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NCITYMAG : INFOS LOCALES - PETITES ANNONCES - GRATUIT ! - 46 04 97 00 Décembre 2012 - N° 59 D ERNIER COUP D OEIL SUR 2012

Citymag 59

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Magazine d'informations gratuit N° 59 - décembre 2012

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Nouakchott c i t y m a g:

INFOS LOCALES - PETITES ANNONCES - GRATUIT ! - 46 04 97 00Décembre 2012 - N° 59

Dernier coup D’oeil sur

2012

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plaisir de voyager

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plaisir de voyager

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2013Voeux

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: interview2013Voeux

siré camara: «ici c’est un lieu De Dialogue Des cultures»Lorsqu’on débarque à l’espace culturel Camara, dans le quartier de Socogim PS, il arrive que l’on tombe sur une grappe d’enfants et d’adolescents qui assiégent la porte. C’est la preuve du succès de ce lieu créé il y a six ans par notre interviewé de ce mois, Siré Camara.Propos recueillis par Claire Jeannerat

: Citymag: Quel était votre objectif lorsque vous avez créé l’Espace cultu-rel?- Siré Camara: Je voulais créer un cen-tre «a-culturel». Mon idée c’était que ce soient les jeunes qui apportent leur cul-ture au centre, que la culture qui est ici

soit un peu la leur. Permettre aux jeunes de s’exprimer, en fait.

: Après six ans d’activité, diriez-vous que votre objectif est atteint?- Sur ce plan, je pense, oui. Il y a une adhésion massive des jeunes. Et ce que j’apprécie, c’est qu’il y a des jeunes de toutes les cultures. Des jeunes maures viennent ici, des jeunes noirs viennent ici. Et de temps en temps ils se mélangent. Encore ce matin, alors que le centre était fermé et je devais m’absenter, un jeune m’a dit: “nous sommes des enfants de l’espace culturel, ouvre-nous!”. Ça m’a fait chaud au coeur.

: Concrètement, qu’est-ce que les jeunes qui fréquentent l’Espace culturel y trouvent?- Nos activités sont variées. D’abord il y a la bibliothèque, qui est un peu le coeur de l’Espace culturel, qui lui donne une âme, parce que c’est un lieu de savoir, et ce même si on n’a pas encore des gens spécialisés pour s’en occuper. Pour l’instant nos moyens sont limités. A part cela, les jeunes viennent ici pour des rencontres, des conférences, des débats, des séminaires... Ça ce sont plutôt les étudiants. Ils viennent aussi pour du théâ-tre, des films. Parfois quand on projette un film sur Mandela par exemple on n’a que 7 personnes. C’est peu mais pour moi c’est déjà bien. Nous avons aussi des journées culturelles. Ça c’est plutôt par communautés. Mais c’est bien, c’est important aussi que les communautés trouvent un lieu pour leurs activités. Dans ce cas-là je leur offre les murs, et aussi un accompagnement pour leurs projets. Je les aide à mieux formuler leur idée, et aussi à la rendre accessible à un large public, celui qui n’est pas de la communauté, qui ne comprend pas la langue. Ici c’est un lieu de dialogue des cultures. Parce que les Mauritaniens ne se rencontrent pas beaucoup, à part à la mosquée et au marché.

: Avec tout cela, comment vous en sortez-vous financière-ment?- Je m’en sors d’abord par les petites locations de la salle, et surtout grâce aux subventions de mes partenaires, notamment le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC), les Nations Unies et la GIZ, qui m’a appuyé cette année pour un beau projet contre la corruption.

: Vous faites allusion au Festival des sagesses populaires qui a eu lieu au mois de novembre. Comment cela s’est-il passé? - Très bien. On a eu de beaux moments de partage, avec dans le public des gens de différents milieux, favorisés ou non, Maures et Négro-Mauritaniens, Mauritaniens et Européens... Nous aussi conteurs nous avons vécu cela, avec la Française Anne-Sophie Peron, Yahya Ould Rajel et moi-même. Et je crois que cette entente s’est ressentie sur scène, ça nous a permis de faire de beaux spectacles. On revient au dialogue des cultures, au-delà même des frontières de la Mauritanie!

: Qu’est-ce qui vous passionne tant que cela dans le conte? Qu’est-ce que cela représente pour vous? - Le conte m’a permis d’exister. Grâce à la parole, j’ai pu exister, avoir des amis, être reconnu. Grâce au conte, je suis rentré dans tous les milieux en France. J’ai même conté au Louvre, ce qui est tout de même un honneur! Il n’y a que le conte qui pouvait m’offrir cela. Ce qui me fait plaisir aussi, c’est quand tu racontes une histoire à un enfant, il va ensuite la raconter à ses parents, et parfois ceux-ci viennent me voir. Ça m’est arrivé récemment, on m’a dit: “Tu es une star à la maison!”. Ça veut dire que j’ai réussi à créer un lien. C’est ça, le conte permet de tisser des liens.

: Quels sont vos projets?- A court terme, j’ai des projets avec mes partenaires autour des Objectifs du millénaire pour le développement, du volon-tariat... Mais notre projet, c’est d’aider les jeunes dans leurs projets. Donc nous sommes en perpétuel projet! Sinon, à plus long terme, pourquoi pas un jour ouvrir un autre espace dans un autre lieu. Mais pour cela il faudrait que l’Etat s’implique, et comme il ne le fait pas, c’est un rêve lointain.

: Au fait, pourquoi le nom d’Espace culturel Diadié Tabara Camara? - C’est le nom de mon père. Au moment où je préparais mon projet, il a accepté de mettre à notre disposition sa maison, là où nous sommes actuellement. C’était pour le remercier, parce que si on est toujours là, c’est aussi parce qu’on ne doit pas payer un loyer à chaque fin de mois. :

> Espace culturel Diadié Tabara Camara, Socogim PS, tél. 47 51 48 92.

BIO EXPRESS

Siré Camara est né dans le pays de sa mère, au Sénégal. Mais très vite il revient dans le village de son père, au Guidimakha, où il effectuera toute sa scolarité jusqu’au bac décroché à Sélibaby en 1987. On le retrouve ensuite à l’université de Nouakchott, où il étudie l’histoire africaine. Fin 1990 il quitte la Mauritanie pour la France, où il poursuit ses études à La Sorbonne. Il ne rentrera en Mauritanie qu’en 2006. C’est qu’entretemps, grâce à ses activités dans le milieu associatif, il a découvert l’univers du conte, bien vite devenu une passion. 100% autodidacte, il vit de petits boulots (coursier, livreur, serveur...), et consacre son temps libre à ses activités dans les centres de loisirs, le soutien scolaire, les centres socio-culturels. Mais l’idée d’un retour au pays trotte néanmoins quelque part dans son esprit. Dès 2001, il se met sérieusement à concocter son projet de retour: ce sera l’Espace culturel Diadié Tabara Camara.

