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1 « Méthode de diagnostic du système d’innovation dans les régions françaises », ADIT, 2008

Introduction

Des économies et des entreprises innovantes sont des facteurs-clefs de la compétitivité et de la richesse des nations dans la mondialisation. Accroître la capacité à innover des territoires et des divers acteurs qui les composent (entreprises, salariés, universités, chercheurs, etc.) est ainsi un moyen efficace de préparer l’avenir.

Le chemin menant l’Union européenne au rang d’économie de la connaissance « la plus compétitive et la plus dynamique du monde » est à l’évidence encore long. Mais c’est celui résolument poursuivi par l’ensemble des politiques nationales, locales et communautaires depuis 2000 avec la « Stratégie de Lisbonne » et réaffirmé, aujourd’hui, avec la stratégie « Europe 2020 » pour une croissance « intelligente, durable et inclusive ».

Cette ambition requiert la mobilisation concertée de tous les acteurs et de toutes les politiques publiques. C’est donc logiquement que la politique de cohésion 2007-2013 et sa déclinaison en France, à travers le Cadre de référence stratégique nationale (CRSN) et les programmes opérationnels, ont fait du soutien à la recherche, à l’innovation et à l’esprit d’entreprises, des priorités phares de la nouvelle stratégie d’intervention des fonds structurels dans les régions.

Depuis 2007, les fonds structurels constituent ainsi un levier important pour aider à diffuser la culture de l’innovation, soutenir les entreprises dans la réalisation de leurs projets innovants et appuyer plus largement les territoires dans la valorisation de leurs potentiels pour l’innovation. Car si les territoires n’ont pas les mêmes atouts, tous les territoires renferment un potentiel d’innovation à exploiter, pourvu que cette notion - l’innovation - soit comprise dans une acception large (innovation technologique certes, mais aussi sociale et territoriale) et que les « atouts » et les « avantages comparatifs » du territoire soient clairement identifiés et valorisés.

C’est pour mieux identifier dans chaque région les forces et les faiblesses spécifiques de la « machine » à innover que, sur proposition de la Commission européenne et en accord avec l’État français, les régions françaises ont été invitées en 2007 à élaborer, à titre expérimental mais dans la droite ligne des objectifs stratégiques du CRSN, une

« stratégie régionale d’innovation ». Réalisées dans chacune des régions françaises, selon une méthodologie commune proposée par le niveau national1, les SRI ont été portées par trois ambitions : celle d’une approche stratégique fondée sur un diagnostic partagé des atouts et des faiblesses du territoire, dans un dialogue avec l’ensemble des partenaires socio-économiques et des acteurs locaux et régionaux ; la volonté de faire prévaloir une vision élargie de l’innovation sous toutes ses formes ; l’ambition, enfin, d’une amélioration constante de la coordination entre les politiques nationales, locales et européennes en faveur de l’innovation.

Le bilan de « l’expérience SRI » est positif et désormais exemplaire. Aujourd’hui partout mises en œuvre, les SRI insufflent une dynamique nouvelle aux actions déjà fortes conduites en région en faveur de l’innovation et des entreprises, non seulement en créant les conditions d’un accroissement du nombre, mais aussi de la réussite des projets innovants.

Les SRI ont en outre entrouvert des perspectives nouvelles constituant pour l’avenir autant de pistes d’approfondissement et de travail pour accroître encore l’efficience des systèmes d’innovation (capital humain, management de l’innovation, design, instruments financiers innovants, coopération territoriale, etc.).

Enfin, à l’heure où s’engagent les discussions sur l’avenir des politiques européennes (cohésion, recherche, clusters,…) et l’opportunité pour les territoires de s’engager, comme la Commission européenne les y invite, dans des « stratégies de spécialisation intelligente » des territoires (smart specialisations strategies), les stratégies régionales d’innovation confèrent aux régions françaises un temps d’avance et une expérience précieuse pour aborder l’avenir.

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2 « Etude sur l’évolution des diagnostics et des stratégies régionales d’innovation dans les régions françaises dans le cadre des PO FEDER 2007-2013 », ADE, juillet 2010

En 2007, la Commission européenne a proposé aux régions

françaises en accord avec l’État français d’élaborer chacune

une « stratégie régionale d’innovation », afin d’optimiser

la mise en œuvre des fonds européens des programmes

opérationnels dédiés à la recherche et développement,

l’innovation et le soutien aux entreprises. La France s’est

engagée résolument dans la démarche SRI dans la mesure où

elle correspondait pleinement aux politiques européennes et

nationales en faveur de l’innovation et de la compétitivité.

La nouvelle programmation démarrée en 2007 a en effet

marqué un changement de cap important pour les fonds

structurels, désormais mise au service des objectifs de la

stratégie de Lisbonne et de la promotion d’une économie

de connaissance fondée sur la R&D, l’innovation et culture

d’entreprise. Mais l’esprit des SRI est aussi conforme aux

ambitions affichées par la nouvelle stratégie Europe 2020

pour une croissance « intelligente, durable et inclusive » à

laquelle la future politique de cohésion devra à l’avenir

également contribuer.

Les Stratégies régionales d’innovation contribuent à

approfondir la compréhension de l’innovation et des besoins

des entreprises en matière d’innovation. Grâce à la démarche

SRI, les régions estiment avoir en effet aujourd’hui une

meilleure connaissance, qu’au moment de la préparation

de leur programme opérationnel, de la demande et des

besoins multiples des entreprises en matière d’innovation. En

2007, 22 des 26 programmes opérationnels ne contenaient

aucun élément d’analyse de la demande ou des besoins

des entreprises en matière d’innovation. En 2010, 17 des

26 régions déclaraient au contraire avoir acquis grâce à la

démarche SRI une meilleure compréhension des besoins des

PME en matière d’innovation (conseil, financement, facteur

humain,…)2.

Aujourd’hui adoptées et mises en œuvre dans l’ensemble des régions, les Stratégies régionales d’innovation sont avant tout un moyen pour accroître le nombre et la réussite des projets innovants.

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Réglant la « focale » sur les entreprises, les diagnostics préalables des Stratégies régionales d’innovation ont bien montré que leurs besoins ne sont pas seulement technologiques et financiers : ce dont les entreprises, et les PME-PMI en particulier, ont aussi besoin pour être plus innovantes, c’est de conseil spécialisé, de ressources humaines qualifiées, d’outils de financement adaptés, mais aussi plus largement de lisibilité sur les dispositifs d’appui et d’accompagnement à l’innovation mis à leur disposition par les pouvoirs publics.

En donnant la parole aux utilisateurs que sont les entreprises, les diagnostics SRI ont montré le besoin de coordination renforcée entre les multiples acteurs (RDT, incubateurs, cellules de valorisation et de transfert, plateformes techniques, etc.) composant les systèmes régionaux d’innovation. Des systèmes que les entreprises jugent souvent opaques et complexes, ne sachant pas toujours, à l’image des PME alsaciennes consultées dans le cadre du diagnostic SRI, « avec qui commencer pour entrer dans le système ? ».

C’est avec la volonté affichée de mieux répondre aux attentes et aux besoins de ces acteurs incontournables de l’innovation - les entreprises - que les diagnostics SRI ont conduit, entre 2007 et 2009, à « désosser le moteur » de l’innovation en région : de quelles ressources (inputs) dispose la région et pour quels résultats (outputs) ? Qui sont donc les acteurs du système d’innovation et quelles relations entretiennent-ils ? Les outils de financement sont-ils bien adaptés aux logiques de l’innovation ? De quoi ont besoin les entreprises pour sauter le pas de l’innovation ? Autant de questions précises auxquelles les diagnostics menés par les régions (études, enquêtes, groupes de travail, etc.) ont permis d’apporter des éléments de réponse solides pour étayer une stratégie.

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Ainsi, pour répondre au besoin de coordination améliorée

entre acteurs du système, plusieurs régions ont choisi

de promouvoir une approche par « métiers » ou

« fonctions-clefs » (Alsace, Aquitaine) des structures d’appui

et d’accompagnement à l’innovation, en envisageant avec

ces acteurs des logiques de contractualisation de type

« Contrats d’objectifs et moyens » (Limousin, Nord-Pas-de-

Calais, Alsace, Haute-Normandie), de renforcer le rôle des

Agences régionales d’innovation (par exemple, Innovergne,

l’ARITT en région Centre, SEINARI en Haute-Normandie,

CARINA en Champagne-Ardenne), en opérant même dans

certains cas, dans le sillage tracé par la SRI, un rapprochement

avec leurs agences régionales de développement (Bretagne,

Aquitaine).

En matière de financement de l’innovation, les diagnostics SRI

ont montré, partout, un déficit d’instruments permettant de

soutenir les phases cruciales de l’amorçage et de la maturation

des projets innovants (problème de la « preuve du concept »

du premier tour de table), ainsi qu’un besoin de renforcement

des fonds propres (« haut de bilan ») des entreprises.

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Des défis pour lesquels les SRI apportent aujourd’hui des réponses concrètes : création d’aides ou de fonds d’amorçage (Bretagne, Centre, Auvergne, Aquitaine, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, PACA, Ile-de-France, La Réunion…), déploiement d’instruments d’ingénierie financière, de garantie, de co-investissement orientés vers l’innovation, avec l’appui des fonds européens (FEDER) et des partenaires financiers nationaux (OSEO, Caisse des dépôts, banques), dynamisation et professionnalisation des réseaux de business angels,…

Autant d’initiatives pratiques et ciblées répondant parfaitement à l’ambition des SRI : améliorer les mesures de soutien en faveur des entreprises innovantes en optimisant la mobilisation des fonds européens et nationaux.

Mais la démarche SRI a montré aussi qu’accroître le nombre et la réussite des projets innovants nécessite davantage que des moyens financiers supplémentaires. Il faut encore des acteurs - chefs entreprises, étudiants ou chercheurs tentés par l’aventure de l’innovation - prêts à s’engager dans une démarche innovante. C’est pourquoi le volet visant au renforcement de la demande d’innovation des entreprises ou de leur capacité à innover, occupe une place si importante dans les SRI et leurs plans d’actions. Partout, les diagnostics ont en effet montré que le niveau des ressources humaines et la maîtrise des compétences non-technologiques pour l’innovation (management, DPI, brevet, normes,…) figurent parmi les éléments les plus déterminants de la capacité à innover des entreprises. Ainsi, pour accroître le nombre d’entreprises innovantes, les Stratégies régionales d’innovation envisagent des mesures concrètes pour non seulement structurer une fonction R&D dans les entreprises, mais aussi pour diffuser la culture de l’innovation (à travers la formation initiale et continue) et renforcer les capacités de management de l’innovation dans les PME-PMI (ex. : les dispositifs DINAMIC en Pays-de-la-Loire, Pack-Services en Poitou-Charentes, Innov’acteur en Bretagne, etc.)

