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04N U M E R O
M A I 2 0 1 0
DépartementsGestion
Économie pol it ique
Économie quantitat ive
Informatique
Communication et médias
Botschafter Dr. Luzius Wasescha, der Chef-
unterhändler der Schweiz bei der WTO, re-
ferierte zunächst in einem breiten Überblick über
die wirtschaftlichen Entwicklungen in Osteuropa,
über die Besonderheiten der dortigen Märkte und
über die wirtschaftlichen Beziehungen zwischen
der Schweiz und einigen Staaten Osteuropas. Er
ging dabei auf die Rolle der WTO ein, auf den
WTO-Beitritt der Ukraine, der nach über 15 Jah-
ren Verhandlungen in 2008 vollzogen wurde und
auf die Position Russland, das bis heute nicht zum
Kreis der WTO-Mitglieder gehört. Auch nahm er
kurz zu den derzeitig unterbrochenen WTO Ver-
handlungen der Doha-Runde Stellung.
Gesandter-Botschaftsrat Sergej Maguta, Stell-
vertreter des Russischen Botschafters in der
Schweiz, erklärte die besonderen Beziehungen
Russlands zur Schweiz, die eine lange Tradition
haben. Er ging dabei darauf ein, dass sich diese
Partnerschaft nicht nur auf wirtschaftliche, son-
dern auch auf politische, gesellschaftliche und
jahrhundertealte kulturelle Beziehungen stützt
und dass die Schweiz für Russland hier natürlich
innerhalb Europas seit langem eine besondere
Rolle spielt. Eine Intensivierung der Wirtschafts-
beziehungen sei auch ein Thema beim Staats-
besuch des russischen Präsidenten Medwedew
im vergangenen Jahr gewesen. Maguta verwies
auch darauf, dass weder Export- noch Direkt-
investitionsströme eine Einbahnstrasse seien,
Die Wirtschafts- und Sozialwissenschaftliche Fakultät widmete sich anlässlich des
Europatages 2010 mit hochkarätigen Experten dem Thema der Wirtschaftsbeziehungen zu
den Staaten Mittel- und Osteuropas als Wachstumspfeiler im 21. Jahrhundert
sondern sich russische Unternehmen bekannter-
massen auch in der Schweiz engagieren.
Dr. Jan Atteslander, Leiter des Bereichs Aussen-
wirtschaft bei economiesuisse, dem Dachver-
band der Schweizer Wirtschaft, belegte, dass
die osteuropäischen Staaten aus der Schweizer
Perspektive durchaus unterschiedlich zu beurtei-
len sind, je nach Wirtschaftssektor und je nach
Zielland. Insgesamt stellte er aber klar, dass
viele Staaten der Region im vergangenen Jahr-
zehnt Wachstumsraten von 5-10 Prozent pro
Jahr erzielt haben und dass nach einer aktuellen
Studie des economist bereits im Jahr 2010 wie-
der Wachstumsraten von 4.5 Prozent in Russ-
land erwartet werden und auch viele andere
Staaten Osteuropas über dem EU-Durchschnitt
liegen werden. Die langfristige Bedeutung Russ-
lands als BRIC-Staat verdeutlicht dabei auch die
Relevanz des geplanten Freihandelsabkommens
mit Russland.
Nach den Vorträgen standen die drei Experten für
eine ausführliche Podiumsdiskussion bereit, in
der Fragen mit dem Publikum und untereinander
diskutiert wurden, um so die unterschiedlichen
Perspektiven auf die Wirtschaftsbeziehungen op-
timal verstehen zu können. Insgesamt kamen alle
Beteiligten zu dem Schluss, dass die Beziehun-
gen zu Osteuropa eine wesentliche Stütze der
künftigen Wirtschaftsentwicklung der Schweiz
ausmachen können.
ses news saes
Die Beziehungen zwischen der Schweiz undOsteuropa als Wachstumslokomotive
Luzius Wasescha, Ständige Mission der Schweiz bei der WTO
Sergej Maguta, Russische Botschaft
Jan Atteslander, economiesuisse
ses news saes, numéro 04, mai 20102
HIGHLIGHTS
Lors de sa dernière assemblée géné-
rale, la SAES a décidé à l’unanimité
d’octroyer durant les 5 années suivant
l’obtention d’un titre de notre faculté
l’adhésion gratuite à son association.
Jeunes diplômés, ne manquez pas cette
occasion d’entrer dans la SAES, d’être
tenu au courant des News de la faculté
et de la SAES, ainsi que d’avoir accès à
notre base de données en ligne! Gardez
le contact simplement et efficacement,
inscrivez-vous en nous envoyant un
mail à [email protected] ou en remplissant le
formulaire électronique ad hoc sous le
lien inscriptions de notre site!
Et si vous n’êtes plus si fraîchement
diplômé, les mêmes procédures s’ap-
pliquent et ne vous coûteront que 40
francs (25 euros) par an. Alors, au plai-
sir de vous retrouver prochainement!
Le comité de la SAES
Die Stiftung SAES hat von Herrn Dr. Jean-Marie Pidoux eine Spende von 20’000
Franken erhalten. Herr Dr. Pidoux wurde im Jahre 1957 zum Doktor der Wirt-
schaftswissenschaften promoviert und 50 Jahre später von der Fakultät an der
jährlichen Promotionsfeier dafür geehrt. Dies hat ihn veranlasst, unserer Stiftung
diese grosszügige Spende zukommen zu lassen. Wir danken ihm sehr herzlich dafür.
Unsere Stiftung zur Förderung der Wirtschafts- und Sozialwissenschaftlichen Fa-
kultät der Universität Freiburg (kurz: Stiftung SAES) wurde 1972 errichtet. Sie be-
zweckt Gelder zu sammeln, mit denen sie Projekte der Fakultät unterstützen kann, wie
a) Studientage im Rahmen der Universität
b) Forschungen
c) Publikationen
d) Kauf von Unterrichtsmaterial.
Die Stiftung SAES zeichnet auch jedes Jahr die beste Master-Arbeit mit einem
Preis aus.
Für weitere Informationen: www.alumni.unifr.ch/saes oder Email: [email protected]
oder Tel: 026 300 82 00
Dr. Paul Fries, Präsident
Nouveau à la SAES: adhésion gratuite pour les nouveaux diplômés!
Spende für Stiftung SAES
Une enquête réalisée par le décanat
auprès des membres de la SAES a
permis de se faire une image de leurs car-
rières professionnelles. Les données récol-
tées – qui concernent les filières économie
politique et gestion - font état de leur si-
tuation et domaine d’activité juste après
leur formation, ainsi que de leur position en
2009. Les résultats sont très intéressants.
Si la sphère bancaire, l’enseignement ou
les assurances demeurent des valeurs
aussi sûres que stables (respectivement
20%, quelque 10% et 5% des emplois),
d’autres secteurs connaissent des destins
divers. Par exemple le secteur public, qui,
directement après les études, ne recrute
que 10% des diplômés, pour en compter
plus de 20% en 2009. Evolution inverse
pour les sociétés d’audit, grandes recru-
teuses de jeunes diplômés, ces derniers se
tournant ensuite vers d’autres domaines.
La voie indépendante est peu prisée des
Chère lectrice, cher lecteur,jeunes économistes – 1% la choisit - et
ne gagne que faiblement en attractivité au
cours du temps (5%).
Une particularité à relever: les formations
en sciences économiques et sociales de
l’Université de Fribourg ouvrent de nom-
breuses portes. En effet,
entre 30 et 40% de nos
anciens collègues d’étu-
des se sont tournés ou
sont toujours actifs dans
des domaines qui ne sont
pas «typiquement économiques», preuve
s’il en est qu’une formation bien faite per-
met toute une gamme de carrières.
