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Les MangliersSaint-Jean
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N°797bis –Vendredi 17 octobre 2008
LE JOURNALDE SAINT-BARTH
Le sénateur de retour de Paris
Michel Magrasest de retour deson premier séjourau Sénat où il retournera à lafin du mois. Le tout nouveau -et premier- sénateur de Saint-Barthélemy n’a pas chômé. Interview page 3.
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Cyclone Omar : le BILAN
© : DR
ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 2
Les écoles ne rouvriront quelundi. Les 76 abonnés deGustavia qui restaient à être
connectés à l’électricité devaientl’être dans la journée d’au-jourd’hui vendredi. Les liaisonsaériennes ont repris hier jeudi etles navettes maritimes pourraientreprendre cet après-midi, en fonc-tion de l’état des lieux du bassinportuaire qui devrait être effectuéce matin. Le vrai problème aprèsle passage du cyclone Omar àproximité de Saint-Barthélemy,c’est l’eau. Stoppée depuis mardi17 heures, la production d’eaupotable n’a en effet pas encorerepris et la date de remise en routerestait inconnue jeudi après-midi àl’heure de la réunion de bilanconvoquée par le préfet de Saint-Barthélemy et Saint-Martin Domi-nique Lacroix. Il faut pour celapouvoir procéder à un état deslieux des crépines de pompaged’eau de mer, encore impossiblehier en raison du niveau toujoursélevé de la houle. Quoiqu’il ensoit, comme en a prévenu le res-ponsable de l’exploitation del’Ucem, la capacité de productionne retrouvera pas son niveau nor-mal : un mètre d’eau a en effetenvahi les installations électriquesde deux usines mises hors service,laissant à 2000m3 la capacitétotale de production de l’usine,contre 4300 en temps normal. Ilfaudra plusieurs semaines pour unretour à la capacité habituelle. A 17 heures hier, les gendarmes et
la police territoriale ont levé lesbarrages et la population a pu denouveau circuler dans les rues deGustavia dégagées à coups depelle mécanique des conséquencesde la houle générée par Omar. Lesécoles ne réouvriront néanmoinspas avant lundi, en accord avec lerectorat. Le temps pour le collègede remettre les lieux en état. L’éta-blissement a en effet été indirecte-ment touché par la houle d’Omarqui est arrivée par le terrain debasket de Petits Galets, totalementdétruit. Si elle perdurait au delà duweek-end, l’absence d’eau au robi-net des écoles pourrait amener àune suspension temporaire du ser-vice de restauration scolaire.
Gros dégâts Ce n’est ni le vent –pas plus de100km/h en moyenne, 130 à 140en rafales entre 4 et 5 heures du
matin-, ni la pluie - 50mm surl’ensemble de l’épisode, qui est àl’origine des dégâts considérablescausés par le cyclone Omar. C’estsa forte houle de Sud-ouest, inha-bituelle, contre laquelle le bassinportuaire n’est absolument pasprotégé. Et de fait, les vagues ontbattu ses quais détruisant partielle-
ment la halle aux poissons, la garemaritime et le ponton de la rue duBord de Mer. La houle a par ail-leurs occasionné le naufrage decinq bateaux dont au moins deuxont coulé dans le port et un estvenu s’échouer de façon spectacu-laire à proximité de l’hôtel de laCollectivité. Un hôtel de la Collec-tivité qui s’est retrouvé les piedsdans l’eau et dont le parking a étéenvahi par des roches levées par lahoule. L’eau est enfin montée dansde nombreuses habitations et com-merces du bord de rade qui s’acti-vaient jeudi matin à nettoyer lesembruns. La plage de Shell Beachest redevenue la plage de GrandsGalets et on nous signalait quecelle de Colombier avait égale-ment perdu son sable… Corossol alui aussi beaucoup souffert. Dansle reste de l’île, hormis quelquesélagages naturels et ruissellementsd’après pluie, Omar n’a laisséaucun souvenir.
UN VOILIER DANS LA TOURMENTE
Fermé depuis la fin de matinée, le port de Gusta-via a néanmoins accueilli un voilier dans la soiréede mercredi. Peu après 23 heures, un bâtimentd’une cinquantaine de pieds, répondant au nom deFantasy s’est en effet présenté à l’entrée du port,alors que six membres de la Snsm (Max, Domini-que, Frantz, Daniel, Philippe, Bruno) s’apprêtaientà partir à sa recherche sous les directives du Cross.Parti de Saint-Martin vers 13 heures en directionde Saint-Kitts pour s’y mettre à l’abri, le bateauavait connu des problèmes de moteurs et dérivait,avant que son propriétaire ne réussisse finalementà remettre en route et rejoindre le port de Gusta-via. A son bord, six personnes : un couple anglo-phone et leur quatre enfants, âgés de 2 à 10 ans.Guidé depuis le quai par les bénévoles de la Snsm,le skipper a pu circuler de nuit dans une houleencore peu formée pour rejoindre un point demouillage au milieu du port où l’ont amarrél’équipe de la Snsm. Une opération très délicatemenée entre rafales de vent et début de houle quis’est terminée vers 1 heure du matin. L’homme estresté à bord, tandis que sa femme et ses quatreenfants étaient conduits vers l’abri sûr de Gustaviaen l’espèce, l’école primaire de Gustavia. Aumatin, le bateau avait dérapé pour se retrouver àproximité du quai Général de Gaulle, mais n’avaitrien heurté… Un miracle.
RÉTROGRADÉ EN CATÉGORIE 1, OMAR S’ÉLOIGNE EN MERL’ouragan Omar s’affaiblissait jeudi en s’éloignant vers lelarge, rétrogradé en catégorie 1. A 15 heures GMT, le centre del’ouragan se trouvait désormais à 290 km au nord-est des Ilesdu Nord et continuait de s’éloigner rapidement vers le large à37 kmh, indiquaient les prévisionnistes du NHC, selon les-quels Omar devrait “encore s’affaiblir au cours des 48 pro-chaines heures”.Du stade de tempête tropicale, Omar était devenu dans la nuitde mardi à mercredi un ouragan de catégorie 1 sur l’échelle deSaffir-Simpson qui en compte 5, avant de se renforcer et defrapper les Caraïbes avec la puissance d’un ouragan de caté-gorie 3 générant une importante houle de Sud Ouest.
Cyclone Omar : le bilan
Les acteurs du plan spécialise cyclone à l’heure du bilan. Une réunion quis’est déroulée dans le nouveau PC crise installé à la station Météo France.
LE CYCLONE OMAR : EN IMAGESJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 3
Comme suite à la recrudes-cence des cas de dengueobservée sur l’île de Saint-Barthélemy, la Direction de laSanté et du DéveloppementSocial de la Guadeloupe et laCollectivité de Saint-Barthé-lemy informent que des pulvé-risations spatiales d’insecti-cide au Maltahion auront lieuà l’aube et à la tombée de lanuit, selon le calendrier sui-vant :◗ Dans le secteur de Gustavia– Lurin – Public – Corossol –Colombier : lundi 20 octobre◗ Dans le secteur d’Anse desFlamands – Anse des Cayes –Saint Jean : mardi 21 octobre
◗ Dans le secteur de Lorient –Grande Saline – Petite Saline: mercredi 22 octobre ◗ Dans le secteur de GrandFond - Toiny – Cul de Sac :jeudi 23 octobre◗ Dans le secteur de Marigot –Pointe Milou – Vitet – Cama-ruche : vendredi 24 octobre.Il est recommandé d’ouvrirportes et fenêtres lors du pas-sage du véhicule pour une plusgrande efficacité du traitementLa DSDS vous rappelle parailleurs que ces traitementschimiques ne sont que descompléments aux mesures deprévention individuelles quidevront être mises en place
par chaque habitant pour limi-ter l’extension de la maladie :◗ Éviter les piqûres de mousti-ques en se protégeant à l’aidede moustiquaires et en utili-sant des crèmes et lotion.◗ Stopper la prolifération desmoustiques en éliminant leurslieux de reproduction, c‘est-à-dire tous les endroits où l’eaupeut stagner ; en protégeantles fûts, les citernes et les dis-positifs d’assainissement deseaux usées.En cas de fièvre, il estconseillé de consulter unmédecin et de s’abstenir detoute automédication.
LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAVDengue
Nouvelle campagne de pulvérisation
Photos : Guy Blateau, Michel Magras, David Vadernoot, Journal de Saint-Barth
ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 4
Comment s’est déroulé ce premier séjour à Paris ? Michel Magras : Ce premier séjour était à lafois exaltant et stressant. J’ai dû effectuer enpeu de temps toutes les formalités administrati-ves d’un nouveau sénateur et là j’ai trouvé uneadministration exceptionnelle dans ses qualitésd’accueil, d’organisation et d’efficacité. J’aidû aussi m’adapter à un fonctionnement politi-que nouveau avec des stratégies de groupespolitiques qui dépassent de loin celles que jeconnaissais en tant que conseiller général. J’aidû m’adapter aux habitudes de la maison ettrouver ma place au sein d’une équipe d’hom-mes et de femmes avec de grandes qualitéshumaines et une carrière parfois impression-nante. J’ai dû prendre le rythme de travail duSénat, qui contrairement aux idées reçues, estun rythme effréné avec des horaires pour lemoins inhabituels et élastiques auxquels lessénateurs n’ont pas d’autre choix que celui des’adapter. J’ai dû enfin jouer pleinement monrôle de sénateur en participant activement à lamise en place du bureau et des commissions, enparticipant aux premières séances de la com-mission dont je suis membre, répondre auxobligations extérieures (invitations des ministè-res) et être réactif aux problèmes urgentsconcernant notre Collectivité et que je suis prêtà évoquer avec vous.J’ai aussi essayé de rendre compte à mes collè-gues du Conseil territorial en leur adressant“deux épisodes de mon feuilleton” par mail.
Comment êtes-vous organisé sur place ?Michel Magras : je dispose d’un bureau dansun bâtiment de la rue de Vaugirard qui fait faceau Sénat. C’était précédemment celui de Domi-nique Mortemousque, ancien sénateur de Dor-dogne qui n’a pas été réélu. Je travaille par ail-leurs avec une assistante parlementaire,Murielle Jalton, qui n’est autre que la nièced’Eric Jalton, député-maire des Abymes et lafille d’une des administratrices de l’hôpital deSaint-Barth. Elle travaille comme assistanteparlementaire depuis 7 ans, s’avère très appré-ciée de tous les groupes politiques et connaîtbien les services des ministères. C’est un pointfort de ma nouvelle organisation.
Parlons justement de votre organisation. Nou-vellement élu sénateur, vous êtes néanmoinstoujours vice-président de la Collectivité,chargé des affaires portuaires et sportives duConseil territorial de Saint-Barthélemy. Com-ment allez-vous concilier ces deux casquettes?Michel Magras : Le recul quant à la charge dutravail de sénateur me manque pour être vrai-ment précis. Disons que pour l’heure, je m’or-ganise comme suit : je travaille le matin chezmoi en tant que sénateur. Je dispose d’un«bureau virtuel» sur mon ordinateur qui mepermet d’accéder à mes mails de sénateur,déposer des amendements en ligne, poser mesquestions au gouvernement en ligne, consulterla base juridique du Sénat… Bref, tout un dis-positif qui tend à compenser le handicap del’éloignement géographique. L’après-midi, jetravaille à la Collectivité sous ma casquette device-président. Quand je suis à Paris, j’emporteles dossiers de la Collectivité, mon ordinateur etje m’efforce d’y consacrer autant de temps quesi j’étais ici.
Où siégez vous au Sénat ?Michel Magras : Comme je m’en suis expli-qué, je siège au sein du groupe UMP. Le 7 octo-bre, j’ai par ailleurs été nommé membre de laCommission des affaires économiques prési-dée par Jean-Paul Emorine, sénateur UMP deSaône-et-Loire. J’aurai pu faire le forcing pour
siéger à la Commission des Lois où siège LouisContant Fleming, le sénateur de Saint-Martin.Mais cela n’avait pas de sens et après en avoirdiscuté avec Jean-Jacques Hyest, président dela commission des lois du Sénat, d’un impactréduit. La commission analyse en effet les pro-jets de lois plus sous l’angle de la forme, que dufond. Elle s’assure ainsi que les textes lui sem-blent bien constitutionnels. Pour les avis sur lefond, ce sont les commissions thématiquesdevant lesquelles les lois passent obligatoire-ment qui importent. Il s’avère que la commis-sion des affaires économiques est celle qui sevoit saisie du plus grand nombre de lois. Enfin, je fais également partie de l’Intergroupeparlementaire de l’outre-mer qui réunit l’en-semble des députés et sénateurs de l’outre-mer.Notre première réunion s’est tenue jeudi 9 octo-bre. Il y a été question de la réforme des retrai-tes des fonctionnaires, mais surtout de la loi definances pour 2009 qui sera débattue avant findécembre et de la Lodéom, la Loi de Dévelop-pement Economique pour l’Outre-Mer, quisera, elle, examinée début 2009.
Parlons de la Lodéom. Quels sont les moyensdu sénateur et, éventuellement les actionsentreprises, pour modifier le projet, adopté parle Conseil des ministres fin juillet, qui prévoitnotamment la fin des exonérations de chargespatronales de sécurité sociale et pour lequel leConseil exécutif a rendu un avis négatif ?Michel Magras : C’est vrai que le texte telqu’adopté par le gouvernement et qui sera exa-miné au premier trimestre 2009, pose pro-blème. D’abord s’agissant de la défiscalisation,qui, contre notre avis, va continuer à s’appli-quer ici selon les modalités prévues au titre Ide la Lodéom modifiant l’article 199 du Codegénéral des impôts. Le secrétaire d’Etat YvesJégo estime qu’il y a une amélioration dans lesens où désormais la Collectivité sera obligatoi-rement consultée sur les projets de défiscalisa-tion. Pour ma part, cela ne me semble pas satis-faisant. L’avis du Conseil est consultatif et legouvernement pourra tout à fait passer outre.Or, si c’est pour continuer à défiscaliser desvoitures de location ou des bateaux, nous nesommes pas preneurs. Le second point d’achoppement de la Lodéomconcerne les articles 11 et 12 qui remplacent lesystème d’exonération de charges patronales desécurité sociale mis en place par la loi du 21juillet 2003, dite «loi Girardin», dont bénéfi-ciaient les entreprises de Saint-Barth jusqu’àprésent. Le projet, tel qu’il sera présenté au Par-lement, exclut Saint-Barth du champ d’applica-tion de ces exonérations, alors que Saint-Martiny est éligible. Le gouvernement justifie cela parla situation économique de l’île voisine, sans serendre compte que cette décision pénalise lour-dement l’économie de Saint-Barth. J’en veuxpour preuve la discrimination négative, laconcurrence déloyale, que ce système va contri-buer à créer entre une entreprise sise à Saint-Barth et une société de Saint-Martin ou de Gua-deloupe qui exercerait ici une activité. Je m’ensuis expliqué avec le Secrétaire d’Etat à l’Ou-tre-mer Yves Jégo qui m’a indiqué qu’il nes’agissait pas d’une volonté particulière du gou-vernement, mais bien d’un oubli. Je lui aidemandé que le gouvernement dépose unamendement pour inclure Saint-Barth dans ledispositif. Il est aujourd’hui probable que cettedemande soit satisfaite. Reste qu’il faut allertrès vite. En vertu d’une anomalie de chronolo-gie, il s’avère en effet que l’examen du projetde loi de finances pour 2009 qui présente lesrecettes et les dépenses de l’État pour l’année àvenir, commence le 20 octobre, alors que celuide la Lodéom n’est prévu que début 2009. Pour
que le dispositif amendé, s’ilest adopté, s’exerce dès 2009,il faut pour cela que l’amen-dement soit présenté durantl’examen de la loi de finan-ces. A défaut de quoi, il nepourrait l’être qu’à compterde 2010. Un an durant lequelles entreprises seraient doncsoumises au régime commundes charges sociales. J’ai parailleurs demandé au présidentde l’Intergroupe parlemen-taire d’outre-mer, le députéUMP de la Martinique,Simon Loueckhote, d’ajouterce point à l’ordre du jour del’entretien qu’il devrait avoirprochainement avec le prési-dent de la République.
