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Conférence de presse. Radisson 05 MARS 2012 Mesdames et messieurs les journalistes, Je vous remercie d'être venu nombreux à cette conférence de presse qui s'impose à la suite d'une succession d'événements qui ne manquent pas d'être inquiétants pour notre Justice et plus généralement pour notre Démocratie. Personne, ici, n'ignore le contexte électoral dans lequel nous sommes. Je ne vais pas revenir ici sur mon engagement politique. Vous connaissez mon choix et vous savez tous que j'ai choisi de ne pas interférer sur la campagne de celui qui, je l'espère permettra l'alternance dans un peu plus de deux mois. Ce n'est d'ailleurs pas le sujet de notre rendez-vous. Toutefois, comment, aujourd'hui, ne pas s'étonner, s'inquiéter et s'interroger sur la concurrence des pouvoirs, qui au lieu de créer un équilibre social, « cadenasse l'expression citoyenne et pourrait, très rapidement, générer de graves troubles si des changements importants ne s'opèrent pas. Il Y a le pouvoir politique, démocratique qui est sanctionné par les urnes, régulièrement. Il oblige l'élu à rendre compte de ses projets, de son activité, de ses réalisations, de ses investissements. , 1

Conférence de presse jean noël guérini mars 20120001

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Conférence de presse. Radisson

05 MARS 2012

Mesdames et messieurs les journalistes,

Je vous remercie d'être venu nombreux à cette conférence de presse qui

s'impose à la suite d'une succession d'événements qui ne manquent pas

d'être inquiétants pour notre Justice et plus généralement pour notre

Démocratie.

Personne, ici, n'ignore le contexte électoral dans lequel nous sommes.

Je ne vais pas revenir ici sur mon engagement politique. Vous connaissez

mon choix et vous savez tous que j'ai choisi de ne pas interférer sur la

campagne de celui qui, je l'espère permettra l'alternance dans un peu

plus de deux mois.

Ce n'est d'ailleurs pas le sujet de notre rendez-vous.

Toutefois, comment, aujourd'hui, ne pas s'étonner, s'inquiéter et

s'interroger sur la concurrence des pouvoirs, qui au lieu de créer un

équilibre social, « cadenasse l'expression citoyenne et pourrait, très

rapidement, générer de graves troubles si des changements importantsne s'opèrent pas.

• Il Y a le pouvoir politique, démocratique qui est sanctionné par lesurnes, régulièrement. Il oblige l'élu à rendre compte de ses projets,de son activité, de ses réalisations, de ses investissements.

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• Il yale pouvoir judiciaire, qui est devenu, je le crains, une«République des Juges », qui intervient sur tous les sujets, s'érige enarbitre des volontés du peuple, poursuit une certaine idée de lamorale publique dans un mélange des genres qui nuit à l'image de laJustice et souvent la discrédite aux yeux du citoyen .

• Il Y a encore le pouvoir des médias qui sous prétexte de rendrecompte, de privilégier la révélation quasi-instantanée del'évènement, d'assurer une transparence démocratique, se laissecontaminer et polluer par la rumeur et s'abandonne à des analyseshâtives ou des interprétations incertaines.

Au côté de Me Dominique Mattei, le premier sujet dont je souhaite vous

entretenir, longuement et pour la première fois est « l'évolution de laprocédure dans laquelle je me trouve impliqué ».

Comme vous le savez, je supporte depuis le 08 septembre 2011, une

mise en examen que l'ensemble des juristes s'accordent à qualifier

d'atypique.

• On me reproche, en effet, une prise illégale d'intérêts, pour avoirparticipé à une commission permanente du Conseil Général, le 2juin 2006, il Y a bientôt six ans, avec l'intention de favoriser monfrère dans la cession du terrain « Semaire ».

Je ne vais pas expliciter ici le cheminement juridique de ce dossiercomplexe, qui a été encadré par les services techniques du ConseilGénéral, services qui ont été assistés par les conseils de nombreuxjuristes.

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Je tiens à vous dire que je n'ai pas été l'unique décideur, cette cessionayant été soumise à un vote de l'assemblée délibérante. Ensuite, c'està la suite d'une déclaration d'utilité publique en urgence prise par lePréfet de Région,que ce terrain est ce qu'il est aujourd'hui.

