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Le DU PRÉSIDENT YVES GABIAS Président 2005-2007 PROGRAMMES ÉCOÉNERGIE... LE PILIER D’OR... PLAN QUÉBÉCOIS DES INFRASTRUCTURES... COLLOQUE AGPI 2007 LE FACTEUR HUMAIN DANS L'HYGIÈNE ET LA SALUBRITÉ QUÉBEC FAVORISE L’UTILISATION DU GAZ NATUREL LA VENTILATION PAR DÉPLACEMENT UN RENDEMENT ANNUEL DE 100 %... L’AGPI FÊTE SON 10 E ANNIVERSAIRE POUR LA SAUVEGARDE DE NOTRE PATRIMOINE BÂTI LE BULLETIN DINFORMATION OFFICIEL DE L ’ASSOCIATION DES GESTIONNAIRES DE PARCS IMMOBILIERS INSTITUTIONNELS D Mot DÉCEMBRE 2007 Volume 10, numéro 1 100% de fibres postconsommation, sans chlore. A u début du mois d’octobre dernier, l’AGPI fêtait ses 10 ans d’existence. Pour cette occasion, une soirée spéciale s’est tenue dans le Vieux Port de Montréal. Ginette l’Écuyer et Gilbert Desmarais, avec la complicité de Gilles Lafortune, n’avaient pas ménagé leurs efforts pour faire de cette soirée un « Grand Happening ». Tous les invités qui ont répondu à cette invitation ont été impressionnés par la qualité de cette rencontre. Lors de cette soirée, on en a profité pour remercier de façon concrète tous les présidents qui ont dirigé les destinées de l’Association au cours de ces 10 ans. Gilbert Desmarais a profité de l’occasion pour remettre un petit souvenir à toutes ces personnes qui se sont dévouées à la cause de l’AGPI. Les présidents qui ont « régné » sont : Jean-Jacques Barrette, Gilles Daoust, Gilles Lafortune, Pierre Gastaldy, Jean-Pascal Foucault, Gilles Rousseau, Pierre Fleurant et le président actuel Yves Gabias jr. Un gros merci à Ginette, Gilbert et Gilles qui ont fait de cette soirée un succès. Un gros merci également à tous les commanditaires de cet événement dont vous trouverez la liste dans la présente parution du Diffuseur. COLLOQUE 2007 Le colloque 2007 fut encore une fois un succès sur toute la ligne grâce à tous nos participants bien sûr et à nos conférenciers. Plus de 230 inscriptions pour ce colloque. Le mérite revient évidemment à nos principaux artisans de cette activité : Pierre Fleurant était le président du comité organisateur et il a su diriger ses troupes de façon magistrale. Il ne faudrait pas oublier les membres de son comité (Gilles Lafortune, Bruno Petrucci, Johanne Giguère, Michel Rose et Yves Gabias)qui se sont impliqués pour faire de cette activité un succès. Ginette L’Écuyer, Gilbert Desmarais et plusieurs bénévoles ont été très actifs avant et pendant le congrès pour mettre en place toutes les structures pour accueillir les participants et pour s’occuper de la logistique de cet événement. C’est grâce à l’implication de toutes ces personnes, qu’il nous est possible de vous offrir un congrès relevé à un prix plus qu’abordable. NOUVEAU CONSEIL DADMINISTRATION Lors de l’élection des membres du conseil d’admi- nistration en octobre dernier, de nouveaux administrateurs ont fait leur apparition : Réjean Tremblay du Cégep de Ste-Foy, Pierre Nadeau du Collège Dawson, Patrice Leroux de la Ville de Montréal et Frédéric Gagnon de la Commission scolaire des Bois-Francs se sont en effet joints aux autres membres du CA déjà en poste et qui sont : Johanne Giguère, vice-présidente, Michel Rose, vice-président, Bruno Petrucci, trésorier, Michel Caron, secrétaire, Gilles Daoust, directeur, Yanai Elbaz, directeur, Jean-François Soumis, directeur, et Yves Gabias jr, président. Les membres de votre Conseil d’administration se sont rencontrés à deux occasions depuis cette journée d’élection. Lors de ces rencontres, les directeurs ont principalement travaillé sur les orientations et objectifs (plan stratégique) 2007- 2010 et sur le plan d’action 2007-2008. Il est d’ailleurs possible de consulter le document concernant les orientations et objectifs 2007-2010 sur le site de l’AGPI. Nous vous invitons à en prendre connaissance et nous faire parvenir vos commentaires ou suggestions pour améliorer les services que nous voulons offrir à nos membres. En terminant, au nom de mes collègues du CA et en mon nom, nous vous souhaitons une joyeuse période des Fêtes avec les membres de votre famille. Paix, Joie, Bonheur et Santé pour la prochaine année. Au plaisir de vous rencontrer lors de nos activités 2008. iffuseur L’AGPI A FÊTÉ DES 10 ANS D’EXISTENCE CET AUTOMNE

DÉCEMBRE 2007 LeDiffuseur Mot - AGPI · 2011-01-25 · Petrucci, Johanne Giguère, Michel Rose et Yves Gabias)qui se sont impliqués pour faire de cette activité un succès. Ginette

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Page 1: DÉCEMBRE 2007 LeDiffuseur Mot - AGPI · 2011-01-25 · Petrucci, Johanne Giguère, Michel Rose et Yves Gabias)qui se sont impliqués pour faire de cette activité un succès. Ginette

Le

DU PRÉSIDENTYVES GABIAS

Président 2005-2007

PROGRAMMES ÉCOÉNERGIE...

LE PILIER D’OR...

PLAN QUÉBÉCOIS DESINFRASTRUCTURES...

COLLOQUE AGPI 2007

LE FACTEUR HUMAIN DANSL'HYGIÈNE ET LA SALUBRITÉ

QUÉBEC FAVORISE L’UTILISATION DU GAZ

NATUREL

LA VENTILATION PARDÉPLACEMENT

UN RENDEMENT ANNUEL DE 100 %...

L’AGPI FÊTE SON 10E ANNIVERSAIRE

POUR LA SAUVEGARDE DENOTRE PATRIMOINE BÂTI

LE BULLETIN

D’INFORMATION OFFICIEL

DE L’ASSOCIATION DES

GESTIONNAIRES

DE PARCS IMMOBILIERS

INSTITUTIONNELS

D Mot

D É C E M B R E 2 0 0 7

Volume 10, numéro 1

100% de fibres postconsommation,sans chlore.

Au début du mois d’octobre dernier,l’AGPI fêtait ses 10 ans d’existence. Pourcette occasion, une soirée spéciale s’esttenue dans le Vieux Port de Montréal.

Ginette l’Écuyer et Gilbert Desmarais, avec lacomplicité de Gilles Lafortune, n’avaient pasménagé leurs efforts pour faire de cette soirée un« Grand Happening ». Tous les invités qui ontrépondu à cette invitation ont été impressionnéspar la qualité de cette rencontre.

Lors de cette soirée, on en a profité pourremercier de façon concrète tous les présidentsqui ont dirigé les destinées de l’Association aucours de ces 10 ans. Gilbert Desmarais a profitéde l’occasion pour remettre un petit souvenir àtoutes ces personnes qui se sont dévouées à lacause de l’AGPI. Les présidents qui ont « régné »sont : Jean-Jacques Barrette, Gilles Daoust, GillesLafortune, Pierre Gastaldy, Jean-Pascal Foucault,Gilles Rousseau, Pierre Fleurant et le présidentactuel Yves Gabias jr.

Un gros merci à Ginette, Gilbert et Gilles qui ontfait de cette soirée un succès. Un gros merciégalement à tous les commanditaires de cetévénement dont vous trouverez la liste dans laprésente parution du Diffuseur.

COLLOQUE 2007Le colloque 2007 fut encore une fois un succèssur toute la ligne grâce à tous nos participantsbien sûr et à nos conférenciers. Plus de 230inscriptions pour ce colloque. Le mérite revientévidemment à nos principaux artisans de cetteactivité : Pierre Fleurant était le président ducomité organisateur et il a su diriger ses troupesde façon magistrale. Il ne faudrait pas oublier lesmembres de son comité (Gilles Lafortune, BrunoPetrucci, Johanne Giguère, Michel Rose et YvesGabias)qui se sont impliqués pour faire de cetteactivité un succès. Ginette L’Écuyer, GilbertDesmarais et plusieurs bénévoles ont été trèsactifs avant et pendant le congrès pour mettre en

place toutes les structures pour accueillir lesparticipants et pour s’occuper de la logistique decet événement. C’est grâce à l’implication detoutes ces personnes, qu’il nous est possible devous offrir un congrès relevé à un prix plusqu’abordable.

NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATIONLors de l’élection des membres du conseil d’admi-nistration en octobre dernier, de nouveauxadministrateurs ont fait leur apparition : RéjeanTremblay du Cégep de Ste-Foy, Pierre Nadeau duCollège Dawson, Patrice Leroux de la Ville deMontréal et Frédéric Gagnon de la Commissionscolaire des Bois-Francs se sont en effet joints auxautres membres du CA déjà en poste et qui sont :Johanne Giguère, vice-présidente, Michel Rose,vice-président, Bruno Petrucci, trésorier, MichelCaron, secrétaire, Gilles Daoust, directeur, YanaiElbaz, directeur, Jean-François Soumis,directeur, et Yves Gabias jr, président.

Les membres de votre Conseil d’administration sesont rencontrés à deux occasions depuis cettejournée d’élection. Lors de ces rencontres, lesdirecteurs ont principalement travaillé sur lesorientations et objectifs (plan stratégique) 2007-2010 et sur le plan d’action 2007-2008. Il estd’ailleurs possible de consulter le documentconcernant les orientations et objectifs 2007-2010sur le site de l’AGPI. Nous vous invitons à enprendre connaissance et nous faire parvenir voscommentaires ou suggestions pour améliorer lesservices que nous voulons offrir à nos membres.

