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Clément-Marie BIAZIN MOKE fils Sans titre, s.d., gouache sur papier, 50x 32 cm Moke Fils peint Moke Père, 2008, huile sur toile 60,5 x 50 cm Dieudonné SANA WAMBETI Ambassadeur Plasticien, 2003, huile sur toile, 160 x 120 cm CHRONIQUES D'AFRIQUE CENTRALE CRAC du Tremblay,Yonne, mai – juin 2016 Cosmopolis / Nantes Afrique Art Contemporain, septembre 2016

Clément-Marie BIAZIN MOKE fils - wambeti.comwambeti.com/wp-content/uploads/2015/03/DOSSIER-2.pdf · en 2001, Moke Fils en prit pleinement la relève et resta fidèle à son style

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Clément-Marie BIAZIN

MOKE fils

Sans titre, s.d., gouache sur papier, 50x 32 cm

Moke Fils peint Moke Père, 2008, huile sur toile 60,5 x 50 cm

Dieudonné SANA WAMBETI

Ambassadeur Plasticien, 2003, huile sur toile, 160 x 120 cm

CHRONIQUES D'AFRIQUE CENTRALECRAC du Tremblay,Yonne, mai – juin 2016 Cosmopolis / Nantes Afrique Art Contemporain, septembre 2016

Clément-Marie BIAZIN MOKE Fils

Dieudonné SANA WAMBETI

Face aux artistes africains exilés, et parfois reconnus internationalement,le monde de l'art contemporain est contraint, de fait, à marginaliser certainstalents restés dans leur pays natal. Dieudonné SANA WAMBETI est l'une de cesfigures les plus singulières des expressions picturales actuelles du continentafricain, mais il garde la volonté de rester au service de son pays, possédé dusentiment qu'il a d'une mission à remplir pour lui. Cette position l'honore auregard de la réussite des artistes de la diaspora africaine qui se moulentaujourd'hui dans les schémas d'un art globalisé, et parfois formaté, destiné auxbiennales qui fleurissent désormais dans le monde entier. Si nous n'avons pas àévaluer ici leur reconnaissance, toutefois très souvent méritée, par sentimentd'équité nous nous engageons aussi auprès de ceux qui portent une démarchedifférente, des esthétiques d'apparence plus traditionnelle et qui s'inscriventplus modestement par leur moyens, mais pleinement par leurs œuvres, dans desproblématiques sociales tout autant contemporaines que leurs confrères.

La République Centrafricaine de par sa situation géographique a toujoursété tributaire de ses liaisons commerciales par le fleuve Oubangui qui se jettedans le fleuve Congo, ce qui a créé une relation économique et culturelleparticulière avec la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) qui, lors dela colonisation belge, a vu se développer une tradition picturale illustrativeissue de la bande dessinée, dont les plus caractéristiques de ses représentantssont Chéri Samba et Moke père.

En associant Clément-Marie BIAZIN à Dieudonné SANA WAMBETI, tousdeux originaires de République Centrafricaine, avec MOKE Fils, natif deRépublique démocratique du Congo, l'objectif de cette exposition est demontrer une des filières d'expression figurative du continent africain, avectrois personnalités qui portent de manière complémentaire un regard sur leursociété, qu'ils soient empreints d'une imagerie documentaire et bienveillantesur la vie quotidienne, d'une interprétation poétique et morale issue descoutumes rurales ou d'une transcription satirique des scènes de la vie urbaine àKinshasa.

En possible exergue à cet accrochage, un collectionneur de la régionnantaise pourrait être aussi sollicité pour le prêt de deux peintures sur toile desannées 1980 - 1990 de Cheri Samba, grande référence pour ce propos.

Jacques Py

Clément-Marie BIAZIN, Le quotidien enchanté

I – BIOGRAPHIES : Clément-Marie Biazinné en 1924 en République Centrafricaine, mort à Paris en 1981

De parents modestes, Clément-Marie Biazin fera très peu d'études. A la fin de son adolescenceil décide de faire un long périple sur le continent africain, où il exercera de nombreux petits métierspour survivre. Clément-Marie Biazin s'y enrichit d'expériences et d'une culture qu'il aura à cœur deretranscrire par l'image avec des scènes quotidiennes dessinés dans des cartouches richemententourés de motifs décoratifs. C'est donc après une vingtaine d'années passées dans des pays d'Afriquede l'Ouest et d'Afrique Equatoriale, que Clément-Marie BIAZIN commence à peindre à l'âge de 40 ans àson retour en République Centrafricaine. Son œuvre exceptionnelle, proche de l'Art brut, relève à lafois de l'histoire de la peinture africaine et de l'histoire de son pays natal.