Toutefois, je souligne que toutes les actions engagées contre lapréemption par le Conseil général ont été rejetées par le Tribunaladministratif.

• Ensuite, on me reproche encore une complicité de traficd'influence parce que je serais intervenu auprès du sénateur mairede Berre l'Etang pour que l'Agglopole Provence fasse le choix d'unavocat particulier pour solutlonner un litige qui opposait cettecollectivité à mon frère Alexandre,

Ainsi, on me poursuit, selon les termes mêmes de la mise en examenpour avoir, c'est du moins ce que certains imaginent, satisfait un intérêtfamilial, fraternel et affectif.

Je vûüs laisse jüge et je VûüS piécise que cette inteivention n'est pasprouvée au dossier d'une part et qu'ensuite, ce cabinet d'avocat n'estjamais intervenu dans l'affaire dont s'agit .

• On me reproche encore une complicité d'obstacle à lamanifestation de la vérité pour avoir fait procéder auremplacement des disques durs des ordinateurs des membres demon cabinet.

Une confrontation s'est déroulée vendredi dernier, et je pense que lesexplications de Rémy Barges auront convaincu le juge sachant que desdifficultés techniques avaient précédé ce changement d'ordinateurs etavaient fait l'objet de plusieurs interventions techniques. -,

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• Enfin, on me reproche une prétendue association de malfaiteursdont je vous disais qu'elle est atypique, sinon caricaturale etqu'elle suscite, à tout le moins, la curiosité intellectuelle denombreux juristes:

Tout d'abord, je vous fais remarquer que cette association de malfaiteursserait née à une date précise: le 24 février 2006 !!!Oui, le 24 février 2006 ! Retenez cette date!

Ensuite, cette pseudo association serait nourrie d'éléments que je tiens àvous rappeler:

1- J'aurais toléré les immixtions téléphoniques de mon frère auprèsde fonctionnaires du Conseil Général

2-Je lui aurais communiqué des informations sur l'existence deprocédures pénales en cours le concernant.

3- Je lui aurais recommandé la prudence, de « faire attention à sesaffaires»

4- J'aurais commandé la destruction du matériel informatique, faitpour lequel j'ai déjà été mis en examen mais on le réintroduitdans un élan d'audace juridique dans une prétendue associationde malfaiteurs! Etonnant, non?

5- J'aurais exercé le droit de préemption du Conseil Général le 22novembre 2004 pour mettre en œuvre une politique deprotection des espaces naturels sensibles, ce fait là aussis'inscrirait dans cette prétendue association de malfaiteurs,

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laquelle, cependant aurait commencé après, car sa date denaissance est fixée au 24 février 2006 !

Tout aussi étonnant, non?

Vous retiendrez, et c'est pour moi, essentiel, fondamental, primordial

qu'à aucun moment de cette mise en examen qui ne manque pas

d'imagination juridique et factuelle, il ne m'est reproché d'avoirdétourné à mon bénéfice un centime d'euros de fonds publics.

Je ne suis pas poursuivi pour corruption et détournement de fonds

publics!

Je veux aussi vous faire part de mes réflexions et de mes interrogationssur l'évolution de la procédure.

Tout d'abord, la requête en dessaisissement.

Mes avocats ont présenté une seconde requête en dessaisissement de la

juridiction de Marseille pour les raisons que vous connaissez et que je

vous rappelle rapidement:

« Par lettre recommandée avec accusé de réception datée du 6 janvier

2011, j'interrogeais Monsieur le Procureur de la République de Marseille

sur les suites qu'il entendait donner à « la diffusion publique d'éléments

de procédure tirés de la procédure d'information en cours intéressantnotamment son frère »,

Par lettre datée du 17 février 2011, je saisissais Monsieur le Procureur de

la République de Marseille d'une plainte pour violation des secrets del'enquête et de l'information et recel du secret de l'instruction, suite àla publication d'extraits de procès verbaux dans un quotidien national.

