappel, le flux journalier en cuivre, à l’ouvrage de rejet principal (canal de rejet), avant rejet en Loire, est limité à 40 kg, avec la possibilité d’un dépassement de ce flux 56 jours par an, dont 49 jours où la limite est portée à 70 kg et 7 jours où la limite est portée à 192 kg.

L’Autorité de Sûreté Nucléaire (Division d’Orléans) a informé le CNPE de Dampierre que le cumul des dérogations notifiées dans les prescriptions [EDF-DAM-135] et [EDF-DAM-124] n’était pas applicable et que la non-retenue de 10 % des valeurs dépassant la limite prescrite sans dépasser le double de celle-ci, notifiée dans la prescription [EDF-DAM-124], ne pouvait être appliquée dans certains cas. A ce titre, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (Division d’Orléans), a demandé la déclaration d’un événement significatif pour le domaine Environnement suivant le critère 9 de la DI100.

Le CNPE de Dampierre considère qu’aucun des critères justifiant la déclaration d’un événement significatif n’est rempli et ne partage pas la lecture de la réglementation faite par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (Division d’Orléans). Toutefois, pour répondre à la demande de l’ASN reçue par le courrier du 13/01/2017, référencé CODEP-OLS-2017-001747, et par mail du 10/02/2017, le CNPE de Dampierre a déclaré un événement significatif Environnement suivant le critère 9 de la DI100, au titre d’un événement jugé significatif pour l’Environnement par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.



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ESE9 N° 0.04.17 – Présence d’effluents radioactifs hors rétention ultime suite au débordement de la bâche 0 SRE 010 BA.

Suite au problème constaté sur le niveau de la bâche 0 SRE 010 BA (récupération des effluents des laboratoires de la Chimie et de l’Environnement) ayant conduit à la déclaration d’un EIE le 19/01/2017, une intervention est planifiée en semaine 09/2017 pour nettoyage complet de la bâche et des piquages des capteurs (Stat de Niveau Haut et Stat de Niveau Très Haut). En attendant ces travaux, des palliatifs ont été mis en place afin d’éviter un nouveau déversement d'eau dans la rétention classifiée ultime. Le lecteur de Niveau en local (LN) ne fonctionnant pas, les palliatifs demandent une vidange journalière de la bâche 0 SRE 010 BA par un démarrage manuel de la pompe 0 SRE 010 PO. Cette vidange est effectuée lors des quarts d’après-midi.

Le 24/02/2017, à 17h00, conformément à l’Instruction Temporaire Conduite, l’agent de terrain se rend dans le local de 0SRE010BA et constate la présence d’environ 20 cm d’effluents dans la rétention ultime. L’agent de terrain informe le Chef d’Exploitation Délégué (CED).

Suite à l’échange entre le Chef d’Exploitation (CE) et le Chef d’Exploitation Délégué (CED), l’agent de terrain confirme au CED qu’il reste environ 30 cm avant le débordement de la rétention ultime. Il ne constate pas de trace en dehors de la rétention ultime. Il n’y a également plus d’arrivée d’eau dans cette rétention. Une demande au Service Logistique Technique (SLT) est réalisée pour la vidange de la rétention ultime, le samedi 25/02 matin avec une pompe mobile.

A 20h30, l’agent de terrain retourne dans le local et confirme que le niveau dans la rétention ultime n’a pas évolué depuis 17h00. Le CED note dans sa relève la mise en place d’une ronde deux fois par quart.

Lors du quart de nuit, aucune évolution du niveau de la rétention ultime n’a été constatée.

Le 25/02/2017, quart de matin, l’agent de terrain constate que les effluents présents dans la rétention ultime de la bâche 0 SRE 010 BA sont proches du débordement et constate également la présence d’effluents dans le local (hors de la rétention).

Les actions immédiates entreprises sont les suivantes :

Application du DOIS avec mise en place de boudin de rétention suite à l’écoulement du trop-plein.

Demande de vidange de la rétention et nettoyage du local par SLT.

Il est constaté une sortie d’eau à l’évent de la bâche ; après fermeture de la vanne 0 SRE 966 VK (robinet au refoulement de 0 SRE 010 PO), la fuite est stoppée.

Une remontée des effluents du 4 RPE 006 PS à travers les deux clapets inétanches 0 SRE 967 VK et 8 RPE 911 VM est constatée vers 0 SRE 010 BA (au lieu de se diriger vers TEU (Traitements des Effluents Usés).

Après analyse chimique, les effluents déversés sont classés radioactifs. Leur concentration en tritium est de 1,4 MBq/t. Un volume de 600L a été pompé en dehors de la rétention ultime.

Suite à l’incident et en attente d’intervention sur les clapets inétanches et les capteurs de niveaux, l’ITC a été modifiée pour isoler la vanne 0 SRE 966 VK au refoulement de 0 SRE 010PO afin de combler l’inétanchéité des clapets 0 SRE 967 VK et 8 RPE 911 VM. A chaque quart d’après-midi, la pompe 0 SRE 010 PO sera démarrée en ouvrant au préalable 0 SRE 966 VK.



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ESE6 N° 2.15.17 – Perte de 28 kg de fluide frigorigène sur le groupe 2 DEG 101 GF.

En vue du remplacement du compresseur du circuit A du groupe froid 2 DEG 101 GF, une opération de transfert complet du fluide frigorigène est nécessaire avant de déposer ce compresseur.

Lors du transfert (débuté le 21/07/2017 et finalisé le 25/07/2017) les intervenants ont constaté un manque de 28 kg de fluide frigorigène sur les 250 kg de charge initiale.

Il a donc été prélevé 222 kg pour un attendu de 250 kg.

Il est à noter qu’aucun incident n’a eu lieu durant l’opération de transfert (aucun déclenchement du détecteur d’ambiance présent en local).

De plus, aucune fuite n’a été détectée lors des contrôles d’étanchéité effectués depuis le dernier transfert complet de fluide en octobre 2015, l’ensemble des contrôles d’étanchéité réalisés est conforme.

Les fuites de fluides frigorigènes sont de deux sortes, soit :

Liées à un incident.