Le type de poste occupé juste après les
études ou actuellement démontre égale-
ment que notre faculté prépare ses diplô-
més à une belle progression professionnel-
le. Les fonctions d’assistants, de «juniors»
ou «trainees» sont légion au départ, mais,
par la suite, ce sont les emplois au niveau
managérial ou de direction qui se taillent la
part du lion (environ 70%).
Un chiffre étonnant en conclusion: la fonc-
tion d’économiste est rarement exercée,
que l’on sorte de l’Uni-
versité ou que l’on ait
des années d’expérien-
ce (respectivement 2,8
et 1,1% !). Sans doute
ne faut-il pas y voir une
lacune de la formation offerte à Fribourg,
mais un désintérêt du monde professionnel
pour ce type de compétences… Gageons
que les soubresauts économiques ac-
tuels devraient contribuer à revaloriser la
fonction!
Dr Sylvie Fasel Berger
Présidente SAES
Les formations en sciences écono-
miques et sociales de l’Université
de Fribourg ouvrent de nombreu-
ses portes.
3
Diplômés Bachelor
Stagiaires dans le secteur privé
47%
Postes d'assistants (hors Université) c/o employeurs
privés12%
Poursuite des études41%
Diplômés master et licences
Employeurs du secteur privé
50%
Universités (Assistanat)
21%
Autres5%
Administration(Confédération, cantons) 24%
Au mois de décembre 2009, la Faculté
des sciences économiques et sociales
a lancé une enquête par « e-mail » auprès
des diplômés Bachelor et Master de la
promotion 2009, afin de connaître la
voie professionnelle choisie au terme
de leurs études, ainsi que leur premier
employeur et la fonction occupée au sein
de l’entreprise.
Le taux de retour a été satisfaisant (34%),
dont 33% titulaires d’un bachelor, 39%
d’un master, ainsi que 28%
d’une licence. Il nous a
permis de relever les points
suivants : parmi les diplômés
bachelor ayant débuté une
activité professionnelle, 47%
des personnes occupent des postes de
stagiaire, 12% des fonctions d’assistants
(hors Université) auprès d’entreprises
privées, les autres (41%) poursuivant sans
interruption leurs études pour l’obtention
Les résultats de l’enquête nous ont également servi pour la présentation du 4 février 2010 à Neuchâtel dans le cadre d’un
séminaire d’information « Economie d’entreprise : quel parcours pour quels débouchés ?, organisé par le Centre suisse de
formation, orientation professionnelle, universitaire et de carrière (CSFO), à l’intention des professionnels de l’orientation de
Suisse Romande. Deux collaboratrices du Décanat sont intervenues pour présenter les filières d’études, les diverses spécialisations
offertes par la Faculté, ainsi que ses points forts.
De même, la Faculté SES est invitée le 24 juin à Zürich dans le cadre d’un perfectionnement du CSFO en langue allemande,
sous le thème de « Wo soll ich Wirtschaft studieren? ». Cette journée représentera une belle occasion, d’une part pour informer
personnellement les psychologues-conseillers et conseillères en orientation sur nos voies d’études et d’autre part, pour présenter
les atouts et mettre en valeur les qualités des filières en science économiques et sociales de l’Université de Fribourg.
Présentation de la Faculté SES à l’Orientation professionnelle et universitaire suisse
Diplômés SES – Enquête « Votre avenir nous intéresse »
d’un master.
La moitié (50%) des diplômés master ou
licence travaillent dans des entreprises
privées et ils exercent une activité
professionnelle en adéquation avec leur
filière d’études « Junior Product Manager,
Responsable régional de ventes, Conseiller
de vente, Logistic Controller, Spécialiste
en communication, etc... ». 24% des
personnes sont employées dans divers
départements de la Confédération ou dans
des institutions cantonales
en tant qu’économiste ou
collaborateur-trice scientifique
(hors Université) et 21%
des diplômés continuent
des études de doctorat.
Tendances
75% des diplômés bachelor prévoient
de poursuivre des études de niveau
master, affirmation qui se vérifie dans
les statistiques annuelles de la Faculté où
62 % des titulaires d’un Bachelor en
sciences économiques continuent leurs
études, le plus souvent dans les masters
consécutifs proposés à la Faculté SES.
Sans trop de risques, nous pouvons affirmer
qu’il y a corrélation entre la conjoncture
économique et la poursuite des études,
en effet, lorsque la situation économique
est défavorable, les étudiants montrent
une tendance plus marquée à continuer
leur parcours universitaire plus longtemps.
Cependant, les secteurs d’activités de l’audit
et de l’informatique recrutent volontiers,
déjà au niveau Bachelor, notamment les
diplômés en gestion d’entreprise et en
informatique de gestion.
En conclusion, malgré une situation tendue
sur le plan économique, l’entrée dans le
monde du travail pour ces jeunes diplômés
ne semble pas trop poser de problèmes,
leurs perspectives d’avenir demeurant
satisfaisantes.
75 % des diplômés
bachelor prévoient de
poursuivre des études
de niveau master
ses news saes, numéro 04, mai 20104
Formation continue09.0
3.20
10H IGHLIGHTS
A la suite des rencontres traditionnelles
entre les gymnases du canton de
Fribourg et la Faculté des Sciences
économiques et sociales (SES), un
programme de perfectionnement avec
des thèmes économiques d’actualité a été
défini. Cette coopération a abouti à une
journée de formation continue à l’intention
des enseignants fribourgeois du
secondaire II.
Cette formation continue organisée pour la
première fois par la Faculté SES, unique en
Suisse romande, s’est déroulée le 9 mars
2010 dans les locaux de l’Alma Mater à
Pérolles.
Les enseignants de Fribourg se sont
retrouvés avec plusieurs collègues des
cantons de Berne francophone, Vaud,
Valais et Tessin à l’Université pour
Journée de formation destinée aux enseignants en économie du gymnase
assister, d’une part à des exposés de nos
professeurs (voir programme ci-dessous)
et, d’autre part échanger
leurs expériences lors
de workshops proposés
l’après-midi.
La journée a rencontré un
vif succès, corroboré par
les feed-back reçus lors du
questionnaire d’évaluation
(contenu, intervenants, forme), soumis,
au terme des workshops, aux participants.
Ces derniers ont notamment relevé
« la qualité des interventions, de la
documentation, ainsi que l’excellente
organisation de cette manifestation ».
Plusieurs enseignants ont également
souhaité une deuxième édition avec plus
de temps pour l’approfondissement et la
Exposés« Les moteurs de la compétitivité de la Suisse » Prof. Philippe Gugler
« La finance et l’économie : hier, aujourd’hui et …demain ? » Prof. Paul Dembinski
« Les banques centrales sont-elles victimes ou coresponsables de la crise actuelle?» Prof. Sergio Rossi
« Quelle place pour le développement durable en économie? » Prof. Jean-Jacques Friboulet
Workshops à choix « Les défis de la compétitivité de la Suisse » Prof. Philippe Gugler
« Les facteurs de la première crise «glocale» du capitalisme financiarisé », Prof. Sergio Rossi
« L’innovation financière au service des investisseurs? Le cas des produits structurés en Suisse » Prof. Dušan Isakov
« Quelle place pour le développement durable en économie? » Prof. Jean-Jacques Friboulet
discussion avec nos professeurs. Ils ont
émis des suggestions intéressantes pour de
prochains thèmes, tels que
l’intégration européenne,
la coopération au
développement ou les
nouveautés en gestion
d’entreprise.