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Quatre jours plus tard, le 21 février 2011, je recevais un courrier dans

lequel Monsieur le Procureur de la République me répondait:

« Je déplore comme vous les atteintes caractérisées et répétées ausecret de t'instruction qui ne peuvent que nuire à la bonne marche del'enquête et à la sérénité qui doit présider aux investigations diligentéespar le magistrat instructeur. 11va de soi que la confidentialité de lateneur des actes d'enquête participe de la bonne fin d'une informationjudiciaire. »

« Ces agissements blessent également la présomption d'innocence quiest un principe cardinal de notre procédure pénale»

« Je puis donc vous assurer que votre légitime préoccupation en lamatière rejoint la mienne»

« l'ai donc décidé de diligenter une enquête en la forme préliminaire sur. les faits ayant donné lieu aux publications litigieuses des chefs deviolation du secret professionnet, violation du secret de l'instruction etrecel des dits délits»

A ce jour, 5 mars 2012, je suis sans nouvelle de cette enquête qui vise

tout naturellement les acteurs de l'enquête et de l'information:enquêteurs, avocats, greffiers et magistrats.

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Où en sont les démarches judiciaires annoncées par le Procureur de la

République de Marseille?

Tout en posant cette question claire et simple, je répète que je

souhaiterais que le renvoi devant une autre juridiction que celle deMARSEILLEintervienne « dans l'intérêt d'une bonne administration de lajustice ou autrement exprimée, et selon l'expression utilisée parMonsieur le Procureur de la Répubtlque, « pour la bonne fin del'informatlon judiciaire »

Cette requête se fonde sur plusieurs points:

- Tout d'abord, sur le fait que le dossier en cours d'information à laJIRS de Marseille a fait l'objet dl/atteintes répétées au secret del'instruction.

- Elles nuisent à la bonne marche de l'enquête et à la sérénité desinvestigations que doit conduire le juge d'instruction, ces violationsdu secret de l'instruction ayant donné lieu, sur ma plainte àl'ouverture d'une enquête préliminaire

- Elle s'appuie ensuite sur le fait que, sur la base d'une lettreanonyme mettant en cause « le juge DUCHAINE », le Procureur de laRépublique a ouvert une enquête préliminaire 'susceptible deconcerner (...) le magistrat instructeur '.

Elle repose également sur ma qualité d'élu, car je suis sénateur etPrésident du Conseil Général des Bouches du Rhône.

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Dans ce contexte, j'ai donc été contraint, le 16 février 2012, de saisir ànouveau Monsieur le Procureur Général de la Cour d'Appel d'Aix enProvence afin qu'il saisisse la Chambre Criminelle de la Cour de Cassationaux fins de dessaisissement de la JIRS de Marseille en l'état de faitsgraves affectant la sérénité et l'impartialité de la juridiction au point deconstituer une entrave a la bonne administration de la justice.

En effet, alors je n'avais pas encore reçu de convocation du magistratinstructeur pour un interrogatoire, la presse révélait que mon auditionétait prévue le 13 février 2012, audition reportée par ma défense et enaccord avec le juge mais le quotidien « La Provence» annonçait monauditlon en sa page S, dans la rubrique 'Affaire' sous le titre « Jean NoëlGUERINI devant le iuge ce matin « .

•Mais au-delà de cette violation caractérisée et réitérée du secret de.l'instruction, le quotidien annonçait même l'objet de l'interrogatoire.

Ainsi, juxtaposant ma photo et celle du Général de GendarmerieMONDOULET, il faisait figurer en légende inscrite en caractère gras:« Jean Noël GUERINI doit être entendu aujourd'hui notamment sur letémoignage du général de gendarmerie MONDOULET ».

Cette situation témoigne d'un débat judiciaire ouvert sur la placepublique au mépris de toutes les garanties édictées par le code deprocédure pénale; il me paraît légitime que je m'inquiète de savoircomment des journalistes peuvent connaitre la date mais surtout les« axes» d'un interrogatoire, dont seul le Juge d'Instruction devrait, entoute logique, avoir connaissance.