Inévitables car intrinsèques à la conception du groupe froid et aux interventions liées.

Dans le cas présent aucun incident avéré ne peut être considéré comme étant à l’origine de l’écart constaté.

Les principales fuites inévitables ont pour origine principalement :

Les fuites de technologies provenant de l’inétanchéité des groupes froids.

Les fuites générées lors du transfert des réservoirs de fluides frigorigène pendant des opérations de maintenance.

Migration du gaz dans l’huile.

Conformément à la fiche question / réponse (D455014001287), on peut considérer qu’il y a environ 18,3 kg de pertes dites inévitables sur les 28 kg manquants.

Du fait que tous les contrôles d’étanchéité réalisés depuis le dernier transfert complet de fluide sont conformes et qu’aucune fuite n’a été détectée lors du transfert, les 9,7 kg restants sont inexpliqués au titre des pertes dites inévitables entre 2015 et 2017.

L’écart calculé peut être lié à l’incertitude de mesure des quantités de gaz transférée, à la sous-estimation des pertes inévitables sur la période considérée, à la sous-estimation des pertes inévitables lors des transferts partiels réalisés.



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ESE9 N° 0.09.17 – Défaut de gestion des effluents de développement des films de contrôles radiographiques.

Le 17/09/17 à 20h dans le cadre d’une vérification interne sur un tir radio en salle des machines tranche 3, l’Ingénieur en Radioprotection et Environnement (IRE) du CNPE accompagne les intervenants de l’entreprise CSI au laboratoire de développement en zone Sud du site (shelters sur rétention).

L’IRE s’assure que les deux bâches de récupération des fluides de développement (fixateur/révélateur) sont en capacité à recevoir les effluents du développement des films radiographiques. Les bâches de collecte s’avèrent pleines et du fluide est présent dans la rétention ultime (environ 1 m3).

Le 17/09/17 à 20h10, l’IRE alerte le Chef d’exploitation (CE) de la tranche 1/2 de la détection des bâches pleines avec présence de fluide dans la rétention.

Des agents de terrain se rendent sur place et constatent les faits. L’astreinte Logistique est sollicitée et le pompage des bâches est réalisé dans la nuit du 17 au 18/09/17.

Des échantillons ont été prélevés dans les deux bâches et dans la rétention ultime.

La rétention ultime a été vidée.

Une gestion provisoire a été mise en place pour que les développements des films radiographiques puissent se réaliser sans risque de nouveau débordement, en attente de mise à niveau de l’installation.

ESE9 n° 0.14.17 - Fermeture de la vanne 0 KER 602 VE entrainant un non-respect de l’article [EDF-DAM-73] relatif à la pré-dilution des rejets KER sans impact sur l’environnement.

Le 13/09/16, un régime de consignation (9 RC11362) est posé pour récupération du diffuseur de la tuyauterie 0 KER 030 TY en aval de la vanne 0 KER 602 VE. Les vannes 0 KER 601/602 VE sont fermées et la pose du batardeau 0 SEO 904 BU est réalisée.

Le 16/09/16, la déconsignation a lieu.

Le 11/11/17, un régime d’exploitation est posé pour condamner fermée la vanne 0 KER 601 VE, afin d’investiguer sur des supportages en amont du diffuseur sur la ligne de 0 KER 601 VE.

Le 11/11/17, après-midi, la bâche 0 KER 005 BA est mise en rejet mais ne se vidange pas.

Le 12/11/17 matin, la vanne 0 KER 602 VE est découverte fermée. La vanne est ré-ouverte, ce qui permet la reprise du rejet de 0 KER 005 BA (dont le débit de rejet était limité par l’activité tritium de la bâche).

Après investigations, aucune intervention n’a eu lieu sur 0 KER 602 VE depuis le 13/09/2016. Durant la période du 13/09/2016 au 12/11/2017, les rejets KER ont donc été réalisés via la file de la vanne 0 KER 601 VE. Le facteur de pré-dilution des effluents KER rejetés s’est trouvé diminué.



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L’analyse réalisée a posteriori par le Service Chimie Environnement (SCE) indique que 21 rejets sur 85 n’ont pas respecté le critère de pré-dilution de 300 (sur l’ensemble de ces 21 rejets, la pré-dilution réelle des effluents aurait oscillée entre 222 et 299) imposé par l’article [EDF-DAM-73] de la décision ASN n°2011-DC-0211, sans impact sur l’environnement. En effet, les mesures réalisées lors des rejets au niveau de la station Aval n’ont pas montré d’augmentation d’activité en Loire sur la période concernée.

ESE8 n° 0.15.17 - Marquage en hydrocarbure du piézomètre 0SEZ005PZ.

Un ESE a été déclaré le 05 Novembre 2007 suite à la dégradation d’une tuyauterie du réseau SEH des transformateurs de la tranche 3 conduisant à iriser le canal de rejet par l’intermédiaire du réseau SEO.

En août 2008, une présence d’hydrocarbure est détectée au niveau du piézomètre 0 SEZ 005 PZ. Les investigations de l’époque donnaient comme origine de ce marquage, l’évènement précédemment cité.

Depuis 2008, différentes techniques d’élimination de ce marquage en hydrocarbure ont été mises en œuvre (pompage, nettoyage, écrémage passif). On observe une diminution de l’arrivée des hydrocarbures au fur et à mesure des années, en particulier avec l’augmentation de la périodicité de remplacement des écrémeurs passifs.

En octobre 2016, une expérimentation est menée pour définir la cinétique d’arrivée d’hydrocarbure, en retirant le système d’écrémage passif et en mesurant la hauteur de surnageant. Le système d’écrémage n’a pas été en service d’octobre 2016 à juillet 2017 et sur certaines périodes ponctuelles jusqu’au mois de novembre 2017. Cette expérimentation montre une arrivée continue d’hydrocarbures.

L’absence de traitement continu durant l’année 2017, corrélée à des modifications de mode prélèvement ont entrainé le dépassement du seuil S2 à plusieurs reprises.