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: newS

Magazine édité par Seaside MediaRCS 51200Villa 61 Socogim Tevragh ZeinaBP 2731 [email protected]

Tél: 46 04 97 00

Directeur de la publication: Patrick FlouriotRédactrice en cheffe: Claire Jeannerat

Publicité: 46 04 97 00

Imprimé à La Rochette, Dakar (Sénégal)

: CITYMAG

De l’argent De tasiast pour BenichaB et nouamghar

«le muezzin De saranDougou»nominé pour un prix littéraire

le ciman reDéménage

La littérature mauritanienne vit une période faste. Après le Grand prix de littérature poli-cière 2012 décerné à Arab Jazz de Karim Miské (voir page 19), c’est Le muezzin de Sarandougou d’Isselmou Ould Abdel Kader (Editions 15/21) qui a été nominé au prix Fetkann! 2012 dans la catégo-rie Mémoire. La récompense suprême a finalement été décernée à Maryse Condé pour La vie sans fards. Mais cette nomina-tion représente néanmoins un joli succès, qu’on apprécie mieux quand on sait que 80 ouvrages étaient en lice dans cette catégo-rie, dont neuf ont été retenus dans la sélection finale. Créé en 2004, le prix littéraire Fetkann! récompense des ouvrages qui mettent l’accent sur l’affirmation des droits de l’homme et favo-risent le travail de mémoire des pays du Sud et de l’humanité toute entière.

Cent vingt-six millions d’ouguiyas, ou 419’000 dollars: c’est le budget d’un Projet d’appui aux initiatives locales, conduit par l’ONG Ecodev et financé par Kinross Tasiast, pour les communes de Benichab et Nouamghar. Prévu sur une durée de trois ans, ce projet a été lancé officielle-ment le 20 novembre à Benichab.

Les habitants de cette localité, privés ou regroupés en coopératives ou autres associations, ont désormais la possibi-lité de présenter leur projet à un Comité d’attribution de fonds (CAF). Activités agricoles, boutiques, «michelin», artisa-nat, etc, sont éligibles, pour autant que le dossier réponde à un certain nombre de critères (être domicilié à Benichab, que le projet soit tourné vers l’économie locale, etc).

Le CAF de Benichab s’est réuni une pre-mière fois pour évaluer 24 projets. Vingt d’entre eux ont été retenus.

Les projets approuvés bénéficieront d’un financement entre 1500 et 2500 dollars (450’000 à 750’000 UM). Au total, 62’500 dollars bénéficieront ainsi directement aux habitants de Benichab. La même somme est destinée aux populations de Nouaghmar, où le projet sera lancé

le sculpteur hussein haiDara fait l’unanimité à l’ifm

prochainement. La plus grande part de l’argent versé par Tasiast (356’000 dol-lars) servira au fonctionnement du projet (ressources humaines et logistique) et surtout aux activités d’encadrement (sen-sibilisations, formations, etc).

v e n g e a n c e sans frontières, répression mili-taire et virginité: cette trilogie de tableaux a valu à Hussein Haidara, peintre et sculp-teur, d’être cou-ronné par le jury du premier Salon mauritanien des arts plastiques qui s’est tenu au mois de novembre à l’Institut fran-çais de Mauritanie.

Âgé de 38 ans, né au Mali d’un père mauritanien et d’une mère malienne, Hussein Haidara a 12 ans lorsqu’il arrive à Nouakchott. Après ses études, il se destine d’abord à la poésie, qu’il laissera ensuite de côté. Il part rejoindre sa soeur au Mali, où il s’essaie à l’art sous diverses formes

(bogolan et peinture). Quelques années plus tard, son père, malade, le rappelle à Nouakchott. Sa recherche artistique le pousse alors vers la calligraphie, puis la peinture figurative, et enfin plus récem-ment la sculpture, à laquelle il s’adonne avec passion.

Les travaux d’Hussein Haidara ont déjà été présentés lors d’ex-positions collectives à la Maison des artistes. Aujourd’hui le prix Marie-Françoise Delarozière, décerné à l’unanimité (c’est à soulugner) par le jury du Salon des arts plastiques, lui ouvre les portes de l’Institut français de Mauritanie pour sa première exposition personnelle, l’année prochaine. A ne pas manquer, bien entendu.

un concours De chansonssur l’environnementMusiciens de Mauritanie, du Sénégal, de Guinée et du Mali, à vos plumes et à vos instruments! L’Association Ngaari Laaw (Sénégal) et le CIMAN (Mauritanie) organisent avec le soutien de la fondation DOEN (Pays-Bas) un concours de chansons sur l’eau et l’environnement ouvert aux chanteurs des quatre pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Pour la Mauritanie, les candidats devront rem-plir une fiche d’inscription disponible au CIMAN (46 85 51 61) ou au siège de Minen Tey à Nouakchott. Les auditions auront lieu les 3, 10, 17 et 24 décembre au Parc de la biodiversité à Nouakchott. Les cinq meilleures chansons seront récompensées par des prix allant de 350’000 à 150’000 francs CFA (210’000 à 90’000 UM). et seront réunies dans une compilation. La chanson du lauréat fera l’objet d’un clip.

Le Conservatoire international de la musique et des arts de Nouakchott (CIMAN), qui avait pris ses quartiers non loin de l’hôtel Aziza, redéménage. Plus précisément, il revient à son premier siège, près du Palais des Congrès, juste après la pâtisserie Sultan, et ceci à partir du 14 décembre.

On en profite pour vous informer que le Festival pour l’unité nationale (FESTUNITNA), organisé par le même CIMAN et annoncé dans le Citymag du mois de novembre, qui devait se dérouler les 6, 7 et 8 décembre, a été reporté aux 27, 28 et 29 décembre.

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: À LA Une

ce que l’on retienDra (peut-être) De

2 12en mauritanie

2013 est à la porte, on s’apprête à dire au revoir à 2012. Une page se tourne, dont chacun gardera en mémoire des images et des souvenirs personnels, mais aussi collectifs. «tu te souviens, c’était en 2012!». L’année où..., mais où quoi, au juste? Citymag a fait le tri pour vous parmi les événements de cette année dans ce pays.

Claire Jeannerat

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février4-10 • La ville de Ouadane accueille un 2e Festival des villes anciennes marqué par une météo glaciale et des vents tempé-tueux, qu’affronteront néanmoins courageusement le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz et l’ambassadeur de France Hervé Besancenot, entre autres bien sûr. Pour l’occasion, un avion de 130 personnes a été spécialement affrété au départ de Paris, en grande partie aux frais de l’Etat, pour tenter de convaincre les tours-opérateurs et les journalistes spécialisés que la Mauritanie reste une destination fréquentable. Chacun jugera de l’efficacité de l’opération.

6 • Chassés par les troubles qui agitent le nord de leur pays, les réfugiés maliens commencent à affluer au sud-est de la Mauritanie. Le 29 jan-vier, on annonce que mille Maliens ont quitté Léré pour Fassala, par peur des combats entre l’armée malienne et les Touaregs. Le 5, ils seraient déjà 6000. Le 7, le HCR en annonce 10’000. Le 14, le chiffre de 14’000 est atteint et le lendemain a lieu leur transfert de Fassala à Bassikounou, dans un emplacement qui a déjà servi de camp de réfu-giés dans les années 1990. L’assistance s’orga-nise, l’aide internationale, quoi qu’insuffisante, arrive. Le 22, la population du camp est estimée à 22’000 personnes. Et les arrivées se poursuivent, de même que l’escalade des chiffres: le 25 mars à Nouakchott, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, cite le chiffre de 44’000 réfugiés maliens en Mauritanie et lance un appel à la solidarité internationale. Le 19 avril, Médecins sans Frontières parle de 57’000 réfugiés. Le 23 juin, le PAM mentionne dans un communiqué le chiffre de 70’000. Le 23 juillet, on apprend que le HCR envisagerait de créer un 2e camp, le premier étant saturé (94’000 réfugiés, nous dit-on alors). Ce deuxième camp ne verra finalement pas le jour. Aux dernières nouvelles, on en serait à 107’000 réfugiés maliens à Mbera. Et pendant ce temps, les bruits de botte se font de plus en plus menaçants au Mali...