Vous avez tenu à rencontrerNadine Morano, secrétaired’État à la Famille auprèsdu ministre du Travail, desRelations sociales, de la Famille et de la Soli-darité. Pourquoi ?Michel Magras : Ce n’est pas moi qui aittenu à la voir. C’est elle qui a invité les nou-veaux sénateurs UMP à partager un apéritif auSecrétariat d’Etat. C’est à cette occasion quej’ai évoqué avec elle deux points importants enmatière de protection sociale. Le premierconcerne la disparition de la déclaration de res-sources Caf que remplissaient auparavant lesbénéficiaires d’allocations. Selon le nouveaudispositif qui se veut de simplification, c’est ladéclaration de revenus faite auprès du servicedes Impôts qui permet désormais de calculer lesdroits aux prestations familiales. Or, depuis le1er janvier 2008, autonomie fiscale oblige, lesrésidents de Saint-Barth n’ont plus à remplir dedéclarations de ressources au centre des impôts.Nadine Morano a convenu du problème et m’aassuré qu’il fallait trouver une solution. Lesecond point sur lequel j’ai interpellé la secré-taire d’Etat touche au financement de l’APA,l’aide aux personnes âgées et de la PCH, laPrestation de Compensation du Handicap quela Collectivité doit aujourd’hui verser, en vertudu transfert des compétences sociales du dépar-tement. Jusqu’ici, ces deux aides étaient finan-cées par les collectivités, mais également par laCaisse nationale de solidarité pour l’autonomie(CNSA) qui prenait en charge environ 50% ducoût des allocations versées. En raison de notreautonomie fiscale, on nous dit aujourd’hui queSaint-Barth n’y est plus éligible. C’est pour moiune anomalie : la CNSA est en effet financéepar la contribution “Solidarité autonomie”(0,3% sur les salaires et traitements), unecontribution additionnelle (0,3% sur les revenusdu patrimoine et les produits de placement),une fraction de 0,1% des produits de la CSG etune contribution des régimes d’assurance mala-die. Autant de contributions qu’acquittent lesrésidents de Saint-Barth. En clair : nouscontribuons aujourd’hui à la ressource, sansbénéficier de ses avantages. Résultat : selon ceprincipe, APA et PCH seront intégralement sup-portés par la Collectivité. Pour l’heure, la secré-taire d’Etat estime qu’il nous appartient depayer. Nous devons nous revoir.
La commission des lois de l’Assemblée natio-nale qui planchait mercredi 7 octobre sur leProjet de loi organique N°1110 portant appli-cation de l’article 25 de la Constitution du 17septembre 2008 et débattu en séance publiqueau Palais Bourbon aujourd’hui, a rédigé unamendement visant à n’avoir qu’un seul
député pour Saint-Martin et Saint-Barthé-lemy. La commission justifie sa décision par laproximité géographique des deux îles et parleurs –petit- poids démographique (43 000habitants pour les deux îles). Quel est votresentiment sur le sujet ? Michel Magras : Vous l’avez indiqué : l’exa-men du projet commence aujourd’hui et devraitêtre adopté d’ici une semaine. Les moyensd’action sont donc très limités. J’ai demandé lesoutien – qui m’a été accordé- des députés del’intergroupe parlementaire de l’outre-mer pourne pas voter cet amendement. J’ai ensuite eu unentretien avec le chargé de mission d’Yves Jégoqui m’a confirmé que le secrétaire d’Etatn’avait pour sa part pas changé d’avis qui sefélicitait dans un récent communiqué de pressede ce que le gouvernement avait bien retenu leprincipe de la représentation de notre collecti-vité à l’Assemblée. Il m’a assuré que le gouver-nement émettrait donc un avis défavorablequant à l’amendement. J’ai néanmoins saisiofficiellement le Secrétaire d’Etat par lettre,ainsi que Patrick Devedjan, secrétaire nationalde l’UMP et Henri de Raincourt, président dugroupe UMP au Sénat. Je me suis entretenuavec Jean-Jacques Hyest, président de la com-mission des lois du Sénat qui m’a prévenu quele Sénat ne proposerait pas d’amendementallant contre celui de son alter-ego de l’Assem-blée nationale en vertu d’un accord entre lesdeux assemblée de respecter les décisions del’autre sur les questions relevant de ses proprescompétences. J’ai également joint Olivier Bian-carelli, conseiller du Président pour l’Outre-mer, qui a confirmé l’intention du gouverne-ment d’émettre un avis défavorable, mais pré-venu que le ni le gouvernement ni le présidentne pourraient arbitrer la question, me recom-mandant de convaincre les députés de la majo-rité. C’est dans ce sens que j’adressais vendredi10 octobre un courrier personnalisé à l’ensem-ble des députés UMP siégeant à la Commissiondes lois de l’Assemblée. Malgré tout cela, je ne suis pas très optimiste.La vérité, c’est que les parlementaires hexago-naux vivent mal le redécoupage qui, sans aug-menter le nombre de sièges – toujours fixé à577-, va profiter à l’outre-mer dont la démogra-phie a globalement augmenté et pénaliser cer-tains départements métropolitains qui ont, eux,perdu en population. Certains se disent qu’enaccordant des nouveaux sièges outre-mer, c’estpeut-être au détriment de leur propre siège. Etcela à droite, comme à gauche. On sera fixéd’ici une semaine.
Le sénateur rend compte de son premier séjour à ParisMichel Magras est de retour de son premier séjour au Sénat où il retournera à la fin du mois. Le tout nouveau -et premier- sénateur de Saint-Barthélemy n’a pas chômé. Interview ci-dessous.
ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 5
LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV
La question quieffleure lesl è v r e s
aujourd’hui n’est pastant de savoir si lasaison va être bonne,mais jusqu’où peutelle être mauvaise.Jusqu’où la crise éco-nomique internatio-nale va t’elle affecterl’économie locale,basée sur un seulmoteur : le tourisme.Pour tenter de lesavoir, nous avonsinterrogé l’associa-tion des hôteliers qui,au travers des réser-vations, parvienthabituellement à des-siner début octobreune tendance générale de ceque sera la saison. Jusqu’àcette année en tout cas. Carconsultation de ses membresfaite, l’association est for-melle : «nous saurons finnovembre comment se pas-sera l’hiver. Une fois quenos clients auront réglé leursaffaires face à la crise. Jus-que-là, on est dans l’expec-tative», confie Anne Dentel,présidente de l’associationqui ne cache pas que lesannulations sont quasi quoti-diennes. «Il y a cependantde nouvelles réservations et
sans être trop optimiste, onpeut dire que pour l’instant,le taux de remplissage desétablissements est quasiidentique aux trois dernièresannées, sachant que depuiscette même période, les gensréservent moins longtemps àl’avance». Prudente, la pré-sidente de l’association tem-père toutefois ces proposestimant qu’une vague d’an-nulations pourrait parfaite-ment survenir : «pourl’heure, les gens sont enplein dans la crise et peu ontpris de décision quant àleurs vacances. Ils ont autre
chose à penser. Lemoment venu, ils ver-ront. Mais nous nesavons vraiment pasquel sera leur choix :confirmation ou annu-lation. Et cela d’autantplus que, même peuaffectés par la crise, ilfaut craindre qu’uncertain nombre de nosvisiteurs décident, parsolidarité ou discré-tion, de ne pas trops’exposer au soleil destropiques». Dans ce contexte, unechose est aujourd’huisûre : «novembre seramauvais». La crisen’est, selon Anne Den-tel, pas seule en cause
: «Elections obligent, lesAméricains qui constituentl’essentiel de la clientèle tou-ristique de la haute saison,ne vont pas quitter les Etats-Unis avant la fin du scrutin.On devrait vraiment com-mencer à travailler pourThanksgiving».