Des prélèvements du surnageant ont été analysés en laboratoire en novembre 2017, les résultats n’ont pas permis d’associer le produit mesuré dans le piézomètre à une huile spécifique utilisée sur CNPE.

Suivant les éléments précédents, l’hypothèse que ce marquage provienne de l’évènement de 2007 ne semble pas vraisemblable. Les différentes analyses ne permettent pas d’affirmer l’origine précise du marquage observé. Cependant, l’origine de l’arrivée d’hydrocarbure ne provient pas d’une pollution extérieure au site.

Par conséquent, en application de la DI100 ind.2, nous déclarons un ESE8 du fait d’un marquage par un produit chimique dépassant le seuil S2.

12.2 - LES EVENEMENTS INTERESSANTS POUR L’ENVIRONNEMENT

Un certain nombre d’événements ne font pas l’objet de déclaration d’événement significatif dans le domaine Environnement, ce sont des écarts Environnementaux sans impact significatif sur l’Environnement, dénommés « Evénements Intéressants l’Environnement ». Comme pour les Evénements Significatifs, ils font l’objet d’une télécopie de déclaration à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Ils sont au nombre de 17 pour l’année 2017 (dont un réindicage d’un EIE déjà déclaré en 2015).



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EIE5 N° 2.01.17 - Nuisances sonores générées par le fonctionnement de l’éjecteur 2 CVI 001 EJ.

Suite à une entrée d’air au niveau du condenseur de la tranche 2, le taux d’oxygène est passé au dessus des valeurs préconisées par les Spécifications Techniques d’Exploitation (STE) chimiques. Ces spécifications visent à protéger les matériels du circuit secondaire de l’installation. Afin de maîtriser le taux d’oxygène, l’éjecteur 2 CVI 001 EJ a été mis en service le 02 décembre 2016. Le fonctionnement de l’éjecteur engendre par conception une nuisance sonore, qui est perceptible à l’extérieur du site.

Dès la mise en service de l’éjecteur, les équipes du site ont recherché des moyens de maintenir la chimie du secondaire tout en limitant l’utilisation de l’éjecteur et, par conséquent, le bruit occasionné. Plusieurs expertises et réglages du circuit secondaire ont été nécessaires afin de retrouver un fonctionnement de l’installation n’occasionnant plus de nuisances sonores. Un réglage optimum a pu être obtenu le 13 décembre 2016.

La baisse des températures extérieures de la fin d’année a augmenté le taux de vide au condenseur ce qui a entraîné une nouvelle augmentation de l’entrée d’air. Pour diminuer le taux d’oxygène, l’éjecteur a dû être remis en service le 29 décembre 2016. Les équipes du site ont recherché un nouveau réglage permettant de conserver un taux d’oxygène acceptable tout en arrêtant l’éjecteur. Cela a été possible le 3 Janvier 2017.

Conformément à l’organisation du site, les mairies de Dampierre, Nevoy, Ouzouer-sur-Loire et Lion-en-Sullias, ainsi que le président de la CLI ont été informés dès le 6 décembre 2016. Suite à la sollicitation d’un riverain, un communiqué a été mis en ligne le 30/12/16 sur le site internet d’EDF.

Dès la mise en service de l’éjecteur 2 CVI 001 EJ, des solutions ont été recherchées et mises en œuvre afin de réduire le taux d’oxygène du circuit secondaire et les nuisances sonores.

EIE5 N° 0.14.2015 indice 1 - Dépassement du seuil S1 (seuil d’investigation) de la valeur Tritium sur le prélèvement mensuel du piézomètre 0 SEZ 032 PZ.

Le 6 octobre 2015, le prélèvement mensuel du piézomètre 0 SEZ 032 PZ a été réalisé. Le résultat de l’analyse de l’activité en tritium obtenue le 8 octobre 2015 est alors de 110 Bq/l, pour un seuil d’investigation S1 fixé à 100Bq/l (seuil issu de la note du CIDEN référencée ELIER0600716 « Seuils de polluants chimiques et radiologiques pour le milieu Eaux Souterraines- Conduite à suivre Sites nucléaires en exploitation et en déconstruction). Une analyse contradictoire suite à un deuxième prélèvement effectué le 9 octobre 2015 a permis de confirmer cette valeur le jour même.

La valeur de tritium du mois de Septembre 2015 pour le piézomètre 0 SEZ 032 PZ était de 77 Bq/l.

Le 9 Octobre 2015, le site a sollicité les experts nationaux du CEIDRE/TEGG pour appui dans l’interprétation et la validation des résultats en regard des piézomètres amont, de la hauteur et du sens d’écoulement des nappes.



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Le 3 janvier 2017, le prélèvement mensuel du piézomètre 0 SEZ 032 PZ a été réalisé. Le résultat de l’analyse de l’activité en tritium obtenue le 6 janvier est alors de 140 Bq/l, pour un seuil d’investigation S1 fixé à 100 Bq/l (seuil issu de la note du CIDEN référencée ELIER0600716 « Seuils de polluants chimiques et radiologiques pour le milieu Eaux Souterraines- Conduite à suivre Sites nucléaires en exploitation et en déconstruction). Une analyse contradictoire suite à un deuxième prélèvement effectué le 6 janvier 2017 a permis de confirmer cette valeur le 9 janvier 2017.

La valeur de tritium du mois de décembre 2016 pour le piézomètre 0 SEZ 032 PZ était de 90 Bq/l.

En Janvier 2017, comme pour le dépassement constaté en octobre 2015, les éléments sont transmis aux experts du CEIDRE/TEGG.

Le 0 SEZ 032 PZ est un piézomètre historiquement marqué en tritium suite à une fuite de la rétention de 3 PTR 001 BA en juin 1996.

EIE5 N° 0.01.17 - Déversement de 3 m3 d’acide sulfurique en provenance de la bâche 0 SDX 006 BA dans la rétention ultime associée aux bâches d’acide sulfurique 0 SDX 005/006 BA.

Le 16/01/17 à 04h00, le Service Conduite pose le régime de consignation mère sur le système 0 SDX pour une intervention prévue sur les vannes 0 SDA 012/023/076 VD. Le système 0 SDX assure le stockage des produits chimiques destinés à la régénération des résines utilisées pour la production d’eau déminéralisée sur les chaines 0 SDA/SDB/SDC et à la neutralisation des effluents issus de ce processus de régénération.