Sur ce constat positif,
une seconde journée
de formation continue sera prévue l’an
prochain en collaboration avec la Faculté
de Droit qui a d’ores et déjà signalé son
intérêt à une participation commune.
Cela nous réjouit particulièrement, étant
donné que la branche enseignée dans les
gymnases recouvre les deux domaines de
l’économie et du droit, l’élargissement
aux enseignants en droit avec des thèmes
spécifiques à leur pratique se justifiant
ainsi pleinement.
De plus, la Faculté SES s’est également
fixée comme objectif de mettre sur pied
une journée de formation en allemand
pour les enseignants germanophones
d’économie et droit de Fribourg, accessible
bien évidemment aux collègues des autres
cantons alémaniques.
Une seconde journée de forma-
tion continue sera prévue l’an
prochain en collaboration avec
la Faculté de Droit qui a d’ores
et déjà signalé son intérêt à une
participation commune.
5
La Faculté des Sciences Économiques
et Sociales élargit son offre de
formation : un nouveau Master en
«Business Communication» sera proposé
en septembre 2010.
Selon l’expression
de Paul Watzlawicz,
«on ne peut pas ne
pas communiquer».
La communication
est devenue durant
la dernière décennie
un enjeu de premier
plan. De plus, elle
connaît des mutations
permanentes et accélérées. Aujourd’hui,
la maîtrise de la communication implique
la connaissance des fondamentaux, mais
aussi du nouvel environnement créé
par l’essor d’Internet. Le Web 2.0, les
médias sociaux, les réseaux intelligents
et mobiles renouvellent toute approche
communicationnelle et, dans une certaine
mesure, toute approche des organisations.
C’est la raison pour laquelle est lancé le
nouveau Master
en « Business
Communication »
qui s’appuie sur
le Département
des Sciences de
la Communication
et des Médias et
mobilise aussi
des compétences
pluridisciplinaires issues de différents
départements de la Faculté des Sciences
Économiques et Sociales. Ce Master
s’inscrit dans la stratégie de développement
d’enseignements francophones dans le
Il y a les habitués que l’on voit grandir
au fil des années et les nouveaux plus
impressionnés par l’auditoire Joseph Deiss
mais tous sont très vite mis à l’aise par la
chaleur de l’accueil et des Professeurs :
Dominique Bourgeois en français et
Louis Bosshart en allemand. Après une
introduction formelle aux médias, c’est
au tour d’une cohorte d’assistant-e-s
(Tess, Chiara, Franziska et tous les autres)
d’encadrer les travaux et les surprises qui
ont été concoctés.
Tout d’abord former les groupes, après
quatre ans de pratique, aucun problème,
petits cartons de couleurs distribués et
les enfants se répartissent dans les salles
d’informatiques où ils se retrouvent très
vite en train de monter comme des pros, un
épisode de la vie de Pingu. Comme toujours,
leur habileté sur l’ordinateur se vérifie et
c’est dans la joie et la bonne humeur que
l’exercice se termine pour laisser place à
un quizz « éliminatoire » - enfin du moins
Goûters scientifiques : Plongée dans le monde des médias
Professeure Dominique Bourgeois :
« Avec les technologies de
l’information et de la communication, on
ne peut plus communiquer ni faire du
« Business » comme avant. Notre objectif
est d’offrir des formations adaptées au
nouveau monde de la communication et du
business. Intégrant différentes avancées
liées à l’essor d’Internet, le Master of
Arts in « Business Communication »
prépare aux professions à responsabilité
de l’information et de la communication
pour répondre aux besoins importants
des entreprises et institutions. »
c’est ce que nous espérions - mais après
la quatorzième question, toujours aucun «
perdant » pour permettre de passer à la
phase finale du programme : le passage
dans le studio professionnel sous la direction
bienveillante de Santiago Diaz. Enfin, les
enfants s’essayent qui à la caméra qui au
micro avant de venir prendre un goûter bien
mérité. Et comme on ne repart jamais sans
un souvenir concret du goûter – cela fait
partie du concept – chacun récupère son
petit cadeau : un bloc-notes et son stylo
Nouveau Master en « Business Communication » à l’Université de Fribourg
C’est mercredi les étudiants miniatures envahissent Pérolles 2 !
Les 21 et 28 avril les goûters scientifiques ont de nouveau tenu leurs promesses. C’était
au tour de la Faculté des Sciences économiques : les sciences de la communication et
des médias, de donner à quelque 200 enfants de 8 à 12 ans l’envie de venir étudier à
l’Université de Fribourg.
pour que nos mini-journalistes notent tous
les détails de leurs futurs reportages.
Un avant-goût de l´Université
Depuis 4 ans, les Goûters scientifiques
offrent aux enfants de huit à douze ans
un premier contact avec l´Université.
Ce contact est formel par son cadre
(un grand auditoire de l’Université), par
les intervenants (des professeurs de
l’Université) et par son contenu toujours
éducatif et ludique. La fondation Arcanum
finance entièrement les Goûters qui nous
valent d’innombrables remerciements des
parents et enseignants atteignant ainsi leur
but : donner à l’Université la place qu’elle
doit occuper dans la cité et lui attirer un
capital sympathie non négligeable. En
témoigne le mail tout récent de cette
maman : « Je vous remercie beaucoup
d’organiser vos Goûters scientifiques !
Notre fils y participe régulièrement et en
revient chaque fois absolument ravi ; il
ne rêve que de venir étudier à l’Université
même si la branche choisie change après
chaque goûter… sa jeune soeur attend
impatiemment ses huit ans pour pouvoir
venir ». Mission accomplie !
domaine des sciences de la communication
et des médias. Les étudiants peuvent
aussi choisir différents cours proposés en
allemand et en anglais.
ses news saes, numéro 04, mai 20106
HIGHLIGHTS
End of April 2010, a group of 22 stu-
dents took part in a study trip to Stras-
bourg and the surrounding region. This ex-
cursion was part of the Master of Arts in
European Business and organised by Prof.
Dirk Morschett from the Chair for Interna-
tional Management – Liebherr/Richemont
Endowed Chair.
Departing from Fribourg on a Tuesday
morning, the first stop was the manufac-
turing plant of Liebherr in Colmar. After
an extensive presentation of the history,
structure and the product programme of
the Liebherr Group, the students had the
unique opportunity to visit the fascinating
production facilities. To get an insight into
the management and production processes
helped the students to link their theoreti-
cal knowledge from university to this prac-
tical example. For instance, the quality
management makes it necessary to build
and test an excavator in the factory before
usually dismantling it and transporting it
to the customer’s location where it will be
re-assembled. Structures of value-chains,
decisions about vertical integration as well
as other management concepts can well be
considered with respect to this process.
On the next day, the group visited the
foam production plant of Johnson Con-
trols in Strasbourg. Johnson Controls is
a world market leader as an automotive
supplier to many car companies and pro-
duces electronic components, cockpit sys-
tems but also car interiors and seating. As
a major component of car seats, foam – a
more complex product than one is tempted
to think – is produced and pressed into
form in the Strasbourg plant before it is
transported to the many JIT plants that
are often collocated with the factories of
the largest customers. Before the factory
visit, the plant manager and the director
of product and business development of
the group gave an overview on the group,
the major developments in the automotive
industry and the company strategy.
On the same afternoon, the group from Fri-
bourg got insights into the brewery Brasse-
rie Licorne in Saverne, a subsidiary of the
German Karlsberg Group. In a presentation
on the company structure, recent restruc-
turing activities, the brand management in
the different countries and the beer and
beverages business, the export director
of the company explained the recent chal-
lenges before visiting the brewery and the
bottling facilities.