En terminant, au nom de mes collègues du CAet en mon nom, nous vous souhaitons unejoyeuse période des Fêtes avec les membres devotre famille. Paix, Joie, Bonheur et Santé pour laprochaine année.

Au plaisir de vous rencontrer lors de nos activités2008.

iffuseurL’AGPI A FÊTÉ DES 10 ANSD’EXISTENCE CET AUTOMNE

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D É C E M B R E 2 0 0 7 ■ ■ ■ LeDiffuseur

Ressources naturelles Canada(RNCan) offre de nombreuxproduits et services aux proprié-taires, gestionnaires et autres

professionnels des bâtiments commer-ciaux et institutionnels :

écoÉNERGIE pour les bâtiments etles habitationsecoaction.gc.ca/batiments

■ formation et ateliers■ logiciels de simulation énergétique et

outils (ex. EE4 et RETScreen®)■ publications techniques, études de cas

et bulletins■ appui pour la mise à jour du Code

modèle national de l’énergie pour lesbâtiments (CMNÉB)

■ élaboration d’un système de coteénergétique des bâtiments

■ validation de la conception des bâti-ments neufs

■ information sur les options de finan-cement telles que les contrats de ser-vices énergétiques

■ information sur l’optimisation desbâtiments (mise en service et remise aupoint)

■ collaborations avec les intervenants,les services publics et les fournisseursde services

■ prix et reconnaissance

écoÉNERGIE Rénovation – petites et moyennes organisations (Appui financier)ecoaction.gc.ca/renovation

■ la plupart des organismes qui gèrentdes bâtiments sont admissibles

■ les bâtiments commerciaux, institu-tionnels, résidentiels à logements

multiples et gouvernementaux nonfédéraux doivent avoir une superficieinférieure à 10 000 mètres carrés

■ avant de compléter le formulaire dedemande, il faut effectuer une vérifi-cation de la consommation d’énergiedu projet

■ l’appui financier s’élève à 10 $ pargigajoule d’économie annuelle d’énergieestimée, jusqu’à 25 % des coûtsadmissibles du projet, jusqu’à concur-rence de 50 000 $ par projet

écoÉNERGIE pour le chauffagerenouvelable (Appui financier)ecoaction.gc.ca/chauffage

■ les technologies admissibles à cet aidesont les systèmes solaires actifs homo-logués de chauffage de l’air et de l’eau

■ l’appui financier peut atteindre 25 %des coûts d’achat et d’installation,jusqu’à 80 000 $ par installation

■ il est important d’avoir reçu l’Accordde contribution de RNCan avantd’engager des frais pour le projet

Veuillez communiquer avec l’Office del’efficacité énergétique (OEE) :oee.rncan.gc.ca/batiments/contact ou 1-877-360-5500

VALIDATION DE LA CONCEPTION DES

BÂTIMENTS NEUFS

L’OEE poursuivra la validation de laconception des bâtiments neufs relative auCode modèle national de l’énergie pourles bâtiments (CMNÉB) dans le cadred’écoENERGIE. La validation est re-connue par des organismes tels que le

Conseil des bâtiments durables duCanada pour le programme de certifica-tion LEED® Canada, Le Fonds en effica-cité énergétique et la Société canadienned’hypothèques et de logement. De plus,certaines institutions et municipalitésexigent l’analyse énergétique de RNCandans leurs appels de propositions.

L’OEE accueillera de nouvelles de-mandes de validation à partir du 1erjanvier 2008. Si la conception de votrebâtiment neuf est plus performanteénergétiquement de 25 % comparati-vement au CMNÉB et que votre permisde construction est daté du 1er janvier2006 ou après, vous pourriez êtreadmissible au service de validation sansfrais. Pour de plus amples renseigne-ments, consultez la page suivante :oee.rncan.gc.ca/batimentsneufs

2 ■ ■ ■

Association des gestionnaires de parcsimmobiliers institutionnels

Le bulletin est diffusé dans tout le milieu de lagestion immobilière institutionnelle. Les membrespourront y trouver une tribune pour émettre leursopinions sur des sujets jugés d’intérêt pour lemilieu. Toute personne désireuse de soumettre untexte peut le faire en s’adressant au secrétariatpermanent de l’AGPI.

625, avenue Sainte-Croix, bureau B22 Ville St-Laurent QC H4L 3X7℡ (514) 747-59616 (514) 747-1675: [email protected]

www.agpi.org

Publication : l’AGPIÉditeur : Pierre Gastaldy, ing.Graphiste : VALNA inc.Imprimeur : ATOMIC

N.D.L.R. - Dans ce bulletin, l’usage du masculin n’a pourseul but que d’alléger le texte.ISSN 1496-7081

PROGRAMMES

écoÉNERGIE POUR LES BÂTIMENTS

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LeDiffuseur

LOGICIEL EE4 VERSION 1.7

Le logiciel EE4 est utilisé pour simuler lerendement énergétique des bâtimentsneufs selon les exigences du Code modèlenational de l’énergie pour les bâtiments(CMNÉB) de 1997 et de Ressourcesnaturels Canada. Dès la mi-décembre2007, une nouvelle version du logiciel etdu Guide de modélisation sera disponible.Cette toute dernière mise à jour contienttous les changements, les modifications etles directives apportés depuis la versionqui était en vigueur depuis mai 2006.

La version EE4 1.7 et le Guide demodélisation sont disponibles à l’adressesu i van t e : www. sbc .n rcan .gc . c a /software_and_ tools/ee4_soft_f.asp

BULLETIN L’ENJEU : EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Le bulletin L’Enjeu : Efficacité énergétiquevous renseigne sur les questions et lesinitiatives relatives à l’efficacité énergé-tique dans les bâtiments commerciaux etinstitutionnels.

Publié depuis 1996, L’Enjeu : Efficacitéénergétique compte maintenant plus de17 000 abonnés. Cette publicationélectronique est publiée par l’Office del’efficacité énergétique (OEE) de Res-sources naturelles Canada et est dispo-nible en ligne à l’adresse suivante :oee.rncan.gc.ca/enjeu. Vous pouvez con-sulter le dernier numéro ou les archivesou, encore, effectuer une recherche parsujet dans les numéros précédents.

Vous pouvez également vous inscrire etrecevoir gratuitement le bulletin parcourriel en complétant le formulaired’abonnement qui est disponible sur lesite de l’OEE. Lorsque vous compléter leformulaire, nous pouvons égalementtenir à jour notre base de données et vousfaire parvenir d’autres documents et avisimportants.

UN NOUVEAU RAPPORT RÉVÈLE LE POTENTIEL

DES IMMEUBLES COMMERCIAUX ET INSTITU-TIONNELS

Un nouveau rapport publié en novembrepropose un plan directeur pour desimmeubles commerciaux plus verts auCanada. Publié par Technologies dudéveloppement durable Canada (TDDC),il met en évidence les changementstechniques et non techniques à apporterà la conception, à la construction etl’entretien des immeubles commerciauxcanadiens afin de réduire la consom-mation d’eau et d’énergie et la produc-tion de déchets.

« Le secteur des immeubles commerciauxreprésente environ 14 % de la consom-mation d’énergie secondaire au Canadaet les émissions de GES qui y sontassociées ont augmenté de 42 % entre1990 et 2004 », a déclaré Vicky J.Sharpe, présidente-directrice générale deTDDC. « Si nous voulons voir deschangements dans ce secteur, nous de-vons adopter une nouvelle approche dansla façon de concevoir, de construire etd’exploiter les immeubles commerciauxainsi qu’au chapitre des règlements et despolitiques qui orientent ces activités. »

Parmi les changements techniques mis del’avant, le rapport souligne l’importanced’améliorer l’efficacité des systèmes et del’équipement et de mettre au point desprocessus de conception intégrée.

« Actuellement, un très grand nombred’acteurs clés dans le développement etl’exploitation d’immeubles commerciauxtypes travaillent de façon isolée et seconcentrent sur leur champ d’expertise »,a ajouté Mme Sharpe. « Nous avonsbesoin de démonstrations dans le monderéel qui décompartimentent le processusde conception afin d’harmoniser lesprincipes de responsabilité et de viabilitééconomique avec ceux du confort et de lafacilité d’emploi. »

Au nombre des changements nontechniques recommandés, le rapport metl’accent sur l’importance de donnéesprécises et de meilleures normes d’éco-étiquetage et de rendement fondées sur lecycle de vie qui permettront unecertification des immeubles axée sur lecycle de vie plutôt que sur le dessind’après exécution.« Nous devons passer à une approcheaxée sur le cycle de vie si nous espéronsréaliser des immeubles commerciauxdurables », a déclaré Rick Whittaker,vice-président, Investissements deTDDC. « Certains progrès ont étéaccomplis, notamment par l’émergencede la certification LEED et d’autresoutils, mais nous devons encore déployerbeaucoup d’efforts pour établir desmesures significatives, faciles à consulter,qui offrent aux propriétaires et auxlocataires des indicateurs de durabilitéqui les aideront dans leurs prises dedécisions. »

Le Rapport sur l’Analyse d’investis-sement du DD qui porte sur l’éco-efficacité des immeubles commerciauxest le cinquième d’une série de rapportsproduits par TDDC. Ces rapports sontle fruit de consultations auprès denombreux décideurs publics ainsi qued’intervenants de l’industrie et du milieuuniversitaire. L’information a étéanalysée avec des données du marché demême que des études et des rapportsactuels pour produire un rapport d’in-vestissement qui offre une visioncommune du potentiel commercial. Cesrapports servent à orienter le processusde décision de TDDC en matièred’investissement. Des rapports antérieurssur l’Analyse d’investissement du DDont examiné des sujets tels que l’électri-cité renouvelable, les combustiblestraditionnels propres, les biocarburantset l’hydrogène. On peut les consulter à lasection Centre de connaissances àl’adresse suivante : www.sdtc.ca/fr.