Mbera, 9 avril 2012

Janvier2 • En ce début d’année, la colère gronde chez les étudiants. Ils mani-festent contre le refus de l’adminis-tration d’ouvrir les inscriptions à l’ISE-RI (Institut supé-rieur des études et recherches isla-miques) et sa fer-meture programmée au profit d’une uni-versité islamique en construction à Aioun. Les heurts avec la police, parfois vio-lents (matraques et grenades lacrymo-gènes d’un côté, pneus brûlés et jets de pierre de l’autre), et marqués par des arrestations, se poursuivront pendant des semaines et s’étendront à l’Université de Nouakchott, dont les étudiants soutiennent leurs camarades de l’ISERI et réclament en même temps des augmentations de bourses. La tension se maintient jusqu’à la fin de l’année académique: exclusions d’étudiants, suspension des cours par le rectorat de l’université, grèves, marches, arrestations... C’est bientôt toute la société (autorités civiles et religieuses, partis politiques) qui s’en mêle - à coup de communiqués de presse cette fois-ci, ça fait moins mal. Fin mai, l’Alliance unie des syndicats estudiantins annonce «la suspension jusqu’à nouvel ordre de son mouvement de protestation à l’université», pour permettre l’orga-nisation des examens le 3 juin. Mais le 4, la police disperse à nouveau une manifes-tation d’étudiants avant d’arrêter, trois jours plus tard, dix étudiants de la faculté de médecine.Et c’est ainsi que s’achèva cette année académique...

14 • Le groupe Walfadjiri remporte haut la main la 3e édition du concours Afro Pépites Show dans la catégorie Musique d’Afrique du Sahara.

15 • Parution du 50ème numéro de Citymag.

Nouakchott, 5 janvier 2012

mars

8 • Des centaines de femmes défilent à Nouakchott à l’occasion de la Journée mondiale de la femme. C’est la première fois qu’une marche des femmes a lieu en Mauritanie.

10 • Libération du gendarme mau-ritanien Ely Ould Moktar, deux mois et demi après son enlèvement le 20 décembre 2011 à Adel Beggrou, enlè-vement revendiqué par Al Qaida au Maghreb islamique.

25 • Fin officielle de l’opération de rapatriement des réfugiés mauritaniens au Sénégal, avec l’arrivée d’un dernier contingent à Rosso. Au total, 24’000 personnes sont revenues au pays dans le cadre de cette opération qui aura duré quatre ans.

Nouakchott, 8 mars 2012

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: À LA Une

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avril27 • Avec ce que vous savez, ce fut l’un des feuilletons les plus brûlants (si l’on ose dire) de cette année 2012 en Mauritanie, dont le point de départ se situe le 27 avril à Riyad. Ce jour-là, après la prière du vendredi à son domicile, le président du mouvement de lutte contre l’esclavage IRA (Initiative pour la résurgence du mouve-ment abolitionniste en Mauritanie) Biram Ould Dah Ould Abeid brûle des livres religieux au motif, affirme-t-il, qu’ils défendraient l’esclavage. Les réactions de désap-probation seront immédiates et (pratiquement) unanimes. Biram est arrêté le lendemain à son domicile, mais les manifestations se poursuivent de plus belle pour réclamer son jugement et sa condamnation. Le 30 avril toutefois, l’Observatoire mauritanien des droits de l’homme appelle à sa libération, soulignant que cette arrestation est «une transgression des libertés des citoyens et une violation de la loi mauritanienne qui engage les autorités à émettre un mandat judiciaire avant l’arrestation d’un quelconque citoyen». Le 2 mai, le Parquet de Nouakchott inculpe Biram et 9 co-détenus de «violation des valeurs islamiques du peuple mauritanien». Le débat se poursuit, dans la rue, les salons et les médias, certains réclamant la condamnation de

Biram, d’autres désapprouvant son geste mais appelant à sa libération; ici et là, quelques voix s’élèvent aussi pour relativiser la gravité de son acte. Le 30 mai, Biram est transféré à la prison de Dar Naïm. Mi-juin, le leader de l’IRA fait part de problèmes de santé (hypertension et diabète). Le 27, il comparaît devant la Cour criminelle de Nouakchott: accusé de rida (reniement de la foi musulmane), il est passible de la peine capitale. Mais l’audience est interrompue pour vice de procédure: le dossier n’a pas fait l’objet d’une instruction, la Cour a donc été saisie irrégulièrement. Biram retourne en prison, mais dans la rue, les appels à sa libération sont de plus en plus nombreux. Le 28 juillet, il est transporté à l’Hôpital national pour un problème gastrique avant d’être ramené à Dar Naïm. Le 3 septembre, alors que son état de santé se dégrade continuellement, Biram Ould Abeid est finalement mis en liberté provisoire pour raisons de santé. Apparemment rétabli, il est aujourd’hui en Europe, où il a prononcé un discours le 1er décembre à Genève à l’occasion du Forum des Nations Unies sur les droits des minorités.

Nouakchott, 3 septembre 2012

mai

2 • A l’appel de la Coordination de l’op-position démocratique, plusieurs milliers de personnes participent à une marche pour réclamer le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce n’est pas la première ni la dernière de ces marches, mais cette fois-là la COD a prévu de prolonger la manifestation par un meeting de 24 heures. Les quelques centaines de personnes présentes à 3h du matin seront toutefois délogées par la police à coup de bombes assour-dissantes, de gaz lacrymogènes et de lances à incendie.

24 • Début de polémique en cette fin mai autour du mandat de président de la Cour suprême. Nommé jusqu’en 2015, Seyid Ould Ghaylani est démis de ses fonctions et nommé ambassa-deur au Yémen. Mais l’intéressé refuse tout net, et c’est le bras de fer: le 27, il veut se rendre à son bureau mais en est empêché par une unité de la Garde nationale; quelques heures plus tard, son successeur est nommé par décret. La polémique s’éteindra toute-fois quelques jours plus tard, lorsque Seyid Ould Ghaylani présentera lui-même sa démission «afin de ne pas instrumentaliser cette question».

Juin10 • La Cour criminelle de Nouakchott condamne Mohamed Lemine Ould Dadde à 3 ans de prison, à une amende de 300’000 UM et au remboursement de 76 millions d’ouguiyas. L’ancien commissaire aux droits de l’homme, arrê-té en septembre 2010 (il aura donc passé un an et 9 mois en détention préventive), est accusé d’avoir détourné 271 millions d’ouguiyas de fonds publics entre 2008 et 2010. Ould Dadde, qui n’a jamais cessé de clamer son innocence, a fait appel de ce verdict. Son procès devait se dérouler le 9 décembre.