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AtoutS

• Croissance démographique forte : +7% entre 1996 et 2005

• Industrie diversifiée présente à l’international : 2e région la plus industrielle de France en 2007

• Système de transfert et diffusion des connaissances complet et opérationnel (fonds de maturation Conectus Alsace, 6 CRITT, 4 PFT)

• Un écosystème de l’innovation structuré sous l’égide de l’ARI

• Des universités, centres de recherche et une R&D publique d’excellence internationale

• Production scientifique dense = + 20% de brevets entre 2007-2004

• Coopérations transfrontalières fortes dans l’espace du Rhin supérieur

• Pôles de compétitivité : Alsace Biovalley, Fibres et Véhicule du Futur, Hydréos et Energivie (labellisés en 2009)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : SATT Conectus, IHU Mix-Surg, IDEX Strasbourg et plusieurs Labex et Equipex (10)

• Enseignements de l’étude « Marketing territorial de l’innovation » sur les atouts de l’Alsace :

> une population active, jeune et diplômée avec des EESR ouverts à l’international

> un territoire de compétence industrielle et d’entreprises étrangères proches de grands centres économiques européens

• Recherche de classe mondiale dans certains secteurs (matériaux, laser)

• Un potentiel de recherche publique et privée important (7e rang français pour les effectifs de R&D)

• Un paysage en voie de restructuration (ESR : PRES, IPB) et de simplification : Innovalis, Aquitaine Valo, incubateur Allègre pour la valorisation

• Une politique volontariste (conseil régional Aquitaine : 1ère région française en part du budget dédié à la RDI)

• Une offre de capital investissement diversifiée (14 fonds / 440 M€)

• 4 pôles de compétitivité et 7 grappes d’entreprises

• Filières stratégiques : Aéronautique et spatial, Bois, Energies nouvelles, Laser et Photonique, Agroalimentaire, Chimie et matériaux

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : IDEX, IEED Bordeaux, IHU LYRIC, nombreux Equipex et Labex (10)

fAIbleSSeS

• Poids faible de la R&D privée surtout concentrée dans les entreprises de 500 à 2000 salariés (transport, biens d’équipement, pharmaceutique, chimie) = 0,84% du PIB en 2005 contre 1,33% pour la moyenne nationale

• Faible part des SFIC = 2,39% de l’emploi contre 3,51% en moyenne dans les régions de référence en 2007

• Insuffisante qualification des RH de haut niveau dans les entreprises

• Système d’innovation : faible collaboration PME / recherche publique ; culture partenariale peu développée et faible capacité d’absorption des résultats de la recherche publique par les entreprises ; structuré mais peu piloté et peu lisible (« Avec qui commencer pour rentrer dans le système ? », selon les entreprises) ; capacité à accompagner les projets mûrs, mais limitée pour l’émergence de nouveaux projets

• Faiblesse de l’accès au capital-risque : fonds d’investissements privés dédiés (biotechnologie, TIC) et gérés hors Alsace

• Dynamique de croissance faiblement créatrice d’emploi et d’innovation ; faible spécialisation sur des domaines clefs ; un bon potentiel scientifique mais une faible efficience (inputs/outputs)

• 65% des établissements industriels de faible technologie et faible propension à breveter (surtout instrumentation et chimie)

• Forte concentration de la R&D dans la haute technologie et les entreprises de +1000 salariés (Construction aéronautique et spatial, Instruments médicaux et de précision, Optique, Chimie, Santé, Génomique, Imagerie)

• R&D privée essentiellement

• Système d’innovation : beaucoup d’acteurs mais un manque de visibilité ; faible flux de projets ; des manques dans la chaîne d’innovation (notamment, accompagnement de la maturation)

• Financement : très tourné vers les innovations technologiques ; lacune en amorçage (« trous dans la raquette » : tickets n’excédant pas 100K€ en amorçage et 250K€ en capital-risque) ; peu d’acteurs privés en amorçage ; politique opportuniste des capitaux-risqueurs ; faible nombre et besoin de professionnalisation des Business Angels

AlSAce

AquItAIne

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…)

• Promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation (Oser innover)

• Améliorer l’attractivité et le rayonnement de l’Alsace (Ouverture au monde)

• Devenir une région de référence sur des marchés à forte croissance (Faire des choix)

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Économie verteSanté et bien-être

Humanisme et société

• Transition vers l’économie de la connaissance et l’innovation

• Ancrage des compétences technologiques dans le tissu industriel existant

• Disséminer les compétences technologiques : priorités aux PME-PMI

• Innovation sous toutes ses formes

• Formaliser la gouvernance

ProPoSItIonS PhAreS

• Soutenir la « Créativité » : école supérieure de l’innovation et de la créativité (Université de Strasbourg+ Alsace Tech)

• Chèque innovation

• Hommes ressources pour l’innovation

• Compagnons de l’innovation (des entrepreneurs accompagnant des TPE-PME dans des premières démarches d’innovation, en lien avec le réseau des acteurs du système d’appui : structuration du projet, identification des partenaires et des compétences à associer au projet, ingénierie financière,…)

• Création d’une société de valorisation sur la base du réseau Conectus Alsace

• Structuration du SRI : approche par « sphères métiers » en travaillant sur les fonctions de la chaîne de l’innovation plutôt que sur les structures et la mise en réseau :

> Sensibilisation et promotion

> Détection des besoins et accompagnement

> Soutien à la mise en œuvre

> Réalisation de prestations

> Stratégies collectives autour de thématiques

> Maturation et transfert de la rech pub

> Sensibilisation des labos à l’innovation et la valorisation (activités éco, brevet, partenariats)

• Gouvernance : l’ARI comme point central

• Approche fonctions du SRI avec 9 fonctions identifiées

• Création d’un fonds de co-investissement ; garantir le continuum du financement de l’innovation en développant l’offre entre 250K€ et 500K€ ; optimiser le fonctionnement « haut de bilan « (concertation et coopération, accélération des décisions, anticipation)

• Création d’un fonds d’amorçage

• Intégration des structures dédiées à l’innovation non technologique (4 Design et Créacoll) au sein de l’agence régionale Innovalis

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Recherche publique importante (effectif de R&D publique en 2006 : 2497 ETP) et un socle scientifique reconnu (Matériaux intelligents, Sciences du vivant, génomiques et Biotech santé)

• Implication forte de la R&D privée (13e rang français pour la DIRD privée) : Michelin, Limagrain, ADISSEO

• Un dispositif développé en matière de transfert de technologie, de valorisation (Auvergne valorisation, structure commune aux universités de Clermont)

• Un effort financier des pouvoirs publics offrant un environnement quasi-complet aux entreprises

• Des entreprises plus saines financièrement et des créations d’entreprises plus durables que la moyenne nationale

• Région pionnière dans la mise en œuvre du dispositif JEREMIE (dispositif européen d’accès des PME aux financements)

• Une implication forte des décideurs publics et un panel complet et varié d’aides publiques à l’innovation

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (4)

• Décrochage de la région : 20e rang français en termes de PIB /emploi (-3 places depuis 1990)

• Baisse de la population active engendrant des difficultés de recrutement et une augmentation du nombre d’entreprise à reprendre

• Un tissu dense de TPE (2008 : 93%) peu structurées, familiales, peu tournées vers l’export, manquant de ressources pour innover (CIR : 15e rang français), peu ouvertes au partenariat avec les laboratoires

• Des secteurs industriels dominants matures et peu créateurs d’emploi (IAA, textile, automobile, bois et papier, chimie, caoutchouc,…) sauf équipements mécaniques ; une industrie auvergnate très touchée par les restructurations liées à la concurrence internationale (baisse des effectifs entre 1997-2006 : -9% mécanique/métallurgie ; -17% caoutchouc/plastique)

• Création d’entreprises innovantes moins créatrices d’emplois que la moyenne nationale ; peu de brevets (15e rang français) ; une recherche peu ancrée dans le territoire : 60% des contrats de recherche industrielle signés avec des clients hors région ; un déficit de recherche dans des filières phares (mécanique, plasturgie, IAA, TIC,…)

• Un système d’appui bien maillé, mais peu efficace, faible sur la détection et l’amorçage, sans gouvernance

• Des capacités de recherche de niveau mondial en sciences dures (physique nucléaire : GANIL - Grand accélérateur national d’ions lourds, à Caen)

• Des outputs en physique et chimie pour les publications, en instrumentation et électronique-électricité pour les brevets

• Des compétences industrielles fortes : Automobile, Filière nucléaire, Électronique (semi-conducteurs), Industrie pharmaceutique et cosmétique

• Une main-d’œuvre très qualifiée et de nombreuses entreprises travaillant pour la filière nucléaire et défense (DCNS à Cherbourg - systèmes navals de défense, SNLE)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (4)

• Une offre de R&D réelle mais mal connue des entreprises

• Des services et équipements de transfert fonctionnant surtout sur une logique de l’offre, seul l’incubateur fonctionnant sur une logique de projet

• Des difficultés de recrutement de RH qualifiées pour des emplois de haut niveau et des métiers industriels très qualifiés

• Un manque de conseils spécialisés, sauf pour la production et la qualité

Auvergne

bASSe-normAndIe

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Accompagnement des projets d’innovation des PME

• Meilleure valorisation de la recherche

• Une plus grande ouverture de l’économie auvergnate

• Une véritable gouvernance

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Nutrition - Alimentation - Santé Biotechnologies Mobilité du futur

• Renforcer Auvergne Valorisation et l’incubateur

• Renforcer la mise en réseau dans le cadre d’Innovergne pour accompagner des projets de valorisation de la recherche par transfert de technologie ou par création d’entreprises innovantes

• Maison de l’entrepreneuriat et de l’innovation dont l’objectif est de coordonner et structurer l’ensemble des appuis publics à l’innovation en région

• Développer la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat

Structurer le système régional d’innovation et focaliser les moyens de la région sur des « champs porteurs »

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

SantéNumérique

Matériaux / mécanique / métallurgieEnvironnement, développement durable et

qualité de vie

• Renforcement du rôle de MIRIADE (MIssion Régionale pour l’Innovation et l’Action de Développement Economique) et conventionnement avec tous les acteurs de l’innovation

• « Fabrique de Projets Innovants » pour assurer le flux continu de l’accompagnement, en intégrant mieux les pôles de compétitivité et les filières

• Programme d’amélioration des compétences : formation des prospecteurs (système des aides publiques, aides d’état, FEDER)

• Mobilisation du dispositif d’intelligence économique rénové pour encourager laboratoires et entreprises à travailler sur les marchés porteurs où elles auront un avantage concurrentiel à moyen terme

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Evolution positive des investissements publics en faveur de la R&D et le transfert de technologies

• Un système de transfert et soutien à l’innovation bien réparti sur le territoire avec une offre technologique forte dans les principales filières régionales, évoluant vers une logique de technopole régionale

• 4 domaines de recherche prioritaires : Agro-alimentaire (AGRALE), Matériaux, Santé/STIC (Sciences et technologies de l’information et de la communication), Sciences humaines et sociales

• Dispositif de valorisation de la recherche publique engagé dans une logique de mutualisation (UB filiale, programme Synerjinov) et appuyé sur des initiatives de recherche finalisée et partenariale (laboratoire mixte public-privé, GIE Pharminage, Gérontopôle,…)

• Un cercle restreint mais dynamique d’entreprises innovantes et un potentiel d’innovation important dont attestent la croissance du nombre de brevets en haute technologie, le niveau de dépenses privées de R&D et l’émergence de grappes d’activités

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex (2)

• Filières stratégiques : Agro-alimentaire, Métallurgie lourde, Eolien, Ferroviaire, TIC

• Fléchissement démographique et «fuite» des diplômés font de la RH qualifiée un bien rare

• Déficit d’activités dans le domaine des hautes technologies et SFIC

• Faible spécialisation économique et dispersion géographique entravent la diffusion de l’innovation

• Méconnaissance réciproque globale et/ou manque de relations entre recherche et entreprises, entre entreprises et centres de transfert

• Insuffisante ouverture à l’international de la recherche et des entreprises

• Manque de lisibilité et de clarté de la stratégie du Conseil régional ; mise en réseau insuffisante entre organismes de transfert ; déficit de dialogue formalisé entre acteurs ; faible professionnalisation des acteurs

• Excédent migratoire positif

• Croissance continue PIB

• Taux d’emploi global et féminin > moyenne nationale et de l’UE

• Effectifs de recherche publique et privée

• DIRD en forte progression, notamment portée par les investissements privés entre 2005 et 2009

• Nombre de brevets

• Usage répandu des TIC

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (7), IRT, IEED

• Rôle de coordination du système d’innovation assumée par Bretagne Innovation ; organisation en réseau forte, notamment sur les aspects technologiques : acteurs spécialisés par secteurs et technologies ; soutien de proximité et maillage territorial