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Alors mes avocats rappellent simplement aux autorités judiciaires quela cour européenne a été amenée a souligner l'importance dans unesociété démocratique des comptes rendus de la presse des procéduresjudiciaires y compris les commentaires, « a condition de ne pas franchirles bornes fixées aux fins d'une bonne administration de la justice ».

Et ils réaffirment qu'il est fondamental que les tribunaux d'une sociétédémocratique inspirent confiance aux justiciables, a, commencer, aupénal, par les prévenus.

A ce jour, Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation estsaisi de mon recours et j'attends sa décision. Le rejettera t -il ou saisira t-il la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation pour qu'elle tranche ladifficulté, nous verrons bien!

Je veux aussi, pour être complet, évoquer la requête en nullité de la miseen examen du 8 septembre 2011

Vous savez quels sont les faits qui me sont reprochés. D'ailleurs,

permettez moi ce clin d'œil, un petit nombre d'entre vous, bien informés,les évoquent avant même que moi-même, je ne les connaisse!

- Une mise en examen atypique;- Une querelle sur un intérêt affectif, familial et fraternel,- la destruction du matériel informatique,- le trafic d'influence pour tenter d'obtenir la désignation d'un

cabinet d'avocat qui n'a jamais été désigné- -l'exercice d'un droit de préemption par ailleurs prescrit (24

novembre 2004) et une association de malfaiteurs qui aurait débutéle 26 février 2006 !!!

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Mes avocats se sont inquiétés de l'inexistence d'indices graves etconcordants de culpabilité concernant ces prétendus délits et ont mis enévidence que l'établissement d'une quelconque intention frauduleuse dema part faisait défaut.

Alors, comment ne pas conclure ce volet juridique sans évoquer lademande de main levée de l'immunité parlementaire.

Le juge d'instruction l'a rédigée et adressée au Sénat sur un quiproquo et

une mauvaise analyse de mes intentions et de mes protestations.

Il a été irrité que je quitte son cabinet le 15 février 2012 après m'être

indigné du fait que les axes de mon audition s'étalent dans la presseavant même que je ne pénètre dans son cabinet.

Il cru, de manière erronée, que je n'entendais pas déférer à ses

convocations et c'est parfaitement inexact car j'ai répondu présent le 08

septembre 2011, puis encore le 15 février 2012 et enfin le 5 mars 2012

D'ailleurs, dans le corps même de la motivation de sa requête il reconnaît

l'inutilité d'un tel acte.

Monsieur le Juge reconnaît qu'il n'envisage pas et n'a jamais envisagé de

prendre, à mon encontre, des mesures coercitives tel un contrôle

judiciaire.

Cette demande de 'main levée d'immunité parlementaire' devient « de

facto» sans objet et le magistrat en a convenu à compter de l'instant où

il a compris, retenu ou observé, comme je l'ai toujours dit que je me

rendrai toujours aux convocations que la Justice m'adresse.

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Ainsi que je lui ai fait remarqué: «je n'ai pas plus de droits qu'un autre

mais pas moins non plus et quand tout un chacun bénéficie du secret de

l'instruction, pourquoi en serai-je privé?

A des fins d'exploitations politiques dans un climat local détestable?

Peut être !!!

Comme vous le constatez, j'attends sereinement la décision du bureau

du Sénat, que l'on connaîtra le 15 mars!

Je viens de le dire, j'exprime de fortes craintes sur uneinstrumentalisation de la Justiceà des fins politiques.

Comment, tout d'abord, ne pas m'interroger sur l'objectivité desgendarmes chargés de l'enquête?

Dans une dépêche de l'Agence France Presse du 28 février 2012, intitulé

« Affaires des HLM de Marseille - Réunion de crise chez les proches de

Muselier» et un article du « Canard Enchaîné» du 29 février, il est fait

état d'écoutes téléphoniques concernant un avocat qui s'indigne de ne

pas avoir été prévenu de l'ouverture d'une information concernant les

HLM de la Ville.

C'est pour lui d'autant plus « la, douche froide» qu'il a des contacts

réguliers avec la Justice!!!

De surcroît, il indique avoir apporté « un argumentaire» à l'encontre de

mon épouse!

Vous comprendrez donc pourquoi que je souhaite le dessaisissement de

la juridiction marseillaise.

