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CANCERS DE L’OVAIRE CLIN GYN. OB. CHUC PR A.BARKAT 2012/2013

CANCERs DE L’OVAIRE clin gyn . ob . CHUC Pr A.BARKAT 2012/2013

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CANCERs DE L’OVAIRE clin gyn . ob . CHUC Pr A.BARKAT 2012/2013. DEFINITION. Processus prolifératif malin primitif ou secondaire, d’aspect kystique, solide ou végétant, siégeant au niveau de l’ovaire, dont la croissance n’est pas directement liée à un dysfonctionnement hormonal. - PowerPoint PPT Presentation

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CANCERS DE L’OVAIRE CLIN GYN. OB. CHUC

PR A.BARKAT2012/2013

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DEFINITION2

Processus prolifératif malin primitif ou secondaire, d’aspect kystique, solide ou végétant, siégeant au niveau de l’ovaire, dont la croissance n’est pas directement liée à un dysfonctionnement hormonal.

TMO: tumeur maligne de l’ovaire

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Introduction

Kc agressif (stadification FIGO) Pronostic redoutable (survie < 30%

à 5 ans) Kc souvent diagnostiqué à un stade

avancé (3/4 stade de carcinose péritonéale)

Rechutes, complications digestives, …

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- Fréquence ↗ :10 pour 100.000 hts

- 5ème rang après le Kc du sein, endomètre, col et vulve.

- 3ème cause de décès par cancer (taux global de survie<30% à 5ans)

.

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Classification des tmrs de l’ovaire

TUMEURS ORGANIQUES: T. bénignes T. malignes T. border-ligne frontière T. inclassables T. primitives/ secondaires T. sécrétantes / non sécrétantes

TUMEURS FONCTIONNELLES: Kyste fonctionnel Kyste lutéinique lutéome

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Difficultés diagnostiques

Kystes Séreux

Kystes muqueux ou mucineux

Cystadénomes séreux (bénin) et cystadénocarcinomes (malin)

Cystadénomes mucineux (bénin) et cystadénocarcinomes (malin)

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KYSTES (SEMIOLOGIE) TUMEURS OVARIENNES

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Kystes dermoides Dysembryomes ou tératomes matures (bénin) immatures (malin)

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KYSTES (SEMIOLOGIE) TUMEURS OVARIENNES

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Critères de malignité:

cliniques, échographiques, TDM, IRM, TEP, biologiques, anapath et évolutifs.

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Rappel histologique de l’ovaire:

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Anatomie macroscopique normale:

Petite glande en forme d’amande située dans la cavité pelvienne. Pds 3X1X6cm chez l’adulte

Epithélium-Cortex- medulla- hile

Pédicule lombo-ovarien

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STRUCTURE MICROSCOPIQUE DE L’OVAIRE

Du « charmant kyste de l’ovaire » versus le fibrome utérin aux « méchantes tumeurs ovariennes »

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Anatomie microscopique ( cf anapath)

Epithélium cubique simple Albuginée Zone corticale, épaisse, située à la

périphérie: follicules + stroma ovarien Zone médullaire située au centre: tissu

conjonctif lâche, nerfs, vaisseaux sanguins et lymphatiques

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SCHEMA D’UNE COUPE D’OVAIRE

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EPIDEMIOLOGIE 14

En France: 12 à 14 pour 100 000 50 pour 100 000 dans la

tranche d’âge de 55 à 65 ans Kc diagnostiqué tardivement Dépistage inexistant

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EPIDEMIOLOGIE 15

FACTEURS DE RISQUE• Age > 50 ans (50% des cas après 50 ans)• Infertilité.• Nulliparité.• puberté précoce• ménopause tardive• Première grossesse après 35 ans

• Donc les mêmes que le cancer du sein et de l’endomètre?