• Intensité de recherche (DIRD/PIB) en retrait par rapport au potentiel ; PIB/hab. inférieur à la moyenne nationale ; faible taux d’emploi dans les secteurs des hautes technologies ; faible attractivité au niveau mondial ; une RH très qualifiée mais qui ne se traduit pas en emploi

• Système d’innovation : une offre de soutien diversifiée mais peu lisible, surtout pour les non initiés ; faible articulation et complémentarité des 90 structures existantes ; logique de concurrence pour les « bons dossiers »

• Financement : faiblesses des ressources privées consacrées au capital investissement et à l’amorçage ; manque de lisibilité et de clarté des aides disponibles ; formes et montant des aides inadaptés (conditionnement des aides publiques) ; préférence pour les produits technologiques et brevetables ; déficit en amorçage ; manque de Business Angels (acteurs privés « frileux »)

bourgogne

bretAgne

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Qualification et développement des compétences au cœur de la problématique d’innovation : développer le capital humain et l’entrepreneuriat pour améliorer attractivité et compétitivité

• Dynamique de réseau (grappes, clusters, pôles de compétitivité)

• Soutien aux innovations non techno

• Ouvrir le SRI bourguignon aux idées nouvelles et à l’international

• Création d’un fonds d’amorçage (BCI) et renforcement de l’ensemble de l’offre publique régionale en fonds propres

• Renforcement de la plate-forme de financement en fonds propre des PME (« club des investisseurs »)

• Aide au recrutement de chefs de projet innovation dans les entreprises, en intégrant les aspects technologiques et non technologiques (gestion de projet, marketing, RH, DPI)

• Dispositif d’aide à la construction d’une stratégie d’innovation (chéquier « conseil innovation »)

Répondre au risque d’être distancé : six Enjeux de la SRI :

• Elargir la portée de l’innovation et renforcer les capacités de management de l’innovation dans les TPE/PME

• Améliorer la visibilité et l’accès au système de soutien

• Assurer l’accompagnement sur toutes les étapes du processus d’innovation en renforçant le travail en réseau des acteurs du soutien et la valorisation de la recherche publique sur le territoire

• Compléter le dispositif de financement (continuum) notamment en amorçage

• Développer l’ouverture à l’international des acteurs de l’innovation

• Développer l’image économique innovante de la Bretagne à l’international

Enjeu transversal : une gouvernance (stratégique et opérationnelle) pour renforcer la mobilisation des acteurs, la visibilité, la cohérence et l’efficacité de l’action au service des entreprises

• Renforcement des capacités de management de l’innovation dans les PME (l’« Innov’acteur »)

• Création d’un Index régional de l’innovation pour se positionner à l’international (tableau de bord des tendances et forces et faiblesses, comparées au niveau national et européen)

• Structuration du Réseau breton de l’Innovation via la refonte et l’élargissement du RDT breton

• Lancement de programmes transversaux fédérateurs sur des thématiques clés et stimulant les démarches collaboratives (ex. : programme Capbiotek sur les biotechnologies en Bretagne)

• Lancement d’un fond de maturation et d’un dispositif de financement pour la phase d’amorçage des entreprises innovantes

• Soutien l’ingénierie de projets européens pour accompagner les porteurs de projet et accroître le nombre de participations et de coordinations régionales dans les projets européens de recherche et d’innovation

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Effet structurant du TGV

• Tradition industrielle

• Image du Champagne

• Offre d’accueil d’entreprises innovantes Reims (Incubateur régional créé en 2007 par le Conseil régional + OSEO)

• Deux axes structurants de recherche : agro-ressources et matériaux, s’appuyant sur deux pôles de compétitivité interrégionaux IAR et Materalia (mécanique et métallurgie)

• Restructuration de l’ESR : ENSAM (Châlons) membre de l’Institut Carnot ARTS (Actions de recherche pour la Technologie et la Société), Université technologique de Troyes membre de l’institut Carnot UT (technologie et innovation par l’entreprise)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex (1)

• Poursuite de la dégradation démographique

• Déficit de ressources humaines qualifiées

• Faiblesse de l’innovation au sein des entreprises

• Peu de services de haute technologie

• Recherche académique de taille modeste et un risque de marginalisation dans le mouvement national de restructuration de la recherche (URCA)

• Tertiarisation forte

• 6e région industrielle française (22% de l’emploi)

• Positions de leader en France sur : médicaments (1er), cosmétiques (2e), caoutchoucs (2e), arts graphiques (2e), sous-traitance (3e), électronique-informatique (3e), mécanique (3e) ; l’automobile, 1er secteur industriel de la région avec 30 000 emplois ; pharmaceutique : 40% de la production nationale (axes Orléans-Tours et Dreux-Chartres), 3e derrière Ile-de-France et Rhône-Alpes ; produits de beauté : 1er exportateur mondial

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (4)

• Recherche publique dense : deux universités (Orléans, Tours) ; 9 organismes de recherche (INRA, INSERM, CEMAGREF, CEA, BRGM,…)

• Manque d’identité et de spécificités technologiques

• Un niveau de formation inférieur à la moyenne française

• Un développement économique marqué par la proximité de Paris : concurrence entre territoires et risques de délocalisation

• Faibles capacités d’innovation des PME-PMI

• DIRD : 8e région française (2006)

centre

chAmPAgne-Ardenne

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Amplifier le développement des filières agro-ressources et matériaux

• Utiliser le levier de l’innovation pour accompagner les mutations économiques

• Accompagner le développement des entreprises par le levier de l’innovation

• Diffuser la culture de l’innovation et de l’entreprenariat

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Agro-ressourcesMatériaux

• Aides à la constitution de la fonction R&D dans les entreprises

• Gouvernance du SRI : renforcement du positionnement de l’outil CARINNA (ARI offrant des services en matière d’ingénierie de projets, de transfert et valorisation, de structuration de l’innovation dans les entreprises)

• Formations management de l’innovation et entreprenariat

• Stages innovation en entreprises

• Faciliter l’accès au financement des entreprises innovantes

• Développer un pôle d’excellence européen en matière d’efficacité énergétique en s’appuyant sur le pôle S2E2 (Sciences et Systèmes de l’Energie électrique) et sur la présence du BRGM

• Créer une identité territoriale dans l’innovation par les services associés

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Renforcer les facteurs traditionnels Efficacité énergétique

Innovation par les services

• Développement d’une offre d’accompagnement proactive avec un réseau unique (RDT Centre) et des plans de charges annuels (suivi et évaluation), mutualisation des ressources, diversification de l’offre privée

• Fonds d’amorçage avec OSEO

• Plateformes mutualisées et laboratoires communs centres de recherche publics et entreprises

• Bonus pour les projets de R&D collaboratifs

• Renforcement du capital humain de la région : innovation organisationnelle et sociale, GPEC, formation et qualification tout au long de la vie

• Gouvernance : rôle pivot de l’ARITT (secrétariat du CSRI + CRI élargie)

• Favoriser le dialogue social au service de l’innovation au niveau de l’entreprise et du territoire (« Les changements liés à l’innovation sollicitent fortement la capacité des salariés dont l’implication est en outre une condition à la poursuite de cette innovation et à son développement. Si l’on méconnaît cette réalité, on accroît d’autant les risques d’échec. Il est dans ces conditions essentiel que soit conduit un véritable dialogue social », extrait de la SRI Centre)

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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On le voit à la lecture des Stratégies régionales d’innovation, celles-ci participent bien d’une approche plus stratégique de la compétitivité et du développement économique des régions fondé sur l’innovation au sens large. C’est ce qui explique sans doute que les régions se soient pleinement approprié la démarche SRI, dans un partenariat efficace entre services de l’Etat et conseils régionaux, et que la réflexion ait largement « débordé » le cadre des seuls programmes opérationnels FEDER 2007-2013.

Cette réflexion approfondie sur les conditions et les usages de l’innovation pour tous les territoires, a aussi rappelé la nécessité de tenir compte des spécificités de chacun de ces territoires, de leurs potentiels, de leurs contraintes et de leurs besoins. L’innovation peut se faire dans tous les territoires, pour peu qu’une conception ouverte de la créativité et de l’innovation irrigue les politiques publiques en faveur de l’innovation.

Par sa méthode et ses objectifs, la démarche SRI vise ainsi à aider les acteurs à développer leurs atouts et leurs complémentarités, à améliorer leur organisation collective et à renforcer leurs stratégies de développement économique et d’innovation. Elle repose sur une logique de partenariats et de synergies, aussi bien verticale (Commission européenne, Etat, Régions) qu’horizontale, avec tous les acteurs du territoire, rappelant que les partenariats sont des facteurs clefs pour des stratégies territoriales de compétitivité, de cohésion territoriale et de développement durable performantes.

En cela, la démarche SRI vient-elle compléter la palette des outils et des procédures contractuelles d’aménagement et de développement territorial associant l’Europe, l’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises (CPER, pôles de compétitivité, grappes d’entreprises,…), dans une logique à la fois d’ « excellence » des territoires dans la mondialisation,

A la diversité des territoires répond la diversité des Stratégies régionales d’innovation, car si les outils peuvent se ressembler (en matière de structuration du SrI, de financement, de partenariats) leur application doit tenir compte de la diversité des territoires, c’est-à-dire de leurs contraintes, de leurs atouts et de leurs potentiels.

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fondée sur la valorisation de leurs « avantages concurrentiels », et d’équilibre entre ces territoires.

Aujourd’hui mises en œuvre, les stratégies régionales d’innovation sont un outil important pour la réalisation des objectifs de la politique de cohésion et de la stratégie de Lisbonne, et de son héritière « Europe 2020 ». Dans l’immédiat, elles doivent contribuer à accroître le rythme et la qualité de la programmation et des mesures « Innovation » des PO qui représentent d’ores et déjà depuis 2007 près de 30% des crédits FEDER programmés et de 45 à 50% si l’on y inclut l’ensemble des actions en faveur de la recherche et du développement technologique (RDT) et de l’esprit d’entreprises .

Les SRI sont des documents évolutifs qui devront s’adapter en permanence. Certains aspects pourraient être approfondis, notamment : ceux liés à l’emploi et à la formation initiale et continue, toutes les études montrant l’importance du capital humain pour l’innovation ; les partenariats, avec le souci d’une implication constante des entreprises et des financeurs ; les coopérations entre les territoires (dimension interrégionale et transfrontalière) ; la gouvernance territoriale, avec le souci d’une meilleure implication de tous les acteurs « agissants » du système régional d’innovation (universités, PRES, Pôles de

compétitivité, mais aussi les partenaires sociaux).Si l’ambition est bien de pérenniser l’approche stratégique et d’aller au-delà de la démarche SRI, il conviendra de se doter des outils adaptés pour le suivi et l’évaluation des politiques d’innovation pour prendre les bonnes décisions.

les Stratégies régionales d’innovation relèvent d’une démarche vivante, en amélioration continue

2 Selon la nomenclature européenne des thèmes prioritaires ouverts à la programmation 2007-2013, l’innovation est incluse dans la catégorie « RDT, innovation et esprit d’entreprise ».