Comment la crise finan-cière actuelle affecte–ou va- t’elle affecterl’économie de l’île ?Premiers éléments deréponse avec Marie-Angèle Aubin, directricede la BDAF Gustavia.
Journal de Saint-Barth :Depuis le début de la crise mi-septembre avec l‘annonce dudépôt de bilan de la banqued’affaires Lehman Brothers,qu’avez-vous constaté ?Marie-Angèle Aubin : A l’an-nonce de la crise aux Usa etsurtout après son extension surles pays européens, une inquié-tude semblable à celle de lamétropole s’est ressentieauprès de certains de nosclients. Elle s’est traduite icipar des appels téléphoniques etdes visites en agence. Les gensvoulaient légitimement savoirsi leurs dépôts étaient garantis.Nous les avons rassurés en leurrappelant que les banques deSaint-Barth sont toutes éligi-bles à la garantie de place. De plus, les mesures prisesactuellement par l’Eurogroupeont non seulement détendu lesmarchés, mais aussi les clients.Ce plan a pour objectif de sou-tenir les banques et de redyna-miser l’économie. L’Euro-groupe se propose de garantirles prêts bancaires et interban-caires et prévoit un recourspossible dans la recapitalisa-tion des banques. Ces décisionsétaient attendues avec impa-tience par les marchés.Aujourd’hui, les Européensveulent convaincre les Etats-Unis d'entreprendre une refon-dation de leur système finan-cier à l’origine de la crise. Sys-tème financier qui n’a rien àvoir avec le notre.
Journal de Saint-Barth : Avez-vous constaté des retraits
inhabituels ?Marie Angèle Aubin : Il y aeu beaucoup d’interrogationmais pas de retraits inhabituels.Deux personnes nous ontdemandé si nous possédionsdes coffres. La réponse est non.
Journal de Saint-Barth :Parmi vos clients, comptezvous des ressortissants améri-cains ? Si oui, quelle a été leurréaction ? Marie Angèle Aubin : Nousavons effectivement des clientsaméricains. Il s’agit d’uneclientèle haute gamme quenous accompagnons depuis lacréation de l’agence. Nous leurfaisons confiance. Les prêtsimmobiliers contractés conti-nuent à se payer normalement.Les investissements déjà enga-gés et les placements sontmaintenus.
Journal de Saint-Barth : Avous entendre, tout est doncnormal ?Marie-Angèle Aubin : Pourl’instant, il n’y a effectivementpas de ralentissement et noussommes en activité normale.Les demandes de prêts se fontselon le rythme saisonnierhabituel et nous n’avons pasreçu de mot d’ordre pour lesralentir. Septembre et octobreconstituent par ailleurstraditionnellement une périodecalme avant le rush de la sai-son. Ce schéma perdure. Lesdépôts sont restés inchangéspar rapport aux années précé-dentes.Dans l’économie réelle deSaint Barth, les effets de lacrise pourraient se faire ressen-tir un peu plus tard. Je penseque nous en saurons un peuplus à la fin de la saison…Mais il faut rester optimiste,car la clientèle de l’île est rela-tivement aisée et les mesuresprises aux Etats-Unis et enEurope ont calmé les marchés.
Il y a 10 jours, on n’aurait paspu en dire autant ! En conclu-sion, je dirais qu’il ne faut pascéder à la panique et à la moro-sité qui ne sert, en réalité, queles spéculateurs.
Journal de Saint-Barth :Dans ce contexte particulière-ment tendu, vous avez lancéun placement garanti à 8%.Est-ce toujours d’actualité ?Marie Angèle Aubin : oui. Ilfaut savoir que cette opérationétait déjà décidée depuis plusde 3 mois. Il s’agit d’une offrede lancement en vue de lacommercialisation du Livret Aque la BDAF proposeracomme toutes les autres ban-ques en 2009. L’offre est sim-ple : nous garantissons un tauxde 8% pendant trois mois surtout nouveau versement à par-tir de 1500 euros. Ensuite, lesfonds seront placés sur unlivret A ou, selon le choix duclient, sur une gamme de pro-duits que nous proposons etselon les taux en vigueur. Cetteoffre, ouverte à tous, a été trèsbien perçue par nos clients etnon clients. Peut-être pas parnos concurrents…, mais onassume !!! Nous avons une gamme deproduits de placements trèsétendus et nous sommes deve-nus un acteur économique pré-pondérant de l’île. Avec lafusion annoncée du groupeCaisse d’Epargne et des Ban-ques Populaire, nous appartien-drons prochainement ausecond groupe bancaire Fran-çais. Ceci ne peut que renforcernotre développement et plusque jamais, la Banque desAntilles Françaises reste uninterlocuteur pour tout finance-ment et placements adaptés à lasituation de chacun. Nousjouons pleinement notre rôlede banquier en tant qu’acteur etpartenaire de la vie économi-que locale.
Bonne ou mauvaise saison ?
Selon les hôteliers, on y verra plus clair fin novembre
EURO-DOLLAR : VERS PLUS D’ÉQUILIBRE
La bonne nouvelle c’est que, consécutivement à la crise,le rapport euro-dollar s’améliore : «on a passé la der-nière saison avec un euro à 1,6 dollar ce qui n’était pasfait pour inciter nos visiteurs américains à consommerune fois sur l’île ! Si l’euro parvenait à s’échanger à1,3 dollar pendant la saison, ce serait vraiment mieuxpour tout le monde».
L’HÔTELLERIEDE MOYENNE GAMMES’EN SORTIRAIT MIEUX
Toujours selon AnneDentel, face à la crise,l’hôtellerie de moyennegamme s’en sortiraitmieux qui attire de plusen plus une clientèleeuropéenne moyenne-ment aisée, ravie devenir passer quelquetemps dans les Caraïbesl’hiver. «Si le prix du bil-let d’avion baissait, ceserait parfait».
Crise financière : quelles conséquencesà Saint-Barthélemy ?
«Mais où était donc le députéLurel, le 8 octobre dernier lorsde la réunion de la Commis-sion des lois de l’Assembléenationale qui a adopté unamendement visant à créer ununique siège de député pourreprésenter Saint-Martin etSaint-Barthélemy à l’Assem-blée nationale, alors mêmequ’il est membre de cette com-mission? Le Projet de loi orga-nique portant application del’article 25 de la Constitution àl’étude ce jour-là, n’intéressait-il donc pas le député de la 4ècirconscription de la Guade-loupe et de Saint-Martin etSaint-Barthélemy pour qu’il ensoit absent ?», ironise BenoîtChauvin, conseiller territoriald’opposition, candidat lors desdernières législatives qui a tou-jours milité activement pour la
création de deux sièges dedéputés pour les îles du Nord.«C’est vraiment dommage,poursuit-il. Car l’amendementde la commission des Lois estun amendement de poids qu’ilest quasiment impossible defaire rejeter. Mais cela montreparadoxalement une chose :c’est toute l’importanced’avoir un député qui ne repré-sente que nous», poursuitBenoît Chauvin. «Il faut êtreréaliste : aujourd’hui, bien quel’examen à l’Assemblée natio-nale ait été reporté à une datequi n’a pas encore été fixée, iln’y a plus guère que la saisinedu Conseil Constitutionnel quipourrait encore changer leschoses. Pour cela, il faudraitque 60 députés ou 60 sénateursdécident de déférer cette loiordinaire devant le Conseil
Constitutionnel. C’est peineperdue», regrette Benoît Chau-vin qui estime que Saint-Barthpaye aujourd’hui le peu de casfait par l’équipe municipaleprécédente quant à la représen-tation de la Collectivité au Par-lement : «en décembre 2005,le conseil s’est prononcé enfaveur du projet de loi organi-que portant l’évolution institu-tionnelle de Saint-Barthélemy.Il a alors émis le souhait d’êtrereprésenté dans les deuxassemblées, mais a décidé des’en remettre à un amende-ment du Parlement pour ins-crire ce point dans le débat. Sidès le départ on en avait faitune affaire de principe, unevolonté des élus locaux, celaaurait eu plus de poids. Et onn’en serait peut-être pas làaujourd’hui».