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LeDiffuseur

L’AGPI a profité du souper officieldu colloque annuel 2007 pourhonorer quelques uns de sesmembres pour l’excellence qu’ils ont

démontré dans la gestion de leur parcimmobilier. Aussi, elle en a profité poursouligner de façon tangible le travail d’unde ses grands bâtisseurs.

L’Association a innové cette année enremettant pour la première fois un trophéedans la catégorie environnement, ce quiporte le nombre de catégories à cinq auconcours Le Pilier d’Or, soit :Le Mérite de gestionLe Mérite technique et innovationLa catégorie EnvironnementLa catégorie Ressources Humaines et enfinLa catégorie Reconnaissance

Le premier Pilier d’Or a été remis dans lacatégorie Mérite de gestion.

Le trophée a été remis par MadameJohanne Giguère, directrice des servicesfinanciers, ressources matérielles et infor-matiques de l’Agence de Santé et desservices sociaux de la région de la Mauricieet membre du conseil d’administration del’AGPI à Loto-Québec représentée parMonsieur Benoît De Grosbois, chargéde projet.

Les points dominants du dossier soumisétaient :Sa politique de gestion immobilièreSa gestion dynamique en matière d’énergie,d’environnement Ses programmes de formation et de per-fectionnement des ressources humainesvisant autant le développement des com-pétences techniques que la croissancepersonnelle des employés.

Attribué initialement à l’organisation dontla persévérance à participer au tableau debord MAESTRO et dont les performancesen matière de gestion immobilière étaientdignes de mention, cette année, le Pilierd’Or dans la catégorie Mérite de gestionest dorénavant basé sur les 5 critèressuivants :Performance financièrePolitiques et procédures administrativesOffre de service à la clientèleInnovation dans les modes d’opérationProgramme de formation personnelle

Le bulletin de candidature devait démontrerpourquoi cette candidature devait êtrechoisie en fournissant des informationspertinentes et convaincantes dans les cinqdomaines de la gestion immobilières repré-sentés par les critères de sélection.

Dans la catégorie Mérite technique etinnovation qui récompense uneorganisation qui a fait preuve de créativitédans la gestion de ses opérations ou des sesprojets de construction, d’amélioration oude réfection, le comité choisi de remettrele prix à une organisation dont la candi-dature ne s’illustre pas par l’envergure desprojets soumis mais bien par son approcheglobal des problèmes et des solutions àapporter. En effet, à partir du moment oùles problèmes ont été identifiés, legestionnaire s’est vite rendu à l’évidenceque le marché ne lui offrirait pas desolution toute faite pour ces derniersd’autant plus que la mission de sonorganisation traite des cas lourds decomportements et de déficiences mentalesce qui rend le besoin difficile à combler etl’application de solution pour le moinsparticulière. Ces constatations l’amènedonc à fouiller le marché et même à fairede la recherche et du développementd’applications; ensuite, il passe à la phasedes essais et puis de l’application.Monsieur Yanaï Elbaz, directeur a remis lePilier d’Or à l’Institut Philippe-Pinel deMontréal, pour avoir utilisé une mem-brane de toiture dans des conditionsd’installations exigeantes sur des panneauxde murs sandwich d’un immeuble et avoirdéveloppé une fenêtre comportant unventilateur d’extraction contrôlé à distanceet des mesures de haute sécurité anti-évasion en plus d’éliminer les besoins

d’entretien de la surface vitrée par l’utili-sation du procédé de nanofusion dans lafabrication du verre. Monsieur Paul-Émile Trudeau, directeur des servicestechniques a reçu le trophée.

La catégorie Ressources humaines sou-ligne l’effort particulier d’une personnedont le mérite a été établi sans équivoque.Il a été tout au cours de sa carrière ungestionnaire attentif et impliqué. Membrefondateur de l’AGPI, il s’est aussi intéresséà la cause des cégeps en tant que membrede l’exécutif de la CAMAF de laFédération des cégeps pendant plusieursannées. Monsieur Laval Tremblay, coor-donnateur des ressources matérielles auCégep Lévis-Lauzon et vice-président del’AGPI a remis le Pilier d’Or dans cettecatégorie à Monsieur Pierre Beaulieu,ingénieur et directeur du Service del’équipement au Cégep Dawson.

Dans son collège, il a su mener les 5 phasesde travaux de construction et deréaménagement avec doigté et sensibilitétout en conservant bien présent à sonesprit la mission et les priorités de

LE PILIER D’OR - ÉDITION 2007GILLES LAFORTUNE

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l’organisation. D’ailleurs, il a poursuivison implication jusqu’à l’heure de laretraite dans un dernier projet deconstruction récemment complété. Aussi,le maintien en excellent état physique d’unbâtiment fréquenté sur une base quoti-diennement par plus de 10 000 personnes,en milieu urbain et en plein centre ville,représente un défi permanent qu’il abrillamment relevé de concert avec sonéquipe.

L’AGPI reconnaissait ainsi son profes-sionnalisme et son caractère passionné quin’a jamais fait jamais dans la demi-mesurequand venait le temps de servir l’insti-tution qui l’a employé durant une grandepartie de sa carrière.

C’est à Monsieur Jean François Soumis,directeur des ressources matérielles de laC.S. de St-Hyacinthe et membre duconseil d’administration de l’AGPI qu’estrevenu l’honneur de remettre le premierPilier d’Or dans la catégorie Environne-ment.

L’AGPI a innové cette année en ajoutant lacatégorie «Environnement» au concours LePilier d’Or 2007. Par ce geste, l’associationsouhaite mettre en évidence le travailréalisé par un établissement membre dansla protection de l’environnement et ledéveloppement durable. Le bulletin decandidature devait faire état, avec chiffres àl’appui, du «bilan environnemental» del’organisation et fournir un plan d’actiondans la plupart des domaines reliés àl’écodéveloppement. Toute accréditationd’un organisme reconnu comme celle du«Programme Visez vert», apportait unsupport important à la candidature.

Comme il fallait s’y attendre, le jury desélection a eu une tâche très difficile pourdéterminer l’établissement membre le plusméritant dans cette catégorie; nonseulement à cause du fait que c’était lapremière année que ce prix était attribuémais aussi par le nombre et surtout laqualité des candidatures soumises.

Aussi, il a été décidé de donner unemention spéciale au Centre universitairede santé McGill (CUSM) pour l’ensembledes travaux réalisés en matière de récu-pération, de protection de l’environnementet de développement durable.

La candidature retenu pour le Pilier d’Ordans la catégorie environnement aprésenté un bâtiment qui dès lors de saconstruction dans les années ’70 on a euune préoccupation pour réduire la con-sommation d’énergie en construisant 50 %des surfaces utilisables sous le niveau du solet en installant un système de récupérationde chaleur. Depuis cette préoccupationpour l’environnement n’a cessé d’êtreprésente et plusieurs programmesd’économie d’énergie ont été mis en placepermettant de réaliser des économies deconsommation importantes. En plus d’êtreactif dans les domaines de la gestion desmatières valorisables, la gestion de l’eau etdes matières dangereuses, la sensibilisationdes occupants et les communicationsreçoivent une attention particulière. Tousles moyens sont bons pour convaincre depoursuivre les actions entreprises, courriel,communiqués, kiosques, vidéo et ren-contres d’information sont au menu. Larecherche constante et l’application desmeilleurs procédés pour la protection del’environnement a toujours constituél’objectif principal pour permettre à l’orga-nisation de remplir pleinement sa missionde diffuseur public au 21e siècle. Fait àremarquer, seul le dossier de cette candi-dature utilisait le papier sur les faces rectoet verso.

C’est à la Société Radio-Canada qu’a étéremis le premier Pilier d’Or pour le mériteenvironnemental. Madame Sonia Trudela reçu le trophée pour cette institution.

C’est la prérogative de toute organisationcomme l’AGPI de reconnaître à unmoment opportun, un membre dont ellejuge que la contribution à ses opérations età son développement est particulièrementsignificative et mérite d’être soulignépubliquement. De cette façon tous lesmembres de notre association pourront se

joindre, aujourd’hui, à son président poursouligner l’admiration qu’ils ont pour cettepersonne et lui signifier leurs remercie-ments.

Monsieur Yves Gabias, directeur del’Équipement à l’Université du Québec àTrois-Rivières et président 2007 de l’AGPIa remis le Pilier d’Or dans la catégorieReconnaissance à Monsieur PierreFleurant, adjoint administratif à laretraite du Service des Immeubles del’Université du Québec à Montréal.

Yves Gabias a fait l’éloge de Pierre Fleuranten soulignant qu’il avait été le responsablede l’incorporation de l’Association, puisavait agit comme secrétaire de l’AGPIpendant plusieurs années pour ensuite enassumer la présidence en 2004-2005.Durant sa carrière Pierre Fleurant aorganisé la majorité des dîners causerie, laplupart des ateliers de formation et plusrécemment la mise sur pieds des ateliers surl’entretien sanitaire de l’AGPI en collabo-ration avec Jean-Jacques Barrette. Commedes frères de sang, Pierre Fleurant et Jean-Jacques Barrette ont agit à titre de co-président des comités organisateur descolloques durant les dernières années.