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AtoutSfAIbleSSeS

• Tradition industrielle : région française la plus industrielle

• Importance du phénomène frontalier

• Forte représentation de la R&D privée (86% de l’effectif total, principalement dans la plasturgie et automobile)

• Présence de grands donneurs d’ordre (Alstom, PSA, General Electric, Solvay)

• Proximité du laboratoire FEMTO-ST (Université de Franche-Comté) avec l’industrie

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex (1)

• Filières stratégiques : Automobile, Plasturgie, Micromécaniques, Bois, Agroalimentaire (filières prioritaires du CPER)

• Seule région avec Basse-Normandie à connaître une forte dégradation économique au cours des dernières années

• Peu de services de haute technologie et faiblesse de la R&D publique : une des régions les moins dotées en France par rapport au nombre d’habitants ; 77% de la DIRDE réalisée par des entreprises de + 1000 salariés

• PME peu innovantes : peu de brevets (perçus comme contraignants, peu incitées à en déposer ou à en utiliser) ; faible organisation interne ; peu de collaborations avec les universités

• Aides assez bien connues mais inadaptées ; frilosité des institutions bancaires et financières ; difficultés d’accès au capital-risque

• Formation/RH : difficultés de recrutement de main-d’œuvre qualifiée ; désaffection des jeunes diplômés pour l’industrie au profit du tertiaire ; manque de profils techniques

• Rapport avec la Suisse : concurrence sur la main-d’œuvre et la formation

• 1ère région française pour la croissance du PIB sur 1997-2007 (+3,4% par an)

• Fort dynamisme de la création d’entreprises (construction, services aux entreprises)

• Attractivité pour les emplois de cadres et effectifs étudiants en hausse

• Bonne couverture du territoire en matière de haut débit (97%)

• Participation au Pôle de compétitivité PACA-Corse CAPENERGIES ; dynamique de « cluster » des entreprises du secteur aéronautique (Pôle des Industries Aéronautiques de Corse-PIAC)

• Des capacités de recherche en SHS, Environnement et ENR, risques naturels (incendie), Gestion et valorisation des eaux en Méditerranée (GEM), Recherche agronomique et valorisation des ressources naturelles

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : SATT PACA-Corse

• Un PIB/hab. inférieur de 20% à la moyenne nationale

• Poids du secteur tertiaire : tourisme (25% de la valeur-ajoutée), services administrés (31%) et de la construction (10%) ; faiblesse du secteur industriel (6%), faible spécialisation territoriale ; faiblesses des exportations (0,2% PIB) orientées vers des productions traditionnelles

• Un appareil productif atomisé, surtout des micro-entreprises (BTP, services aux entreprises)

• Vieillissement de la population cadre et des chefs d’entreprise ; faible taux d’activité des 15-64 ans (65%) et d’emploi (57%) ; emploi peu qualifié et faible niveau de qualification des jeunes

• Peu d’effectifs de recherche (150 ETP), essentiellement public (CNRS/Université de Corse, INRA, CIRAD, ENSAM, IFREMER, BRGM)

• Faible demande d’innovation et sous-représentation des emplois technologiques

• Index RIS : 168e et dernière région de l’UE ; DIRD essentiellement publique mais non disponible pour la seule Corse (PACA + Corse) ; peu de brevets (10,8/Mhab) : 8 fois moins que la moyenne nationale

• Réseau d’acteurs de l’innovation limité et manquant de masse critique (Fonds Corse pour l’Innovation ; Incubateur Territorial de Corse, reconnu « incubateur Allègre » par le Ministère de la Recherche, RDT)

corSe

frAnche-comté

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

Donner à l’intervention publique en matière d’innovation un rôle de management d’interfaces entre les acteurs du système plutôt que d’intervenant direct auprès des acteurs (développer les partenariats ; les réseaux d’interaction ; les canaux de transmissionde la connaissance)

• Créer de l’activité par l’innovation et l’entrepreneuriat

• Diffuser la culture des projets d’innovation

• Favoriser les partenariats et la coopération dans l’innovation

• Renforcer le capital humain à tous les stades de la machine à innover

• Accroître l’efficacité du système public d’accompagnement à l’innovation

• Valoriser l’effet « frontières » du territoire

La SRI vise à faire partager la culture de l’innovation à toutes les entreprises.

• Création d’un « Monsieur innovation » : aiguilleur dans la nébuleuse de l’innovation, plébiscité par toutes les entreprises consultées

• Chéquier innovation

• Aide aux stages

• Ingénieur mutualisé

• Diagnostic innovation

• Mettre le facteur humain au cœur de la diffusion et de l’accompagnement de l’innovation

• Créer le continuum enseignement-recherche-transfert et valorisation

• Animer un réseau d’acteurs pour susciter et détecter des projets innovants et se tourner vers le marché extérieur

• Soutenir, accompagner et valoriser les projets innovants

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Energies renouvelables et maîtrise de l’énergieAéronautique et matériaux

Valorisation des ressources naturellesTIC

Tourisme

• Mises en place des cursus de formation d’ingénieurs correspondant aux avantages comparatifs de la Corse (géologie, ingénierie maritime, matériaux composites)

• Identification des pratiques professionnelles pour l’utilisation de produits ou de techniques innovants, en lien avec les professionnels (fédérations du bâtiment, CAPEB…)

• Renforcement des conventionnements entre organismes de recherche présents en Corse

• Mise en place d’une cellule d’appui au montage de projets nationaux de recherche (ANR) et de projets européens (PCRDT) et internationaux

• Création d’un fonds d’amorçage

• Mise en place d’un plan de formation pour les chambres consulaires et les structures d’appui aux entreprises (repérage des besoins d’innovation, analyse et mise en relation)

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Explosion démographique qui permettra d’obtenir un marché intérieur à l’horizon 2030

• Position géographique stratégique : seule région française et européenne en Amérique du Sud et en région amazonienne

• Des ressources naturelles abondantes et variées (forêt, mines, ressources halieutiques)

• Des entreprises de très haute technologie liées au Centre spatial guyanais (CSG) et à la présence de filiales de grands groupes (bâtiment, électricité, fret)

• Un terrain propice au développement du spatial

• Poids important de Guyane Technopole et de l’Université de Guyane (PUG)

• Environnement régional propice à des collaborations innovantes (Brésil, Plateau des Guyanes), notamment dans les biotechnologies

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Labex (1)

• Une démographie exponentielle avec une population (230 000 hab) très jeune (43,3% de moins de 20 ans) nécessitant des infrastructures de bases supplémentaires

• Filières existantes à structurer (agriculture, pêche, bois artisanat, carrières, mines, tourisme, énergies)

• Tissu industriel local très pauvre composé essentiellement de TPE et avec une faible capacité à l’innovation : Agriculture ; BTP ; Tourisme ; Spatial ; Or (activité artisanale, en déclin) ; Exploitation forestière ; Pêche (manque de structuration)

• Des entreprises de production (TPE) à vocation locale du fait des difficultés de transport, ayant une faible capacité à innover

• Une main-d’œuvre souvent peu qualifiée (37% de bacheliers dans une génération) ; faible productivité et compétitivité des entreprises

• Faiblesse des effectifs de chercheurs (en dehors du PUG) ; fort turnover des équipes de recherche ; faiblesse des infrastructures de recherche et de la gouvernance de l’innovation, ainsi que des liens entre recherche publique et entreprises privées, absence de recherche privée…

• Très faible transfert de technologie et peu de projets d’innovation ; faible valorisation des résultats de la recherche (peu utilisés) ; un niveau de recherche global supérieur aux pays voisins mais un déficit de valorisation économique qui le rend peu performant

• Forte croissance de la population et du taux d’emploi

• Une productivité au-dessus de la moyenne de l’UE et un peu inférieure aux autres régions françaises (hormis la Guyane)

• Une bonne dynamique d’investissements dans le domaine manufacturier avec un bon taux de créations d’entreprises

• Un potentiel de recherche publique (INRA, CIRAD) qui s’appuie sur des pôles d’excellence de niveau international, une ouverture universitaire sur l’environnement caribéen

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Labex (1)

• Un très faible PIB/hab. et un taux d’emploi qui se rapproche lentement de la moyenne de l’UE

• Très forte proportion de TPE

• Faible poids du tertiaire avec une place prépondérante du secteur public

• Faible part des secteurs de moyenne et haute technologie, avec une absence de grand donneur d’ordre industriel pouvant jouer un rôle de locomotive sur l’économie ; peu de création d’entreprises dans les hautes technologies

• Une R&D essentiellement publique ; faiblesse des effectifs de R&D : 0,49% de la population active (832 ETP)

• Insuffisance du nombre de diplômés d’études supérieures dans les entreprises

• Pas de structuration en réseaux des acteurs du SRI et une faible culture du partenariat ; faiblesse des relations entre acteurs de la recherche et entreprises ; conseil privé quasi-inexistant

• Faiblesse des ressources financières disponibles (OSEO Innovation, seule structure publique) ; un capital investissement peu tourné vers le capital risque et l’innovation

• Insuffisante ouverture sur l’extérieur en termes commercial, de partenariat scientifique ou technologique

guAdelouPe

guyAne

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Améliorer l’aide publique et le conseil aux entreprises

• Développer l’excellence pour rendre le territoire attractif et compétitif à l‘international

• Développer une gouvernance territoriale efficace et pérenne

• 5 axes stratégiques : plan de rattrapage des compétences ; renforcement du soutien des organismes publics aux entreprises ; valorisation économique des bio-ressources ; TIC comme facteur d’attractivité ; gouvernance

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : des filières d’excellence à développer

Biodiversité (valorisation et préservation de l’environnement, innovation à partir de l’utilisation des substances naturelles)

Télétechnologie (télédétection, télémédecine)

• Création d’un dispositif incitatif d’aide au retour pour le recrutement de jeunes guyanais diplômés et mise à disposition des employeurs d’un fichier de compétences de jeunes diplômés

• Structures d’appui : effectuer un inventaire, redéfinir et recadrer les missions imparties à chaque structure afin d’améliorer la visibilité pour les porteurs

• Elaborer une politique de Propriété intellectuelle forte en définissant une politique d’accès à la ressource permettant de créer un fond de connaissance

• Développer les mises en réseaux de compétences en utilisant des experts externes issus des grands donneurs d’ordre locaux

• Organisation et structuration du réseau des acteurs de l’innovation

• Développement des compétences humaines

• Accès à l’information et à l’expertise

• Développement des partenariats

• Ouverture à l’international

• Gouvernance : Comité stratégique d’innovation + Comité opérationnel

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : (confirmation des priorités du SRDE)

ENRRisques et matériaux

Valorisation de la biodiversité à des fins alimentaires et non-alimentaires

TICTourisme

• Constitution d’un réseau d’appui à l’innovation

• RH : recrutement d’animateurs des partenariats et collaborations

• Formations des entreprises à la gestion de projets innovants

• Organisation et professionnalisation du secteur privé du conseil

• Chéquier conseil innovation

• Appui à la création d’entreprises innovantes (pépinière, incubateur)

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Un niveau de DIRD (3,2% du PIB) conforme à l’objectif européen « Lisbonne »

• Parmi les 5 premières régions technologiques et scientifiques de l’UE

• 1er pôle européen et 2e pôle mondial (derrière Tokyo) pour l’implantation de sièges parmi les 500 plus grandes entreprises mondiales

• 2e région de l’UE la plus attractive après le Grand Londres

• Forte présence d’acteurs intégrateurs sur le territoire et important soutien des pouvoirs publics aux six filières technologiques prioritaires identifiées dans le PO FEDER et le CPER 2007-2013 (Logiciels et systèmes complexes, Sciences de la vie, Automobile, Aéronautique et spatial, Industries de la création, Eco-industries)

• Lauréat majeur « Investissements d’Avenir » pour tous les appels à projets : Labex et Equipex (+70), IRT, IDEX, IEED, SATT, IHU,…

• Fortes disparités géographiques des territoires (12% des habitants en ZUS)

• Abondance de filières et poids important du secteur tertiaire (75% des emplois)

• Relative faiblesse de la recherche universitaire avec un tissu universitaire fragmenté et peu visible à l’international ; baisse des publications scientifiques ; parallèlement, une perte d’effectifs dans la recherche privée

• Une structuration insuffisante de la R&D peu développée dans les PME

• Dispositif d’appui à l’innovation peu lisible pour les entreprises

• Faible financement de l’amorçage et du capital risque : 0,05% du PIB contre 0,3% à 0,5% pour Londres, Oxford ou Cambridge, 1-1,5% pour San Francisco, faible recours aux intermédiaires (leveurs de fonds, cellule de valorisation)