21-29 • Avec les têtes d’affiche Medine (France), Malikah (Liban) et Pape Thiopett (Sénégal), et une foule d’autres musiciens mauritaniens et étrangers, le 5e Festival Assalamalekoum fait le plein de spectacteurs à l’Institut français de Mauritanie et au Stade du Ksar.

Nouakchott, 2 mai 2012

Nouakchott, 22 juin 2012

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: À LA Une

Juillet1 • Le FC Tevragh Zeina est sacré champion de Mauritanie pour la première fois de son histoire, distançant le FC Nouadhibou d’un seul petit point. Un bonheur n’arri-vant jamais seul, le club de la capitale remportera également plus tard la Coupe du président de la république.

12 • Le crash accidentel d’un avion militaire à l’aéroport de Nouakchott fait 7 morts (trois militaires, deux douaniers et deux employés d’une société de gardien-nage). L’avion effectuait des rotations entre la capitale et la mine d’or de Tasiast.

15 • A Akjoujt, un ouvrier est tué et six autres blessés lors de la dispersion par la police d’un sit-in des employés de MCM, en grève depuis quelques jours. Âgé de 36 ans, l’homme aurait péri des suites de l’inhalation de gaz lacrymogènes.

août

7-8 • Les représentants de la Mauritanie aux Jeux olympiques de Londres, Aïchatou Bilal Fall et Jiddou Ould Khaye, s’élancent sur les pistes pour, respectivement, le 800 mètres et le 200 mètres. Aucun des deux ne par-viendra toutefois à se qualifier.

16 • A la veille de la fête de l’Aïd-el-Fitr, un infirmier égorge ses 4 enfants dans le quartier d’Arafat. «J’ai tué les enfants pour nous épargner les dépenses pour la fête», aurait-il dit à son épouse qui s’était absentée pour faire des courses. L’homme a été emprisonné, la date de son jugement n’est pas encore connue.

septemBre

5 • C’est la fin d’un autre feuilleton de l’année en Mauritanie: l’ex-chef des renseignements de Mouammar Khaddafi, Abdallah Senoussi, est extradé vers la Libye. Il avait été arrêté le 16 mars à Nouakchott à sa descente d’avion, porteur d’un faux passeport malien, alors qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Le 20 mai, Abdallah Senoussi, 62 ans, avait été inculpé d’usage de faux et entrée illégale sur le territoire mauritanien et transféré ensuite à la prison de Dar Naïm. La Mauritanie a longtemps tergiversé sur la demande d’extradition de la Libye, avant de finir par remettre cet encombrant prisonnier, gravement malade de sur-croît, aux nouvelles autorités du pays. Emprisonné à Tripoli, il risquerait la peine capitale.

9 • Seize membres de la confrérie islamique de la Dawa, dont neuf Mauritaniens, sont tués au Mali par l’armée. L’événement provoque la colère du Gouvernement maurita-nien, qui exige une enquête, et de la population, qui manifeste. Le Mali dépêche un envoyé à Nouakchott pour présenter ses excuses au Gouvernement et au peuple. La tension retombe. A notre connaissance, les résultats de l’enquête n’ont pas (encore) été rendus publics.

25 • Le Grand prix de littérature policière 2012 est attribué à Karim Miské, né en 1948 à Abidjan de père mauritanien et de mère française, pour son premier roman, Arab Jazz.

Nouakchott, 12 juillet 2012

Nouakchott, 27 juin 2012

Tripoli, 5 septembre 2012 2 12

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octoBre

13 • Ce soir-là, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre à Nouakchott - et assurément dans le reste du pays aussi: le président Mohamed Ould Abdel Aziz est à l’hôpital, il a été blessé par balle. Opéré dans la nuit à l’hôpital militaire, il sera transféré le lendemain matin à l’hôpital Percy-Clamart, à Paris, non sans avoir pris le temps de faire une brève déclaration à la Télévision mauritanienne pour rassurer la population sur son état de santé. Quand bien même il sortira de l’hôpital le 24 octobre, on ne devait plus l’entendre jusqu’au 20 novembre, lors de sa rencontre avec le président français François Hollande, quelques jours avant son retour au pays. Accueilli le 24 novembre à Nouakchott par une véritable marée humaine, le président est reparti vers la France le lendemain de la Fête nationale, pour y poursuivre son traitement.

Voilà pour les rares faits incontestés de cette affaire qui aura fait couler des litres d’encre et de salive. Avérée aussi, la dénonciation du «vide constaté au sommet de l’Etat» par la Coordination de l’opposition démocratique qui appelle à l’instauration d’une transi-tion. Pour le reste, le silence de la présidence aura alimenté des rumeurs plus folles les unes que les autres, sur les circonstances réelles de l’accident (la version officielle d’un tir par erreur d’un lieutenant zélé n’ayant pas convaincu grand-monde), sur l’état de santé du président (reviendra, reviendra pas? gouvernera, gouvernera pas?), la date de son retour (dans quelques jours/avant la fête/après la fête/dimanche/la semaine prochaine/avant la fête...). A l’heure où nous bouclions cette édition, une information venait d’ailleurs de tomber, annonçant sa guérison complète et son retour à Nouakchott pour le vendredi 7 décembre. Une information à prendre au conditionnel, comme on dit dans ces cas-là.

23-29 • Le cinéma est à la fête en ce mois d’octobre à Nouakchott avec la tenue de Nouaskhort Films, qui succède à la Semaine nationale du film, et le 10e anniversaire de la Maison des Cinéastes.

Nouakchott, 14 octobre 2012

Paris, 20 novembre 2012 Nouakchott, 24 novembre 2012

novemBre28 • Programme habi-tuel d’un 28 novembre en Mauritanie, entre célébra-tion (du 52e anniversaire de l’indépendance ET du retour du président au pays) et commémoration de la pendaison de 28 offi-ciers négro-mauritaniens en 1990 à Inal.

29 • Conférence de presse-fleuve du président, dans laquelle il annonce notamment: une augmentation des salaires des fonctionnaires de 30% pour les bas revenus et de 10% pour les autres, ceci à compter du 1er janvier 2013; que la Mauritanie ne participera à une intervention militaire au nod du Mali, mais qu’elle défendra ses populations le cas échéant, cela va sans dire.

DécemBre

4 • Mauritania Airlines voit enfin le bout du tunnel: l’Union européenne a retiré la Mauritanie de sa liste noire. Autrement dit, la compagnie nationale a désormais la possibilité d’opé-rer des vols à destination de l’Europe. L’inscription de la Mauritanie sur la liste noire de l’UE remonte à novembre 2010, avant même le premier décollage de l’un des trois appareils de Mauritania Airlines. Il aura donc fallu deux ans à la compagnie et l’Agence nationale de l’aviation civile pour satisfaire aux exi-gences européennes. On imagine leur soulagement.

Nouakchott, 23 mars 2011

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: environnement: environnement

quatre mille plants Dans les DunesAménagez une piste en plein désert, n’y touchez plus et revenez quelques mois plus tard: à coup presque sûr, votre piste aura disparu, ensevelie sous le sable. Sauf si vous avez pensé à fixer les dunes. C’est qu’a fait l’ONG OMDD (Organisation mauritanienne pour le développement durable) sur la piste qui relie Akjoujt à Benichab, quelques kilomètres avant cette dernière localité. Fixation mécanique d’abord, avec la pose de claies; et puis fixation biologique avec la plantation de plus de 4000 plants d’espèces locales et rustiques, telles que l’acacia.