Le 16/01/17 à 16h00, un salarié du Service Chimie Environnement (SCE) lors de sa ronde constate une baisse de niveau d’environ 3 m3 sur la bâche d’acide sulfurique 0 SDX 006 BA et la présence d’acide dans la rétention ultime associée. Il isole la fuite en fermant les robinets 0 SDX 035/037 VR.

Il appelle l’équipe de quart. Le chef des secours est envoyé sur place pour évaluer la situation. Les robinets 0 SDX 035/037/937/034/036 VR sont alors fermés et intégrés dans le régime de consignation mère initial.

Après analyse, il s’avère que la vidange partielle de la 0 SDX 006 BA est liée à l'inétanchéité de la vanne 0 SDX 039 VR qui sert d’isolement, dans le régime de consignation initial, entre la bâche de stockage et la vanne de purge 0 SDX 927 VR par laquelle a transité l’acide sulfurique avant de se déverser dans la rétention ultime 0 HYA 001 FW 012.

Les robinets 0 SDX 035/037 VR ont été fermés pour arrêter l’écoulement de l’acide sulfurique dans la rétention ultime. Un pompage de l’acide sulfurique déversé dans la rétention a été réalisé par Service Logistique Technique (SLT).La rétention a été nettoyée par SCE et expertisée par l’IPE.



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EIE5 N° 0.02.17 - Déversement d’effluents dans les rétentions ultimes de la bâche 0 SRE 010 BA.

Le dimanche 15/01/2017, un agent de terrain du service conduite lors de sa ronde détecte une présence d’eau dans la rétention ultime de 0 SRE 010 BA.

Les points suivants sont constatés :

Présence de liquide dans la rétention ultime.

Le niveau de 0 SRE 010 BA est à 21cm et stable.

Le volume total déversé est estimé après visite en local à 215 litres :

65 litres dans le puisard 0 HAB 001 PS (le puisard est plein et s’est déversé dans la rétention).

150 litres dans la rétention 0 HAB 001 FW.

La rétention 0HAB001FW001 d’un volume de 2 m3 et le puisard 0 HAB 001 PS 001 associés à la bâche 0 SRE 010 BA constituent des rétentions ultimes.

Après analyse chimique, les effluents déversés dans les rétentions ultimes sont classés radioactifs. Leur concentration en tritium est de 0,83 MBq/t.

L’origine du déversement est pour le moment inconnue.

Aucune conséquence à l’extérieur du site, la rétention et le puisard sont étanches, il n’y a pas eu de rejet vers l’environnement.

Une demande pour la vidange de la rétention ultime et du puisard est réalisée à travers un Constat Simple.

EIE4 N° 0.03.17 - Absence de valeur représentative pour le flux 24h en cuivre le 09 février 2017.

Contexte : Un échantillon aliquote journalier est constitué au niveau du canal de rejet. Des analyses sont menées sur chaque aliquote pour déterminer la concentration en cuivre et en zinc et calculer ainsi les flux 24h associés.

L’analyse réalisée le 14 février 2017 destinée à déterminer la concentration en cuivre de l’aliquote journalier prélevé le 9 février 2017 conduit à une concentration en cuivre supérieure à 500 kg. Cette valeur ponctuelle étant totalement incohérente avec l’ensemble des mesures historiques, des investigations complémentaires ont été menées sur le champ analytique, les modalités de prélèvement et l’exploitation des tranches.

Ces investigations concluent à la non-représentativité de la teneur en cuivre de l’échantillon prélevé au canal de rejet entre le 08/02/2017 et le 09/02/2017. Le flux 24h en cuivre du 9 février 2017 est donc considéré comme aberrant et n’apparaitra donc pas dans le registre du mois de février 2017.

La comparaison avec les autres paramètres suivis a été faite pour identifier la source. De même, un suivi de l’évolution du paramètre cuivre sur le rejet dans les jours qui ont précédé et qui ont suivi le 9 février 2017 montre que le phénomène observé sur le prélèvement du 9 février 2017 est un épi phénomène, hors plage de valeurs et tendance.



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L’historique d’exploitation des tranches et des opérations réalisées à proximité du rejet ou ayant pu avoir un impact sur les rejets a également été recherché et analysé pour déterminer si la valeur fournie par les analyses était cohérente avec les opérations d’exploitation.

La fréquence des analyses portant sur le cuivre et le zinc des échantillons associés aux rejets est modifiée et est passée à deux fois par semaine au lieu d’une fois par semaine afin d’identifier et d’expliquer toute anomalie au plus près du prélèvement.

Le fait de ne pas disposer de valeur pour la journée du 09/02/2017 constitue un non respect de la prescription [EDF DAM 93] de la décision ASN n°2011-DC-0211.

EIE4 N° 0.04.17 - Non-respect partiel de l’article 7 de la décision ASN 2015–DC–0522 concernant les modalités de mesures des hydrocarbures dans le cadre des essais de pompage associés au dossier Appoint Ultime.

EDF a réalisé deux séries d’essais de pompage en nappe dans le cadre du chantier Appoint Ultime / Post-Fukushima :

Sur deux zones différentes en avril 2016 comme prévu initialement dans le dossier de modification.

Sur une troisième zone en septembre 2016 après accord de l’ASN, suite à un essai non conclusif d’une des deux zones testées.

Suite à la transmission du rapport de fin d’essais du 16 décembre 2016, l’ASN a adressé un courrier de demandes complémentaires à EDF le 04 janvier 2017 [réf. CODEP-OLS- 2017-000368] où une des remarques portait sur l’absence de mesure des fractions C10-C40 d’hydrocarbures à l’état final de l’intervention de septembre 2016.

EDF a apporté des éléments justificatifs dans le courrier [réf D45317007189] du 03 mars 2017 en explicitant que :

Seules les mesures des fractions d’hydrocarbures C5 – C10 ont été réalisées.