Un seul député pour les îles du Nord
Benoît Chauvin s’interroge : «Mais où était ledéputé Lurel?»
Une erreur s’est produite dans notre édition diffusée mercredi. L’article qui aurait du paraître est celui que vous trouverez ci-dessous.
ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 6
Retraite outre-mer
Adoption de la réforme des surpensions en conseil des ministres La réforme des surpensions dont bénéficient les retraités d’Etatdans certaines collectivités d’outre-mer a été adoptée lundi enconseil des ministres, au sein du projet de loi de financement dela Sécurité sociale pour 2009. Plus aucun fonctionnaire d’Etat nebénéficiera de sur-retraite outre-mer s’il n’y a pas servi au moinsquinze ans, ou s’il n’a pas des liens matériels ou moraux avec unterritoire ultra-marin. Les fonctionnaires d’Etat actuellement enretraite et bénéficiant déjà de cette sur-retraite (ITR) garderontcet avantage à vie. Cet avantage sera cependant plafonné pro-gressivement pour les plus hauts revenus, en fonction des terri-toires où il existe. L’ITR (indemnité temporaire de retraite), ins-taurée en 1952, est de 35% à la Réunion et à Mayotte, 40% àSaint-Pierre-et-Miquelon et de 75% en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna. Dans 10 ans, le plafond de lasur-retraite sera, par an, de 18.000 euros dans le Pacifique et de10.000 euros dans l’Océan Indien et à Saint-Pierre-et-Miquelon.Les fonctionnaires d’Etat qui vont prendre dans les 20 prochai-nes années (avant 2028) leur retraite s’ouvriront le droit d’uneITR à vie, avec un plafond de 8.000 euros “pour les dix premiè-res années”, réduit ensuite (7.200 EUR si retraite prise en 2019,6.400 en 2020, .., 800 en 2027), s’ils ont 15 ans de services oudes liens avec un territoire ultra-marin. Pour ceux prenant leurretraite au-delà des vingt prochaines années, une négociation seraouverte sur la perspective d’une retraite complémentaire outre-mer dans tous les territoires d’outre-mer et pour toutes les fonc-tions publiques (Etat, territoriale et hospitalière).
Séisme de 6,1 au nord de l’arc antillaisUne secousse sismique a été ressentie dans le nord de l’arc desPetites Antilles samedi 11 octobre 2008 à 06h40 locales (10h40GMT), a t’on appris auprès de l’Observatoire Volcanologique etSismologique de Guadrloupe (OVSG). Situé au nord des ÎlesVierges, le séisme était trop éloigné des réseaux de l’OVSG pourêtre correctement localisé. Les informations ci-dessous provien-nent donc des réseaux mondiaux (USGS) et de Puerto Rico. Lamagnitude de la secousse a atteint 6.1 sur l’Échelle de Richter.Les coordonnées préliminaires du foyer sont 19.28°N* par64.83°*, à 25 km de profondeur. Cette localisation correspond àun épicentre situé à environ 250 km au Nord-Ouest de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Ce séisme est susceptible d’avoir étéressenti ici avec des intensités II à III (faiblement ressenti).
50 kg de cocaïne et 2 kg d’héroïne saisis sur un voilier dans les Antilles Quelque 50 kg de cocaïne et 2 kg d’héroïne ont été saisis par lesgarde-côtes des douanes de Fort de France samedi 4 octobreaprès avoir arraisonné un voilier, a indiqué récemment la direc-tion générale des douanes. La vedette a intercepté le voilier, aularge de l’île de Sainte-Lucie, dont les deux occupants ont jetédeux sacs à la mer et entrepris des manoeuvres dangereuses pouressayer de s’enfuir, selon un communiqué de la DGD. Les deuxsacs, jetés par-dessus bord, ont “immédiatement été récupérés” et“contenaient 50,6 kg de cocaïne et 2,3 kg d’héroïne”, a précisé laDGD, ajoutant que “l’équipage a été arrêté et remis, avec la dro-gue saisie, à l’office central de répression des trafics illicites destupéfiants (OCRTIS)”. Début août, les douanes des Antillesavaient saisi plus d’une tonne de cocaïne au sud de la Martini-que, la saisie la plus importante depuis cinq ans. AFP
L’hôpital de Saint-Martinen panne de climatisation En raison d’une panne brutale de son système de climatisationcentrale, le Centre hospitalier Louis-Constant Fleming à Saint-Martin est obligé d’interrompre momentanément ses activitésopératoires programmées de chirurgie et d’obstétrique. Pour lessituations nécessitant des interventions urgentes de chirurgie oud’obstétrique, la continuité des soins est assurée en partenariatavec le Medical Center de Sint Maarten et le C.H.U. de Pointe-à-Pitre. Les travaux de dépannage sont en cours, mais doiventencore attendre des pièces de remplacement en provenance demétropole. Les activités opératoires programmées reprendront dès que lesconditions d’exercice seront revenues conformes aux normes.La population en sera informée par voie de presse. Par ailleurs,le fonctionnement de l’ensemble des autres services (Urgences-SMUR, Médecine, Pédiatrie, Psychiatrie, consultations exter-nes) n’est en rien modifié.
Depuis début septembre, La Postede Saint Barthélemy compteune nouvelle recrue: Nathalie
Brin, 29 ans, qui a remplacé madameThalien au poste de conseillère ban-caire. Un recrutement dont le directeur,Alfred Hamm, se dit ravi tant au niveaude la personnalité de la nouvelleconseillère «rigoureuse et entrepre-nante», que du recrutement d’uneenfant du pays : «jusqu’à présent, lesconseillers qui se sont succédé étaienttous des fonctionnaires précédemmenten poste en métropole souhaitant se rap-procher de la Guadeloupe. Leur butprincipal n’était donc pas de rester ici.Là, on est tranquille pour les 30 pro-chaines années !», indiquait AlfredHamm. Pour accéder au poste, Nathalie a suiviquatre mois de formation au centre deformation de La Poste à Montpellierd’avril au mois de juillet. Une forma-tion en cinq étapes composées d’unepartie théorique, d’une partie pratiquefaite au bureau de Poste de Comédie aucentre de Montpellier et d’une valida-
tion à chaque niveau. Elle a ensuiterejoint Saint-Barth pour un stage dedeux mois au bureau de Gustavia avantde passer l’examen final validant sa for-mation. Notée 14,5 sur 20, elle a étépromue conseillère bancaire et a doncpris son poste début septembre. Ce quil’a motivé à postuler ? «j’ai toujoursvoulu faire ça».
Précédemment, Nathalie Brin avait déjàtravaillé à La Poste durant trois ans, auguichet du bureau de Gustavia, avant derejoindre celui de la BFC.
Nathalie Brin tient à remercier toutparticulièrement les formateurs
du stage ainsi que Brigitte Maurel, sa tutrice du bureau de Comédie.