On the next day, the group went again to
Saverne, this time to visit Kuhn, a world
market leader in technology for the agricul-
tural business. This specialist in product
families ranging
from fertilization,
spraying, mow-
ing to feeding
belongs to the
Swiss Holding
Bucher Industries
and has quality
and durability as
core values. The
factory visit re-
vealed – again –
a very high level
of vertical inte-
gration where the
majority of the
machine compo-
nents is build by
Kuhn itself. In
the presentation
and discussion with the executives from
the group, the students had the chance to
reflect very different aspects of this busi-
ness. From the relevance of after-sales
service, the advantages and challenges of
external growth via M&A versus organic
growth, from the international coordination
of a large production network to brand is-
sues and the question of co-opetition, i.e.
the cooperation with companies that are at
the same time competitors, the students
got first-hand insights.
The afternoon of that day was devoted to
the Council of Europe. Switzerland current-
ly holds the presidency of the Committee of
Ministers, the main decision-making body
of the Council. After a guided tour through
the building, the Swiss Ambassador to the
Council of Europe, M. Paul Widmer, wel-
comed the group and explained the tasks
of the Council as well as the challenges
that the Council and the European Court
of Human Rights currently face. He gave
a detailed account of the Swiss priorities
during the presidency.
On Friday, another industrial company was
on the agenda, the visit to the Goodyear
manufacturing plant and the European
Central Tire Warehouse in Philippsburg.
Goodyear produces a great variety of
products in this plant. The set-up of a tire,
the production processes and the develop-
ment of the plant were explained before
an extensive visit of the production site
where students understood that tires may
look rather simple from the outside but are
composed of many different components
and therefore produced in an amazingly
complex process. Given that the tire busi-
ness builds on availability of the tires at its
dealerships when sudden demand arises
(e.g. when the first snow is falling), an-
other focus of the visit to Goodyear was
to understand the relevant supply chain
processes.
Excursion European Business to Strasbourg and the Region
The group besides a huge hydraulic Liebherr excavator
for a mining site
7
Le master universitaire de formation
continue (MAS) en Gestion des
Ressources Humaines et des carrières
des universités de Genève, Lausanne
et Neuchâtel, qui existe depuis 2009,
devient à partir de 2011 un master des
universités romandes incluant l’université
de Fribourg et la FSES.
Le Professeur Eric Davoine devient
membre du comité scientifique
du master romand et responsable
de trois modules de la formation
(«Management interculturel», «Gestion
des compétences» et «Questions
philosophiques du management»).
Voir www.masrh.ch
Master des Universités romandes en Gestion des Ressources Humaines et des Carrières
In April 2010, a group of 40 students from the faculty visited the headquarters
of Richemont in Bellevue/Geneva to learn about international management in the
luxury goods sector in general and the company strategy of Richemont in particular.
In that trip that was organised by the Chair for International Management which
is sponsored by Richemont, the
students were welcomed by Mr.
Thomas Lindemann, HR direc-
tor of Richemont and a mem-
ber of the Group Management
Committee, and by his team.
Richemont owns some of the
world’s most prestigious luxury
brands like Cartier, Montblanc,
Jaeger-LeCoultre and IWC
which are coordinated in dif-
ferent “maisons” while central
support is provided by the head-
quarters. In the meeting which
lasted over four hours, the different developments in the luxury goods sector and the
long-term strategy of Richemont were presented by Mr. Lindemann who challenged
the students by leading a very intensive and lively discussion. During lunch, the stu-
dents had the opportunity to meet and exchange with a number of people from the
Richemont Group HR team.
40 students from Fribourg visit Richemont Headquarters in Geneva
Le Professeur Eric Davoine
(Chaire Ressources Humaines et
Organisation) participe au pôle national
de recherche Lausanne-Genève LIVES sur
les parcours de vie, (seul pôle national
en sciences sociales parmi les huit pôles
annoncés le 15 avril 2010) avec un
projet sur la question de la vulnérabilité
dans les parcours de carrière de cadres
supérieurs et dirigeants.
Participation au pôle national de recherche «LIVES»
Am 18. und 19. März fand das 9. Inter-
nationale NPO-Forschungskolloquium
an der Georg-August-Universität Göttingen
statt. Dieser Anlass ist traditionell eine Ge-
meinschaftsveranstaltung der Universitä-
ten Göttingen, Linz und Freiburg/CH und
stellt eine bewährte Plattform zum Aus-
tausch für Forscher im NPO-Bereich dar. In
diesem Jahr war das VMI mit vier Vorträ-
gen präsent:
Christoph Bärlocher und Hans Lichtsteiner
gingen in ihrem Beitrag auf das Thema
«Strategien zur Ressourcenmobilisierung
am Beispiel Schweizer Vereine» ein.
Martin Blickenstorfer hielt einen Vortrag
mit dem Titel «Die zivilgesellschaftliche
Das VMI am 9. Internationalen NPO-Forscherkolloquium
Rolle von Stiftungen im europäischen
Vergleich».
Ariane Westphal diskutierte in ihrem Bei-
trag das Thema «Ethikbasierte Unterneh-
mensführung als Basis eines Stakeholder
Management für Nonprofit Organisatio-
nen».
Den Abschluss des Kolloquiums bildete
der Plenums-Vortrag von Markus Gmür zu
dem Thema «Effektivität vs. Legitimität
– in Nonprofit-Organisationen kein Wider-
spruch», der bereits auf das Schwerpunkt-
thema des 10. NPO-Kolloquiums im Früh-
jahr 2012 an der Universität Freiburg/CH
hinwies.
ses news saes, numéro 04, mai 20108
HIGHLIGHTS
Walter Steinlin, Directeur de Swisscom
Outlook, a été nommé président du Conseil
d’institut de l’international institute of
management in technology (iimt). Au terme
de quatre ans de mandat, Peter Schöpfer,
CMO (Chief Marketing Officer) d’Avaloq
Evolution AG, transmet la présidence à
Walter Steinlin.
lors de sa dernière séance, le Conseil
d’institut de l’iimt de l’Université de
Fribourg a choisi Walter Steinlin, Directeur
de Swisscom Outlook, comme nouveau
président. Le Conseil de l’institut a pour
mission de définir la ligne stratégique
de l’iimt. Les huit membres du Conseil
représentent d’une part la Faculté
des sciences économiques et sociales
de l’Université de Fribourg, le Corps
intermédiaire, la Direction et les étudiants
de l’iimt. D’autre part, les partenaires Gold
de l’iimt, Groupe E et Swisscom, y ont
également chacun un représentant.
Walter Steinlin connaît remarquablement
Walter Steinlin est nommé président du Conseil d’institut de l’iimt
bien les TIC et bénéficie d’une longue
expérience professionnelle. Il a obtenu
son diplôme d’ingénieur électricien à
l’EPF de Zurich en 1977. Il a acquis ses
premières expériences
professionnelles au
département Recherche
de Hasler AG (aujourd’hui
ascom) avant de suivre
une formation post grade
en détection et estimation.
En 1983, Steinlin a été
engagé chez Swisscom où
il a occupé plusieurs postes
de recherche. En 1996,
il a suivi l’International
Executive Programm de
l’INSEAD. En 2001, il a
repris le poste de Directeur
de Swisscom Innovations
et CTO (Chief Technology Officer) chez
Swisscom. Walter Steinlin est resté fidèle
à Swisscom. Depuis 2009, il est Directeur
d’Outlook et s’occupe des relations avec
les Hautes écoles et Trend Scouting.