Des mesures compensatoires mises en place pendant le chantier (bacs de rétentions), la présence de piézomètres proches du chantier ainsi que la surveillance réalisée tout au long du chantier permettaient à EDF de justifier l’absence de déversement d’hydrocarbures sur le sol ainsi que l’absence de pollution des nappes en hydrocarbure.

Dans un mail du 23/03/2017, l’ASN fait part de ses remarques sur le rapport de fin d’essais et demande la déclaration d’un EIE4 au titre de la DI100 dans la mesure où les dispositions prises par EDF pendant le chantier ne permettent pas de répondre formellement à l’article 7 de la décision temporaire n° 2015-DC-0522, notamment « après la fin des essais, EDF-SA vérifie si les contrôles et les analyses mentionnées à l’article 6 [y compris les hydrocarbures] réalisés… pendant les essais sont cohérents avec les résultats obtenus avant le démarrage des essais ».

Les dispositions retenues a posteriori de l’événement pour les futurs chantiers de ce type consistent à stocker un échantillon témoin en fin d’essai de pompage de manière à être en capacité de réaliser des analyses même après rebouchage du forage afin de s’assurer in fine de l’absence de pollution par des analyses complémentaires.



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EIE4 N°0.05.17 - Dépassement de périodicité réglementaire de plus de un mois du contrôle d’étanchéité de plusieurs groupes froids non EIPS dont la charge de fluide frigorigène est supérieure à 30 kg.

Le 29/03/2017, une suspicion d’écart dans la réalisation du contrôle d’étanchéité réglementaire est détectée sur le groupe froid 1 DEG 201 GF.

Le 30/03/2017, cet écart est confirmé pour la période du 20/11/2014 au 15/07/2015. Le contrôle réglementaire de périodicité 6 mois a été réalisé avec un intervalle de temps de 7 mois et 25 jours.

Le 31/03/2017, le métier entreprend l’analyse du respect de la périodicité de réalisation des contrôles d’étanchéité réglementaires des groupes froids dont la charge en fluide frigorigène est supérieure à 30 kg depuis le 01/01/2014.

Les contrôles réglementaires concernant les groupes suivant sont vérifiés :

1/2/3/4 DEG 101/201/301 GF.

1/2/3/4 DEL 801/802 GF.

0 DWC 100 GF.

0 DEB 101/201 GF.

Le 05/04/2016, en complément de l’écart détecté le 29/03/2017, le métier détecte les écarts suivants :

1 DEG 101 GF : pour la période du 06/02/2014 au 10/09/2014. Le contrôle réglementaire de périodicité 6 mois a été réalisé avec un intervalle de temps de 7 mois et 4 jours.

0 DWC 100 GF : pour la période du 01/02/2015 au 05/10/2015 puis du 05/10/2015 au 24/05/2016. Le contrôle réglementaire de périodicité 6 mois a été réalisé avec un intervalle de temps de 8 mois et 4 jours pour la première période et de 7 mois et 19 jours pour la seconde.

Cet événement n’a eu aucune conséquence sur l’environnement, l’étanchéité des groupes a été confirmée lors des contrôles suivants.

EIE3 N° 0.06.17 - Emission de 15,97 kg de fluide frigorigène de type HFC (R410A) sur l’armoire de climatisation du 0 DVT 807 GF.

Le mardi 25 avril 2017 après-midi, l’entreprise IDEX, chargée de la maintenance des groupes frigorifiques tertiaires procède à un contrôle annuel d’étanchéité sur le groupe froid 0 DVT 807 GF du restaurant d’entreprise du CNPE.

Ce contrôle intervient dans le cadre d’un contrôle d’étanchéité réglementaire pour les installations de climatisation tertiaires contenant entre 5 et 50 Tonnes équivalent CO2 au titre de la réglementation en vigueur.

Lors de ce contrôle, une perte de 15,97 kg de fluide frigorigène (R410A) est détectée (8,03 kg de fluide ont été récupérés sur une charge totale de 24 kg, soit une émission de 15,97 kg de fluide frigorigène).

Le dernier contrôle effectué le 21/04/2016 était conforme (aucun défaut constaté) ainsi que celui du 29/07/2016 (lors de l’installation d’un détecteur de fuite électronique).



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Le 23/08/2016, une fuite sur ce groupe (de 5,27 kg de R410A) a été détectée et a entraîné la mise à l’arrêt du groupe pour remplacement de la vanne 4 voies trouvée défectueuse. La réparation de cette vanne a eu lieu en mars 2017 (compte-tenu des délais d’approvisionnement de la pièce et obtention des documents certifiés).

Le groupe 0 DVT 807 GF avait été remis en service le 27/03/2017.

Dès détection de la fuite, le groupe 0 DVT 807 GF a été arrêté. La fuite a été localisée au niveau de la vanne 4 voies.

EIE5 N° 0.07.17 - Dépassements des seuils 1 et 2 pour le paramètre Manganèse sur les piézomètres 0 SEZ 037, 038, 039 et 041 PZ, hors responsabilité site.

Dans le cadre de la décision ASN n° 2011-DC-0211 sur les prélèvements et rejets, la section Environnement du Service Chimie – Environnement procède périodiquement aux analyses demandées par la prescription [EDF-DAM-109] depuis le 20/05/2011 sans valeurs limites associées.

Les résultats d’analyses physico-chimiques sur les piézomètres 0 SEZ 037, 038, 039 et 041 PZ montrent des dépassements confirmés des seuils 1 (0,05 mg/l) et seuils 2 (1 mg/l) pour le paramètre Manganèse selon les dispositions indiquées dans la note ELIER0600716 * « Seuils de polluants chimiques et radiologiques pour le milieu Eaux Souterraines - Conduite à suivre Sites nucléaires en exploitation et en déconstruction ».

Les analyses réalisées sur le piézomètre de référence du site (0 SEZ 041 PZ) indiquent cependant une présence naturelle de Manganèse dans le sol autour du CNPE.

EIE5 N° 0.08.17 - Dépassements du seuil de vigilance (Seuil 1) sur la teneur en phosphates sur le piézomètre 0 SEZ 040 PZ à plusieurs reprises entre 2013 et 2017.