A l’occasion de la Semaine suédoise quimarque le 30è anniversaire du jumelagePitea/Saint-Barth et se tiendra du 16 au23 novembre, La Poste et la Collectivitése sont à nouveau associées qui lancentdeux nouvelles enveloppes «PAP»(prêts-à-poster). La première célèbre le130è anniversaire de la rétrocession dela France à La Suède intervenue le 16mars 1878. La seconde marque le 30èanniversaire du jumelage de Pitea àSaint-Barthélemy. C’est la Collectivité
qui s’est chargée de choisir les visuelset de réaliser la maquette. Comme à sonhabitude, La Poste a pris en charge lesfrais d’impression des enveloppes :
«Les Prêt-à-Poster Evènement sontpour La Poste une façon de valoriser lepatrimoine historique, culturel, touristi-que ou naturel de la Collectivité», expli-
que Alfred Hamm, directeur de LaPoste Saint-Barthélemy Tirés à 2000 exemplaires chacun, lesdeux PAP Semaine suédoise seront misen vente au premier jour de la Semainesuédoise, dimanche 16 novembre. C’estqu’à cette occasion, La Poste tiendra unstand dans le village qui sera dressé àPublic. «Une façon pour La Poste departiciper et vivre tous les évènementslocaux importants, tant pour l’animationlocale que pour véhiculer une imagepositive de l’île à l’extérieur». Les PAPseront ensuite mis en vente dans lestrois bureaux de Poste. Un lot de 10enveloppes préoblitérées revient à 8,40euros.
Le service de propreté deSaint Barthélemy était perturbé la semaine passée en raison d’unencombrement du broyeurlié à un dépôt important devégétaux, mais égalementen raison de l’expéditiondu stock de ferraille viaune barge amarrée auxquais de commerce dePublic. Plus de 880 tonnesont ainsi été évacuées dansun centre de recyclagedans le sud de la Caraïbe,via la Guadeloupe. Avec corossol.info
Une nouvelle conseillère bancaire à La Poste
Deux prêts-à-poster à l’occasion de la semaine suédoise
880 TONNES DE FERRAILLE ÉVACUÉES
ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 7
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La traditionnelle semaine de la SécuritéRoutière a commencé lundi qui afficheclairement sa cible : les enfants, les jeu-nes et la sécurité routière au traversd’une campagne d’affichage autour duthème «Ne laissez pas votre avenir sebriser sur la route».
La semaine nationale consacrée à la sécurité routière adébuté lundi ce matin, et se prolonge jusqu’à dimanche
autour du thème, Ne laissez pas votre avenir se briser surla route».La cible et les objectifs cette année sont donc clairementaffichés : il s’agira de sensibiliser les jeunes aux multi-ples risques qu’ils encourent sur les routes. Les acteursde la sécurité routière ont particulièrement souhaité met-tre l’accent sur le cocktail mortel «vitesse, alcool, canna-bis et fatigue». Cette jeunesse ‘post-1980’ visée tout spé-cialement cette année par la Sécurité routière, est la pre-mière génération à avoir été béné?ciaire des actions desensibilisation dès l’école primaire. Un effet génération-nel certain, mais cependant insuffisant pour circonscrireles comportements à risque chez de nombreux jeunes,qui continuent à rouler sans casques, au guidon d’enginsdébridés, sous l’emprise de l’alcool ou du cannabis.La campagne et les actions préconisées pour la semaines’adressent aux jeunes de moins de 14 ans, la catégoried’âge qui paie le plus lourd tribut sur les routes, aux adosentre 14 et 17 ans, concernés par les dangers des deux-roues, et aux jeunes adultes, entre 18 et 24 ans, qui ensont aux prémices de l’apprentissage de la conduite auto.Cette semaine devrait donc voir se multiplier les actionsau sein des établissements scolaires, pour alerter les jeu-nes et valoriser l’apprentissage anticipé de la conduite,mais aussi sur le bord des routes, pour lutter contre l’in-sécurité routière… Chez les parents. JE
9e Semaine de la sécurité routière
Une semaine pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la route
Plaque personnaliséeBruno MagrasrépondDans notre précédente édition, leconseiller exécutif Maxime Desouchesréagissait après la suppression du dis-positif des plaques d’immatriculationpersonnalisées. Le président de la Col-lectivité Bruno Magras a tenu à réagiraux propos tenus.
«Commentant la décision du Conseilterritorial d’annuler les plaques d’im-matriculation personnalisées, leconseiller Maxime Desouches, en com-parant ce qui n’est pas comparable,induisant par la même, le lecteur enerreur, a jugé utile de qualifier «d’espritchagrin » les élus qui ont adopté laproposition du Président.Or, si cette proposition avait pour butde mettre un terme aux dérives consta-tées, elle avait aussi pour objectif derevenir à une procédure plus conformeà la loi française. En comparant, ce qui se fait dans diffé-rents Etats d’Amérique du Nord, enPologne, au Canada et ailleurs, Mon-sieur Desouches oublie sans doute, queSaint-Barthélemy n’est pas un Etatindépendant et que la Collectivité restesous tutelle de la Justice française quiest une compétence régalienne del’Etat. Par conséquent, le traitementdes procès-verbaux passe par le logicieldu Parquet, qui jusqu’à preuve ducontraire, n’est pas encore en mesurede lire une immatriculation fantaisiste.Alors à choisir parmi les différents qua-lificatifs que se fait un plaisir de m’at-tribuer Maxime, je préfère de loin celuid’esprit chagrin à celui d’ignorant toutcourt».
PréventionLE CANNABIS, C’EST 230 MORTSPAR AN SUR LES ROUTES
Les effets du cannabis sur la conduitese manifestent par une capacité moin-dre à contrôler la trajectoire de sonvéhicule, des temps de décision allon-gés, des mécanismes d’attention et devigilance en déficit et une fausse sen-sation de sécurité causée par uneconduite apparemment prudente,mais dénuées des capacités d’analyseet de réflexe.Conduire sous l’effet du cannabisinduit donc des risques majeurs : dansune situation d’urgence par exemple,le freinage est tardif ou inapproprié ;on a des dif?cultés à contrôler le véhi-cule et sa trajectoire et en cas deconduite prolongée, on enregistre uneperte de la vigilance et de l’attention.Quant au cocktail cannabis + alcool :c’est également 15 fois plus de risquesd’accident mortel.
QUI ? Sur l’ensemble des conduc-teurs, on constate que ce sont surtoutles jeunes hommes qui sont concernés: ainsi, 10,6 % des conducteurs mascu-lins de moins de 25 ans conduisentaprès avoir consommé du cannabis
QUAND ? les accidents mortels cau-sés par les stupéfiants, ou l’alcool, ouun mélange des deux, sont plus nom-breux les nuits de week-end (entre 22heures et 7 heures) que durant n’im-porte quelle autre nuit de la semaine.
INSÉCURITÉ ROUTIÈRE : LES CHIFFRES
Lors du dernier point presse orchestré en Préfec-ture par la gendarmerie, le commandant Barasdonnait un premier bilan de l’accidentologie dansles Îles du Nord. Ainsi, depuis le 1er janvier der-nier, les accidents corporels ont fait deux morts àSaint-Martin, et deux morts également à SaintBarth. Le bilan des blessés est également lourd,puisqu’en neuf mois, 16 personnes ont été victimesd’accidents sur la partie française, et 11 victimessont à déplorer à Saint Barth.
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ACTUALITÉSJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 10
Ciné Ajoevendredi«Braquage à l’Anglaise» Jusque-là, Terrys’était toujourscontenté de vols devoitures et de petitesmagouilles, maislorsque Martine luipropose de participer au braquage infaillibled’une prestigieuse banque londonienne, il yvoit la chance de sa vie... L’enjeu est une salledes coffres remplie de millions en liquide et enbijoux extraordinaires, mais Terry et sonéquipe ignorent que l’endroit renferme aussiquelques secrets que les plus puissants digni-taires du royaume ne veulent à aucun prixvoir sortir...Voici l’incroyable histoire vraie d’un cambrio-lage à scandale où les voleurs sont certaine-ment les plus innocents de l’affaire...«Braquage à l’anglaise», de Roger Donaldsonavec Jason Statham, Saffron Burrows, Ste-phen Campbell Moore…..Vendredi 17 octobre à 20h heures sur le plateau de l’Ajoe. Adultes : 5 euros – Enfants : 3 euros
MODIFICATION DE LA CIRCULATIONEn raison de travaux sur le réseau routier,depuis jeudi 9 octobre et jusqu’au lundi 10novembre inclus, la circulation de tous lesvéhicules se fera par demi-chaussée sur uneportion de la voie N°210 à Flamands au droitdes travaux. Une signalisation réglementaire à l’aide defeux sera mise en place et entretenue par l’en-treprise chargée des travaux pendant toute ladurée du chantier.