• Faible création de start-up au regard du potentiel de recherche

• Importante recherche privée portée par quelques grandes entreprises

• PRES (Universités de Caen, Rouen et Le Havre, ENSICAEN et INSA)

• Mobilisation des acteurs publics (Région, Etat, OSEO, UE) autour de six grands réseaux de recherche (GRR)

• Proximité de l’Ile-de-France (marchés, centres de décisions et compétences)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (2)

• Tradition industrielle : activités essentiellement productives rarement associées à des fonctions de R&D / conception / marketing

• Tissu économique inadapté et peu innovant ; faible autonomie stratégique par rapport aux donneurs d’ordres

• Faible structuration de la recherche publique : EESR peu fédérés ; compétences scientifiques limitées

• Faible appétence des PME pour l’innovation (taux d’intervention d’OSEO inférieur de 50% au taux moyen national)

• Proximité de l’Ile-de-France et attractivité des régions méridionales ; concurrence des autres pôles de compétitivités et pays émergents

• Système d’innovation : des acteurs nombreux, mais très spécialisés et aux moyens limités, un système cloisonné (CRITT, PFT, CRT) ; de partenaires (filières ou consulaires) généralistes et peu impliqués dans l’innovation ; peu de coordination / animation / moyens

hAute-normAndIe

île-de-frAnce

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

Enjeux :

• Renforcer l’écosystème sur ses points de fragilités : amorçage et fonds secondaires, parcours de soutien à la création d’entreprise, relations et échanges entre universités - écoles - entreprises (compétences humaines, équipements, espaces de travail) y compris à l’international

• Raccrocher les territoires en difficultés en tenant compte de la dimension territoriale de l’innovation

Trois axes :

• Fluidifier le transfert de technologie et le parcours de l’entrepreneur innovant francilien

• Faire de l’Ile-de-France un territoire d’expérimentation des politiques d’innovation

• Faire de l’Ile-de-France la région qui intègre les grands enjeux technologiques, environnementaux et sociétaux

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

confirmation du soutien aux six filières technologiques prioritaires du CEPR et volonté d’identifier à terme des thèmes d’innovation

transverses à soutenir en priorité autour des enjeux sociétaux du développement durable (hôpital durable, éco-quartiers,

vieillissement)

• Cartographie du transfert technologique en Ile-de-France

• Renforcer le financement de l’amorçage et fonds secondaires

• Capital-risque : abondement du fonds de co-investissement du Conseil régional (6M€ de FEDER)

• Soutien spécifique à l’innovation dans les territoires In’Europe (PUI)

• Lancement d’appels à projet pour des expérimentations sur des territoires ciblés et pour faire émerger des projets communs innovants entre territoires dynamiques et territoires en difficulté

• Développer l’innovation issue du marché (« montante ») en favorisant le développement d’une innovation plus liée à la recherche (« descendante »)

• Priorité à la promotion de l’innovation non technologique et aux collaborations laboratoires/entreprises

• « Démystifier » l’innovation auprès des entreprises avec un accompagnement adapté à la « psychologie » des chefs d’entreprises

• Aider les entreprises à franchir les paliers de l’innovation

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Six « grappes technologiques » :Véhicules de demain

Solutions de traçabilité et d’authentificationSanté et bien-être

Matériaux innovants et technos associéesValorisation des sources locales d’énergies renouvelables

Optimisation des processus de production

un « domaine phare » : Performance énergétique qui a l’avantage d’irriguer 4 grappes

(véhicules, matériaux, ENR, processus de production)

• Renforcement de SEINARI dans l’animation et la coordination du réseau régional d’innovation

• Contrat d’objectifs et moyens (COM) avec chaque partenaire (positionnement, objectifs chiffrés) ; soutien et formation pour la gestion de projet ; contrôle du respect du contrat et intervention directe

• Mise en place d’un observatoire permettant un suivi des entreprises accompagnées et des actions

• Création d’un « corpus commun » d’outils et méthodes d’intervention

• Professionnalisation des partenaires

• Système expert de gestion de projets et de l’information

• Incubation élargie autour des moyens de SEINARI

• Promouvoir avec les ESR plus de dossier du type « innovation élargie »

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Faible coût de la vie et poids des revenus de transfert : amortisseur de chocs dans les deux sens (récession et croissance)

• Progression continue des effectifs de recherche

• Des compétences reconnues dans des domaines ciblés : matériaux céramiques (principal centre de recherche publique français)

• Capacités de recherche dans le domaine des télécommunications, micro-ondes, optronique (XLIM)

• Système de soutien : un assez bon réseau de structures d’interface recherches-entreprises

• Financement : effet levier des financements publics pour les filières céramiques et électronique. Part du financement public en hausse (OSEO, FUI, ANR)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Labex (1), IRT M2P

• Région peu peuplée (21e rang français et 241e rang de l’UE avec 733 000 hab.)

• PIB/hab. et croissance plus faibles que la moyenne des régions de l’UE

• Faiblesse des salaires et importance des revenus de transfert : retraites (31%), prestations sociales (24%), dépenses touristiques (13%) et salaires publics (13%)

• Poids faible de la production de biens et services (18%) ; activités très orientées vers des secteurs traditionnels et concurrentiels

• DIRD : 0,88% du PIB, réalisée à 67% par le secteur privé

• Faiblesse de la recherche à l’échelon français (21e rang) : 0,5% des effectifs nationaux pour la recherche privée et 0,4% pour le public ; faible attractivité des ESR en dehors de l’université de Limoges

• Brevets peu nombreux sauf pour l’électronique

• Système d’innovation : faible niveau de transfert en raison d’une faible demande et techno-centrée ; couverture partielle des besoins des filières traditionnelles (bois, mécanique, IAA)

• Financement : part du financement privée en baisse ; 18e rang français pour le CIR (moins de 1% des entreprises françaises déclarant des dépenses de R&D) ; fonds publics principalement orientés vers deux filières (électronique, photonique, micro-ondes et céramique matériaux) et sur la recherche collaborative

• Une région très attractive (qualité de vie)

• Un taux de création d’emplois parmi les plus élevés

• Un taux de création d’entreprise très élevé

• Une valeur ajoutée moyenne par entreprise supérieure à la moyenne nationale

• Un noyau de PME innovantes dans le secteur TIC et services, santé

• Recherche publique très importante (200 laboratoires et 5500 chercheurs)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Labex et Equipex (11), SATT

• Système d’innovation : excellence du dispositif d’accompagnement à la création d’entreprises innovantes (Transferts LR, Synersud, Languedoc Roussillon Incubation,…)

• Une région à forts contrastes

• Une des plus pauvres de France (PIB/habitant), avec un très fort taux de chômage

• Une industrie faible et des entreprises peu innovantes, avec un nombre très élevé de TPE (> de 30% à moyenne nationale) et un taux de défaillance à 5 ans élevé

• Faiblesse de la R&D privée

• Peu d’échanges entre le milieu académique et les entreprises régionales

• Un système d’appui à l’innovation des PME « trop techno-centré », peu visible et touchant peu les secteurs traditionnels de l’économie régionale (commerce, services, viticulture, tourisme,…) ; multiplicité de réseaux sectoriels non connectés ; absence de gouvernance

• Pôles de compétitivité mais peu intégrés au développement régional

• Un territoire fragmenté : pas de stratégies ni de pratiques partagées (une aire métropolitaine Montpellier-Nîmes dotée des briques de l’économie de la connaissance et des territoires satellites : Perpignan, Alès, Mende)

• Faible ouverture des acteurs vers l’extérieur

lAnguedoc-rouSSIllon

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Concentrer les fonds publics sur deux filières (électronique et céramique) et sur la recherche partenariale

• Améliorer l’impact sur l’économie régionale de la politique d’innovation des deux pôles de compétitivité

• Répondre aux besoins d’innovation des autres filières traditionnelles et des filières de services innovants peu ou pas couverts (Bois, Services à la personne, Mécanique, IAA, Services aux entreprises)

• Créer les conditions d’une expérimentation sur la mise en place de solutions techniques avec impact industriel et de services connexes pour faciliter le retour à l’autonomie des personnes dépendantes

Combiner deux approches :

•Innovation par la technologie > conforter la chaîne de valeur sur les secteurs couverts par les pôles de compétitivité Elposys et Céramique

•Innovation par les usages : prendre en compte la demande sociale (usages/clients) tout au long du processus d’innovation pour toucher des TPE/PME actives sur des marchés traditionnels

•Structurer la gouvernance

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Electronique, Céramique, Santé+ autres filières : Bois, Services à la personne, Mécanique, IAA,

Services aux entreprises

• Contrats d’objectifs (COM) avec les organismes de recherche

• Mise en place d’une organisation pour concevoir, tester et commercialiser des innovations dans les filières traditionnelles répondant à des problèmes de société (environnement, vieillissement, gestion des risques, santé)

• Marketing de l’innovation

• Conforter la chaîne de valeur sur trois points critiques de la recherche à la commercialisation : Renforcement des ressources S&T ; Valorisation de la recherche (détection, transfert) ; Croissance des entreprises innovantes par le financement après la phase d’amorçage et accès aux services

• Développer l’innovation à partir des usages par le biais notamment des Living’lab dont Autonom’lab impliqué dans le projet dépendance/autonomie

Enjeux :

• Stimuler la croissance des TPE par l’innovation

• Rapprocher l’Enseignement supérieur, la recherche publique et l’économie régionale

• Connecter la région dans les réseaux mondiaux d’innovation

Trois enjeux traduits en quatre axes stratégiques :

•Innovationpourtous

•Valorisationdelamatièregrise

•« Convergences thématiques » : positionner Languedoc- Roussillon comme région phare de la convergence entre certains secteurs (TIC avec Santé, Environnement, Agronomie et Tourisme ; Viticulture avec Tourisme

•Connexionsinternationales

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI / « convergences thématiques » :

TIC avec Santé, Environnement, Agronomie, TourismeViticulture avec Tourisme

• Poursuite des actions « faisant la force du LR » : soutien à la création d’entreprises innovantes, à l’innovation technologique (Fonds Régional d’Innovation, réseau des pépinières et incubateurs Synersud, pôles de compétitivité, Transferts LR,…)

• Mobilisation du fonds JEREMIE pour renforcer les capitaux propres des entreprises en création et en développement

• Création d’un Réseau Régional d’Innovation réunissant 58 structures de soutien à l’innovation, en vue de mieux détecter et accompagner l’innovation pour toute entreprise, en tout point du territoire, pour tout type d’innovation

• Soutien à de nouvelles formes de réseaux d’entreprises innovantes (ex : LEADER, réseau d’entreprises en développement intense)

• Création d’un « collaboratoire » TIC et Santé

• Lancement d’un appel à projets pour susciter de nouveaux usages des TIC dans les secteurs économiques traditionnels

• Création d’un dispositif pilote de valorisation de la recherche publique (mutualisation et renforcement des ressources pour une accélération du transfert de technologie), ouvert à l’international et mutualisant les ressources

• Développement d’un pôle de référence mondiale de formation « marketing et commercialisation des innovations »

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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Les Stratégies régionales d’innovation ont montré que si l’intérêt des régions est de valoriser leurs atouts et de se concentrer sur leurs vraies forces, elles ont également rappelé que la capacité à innover et la compétitivité des régions dépendent de facteurs multiples, et qu’il convient d’écarter toute vision étroite de la spécialisation.

Les Stratégies régionales d’innovation donnent aujourd’hui, aux régions qui le souhaitent, les moyens de s’engager plus avant dans une logique de spécialisation de leur territoire, dans une démarche de différenciation régionale basée sur le repérage et la promotion des secteurs, champs porteurs ou niches d’excellence où la région dispose d’un avantage comparatif avéré. Tel est l’esprit de la notion de « smart specialisation strategy » promue par la Commission européenne pour l’avenir.