C’est également grâce à la grande foi dePierre Fleurant en son travail et en sonmilieu que l’UQÀM offre aujourd’hui uneformation de deuxième cycle en gestionimmobilière. Pierre a pris les moyensnécessaires pour convaincre les gens del’université du bien fondé de mettre enplace ce programme de formation.

Bravo et merci Pierre.

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PLAN QUÉBÉCOIS DES INFRASTRUCTURES:

ON CROIT RÊVER!

Au mois d' octobre 2007, le gouver-nement du Québec annonçait quele budget actuel de 14,9 milliardsde dollars dédié au maintien d'actifs

des infrastructures liées au réseau routier, autransport en commun, à l'éducation, à lasanté, à la culture, à la recherche, auxmunicipalités, aux logements publics, à lajustice et la sécurité publique, passerait à23,4 milliards de dollars d'ici 2012.Que ceux qui n'ont pas encore lu ledocument à l'appui de cette annonce aillentvite sur le site :http://www.tresor.gouv.qc.ca/fr/publications/infrastructure/plan-infrastructure.pdf,vous y découvrirez un texte de 15 pages depur (ou presque) bonheur, intitulé “ DESFONDATIONS POUR RÉUSSIR, Planquébécois des infrastructures”.

APRÈS LES FLEURS, LE POT…

Dans l’introduction, on lit sous la plumede Jean Charest : “Les différents gouverne-ments qui se sont succédé au Québec au coursdes 30 dernières années ont négligé l’entretiendes infrastructures publiques. Collectivement,nous avions la tête ailleurs. Notre gouverne-ment a corrigé cette tendance en relançant lesinvestissements dans les infrastructures. Maisaujourd’hui, nous allons plus loin. Aujour-d’hui, nous mettons fin à l’insouciance passéeet nous prenons les moyens pour léguer à nosenfants un Québec en bon état”. Là, on nerésiste pas à la tentation de dire à M. Charest que tout le monde n’avait pasla tête ailleurs. Les signaux d’alarmes ontété constamment envoyés au gouverne-ment par tous les gestionnaires d’infra-structures publiques1. Le gouvernementaura pris 20 ans pour y donner suite.…Mais comme le disait Edward R. Murrow,“Ce qui est obscur, nous le voyons éventuel-lement. Ce qui est tout à fait évident prendplus de temps”.

Voici aussi ce qu’écrit dans son messaged’introduction, la ministre des Finances etprésidente du Conseil du trésor, MmeMonique Jérôme-Forget : “En investissant

30 milliards de dollars sur une période decinq ans, nous allons lancer la première phased’un immense chantier qui nous mènera, surun horizon de 15 ans, à renouveler l’en-semble de nos infrastructures publiques. Avecla mise en oeuvre de ce plan, nos écoles serontaccueillantes autant pour les élèves que pourleurs professeurs; nos hôpitaux seront plusfonctionnels et disposeront d’équipements à lafine pointe de la technologie; et nos routesseront en aussi bon état que celles de nosvoisins”.

Plus loin encore on lit : “Les infrastructurespubliques du Québec sont vieillissantes. Leshôpitaux ont plus de quarante ans. Lesétablissements d’enseignement, dont certainsont été érigés dans les années vingt, requièrentdes investissements majeurs pour assurer leurmise aux normes.” Merci Esprit-Saint! 20 ans qu’on répète ça encroyant prêcher dans le désert! Ilfaut avoir l’humilité de recon-naître que le mérite ne nousrevient pas entièrement. Lesinnocents qui sont si tristementmorts sous le viaduc effondré dela Concorde sont en fait lesvéritables responsables de cetteprise de conscience gouverne-mentale. Ils ne le savent pas,mais ils ne sont pas morts pourrien…

Autre bémol : sans grand discernement, lesmédias ont relayé sans nuance, l’annonceinsidieusement très “politique” en faisantétat d’un montant de 30 milliards…Soyons lucides et précisons :Il est vrai que de 2007 à 2012, donc pourles 5 prochaines années, le gouvernementdépensera 29,659 milliards pour lemaintien, l’amélioration et le remplace-ment de ses infrastructures. Vrai aussi que“De ce montant, près de 80 % des sommessoit 23,4 milliards de dollar seront consacréesau maintien des actifs et à la résorption desdéficits d’entretien des années passées”.

Mais une lecture attentive du documentnous indique que les budgets actuelsreprésentent déjà 14,879 milliards. Lesvéritables sommes additionnelles sont donc2,974 milliards pour le maintien d’actif et5,531 milliards pour résorber théori-quement le tiers du déficit d’entretienactuel. C’est donc de “seulement” 8,505milliards d’argent neuf qu’il s’agit, soitmoins de 30 % des 30 milliards publicisés!Il reste que c’est déjà toute une nouvelledont on ne peut que se réjouir.

Voici un extrait du tableau complet intituléInvestissements du Plan quinquennal2007-2012, (Contribution du Québec enmillions de dollars), extrait qui concernedavantage les secteurs dont viennentprincipalement les membres de l’ AGPI.

À la lumière de ces chiffres on peut sequestionner sur les bases qui ont servi à lesétablir. Une note au bas du tableau nousapprend par exemple que “Au total, ledéficit d’entretien cumulé assumé par legouvernement du Québec s’élève à (…) 3,0 milliards de dollars pour la santé, 3,3 milliards de dollars pour l’éducation,0,7 milliard de dollars pour la culture, 2,9 milliards de dollars pour les infrastruc-tures municipales”.

Hormis le réseau de l’éducation primaire-secondaire qui, grâce à la vision de M. Gilles Marchand, dispose d’un outilqui permettra sous peu de connaître puissuivre son déficit d’entretien, aucun réseau

PIERRE GASTALDY, ING.

Maintien d'actifsBudget Budget Résorptionactuel additionnel du déficit

d'entretien sur 15 ans Sous-total

SecteurSanté 3 568,00 276,1 808,4 4 652,50Éducation 4 104,40 168,3 880,0 5 152,70Culture 393,00 145,5 176,4 714,90Infrastructures municipales 1 171,40 778,8 1 950,20

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ne peut préciser hors de tout doute la condition de son parc. D’oùproviennent alors ces chiffres? Quel est leur degré de précision? Ilest probable que le Gouvernement se soit fié ici à desextrapolations… qui semblent heureusement l’avoir conduit à desordres de grandeurs réalistes.

Pour le réseau de l’éducation qui est d’environ 21 millions de m2

avec un coût moyen de remplacement de 1500 $/m2, un déficit de3,3 milliards correspond à un indice de condition de 10 % ce quiselon plusieurs sources est possiblement un peu surestimé.

Pour le réseau de la santé avec ses quelques 8 millions de m2 à uncoût de remplacement moyen de 1750 $/m2, un déficit de 3 millions correspond à un indice de condition de 21 % ce quirecoupe l’estimation apparue dans le rapport du vérificateurgénéral du Québec en 2000.

Admettons qu’il est grand temps que tous les réseaux soientexhortés à imiter les commissions scolaires et se dotent d’outild’évaluation de la condition de leur parc. À défaut d’utiliser uneapproche systématique comme celle que permet le logicielSIMACS2, le recours à une méthode plus empirique, basée sur laperception des employés de chaque institution comme cellepréconisée par l’approche de Cartographie des Risques Immobilierstbmæstro™3, peut faire l’affaire.

Une autre question surgit. La résorption du déficit d'entretien sur15 ans est-elle utopique? On sait, en effet, que le déficit d'entretiencontinue à croître alors même qu'on pose des gestes pour leréduire. Sa réduction suppose donc que la réhabilitation se fasse àun rythme supérieur à la dégradation naturelle. Pour les réseaux del’Éducation et de La Santé, en faisant les hypothèses suivantes :inflation à 2 %, détérioration du déficit de 2,65 %, croissance duparc de 5 % et taux de dégradation des actifs de 2 %, les 1,961milliards consentis au rattrapage du déficit le feront passer lapremière année de 6,6 milliards à 6,06 milliards. Si cette tendancese maintient, l’objectif gouvernemental serait donc atteignable,comme le montre le tableau suivant :

Mais attention. Cela implique que les institutions maintiennent etmême augmentent leurs dépenses d’entretien récurrent. On peuten douter car la tentation pour plusieurs sera de réduire leursefforts actuels en proportion des nouvelles subventions. D’où leprojet de loi 32 par lequel le Gouvernement entend modifierl'actuelle Loi sur l'administration publique pour obliger lesinstitutions à une reddition de compte plus spécifique que par lepassé.

Dommage qu’il faille encadrer à ce point le sens commun! Nous enreparlerons au mois de mars 2008.

1. Voir l’encadré dans ce même numéro intitulé rendons à César ce qui est à César, quiretrace de façon bien incomplète comment ces signaux ont été envoyés auGouvernement et ce, au moins depuis 1988.

2. Adopté par le réseau des commissions scolaires, ce logiciel est une adaptation faitepar la société GRICS du logiciel SARRA de la compagnie GES Technologie.

