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Cancer de la ProstateCancer de la Prostatedu Dépistage au Traitement
Hôpital SAINT LOUISService d’Urologie – Réseau Cancer Prostate
Justification du dépistageSeules les formes localisées, le plus souvent cliniquement asymptomatiques peuvent bénéficiées d’un traitement curatifA un stade localement avancé, les traitements radicaux sont moins efficaces, voir impossibles à mettre en œuvre.
Options thérapeutiques
Cancer d’évolution lente et longtemps localisé, hormono-dépendance dans 80% des cas.Incidence en constante augmentation du fait de l’allongement de la durée de la vie et du renforcement du dépistage
Toucher rectal
Biopsies prostatiques
PSA total
Prostatectomie radicale (PR)Prostato-vésiculectomie avec curage ganglionnaire ilio-obturateur Voie coelioscopique ou « ciel ouvert »
Complications : dysfonction érectile (50%) ; incontinence (5%) ; sténose anastomose (< 3%)Radiothérapie externe (RE)Elle est conformationnelle> 70Grays en 40 séances (5/sem)
Complications : dysfonction érectile (50%) ; rectite (11%) ; incontinence (5%) ; cystite (5%)
Curiethérapie interstitielle (CI)Introduction particules radioactives (Iode 125)par voie transpérinéale sous échographie
Complications : cystite (30%) ; dysfonction érectile (20%) ; rectite (11%) ;
Blocage androgénique (BA)Traitement général freinateur de la croissance des cellules cancéreuses hormonodépendantesCastration médicale : - Analogues de la LH-RH ; utilisation adjuvante de la radiothérapie (6 mois à 2-3 ans) ; utilisation continue si métastases ou discontinue selon évolution du PSA après traitement curatif.Effets secondaires : Bouffée de chaleurs, impuissance, gynécomastie.-Anti-androgènes : utilisation le plus souvent en association aux analogues ; 1 mois au début des analogues de la LH-RH (effet anti-flare up) ou en continu (BA complet).Castration chirurgicale : (rare)
Tumeurs à faible risquePR ou RE (70G) ou CI (VP < 50 g)Options : surveillance active (PSA/4 mois) ;
HIUF et cryothérapie (en évaluation)
HIFU Ultrasons Focalisés de Haute Intensité Nécrose par coagulation
Cryothérapie (en cours d’évaluation)Nécrose par le froid
Tumeurs à risque intermédiairePR avec curage ganglionnaireRE (> 70G) + BA courte (6 mois)
Stratégies thérapeutiques(Cancer localisé et Espérance de vie > 10 ans)
Tumeurs à haut risqueRE (> 70G) +BA prolongée (2-3 ans)PR avec curage ganglionnaire étendu +/- RE et BA.
Incidence : 60 000/an ; rare avant 50 ansMortalité : 2e cause de décès par cancer
REALISATION Urologie - Hôpital Saint Louis - Paris
Pr. F. DESGRANDCHAMPS - Dr. A. CORTESSE Dr. P. MERIA - - Dr. P. MONGIAT ARTUS - Dr. E. TARIEL
Réseau Paris Nord – Dr. A. de GOUVELLO
Destiné aux Médecins généralistesDestiné aux Médecins généralistes
Dépistage
Dépistage
Diagnostic
Dépistage Diagnostic
Bilan d’extension
Toucher rectal et PSA sérique total
Toucher rectal (TR) Pour rechercher un nodule prostatique (10-20% de cancer à PSA normal)
Il est individuelaprès explications
PSA Doser le PSA sérique total (PSA-t)Si > 2,5 ng/ml => dosage de confirmation à 1-3 mois ; Puis dosage annuel (analyser le ΔPSA) Rm : doser à distance (3-6 mois) si prostatite
Pour biopsie :si TR anormal et/ou PSA-t > 10 ng/ml
Pour évaluation :L’urologue décidera de la nécessité des biopsies en fonction du TR, du volume prostatique, de l’âge, de la cinétique du PSA-t (+/- PSA libre)
L’échographie prostatique (sus pubienne ou endorectale)
n’est d’aucune utilité dans la prise en charge du cancer de la prostate
Biopsies échoguidées Sous anesthésie locale12 prélèvements minimum
Analyse anatomopathologique
Plus le Score de Gleason est élevéplus le cancer est agressif
Grade et Score de Gleason - Grade : degré de différenciation (1 à 5) (5 = totalement indifférencié => gravité ++)
- Score : somme des 2 grades prédominants (le 1er chiffre exprime le grade le + présent)
Adénocarcinome
IRM prostatique et pelvienneRecherche l’extension extra-prostatique et desAdénopathies régionales
Scintigraphie osseuseRecherche des métastasesosseuses Recommandée si PSA > 10Optionnelle si risque faible
T2a T2b T2c T3a T3b
Classification de D’AmicoDéfinit le risque de progressionRisque faible : T1c ou T2a et PSA < 10 et Gleason < 7Risque intermédiaire : T2b ou PSA entre 10 et 20 ou Gleason = 7 (3+4 ou 4+3)Risque élevé : T2c-T3 ou PSA > 20 ou Gleason > 8
Lymphadénectomie ilio-obturatriceRecommandée si risque élevéRecherche l’atteinte ganglionnaire
T (Tumeur)Pour évaluer l’extension prostatiqueTR +/- IRM prostatiqueDe 0 à 4
T3a ; Effraction capsulaire ; T3b : Atteinte des vésicules séminales
Pronostic
N (Adénopathies) Pour les métastases ganglionnairesIRM abdomino-pelvienneCurage biopsique ganglionnaire +/- X : non évaluable ; 0 : absence ; 1 : atteinte
M (Métastases viscérales)Surtout pour les localisations osseusesScintigraphie osseuseX : non évaluable ; 0 : absence ; 1 : atteinte
T0 : pas de tumeurT1 : tumeur non palpable (biopsie)
T4 : atteinte des organe de voisinage
Classification TNM
A partir de 50 ans ou 45 ans si antécédents familiaux et/ou origine afro-antillaise Jusqu’à 75 ans en l’absence de comorbidité(ou espérance de vie > 10 ans)Puis fréquence annuelle
Contacts utiles(Réservé aux professionnels de santé)
Hôpital Saint Louis(Tél : 01 42 49 96 23 ou 21- Fax : 01 42 49 96 16)
Réservé à l’urologue
Le scanner abdomino-pelvien est inutile
Adresser à l’urologue
(pas de dépistage de masse par le PSA)
- PSA-t > 4 ng/ml quelque soit l’âge (< 75 ans) (confirmer le PSA par 2e dosage)
- PSA-t entre 2,5 et 4 ng/ml . si < 60 ans : adresser après confirmation . si > 60 ans : adresser si ΔPSA > 0,75
au PSA annuel
Plaquettes en Projet ou Préparation
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