Mais une spécialisation ne doit pas être imposée mécaniquement par le haut, mais être pertinente par rapport à un territoire donné. La diversité des territoires français et de leurs atouts appelle des réponses elles-mêmes différentes, car spécialiser, c’est d’abord chercher à augmenter les points forts et les atouts des territoires, sans abolir la diversité et l’initiative qui mèneront aux points forts du futur et répondront aux besoins des habitants.

l’esprit des Stratégies régionales d’innovation c’est de trouver le meilleur croisement possible entre les spécificités du territoire et sa stratégie. de ce point de vue, les Stratégies régionales d’innovation offrent aujourd’hui aux régions françaises un temps d’avance pour s’engager, progressivement, comme la commission européenne les y invite pour l’avenir, dans une logique de « stratégie de spécialisation intelligente » des territoires sur les thèmes ou secteurs-clefs où le territoire détiendrait un avantage comparatif avéré.

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AtoutSfAIbleSSeS

• Un niveau de qualification en progression malgré un déficit global et une augmentation du nombre d’étudiants

• Potentiel d’innovation dans des domaines d’excellence : biodiversité, agro-environnement et agro-transformation, SHS, santé, risques naturels et ressources halieutiques et aquacoles

• Développement de groupements d’entreprises dans le domaine des services (TIC, pêche, environnement)

• Point fort sur l’agronomie et l’agroalimentaire avec une bonne interaction des acteurs dans ces domaines grâce au continuum des structures de l’amont à l’aval du processus d’innovation

• Présence de nombreuses institutions de recherche publique : EPST (INRA, CEMAGREF, IRD), EPIC (BRGM, CIRAD, IFREMER), EPA (Météo France), UAG, CHUI, autres (ONF, PNRM, ORS,…)

• Une recherche organisée autour de cinq pôles thématiques (Agronomie et environnement, SHS, Risques et Développement durable, Santé, Halieutique) mais restée en dehors des efforts de mutualisation développés dans les régions métropolitaines (PRES, RTRA, CTRS, Institut Carnot)

• Neuf technologies sectorielles à potentiel d’innovation (technologies agricoles, transformation AA, technologies environnementales, transformation du bois, BTP parasismique, Construction mécanique / réparation, Chimie et transformation de matières plastiques, Technologies médicales, Gestion des risques naturels)

• Contraintes liées à l’insularité : forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur, surcoûts d’approvisionnement et de transport, étroitesse du marché intérieur et économie fermée

• Faible taux d’emploi par rapport à la métropole (39%) et chômage élevé (surtout chez les jeunes), solde migratoire négatif et vieillissement de la population

• Impact de la crise : dégradation du marché du travail et baisse de l’investissement

• Prépondérance du secteur des services (79% des emplois / 72% de valeur ajoutée) et secteur industriel jeune et peu développé (7% emplois / 8% de la valeur ajoutée), surtout orienté vers l’agroalimentaire (prédominance de la canne à sucre)

• Part importante des TPE (2/3), peu d’appétence des PME pour l’innovation car souvent des filiales d’entreprises disposant en métropole de centres de R&D

• Faible niveau de qualification de la population active (25% : baccalauréat ou + contre 36,5% en métropole), marché de l’emploi peu demandeur de qualification et faible taux d’encadrement des entreprises

• DIRD faible (0,28%) reposant essentiellement sur les investissements publics, investissements privés quasi inexistants (enquête CIS non réalisée pour les DOM)

• Peu de brevets (3,8 brevets/Mhab. contre 90 pour la moyenne de l’UE et 133 pour la moyenne nationale)

• Absence de filière universitaire dans les domaines des S&T et faible retour des étudiants martiniquais formés à l’extérieur

• Faiblesse des effectifs de recherche (230 ETP ou 0,13% de la population active) inférieurs à la moyenne de l’UE (0,97%) ; pas de participation à des projets de recherche d’envergure

• Recherche publique majoritaire, peu de structures de transfert et valorisation, recherche privée faible et insuffisances des coopérations public-privé

• Positionnement stratégique sur des axes de communication majeurs

• Importance du phénomène frontalier

• DIRD : 1,09% du PIB (14e rang français)

• Des entreprises en capacité d’innover (en 2007 10e rang français pour les soutiens ANR)

• Une production scientifique de haut niveau avec de nombreuses unités reconnues en sciences dures (4e rang français en Sciences de l’Ingénieur, Chimie, Physique, Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, Sciences de la Terre et Mathématiques)

• Création en cours d’un service commun de valorisation du PRES de l’Université de Lorraine

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (2)

• Vieillissement de la population

• Chômage élevé (10%), notamment chez les jeunes, et dégradation supérieure à la moyenne nationale

• Industrie en restructuration : 17% de la valeur ajoutée (7e rang français) dans les secteurs de la métallurgie, l’automobile, le textile, la chimie, le bois et le papier

• Poids faible de la R&D privée (moins de 1 400 chercheurs) du fait de la structure d’un tissu industriel spécialisé dans des secteurs à faible intensité technologique

• Faible valorisation de la recherche publique

• Difficulté d’accès des entreprises aux résultats de la recherche (75 % des entreprises lorraines déclarent ne pas connaître les accès aux résultats de la recherche et ses modes de financements)

• Système d’innovation : un tissu d’intermédiaires technologiques morcelé (CDT, CRT, CTI…), avec des acteurs du transfert de technologies nombreux, mais mal coordonnés, avec peu de visibilité et de complémentarité

lorrAIne

mArtInIque

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

Trois axes :

• Développer des clusters innovants (Agroalimentaire, Santé - virologie)

• Mettre en place une boîte à outils de l’innovation

• Soutenir et diffuser une approche pragmatique de l’innovation

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Biodiversité, Agro-environnement et Agro-transformationSHS

SantéRisques naturels

Ressources halieutiques et aquacoles

• Favoriser les regroupements d’entreprises dans une logique de cluster

• Développement de l’offre de services d’appui à la valorisation et au transfert

• Mise en réseau des acteurs d’accompagnement

• Cartographie des compétences et savoir-faire régionaux

• Création d’un observatoire de l’innovation en entreprise

• Professionnalisation des structures d’accompagnement

Deux leviers majeurs : Collaboration et Structuration

• Renforcer la dynamique partenariale en encourageant les projets collaboratifs entreprises/centres de recherche.

• Augmenter le nombre d’entreprises innovantes (détection+ structuration du SRI)

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : « Filières d’avenir »

Préservation et utilisation des ressources bio-renouvelablesEconomie circulaire (recyclage)

Matériaux fonctionnelsTechnologies de la santé

Sciences et technologies de l’informatique

• Structuration d’un service de transfert et valorisation au sein de la future Université de Lorraine, comme interface privilégiée avec les entreprises (maturation de projets, accompagnement,…)

• Développer une ingénierie globale de projets collaboratifs complexes

• Création d’espaces d’expérimentation industrielle et de co-conception : les plateformes d’innovation (financement des investissements initiaux : moyens matériels et immatériels)

• Création d’un observatoire de l’innovation pour assurer veille et évaluation

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Un taux de croissance supérieur à la moyenne nationale 16 000 entreprises de plus de 10 salariés, dont de grandes entreprises internationales

• DIRD élevée : 4% du PIB régional

• Poids élevé de la recherche privée : 2/3 des effectifs de R&D

• Excellence de la formation initiale et de l’enseignement supérieur et de la recherche

• Un dynamisme de recherche porté par de grands laboratoires publics et groupes dans des secteurs d’activités à forte intensité technologique (aérospatial, agroalimentaire, santé)

• Des initiatives structurantes associant l’État et la Région (Aeropsace Valley, Cancer-Bio-Santé, Agrimip Innovation)

• Un dispositif de soutien couvrant toutes les étapes de l’innovation

• Une offre de financement étoffée

• Une région intégrée dans les réseaux européens de RDI

• Des projets structurants et fédérateurs sur l’ensemble du territoire (Aerospace Campus, Cancéropôle, NanoInnov, agrobiopôle, technopoles de Castres-Mazamet et Tarbes, Mecanic Vallée et Mécanopole de Nogaro,…)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (7), IRT AESE, SATT Midi-Pyrénées

• Un potentiel de recherche publique et privée sous-utilisé par les PME et peu valorisé

• Un réseau de partenariats technologique qui fédère majoritairement les grands groupes des secteurs à forte intensité technologique

• Faible connaissance des PME en matière de management de l’innovation et de gestion de projets innovants

• Faible participation des entreprises régionales aux projets européens

• Une image attractive mais qui ne convainc pas suffisamment les étudiants et chercheurs étrangers par manque de dispositifs d’accueil adaptés

• Un système d’innovation insuffisamment lisible

• Lacune en matière d’amorçage

• Des effectifs de chercheurs publics importants et une formation supérieure dense (150 000 étudiants)

• Position géographique stratégique en Europe

• Un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne nationale

• Système d’innovation : les structures d’accompagnement, transfert et valorisation (70 opérateurs) existent et couvrent l’ensemble du spectre (sensibilisation, émergence, accompagnement des porteurs et financement)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (6), IRT, Railenium, SATT Lille Nord de France Valo

• Un héritage lourd et un déficit d’image

• Un tissu industriel peu agressif qui n’a pas achevé sa mutation : la région apparaît comme un atelier de production plutôt qu’un centre de conception de produits

• Taux de chômage supérieur de 3 points à la moyenne nationale

• DIRD : 0,7% PIB (14e rang français)

• PME très peu innovantes, faible flux de projets et d’entreprises innovantes

• Taux de défaillance des PME à cinq ans supérieur de 50% à la moyenne nationale

• Une région qui attire les investissements étrangers surtout dans des activités à faible intensité technologique (production, assemblage, logistique)

• Des effectifs de recherche publique importants (12e rang français) mais un faible rendement (2% du total national des projets R&D) ; des EPST/EPIC peu présents ; R&D privée atone

• Un pôle de formation important mais un territoire qui n’absorbe pas les compétences

• Un dispositif de transfert existant qui ne valorise pas la R&D publique

• Système d’innovation en manque d’efficacité et de coordination

• Difficultés à financer des grands projets innovants

mIdI-PyrénéeS

nord-PAS-de-cAlAIS

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

Une stratégie à cinq ans :

• Sortir de la crise

• Renforcer le soutien à l’innovation

• Accroître l’ouverture sur l’Europe et l’international

• Renforcer la cohésion territoriale et aide au développement des PME

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : sept filières prioritaires identifiées dans le diagnostic

Matériaux, aérostructures et mécaniqueIndustrie spatiale

Systèmes embarquésBio-santé

Industries agroalimentairesTechnologies de l’information et de la communication

Eco-industries (Eau, énergie, environnement)

• Mise en place d’une gouvernance stable de la SRI copilotée par l’État et la Région

• Structuration du système d’innovation : création d’un poste de secrétaire général en charge de l’animation de l’innovation en région ; renforcement du RDT ; soutien à des projets structurants (pôles de compétitivité, Oncopôle, TWB,…) ; développement des Plateformes d’initiatives locales en matière d’innovation

• Implication des industriels et des entreprises (PME-PMI) dans la mise en œuvre des actions de la SRI par le biais de « lettres de mission »

• Mise en place des dispositifs d’aide pour le développement stratégique et l’intégration de compétences au sein de PME innovantes

• Financement des entreprises dans les phases ante-création avec le déploiement d’un nouveau Fonds d’amorçage pour compléter la chaîne de financement.