3. Approche développée par Jean-Pascal Foucault, ing.

SIMULATION RÉSEAUX ÉDUCATION ET SSS DU QUÉBECAnnée 2008

SUPERFICIE Année n-1 28 105 000 COUT UNITAIRE MOYEN Année n-1 1 627 VALEUR À NEUF Année n-1 : Vn-1 45 715 552 291 DÉFICIT Année n-1 : Bn-1 6 600 000 000 ICP Année n-1 14,44%

INFLATION Année n en % : In 2,00 %INFLATION Année n en $ : 132 000 000 DÉTÉRIORATION DU DÉFICIT Année n en % 2,65 %DÉTÉRIORATION DU DÉFICIT Année n en $ : Dn 174 900 000

TAUX DE CROISSANCE DU PARC Année n : Gn 1,05%VALEUR À NEUF Année n : Vn=Vn-1*(1+In+Gn) 47 109 876 636 TAUX DE DÉGRADATION Pn 2,00 %PERTE DE VALEUR Année n : =Vn*Pn+Dn 1 117 097 533 FONDS RENDUS DISPONIBLES Année n : Fn 1 960 800 000

DEFICIT ANNEE n : Bn 6 063 197 533 ICP Année n 12,87 %

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LeDiffuseur

COMITÉ AVISEUR

OSERfaire autrement ■ ■ ■

Pourquoi pas!

COLLOQUE AGPI 2007

Voilà le thème sur lequel l’Association des gestionnairesde parcs immobiliers institutionnels a tenu son 9e

colloque annuel les 2 et 3 octobre derniers au centre decongrès de l’Hôtel Mortagne à Boucherville. Encore

cette année, plus de 220 professionnels de l’immobilierinstitutionnel issus des secteurs de l’éducation, de la santé et desaffaires municipales sont venus écouter plus d’une vingtaine deconférenciers sur différents sujets reliés à la gestion immobilièreinstitutionnelle reliés à l’innovation.

Aussi, plus de 30 exposants représentant des firmes conseil, desmanufacturiers d’équipements mécanique et électrique dessystèmes de gestion informatisés et des fournisseurs de produitsde toutes sortes ont participé au Salon des partenaires durant lajournée du 2 octobre.

L’honneur de lancer le colloque estrevenu cette année à monsieurJean-Luc Tremblay, le Patch Adamsde l’administration et auteur dubest-seller «La performance par leplaisir». Monsieur Tremblay aréussi à soutenir l’intérêt des par-ticipants pendant plus de 90 mi-nutes en présentant une approche degestion innovatrice qu’il a lui-même

mis au point durant sa carrière de gestionnaire.

Les fiches d’évaluation recueillies tout au cours de l’événementdémontrent clairement un niveau de satisfaction très élevé de lapart des participants et des partenaires exposants. Si le colloquea été un grand succès encore cette année, c’est sans l’ombre d’undoute dû à la qualité des conférenciers mais aussi attribuableaux efforts magistraux déployés par le comité organisateur et lepersonnel de l’AGPI. En effet, un investissement d’énergiehumaine important a été fait dans la définition d’un thèmed’actualité, dans la recherche de conférenciers dynamiquescapables d’apporter dans leurs présentations, des points deréflexion autant que des éléments pratiques en lien avec lagestion immobilière institutionnelle dans l’esprit du thème«Oser faire autrement, pourquoi pas!» Il ne faut surtout pasoublier l’apport important des commanditaires qui permet àvotre association de vous offrir un colloque de grande qualité à

un prix extrêmement économique et dans ce même ordred’idée, un petit mot de remerciement aux collègues de plusieursétablissements qui n’hésitent pas année après année à inscrireplusieurs membres de leurs équipes. Merci à tous et donnons-nous rendez-vous les 1er et 2 octobre 2008.

Monsieur Serge Loiselle, CSSS du Suroît, reçoit le cadeau du Salondes partenaires offert par Monsieur Michel Fournier de la compagnieTOPO –Planification architecturale.

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COMMANDITAIRE PRÉSENTATEUR

COMMANDITAIRES COLLABORATEURS

Colloque 2007NOS COMMANDITAIRES

COMMANDITAIRES EXPOSANTS

AGENCE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE (AEE)

ARCHIDATA

CAN-AQUA INTERNATIONAL

CIE CANADIENNE DE TABLEAUX NOIRS

DESSAU-SOPRIN

ÉCLAIRAGE THOMAS CANADA

GAZ MÉTRO

GE SÉCURITÉ

GES TECHNOLOGIES INC.

GLASSCELL ISOFAB INC.

GROUPE AMEUBLEMENT FOCUS

GROUPE FENESTRA-ZÉRODRAFT

GROUPE ROSCO

HONEYWELL

HYDRO-QUÉBEC

INNU-SCIENCE CANADA INC.

INTERAL

LASERCAD INC.

LE GROUPE MASTER LTÉE

LES CLOISONS CORFLEX INC.

LES ENTREPRISES LAJOIE INC.

PEINTURES ICI, GLIDDEN

PRIMEX WIRELESS INC.

PRODUITS CHIMIQUES MAGNUS LTÉE

RÉGULVAR INC.

RESSOURCES NATURELLES CANADA (OEE)

SANIGESCO PLUS

SENERGY (IFCS)

SIEMENS – TECHNOLOGIES DU BÂTIMENT LTÉE

SOCIÉTÉ DE CONTRÔLES JOHNSON

SOCIÉTÉ GRICS

SOPREMA

TRANE

TREMCO

COMMANDITAIRE SOUPER OFFICIEL ÉNERGÈRE

COMMANDITAIRE VIN DE LA SOIRÉE SIEMENS—TECHNOLOGIE DU BÂTIMENT

COMMANDITAIRE PAUSES-SANTÉ ECOSYSTEM

COMMANDITAIRE ANIMATION DE LA SOIRÉE CIM CONSEIL

COMMANDITAIRE COCARDES, LANIÈRES ET CRAYONS TRANE

COMMANDITAIRE COCKTAIL AMERESCO QUÉBEC

COMMANDITAIRE ANIMATION CIM CONSEIL

COMMANDITAIRE PRIX DE PRÉSENCE TOPO—PLANIFICATION ARCHITECTURALE

COMMANDITAIRE SACS D’ALIMENTATION LES MAGASINS D’ALIMENTATION MÉTRO

Merci à ceux et celles qui ont travaillé à la production et à la réalisation de cecolloque ainsi qu’à ceux et celles qui nous ont accompagnés durant ces

journées pour en assurer le succès.

COMMANDITAIRE DE PRESTIGE

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LE FACTEUR HUMAIN DANS L'HYGIÈNEET LA SALUBRITÉ

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LeDiffuseur

On entend souvent parler dans lesbureaux, dans les congrès, dans lesexpositions, sur les lieux de travail,de technologies et de méthodes de

travail, de produits, d’organisation du tra-vail, des bonnes pratiques, d’évaluation dela qualité. Quand prend-on vraiment letemps de reconnaître à sa juste valeur lacontribution indispensable que notrepersonnel apporte à la bonne marchequotidienne de notre service d’hygiène etde salubrité ?

Et quand on le reconnaît, que fait-on, quefait la direction générale, la direction dupersonnel, la direction des services techni-ques ou des ressources matérielles pourprendre action de manière efficace pourprendre soin, pour valoriser notre capitalle plus précieux, celui qui réussit à faire ladifférence, celui qui réussit presque tous lesjours, souvent contre vents et marées, àfaire des miracles? Très souvent en effet nostroupes font des miracles, parce quel’impossible, elles sont déjà en train de lefaire dans des conditions très très difficiles.

Vous le savez comme moi, notre personnela été très éprouvé, pour ne pas diremalmené depuis dix ans. Déjà que lemétier ne reçoit pas, ni des autres corps demétier et des professionnels, ni du public,l’ombre d’un semblant de marques dereconnaissance légitime pour le travailaccompli. Où notre personnel peut-ilpuiser sa motivation, sa détermination à sebattre chaque jour afin de garder nosédifices propres et salubres ?

Nous avons devant nous, devant nos yeuxle résultat d’années d’inaction, d’indiffé-rence, de négligence, de gestion famélique.Les faits ne manquent pas, ne mentent pas: pas de cartes de compétence, peu ou pasd’accueil, d’orientation et de formation debase dignes de ce nom, pas de secteursd’attache, ballottés qu’ils sont entre lesautres services auxiliaires, des conditions detravail précaires et très difficiles pour lesremplaçants, peu ou pas de programmes de

dotation, de développement et de valorisation substantiels de cette fonction, pas deremplacement lorsqu’absent, pas dedirections qui veulent vraiment de nous,pas de salles de repos vraiment dignes de cenom. Souvent les salubristes se voientcomme des orphelins, des fantômes dansleur propre organisation, des parias dontpersonne ne veut vraiment. On les consi-dère trop souvent comme un mal nécessaire !

Où trouver pour eux la raison de continuerà se battre, à se dépasser, à demeurervigilant, à respecter les consignes et lesprotocoles, à faire la différence dans dessituations qui, je le répète, sont fréquem-ment très difficiles.

Gestion du personnel manquée, pré-posés manquants. Une corrélation que jene cesse malheureusement d’observer dansla majorité d’organisations de toute naturequi embauchent des concierges, desmanœuvres, des préposés, des ouvriersspécialisés. Étrange constat où on doit sel’avouer, on fait souvent partie, à titre decadres, davantage du problème que de lasolution, du moins en faisant l’autruche ouen reportant la faute sur les autres. Cecidit, c’est vrai que les départements de ges-tion du personnel font trop peu, trop tardafin de nous supporter dans ce défi crucial.L’image et l’estime de soi en prend uncoup, sans compter que ces situationsamplifient la rareté de personnel. Pour lesentiment d’appartenance, on repassera !!!À l’évidence dans beaucoup de milieux,notre “ressource humaine” est en voied’épuisement prononcé, de démotiva-tion, de démobilisation, d’extinctionlente. Dans certains cas, je parle car-rément de deshumanisation du milieude travail en salubrité ! On aura beau rehausser les fréquences denettoyage, acquérir de l’équipement neuf,ces mesures n’auront que des effets mitigéssi on ne prend pas des mesures énergiqueset continues afin d’appuyer, de soutenir, devaloriser notre monde.