Parallèlement à sa carrière professionnelle,
Steinlin a oeuvré pendant de nombreuses
années dans le domaine de la normalisation
internationale auprès
de l’ITU et de l’ETSI et
s’est engagé au sein
de l’EIRMA (European
Industrial Research gestion
Association). En plus
de sa collaboration à la
Commission « Formation
et Recherche » d’économie
suisse, Walter Steinlin est
également, depuis 2009,
Conférencier à l’iimt, auquel
il est très attaché depuis sa
fondation.
L’iimt se réjouit de
collaborer désormais avec Walter Steinlin
et remercie Peter Schöpfer pour son
investissement durable et remarquable en
faveur de l’Institut.
Am 6. November 2009 fand der XXII.
Diplom-Lehrgang Verbands-/NPO-Ma-
nagement mit der Diplomfeier in Freiburg/
CH einen würdigen Abschluss.
Am Vormittag legten die Kandidaten zu-
nächst die schriftliche Diplomprüfung ab.
Dabei stellten sich neben den Absolventen
des «regulären» Diplom-Lehrgangs auch 5
Teilnehmende des Varianten Diplom-Lehr-
gangs Verbands-/NPO-Management dieser
Herausforderung. Die Absolventen muss-
ten hier unter Beweis stellen, dass sie das
Freiburger Management-Modell für Non-
profit-Organisationen (FMM) beherrschen
und anwenden können. Anlässlich der Dip-
lomfeier am Abend durften 34 frisch geba-
ckene dipl. Verbands-/NPO-Manager/innen
ihr Diplom in Empfang nehmen.
Die Prüfung markierte den letzten Meilen-
stein eines anspruchsvollen Lehrgangs-
jahres: Neben den beruflichen Alltagsver-
pflichtungen absolvierten die Teilnehmer
vier Präsenzmodule, die ihnen die wichti-
gen Aspekte des NPO-Management näher
brachten. Zudem verfassten sie eine pra-
xisbezogene Diplomarbeit. Das Bewältigen
dieser Zusatzbelastung wurde stark durch
die hohe Motivation und das kamerad-
schaftliche Klima innerhalb der Lehrgangs-
gruppe begünstigt.
Auch die zweiundzwanzigste Auflage des
Klassikers unter den VMI-Lehrgängen war
wieder sehr gut besucht. Dies verdeutlicht
das nach wie vor starke Bedürfnis nach
Management-Wissen im NPO-Bereich.
Der nächste Diplomlehrgang Verbands-/
NPO-Management des Verbandsmanage-
mentinstitut der Universität Freiburg/CH
startet im November 2010.
Walter Steinlin
34 zufriedene Absolventen des XXII. Diplom-Lehrgangs Verbands-/NPO-Management
9
Im Herbst 2009 hat das deutsche Bundesverfassungsgericht in Karlsruhe beschlossen, dass die Sozialhilfesätze in Deutschland („Hartz IV») neu
bestimmt werden müssen. Kritisiert wurde vor allem die Festlegung der Kindersätze. Deren Berechnung sei intransparent und nicht nachvollziehbar.
Im Auftrag des Politmagazins Frontal 21 des Zweiten Deutschen Fernsehens (ZDF) hat das Center for Economic Statistics (CEStat.ch) die voraussicht-
lichen Mehrkosten geschätzt. In der Sendung vom 6. April kommentierte CEStat-Direktor Professor Brachinger die Ergebnisse.
Professor Brachinger rechnet mit Mehrkosten in Höhe von etwa 6,6 Milliarden Euro. Zwei notwendige Korrekturen am bisherigen System würden diese
Mehrkosten verursachen. Einerseits müssten die Hartz IV-Sätze an die Teuerung angepasst werden. Die bisherige Praxis, den Hartz IV-Satz zum 1.
Juli eines Jahres um den Vomhundertsatz anzupassen, um den sich der aktuelle Rentenwert in der gesetzlichen Rentenversicherung verändert hat, sei
nicht sachgerecht. Vielmehr sei der Hartz IV-Satz um eine Teuerungsrate zu korrigieren, die speziell auf den Warenkorb eines Sozialhilfeempfängers
zugeschnitten ist. Ausgehend von Berechnungen des Paritätischen Wohlfahrtsverbandes ergeben sich mit Hilfe spezieller von CEStat.ch entwickelter
Preisindizes Zusatzkosten in Höhe von 1,8 Milliarden.
Herr Brachinger betonte, dass vor allem die bisherige Praxis der Festlegung der Kindersätze nicht haltbar sei. Seine Untersuchungen hätten ergeben, dass
die derzeitigen Kindersätze mitnichten den tatsächlichen Bedarf wiederspiegelten. Sie entsprächen dem, was die 10 Prozent einkommensschwächsten
Haushalte für ihre Kinder ausgeben. Dies käme faktisch aber einer Unterversorgung der Kinder gleich. Auf der Basis des Kinderwarenkorbes, den der
Paritätische Wohlfahrtsverband im September 2008 vorgeschlagen hat, prognostiziert CEStat mit Hilfe spezieller Preisindizes die Mehrkosten, mit de-
nen bei einer adäquaten Erhöhung der Kindersätze zu rechnen ist, mit 4,8 Milliarden.
6.6 Milliarden Zusatzkosten: CEStat.ch beziffert die Folgen des Hartz IV-Urteils
Le 16 novembre 2009, le Grand Conseil
fribourgeois approuvait par 85 voix, 4
oppositions et 4 abstentions, la loi sur la
péréquation financière intercommunale (LPFI).
Le 7 mars 2010, le peuple fribourgeois acceptait
cette loi en votation par 76,2%, avec un taux de
participation de 47,2% - deux scores rarement
atteints dans ces dix dernières années sur des
projets de finances publiques mis en votation. La
Chaire de finances publiques (Professeur Bernard
Dafflon) a été la cheville ouvrière et l’auteur de
ce projet.
En 2002 et 2003, des étudiants du département
d’économie politique ont travaillé sur le thème
de la péréquation intercommunale dans quatre
mémoires de licence, sous la direction du Prof.
Dafflon. Il s’agissait, à ce moment, de dresser
le bilan de la péréquation intercommunale et
des relations financières entre le canton et les
communes. Au fil des années, les systèmes de
transferts financiers s’étaient compliqués et
personne n’avait alors une vue d’ensemble sur la
logique des ces transferts financiers, comment se
faisaient ces transferts, selon quelles formules et
quelles en étaient les incidences. A partir de ces
premiers essais, la Chaire approfondit les travaux
de recherche, qui furent publiés en fin 2004
sous le titre «La péréquation intercommunale
dans le canton de Fribourg: bilan et enjeux». Ces
premiers travaux mirent en évidence les lacunes
La péréquation financière intercommunale dans le canton de Fribourg
La Chaire de finances publiques
(Professeur Bernard Dafflon)
a été la cheville ouvrière et
l’auteur de ce projet.
du système, mis en place en 1974 et révisé à
deux reprises dans l’intervalle (1979 et 1989).
De 2005 à 2007, le Professeur Dafflon et Peter
Mischler – qui en a fait son doctorat pour la
partie théorique – ont travaillé sur ce projet,
publié à fin 2007 («Réforme de la péréquation
intercommunale dans le canton de Fribourg»).
En même temps, ils fonctionnaient comme
expert externe du «Comité de pilotage de la
nouvelle péréquation» mis en place par le canton
et groupant une représentation
paritaire du canton et des
communes. Le nouveau système
proposé par la Chaire repose sur
des concepts simples, lisibles
et cohérents, non manipulables.
La péréquation est directe: les contributions
sont payées à partir des budgets généraux du
canton et des communes contributrices; les
montants reçus sont libres de toute affectation.