Le 5 novembre, une cérémonie a marqué le lancement de la deu-xième phase du projet, en réalité bien avancée déjà puisqu’on a vu à l’oeuvre des cohortes d’arroseurs aux petits soins pour les jeunes plants. Néanmoins les autorités et bailleurs de fonds présents (le hakem, le maire de Benichab, le délégué à l’environnement de l’Inchiri et la représentante de Kinross Tasiast) ont symboliquement apporté leur contribution à l’ouvrage en plantant chacun «son» arbre.

D’un coût total de 12 millions d’ouguiyas, ce projet a été cofinancé par Kinross Tasiast, MCM, Star Oil, la commune de Benichab et l’OMDD. Douze millions, c’est une coquette somme, et c’est ce qui explique que la surface du projet est limitée à un kilomètre de long sur 100 mètres de large. Il en faudrait bien plus évidemment pour que l’objectif du président de l’OMDD Mohamed Ould Chah, à savoir «désenclaver la route de Benichab au profit des populations locales» soit pleinement atteint. Avis aux bailleurs de fonds potentiels!

Hamady Sow, technicien de l’environnement, sur le site du projet. En médaillon, Mohamed Ould Chah, président de l’ONG OMDD.

un vélo en carton. si, siL’invention a fait le tour des médias il y a quelques mois, mais on y revient quand même pour ceux qui l’auraient manquée: un vélo entièrement en carton. Si, si, c’est possible. On ne sait pas très bien à qui attribuer la pater-nité de ce moyen de déplacement c o m p l è t e m e n t écolo, puisqu’on nous affirme tantôt qu’il s’agit de Phil Bridge, étudiant anglais de 21 ans, et tantôt que c’est Izhar Gafni, un ingénieur israélien. Il faut donc croire que le vélo en car-

ton, c’est possible, et même plutôt deux fois qu’une. En tout cas ses créateurs s’accordent sur les avantages de ce deux-roues pas comme les autres: très bon marché (ce qui rendrait les voleurs de vélos inopérants), il est surtout écologique d’un bout à l’autre de la chaîne puisqu’il serait partiellement recyclable et biodé-gradable. En Angleterre, dont la réputa-tion météorologique n’est plus à faire, Phil Bridge a calculé que son vélo pourrait tenir le coup six mois avant d’être éliminé.

2012: ma que calor!Il a fait chaud en 2012, et pas seulement en Mauritanie si l’on en croit l’Organisation météo-rologique mondiale: des températures supé-rieures à la moyenne ont été enregistrées un peu partout sur la planète. La période janvier-octobre 2012 se classe «au 9e rang des plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés en 1850», selon l’OMM. C’est sympa pour la plage et les pique-nique, mais évidem-ment il y a d’autres conséquences. Il paraît d’ailleurs que le niveau des mers monte à une vitesse nettement supérieure aux prévisions. Et ça, on le sait, ça concerne la Mauritanie très directement.

c’était une gerBoiseCe charmant petit animal qui figurait dans la page Environnement du dernier Citymag n’est pas un rat, comme nous l’avons écrit sans réfléchir, mais une gerboise. Ce mammifère rongeur se carac-térise notamment par ses lon-gues pattes postérieures.

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POUR VOTRE COMMUNICATION A NOUAKCHOTT, POURQUOI RESTER PETIT JOUEUR ?

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Le 28 novembre, un tournoi interne a rassemblé les joueurs de rugby mauritaniens au Stade olympique. L’occasion de faire le point sur ce sport en pleine res-tructuration dans le pays. La Fédération mauritanienne vient en effet d’adhérer à l’international rugby Board (irB), ce qui lui ouvre les portes des compétitions offi-cielles de la Conférence africaine de rugby et, qui sait, des Jo de rio 2016.Texte et photos Claire Jeannerat

: SPortS

La Mauritanie n’est pas l’Afrique du Sud, certes. Mais on y joue au rugby quand même. Pas sur du gazon, certes encore. C’est du sable qui couvre le terrain de la Fédération mau-ritanienne de rugby, qui jouxte

le Stade olympique. Mais du moins a-t-elle un terrain, 700 joueurs enthousiastes (600 à Nouakchott, une centaine à Kaédi, quelques autres ici ou là), un président passionné, Amadou Diallo, et désormais un objectif: les Jeux olympiques de Rio en 2016 où le rubgy, sous sa forme à 7 joueurs, fera sa réapparition parmi les sports olympiques.

Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, ou plutôt la transformation avant l’essai. La Fédération mauritanienne de rugby a récemment adhéré à l’Interna-tional Rugby Board (IRB), la fédération mondiale. Elle peut donc désormais par-ticiper aux compétitions officielles de la Conférence africaine de rugby (CAR). «2012-2013 sera plutôt une année de préparation. mais ensuite la mauritanie devrait s’engager officiellement dans les deux compétitions, à 15 et à 7», détaille Jean-Marie Robert, actuel directeur tech-

nique à la FMR et ancien entraîneur-éducateur professionnel en Bretagne. Et la CAR, précisément, organisera un pré-tournoi de qualification pour Rio 2016 auquel la Mauritanie compte bien part-ciper.

LA MAURITANIE CHAMPIONNE D’AFRIQUE DE L’OUEST EN 1997

L’histoire du rugby en Mauritanie com-mence en 1962. «Ce sont les coopé-rants français qui l’ont introduit», raconte Amadou Diallo. La fédération maurita-nienne de rugby voit le jour cinq ans plus tard. Mais pendant ces premières années, ce sport reste surtout pratiqué par les coopérants et les militaires (c’est d’ailleurs ainsi que le président de la FMR l’a découvert). C’est dans les années 1990 que les jeunes commencent à s’y intéresser. L’équipe nationale est alors régulièrement invitée dans les tournois de la sous-région, et décrochera même le titre de championne d’Afrique de l’Ouest à Yamoussoukro en 1997. Suivit une période de «disette», ponctuée néan-moins d’une seconde place (sur les quatre équipes de la zone nord) obtenue en 2010 lors d’un tournoi IRB au Caire.

L’année 2012 marque donc le début d’une remontée. Dans cette perspec-tive, Amadou Diallo se réjouit de pou-voir compter sur Jean-Marie Robert et Alexandre Capot, paré du titre conseiller technique de la fédération et lui aussi ancien entraîneur galonné. Mais, sou-cieuse de pérenniser les acquis (il ne fau-drait pas que tout s’écroule le jour où ces deux hommes quitteront la Mauritanie), la fédération va entreprendre dès le début de l’année 2013 des cycles de formation d’entraîneurs (pour les grands) et d’édu-cateurs (pour les enfants).