L'ensemble de ses travaux, réalisés principalement sur papier, rassemblés par quelquescollectionneurs avisés, constituent un témoignage sur la vie quotidienne et la société d'autant plusprécieux que, depuis le décès de l'artiste il y a 35 ans, l'aspect documentaire s'en trouve aussi renforcé.Vivement colorée, la mise en page formelle met en valeur des scènes, composées en plusieurs casescomme dans une bande dessinée, associées à des motifs décoratifs géométrisant qui, parfois, ne sontpas sans rappeler curieusement les registres graphiques des arts éthiopiens.

La reconnaissance de Clément-Marie Biazin à la fin des années 1960 s'est fondée sur ladiffusion d'un film documentaire réalisée sur son œuvre, tourné en 1967, puis sur l'édition d'unemonographie écrite en 1977 par le grand spécialiste de l'art africain, Jean Laude, préfacée par MichelLeiris. L'année suivante, son œuvre est confirmée par des expositions personnelles importantes enEurope, dont celles du Stedelijk Museum d'Amsterdam, du Musée d'Art Moderne de Dusseldorf et duMusée des Arts d'Afrique et Océanie à Paris.

Atteint de la lèpre, il est hébergé pendant plusieurs mois en France pour y être soigné, mais ilsuccombe de cette maladie en janvier 1981 à Paris.

NB : la majeure partie de l'oeuvre de Biazin est actuellement en possession de Robert Seve quicontrôle les reproductions et la diffusion des œuvres en sa possession (près de 500 œuvres). Desdocuments visuels sur cet artiste sont visibles sur le site de Robert Seve que nous ne pouvons pasreproduire.

Cependant nous avons activé des contacts avec deux autres collectionneurs privés en France quipossèdent chacun une quarantaine de peintures sur papier. L'un d'entre eux est disposé à nous prêtervolontiers des œuvres pour cette exposition.

MOKE Fils, Chroniques de la vie kinoise

I – BIOGRAPHIES : MOKE Fils (Jean-Marie Odia Mosengwo, dit)né en 1968 à Kinshasa, République Démocratique du CongoIl vit et travaille à Dijon (Côte d'Or)Moke Fils est représenté par Jean-Michel Jagot directeur de la J&C Gallery de Chalon-sur-Saône

Fils aîné du grand Moke, Jean-Marie Odia Monsengwo, dit Moke fils est né en 1968 à Kinshasa (RDC). Ila repris le nom de son père, les thématiques et le trait de sa peinture. Il n’a aucun problème pourreconnaître qu’il peint comme lui et il en est fier tant il revendique clairement cet héritage. Sestableaux racontent par la caricature la vie courante à Kinshasa, chaotique et haute en couleur. Lesautomobilistes ont maille à partir avec les policiers et peinent à se frayer un chemin dans lesembouteillages ; les jeunes Kinoises portent haut le string, au nez et à la barbe des passagers des taxiset des bus ; on se dispute, on s’invective mais tout finit par s’arranger... Ceux qui connaissent Kinshasas’y retrouvent, les autres sont épatés par ces mises en scène colorées qui rappellent beaucoup la bande-dessinée. Moke fils est le spécialiste des « kinoiseries » - ce qui rime avec tracasseries, désordre ,jovialité et débordements populaires... Il a débuté sa carrière il y a 20 ans et fait désormais partie desvaleurs sûres de la peinture populaire congolaise.