Dans le cadre de la décision ASN n° 2011-DC-0211 sur les prélèvements et rejets, la section Environnement du Service Chimie – Environnement procède périodiquement aux analyses demandées par la prescription [EDF-DAM-109] depuis le 20/05/2011 sans valeurs limites associées.

En Février 2013, le CNPE a déclaré un EIE 5 sur le piézomètre 0 SEZ 040 PZ, référencé D5140/TM/EIE/0.10.13, pour dépassement du seuil 1 de vigilance sur le paramètre phosphates (0,5 mg/l) défini dans la note ELIER0600716 * « Seuils de polluants chimiques et radiologiques pour le milieu Eaux Souterraines - Conduite à suivre Sites nucléaires en exploitation et en déconstruction ». L’origine supposée était une infiltration suite à une potentielle inétanchéité de canalisation SEO au niveau inter-paire de tranche en salle des machines. Un plan d’action consistant à la réalisation d’une inspection télévisuelle des réseaux SEO à proximité, un hydrocurage et une réparation des fuites majeures détectées a été initié en 2013 suite à la déclaration de l’évènement. Des travaux de réparation ont été réalisés en 2014.

Les résultats des mesures réalisées depuis 2014 sur le piézomètre 0 SEZ 040 PZ ont été présentés dans les registres mensuels, les synthèses et les rapports annuels environnement. Onze dépassements du seuil S1 sont notés depuis avril 2013. Ce marquage est circonscrit au niveau du 0 SEZ 040 PZ.

L’origine reste à définir. Le site a sollicité les experts nationaux CEIDRE/TEGG pour l’analyse, l’interprétation et la validation des résultats en regard des piézomètres amont et du sens d’écoulement de la nappe.



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EIE4 N° 0.09.17 – Indisponibilité de la chaîne 0 KRT 807 ED entraînant le non-respect de la prescription [EDF-DAM-56] de la décision 2011-DC-0211.

La chaîne 0 KRT 807 ED permet le prélèvement du filtre en sortie de la ventilation du local de la Machine Serrage Desserrage Goujon (MSDG).

Le service Conduite (SCO) réalise une fois par quart la surveillance de la chaine 0 KRT 807 ED afin de vérifier son bon fonctionnement et complète la ronde sur l’outil WINSERVIR (« présence défaut » : oui ou non). Le service SCO alerte le service Chimie-Environnement (SCE) en cas de détection d’une alarme afin que le dépannage soit réalisé dans les 24h.

Dans le cadre des prescriptions liées à la décision ASN n° 2011-DC-0211 concernant les prélèvements et rejets du CNPE, la section Environnement du Service Chimie – Environnement procède hebdomadairement au prélèvement et à l’analyse du filtre de la chaîne 0 KRT 807 ED comme demandée par l’article [EDF-DAM-56].

Du 07/07/2017 au 13/07/2017, aucune anomalie de fonctionnement de la chaîne 0 KRT 807 ED n’a été mentionnée dans la ronde WINSERVIR des agents de terrain du service SCO.

Le 13/07/2017, lors du prélèvement hebdomadaire du filtre associé à la chaîne 0 KRT 807 ED, le technicien du service SCE détecte que la chaîne est en alarme et constate que le volume d’air filtré est de 29m3 pour la semaine. Ce volume n’est pas représentatif de la période de prélèvement. En effet, le volume filtré sur une période de prélèvement est de l’ordre de 250 m3 à 350 m3.

Le service SCE a procédé immédiatement au changement du filtre, à la remise en service de la chaîne et à l’acquittement de l’alarme. Des investigations ont été lancées afin d’identifier l’origine du disfonctionnement survenu.

EIE5 N°1.01.17 - Entreposage de déchets à risque pathogène provenant de l’aéroréfrigérant tranche 1 sur l’aire de transit des déchets conventionnels.

Le 10/07/2017, les travaux de remplacement des câbles et de mise en place de nouveaux fourreaux sur 1 CVF 001 / 002 / 003 / 004 VC dans l’aéroréfrigérant TR1 (zone à risque pathogène) débutent.

Le 26/07/17, suite à questionnement du métier sur les modalités d’évacuation des déchets issus du chantier, une benne spécifique est mise en place sur le chantier pour l’évacuation des déchets à risque pathogène.

Le 08/08/17, après analyse, le Service Logistique Technique (SLT) / section Déchets identifie que les câbles n’ont pas été déposés dans la benne spécifique mais apportés en 5 fois avant la mise en place de la benne et directement déposés à l’aire transit comme déchet conventionnel.

Suite à la découverte de cet écart, la benne de l’aire de transit dans laquelle ont été déposés les câbles provenant de ce chantier a été transférée sur l’aire dédiée aux déchets à risque pathogène avec fermeture par cadenas et étiquetage adéquat pour être en conformité avec la règlementation de l’aire pathogène.

L’entreposage de déchets à risque pathogène (câbles électriques provenant de l’aéroréfrigérant Tr1 dans le cadre de l’arrêt de tranche) constitue un non-respect du référentiel de conception et d’exploitation de l’aire de transit des déchets industriels non-radioactif.



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Cet événement n’a eu aucune conséquence, les déchets à risque pathogène transférés sur l’aire de transit étant restés confinés dans la benne, sans risque de transfert vers l’environnement.

EIE5 N° 0.10.17 - Présence de liquide dans la rétention ultime de la bâche 0 SRE 010 BA.

Le vendredi 18/08/2017, lors du briefing de l’équipe de quart d’après-midi, le Chef d’Exploitation Délégué (CED) informe l’équipe de quart d’une problématique identifiée le matin sur l’impossibilité de vidanger en tranche 3 et 4 le RPE 06 PS (puisards sous locaux électriques) et RPE 003 CU (cuvelage bâche PTR 001 BA) vers la ligne de rejet des effluents SEK/KER. La mise en service de la deuxième ligne de rejet via 0 SEK 989 DI est prévue afin de retrouver une situation normale.