Le contingent mauritanien compte dans ses rangs, à en croire les spécialistes, plusieurs joueurs talentueux. «Le pro-blème c’est qu’on nous met toujours des débutants, alors on ne peut pas progres-ser», grogne Mohamed Baba Diagana, 18 ans, au sortir de son match lors du tournoi amical du 28 novembre dernier au Stade olympique. Il vient de passer son bac et rêve à présent de poursuivre ses études en France, dans une ville dotée d’un club de rugby bien entendu. Individuels ou collectifs, les espoirs s’épanouissent décidément cette saison sur le terrain de rugby de Nouakchott. :

le rugBy mauritanienDans l a cour Des granDs

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• Nouakchott → Casablanca: tous les jours Départ de NKC: 7h10 - arrivée à Casablanca: 9h50

• Casablanca → Nouakchott: tous les jours Départ de Casablanca: 20h45 - arrivée à NKC: 23h45

Renseignements et réservations au 45 25 35 64 / 45 25 30 94

Royal aiR maRoc

tous les vols tunisaiR

• Nouakchott → Tunis: lundi, mercredi, vendredi et samedi Départ de NKC: 00h30 - arrivée à Tunis: 5h45

• Tunis → Nouakchott: dimanche, mardi, jeudi et vendredi Départ de Tunis: 19h45 - arrivée à Nouakchott: 23h40 Renseignements et réservations au 45 25 87 62

RegatouRs

tuRkish aiRlines• Nouakchott → Istanbul: mardi, jeudi et dimanche. Départ de NKC: 23h35 - arrivée à Istanbul: 11h40

• Istanbul → Nouakchott: mardi, jeudi et dimanche Départ d’Istanbul: 18h40 - arrivée à Nouakchott: 22h45

sénégal aiRlines

• Nouakchott → Dakar: Di et ve: départ de NKC: 11h15 - arrivée à Dakar: 12h15 Ma, me et je: départ de NKC: 21h50 - arrivée à Dakar: 23h

• Dakar → Nouakchott: Di et ve: départ de Dakar: 9h30 - arrivée à NKC: 10h30 Ma, me et je: départ de Dakar: 20h10 - arrivée à NKC: 21h20 Renseignements et réservations au 45 29 63 63 / 45 29 53 53

aiR FRance• Nouakchott → Paris: lundi, jeudi et samedi Départ de NKC: 23h05 - arrivée à Paris: 6h

• Paris → Nouakchott: lundi, jeudi et samedi Départ de Paris: 10h30 - arrivée à NKC: 13h45 Renseignements et réservations au 45 25 18 08

aiR algéRie

• Nouakchott → Alger: mardi et jeudi Départ de NKC: 00h05 - arrivée à Alger: 4h40

• Alger → Nouakchott: lundi et mercredi Départ d’Alger: 19h45 - arrivée à Nouakchott: 23h05 Renseignements et réservations au 45 29 09 92

mauRitania aiRlines

• Nouakchott → Dakar: dimanche et jeudi à 12h (continuation sur Conakry et Abdijan)• Dakar → Nouakchott: dimanche et jeudi à 18h (arr. à 18h50)

• Nouakchott → Nouadhibou: di, lu et me à 10h + je à 20h• Nouadhibou → Nouakchott: di, lun et me à 14h20 + je à 21h20 (arr. à 22h)

• Nouakchott → Zouérate: di, lu et me à 10h• Zouérate → Nouakchott: di, lu et me à 12h50 (arr. à 15h)

• Nouakchott → Casablanca: di, ma, je et sa je et di - départ de NKC: 8h - arrivée à Casa: 11h40 sa et ma - départ de NKC: 11h - arrivée à Casa: 13h50 • Casablanca → Nouakchott: di, ma, je et sa jeu et di - départ de Casa: 11h - arrivée à NKC: 17h30 sa et ma - départ de Casa: 17h - arrivée à NKC: 19h20

• Nouakchott → Bamako: lundi, mercredi et vendredi à 7h (continuation sur Abidjan, Cotonou et Brazzaville)• Bamako → Nouakchott: mardi, jeudi et samedi à 17h20 (arr. à 18h50) Renseignements et réservations au 45 25 67 47

• Nouakchott → Madrid: lundi et vendredi Départ de NKC: 2h15 - arrivée à Madrid: 10h35

• Madrid → Nouakchott: jeudi et dimanche. Départ de Madrid: 20h35 - arrivée à Nouakchott: 00h10

ibéRia

horaires Des maréesLes marées indiquées sont valables au niveau de Tiwilit, 80 km au nord de Nouakchott, en horaire GMT. Pour Nouadhibou, ajoutez une heure (+ 1h). Pour Saint Louis (Sénégal), retranchez une heure.

DÉCEMBRE - JANVIER

DISTANCES DE VILLE à VILLE

NKC <> Nouadhibou 525NKC <> Cap Tafarit 245NKC <> Akjoujt 256NKC <> Atar 451Atar <> Chinguetti 120Atar <> Ouadane 240Atar <> Zouérate 322NKC <> Boutilimit 154NKC <> Aleg 263NKC <> Tidjikja 610NKC <> Kiffa 604NKC <> Ayoun 819NKC <> Nema 1099NKC <> Bassikounou 1299NKC <> Rosso 204NKC <> Boghé 332NKC <> Kaédi 437NKC <> Sélibaby 672NKC <> Saint Louis 299NKC <> Dakar 580NKC <> Bamako (v.Nioro) 1477NKC <> Dakhla 850

QUELQUES TARIFS(AU 5 DÉCEMBRE 2012)

1 euro 386 UM1 dollar 295 UM1 dirham marocain 35 UM1000 CFA 589 UM1 taxi (course moyenne) 200 UM1 taxi-brousse / bus pour Atar 4’500 UM1 location 4x4 Hilux (jour) 15’000 UM1 litre de gasoil 375 UM1 sandwich chawarma 800 UM1 salaire mensuel d’ouvrier 30’000 UM

LOCATION DE VOITUREAvis 45 24 30 94Europcar 45 25 24 08 45 25 11 36

[email protected]

: City gUide

BAC DE ROSSOTous les jours de 8h30 à 12h et de 15h à 18h.

Gratuit pour les passagers.Tarif indicatif pour une voiture:• Aller simple: 5000 UM • Douane: 1000 UM •Taxe communale 500 UM • Police sénégalaise: 2000 FCFA • Passavant: 2500 FCFA

les numéros D’urgencePolice secours : 17Pompiers: 18Urgences hôpital: 45 25 21 35Médecin: Dr Cherif 45 25 15 71Médecin: Dr Hanna 45 25 23 98Gynéco: Dr Tandia-Diagana 45 29 27 27Opht.: Dr Kansao 45 25 24 33Dent.: Dr Hoballah 45 25 14 48Pharmacie: Kennedy 45 25 36 93Vétérinaire: Dr Ba 45 25 68 88

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INSTITUT FRANÇAIS DE MAURITANIETél: 45 29 96 31.

// ÉVÉNEMENTS //

Festival

traversées Mauritanides

THÉÂTREDimanche 9 décembre à 20h30Louise Michel, Ecrits et crisConception et jeu: Marie RuggeriAvec l’Alliance française

A sa table, une femme vieillissante écrit ses mémoires... Louise Michel revoit comme en rêve défiler les événements marquants de sa vie. De la narration à l’incarnation, tour à tour spectatrice et actrice de sa vie, Louise nous plonge dans son parcours hors du commun. Ce spectacle est conçu à partir de la corres-pondance et les mémoires de Louise Michel.Dans Louise Michel, écrits et cris, la composi-tion musicale de Christian Belhomme fait partie inté-grante de la construction et de la dramaturgie du spec-tacle.