Une fois reconnu cet état de fait pourtantsi flagrant il me semble, un chantier majeurdans toutes les régions du Québec doitdémarrer sans délai afin de limiter lesdégâts, colmater les brèches et inverser lecours des choses en vue de mettre en placeune gestion humaine du personneltravaillant en salubrité. Un signal clair estattendu des directions générales, desservices du personnel, des chefs de servicesde salubrité, des dirigeants d’entreprises denettoyage, des syndicats. Des démarchesdoivent être entreprises à court-terme avecles établissements d’éducation qui formentdans plusieurs régions des préposés afin defaciliter des stages, favoriser l’embaucheultérieure, assurer un accueil, une orienta-tion, une formation initiale digne de cenom.

On doit mettre en place des actionsd’évaluation, d’appréciation et de recon-naissance du personnel. Des postes tem-poraires doivent se transformer en postesréguliers. Les établissements des réseaux dela santé, de l’éducation et des villes etmunicipalités doivent investir en vue dedévelopper des formateurs internes, deschefs d’équipe, des leaders qui peuventassurer sur le certain une vigie, un supporthumain et technique. Des ressources, desprogrammes peuvent être mis en place siles établissements de la santé, de l’éduca-tion et des villes d’un même secteur serencontrent, font l’inventaire de leursressources, de leurs moyens d’action. Dessynergies, des idées, des ressources peuventet doivent apparaître. Il y va de la survie denotre métier.

Que le Temps des fêtes de cette année soitpour vous tous un temps de repos bienmérité, de partage et de retrouvailles avecvos proches et de réflexions porteusesd’action à votre retour en janvier 2008.

MICHEL LANDRY

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QUÉBEC FAVORISE

L’UTILISATION DU GAZ NATUREL

UNE ENVELOPPE DE 25 MILLIONS DEDOLLARS POUR DÉPLACER LE MAZOUT LOURDLe premier volet de ce programme consisteen une enveloppe de subventions de 25 millions de dollars servant à financer leremplacement du mazout lourd par dessources d’énergie plus propres comme legaz naturel et la biomasse forestière ou pardes mesures d’efficacité énergétique. Lesentreprises recevront ainsi une aide finan-cière proportionnelle à la réduction desGES obtenue par leurs projets, jusqu’à unmaximum de 40 $ la tonne de GES évitéepour les utilisateurs qui abandonneront lemazout lourd.

LA RÉDUCTION DE LA TENEUR EN SOUFREDU MAZOUT LOURD MÈNERA À DES COÛTSPLUS ÉLEVÉSÀ compter de 2009, le gouvernementréduira aussi à 1,5 % la teneur en soufre dumazout lourd, ce qui mènera à un raffinageplus coûteux et ainsi à une hausse des prix,ce qui constituera un autre incitatif pouradopter des énergies moins polluantes,comme le gaz naturel. Cette norme sera de1 % à compter de 2010 dans les territoiresdesservis par le gaz naturel.

RÉDUCTION DES GES DE 1 MILLION :OBJECTIF VISÉ PAR LE GOUVERNEMENTPar le biais de ces initiatives, le gouver-nement espère réduire les GES de 1 million

de tonnes annuellement d’ici 2012 endiminuant de 25 % la consommationactuelle de mazout lourd au Québec. Cesefforts devraient permettre d’atteindre 10 %de l’objectif de réduction des gaz à effet deserre fixé par le Plan d’action québécois delutte contre les changements climatiques2006-2012.

GAZ MÉTRO ENCOURAGE L’EFFORT COLLECTIFPOUR AUGMENTER LA PERFORMANCEENVIRONNEMENTALE AU QUÉBECPour sa part, Sophie Brochu, présidente etchef de la direction de Gaz Métro, ne peutque se réjouir de cette annonce. De fait,dans un discours prononcé le 27 septembredernier devant les Manufacturiers etexportateurs du Québec, elle énonçait clai-rement sa position face au dilemmeénergétique des industries québécoises :« On peut facilement s’en procurer [dumazout lourd] à des prix très compétitifspuisqu’il s’agit d’un déchet pétrolier. Cen’est donc pas étonnant qu’il soit si tentantd’en consommer lorsque l’on a d’énormesbesoins énergétiques à combler, a-t-elledéclaré. En contrepartie, c’est la terre quidoit payer le gros prix. (…) En tant quesociété qui se dit soucieuse du développe-ment durable et de ses émissions de GES,le Québec doit saisir toute occasion d’amé-liorer davantage son bilan. La forte propor-tion de mazout lourd utilisée par nos

industries offre justement une occasion enor de réduire significativement les émis-sions de GES. »

Selon elle, le succès passe par un effortcollectif : « Les gouvernements doiventréaliser que les industries ne parviendront àallier compétitivité et performances envi-ronnementales qu’en ayant accès à unesource d’énergie plus propre à un prixconcurrentiel. Les membres de notresociété civile doivent accepter qu’afin depréserver nos emplois et d’améliorer laqualité de notre environnement, la misesur pied de projets énergétiques porteursest une nécessité. Finalement, nous tous,gens d’affaires, devons saisir chaqueopportunité, lorsqu’elle se présente, deréduire notre empreinte de carbone. C’estnotre responsabilité et notre devoir. »

Gaz Métro met tout en œuvre pour vouspermettre d’augmenter votre compétitivitéet de répondre à vos préoccupations envi-ronnementales. Pour en savoir davantage surnos programmes en efficacité énergétique,consultez le www.gazmetro.com/efficaciteou communiquez directement avec votrereprésentant des ventes.

la solution est bleuePour allumer une ampoule, l’électricité est irremplaçable. Mais pour toutes les utilisations de chauffagede l’air et de l’eau, le gaz naturel s’impose en fournissant son efficacité maximale. En mettant la bonneénergie à la bonne place, nous contribuons à assurer la sécurité énergétique du Québec.

1800 567-1313 / www.gazmetro.com

LE 1ER OCTOBRE DERNIER, LE GOUVERNEMENT CHAREST OUVRAIT LA PORTE À UNE PLUS GRANDE UTILISATION DU GAZ NATUREL DANS LES MILIEUX

COMMERCIAUX, INDUSTRIELS ET INSTITUTIONNELS PAR LE BIAIS D’UN PROGRAMME GLOBAL VISANT À FAVORISER LA RÉDUCTION DES GAZ À EFFET

DE SERRE (GES). GAZ MÉTRO SE RÉJOUIT DE CETTE DÉCISION.

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LA VENTILATION PAR DÉPLACEMENT

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LE CONCEPT

La ventilation par déplacement, comme sonnom l’indique, est une technologie visant àmaintenir une qualité d’air et un confort ther-mique dans la zone d’occupation en assurantun ‘déplacement‘ à faible vitesse de l’air diffuséen partie basse de l’espace ventilé. Plutôt quede tenter de mélanger l’air uniformément dansla pièce comme le font les diffuseurs deplafond, la ventilation par déplacement, lorsquebien conçue, entraînera une stratification del’air en s’appuyant sur le principe d’Archimèdelequel représente un ratio entre les forces depoussée et les forces d’inertie.L’air admis dans la pièce sera généralementplus froid de quelques degrés (5 à 7 0C) que latempérature ambiante mesurée à 1,1 mètre duplancher. Au contact des sources chaudes ettout particulièrement des personnes, l’air seradéplacé verticalement vers le haut entrainantavec lui les polluants. Ces sources chaudesessentielles à la ventilation par déplacementvont générer ce que l’on appelle communé-ment des plumes thermiques ou plumesconvectives lesquelles dans leur ascensionatteindront une hauteur d’équilibre c’est-à-dire une hauteur où la différence de tempé-rature entre la plume et l’air ambiant devientnul. Ce concept de plume thermique estimportant et il a fait l’objet de nombreusesétudes de sorte que nous disposons aujourd’huid’équations permettant d’estimer, en fonctiondes caractéristiques des sources chaudes, leshauteurs et les vitesses que ces plumes ther-miques vont engendrer. Selon que noussommes assis ou debout, il faudra s’assurer quela plume thermique atteigne cette températured’équilibre à une hauteur située au-dessus de lazone occupée. Cette hauteur caractériseégalement le passage de la zone dite stratifiée àla zone dite mélangée. Le schéma ci-aprèsillustre bien le phénomène.

QUALITÉ D’AIR ET CONFORT THERMIQUE

Hormis les économies d’énergie que procure laventilation par déplacement (dont nousreparlerons dans un prochain article), ce modede distribution d’air s’est d’abord illustré par laqualité d’air accrue et le confort thermique qui

lui sont associés. Rappelons que la ventilationpar déplacement a d’abord été appliquée enmilieu industriel au milieu des années 70,justement pour ce net avantage qu’elleprésente de déplacer les polluants situés prèsdu sol vers la grille d’évacuation située enpartie haute. En évitant de mélanger l’air dansune pièce et en forçant l’air diffusé au plafondà rejoindre les occupants on assure une plusgrande qualité d’air là où ça compte c’est-à-dire dans la zone de respiration des occupants.A cet égard plusieurs études ont démontré cetavantage de la ventilation par déplacement surla qualité d’air ambiante. Le graphique ci-dessous (tiré de l’étude de Brohus et Nielsen1994) montre une concentration dans la zonede respiration égale à 0,58 Ce, alors qu’à lamême hauteur, soit 1,5 mètre, la concentra-tion ambiante est égale à 0,96 Ce.