Le vendredi 18/08/2017 quart d’après-midi, lors de sa ronde, l’agent de terrain du Service Conduite (SCO) constate la présence de 3 cm d’effluents dans la rétention ultime de 0SRE010BA (180 litres d’effluents) et informe immédiatement le Chef d’Exploitation Délégué (CED).

Malgré le fonctionnement en automatique de la pompe 0 SRE 010 PO (démarrage en automatique sur niveau haut et arrêt sur niveau bas de la bâche), la bâche ne se vidange pas.

La surveillance du niveau de 0 SRE 010 BA, l’absence de liquide dans la rétention ultime et le mode de fonctionnement de la pompe de vidange en automatique sont réalisées chaque quart d’après-midi. Aucun écart n’est constaté sur la surveillance de 0 SRE 010 BA lors des rondes des quarts précédents le 18/08/2017.

Suite au constat fait par l’agent de terrain, un rapprochement entre le problème de vidange de 0 SRE 010 BA et le rejet des effluents vers SEK/KER est fait par l’équipe de quart. La deuxième ligne de rejet est mise en service, la bâche 0 SRE 010 BA se vidange (schéma ci-dessous).

Le diaphragme 0 SEK 471 DI (première ligne de rejet vers SEK/KER) est suspecté bouché, une Demande de Travaux (DT) est faite au Tranche En Marche (TEM) pour la réalisation d’une visite.

L’astreinte du Service Logistique et Technique (SLT) est sollicitée dès le vendredi après-midi afin de pomper les effluents de la rétention ultime ; la rétention est vide en fin de quart d’après-midi.

Malgré la mise en service en automatique de la pompe 0 SRE 010 PO, la bâche 0 SRE 010 BA a débordé dans sa rétention ultime ; l’arrivée des effluents dans 0 SRE 010 BA n’a pas pu être évacuée suite au bouchage de 0 SEK 471 DI sur la ligne de rejet des effluents vers SEK/KER.

Le volume total déversé est estimé après visite en local à 245 litres :

65 litres dans le puisard 0 HAB 001 PS 001 (le puisard est plein et s’est déversé dans la rétention ultime).

180 litres dans la rétention ultime 0 HAB 001 FW 001.



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La rétention 0 HAB 001 FW 001 et le puisard 0 HAB 001 PS 001 associés à la bâche 0SRE010BA constituent des rétentions ultimes.

Après analyse chimique, les effluents déversés dans les rétentions ultimes sont confirmés comme étant des substances dangereuses. Leur concentration en tritium est de 2500 Bq/L.

Les rétention/puisard associés à la bâche 0 SRE 010 BA sont étanches : le dernier contrôle visuel de la rétention et du puisard a confirmé leur étanchéité. Par conséquent, il n’y a pas de risque de rejet vers l’environnement.

EIE4 N° 0.11.17 - Absence de prélèvement d’eau de Loire à la station aval du 03/09/2017 au 04/09/2017.

Le 13/08/2017 – Suite à des défaillances de l’hydrocollecteur à la station aval, il est décidé de mettre en place un hydrocollecteur de secours afin de sécuriser les prélèvements. L’hydrocollecteur de secours n’est pas relié au système d’alarme (en cas de disfonctionnement) retransmis en Salle des Commandes, du fait de sa technologie.

Le 04/09/2017 - Lors du prélèvement de l’aliquote aval journalier du 04/09/2017 vers 11h, le technicien du Service Chimie Environnement (SCE) constate que l’hydrocollecteur de secours à la station Aval n’a prélevé aléatoirement que certains bidons sans aucune raison apparente (4 bidons et demi remplis sur 24). Aucun défaut n’est apparent sur l’hydrocollecteur.

SCE appelle la conduite pour arrêter le rejet de la bâche KER en cours. Le mi-rejet peut être analysé car le prélèvement sur l’heure concernée était opérationnel.

Le défaut de prélèvement par l’hydrocollecteur le 04/09/2017 ne permet pas de réaliser une aliquote journalière représentative, ceci constitue un écart à la prescription [EDF DAM 76] de la décision ASN 2011-DC-0211.

La société responsable de la maintenance de l’hydrocollecteur aval « fixe » avait été sollicitée le 14/08/17 pour diagnostic et intervention. L’intervention du 21/08/17 n’avait pas permis de réparer l’appareil.

Le 04/09/2017 après-midi – Un deuxième hydrocollecteur secours est mis en place. La société en charge de la maintenance des hydrocollecteurs est appelée pour planifier une nouvelle date d’intervention pour traiter l’appareil fixe tombé en panne le 13 août et l’hydrocollecteur de secours tombé en panne le 3 septembre.



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EIE4 N° 0.12.17 - Perte des données de débit de dose Gamma ambiant sur 0 KRS 924 MA du 30/08/2017 au 11/09/2017.

Le 30/08/2017 à 19h43, le « défaut balise » SBN à la station AS4 apparaît. Il s’agit de l’alarme technique : défaut de communication. Un technicien du Service Chimie environnement (SCE) se déplace pour faire un premier diagnostic en local mais ne trouve pas l’origine du problème. Les données sont présentes et enregistrées sur la balise.

Le 31/08/2017, la section Environnement contacte la société Bertin (prestataire sur les équipements KRS) ; celui-ci donne des instructions préalables pour identifier le défaut constaté. Suite aux différents tests réalisés sur la balise, Bertin suspecte un défaut de modem et décide d’envoyer un nouveau modem pour procéder à son remplacement.

Dans l’attente de la réception du nouveau modem, la section environnement assure quotidiennement un suivi des données retransmises en direct à la station AS4.

Le 11/09/2017, le chargé d’Affaire SCE réalise le changement de modem mais le défaut persiste. Il décide de réaliser le téléchargement des données stockées sur la balise 0 KRS 924 MA. A la lecture du dossier téléchargé, aucune donnée n’est disponible sur la période du 30/08/2017 au 11/09/2017. Après investigations, il s’avère que le Chargé d’Affaire lors de l’activité a appuyé sur un bouton blanc non identifié qui se trouve être le bouton « RESET » de la balise.