• Unification de la fonction de valorisation des laboratoires de tutelles différentes au sein du PRES

Six axes d’effort pour concrétiser les priorités stratégiques :

• Soutenir la création d’entreprises innovantes

• Bousculer les pratiques des PME régionales en misant sur l’analyse stratégique et le capital humain

• Attirer des investissements à haute intensité technologique

• Innover par et pour les services

• Mieux financer l’innovation

• Renforcer le potentiel de recherche public et privé et les pratiques de valorisation et de transfert

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : domaines où la région veut devenir leader

Transports ferroviaires (dont aspects intermodalité, logistique et systèmes de transports intelligents)

Commerce du futur (dont aspects logistiques et technologiques)Santé - Nutrition - Alimentation (dont produits aquicoles, sûreté et

sécurité alimentaires)+ 4 domaines stratégiques : Automobile ; Matériaux avancés

(biosourcés, textiles, composites) ; Bâtiment et éco-construction ; Mécanique

« nouvelles filières » : Energies et électronique de puissance ; Traitement des déchets-sédiments- sites et sols pollués ;

Images et création numérique ; E-Santé

• Mise en place d’un outil de financement pour l’innovation non technologique : le Prêt Participatif au Développement de l’Innovation

• Plateforme Nouvelle Vagues pour la valorisation des produits et coproduits aquatiques et aquacoles

• Lancement du programme « Objectif PME » pour le développement de 2000 PME régionales sur trois ans

• Développement d’une stratégie de communication économique nationale et internationale pour attirer les investissements (outils de promotion et prospection)

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• PIB : 5e rang français (2007) avec une forte croissance sur 2000-2007 (industrie, services)

• Fort taux d’emploi en 2006• Nombre élevé de diplômés travaillant dans les S&T (8e rang français)• Nombre important (300) d’entreprises membres d’un pôle de

compétitivité• Un vivier de PME innovantes représentant 31% des dépenses de

R&D privées et 35% des chercheurs en entreprises• Des filières Automobile et Mécanique/Matériaux très structurées

et des filières porteuses en voie de structuration (Biothérapies, Ecotechnologies, Informatique) ; des filières traditionnelles qui doivent accélérer leur dynamique d’innovation (IAA, habitat / construction, végétal, mode) ; des filières hétérogènes par rapport aux marchés couverts et qui doivent saisir des opportunités transversales (électronique, bois, marché de l’enfant)

• Un rattrapage récent des effectifs de recherche (+ 13% sur 2002-2006)• Un bon niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche :

effectifs étudiants (6e rang français) ; développement des partenariats (Universités de Nantes, Angers, Le Mans et école centrale de Nantes) ; des formations pointues liées à des filières du territoire (Master conception automobile, Ingénieurs matériaux polymères, DIU technique génétique moléculaire)

• Des dispositifs de soutien aux entreprises qui font référence (DINAMIC Entreprises : accompagnement sur les fondamentaux : performance interne, innovation et développement, commercialisation)

• Un dispositif public de soutien dense (19 structures + 600 ETP) ; un système d’appui à l’innovation bien maillé (RDT, CRT, centres techniques, plateformes, pôles de compétitivité, Incubateur)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex (2), IRT Jules Verne, IEED

• Un dispositif de recherche en retrait par rapport au poids économique de la région

• Des PME nombreuses (97% du tissu entrepreneurial de la région en 2006) avec des faibles capacités d’investissement dans la R&D

• Faiblesse de la R&D privée

• Impact de la crise sur des secteurs clefs (automobile, électronique, bois)

• Système d’innovation : des complémentarités entre acteurs à améliorer au sein d’un système dense ; des structures de valorisation dispersées et centrées sur la gestion de contrats plutôt que la promotion de l’offre scientifique et la détection ; absence de plateformes techniques dans certains domaines (IAA, informatique, biothérapies,…) ; une offre de conseil privée sous-dimensionnée, non structurée et peu tournée vers l’innovation ; pas de mise en œuvre de la fonction de post-incubation dans l’ensemble des technopoles

• Financement : un flux de projets supérieur à la capacité d’investissement en région ; manque en matière d’amorçage et capital risque ; phases amont et post-incubation mal couvertes

• Des atouts en matière de R&D publique avec des jeunes équipes universitaires reconnues (biomécanique, génie biomédical, génie des procédés, automatisme et informatique, mécanique acoustique et matériaux, chimie des sucres et solides,…)

• Des centres techniques et des EPIC à dimension nationale (INERIS, CVG, INRA)

• Des secteurs économiques innovants s’appuyant sur une R&D privée forte : 77 % des effectifs régionaux (1700 sur 2500 ETP)

• Une dynamique de constitution de réseaux d’innovation autour des pôles de compétitivité interrégionaux (IAR et I-Trans) et grappes

• Des financements dédiés à l’innovation en hausse (FEDER, OSEO)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (4), IEED PIVERT

• Population à faible niveau de diplôme : bac+2 16% contre 22% pour la moyenne nationale

• La Picardie reste en retard sur la plupart des indicateurs de formation (accès au baccalauréat, sorties sans diplôme,…)

• Un taux de défaillance des entreprises (25,5%) 2 fois supérieur à la moyenne nationale, avec une forte augmentation en 2008

• Faible poids de la recherche publique rapportée au poids économique de la région : 26e rang français pour la DIRD/hab.

• Un système de recherche à l’écart des grands dispositifs nationaux ; déficit des liens entre recherche publique / entreprises

• Faible culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat• Peu d’innovations de rupture : 12% des projets financés par OSEO

(moyenne nationale à 21% en 2005)• Inefficience globale du système de soutien à l’innovation :

peu d’entreprises visitées (700 en 2005 contre 900 en moyenne nationale, pour un nombre équivalent d’ETP) ; peu de PTR prescrites (25 en 2005 contre 68 en moyenne nationale) ; faible remontée de projets

• Difficultés à valoriser les projets des laboratoires : faiblesse de la détection, peu d’appui à la maturation technologique et marketing, faibles liens avec les filières/pôles/SPL régionaux ; incubateur : 23e rang français en termes d’emplois créés (2,4 contre 4,8 en moyenne nationale)

• Déficit de coordination et de pilotage du système d’innovation : gouvernance insuffisante et fonctionnement des structures en « silo »

PAyS-de-lA-loIre

PIcArdIe

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

La priorité est d’accompagner les entreprises, considérées au sein de leur environnement, vers une meilleure maîtrise de leurs processus d’innovation, tout en favorisant l’innovation collaborative. Cela se traduit par six objectifs :

• Accroître la capacité d’innovation des PME

• Renforcer la compétitivité des filières régionales par l’innovation

• Renforcer la recherche régionale et la mobiliser au service de l’innovation

• Développer un haut niveau de compétences dans les entreprises

• Créer un environnement favorable à l’innovation dans les entreprises

• Optimiser la gouvernance du système régional d’innovation

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Mécanique/MatériauxBiothérapies

Ecotechnologies / énergieInformatiqueElectroniqueAutomobile

IAAHabitat / construction

VégétalModeBois

Marché de l’enfant

• Renforcement de l’outil DINAMIC avec la création de nouveaux modules (« relance », « collaboratif/entreprise étendue ») et une meilleure appropriation du design, du marketing, des RH…

• Création de nouvelles plateformes régionales d’innovation pour les projets collaboratifs vers tout le territoire et toutes les PME

• Mobilisation du RDT dans trois directions : stratégie concertée de prospection (feuilles de route par filières, recours aux acteurs privés) ; professionnalisation des interventions (plan de formation de la CRCI, référentiels communs) ; coordination opérationnelle des actions

• Mutualiser certaines fonctions de la valorisation

• Etendre la fonction post-incubation à tous les incubateurs

• Développement des outils de financement « amont » (amorçage)

• Appui à la structuration de l’offre de conseil privé, notamment sur les compétences non technologiques

• Gouvernance : stratégique/opérationnelle + tableau de bord de suivi à cinq ans

• Focalisation sur quelques secteurs pour accroître la visibilité de la région sur la base de critères de choix (poids en termes d’emplois ; convergence avec les priorités politiques de la Région ; secteurs pour lesquels l’innovation est un facteur important de compétitivité ; facteur de différenciation)

• Stimuler l’innovation dans les secteurs émergents• Faire émerger plus de projets dans un dispositif régional

mieux coordonné• Une gouvernance renforcée avec la création de l’ARI

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Mécanique, matériaux et fibresAgro-ressources et chimie verte

Transport, intermodalité et logistique avancéeBâtiment durable

Autonomie des personnes et santéMaîtrise des risques et environnement

• Relance du RDT : mise en place de conventions d’objectifs (COM) précisant les obligations réciproques des prospecteurs et des financeurs ; formation des prospecteurs ; intégration des lycées techniques au sein du RDT

• Pilotage du système d’innovation : consolidation mensuelle des plans de prospection et synthèse des besoins (tableaux de bord mis en place par l’ARI)

• Mise en place d’un dispositif mutualisé de maturation de projets de R&D pour accroître le vaolume de projets valorisables issus des laboratoires publics, avec création d’un dispositif de soutien à la phase de maturation

• Mise en place d’un Centre de Transfert de Technologie Robotique fondé sur la mise en réseau d’acteurs (Universités, Écoles, Centres techniques,…), au service des industries automobile, aéronautique et ferroviaire

• Renforcer la présence de la Picardie dans les projets européens (Action « Innovation Europe »)

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne nationale

• Fort potentiel en sciences de l’ingénieur

• Des filières universitaires de qualité adossées à un potentiel de recherche diversifié (Sciences pour l’ingénieur, eaux sols et littoral, chimie et biochimie, SHS,…)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex (1)

• Population : 1,72 M d’hab. (15e rang français)

• PIB/hab. de 23 881 € contre 28 721 € en moyenne nationale

• Un tissu de PME-TPE (93%) peu innovant

• Carences sur les fonctions clefs dans les PME pour innover : majoritairement des PME sous-traitantes, peu proactives pour l’innovation et peu sensibilisées à l’innovation ; une innovation issue surtout des fournisseurs ou donneurs d’ordres ; faible coopération avec les centres de recherche publics

• Faible animation des filières régionales : transports (nautisme, ferroviaire, aéronautique, automobile) ; agroalimentaire ; bois ; image ; éco-industrie

• Faible potentiel d’emplois de haut niveau, avec un taux d’encadrement de 10% contre 19% en moyenne nationale

• Des filières universitaires qui profitent peu à l’économie régionale ; faible niveau de diplômes : bac +2 (20e rang français) ; fuite des cerveaux : insertion professionnelle hors région pour la majorité des diplômés (80% des diplômés de 3e cycle ont quitté la région trois ans après obtention de leur diplôme)

• Faiblesse de la DIRD : 0,83% PIB (2006) 18e rang français (moyenne nationale : 2,1%) et 141e rang de l’UE ; brevets : 16e rang français (2007) : 60% des entreprises n’ont pas de démarche de protection intellectuelle ; R&D publique : 14e rang français

• Système d’innovation : dispositifs de soutien méconnus et sous-utilisés, avec une segmentation des structures ; système d’appui opaque et éclaté peu mobilisé par les entreprises ; aides peu incitatives ; nombreuses structures de transfert de technologie mais peu tournées vers le tissu économique régional

• Attractivité de la région et intégration régionale au bassin méditerranéen

• Un profil polyvalent (absence de spécialisation) avec des compétences transverses qui permet de résister aux chocs exogènes

• Présence de grands projets structurants (ITER)• Une logique de fonctionnement en réseau des pôles

de compétitivité (9) et PRIDES (29) sur des domaines dépassant l’innovation technologique (export, usage des TIC, RH, responsabilité sociale et environnementale des entreprises)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (10), IEED, SATT PACA-Corse, IHU POLMIT

• Un tissu économique de PME/TPE en manque de croissance

• Poids faible de l’industrie alors que les services représentent 80% des emplois et de la valeur ajoutée

• Absence de spécialisation d’où une faible visibilité internationale

• Un système de recherche bien positionné (6e rang français pour la DIRD) ; 75e rang au classement RIS, mais une valorisation insuffisante

• Formation : faible taux de diplômés ; spécialisation forte dans les SHS ; faible articulation entre offre de formation et besoins des entreprises ; faiblesse de l’investissement dans la formation continue