Moke Fils manifesta le goût pour l’art dès son jeune âge. Aspirant à faire de la peinture, Jean-Mariepassait après l’école tout son temps dans l’atelier de son père (Monsengwo Kejwamfi, né à Ibe, en 1950,dit Moke) où il commença à griffonner sur des papiers et à copier quelques uns de ses tableaux. Enraison de la lenteur de cette initiation, ce n'est qu'après des études en pédagogie, qu'il décida dedélaisser sa vocation d’enseignant pour se lancer, aux côtés de son père, dans une carrière artistique. En1997 sa première toile à huile, consacrée aux érosions à travers la ville de Kinshasa, fut offerte par sonpère à l’un de ses amis, en séjour à Kinshasa. Suite à ses premières réalisations, Moke Père le présenta aucollectionneur français, André Magnin, comme le digne fils héritier de son métier. A la mort de son pèreen 2001, Moke Fils en prit pleinement la relève et resta fidèle à son style : « j’ai raison de faire commemon père puisque j’ai travaillé longtemps avec lui. Et je cherche par ailleurs à répondre aux besoinsponctuels manifestés par ses admirateurs. Car, la mort de ce dernier les avait tous surpris alors qu’ilsavaient encore besoin de lui. C’était le temps de son apogée ». Moke Fils bénéficie de la richeexpérience de son père dont il emprunte les formes non académiques dans un style figuratif dégagédes précisions anatomiques et des canons traditionnels de la peinture. Il peint des personnages trapus« sans souci de ressemblance ni de perspective, des personnages aux visages ronds, pleins, délimités...Il utilise des couleurs industrielles, chaudes et vives en des combinaisons harmonieuses qui donnent àses tableaux une ambiance souvent joyeuse et débridée. Le thème qu’il choisit de développer sur satoile est placé au premier plan, le reste du tableau est le plus souvent composé de personnes de"remplissage" où les détails sont escamotés ».

Encouragé par des peintres, collègues et amis à son père : Chéri Samba, Chéri Cherin, Bodo et autres, ilcommence à accrocher ses œuvres dans des expositions où il est présenté par ses aînés comme le chefde file d'une nouvelle génération aux côtés de ses collègues et amis Mfumu'eto et Alain Buluka. MokeFils est aujourd’hui un véritable artiste qui figure parmi les représentants de la peinture sociale etpopulaire congolaise, dite peinture de rue. Il tend à se dépasser sans arrêt et à sortir des modèles deson père. Il cherche désormais à faire appel à des références personnelles en vue d’imposer son proprestyle et à diversifier la production de ses représentations de la vie ordinaire à Kinshasa. Son inspirationtouche d’emblée les couches populaires, en mettant l’accent sur chaque situation quotidienne kinoise.Le spectacle de la vie urbaine est, pour lui, le véritable sujet d’inspiration et source d’expression. Ilpeint des tableaux où il donne une place particulière aux scènes de bar, de marché, de danse, detransport public, de relations amoureuses, etc. Moke Fils est adhérent de «L'APPO », Association desArtistes Peintres Populaires.

II – EXPOSITIONS (sélection) :

2003Bruxelles (Belgique), Hôtel de Ville, Kin Moto Na Bruxelles.

2005Vienne,(Autriche)Kinshasa (RDC), Hôtel Memling

2007Rochefort, Louvain (Belgique), Yambi, Kinoiseries, Moke Père et Moke Fils, éé septembre – 14 octobre

2009Kinshasa (RDC) Halle de la Gombe, Moke Père et Fils, Bodo Père et Fils, 22 décembre – 26 janvier 2010

2010Gand (Belgique), Tse Tse Gallery, 10 juin -11 juillet

Bruxelles (Belgique) Musée de Tervuren

Course des Investisseurs, 2012. Acrylique sur toile, 60 x 60 cm L'Afrique pollution du Nord, 2010, acrylique sur toile, 98 x 146 cm

Dieudonné SANA WAMBETI, Sage comme ses images

I – BIOGRAPHIE : Dieudonné SANA WAMBETIné le 28 janvier 1977 à Begoua (République Centrafricaine).Il vit avec sa famille et travaille à Bangui.Dieudonné Sana Wambeti est représenté par Jacques Py

www.wambeti.com

Dieudonné Wambeti vit à Bangui (République Centrafricaine), où il est né en 1977, et gagne encoredifficilement de quoi vivre de sa peinture. Il survit plutôt économiquement et matériellement dans uncontexte de tensions politiques, au milieu des violences ethniques et interconfessionnelles quidévastent ce pays entouré de belligérants voués aux fanatismes des causes les plus radicales. Dans cepays enclavé au centre du continent noir, l'artiste nous parle de lui, de sa vie, des traditions, des visonsqu'il a pour l'avenir de son pays et de son engagement, que nous pouvons qualifier de notre point devue, d'écologique. Si les paroles de ses ancêtres sont traduites dans ses peintures, c'est effectivementsous forme de parabole, de leçons morales que son imaginaire vient métamorphoser pour nous attirervers un univers poétique et surréalisant.

