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CARRE Louise PONCHON Louis
TECKLENBURG Lena
Etudiants de l’IAE de Paris en Master 2 MAE
DES SOLUTIONS SIMPLES POUR
LES ENTREPRISES DE DEMAIN
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SOMMAIRE
I -‐ Comment optimiser son utilisation d’électricité ? ....................... 3
1) Et si on pédalait au bureau ? ................................................... 3
2) Des déplacements écologiques sur les grands sites industriels.5
3) Les timers, ou comment arrêter de gaspiller de l'énergie inutile. ......................................................................................... 6
4) Repenser le chauffage des entreprises .................................... 7
II -‐ Comment réduire nos consommations d’eau? ........................... 8
III -‐ Nourriture & matériel quotidien ............................................... 9
1) Des “DinerBox” originales pour éviter de gaspiller la nourriture. ................................................................................. 10
2) Une machine à café sans gobelet ? ....................................... 11
CONCLUSION ................................................................................ 12
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Nous sommes aujourd’hui constamment confrontés à la problématique de l’environnement. Suite aux directives de la COP 21, nous sommes dans l’obligation d’agir pour contribuer à la protection de l’environnement, en investissant dans des systèmes qui permettront de réduire l’empreinte carbone de notre planète. Notre société, nos gouvernements, nos entreprises, sont constamment à la recherche de réduction de coûts, de systèmes leur permettant de réaliser des économies infimes. Avec cette recherche, ces institutions auront maintenant l’occasion de se rappeler des actions qui sont encore à mettre en place au sein d’elles-‐mêmes. Des actions qui leur permettront de réaliser les économies qu’elles espéraient mais aussi de s’engager plus profondément dans la protection de l’environnement. Pour ce concours, nous avons effectué une recherche en nous focalisant sur trois axes : l’électricité, l’eau et le recyclage de matériaux et nourriture. Nous avons effectué nos recherches en nous posant constamment les questions : “Qu’est-‐ce qui pourrait être amélioré ? Qu’est-‐ce qui pourrait être économisé ? Pourquoi les choses sont-‐elles faites ainsi ?”. C’est grâce à la combinaison de nos réflexions et nos profils variés qui nous sommes parvenus à des idées innovantes, qui pourraient rendre service à notre société dans l’avenir.
I – Comment optimiser son utilisation d’électricité ?
1) Et si on pédalait au bureau ?
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes sont contraintes par leurs horaires de travail et leurs vies personnelles. Trop souvent nous l’entendons : “Je n’ai pas le temps d’aller faire les courses”,“Je dois m’occuper des enfants” ou encore “je dois finir ce dossier donc je n’irai pas au sport ce soir”. C’est cette dernière citation qui nous a donné une idée plutôt originale. Et si nous avions la possibilité d’allier sport, travail et économie d’énergie. Le système amènerait l’utilisateur à produire de l’électricité pour son entreprise, son service ou même son bureau. Comment réaliser un telle chose ? Et bien tout simplement en installant un pédalier sous le bureau des employés ! De cette manière, chaque employé pédalerait pour générer de l'électricité (comme on le voit avec les systèmes de dynamo sur certains vélos) qui serait ensuite stocké et réutilisable pour l’entreprise.
Et bien sûr, pour les plus sportifs, nous pourrions imaginer un système de vitesses et/ou plateaux qui aurait la capacité de changer la force de pédalage nécessaire pour produire de l’électricité. Cela permettrait aussi à ceux qui souhaitent utiliser ce système, sans pour autant se fatiguer, d’effectuer un pédalage plus souple. De cette manière, tous les employés pourraient s’impliquer.
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Le critère d’amélioration de la santé des employés qui pédaleraient au bureau n’a rien d’utopique. Des études ont déjà été réalisées montrant qu’en mettant en place de tels systèmes dans les bureaux d’une entreprise, les employés avaient amélioré leur santé globale et certains d’entre eux avaient même perdus du poids ! Ce système pourrait donc largement être adopté par les individus, à leurs bénéfices et celui de leur entreprise.