• Système d’appui et d’accompagnement à l’innovation en cours de structuration mais encore peu lisible et peu accessible aux entreprises ; une offre de services inadaptée, très techno-centrée avec une faible prise en charge des aspects non technologiques (financement, RH, accès au marché, DPI) ; une offre privée étoffée (1350 cabinets), mais peu structurée et peu professionnalisée ; peu de coordination entre acteurs

• Lacune en amorçage (150K€ et au-dessus de 500K€) ; rare pour les innovations liées aux usages et aux services ; lourdeur des procédures

PoItou-chArenteS

Provence-AlPeS-côte-d’Azur

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Resserrer le réseau des acteurs de l’innovation : vers une animation régionale coordonnée des acteurs de la chaîne d’innovation, des complémentarités des interventions auprès des entreprises et un guichet unique

• Se doter d’outils stratégiques favorisant l’innovation sous toutes ses formes : parcours de l’innovation ou « pack services »

• Cinq axes thématiques : accompagnement des entreprises à l’innovation (compétences, management, stratégie) ; culture de l’innovation ; collaborations entre entreprises - structures de transfert et centres de recherche ; développement du capital humain ; maîtrise de l’information

• Gouvernance : stratégique (CRUSE) et opérationnelle (CoPI)

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI :

Mécanique et matériauxTransportChimie

Eco-industries, bois et agroalimentaireImage

• « Pack de services » innovations aux entreprises : programme global d’accompagnement, des phases amont à l’exploitation

• Guichet unique

• Création d’un Réseau Régional de l’Innovation (piloté par le DRRT + Conseil régional) et conventionnement avec les acteurs d’appui (Contrat d’objectifs et moyens)

• Formation des entreprises innovantes (commercialisation, marketing,…)

• Mise en place d’un marché régional des brevets dormants pour mise à disposition des PME

• Formation d’un groupe de référents régionaux à la Commission européenne en vue d’influer le plus en amont possible les politiques européennes ayant une incidence sur l’innovation

• Aide au recrutement d’un adjoint au chef d’entreprise pour favoriser les démarches d’innovation dans les PME de moins de 25 salariés

• Renforcer l’innovation en s’appuyant sur les PRIDES et les pôles de compétitivité

• Accompagner les entreprises dans leur démarche d’innovation, en tenant compte des nouvelles tendances de l’innovation (déplacement du barycentre de la R&D vers l’usager)

• Promouvoir l’innovation sociétale et territoriale

• Mobiliser les acteurs publics et privés autour de priorités partagées car la question de la gouvernance est centrale

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : Affirmation sur deux thématiques :

« Economie Créative »« Méditerranée Durable »

Déclinées en cinq Domaines d’Activités Stratégiques (DAS)

SantéIndustrie du contenu numérique

Risque sécurité sûretéHabitat durable

Mobilité intelligente

• Définition de segments de marchés ciblés au sein des domaines d’activité stratégiques (DAS) dans une logique de « stratégie de spécialisation intelligente » préconisée par la Commission européenne pour la période 2014-2020

• Structuration d’un réseau régional d’animation (RRI) pour professionnaliser l’offre des opérateurs de la région confédérés en réseau

• Création d’« Ateliers de la créativité » (groupes pluridisciplinaires de réflexion sur la créativité)

• Promotion de l’Institut régional pour la formation à l’environnement

• Innovation touristique : création d’un pôle d’excellence sur le tourisme (R&D, formation, prospective)

• Mise en place d’une base de données ORION pour le suivi de la stratégie régionale

• Animation d’un site régional PACA Innovation pour fédérer les acteurs et les programmes de la SRI, et formant un point de convergence des sites Invest in PACA (attractivité-promotion), Intelligence - économique - PACA, et CCINET pour l’international

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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AtoutSfAIbleSSeS

• Effectifs de recherche publique et privée : 1400 ETP (Poste et télécom, Informatique, R&D : 289)

• Présence d’organismes de recherche publics : CIRAD, IRD, IFREMER, antenne BRGM, CRVOI (maladies émergentes)

• Des résultats significatifs par rapport aux autres DOM (Indice output innovation : 0,32 ; brevets déposés : 10/an ; modèles déposés : 57/an ; marques déposées : 214/an)

• Lauréat des « Investissements d’Avenir » : IEED

• Une population jeune (35% de - de 20 ans) mais la part des plus de 60 ans est en augmentation constante

• Un PIB/hab. en moyenne 30% inférieur à la moyenne nationale depuis 1998

• Poids dominant des services (81%), Agriculture (2%), Industrie et BTP (17%)

• Faible taux d’emploi (43% contre 63% pour la moyenne nationale)

• Un tissu large de TPE (85% dont 66% de travailleurs indépendants sans salarié) ayant une faible culture d’innovation

• Faiblesse du niveau de formation (19% seulement de la population a un niveau de formation supérieure) et de la formation continue (3%)

• Une R&D essentiellement publique (1400 ETP, 3 fois inférieure à la moyenne nationale) et une R&D privée quasi inexistante (surtout des TPE)

• Un système d’innovation complexe et peu lisible ; d’importants besoins d’accompagnement et de suivi des projets innovants ; de nombreuses structures (CRIIT, CRT, ARVAM,…) mais peu structurées et professionnalisées

• Financement : manque de lisibilité ; lacune sur la phase démarrage/faisabilité et phase de pré-lancement

• 33e région européenne pour l’innovation (RIS 2006) et 7e UE pour le potentiel S&T

• 2e région française pour la DIRD (2,59%), pour les publications, avec des points forts (chimie, physique, sciences pour l’ingénieur) et pour les effectifs de R&D (11,5% du total national)

• Une puissance industrielle assise sur des secteurs traditionnels avec des leaders mondiaux

• Un maillage urbain important connectant huit métropoles et un tissu universitaire puissant, avec de grands laboratoires de recherche (CNRS, CEA...),

• Un écosystème dense constitué de plus d’une centaine de structures (ARDI, Universités, plateformes, centres techniques et de recherche, PRES, 3 RTRA, 3 RTRS, 10 groupements de laboratoires labellisés Carnot, les structures de valorisation GRAVIT et LST)

• Forte présence de grands centres de recherche et de compétences de renommée internationale

• Une culture du réseau très développée entre entreprises et centres de recherche : 14 pôles de compétitivité dont 3 mondiaux (Minalogic – nano technologies et logiciel embarqué, Lyon Biopôle - protection sanitaire, Axelera - chimie et environnement) et 8 Clusters Rhône-Alpes

• Lauréat important des « Investissements d’Avenir » : Equipex et Labex (28), IRT (2), IEED

• Secteurs industriels traditionnels confrontés à la concurrence des pays à bas coûts (automobile, plasturgie)

• Un potentiel d’innovation élevé mais une faible dynamique comparée aux régions européennes les plus performantes

• Des centres de recherche peu producteurs d’innovation

• Faible articulation des dispositifs d’appui et dispersion des acteurs de l’innovation autour de différentes agglomérations ; faibles synergies entre laboratoires de recherche, Universités, entreprises et acteurs du développement des territoires

• Un tissu de PME peu enclines à s’engager dans une démarche d’innovation

• Peu de « success stories » avec peu d’entreprises connaissant un développement important (une majorité stagnant autour des 10 salariés)

• Financement : un réseau structuré avec une densité importante mais faiblesse dans l’accompagnement de projet entre le prototypage et le lancement commercial (accompagnement public trop court et peu d’investisseurs privés en phase de pré-commercialisation)

reunIon

rhône-AlPeS

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enjeux et domAIneS StrAtégIqueS (champs porteurs, filières d’avenir…) ProPoSItIonS PhAreS

• Elever le niveau de qualification et lutte contre l’illettrisme

• Mise en réseau des structures et des outils

• Mettre les entreprises en situation d’innover

• Accompagner les projets en amont et en aval

• Approche intégrée de l’aménagement du territoire

• Renforcer la visibilité de La Réunion en matière d’innovation, dans une logique de cohérence et de durabilité

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : définition de DAS (Domaines d’activité stratégique) et secteurs d’entraînement du développement futur

Agro nutrition en milieu tropicalPêcheSanté

TIC (Technologies de l’Information et de la Communication)Energies - Environnement

Tourisme durableIngénierie formation

Services à la personne

De plus, deux secteurs primordiaux pour la cohésion territoriale et « vecteur de développement » pour les DAS, avec des potentialités

d’innovation :

AgricultureBTP

• Appui aux démarches d’innovation des entreprises « docteur conseil »

• Lancement de concours de créativité pour susciter l’innovation et l’entreprenariat

• Développement de la filière « ingénierie de formation »

• Professionnalisation des acteurs d’appui et animation du réseau

• Création d’une aide financière d’amorçage

• Améliorer les synergies entre l’innovation issue de la recherche et celle issue du marché et des entreprises

• Offrir un financement adéquat pour le passage des seuils de croissance

• Elargir la conception de l’innovation en englobant les innovations « douces » (organisationnel, marketing, créativité et design, managériale et sociale)

• Augmenter la visibilité des regroupements (projets structurants, plateformes technologiques interdisciplinaires,…) pour favoriser transversalité et fertilisation croisée

• Mobiliser les pouvoirs publics (commande publique, règlementation, démonstration) pour tirer les démarches et projets innovants

PrIorItéS thémAtIqueS de lA SrI : cinq grands champs scientifiques avec l’ambition de faire de la région

un territoire d’expérimentation pour la croissance verte et les écotechnologies :

Micro et nano technologiesSciences du vivant et biotechnologies

Chimie verte et environnementIngénierie et énergies renouvelables

Sciences humaines et sociales

• Développer des structures pour accompagner les dépôts de brevets et de valorisation et les créations d’entreprises

• Mobiliser l’ARDI, les pôles de compétitivité et les clusters pour améliorer l’identification des besoins des entreprises, notamment via un réseau de conseillers en développement par l’Innovation coordonnés par ARDI Synergie Réseaux

• Favoriser l’adéquation de l’offre à la demande de connaissance par des convergences entre thématiques de recherche / besoins des entreprises en priorisant les entreprises régionales

• Développement des actions collectives associant mondes de la recherche et entreprises autour de la SATT

• Pour couvrir toutes les étapes, mener des actions de sensibilisation des chercheurs à l’entreprenariat et les porteurs de projets innovants à la culture financière, ainsi que des financeurs au cycle de l’innovation, en particulier sur l’amorçage

• Structurer la sélection des projets

Synthèse des stratégies régionales d’innovation des régions françaises

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glossaire

Ard : Agence régionale de développement

ArI : Agence régionale d’innovation

cIr : Crédit impôt recherche

cIS (enquête) : Enquête communautaire sur l’innovation

crt : Centre de Ressources Technologiques

dIrd : Dépense intérieure de recherche et développement

dPI : Droit de la propriété intellectuelle

eeSr : Établissement d’enseignement supérieur et de recherche

ePIc : Établissement public à caractère industriel et commercial

ePSt : Établissement public à caractère scientifique et technologique

equIPex : Equipement d’excellence

IAA : Industrie agro-alimentaire

Idex : Initiative d’excellence

Ieed : Instituts d’excellence en matière d’énergies décarbonées

Ihu : Institut Hospitalo-Universitaire

Irt : Institut de recherche technologique

jeremIe : Joint European Resources for Micro to Medium Enterprises

(initiative communautaire pour l’accès des PME aux financements)

lAbex : Laboratoire d’excellence

Pft : Plateforme technologique

Ptr : Prestation Technologique Réseau

PreS : Pôle de recherche et d’enseignement supérieur

rIS : Regional Innovation Scoreboard

rtrA : Réseau thématique de recherche avancée

rtrS : Réseau thématique de recherche et de soins

SAtt : Société d’Accélération du Transfert de Technologies

SfIc : Services à forte intensité de connaissance

ShS : Sciences humaines et sociales

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notes

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Cette synthèse a été réalisée par la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (Datar), en lien avec les régions, et l’appui technique de l’Agence de Services et de Paiement.