STAGE D’HALLOWEENLa Poterie de Marigot propose son staged’Halloween aux garçons de plus de 8 ans.Du lundi 27 au vendredi 31 octobre sur lajournée ou la matinée. Tarifs pour la semaine: 120 euros. Pour tout renseignement, vouspouvez contacter Marie-Blanche au :05.90.27.74.19
Le bien ne fait pasde bruitMême après quinze ans d’activité au sein de laBibliothèque Saint-Joseph située à Lorient, certainsd’entre vous ne nous connaissent pas. D’autres sontétonnés lorsqu’ils franchissent la porte et d’autresencore pensent que nous n’existons plus. Aussipour chacun d’entre vous, nous avons souhaité pas-ser cette information et faire un récapitulatif. La bibliothèque a été inaugurée le 14 juillet 1993 àLorient dans un bâtiment de la collectivité qui ser-vit autrefois d’école et qui a sûrement d’autres his-toires de par son ancienneté. Nous sommes uneassociation de loi 1901, ayant pour nom «ACTbibliothèque St Joseph».Nous sommes des bénévoles et nous assurons despermanences afin d’être au service des amoureuxdu livre. D’après nos visiteurs, nos rayonnages sontbien achalandés. Nous proposons des romansdivers et classiques, du théâtre, des contes, de lapoésie, des récits, des biographies, des livres d’his-toire, de voyage, de politique, des encyclopédies,des dictionnaires en diverses langues, des atlas, desécrits religieux, des témoignages, de la psycholo-gie, des ouvrages de sport, sur la santé, le brico-lage, la cuisine ainsi qu’un coin destiné à nos amisanglophones et un espace pour les enfants compre-nant des albums, des contes, des romans, des BD,de la documentation. Nous avons également uncoin pour la vente d’objets pieux et de livrets deprières, de cartes et de signets pour répondre à unedemande correspondant à un besoin. Le mieux esttoutefois de venir vous assurer vous-même de larichesse de nos rayonnages durant nos : les Lundi,mercredi et samedi de 15 à 17h et le jeudi de 10heures à midi. NB : Suite à un problème technique (WC inopé-rant), nos autres bénévoles ne peuvent plus assu-rer leurs permanences.
Les bénévoles de la CroixRouge organisent samedi 18 etdimanche 19 deux sessions dedémonstrations d’utilisation descinq défibrillateurs placés parl’association humanitaire à cinqendroits stratégiques de l’île.
L’occasion pour toute la popula-tion de se familiariser avec cesappareils qui analysent lerythme cardiaque et, si néces-saire délivrent un choc électri-que en cas de malaise cardiaque.Ces démonstrations auront lieu
samedi 18 octobre de 10 h àmidi sous le préau de la Capitai-nerie et dimanche 19 octobre de16 à 18 heures au même endroit.
Don du sangce week-endLe Lions Club et l’Etablis-sement Français du SangGuadeloupe-Guyane vousinvitent à donner votre sanglors de la collecte qu’ilorganiseront, avec leconcours des Sapeurs-Pompiers à la Caserne de Saint-Jean : ◗ Samedi 18 octobre 2008de 9 h 30 à 12 h et de 13 h30 à 16 h 30◗ Dimanche 19 octobre2008 de 7 h à 13 hLes Lions seront heureux devous accueillir et de vousoffrir une collation aprèsvotre don. Surtout rappelez-vous qu’il est impératif dene pas être à jeun pour don-ner son sang.
Communiqués
DéfibrillateursDémonstration publique ce week-end
COLLECTE DE MATÉRIELSCOLAIRE POUR HAÏTI
Parallèlement aux démonstra-tions d’utilisation des défibril-lateurs, la Croix-Rouge orga-nise une collecte de matérielscolaire en faveur de la popu-lation haïtienne sinistrée parle passage de quatre phéno-mènes cycloniques en moinsd’un mois. Stylos, cahiers,cartables, trousses, règles,crayons, feutres, calculettes…sont les bienvenus.
EN IMAGESLions Club
A l’occasion d’une récep-tion amicale donnée samedi
dernier, le Lions Club deSaint-Barthélemy a remerciéun petit nombre de ses géné-reux partenaires participant
régulièrement aux actionsmenées par le club service.
Ceux-ci se sont vus remettre une plaque des Compagnons de Melvin
Jones, le fondateur du Club,par Solaure Gréaux, Prési-dent du Lions Club de Saint
Barthélemy et RodolpheRobinel, Directeur Interna-
tional 2002-2004.
Soirée grands crus au supermarchéMatchJeudi dernier, à l’occasion de laFoire aux vins qu’il organise encorejusqu’au dimanche 26 octobre, lesupermarché Match organisait unesoirée de dégustation privée. A cette occasion, une cinquantained’invités a pu déguster des Cham-pagne, des vins du Jura, des Bandol,des crus de Côtes de Provence, deBourgogne et du Bordelais ainsi quedes vins du Languedoc et d’excel-lents vins d’Italie et de Sicile. Unesoirée dégustation très sympathiqueréalisée en collaboration avec lesGrands Vins de France, la Cave dePLS et d’Euro Gourmet.
En photo de gauche à droite: Yann des Grands Vins de France, Dorothée et Sandro du Super-marché Match, François de la Cave de PLS, Patrick Granier, Directeur du Supermarché Match,
Rosario d’Euro Gourmet et Cyril des Grands Vins de France.
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3,15€
Les inscriptions à la cinquièmeédition de la Course de l’Al-liance qui se tiendra sur le
dernier week-end de novembre, duvendredi 28 au dimanche 30 novem-bre, sont ouvertes. Vous pouvez pourcela télécharger dès maintenant leformulaire d’inscription sur le site dela course «www.coursedelalliance.com» et le retour-ner à la Marina Fort Louis, adressé àHervé Dorvil (05 90 51 11 11 ou 0 690 49 85 31) ou bien au Sint Maar-ten Yacht Club, auprès de HeatherTackling (00 599 580 81 81). L’ins-cription, d’un montant de 200 eurospar bateau, inclut le dîner pour qua-tre personnes à Saint Barth et àAnguilla, et deux petits-déjeuners.Cinquante euros sont demandés pour
chaque membre d’équipage supplé-mentaire. L’originalité de cette régate est depermettre aux marins de découvrirchaque jour une nouvelle île, de serencontrer chaque soir dans uneambiance différente, grâce à l’ac-cueil du yacht-club local. Comme à l’accoutumée, le départsera donné le vendredi matin deSimpson Bay, pour une arrivée àSaint-Barthélemy dans le port deGustavia. La régate mettra le cap surAnguilla le samedi, et les bateauxseront attendus l’après-midi dans lejoli mouillage de Road Bay. La bou-cle sera bouclée le dimanche, aprèsquelques bords entre Anguilla etMarigot, et plus précisément laMarina Fort Louis.
JUDOLe Judo Club Saint-Barth invite tous les judokasdes groupes 8 – 12 ans et ados à partir de 13ans au deuxième regroupement de la saison cedimanche 19 octobre 2008. De 10 à 12 heuresRendez-vous au DOJO.