Les communes les utilisent selon leurs décisions
souveraines – le système veut ainsi renforcer
leur autonomie. La péréquation indirecte est
supprimée: le canton pourra entreprendre les
réformes souhaitées. La péréquation se fera
deux manière: ressources et besoins.
Pour les ressources, entre les communes de
manière «directe et horizontale»: les communes
avec un potentiel fiscal supérieur à la moyenne
cantonale contribuent à la péréquation; les
communes avec un potentiel inférieur à cette
moyenne bénéficient de la péréquation. Un
montant estimé à 23,6 millions, en fait 2,5%
des huit impôts sélectionnés pour calculer le
potentiel fiscal des communes, est prévu dès
2011. La formule de paiement et de distribution
est proportionnelle.
Pour la péréquation des besoins, cinq tâches
ont été sélectionnées pour calculer un indicateur
synthétique des besoins des communes. La
péréquation des besoins est
directe, verticale, c’est-à-dire
payée entièrement par le canton.
Toutes les communes recevront
une contribution, calculée par
habitant, en fonction de leur
indicateur de besoins – la moyenne de l’ensemble
des communes étant donnée à 100 points. Le
montant à disposition de la péréquation des
besoins correspond toujours à la moitié de la
péréquation des ressources.
Après avoir largement contribué d’abord à
la mise en route du plan comptable et de la
planification financières des communes, puis
aux programmes des fusions de communes, le
département d’économie politique et la chaire de
finances publiques sont très heureux d’ajouter
cette nouvelle pierre blanche à la gestion des
finances publiques communales dans le canton
– selon son slogan «l’université dans la cité».
ses news saes, numéro 04, mai 201010
Les grands crus bordelais ont toujours été
reconnus pour leurs qualités gustatives,
qui amènent, chaque printemps un grand
nombre de passionnés à s’intéresser aux
vins de Bordeaux et à juger de la qualité
du nouveau millésime. Cependant, au cours
des dernières années, le marché du vin a
partiellement évolué d’une perspective
purement consommatrice vers une vision
plus financière, représentant plutôt une
opportunité d’investissement pour un
certain nombre d’acteurs économiques.
Le vin est-il un investissement profitable?
Dans une situation où les actifs traditionnels,
tels que les actions et les obligations,
n’offrent que peu de rendement et où les
taux d’intérêt tendent vers zéro, la demande
pour des investissements alternatifs à
rendement élevé augmente. Le marché du
vin constitue une alternative intéressante;
des investisseurs achètent des bouteilles,
non pas pour les consommer mais pour
les revendre quelques années plus tard, en
espérant dégager un profit important.
Il suffit, par exemple, de se rappeler qu’en
2003, une bouteille de Lafite-Rothschild
1982 se négociait en moyenne à 490 USD
dans les ventes aux enchères. Sept ans
plus tard, cette même bouteille se vendait à
3’644 USD, rapportant ainsi à son détenteur
un rendement annuel d’environ 90%. Un tel
rendement ne concerne pas uniquement les
grands crus bordelais. Un investissement
réalisé dans des vins provenant d’autres
régions semble être tout aussi profitable.
Le prix moyen aux enchères d’une bouteille
de DRC Romanée-Conti 1982 a ainsi
augmenté de 1’200 USD en 2003 à 6’275
en 2010. Ces exemples ne sont pas des
faits isolés. Leur médiatisation positive
et de plus en plus importante, a réussi à
persuader certains investisseurs toujours à
l’affût de bonnes affaires.
Le marché du vin
Ce marché, s’il est encore petit, se
caractérise par son dynamisme et sa forte
croissance. Les maisons de ventes aux
enchères se sont ainsi orientées vers de
nouveaux marchés potentiels en-dehors
de l’Europe et des Etats-Unis pour toucher
une nouvelle clientèle, principalement
asiatique. Parallèlement, elles ont multiplié
le nombre d’enchères portant sur le vin
partout dans le monde. L’augmentation du
chiffre d’affaires mondial lors des ventes
aux enchères (de 90 millions USD en 2003
à plus de 233 millions USD en 2009,
selon Winespectator) est la preuve de la
popularité accrue de ce marché. En même
temps, divers indices et fonds portant
sur le marché du vin (comme le Liv-Ex
au Royaume-Uni ou Idealwine en France)
ont fait leur apparition pour satisfaire la
demande des investisseurs.
Le prix des vins
La hausse du prix des vins peut être liée
à une augmentation de la demande, d’une
part des investisseurs et d’autre part des
consommateurs. L’apparition récente sur
le marché de nouveaux acteurs qui voient
le vin sous un angle purement spéculatif
a eu un impact important
sur la demande. Plus
particulièrement, l’arrivée
de nouveaux clients de
pays émergents, tels que
la Chine ou la Russie,
et l’augmentation du
nombre de personnes
fortunées sur les marchés développés
ont contribué à la croissance du volume
échangé. Ces nouveaux participants ne
perçoivent plus le vin comme un produit
destiné exclusivement à la consommation,
mais plutôt comme un objet de collection
semblable à une œuvre d’art. Par ailleurs,
le marché du vin a fortement profité de
la consommation accrue de ce produit
au détriment de la bière. Rien qu’aux
Etats-Unis, 304 millions de caisses de
vin contenant 12 bouteilles chacune ont
été vendues en 2009. Cet intérêt pour le
vin ainsi que le nombre de sites Internet,
blogs et forums portant sur ce produit, ont
conduit à une plus grande transparence,
une amélioration de la liquidité ainsi qu’à
une réduction des coûts sur ce marché, ce
qui contribue à augmenter l’intérêt pour ce
secteur et favorise l’accroissement de ses
activités pour les années à venir.
Le vin et la crise financière
En période de crise économique, il est
établi scientifiquement que la corrélation
entre les actifs financiers tend à augmenter
fortement rendant ainsi la diversification
d’un portefeuille moins effective. Ceci
pousse les investisseurs à chercher des
alternatives moins conventionnelles
pour diversifier leurs placements. Le vin
est souvent proposé comme une option
possible grâce à un profil rendement-
risque intéressant et à une corrélation
généralement faible avec les autres actifs
financiers.
Les résultats d’une étude récente que j’ai
mené avec Philippe Masset, Professeur à
l’Ecole Hôtelière de Lausanne, montrent
que, pour la période 1996-2009, les vins
français (Bordeaux, Bourgogne et Côtes
du Rhône) ainsi que les vins italiens
et américains, ont
surperformé le marché
des actions aux Etats-
Unis tout en ayant une
volatilité plus faible.
Lors des deux périodes
de crise du début du
siècle (2001-2003: bulle
Internet et attentats terroristes et 2007-
2009: crise financière), les caractéristiques
défensives du marché du vin ont été les plus
prononcées. Il ressort de notre étude que la
performance du vin souffre moins que celle
des actions, tout en présentant un risque
relativement faible. Le vin peut donc être
considéré comme un actif attrayant dans
le portefeuille d’un investisseur. Et si cet
investissement devait tourner au vinaigre,
on pourrait toujours savourer un bon verre
de vin!
Pour plus d’informations:
Philippe Masset et Jean-Philippe
Weisskopf, 2010, Raise your Glass: Wine
Investment and the Financial Crisis,
http://papers.ssrn.com
Savourez les profits d’un actif liquideJean-Philippe Weisskopf
DOSSIERS
L’augmentation du chiffre
d’affaires mondial lors des ventes
aux enchères (de 90 millions USD
en 2003 à plus de 233 millions USD
en 2009, selon Winespectator) est
la preuve de la popularité accrue
de ce marché.
11
Die Fans wissen es längst: Vom 11.