Dès sa sortie de l'école primaire à l'âge de 14 ans, Dieudonné Sana Wambeti apprend la technique de lapeinture de chevalet dans l'atelier de Michel Ouabanga qui sera définitivement son maître. Ilcommence à vivre de la réalisation de portraits, exécutés d'après photos, qu'il insère dans des scènes dela vie locale et dans des paysages. Au début des années 2000, il se libère de ces commandes pourrevendiquer une expression personnelle où son regard sur les scènes quotidiennes retrouvent lesréférences de la culture traditionnelle qui viennent se conjuguer avec des réflexions sur le devenir deson pays. Sa peinture dépasse alors les représentations d'un vécu familier, d'une vision folklorique oud'une pensée magique pour nous livrer ses obsessions personnelles, reliées aux mythologies et auxrègles éthiques de ses origines pygmées : "Mes Ancêtres, qui vivent au loin dans les collines, ontaccepté mes choix de peintre et m'encouragent. On dit souvent que les artistes sont des voyous, desratés… Les Ancêtres, eux, ont vu que mon art pouvait servir le pays…" Sensible à la nature forestièrede son pays natal et de ses richesses minérales, mais aussi à leur mise en danger par les hommes,Dieudonné Wambeti traduit les visions poétiques et morales de son environnement avec un style depeinture aux apparences naïves et surréalistes. " Ce que je sais, je veux le dire par la peinture car écriredes livres est une autre affaire… Mais la peinture comme les livres racontent aussi bien des histoires,et ça me plaît quand je trouve des gens qui aiment mes histoires telles que je les raconte dans mestableaux…" Dieudonné Sana Wambeti est un sage conscient d'être « L'Ambassadeur » de son pays, ainsiqu'on l'a souvent surnommé, et d'avoir un rôle d'éducateur auprès du peuple centrafricain. Chacune deses oeuvres contient à l'origine un message qui nourrit son imaginaire et lui permet de développer despeintures d'une grande inventivité.

En novembre 2015, Dieudonné Sana Wambeti représentera son pays dans le cadre de l'exposition,présentée au Théâtre National de Chaillot à Paris, « Lumières d'Afrique » organisée par « African Artistsfor Development » (AAD) avec des artistes de 53 autres pays du continent africain.

II – EXPOSITIONS :

Expositions collectives et personnelles1999Bangui (République Centrafricaine), « Deuxième Forum des arts plastiques »2000Hauts-de-Seine, « Rassemblement des enfants francophones du monde », juin2001Ottawa (Canada), « Troisième Forum des Jeux de la Francophonie », 14 – 24 juilletBangui (République Centrafricaine) « Troisième Forum des arts plastiques »2002 Auxerre (Yonne), MJC Saint-Pierre, Horizons Africains avec Joël Nambozouina2003Paris, La Villette, Théâtre International de Langue Française,Les Lilas (Seine-Saint-Denis), Centre culturel Jean Cocteau, 8 au 22 novembre Limoges, Le Zèbre, « 20ème Francophonie en Limousin »

2004Massy (Essonne), Médiathèque Jean Cocteau, janvierMilly-la-Forêt (Essonne), « Journées de la francophonie »Dijon (Côte d'Or), Cellier de ClairveauxCorbigny (Nièvre), Centre culturel de l'Abbaye2005Paris, Alliance française, « Alliances en résonance », 9 juin – 6 juillet Bangui, Alliance Française2006 Noyers-sur-Serein (Yonne), Autrement dit(s)… Horizons Centrafricains. 4 février – 30 avril2007Blainville-sur-Orne (Calvados), « Les Afrikales », Espace culturel Paul Eluard, 18 octobre – 9 novembre2008Royan (Charente-Maritime), festival « Plein Sud », 20 mars – 6 avril2009Beyrouth (Liban), « Jeux de la francophonie », 27 septembre – 6 octobreCaen (Calvados), « Les Afrikales », Chemin de la jeune peinture en Afrique centrale, Eglise Saint-Sauveur, 8 –17 octobre Auxerre (Yonne), Maison de quartier Rive-Droite, Voix de jeunes peintres d'Afrique centrale, 16 – 27 novembre2010Shanghai (Chine), Exposition universelle, Pavillon de l'AfriqueParis, Espace Faubourg (appartement privé) avec Ken's, Pascal Kenfack et Fadiwa, 16 juin - 12 juilletTonnerre (Yonne) Salle polyvalente, Ecole PasteurAuxerre (Yonne), MJC Saint-Pierre, Chemin de la jeune peinture en Afrique centrale2011Massy (Essonne), Médiathèque Hélène Oudoux, Duo Centrafricain, 1er au 19 marsCaen (Calvados), Maison de quartier Venoix, Espace Louis Edouard Garrido, « Les Afrikales », 17 octobre – 29octobreAuxerre, Ecole maternelle et Maison de Quartier Rive-Droite, septembre2013Cotonou (Bénin), exposition permanente du Musée d'Art Contemporain de la Fondation ZINSOU2015Gurgy (Yonne), Wambeti, Sage comme ses images, Espace culturel, 5 – 20 septembre. Paris, Théâtre National de Chaillot, « Lumières d'Afrique », 5 – 26 novembre