BASKET❑ Stages de basketTous les mercredis et samedis matins, Damienorganise des stages de basket au terrain Anse depetits Galets à Gustavia. ❑ Calendrier des entrainements de basketLes entraînements de basket au terrain basketau terrain Anse de petits Galets à Gustavia sedéroulent comme suit :.- Mini poussins et poussins mardi et vendredide16h30 à 17h30 - Benjamins lundi et jeudi de 16h30 à 17h30 - Minimes et cadets mardi et vendredi de 17h30à 18h30❑ Stages de basket à La ToussaintPendant les vacances de la Toussaint, tous les matins, des stages de basket au terrainde Gustavia.Renseignements et inscriptions auprès deDamien au 06 90 39 86 22
BLOGL’équipe du FC Ascco a créé son blog. http://fcascco.spaces.live.comComposition de l’équipe, résultats des matchs,portfolio, commentaires…
NATATION❑ Pour les plus petitsTI’CREVETTE pour les enfants de 3 à 4 ans10H30 à 11H10 tous les samedis matins JARDIN AQUATIC pour les enfants de 6 moisà 3 ans 11H15 à 12H tous les samedis matins Ces deux cours sont encadrés par des éduca-teurs sportifs et accompagnés d’un parent dansl’eau.Renseignement au 05 90 27 60 96❑ Ecole de Natation- Ti’ crab (4 à 6 ans) : Lundi et Jeudi de 15h45 à 16h15 et de 16H20 à16H50Mardi et vendredi 15h45 à 16h15- Ti’ crocos (6 à 8 ans)Lundi et Jeudi : 17h à 17h45- Ti’ poissons (8 à 10 ans)Mardi et Vendredi : 16h20 à 17h❑ St- Barth Natation Pour les enfants à partir de 8 ans qui nagent par-faitement et qui veulent faire de la compétition.- REQUIN : Mercredi 15h30 à 17h et Samedi9h à 10h15- DAUPHIN : Mercredi 15 à 17h et Samedi 9hà 10h15❑ AquagymCours d’aquagym encadrés par Jean-Marc:- LUNDI (bras et jambes) et JEUDI (abdo/fes-sier) de 1 H20 à 13H05- MARDI (abdo/fessier) et VENDREDI (bras etjambes) de 17H15 à18hRenseignements 05 90 27 60 96❑ Natation adultesMardi et vendredi 12 à 13hTravail des techniques de nages, endurance,résistance, respiration. Cours encadré par Oli-vier. RENSEIGNEMENT 05 90 27 60 96❑ Stage de la ToussaintLes éducateurs de la piscine territoriale organi-sent pendant les vacances 10 jours de staged’apprentissage et de perfectionnement en nata-tion. Pour les enfants de 5 ans et plus, tous lesmatins de 8h30 à 11h45. Les stages sont enca-drés par Jean Marc et Olivier éducateurs spor-tifs en Natation. Du lundi 27 au vendredi 31Octobre et du lundi 3 au mercredi 5 Novembre.Au programme : natation (apprentissage et per-fectionnement), jeux organisés, jeux libres. Prévoir crème solaire, serviette et lycra. Le goû-ter est fourni par la piscine (pain au chocolat oucroissant et 1 jus). Renseignements et inscriptions : 0590 27 60 96❑ Mercredis matinsTous les mercredi matins, des matinées récréati-ves sont proposées pour les enfants de 5 ans etplus de 8 h à 11h45.
FootballCoupe de Noël Résultats des matchs du week-end ASPSB bat Amical 5-0ASCCO bat Young Stars 4-3Carcajou bat Diables Rouges 7-0
Classement 1er Carcajou 6pts (2 matchs joués) +11, 2èASPSB 6pts (2 matchs joués) +6, 3è Amical 3pts(2 matchs joués) 0, 4è ASCCO 3pts (2 matchsjoués) –3, 5è Young Stars 0 pt (2 matchs joués) -2,6è Diables Rouges 0pt (2 matchs joués) -12.
Calendrier◗◗ Vendredi 17 octobre à 20h : Carcajou vs Young Stars◗◗ Samedi 18 octobre à 19h30 : ASPSB vs Diables Rouges ◗◗ Dimanche 19 octobre à 15h : ASCCO vs Amical ◗◗ Vendredi 24 octobre à 20h : ASCCO vs ASPSB ◗◗ Samedi 25 octobre à 19h30 : Amical vs Carcajou◗ Dimanche 26 octobre à 16h :Diables Rouges vs Young Stars
La première manchedes championnatsLaser et Optimist
s’est déroulée samedi 11octobre sous le nouveau for-mat mis en place cetteannée : les Lasers et lesOptimists courent désormaisle même jour et sur le mêmeplan d’eau, avec un parcourslégèrement réduit pour lesOptimists. Samedi, le vent étaitvariable, de faible à petitebrise, soufflant entre 6 et15 nœuds, avec une merpeu formée. En Laser,Benoît entame la saisonsur le même tempo quel’année dernière : pourlui, c’est la première placeou rien ! Suivent Markku,
François, Michel (encoresous le décalage horaireparisien), Jean-Marc, endifficulté sans son bateauhabituel et enfin Mickaël,très volontaire.Chez les jeunes Optimist,l’ambiance était totalementjoyeuse et les déceptionssont accueillies avec le sou-rire : c’est le cas de Jeanqui casse sa barre ou de Keï-cha qui doit abandonnerpour cause de mal de dos.On le sait : les vrais marinsn’ont pas le mal de mer ! Au final, c’est une belle vic-toire d’Ollo, suivi de Hervéqui démarre très bien cechampionnat puis de Loanet Julian, tous les trois arri-vés «dans un mouchoir».
Le tournoi d’échecs junior d’octobres’est déroulé dimanche 12 octobredans les locaux de l’école Saint Josephde Lorient dans une ambiance sympa-thique. C’est finalement Thimoté Bar-don qui remporte le tournoi, devantGaëlle Lédée, troisième et JustineSachot, troisième. Pour rappel : les tournois junior ont lieules 2èmes dimanches du mois, de 14h à17h, à l’école Saint Joseph de Lorient.
Ils apportent à tous, enfants commeadultes, l’occasion de s’initier ou se per-fectionner à ce jeu indémodable. Rendez-vous dimanche 9 novembreà14 heures.
MerciTous nos remerciements à la directrice
de l’école Saint Joseph de Lorient MmeFerrand, à l’OGEC et à nos généreux
sponsors : Vineuil Bijouterie, Joël, pro-fesseur de kâ et Carole Cousin.
CommuniquésSPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 17 octobre 2008 - 797bis 12
5è édition de la Course de l’Alliance
LLeess iinnssccrriippttiioonnss ssoonntt oouuvveerrtteessReprise des Championnats
Laser & OptimistLes concurrents à quai au port de Gustavia,
lors d’une précédente édition. (Photo d’archives)
CLASSEMENTS
Classement LASER1er Benoît MEESMAECKER : 4 pts (6,2,1,1) - 2èMarkku HARMALA : 5 pts (6,1,2,2) - 3è François deCORLIEU : 7 pts (1,3,3,3) - 4è Michel MAGRAS :10 pts (2,5,4,4) - 5è Jean Marc LEFRANC : 12 pts(3,4,5,5) - 6è Mickaël ECHALIER : 16 pts (4,6,6,6)
Classement OPTIMIST1er Louis OLLO : 3 pts (1,1,1,4) - 2è Hervé BRIN :6 pts (3,2,3,1) - 3è Loan GILBERT : 7 pts (2,5,2,3) -4è Julian DELGIUDICE : 9 pts (4,3,4,2) - 5è KeïchaHUGHES : 15 pts (5,4,6,6) - 6ème Jean DUMOND :18 pts (6,6,6,6)
Tournoi d’échecs junior
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TTééll..:: 0055..9900..2277..6655..1199 -- FFaaxx:: 0055..9900..2277..9911..6600EEddiitteeuurr :: S.a.r.l. Société de Presse AntillaiseGGéérraannttee eett ddiirr.. ddee llaa ppuubblliiccaattiioonn Avigaël HaddadRRééddaaccttrriiccee eenn cchheeff Pierrette GuirauteRRééddaaccttiioonn Rosemond GréauxCCoommmmeerrcciiaauuxx Ange Patureau, Avigaël HaddadMMaaqquueettttee Agnes, nanasbh.comIImmpprriimmeeuurr Daily Herald N.V.Dépôt légal à chaque parution. Le Journal de St-Barth décline toute responsabilité surles annonces publiés. Reproduction ou utilisation des textes, annonces, photos,publicités publiés dans le journal iinntteerrddiitteess sans notre autorisation écrite.
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