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EPIDEMIOLOGIE 16

Pas de cause spécifique à l’exception des cancers génétiques

Facteurs familiaux Risque 5% si 1 parent (mère, sœur,

fille) atteint  Peut atteindre 40% si association de

cancer de l’ovaire et du sein dans la famille soit dans le cadre d’un syndrome de Lynch de type II (HNNPC)

ou lié à une mutation du gène BCR A1 porté par le bras long du chromosome 17

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EPIDEMIOLOGIE17

Facteurs familiaux Risque associé à la mutation du gène BRCA1de 65% à 70ans (Lynch 1977) BRCA2 accroit aussi le risque (RRx18)

Traitement inducteur de l’ovulation augmenterait ce risque (Whittemore 1994)

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EPIDEMIOLOGIE 18

Certains facteurs protecteurs sont évoqués:

multiparité,

prise de contraceptifs oraux (la prise d’un oestro-progestatif pendant 5 à 10 ans diminue le risque de moitié)

alimentation riche en anti-oxydants

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EPIDEMIOLOGIE19

Mécanismes évoqués dans l’induction du cancer de l’ovaire:

Traumatisme répété de l’ovaire par le nombre d’ovulations

Rôle de la sécrétion des hormones gonadotropes

Inflammation chronique

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ETUDE ANATOMOPATHOLOGIQUE20

L’examen anatomopathologique est absolument nécessaire, car chaque forme histologique a son évolution propre.

De nombreuses classifications existent : macroscopique microscopique, opératoire, histologique.

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4-2 Classification microscopique21

• Les tumeurs du revêtement épithélial

• Les tumeurs des cellules germinales • Les tumeurs endocrines (tumeurs du

mésenchyme et des cordons sexuels)

• Tumeurs conjonctives

• Autres tumeurs

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Tumeurs du revêtement épithélial

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Tumeurs séreuses : o bénignes : cystadénomes ou kystes

séreux,o malignes : cystadénocarcinomes séreux

(42%)

Tumeurs mucineuses :o cystadénome mucineux ou kystes

mucineux bénin,o cystadénocarcinome mucineux : malin

(12%)

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Tumeurs du revêtement épithélial23

Tumeurs endométrioïdeso Kyste endométrial bénin au liquide

goudron, o Cystadénocarcinomes endométrioïdes

(15%)

Tumeurs de Brenner o bénignes o malignes

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Tumeurs du revêtement épithélial

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Tumeurs à cellules claires (mésonéphromes)(6%)

o Mésonéphroïdes maligneso Adénomes à cellules claires, bénins. Pour toutes ces tumeurs on trouve entre les

tumeurs bénignes ou malignes des tumeurs dites « à malignité atténuée » ou de faible potentiel malin, ou encore « borderline ».

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Tumeurs du revêtement épithélial

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Tumeurs mixtes épithéliales : composées de différents groupes de cellules, bénignes ou limites

 o Carcinomes indifférenciés (ou

anaplasiques)o Tumeurs épithéliales non classées

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Tumeurs des cellules germinales26

Les dysgerminomes ou séminomes (3%)

Les dysembryomes ou tératomes

oMatures et bénins

o Immatures et malins

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Tumeurs endocrines ou tumeurs du mésenchyme et des cordons sexuels (6%)

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T de structure féminineo T à cellules de la granulosa (folliculome)o T de la thèque (thécome ou fibrothécome)

T à structure masculineo T à cellule de Sertoli o T à cellules de Leydig (arrhenoblastome)o T à cellules de Sertoli et de Leydig

T de structure complexe: Gynandroblastome, Gonadoblastomes 

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Tumeurs conjonctives28

Les tumeurs conjonctives

o Fibromes : bénins

o Sarcomes

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Les autres tumeurs29

Les gonadoblastomes

Les tumeurs à cellules lipidiques

Les tumeurs secondaires ou métastasiques (sein:15%, endomètre: 12%), d’un cancer digestif: tumeur de Krukenberg

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Physiopathologie:30

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Desquamation tumorale

Diffusion métastatique lymphatique sanguine

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Mode de progression

Carcinose péritonéale: liquide péritonéal ascite inflammatoire

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• Diffusion métastatique:hile ovarien lombo-aortiqueligt large obturatriceligt rond iliaque externe inguinale