Entrée 1000 / 500 UM

TABLE RONDEJeudi 13 décembre à 18h30Je crée donc je crie. Art, littérature et cris: formes et mises en formesAvec: Françoise Dexmier, Mamadou Wane, Ken Bugul, Amin Zaoui, Abdoul Ali War, Djibril Sall, Beyrouk, Harouna Rachid Ly et Mamoudou Lamine Kane

Comment crie-t-on lorsque l’on veut produire une œuvre d’art? Comment met-on en forme son cri? Comment le rend-on audible, visible, compréhen-sible? Comment passe-t-on de l’informe des sens, du désordre de la colère, de l’indignation à une œuvre

qui les renferme, les illustre, les exprime? Nous visiterons plusieurs formes artistiques (la littérature et le cinéma) pour tenter de répondre à cette question.

CINÉMAMercredi 12 décembre à 20h30Gouttes d’encre sur l’île rouge: portrait de l’écrivain Jean-Luc Raharimanana. Un docu-mentaire de Randianina Ravoajanahary, Vincent Wable (France/Madagascar, 2003). Durée: 40 minutes.

A la suite des élections présidentielles de 2001, Madagascar est au bord de la guerre civile. Les poèmes nous guident à travers l’his-toire jusqu’au moment où la réalité rejoint la fiction: le père de l’écrivain, enlevé et torturé, devient le premier prisonnier politique de cette crise.

Lundi 3, lundi 10 et lundi 17 décembre à 20h30Le hérisson, de Mona Achache avec Josiane Balasko, Garance Le Guillermic, Togo Igawa (France, 2009). Durée: 1h40

L’histoire d’une rencontre inattendue: celle de Paloma, 11 ans, intelligente et sui-cidaire, de Renée Michel, concierge bourrue et soli-taire, passionnée de litté-rature, et de l’énigmatique Kakuro Ozu, nouveau pro-priétaire de l’immeuble.

// littÉrature //

Paroles d’écrits

Jeudi 20 décembre à 18hJournalisme culturel en MauritanieAvec Jean-Louis Ducournau, directeur de Tango bar édi-tions et de la revue Tango, et des journalistes culturels mauritaniens. Cette rencontre sera l’occa-sion de présenter les initia-tives de journalisme culturel en Mauritanie et d’envisa-ger de fédérer les énergies autour autour d’un projet mensuel de «belle revue». Jean-Louis Ducournau pré-sentera sa revue Tango et nous échangerons autour de l’idée de la médiation cultu-relle et de la diffusion de la création.Avec toujours trois verres de thé et des lectures d’extraits.

// Heure du conte //

Jeudi 13 décembre à 17h30Avec Mamadou SallSous la khaïma

Mamadou Sall vous fait découvrir la Mauritanie dans sa diversité: du désert au fleuve, du fleuve à l’océan, de l’océan à la savane! Sa gestuelle élégante accom-pagne les aventures des personnages humains et animaux, graves ou drôles, les rythmes et chants les ponctuent, les ritournelles en Wolof éveillent l’attention des spectateurs.

// sPectacle //

conte et tHéâtre d’objets

Jeudi 20 décembre à 20h30

La cuillère sale, de et par Mamadou SallUn lieu public... un homme de ménage vêtu de bleu... et l’histoire de deux fillettes: Coumba qui n’a pas sa mère et Coumba qui a sa mère. Chacune va partir pour un voyage initiatique, rencon-trer d’étranges personnages, des objets magiques, une sorcière... Un conte où le bien triomphe du mal, où le spectateur oscille entre rires, peurs et émotions.Mis en scène par le marion-nettiste Jean-Louis Ouvrard, La cuillère sale est la toute dernière création de Mamadou Sall.

À partir de 5 ans.Entrée 1 000 / 500 UM, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans.

// CINÉMA //

ciné-jeunes

Lundi 3, mercredi 5, lundi 10, mercredi 12, lundi 17 et mercredi 19 décembre à 16h30Contes d’animation (Une séance: 6 contes d’ani-mation à l’écran)

La fourmi et le roi Salomon, de Vincent Farges, textes et voix Mamadou Sall.Durée: 22 minutesUne jeune fourmi, dotée d’une grande sagesse, mon-trera au grand roi la force de la patience et de l’amour.

Dragons et princesses 5 contes de Michel Ocelot (France, 2010)Durée: 1h10Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux techni-ciens se retrouvent dans un cinéma plein de merveilles.

// concert //

Jeudi 6 décembre à 20h30Coumbane mint Ely Warakane

Écoutez. Tendez l’oreille, imprégnez-vous des diffé-rentes sonorités et prenez part à cette soirée envoû-tante. Grande interprète de la musique tradition-nelle, Coumbane mint Ely Warakane saura vous charmer au rythme d’une

: Sortir À noUAkChottEn panne de cadeaux de Noël? Alors c’est que vous n’êtes pas encore allés au grand marché de Noël de l’Institut fran-çais de Mauritanie. Du 2 au 28 décembre, les artisans et créateurs de Mauritanie vous attendent du dimanche au vendredi de 9h à 20h (prolongation les soirs de spectacles).

Du 16 au 20 décembre, le marché sera doublé d’une Foire aux livres orga-nisée par l’associa-tion Le français en partage. Des revues et de nombreux ouvrages seront exposés et vendus à prix très réduits.

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musique entraînante et cha-leureuse. En famille ou entre amis, venez taper du pied ou claquer des doigts!

CENTRE CULTUREL MAROCAINTél: 45 29 47 45

// conFÉrences //

Mercredi 12 décembre à 17h30

Al Walati dans la mémoire des cités maro-caines, conférence animée par le docteur Mohamaden Ben Al Mahboubi, professeur à l’Institut supérieur des études et des recherches islamiques de Nouakchott.

Le récit du voyage au Maroc de Mohamed Yahya Al Walati, éminent érudit mauritanien, mort au début du XXème siècle et plus connu comme savant du désert, peut être considéré comme l’un des symboles des liens étroits tissés au fil des générations entre les savants du pays Chenguit et ceux du Maroc.

// littÉrature //

concours de la Meilleure nouvelle

Mardi 18 décembre à 18h

Annonce des résultats et remise des prix

ateliers de traduction Poétique

Chaque mercredi de 18h à 19h30Ateliers de traduction de poésie hassaniya vers le françaisAvec Khadi Mint Cheykhna, M’Bareck Ould Beyrouk, Abdel Vetah Ould Mohamed et Manuel Bengoéchéa.

Le mois de décembre sera consacré à la traduction des «t’heydins» (poèmes épiques) des grands émirats mauritaniens: Trarza, Adrar, Tagant et Ouled M’Barek.Ouvert à tous les amateurs et professionnels en poésie.

// contes //

Lundi 10 décembreAtelier et soirée de contes

En collaboration avec l’association des scouts de Mauritanie, secteur de Legsar Avec le conteur du désertYahya Ould Rajel• De 10h à 13h, atelier interactif encadré par Yahya Ould Rajel avec 20 élèves du collège El Mina 1 pour l’apprentissage des tech-niques du conte et de la narration• De 16h à 18h, spectacle par les élèves.