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Mais pire encore on apprend qu'au fil des échanges savoureux apparaîtun gendarme chargé de l'affaire Guérini.L'avocat évoque une demande très importante accompagné du dossierscolaire du neveu de ce militaire qu'il fallait faire passer au ministre del'Education par l'intermédiaire de Mr Muselier !

C'est ainsi qu'apparaît au grand jour la collusion d'un adversairepolitique, dénonciateur .de mafias en tout genre, pourfendeur duprétendu système Guerini, écrivain-procureur et opportuniste au piètretalent littéraire avec un gendarme chargé de l'enquête .... !!!

Vous comprendrez que je souhaite toujours alors le dessaisissement de lajuridiction marseillaise!

Mais je vais au-delà. Qui est ce gendarme? Qui lui a donné desinstructions éventuelles pour me nuire? Depuis quand s'intéresse t'il àmoi? Pour quelles motivations? Que valent aujourd'hui sesconclusions?

Et vous trouveriez normal que je ne m'inquiète pas lorsque je lis laretranscription de la conversation de cet avocat qui dit: « maintenant ilfaut penser PJ de tous les côtés, je développe une stratégie de ce côté-l, 1a . ».

Mais cet avocat, c'est l'avocat de Mr Muselier. " a ses entrées au Palais, ilapporte un argumentaire contre ma femme, il s'occupe d'une demandetrès importante pour un neveu d'un gendarme qui a enquêté sur monaffaire, demande qui doit arriver à Luc Châtel, ministre de l'Education?Par l'intermédiaire de qui? Du docteur Muselier !

Vous comprendre que je souhaite vraiment le dessaisissement de lajuridiction marseillaise!

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Souvenez -vous que la rumeur précisait que l'avocat et un directeurd'enquête était en contacts téléphoniques réguliers et nombreux depuislongtemps dans le dessein de construire mon éviction politique desBouches du Rhône!

Mais en fait, à quand remonte cette instrumentalisation de la justice parmes adversaires politiques?

~arait que l'affaire a débuté en 2008 alors que le dossier de « ma »procédure fait état d'une ouverture d'enquête préliminaire en février2009.

Le patron du Renseignement Intérieur a affirmé mercredi, dans une

interview publiée dans un grand hebdomadaire national, que lui-même,

mais aussi le député UMP Renaud Muselier avaient eu vent d'une affaire

Guérini dès la fin 2008. Et ses propos n'ont pas été démentis, hormis par

celui qui est le grand manipulateur de cette instrumentalisation !

Alors, oui, je m'interroge:

Où sont dans mon dossier les éléments d'enquête concernant l'année2008? Pourquoi ont il été dissimulés ou retirés?

Pourquoi Mr Muselier s'inquiète t-il auprès de la Chancellerie de laplainte qui existe contre moi à cette époque, en 2008, plainte dont il a ....naturellement connaissance!

Vous savez, je ne suis pas une girouette, qui s'agite au gré des vents.

J'ai mes convictions, mes forces, mes faiblesses.

Depuis maintenant des mois, j'ai vécu et subi douloureusement, avecmes proches, le piétinement absolu de la présomption d'innocence.

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J'ai constaté, avec sidération, la capacité de certains, à imaginer, àinventer, à écrire tout et surtout n'importe quoi!

J'ai vu ma vie, mes gestes, mes actes, salis, bafoués, transformés!C'est avec tristesse que je réalise que des barrières ont été détruites, quedes limites ont été dépassées et je crains que notre société n'auramalheureusement pas la possibilité d'effectuer un retour en arrière.

Mais dans cette tourmente, j'ai tenu bon.

Je remarque qu'enfin, une partie, une toute petite partie de véritécommence à poindre.

Des adversaires, accompagnés par des mouches du coche, ontinstrumentalisé une affaire judiciaire contre moi, accompagnant cettebataille d'une stratégie judiciaire agressive à mon encontre.

Les mises en examen dont je suis victime, je les récuse et je redis, haut etfort, que malgré ces enquêtes à charge, il ne m'est pas reproché d'avoirdétourné le moindre centime du Conseil général.

Alors, libre, je me bats.

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