Juni bis zum 11. Juli 2010 findet
in Südafrika die Fussball-WM statt. Doch
auch wer sich nicht für den Sport interes-
siert, wird jene Wochen kaum überstehen,
ohne etwas vom Ereignis zu bemerken.
Wie die vergangenen Fussball-Welt- und
Europameisterschaften wird auch die WM
in Südafrika während mehrerer Wochen
die Medienberichterstattung dominieren,
und aufgrund der Sponsorengelder und der
Lizenzgebühren für die Übertragungsrech-
te wird sie ein Milliardengeschäft sein –
die Einnahmen des Weltfussballverbands
FIFA, der das Ereignis organisiert, aus die-
sen Quellen werden auf über 2 Mrd. Euro
geschätzt. Damit liefert die Fussball-WM
auch interessante Fragestellungen für die
Kommunikations- und Wirtschaftswissen-
schaft.
Die grosse Medienpräsenz von sportlichen
Grossereignissen erklärt sich durch deren
Popularität. In einem zunehmend segmen-
tierten Medienmarkt sind Live-Übertragun-
gen von solchen Anlässen einer der we-
nigen Inhalte, die ein Publikum über alle
Alters- und Gesellschaftsschichten hinweg
ansprechen. An der letzten Fussball-WM
2006 in Deutschland verfolgten gemäss
Angaben der FIFA weltweit 715,1 Mio.
Zuschauer das Finalspiel zwischen Italien
und Frankreich, die kumulierte Zuschauer-
zahl für alle 64 Spiele betrug 26,3 Mrd. In
der Schweiz darf wie bei den vergangenen
Welt- und Europameisterschaften auch
2010 damit gerechnet werden, dass die
Spiele der Schweizer Nationalmannschaft
und der WM-Final auf der Liste der meist-
gesehenen Fernsehsendungen des Jahres
ganz vorne rangieren. Konkurrenz droht
einzig von einem anderen Sportereignis:
Der Triumph von Didier Défago in der Ski-
Abfahrt an den Olympischen Spielen von
Vancouver wurde allein in der Deutsch-
schweiz von über 1,5 Mio. Zuschauern
mitverfolgt.
Der hohen Nachfrage nach Sportübertra-
gungen steht ein begrenztes Angebot ge-
genüber, denn die Zahl der wirklich grossen
und populären Sportereignisse ist über-
schaubar, und die Wettkämpfe müssen live
übertragen werden können, da sie nur dann
für das Publikum spannend sind, wenn die-
ses das Ergebnis noch nicht kennt. An eine
Mehrfachverwertung ist also nicht zu den-
ken. Das grosse Interesse
der verschiedenen, unter-
einander konkurrierenden
Medien an diesem knap-
pen, attraktiven Angebot
erklärt auch die hohen
Summen, die die Fernseh-
stationen den Sportveranstaltern für die
Übertragungsrechte zu zahlen bereit sind.
Die Sicherung dieser Rechte ist für ein Me-
dienunternehmen in jedem Fall ein Prestige-
erfolg, auch wenn die Refinanzierung nicht
immer garantiert ist. Immerhin kann auf-
grund des hohen Publikumsinteresses die
Werbung im Umfeld der Berichterstattung
über grosse Sportereignisse teuer verkauft
werden, so dass die Medien bestrebt sind,
möglichst umfangreich über den Anlass zu
berichten und damit viel Raum für die Wer-
bung zu bieten.
An sportlichen Grossanlässen machen des-
halb Wettkampfberichte einen eher gerin-
gen Anteil der Gesamtberichterstattung
aus. Neben umfangreichen Vorschauen
und Analysen spielen das Privatleben der
Stars, Reportagen über die Fans, aber auch
wirtschaftliche und politische Hintergründe
in der Berichterstattung eine wichtige Rol-
le. Ein besonders interessanter Aspekt ist
2010 die Darstellung des Gastgeberlandes:
Mit der erfolgreichen Organisation des ers-
ten Sportereignisses von globaler Bedeu-
tung auf afrikanischem Boden kann Südaf-
rika seine Leistungsfähigkeit unter Beweis
stellen und für positive Schlagzeilen sor-
gen. Es erstaunt daher nicht, dass sich
gerade wirtschaftlich aufstrebende Länder
um die Austragung von solchen Grossereig-
nissen bemühen – neben der WM in Süd-
afrika sind in diesem Zusammenhang auch
die Olympischen Sommerspiele von Peking
2008 und die kommenden Winterspiele in
Sotschi 2014 und Sommerspiele in Rio de
Janeiro 2016 zu erwähnen.
Die Fussball-WM liefert nicht nur Stoff
für die Medieninhaltsforschung, sondern
auch neue Herausforderungen an die Pub-
likumsforschung. Mit der Verbreitung von
Grossleinwänden sind die
Live-Übertragungen auch
stärker zu einem Gemein-
schaftserlebnis geworden
– bei der WM 2006 und
der Euro 2008 haben vie-
le Fernsehzuschauer die
Spiele nicht nur zu Hause verfolgt, sondern
teilweise auch bei Freunden, in Gaststätten
oder an öffentlichen Anlässen. Neben der
herkömmlichen Messung von Einschaltquo-
ten braucht es daher bei solchen Anlässen
zusätzliche Befragungen, um genauer in Er-
fahrung zu bringen, wie viele Personen sich
ein Spiel tatsächlich angesehen haben.
Zum Schluss ist darauf hinzuweisen, dass
grosse Sportereignisse aufgrund ihres Pub-
likumsinteresses eine ideale Plattform zum
Präsentieren und Testen von medientech-
nischen Innovationen darstellen. Im 20.
Jahrhundert haben Sportübertragungen am
Radio und am Fernsehen wesentlich dazu
beigetragen, diese Medien bei einem brei-
ten Publikum populär zu machen, und das
erste weltweit per Satellit live am Fernse-
hen übertragene Ereignis waren die Olym-
pischen Sommerspiele in Tokio 1964. Die
Entwicklung lässt sich bis in die jüngste
Vergangenheit weiterverfolgen: HD-TV,
Fernsehen in hoch auflösender Qualität,
wurde vom Schweizer und vom österreichi-
schen Fernsehen anlässlich der Euro 2008
eingeführt. Und an der Fussball-WM 2010
werden erstmals Fussballspiele in dreidi-
mensionaler Technik aufgenommen und
ausgestrahlt. Da Fernsehgeräte, die diesen
Standard unterstützen, noch kaum verbrei-
tet sind, wird das Publikum vor allem an
öffentlichen Grossleinwand-Präsentationen
von der Neuerung profitieren können.
Die Fussball-WM 2010 und die MedienDaniel Beck
Die Fussball-WM liefert nicht
nur Stoff für die Medieninhalts-
forschung, sondern auch neue
Herausforderungen an die Pub-
likumsforschung.
ses news saes, numéro 04, mai 201012
PUBLICATIONSMarkus Gmür, Hans Lichtsteiner (Hrsg.)
Stichwort: NPO-Management.
A propos: gestion des organisations sans
but lucratif.
Vor sechs Jahren hat
das VMI ein NPO Glos-
sar mit 470 Fachbe-
griffen zum Freiburger
Management-Modell für
Nonprof i t -Organisat i -
onen herausgegeben.
Dies wird nun durch
eine grundlegend neu
bearbeitete Fassung mit
680 Begriffen ersetzt
und trägt damit der Weiterentwicklung in der
Managementlehre für Verbände, Stiftungen, Ge-
nossenschaften und NGO Rechnung.
Der vollständige Text wurde zudem durch eine
französische Fassung ergänzt und gegenseitig
verlinkt, so dass nun erstmalig ein deutsch-fran-
zösisches Fachlexikon der Managementlehre für
NPO vorliegt.
