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Journée d’études
LE CONCEPT D’IDIOTIE
������ �����(dans la limite des places disponibles)
Contact : [email protected]
UNIVERSITÉ PARIS DIDEROTGRANDS MOULINS
6e Étage - Salle PIERRE ALBOUY5 rue Thomas Mann - 75205 PARIS Cedex 13
Vendredi 20 mars 20159h30 • 18h
LE CONCEPT D’IDIOTILE CONCEPT D’IDIOTIE
LE CONCE
E CONCEPT D’IDIOTI
LE CONCEP
LE CONC O N C E P T
LE CONCEPT D’IDIOTIE
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E CONCEPT D’IDI
LE CONCEPT
UNIVERSITÉ PARIS DIDEROTGRANDS MOULINS
6e Étage - Salle PIERRE ALBOUY5 rue Thomas Mann - 75205 PARIS Cedex 13
Accès
- Bibliothèque François-Mitt errand
- Avenue de France
Site : htt p://ufrlac.lac.univ-paris-diderot.fr/CERILAC
MEL (Maison des écrivains et de la litt érature) : htt p://www.m-e-l.fr/
Comité scienti fi queEvelyne Grossman et Nathalie Piégay-Gros
RemerciementsVirginie Frénay (MEL)
Claude Zelawski (CERILAC)Khadouma Mamouni
Concepti on & impression : Imprimerie P7
Imprimerie Paris Diderot - Respectueuse de l’environnement - 01 57 27 63 06 / 03 - [email protected]
9h30 Accueil café
9h45 Mot d’introducti on de Nathalie Piégay-Gros
Présidence mati née : Evelyne Grossman
10h Clément Rosset, philosophe : « Réel, idioti e, sotti se » (entreti en avec Evelyne Grossman, Paris Diderot/CERILAC)
10h30 Nathalie Piégay-Gros (Paris Diderot/CERILAC) : « L’emprise et l’innocence (autour de Robert Pinget) »
[Pause]
11h30 Laurent Demanze (ENS Lyon/CERCC) : « Pierre Senges, un collecti onneur d’idiots »
12h Sarah Clément (Université Paris Ouest/CSLF) : « Poéti que de l’idioti e chez Beckett : Molloy ou la subversion par les marges »
[12h30-14h30 Pause déjeuner]
Présidence après-midi : Nathalie Piégay-Gros
14h30 Jacques-David Ebguy (Paris Diderot/CERILAC) : « “La passion du lien” : fi gures féminines de l’idioti e dans quelques romans français du ���e siècle »
15h Evelyne Grossman : « Marguerite Duras, qui n’a pas écrit que des conneries… »
15h30 Claude Coste (Université Stendhal-Grenoble 3/Traverses 19-21) : « La langue est fasciste, une phrase bête ? »
[Pause]
17h Entreti en avec Jean-Yves Jouannais(Nathalie Piégay-Gros)
18h Clôture
Le parti pris de la bêti se détrône l’intelligence et les savoirs. Elle met en cause un certain rapport à la langue et au silence. Les écrivains ont souvent dit leur fascinati on pour la bêti se. Il est plus diffi cile de s’approprier l’idioti e qui déjoue les limites du représentable, remet en cause les ressorts du comique. Comment écrire le corps, les émoti ons de l’idiot ? Et qu’en est-il de l’idiote ? Une idiote de
la famille, ou du village, est-elle pensable ?
Selon le philosophe Clément Rosset, le réel est « idiot » car il est singulier, sans double : il résiste donc à l’illusion (ce qui ne veut pas dire qu’il est
sans joie).
Dans un tout autre sens, et tout en faisant sien le mot de Nietzsche selon lequel le philosophe a pour tâche de “nuire à la bêti se”, Gilles Deleuze, dans Diff érence et Répéti ti on, souligne ceci : « La plus mauvaise litt érature fait des sotti siers ; mais la meilleure fut hantée par le problème de la bêti se, qu’elle sut conduire jusqu’aux portes de la philosophie ». La bêti se, ajoute-t-il, « n’est jamais celle d’autrui, mais l’objet d’une questi on proprement transcendantale : comment la bêti se
(et non l’erreur) est-elle possible ? »
C’est ce concept que nous interrogerons lors de cett e journée qui réunira philosophes et litt éraires,
universitaires et écrivains.