Les données de débit de dose gamma ambiant ont été perdues du 30/08/2017 au 11/09/2017, ce qui constitue un non respect de la prescription [EDF-DAM-101] « La surveillance par l’exploitant de la radioactivité dans l’environnement comporte au minimum la mesure et l'enregistrement en continu du débit de dose Gamma ambiant (…) ».

Les défauts associés à la balise sur 0 KRS 924 MA ont été traités. Ils étaient de deux origines :

Ligne téléphonique coupée.

Réinitialisation de la balise par défaut, suite à la foudre (le 30/08/17) ayant entraîné un changement d’identification de celle-ci, ne permettant plus de communiquer avec la baie KRS présente sur le CNPE.

Une procédure pour décrire le mode opératoire pour réaliser l’activité de récupération de données et un moyen d’identification du bouton « RESET » a été engagée.

EIE N° 0.15.17 - Absence de prélèvement d’eau de Loire à la station aval du 24/10/17 au 25/10/2017.

Le 20/10/2017, suite à des défaillances de l’hydro-collecteur fixe à l’aval, deux hydro-collecteurs secours sont mis en place pour sécuriser les prélèvements. Les hydro-collecteurs secours ne sont pas reliés au système d’alarme retransmis en Salle de Commande, du fait de leur technologie.

Le 25/10/2017, lors des prélèvements aval à 11h, le technicien de la Section Environnement constate que les deux hydro-collecteurs secours à l’aval n’ont pas prélevé. Un des hydro-collecteurs a prélevé l’équivalent de 2 cycles uniquement (au lieu de 24).

Le défaut de prélèvement par l’hydro-collecteur du 24/10/2017 au 25/10/17 ne permet pas de réaliser une aliquote journalière représentative, ceci constitue un écart à la prescription [EDF DAM 76] de la décision ASN 2011-DC-0211.



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Le 25/10/2017, dans l’après-midi, les deux hydro-collecteurs secours sont remis en service suite aux traitements des défaillances et la surveillance des rejets est renforcée.

L’hydro-collecteur fixe sera remis en conformité semaine 45. Un deuxième hydro-collecteur fixe pour la station Aval a été commandé début Octobre.

EIE N° 0.16.17 - Non-respect de la périodicité de contrôle d’étanchéité des groupes froids DEG/DEB suite à une évolution règlementaire.

L’arrêté du 07/05/2007 autorise à réduire de moitié la fréquence des contrôles d’étanchéité sur les Groupes Froids comportant plus de 30 kg de fluide frigorigène et équipés de contrôleur d’ambiance.

En 2013, le CNPE de Dampierre met en service des groupes froids DEG et DEB équipés de contrôleurs d’ambiance pour lesquels la périodicité de contrôle d’étanchéité est respectivement fixée à 6 mois (au lieu de 3 mois sans contrôleur d’ambiance) pour DEG et à 1 an (au lieu de 6 mois sans contrôleur d’ambiance) pour DEB.

Le 01/01/15, le Règlement européen UE517/2014 du 16 avril 2014 est applicable. Il impose dans son article 5, la mise en place d’un contrôleur d’ambiance pour les équipements contenant plus de 500 tonnes équivalent de CO2 (article 5) notamment pour les groupes froids DEG (715t éqt CO2).

Pour les groupes froids DEB, la charge de gaz à effet de serre représente 357.5t éqt CO2.

Ce règlement précise, dans son article 4, la possibilité de relaxer les contrôles étanchéité si les groupes froids sont équipés de centrale de détection. Sur le site, les groupes froids DEG et DEB sont concernés et sont conformes aux exigences du règlement européen.

Le site maintient donc les contrôles des groupes froids DEG sur la périodicité de 6 mois et ceux des groupes froids DEB sur la périodicité de 1 an.

Le 11/03/16, l’arrêté du 07/05/2007 est abrogé. L’arrêté du 29 février 2016 est applicable : il précise la période maximale entre deux contrôles, avec ou sans dispositif de détection de fuites et donne les caractéristiques du dispositif de détection.

Il n’y a pas eu de demande de modification de la périodicité de contrôles d’étanchéité des groupes froids DEG et DEB par le site car les capteurs sont jugés conformes et répondant aux exigences de l’article 3 de l’arrêté du 29 février 2016.

Le 15/11/16, lors d’une réunion de partage d’expérience entre les sites nucléaires sur le domaine de la ventilation, une alerte est remontée indiquant que les détecteurs d’ambiance installés sur les groupes froids DEG et DEB ne répondent pas à l’article 3 de l’arrêté du 29 février 2016. Cette information conduit le CNPE de DAMPIERRE à reconsidérer la périodicité des contrôles réglementaires et à revenir sur une périodicité de contrôle à 3 mois au lieu de 6 mois à partir de janvier 2017 pour les groupes froids DEG. Pour les groupes froids DEB, le site s’est calé sur une périodicité de contrôle de 6 mois au lieu d’un an à partir d’avril 2017.

De Mars 2016 à janvier 2017 (avril 2017 pour DEB), la périodicité de contrôle d’étanchéité des groupes froids DEG et DEB n’a pas été respectée.

Suite à l’alerte de novembre 2016, concernant les capteurs d’ambiance, les périodicités de contrôles des groupes froids DEG et DEB ont été respectivement calées à 3 mois le 26/01/17 et à 6 mois le 12/04/17 pour se conformer à l’arrêté du 29 février 2016.



EXP/DAM


E.D.F. C.N.P.E.

Dampierre


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Réf. : D5140/NT/18.210

13 - LISTE DES ANNEXES

Les annexes sont jointes sur support clé USB associée :

13.1 - A.1 - STEP- STATION D’EPURATION

13.2 - A.2 - CONTROLE EN CONTINU-STATIONS MULTIPARAMETRES

13.3 - A.3 - SURVEILLANCE HYDRO BIOLOGIQUE DE LA LOIRE

13.4 - A.4 - SUIVI DU PEUPLEMENT PISCICOLE DE LA LOIRE

13.5 - A.5 - SURVEILLANCE RADIO ECOLOGIQUE DE L’ENVIRONNEMENT

13.6 - A.6 - SURVEILLANCE MICROBIOLOGIQUE



EXP/DAM