Jean-Jacques Friboulet
Histoire de la pensée économique XVIIIe-
XXe siècles
Les crises actu-
elles remettent en
cause le bien-fondé
de l’enseignement de
l’économie tel qu’il est
pratiqué dans la ma-
jorité des facultés euro-
péennes. La population
peut s’interroger sur
l’intérêt d’une science
qui semble incapable de
prendre en compte la question des équilibres na-
turels et les consé-quences de la déréglementa-
tion financière.
La thèse centrale de ce livre impute cette im-
puissance à une dégénérescence de la discipline.
Une science est un ensemble de connaissances
étendues sur un objet d’intérêt général. Beau-
coup d’économistes contemporains ont aban-
donné cet objet qui est l’activité de production
et d’échange et ne sont intéressés qu’à une
technique de nature mathématique, le calcul des
avantages et désavantages de l’action humaine.
Cette technique est fondée sur une morale par-
ticulière: l’utilitarisme.
Louis-Philippe Rochon, Sergio Rossi (eds)
The 2007–2009 Economic and Financial
Crisis:
An Analysis in Terms of Monetary Circuits
The 2007–2009 eco-
nomic and financial cri-
sis has been above all
the result of systemic
events and failures.
Understanding its ulti-
mate origins requires
therefore a systemic
approach. This can be
provided by modern
monetary-circuit theo-
ry, also known as monetary theory of production,
because it considers the workings of a monetary
economy of production from a macroeconomic
point of view. The selected papers in this spe-
cial issue explain the causes of the 2007–2009
crisis referring to the disorderly working of mon-
etary circuits in any finance-dominated capitalist
systems. Moving from a positive to a normative
analysis, the contributions to this special issue
point out a number of economic-policy reforms
at the structural level, designed to avert that a
further systemic crisis might occur in any mon-
etary economies of production and exchange.
Joachim Trebbe, Annett Heft und
Hans-Jürgen Weiß
Mediennutzung junger Menschen
mit Migrationshintergrund
Nationaler Integra-
tinsplan, Integrations-
gipfel und Islamkonfe-
renz sind Stichworte,
die deutlich machen,
dass die soziale In-
tegration von Zu-
wanderern und ihrer
Nachkommen – der
‘Menschen mit Migra-
tionshintergrund’ – in
die deutsche Gesellschaft weit oben auf der po-
litischen Agenda steht.
Vor diesem Hintergrund wird nicht nur die Bedeu-
tung der Massenmedien für die Förderung oder
die Behinderung von Integrationsprozessen dis-
kutiert. Auch die Frage, welche Medienkompe-
tenz junge Menschen mit Migrationshintergrund
aufweisen und ob gezielte Maßnahmen zur Me-
dienkompetenzvermittlung in diesen Zielgruppen
angestrebt werden sollten, ist Gegenstand des
gesellschaftspolitischen Diskurses.
Die LfM-Studie geht diesen Fragen in den zwei
größten Teilgruppen junger Migranten in
Nordrhein-Westfalen nach. Im Ergebnis der
empirischen Erhebungen werden repräsentative
Basisdaten zur Mediennutzung und Medienkom-
petenz junger Migranten ermittelt, im Kontext
der Integrationsproblematik analysiert und im
Hinblick auf Maßnahmen zur Medienkompetenz-
förderung diskutiert.
Die Untersuchungsergebnisse umfassen sowohl
die ‘klassischen’ Massenmedien Radio, Fernse-
hen und Presse als auch die ‘neuen’ Individual-
medien wie PC, Internet, Handy oder
Spielkonsolen.
Heinrich Bortis
Institutions, Behaviour and Economic
Theory - A Contribution to Classical-
Keynesian Political Economy, Russian
edition 2009.
This book is about
the conceptual foun-
dations of a humanist
middle way between
capitalism and so-
cialism which could
be called Social Lib-
eralism, i.e. Liberal-
ism on a social - fair
distribution and full
employment - basis.
From a standpoint of
economic theory, this intermediate way is con-
ceived of as a synthesis of classical (Ricardian)
and Keynesian political economy. While the
former deals with proportional relations between
individuals or collectives and society in tackling
the problems of distribution and value on the
basis of the surplus principle of distribution and
of the labour value principle respectively, the
latter is concerned with the scale of economic
activity as explained by the principle of effective
demand.
13
PRESSE
La Liberté, 5.5.2010
Freiburger Nachrichten, 6.5.2010
Lebensmittel Zeitung, 15.1.2010
La Liberté, 13.2.2010
Bilan, 5.5.2010
ses news saes, numéro 04, mai 201014
II Quotidiano, RSI la1, 2.1.2010
Sonntagszeitung, 4.4.2010
La Regione, 2.3.2010
24heures, 21.1.2010
Panorama, 2.2010
15
Prof. H.W. Brachinger
IL Caffè 28.3.2010
Handelsblatt, 17.3.2010ZDF Frontal 21, 6.4.2010
Tharawat magazine volume 5, 2010 (Bahrain)
Der Handel, 12/2009
Handelsblatt, 2.3.2010
ses news saes, numéro 04, mai 201016
Faculté des sciences économiques et socialesBd de Pérolles 90 CH-1700 FribourgTél.: +41 26 300 82 00Fax: +41 26 300 97 25Courriel: [email protected]: www.unifr.ch/ses
Responsables de la publication:Prof. Dr. D. IngenhoffProf. Dr. D. Morschett Dr. S. Fasel BergerMme N. Koenig
Réalisation graphique: M M. Obbad
Imprimerie: Uniprint
Vorankündigung ■ 24.-25. Juni 2010: jährlicher Kongress der Schweizerischen Gesellschaft für Volkswirtschaft und
Statistik mit dem Thema International Migration: Theory, Evidence and Policy ■ 18. September 2010: Tag der Ehemaligen SAES mit Vortrag von Professor Reiner Eichenberger und
von Ständerat Alain Berset, Uni Pérolles II ■ 6. Oktober 2010: Vortrag am VMI: Kaspar Schuler, Co-Executive Director, Greenpeace CH, Uni
Pérolles II (A 140) ■ 26. Oktober 2010: Vortrag am VMI: Andreas Rieger, Co-Präsident, Unia, Uni Pérolles II (A 140) ■ 24. November 2010: Vortrag am VMI: Dr. Daniel Kosch, Generalsekretär, Römisch-Katholische
Zentralkonferenz, Uni Pérolles II (A 140)
Préavis ■ 24 - 25 juin 2010 : congrès annuel de la Société suisse d’économie et de statistique sous le thème
International Migration: Theory, Evidence and Policy ■ 18 septembre 2010 : Journée des Anciens SAES avec conférence du Professeur Reiner
Eichenberger et du Conseiller aux Etats Alain Berset, Uni Pérolles II.
Anlässlich des Vorsitzes des Ministerkomitees des Europarates, den die Schweiz von November
2009 bis Mai 2010 innehatte, befasste sich die Universität am Europatag 2010 mit dem The-
ma „Der Europarat und der Schutz der Menschenrechte“. Koordiniert vom interfakultären Zentrum für
Europastudien diskutierten Dick Marty und Andreas Gross, beide Mitglieder des Europarates, über die
Demokratie in Europa, wobei sie auch die Situation in der Schweiz nicht ohne Kritik liessen. Allerdings
stellten sie klar, dass insbesondere Russland für den Europarat und den Menschenrechtsgerichtshof in
Strassburg eine besondere Herausforderung darstellt.
Schutz der Menschenrechte als Thema des Europatages 2010