Par définition, une ventilation parfaite parmélange issue de diffuseurs de plafond main-tiendrait une concentration égale à 1,0 Ce.Le guide Européen REHVA, DisplacementVentilation in Non-Industrial Premises publiéen 2002, réfère quant à lui à un indexpersonnel d’exposition aux polluants. Ethridgeet Sandberg 1996, ont étudié la relation entrele débit d’air d’alimentation et le niveau deconcentration dans la zone de respiration.Selon cette étude, il est possible de maintenirau niveau de la zone de respiration uneconcentration de 20% de la concentrationambiante, lorsque le débit d’air se situe entre10 et 20 l/s par personne. La qualité d’air dansla zone de respiration sera d’autant meilleureque les sources de polluants seront associéesaux sources chaudes. Le confort thermique est également reconnusupérieur avec une ventilation par déplace-ment. La sélection et la position des diffuseursest toutefois d’une importance capitale. L’airalimenté à faible vitesse et à une températurerelativement basse ne doit cependant pasimportuner les occupants. A cet égard, lestandard 55 d’ASHRAE Thermal Environ-mental Conditions for Human Occupancystipule que l’on doit maintenir une différence

de température d’au plus 30C entre la tête etles pieds. Le calcul du gradient de tempé-rature, c’est-à-dire le taux d’augmentation dela température par mètre de hauteur devradonc préférablement se situer entre 1,5 et2,0 0C/m. La diffusion d’air pouvant se fairepar les murs ou par le plancher, cette optiondéterminera également le niveau de contrôlede l’occupant sur le confort thermique. Dansle cas de la diffusion d’air par le plancher, lediffuseur ‘swirl’ présente l’avantage d’êtrefacilement ajustable et même relocalisable aubesoin. La diffusion par la plancher favorisedonc les réaménagements d’espace fréquentdans les édifices à bureaux. Que ce soit par lesplanchers ou par les murs, il existe chez lesmanufacturiers une gamme de diffuseursdéveloppés spécifiquement pour le déplace-ment. En faisant une sélection rigoureuse dudiffuseur et en localisant judicieusement lethermostat (différent de la ventilation tradi-tionnelle) le confort thermique des occupantssera maintenu. Les récentes études de Fisk et alPerformance of Underfloor Air Distribution in aField Settting ont montré à travers des son-dages aux occupants une niveau de satisfactionpar rapport au confort thermique beaucoupplus important qu’avec une ventilation parmélange. Ces résultats confirment les donnéesde Chen et Glicksman System PerformanceEvaluation and Design Guidelines forDisplacement Ventilation qui établissent lepourcentage de personnes non satisfaites enraison de courant d’air (PD) à moins de 15 %ce qui est inférieur à la norme du standard 55 d’ASHRAE fixée à <20 %.La ventilation par déplacement présente doncdes avantages non négligeables par ses attributsfondamentaux, soit une amélioration de laqualité d’air et du confort thermique. Nouspourrions également faire part du confortacoustique que ce type de ventilation procureen raison des faibles vitesses enregistrées à lasortie du diffuseur. Dans un prochain article,nous illustrerons les avantages économiquesassociés à la ventilation par déplacement.Nous verrons qu’il est possible de bénéficierd’une plus grande période de refroidissementgratuit, de réduire le débit d’air neuf en raisond’une plus grande efficacité de diffusion et deréduire le coûts des équipements de distri-bution d’air et de refroidissement. Nousillustrerons finalement par quelques exemples,les différentes applications possibles tout ensignalant les limites de ces applications.

LeDiffuseur

MICHEL TARDIF ING.

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UN RENDEMENT ANNUEL DE 100 % POUR SAINTE-THÉRÈSE

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Au cours de 2007, la Ville de Sainte-Thérèse, dans la banlieue nord deMontréal, a entrepris de moder-niser le système de pompage à

haute pression de son usine de purificationd’eau qui alimente les municipalités deSainte-Thérèse, Blainville, Boisbriand etMirabel.

Le coût des mesures d’efficacité énergé-tique adoptées ont totalisé environ120 000 $. Après déduction de l’appuifinancier de quelque 53 000 $ versé parHydro-Québec en vertu du programmeAppui aux initiatives – Optimisationénergétique des bâtiments, l’investissementnet de la municipalité s’est donc établi àenviron 67 000 $. Un investissement quipermettra à la Ville de Sainte-Thérèsed’économiser plus de 68 000 $ par annéesur sa facture énergétique.

Planifiée dans le cadre d’un vaste projet de30 millions de dollars visant la mise àniveau et l’augmentation de la capacité del’usine de purification de l’eau, cetteinitiative a été confiée à la société de génieconseil Tecsult.

Le projet, qui prévoyait à l’originel’installation de cinq pompes à vitesse fixed’une puissance unitaire de 500 HP avecsystème de régularisation du débit par

circulation, a été bonifié par l’installationde variateurs de vitesse à trois des cinqpompes afin de récupérer une partie del’énergie utilisée pour la recirculation.

Le nouveau système permet ainsi depomper en tout temps exactement le débitréel exigé par le réseau de distribution,évitant toute perte d’énergie.

DES ÉCONOMIES TRÈS ATTRAYANTES

« Les économies que nous pouvionsenvisager grâce à cette mesure nous ontrapidement convaincus de sa validité,souligne M. Robert Asselin, directeurgénéral adjoint aux Opérations à la Ville deSainte-Thérèse. L’appui financier d’Hydro-Québec a été déterminant et nous avonsaussi grandement apprécié la compétenceet la complicité de Mme Annie Joly,représentante d’Hydro-Québec. »

En économisant plus de 68 000 $ parannée, la Ville de Sainte-Thérèse pourrarécupérer son investissement en moinsd’un an et consacrer par la suite les sommeséconomisées à d’autres priorités.

UNE VILLE RESPONSABLE

L’usine de purification de l’eau de Sainte-Thérèse participe depuis 2002 au pro-

gramme d’excellence en eau potableparrainé par le RÉSEAU environnement.Les améliorations apportées à l’usinepermettront d’atteindre un niveau detraitement de l’eau potable nettementsupérieur aux normes québécoises, assurantainsi une meilleure protection des consom-mateurs contre les contaminations micro-biologiques. Le programme mis en œuvrepar la municipalité a reçu l’appuiscientifique des ministères québécois del’Environnement, de la Santé et des servicessociaux, de la Chaire de l’eau potable del’École polytechnique et l’appui financier duministère des Affaires municipales et de laMétropole.

Dans un autre domaine lié au dévelop-pement durable, la Ville de Sainte-Thérèses’est engagée dans le projet Zéro CO2, unprogramme de compensation des émis-sions de gaz à effet de serre par la créationd’espaces verts.

« Le projet Zéro CO2, va au-delà d’unsimple geste pour demain, indiquait MmeSylvie Surprenant, mairesse de Sainte-Thérèse. Il balise dès aujourd’hui,l’intention du Conseil municipal d’agir dèsmaintenant comme Ville Responsable. »

LeDiffuseur

UNE PLANIFICATION SOIGNEUSE, UN PROJET RIGOUREUSEMENT MONTÉ ET DES CONSEILS TECHNIQUES APPROPRIÉS : VOILÀ LES INGRÉDIENTS D’UNE

INITIATIVE RÉUSSIE EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE.

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L’ASSOCIATION DES GESTIONNAIRES DEPARCS IMMOBILIERS INSTITUTIONNELS FÊTE

SON 10E ANNIVERSAIRE

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L’association des gestionnaires deparcs immobiliers institutionnels(AGPI) a été fondée en 1997 parun regroupement de gestionnaires

de cégeps et d’universités du Québec.Elle fête cette année son 10e anniversaire.Depuis sa fondation, l’association a tenu9 colloques annuels, plus d’une centained’ateliers et de dîners causerie sur dessujets techniques ou relevant de l’admi-nistration de bâtiments publics et parapublics. L’AGPI a depuis réuni des repré-sentants des commissions scolaires, dusecteur de la santé et des municipalités.Elle compte actuellement plus de 230 établissements comme membres etses activités rejoignent plus de 1500 per-sonnes du milieu immobilier institu-tionnel et des secteurs commerciauxreliés à la construction, l’entretien etl’exploitation de parcs immobiliers.

Dans son milieu, l’AGPI est reconnupour son dynamisme dans les dossiersd’efficacité énergétique, de la promotionde l’innovation technologique et dudéveloppement professionnel du per-sonnel des établissements membres. Les

opérations de l’Association sont finan-cées à partir de cotisations mais principa-lement par la tenue d’activités comman-dées par ses partenaires d’affaires dans lesdomaines de l’architecture, de la

mécanique et de l’électricité du bâtimentainsi que par les activités d’accompa-gnement et de formation qu’elle offre àses membres.

Les administrateurs de l’Association ontprofité de cette fête qui s’est tenue auCentre des Sciences du complexe duVieux Port de Montréal, pour honorer

ses membresfondateurs ettous les prési-dents qui ontdirigé, au fil desans, les desti-nées de l’AGPI.

Les fondateurs sont : Russel Adams, Jean-Jacques Barrette,Pierre Beaulieu, Paul-Emile Bourque,Roy Dalebosik, Gilles Daoust, PierreFleurant, Gilles Lafortune et GillesRousseau.

Les présidents de l’AGPI depuis safondation sont :1997-1998 Gilles Lafortune1998-1999 Gilles Daoust1999-2000 Jean-Jacques Barrette2000-2001 Gilles Rousseau2001-2002 Pierre Gastaldy2002-2004 Jean-Pascal Foucault 2004-2005 Pierre Fleurant2005-2007 Yves Gabias

Toutes les personnes honorées ont reçuun magnifique livre d’art intitulé « LesÎles du Saint-Laurent », une œuvred’André Croteau dont la préface estsignée par Gilles Pelletier.