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EXTENSION ET VOIES DE DIFFUSION

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• péritonéale par contiguïté et par l’intermédiaire du liquide péritonéal

• lymphatique rétro péritonéale• lymphatique transdiaphragmatique• hématogène : d’importance

moindre.• Métastases au poumon, foie et

parfois au cerveau

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Dgc positif:

Circonstances de découverte : Gêne ou pesanteur pelvienne, Troubles du cycle :

dysménorrhées ,spanioménorrhée voire aménorrhée, plus rarement

métrorragies Signes de compression vésicale ou rectale, parfois révélées par une complication

douloureuse telle qu'une torsion ou rupture,

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Examen cliniqueInterrogatoire _ âge, _ ATCD personnels et familiaux, _ DDR, prises hormonales éventuelles, _ allure évolutive des signes fonctionnels éventuels.

Examen général état général, poids examen de l'abdomen

Examen gynécologique _ Examen des seins, _ Examen sous spéculum avec frottis éventuels _ Toucher vaginal, réalisé rectum et vessie vides, qui permet de mettre

en évidence une masse latéro-utérine arrondie, séparée de l'utérus par un sillon,

mobile.

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Examens para-cliniqueséchographie:36

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1.Kyste malin àcontenu solidoliquide

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2.Végétations multiples au sein d’un cystadénocarcinome ovarien.

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echo-dopplerCystadénocarcinome ovarien : kyste

multiloculaire échogène avec cloisons épaisses et hypervasculaires en doppler

puissance.

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ScannerCystadénocarcinome indifférencié, :

volumineuse masse solide et hétérogène avec extension épiploïque.

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IRMCystadénocarcinome.A. T1 sans injection.B. T1 après injection de gadolinium : prise de contraste évidente des végétations et des zones solides.

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Adénocarcinome ovarienIRM sagittale T2, volumineuse tumeur solide pré-utérine avec ascite.41

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Classification de FIGO:42

Stade I : tumeur limitée aux ovairesIA : tumeur limitée à un seul ovaire avec capsule intacteIB : tumeur des deux ovaires, capsule intacteIC : rupture capsulaire ou tumeur à la surface ovarienne, ou cellules malignes dans leliquide d’ascite ou de lavage péritonéal

Stade II : tumeur ovarienne étendue au pelvisIIA : extension à l’utérus et/ou aux trompesIIB : extension aux autres organes pelviensIIC : extension pelvienne avec cellules malignes dans le liquide d’ascite ou de lavagepéritonéal

Stade III : métastases péritonéales au-delà du pelvis et/ou adénopathies métastatiquesrégionales

IIIA : métastases péritonéales microscopiquesIIIB : métastases macroscopiques inférieures ou égales à 2 cmIIIC : métastases macroscopiques supérieures à 2 cm et/ou adénopathies métasta-tiques régionales

Stade IV : métastases à distance (autres que les métastases péritonéales)

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Marqueurs tumoraux

Marqueurs évalués :

CA 125

Alpha foeto-protéine, Béta-HCGchez la femme jeune avec suspicion de

tumeur germinale

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CANCER DE L'OVAIRE

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CANCER DE L'OVAIRE

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CANCER DE L'OVAIRE

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Schéma thérapeutique en cas de cancer ovarien selon la classification de la FIGO

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Principes du trt: Le rôle de la chirurgie est prédominant sur le pronostic et la survie

globale. La résection chirurgicale complète doit rester l’objectif de toute

chirurgie dans un cancer de l’ovaire avancé, menée par des équipes expérimentées.

Le bénéfice d’une cytoréduction maximale doit être consolidé dans les suites de l’acte chirurgical.

Il est difficile d’évaluer si une chirurgie a été réellement complète. Des cellules tumorales peuvent persister après une chirurgie même macroscopiquement complète, et c’est là que réside le rôle d’un trt systémique de 1ère ligne.