// tHÉÂTRE //

GrupolalarteRépétitions ouvertes tous les lundis de 19h30 à 21h30

La troupe Grupolalarteprépare la pièce de théâtre La dot d’Aïcha, de l’auteur mauritanien M’Bareck Ould Beyrouk. Une his-toire d’amour, de trahison et d’exil sous les étoiles,

une histoire aussi sur la morale et les traditions en Mauritanie. La présentation de la pièce est prévue pour le premier trimestre 2013.

Pour plus d’informations contacter Diego:[email protected]

// CINÉMA //

cinéMa + débat

Dimanche 16 décembre 18hThème: La prise en charge des drépanocytaires

• Projection du film Fleur de chagrin, de Françoise Dexmier.

Wane Mamadou est un jeune poète mauritanien atteint de drépanocytose depuis l’âge de huit ans. Sa vue est atteinte, la cécité le menace. Le film est une rencontre entre ses mots et les images de la réalisatrice. • Débat avec Françoise Dexmier, Mamadou Wane et l’Association de soutien

aux drépanocytaires en Mauritanie.

Dimanche 2 décembre à 18hThe Patriot, le chemin de la liberté, de Roland Emmerich (2000)Caroline du Sud, 1776. Le conflit entre les indépendan-tistes et les Anglais semble inévitable. Benjamin Martin sait trop bien ce qu’est une guerre et il n’en veut pas. Ancien héros des combats contre les Français et les Indiens, aujourd’hui veuf, il élève seul ses sept enfants dans sa plantation. Son fils aine, Gabriel, s’engage contre l’avis de son père.

Mercredi 19 décembre à 18hLes 3 royaumes - La résurrection du dragon, de Daniel Lee (2010)Alors que la guerre civile fait rage en Chine, un homme du peuple, Zhao, décide de prendre les armes pour contrer les attaques de Cao Cao, le seigneur du Royaume de Wei. A la tête d’une véritable armée, Zhao se découvre une âme de guerrier et aligne les prouesses dignes des plus grands héros.

: LIREpolar psycho-géographico-religieuxOn ne parle pas de jazz, dans Arab Jazz. Mais d’Arabes, oui. De musique, quand même. Et de littérature, d’histoire (un peu), de religion (beaucoup). Et de Paris, aussi. Karim Miské nous promène, littéralement, dans le XIXe arrondissement où vivent Ahmed Taroudant, Laura Vignola, Sam Aboulafia, et Bintou, et Aïcha, et Monsieur Paul, et beaucoup d’autres. Dans Arab Jazz, on parle beaucoup des gens, en réalité. Les bons et les méchants, comme dans tout polar qui se respecte, mais avec une histoire et une âme, fût-elle noire.

Dans le XIXe, il y a aussi Rachel et Jean, les deux flics. Parce qu’il y a un crime, forcément. Laura Vignola, hôtesse de l’air, est retrouvée morte dans son appar-tement, sauvagement assassinée et mutilée. Par qui? Et surtout pourquoi? Très vite, l’enquête prend une tournure religieuse. Karim Miské ne fait pas mine d’es-quiver les questions qui fâchent en impliquant de jeunes rappeurs convertis au salafisme, des Témoins de Jéhovah mégalomanes, un Juif sournois. Mais comme pour les êtres humains, on aurait tort de s’en tenir aux apparences.

Ecrit comme un scénario de film (Karim Miské est réalisateur, ceci explique peut-être cela), Arab Jazz n’en est pourtant pas un. Trop touffu. On voudrait le dévorer, rapport à ses phrases courtes et rythmées. On est obligé de freiner pour absorber le trop-plein de références littéraires, musicales, religieuses. On s’y égare un peu, parfois. Mais ce n’est pas désagréable, au contraire.

Oh, et au fait, pourquoi Arab Jazz? Réponse en page 24: c’est une référence à White Jazz, de James Ellroy, dont le titre signifierait à peu près "un coup tordu monté par des Blancs".

: Arab Jazz, Karim Miské, Editions Viviane Hamy, 2012.

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«Il grandit quand on le nourrit mais il meurt quand on l’arrose». C’était la devinette du mois dernier, donc la réponse est le feu. Tellement évident quand le sait, n’est-ce pas?

Et maintenant la question qui va faire travailler vos méninges jusqu’au mois prochain: «Je vous appartiens, mais les autres m’utilisent mille fois plus souvent que vous. Qui suis-je?».

Devinette africaine

: Sortir À noUAkChottDimanche 23 décembre à 18h96 Hours, de Pierre Morel (2008)Ancien agent secret résidant à Los Angeles, Bryan assiste par téléphone à l’enlèvement, en plein Paris, de sa fille Kim. Devant faire face à un groupe de mafieux albanais spécia-lisé dans la traite des femmes et le proxénétisme, il aura besoin de tout son talent d’ex-agent pour l’en extir-per en moins de 96 heures.

Dimanche 30 décembre à 18hLe pacte, de Roger Donaldson (2012)Il y a des pactes qu’on ne peut renier. Après que sa femme se soit fait vio-lemment agresser, Will Gerard est contacté par une mystérieuse orga-nisation qui propose à Will de venger sa femme en éliminant le coupable en échange d’un «petit service». Lorsqu’il comprend que pour effacer sa dette il devra lui aussi tuer un homme, il va réaliser qu’il est pris au piège.

ZEINART CONCEPTTél: 46 51 74 65

Jeudi 6 décembre à 17h, double vernissage: exposition de pein-ture Moving Colors de Mona Hajjar / bijoux de Jawhara ö Saül.

Zeinart sera fermé pour les vacances de Noël à partir du dimanche 23 décembre. Réouverture le samedi 5 janvier 2013 à 10h

Jeudi 10 janvier à 17hVernissage de l’exposition Fuxico by Bubuia, peinture et accessoires maison.

GALERIE SINAATél: 36 68 82 39

A partir du 1er décembre, présentation

d’une nouvelle collection de bijoux touaregs.

Samedi 8 décembre à 17h vernissage de l’exposition de sculp-tures du bronzier-fondeur burki-nabé Malick Guira.

Mercredi 12 décembre de 17h à 19hRencontre et échange avec des arti-sans touaregs, démonstration de leur travail artisanal.

VILLAGE DE LA BIODIVERSITETél: 36 31 76 15

Chaque semaine:• Du dimanche au jeudi De 10h à 14h: ouvert pour les élèves des écoles et lycéesDe 16h à 20h: ouvert à tout public• Vendredi et samedi: de 16h à 22h ouvert aux associations apolitiques.

Vendredi 14 décembre

Soirée de clôture du festival Traversées Mauritanides

CIMAN (Conservatoire inter-national de la musique et des arts de Nouakchott)Tél: 46 85 51 61

Jeudi 13 décembreSoirée de chant et danses tradi-tionnelles maures avec des instru-ments traditionnels (flûte, tidinit et tamtam) par la troupe Ehel Trarza, avec Saad Bouh Ould Meidah (tidinit)MBoirick et Ethmane (danse), Aichetou (chants et louanges au pro-phète), et d’autres célébrités.

Jeudi 20 décembreConcert avec le groupe Sahel Khoumassi de Cheikh Ould Lebiadh, un musicien que l’on ne présente plus, qui vous fera voyager entre musique traditionnelle et moderne (blues, jazz, bossa et afro music).

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22h,28 novembre2012,Nouakchott

: Le deSSin d’iSABeL FiAdeiro

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