La soirée a débuté par un cocktaildînatoire et les participants ont puassister à la projection d’un film sur lesAlpes. Par la suite un gigantesque gâteauarborant le logo de l’AGPI a été serviaccompagné d’un verre de porto. Tous lesparticipants se sont vus remettre deux

verres à vin de type INAOgravé à l’effigie de l’Asso-ciation. Grâce à la générositédes commanditaires, lesmembres de l’AGPI ont puprofiter de cette belle soiréeofferte gratuitement.

L’AGPI remercie chaleureu-sement tous les commanditaires de lasoirée dont la liste apparaît à la page 15pour leur encouragement.

LeDiffuseur

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1984-88 : Yvon Crevier, directeur des servicesde l’équipement au Cégep Lionel-Groux,siège sur des comités de financement duMinistère de l’éducation dont l’objectif est dedéterminer les montants essentiels aumaintien d’actifs et d’établir les déficitsd’entretien. Le réseau des Cégeps adopteradans son plan de financement les mesuresdécoulant de ces travaux; on le constateaujourd’hui, ce plan a été garant du meilleurniveau de préservation des installationspubliques du Québec. Yvon Crevierconcrétisera d’ailleurs ses recherches dansson mémoire de maîtrise déposé en 1988.1988 : Raymond Vachon, directeur duservice des ressources matérielles de laCommission scolaire St-Jean-sur-le-Richelieu, propose aux directeurs des servicesdes ressources matérielles de la Montérégie derelier les besoins financiers à satisfaire enentretien de bâtiment avec la durée de vie descomposants. 1991 : Pierre Gastaldy, directeur des servicesde l’équipement de la Commission scolairedes Grandes-Seigneuries, développe unprototype de logiciel qui, à partir de la duréede vie des composants d’un immeuble et leurcoût de remplacement, établit les dépenses deréhabilitation à prévoir pour chaque année dela vie résiduelle et qui donne de facto, lapremière année, le déficit d’entretien.1992 : À l’instigation de la table deconcertation des directeurs de services desressources matérielles de la Montérégie, lafirme Siricon développe le logiciel PCI degestion des actifs immobiliers inspiré duprototype de Pierre Gastaldy. Ce produitcontinuera à évoluer avec la collaboration deTravaux publics et services gouvernementauxCanada, et sous l’acronyme PEB (Pland’entretien des bâtiments) obtient unedistinction de Contech en 1996. GESTechnologies, héritier de Siricon, en a fait lelogiciel SARRA, adopté à l’initiative de Gilles

Marchand par le MELS en 2005, sous lenom SIMACS (Système informatisé pour lemaintien des actifs immobiliers des commis-sions scolaires).1993 : Pierre Gastaldy expose à Québec lesgrandes lignes du logiciel Plan de conser-vation des immeubles au Colloque organisépar la commission professionnelle desressources matérielles de l’Association descadres scolaires du Québec, (Forum 93), puisà Paris à un séminaire de l’OCDE sur le« maintenance gap ».1997 : L’Institut des comptables agréés duCanada (ICCA), dans son manuel àl’intention du secteur public, écrit : « Lesgouvernements sont encouragés à déterminerla mesure dans laquelle ils ont reportél’entretien de leurs réseaux importants etcomplexes d’immobilisations … ils peuventenvisager de fournir cette information dansleurs états financiers étant donné qu’elle peutdonner une image plus complète de l ’étatdes finances… Les informations sur l’entre-tien reporté (engagements et éventualités)sont utiles à la compréhension et à l’appré-ciation des besoins futurs de revenus etpeuvent être présentées …dans les notes ».1998 : Jean-Pascal Foucault, conseiller cadreen gestion au Conseil scolaire de l’Île deMontréal, tire la sonnette d’alarme sur lesdéficits d’entretien du réseau primaire-secondaire lors d’une conférence intitulée« Nouvelles approches de gestion du bâtimentpour financer le déficit d’entretien ».2000 : Dans son rapport sur la gestion desimmeubles dans le RSSS, le Vérificateurgénéral du Québec, qui s’est assuré l’expertisede Jean-Pascal Foucault, estime que le réseaupublic de la santé a occulté un déficitd’entretien de 20 % de sa valeur de rempla-cement.2000, Pierre Gastaldy de la Commissionscolaire des Grandes-Seigneuries anime undîner-causerie de l’AGPI dont le titre est « La

conservation d’un parc immobilier…combiença devrait coûter? ». 2000 : Dans la foulée d’un Comité sur lesindicateurs de performance de l’AGPI, Jean-Pascal Foucault, président du comité, rédigeet publie la Première édition du manuelintitulé « Le Tableau de bord MAESTRO,pour la gestion des installations » qui présentela modélisation à mettre en place pour faire unpilotage stratégique et opérationnel depatrimoines immobiliers à l’aide d’indicateursde performance. 2002 : Présentation au MEQ et à la Fédérationdes commissions scolaires d’un documentintitulé « Évaluation qualitative de parcsimmobiliers en Montérégie et Estrie en 2001,Pourquoi les choix budgétaires actuels n’assurentpas la réhabilitation des parcs? » par PierreGastaldy, C.S. des Grandes-Seigneuries, DanielChartrand, C.S. de Sorel-Tracy et Jean-François Soumis, C.S. de St-Hyacinthe 2002-2003 : Développement d’une méthodo-logie simplifiée d’évaluation du déficitd’entretien à partir de questionnaires d’enquêtenormalisés par Jean-Pascal Foucault. Cetoutil, nommé «Cartographie des RisquesImmobiliers tbmæstro™ » a recours à uneapproche empirique et extrêmement effi-ciente, basée sur la perception des employésde chaque institution.2003 : Publication aux Presses Interna-tionales de Polytechnique de Montréal de laTroisième édition du livre « Le Tableau debord MAESTRO, pour la gestion des installa-tions » par Jean-Pascal Foucault en collabo-ration avec Guy Leclerc. Ce livre présente lesrésultats statistiques de la gestion de diverspatrimoines immobiliers publics et déve-loppe aussi une série d’analyses croiséesinnovantes de la performance en mettant enrelation différents indicateurs. Il abordeégalement la notion de seuil et de cible deperformance.

LeDiffuseur

COMMANDITAIRE PRÉSENTATEUR

COMMANDITAIRES DE LA SOIRÉE DU 10E ANNIVERSAIRE

SERVICE DU PORTOVERRES ANNIVERSAIRE ANIMATION DE LA SOIRÉE DÉCORATION DE LA SALLE

ALERTE AUX DÉFICITS D'ENTRETIEN :Rendons à César ce qui est à César...

PIERRE GASTALDY, ING.

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POUR LA SAUVEGARDE DE NOTREPATRIMOINE BÂTI

(TEXTE REPRIS DU SITE INTERNET DE LA CSDM: HTTP://WWW.CSDM.QC.CA/CSDM/NOUVELLES/2007/N_2007_11_30_2.ASP)

«La CSDM possède un parc immo-bilier d’une richesse patrimonialeinestimable. Les murs de ses écolessont témoins de grandes pages de

l’histoire de l’éducation à Montréal et il estimportant d’assurer la préservation denotre mémoire scolaire collective », asouligné la présidente de la CSDM, DianeDe Courcy, lors de son allocution.D’ailleurs, il est important de mentionnerque ce guide servira d’assises à tous lesgrands travaux de rénovation prévusjusqu’en 2011 dans les écoles de la CSDM.

Le responsable de la Fondation des amis dupatrimoine scolaire, Robert Ascah, aajouté : « Il est essentiel d’éduquer et desensibiliser les gens, car ce n’est pas lamauvaise volonté qui engendre des erreursarchitecturales mais bien l’ignorance del’importance de tels ou tels élémentspatrimoniaux présents dans un édifice.Espérons qu’avec ce guide, nous donneronsenvie à d’autres commissions scolairesd’agir pour préserver leur propre patri-moine. »

PRATIQUE ET FACILE À UTILISER

Abondamment illustré, le Guide d’inter-ventions architecturales pour les édificesscolaires résume tout d’abord l’histoire del’architecture des écoles montréalaises.Ensuite, on y présente plusieurs exemplesd’interventions réussies et moins réussies,basés sur l’expérience de la CSDM. Cesexemples sont analysés selon sept élémentsarchitecturaux : la volumétrie extérieure, lesfaçades (revêtements et couronnements), lavolumétrie intérieure, les ouvertures (porteset fenêtres), les travaux de finition, l’orne-mentation et les détails (poignées de porte,luminaires, etc.). Finalement, la dernièrepartie du guide explique le processus deconservation.

Pour accéder à ce document, visitezhttp://www.csdm.qc.ca/csdm/pdf/C20071129_Guidedinterventions.pdf

LE 29 NOVEMBRE DERNIER, AU CENTRE ADMINISTRATIF DE LA COMMISSION SCOLAIRE DE MONTRÉAL, A EU LIEU LE LANCEMENT OFFICIEL DU

GUIDE D’INTERVENTIONS ARCHITECTURALES POUR LES ÉDIFICES SCOLAIRES, UN DOCUMENT CRÉÉ EN PARTENARIAT PAR LA CSDM, L’ÉCOLE

D’ARCHITECTURE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL ET LA FONDATION DES AMIS DU PATRIMOINE SCOLAIRE. UN RICHE HÉRITAGE…

JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉEAU NOM DU CONSEIL D’ADMINISTRATION AINSIQUE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGPI, NOUSVOUS SOUHAITONS QUE CETTE PÉRIODE DUTEMPS DES FÊTES SOIT REMPLIE DE TOUT CE QUEVOUS DÉSIREZ ET QUE CETTE NOUVELLE ANNÉEVOUS COMBLE DE BONHEUR, D’AMOUR ET DESANTÉ.