Contrôler la progression tumorale: Quel critères d’évaluation des thérapeutiques dans les essais

cliniques?

Enjeux méthodologiques des essais,

survie sans progression et survie globale,

bilan radiologique,

bilan biologique

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Bien qu’imparfaits, le scan, TEP et IRM sont aujourd’hui les techniques radiologiques les plus utilisées dans la surveillance d’une patiente.

Malgré ses limites, le CA 125, est aujourd’hui le marqueur le plus sensible et le plus utilisé qans le suivi des Kc de l’ovaire.

Des recherches sont en cours pour identifier des marqueurs biologiques plus pertinents.

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Chirurgie diagnostique et de cytoréduction

Formes limitées aux ovaires (stade I) Ablation de la (ou des) tumeur(s)Cytologie (liquide d ’ascite ou lavage péritonéal)Exploration de la cavité péritonéale

Formes avancées (stades II, III, IV)Réduction tumorale maximale (ovaires + organes pelviens et intra-abdominaux)Exploration du pelvis et de tout l ’abdomenCytologieLymphadénectomie complète (métastases ganglionnaires)

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Autre chirurgieSeconde cytoréduction pour rechute ou poursuite évolutive

bon état général rechute tardive > 1 an maladie persistant sans évolution tumorale

Ré-évaluation (second look)Vérifier l ’état de la cavité abdominale (chez une patiente en rémission complète)

PalliativeTraiter les occlusion intestinales (grêle, colon,

mixte)

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Chimiothérapie de 1ère ligne

Standard : CT intraveineusesels de platine (cis-Pt, carboplatine ++) alkylants (cyclophosphamide) taxanes (paclitaxel)anthracyclines (doxorubicine)

6 cures avec évaluation à deux cures (scan et CA125)

CAP > CP (chances de surviePT ou CT > CP (survie globale stade III et IV)

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Chimiothérapie de 1ère ligne

Option : CT intrapéritonéale

Cis-Pt (ip) associé au cyclophosphamide (iv)

Améliore la survie stade III avec résidus < 2 cm

4 à 6 cures

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Chimiothérapie en rechute

Rechute tardive (> 6 mois) : même protocole

Rechute précoce : topotécan, paclitaxel*

* si non utilisé en 1ère ligne

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INDICATIONS

Stade I A, B grade 1, 2: pas de TTT Stade I A, B grade 3, II A, II B et II C

sans résidus: chimiothérapie 6 cures Stade II B, C avec résidus, III, IV

pleural: chimiothérapie. Si progression, chimio de 2ème ligne.

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INDICATIONS

Stade III non opérable, Stade IV Chimiothérapie 3 cures et réévaluation:

- si progression ou stable, chimio de 2ème ligne

- si régression partielle ou complète, chirurgie puis 3 cures.

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Radiothérapie

Contrôle de la maladie microscopie abdomino-pelvienne

RT abdomino-pelvienne > RT pelvienne seule

Protection rénale (> 15 Gy) et hépatique (> 20 Gy)

Option peu utilisée

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Hormonothérapie

Efficacité faible

N ’est pas utilisée en traitement adjuvant

Traitement des rechutes chimio-résistantes

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Surveillance

En absence de signes d ’appels : Examen clinique (ts les 3 mois / 2 ans puis tous les 6 mois)

CA-125 sérique sans intérêtImagerie (échographie, scan) sans intérêt

Si suspicion de récidive : Scan abdomino-pelvien

THS non contre-indiqué mais surveillance mammaire surtout si BRCA1 +

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SURVIE

Stade I: 70 à 95 % Stade II: 50 % Stade III: 25 % Stade IV: < 5 %.

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CONCLUSION61

. Le cancer de l’ovaire est au 3ème rang des cancers gynécologiques

La situation profonde de l’ovaire explique le diagnostic tardif de l’affection à l’origine d’un pronostic sombre

Il y a peu de facteurs de risques établis donc une absence de bases pour la prévention