III - AUTRES INFORMATIONS :

Résidences d'artiste :Kinshasa, Atelier séminaire sur la création contemporaine, 2003Bangui, Alliance françaiseShanghai, Exposition Universelle, résidence d'août à octobre 2010Auxerre, Centre d'art de l'Yonne, septembre-octobre 2011 Collections Ouidah (Bénin), Fondation Zinsou, tableau : "Le Travail", 2008.France et Afrique, collections privées

Bibliographie :Gérard BATTREAU, Autrement dit(s)… Horizons Centrafricains. Musée de Noyers-sur-Serein, 4 février - 30avril 2006, Editions GEDA, p. 65. Vassilis ALEXAKIS (ouvrage collectif) Paroles de Coeur de l'Afrique, édition Jasmin 2007 (illustrations denouvelles en sango et français)

Presse :Afrique ARTE, Chez Wambeti, le peintre, documentaire 4' 36''TV Centrafricaine, documentaire sur les artistes centrafricains de BanguiCanal + (France), Afrik'Art, documentaireAu Fil de l'Yonne, Un artiste dans la cour de récré, magazine d'information du Conseil Général de l'Yonne, n°82, Novembre 2011. L'Yonne Républicaine, septembre 2011. Auxerre Magazine, septembre 2011

JACQUES PY, Critique d'art, commissaire indépendant.

I – BIOGRAPHIES : Jacques Py, né à Aurillac en 1953

Cours du soir à l'Ecole des Beaux-Arts de NantesCursus universitaire en Arts plastiques et Histoire de l’Art,Diplômé d’Etudes Approfondies en Histoire et Civilisations, (Arts plastiques), de l’Université de Haute-BretagneRennes 2.

Professeur d’Arts plastiques en collèges et lycées (Saint-Herblain et Falaise) jusqu’en 1997. De 1984 à 1997,chargé de cours à l’Université de Rennes 2 pour la direction d'un atelier d’expression plastique, puis pour unenseignement de la photographie.

Collabore à la galerie « Art Vision » (Nantes 1977-79), et organise pour la ville de Nantes de l'expositioninternationale de photographies « Suite, Série, Séquence » (Espace Graslin,1981).

Membre de l’association « L’ARDI, photographie en Normandie » (Caen 1984-1996).Conseiller de l’artiste japonais Kyoji TAKUBO pour son projet en Normandie (1990 à 1996). Expert au sein des comités techniques du FRAC de Basse-Normandie, des artothèques de Nantes, Caen,Auxerre, jusqu’en 1998, et de celle du Musée des Beaux-Arts d’Angers depuis 2013.

De 1998 à 2013, il dirige le Centre d’art contemporain de l’Yonne, en Bourgogne, où il crée de nombreusesexpositions thématiques et monographiques, dont quelques rétrospectives de photographes et de peintres(Louis-Alphonse de Brébisson, botaniste et photographe au XIX° siècle, Tom Drahos, Hervé Télémaque, DidierBen Loulou, Jean Criton, Arthur Aeschbacher, Jean-Pierre Pincemin...), il initie également des missionsphotographiques, met en place des résidences d’artiste à l’école et des cycles de conférences.

De 1977 à nos jours, conférencier et commissaire de près de cent cinquante expositions d’art contemporain,de photographies patrimoniales et contemporaines.

Rédacteur de nombreux textes et préfaces, dont des ouvrages monographiques publiés chez Ides &Calendes, Joca Seria et La Maison d'à Côté.

- Membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art,) section France- Membre de l’association C-E-A (Commissaire d’Exposition Associés)- Président de l’association « Fondation Christian et Yvonne Zervos », pour une maison de la critique à Vézelay,en Bourgogne.

Contact :

49 rue Marcel Hugot89580 – Coulanges-la-Vineusetél : 33 (0)3 89 51 33 19 // 33 (0)6 07 19 95 26

[email protected] (site en cours)