Et pourquoi ne pas récompenser les employés les plus assidus ? Un système
permettant de compter les kilomètres parcourus par chaque employé (en corrélant avec le niveau de difficulté de pédalage) pourrait même être instauré. Mais attention à la récompense : celle-‐ci ne doit pas inciter les employés à ne plus faire leur travail.
L’investissement pour un tel système serait de taille (nous aurions l’achat de
pédaliers, le raccord au réseau électrique, la maintenance, etc.) mais un retour sur investissement serait aussi inévitable. Les factures d’électricité devraient baisser et l’on pourrait même considérer l’option de revendre l’électricité créée à une tierce partie (agglomération, autre entreprise, etc.).
Vous trouverez, ci-‐dessous, des images illustrant sur qui pourrait être implanté dans les entreprises.
Ce concept rejoint les bornes de rechargement qui existent dans des zones publiques comme les aéroports, les gares, etc.
Sources : The Huffington Post
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2) Des déplacements écologiques sur les grands sites industriels Il n’est pas anodin de se retrouver dans une entreprise et de savoir que la réunion, pour laquelle vous êtes déjà en retard, se déroule à l’autre bout du site sur lequel vous vous trouvez. Courir n’est pas votre tasse de thé, malgré le beau temps dehors… Mais attendez ! Pourquoi ne pas y aller en vélo ? L’entreprise a récemment mis en place des parcs à vélos, répartis sur tout le site, ce qui permet de se déplacer plus rapidement d’un endroit à l’autre, que ce soit pour rejoindre un bâtiment éloigné ou tout simplement lorsqu’on a un emploi du temps chargé et donc pas de temps à perdre. L’idée serait simple à mettre en place mais demanderait évidemment un investissement financier, ainsi que l’implication des utilisateurs pour ne pas détériorer le matériel. Un système électronique de sécurité pourrait même être envisagé. De ce fait, les employés voulant emprunter un vélo n’auraient qu’à “badger” pour libérer un vélo de son socle. Si l’on remarque un jour qu’un vélo est manquant, la dernière référence de badgeage pourrait permettre d’obtenir des indices intéressants pour mener une enquête (cet aspect serait à nuancer selon les situations). Cela serait donc intéressant pour les déplacements de personnes… Mais qu’en est-‐il des déplacements de matériels ? Il est extrêmement fréquent qu’une livraison de matériel soit faite d’un point A vers un point B, sur un grand site industriel. Selon la nature du matériel, des véhicules sont sollicités pour ce type de livraison. Grâce à l’ère technologique dans laquelle nous vivons, nous sommes aujourd’hui capable de fabriquer des véhicules électriques, rechargeables sur des bornes spécifiques. Ces véhicules devraient être constamment utilisés dans des entreprises de grandes tailles, réalisant des livraisons inter-‐services.
Quels types de véhicules utiliser pour de tels services ? Ce sont les véhicules utilitaires qui seraient les plus pratiques. Ils sont tout à fait adaptés au transport de matériel (ex : les véhicules de distribution de courrier de la Poste) et ils existent en version électrique. Si d’autres types de véhicules sont nécessaires, comme des camionnettes ou des bus, ce projet resterait tout de même viable, au moins pour des versions hybrides. En Allemagne, par exemple, des bus hybrides sont utilisés par les services publics de la ville de Hambourg, ce qui a un impact énorme pour la préservation de l’environnement.
Les véhicules pourraient même être rechargés à l’aide de bornes réparties
équitablement sur le site d’une entreprise. Ces bornes pourraient aussi être conçues de manière à ce que les énergies renouvelables permettent la recharge du véhicule. En effet, que diriez-‐vous de bornes électriques qui sont alimentées à la fois par le soleil et par le vent ?
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De cette manière, les voitures se rechargeraient sur des bornes constituées d’un ou plusieurs panneaux solaires, ainsi que d’une ou plusieurs éoliennes. L’énergie récupérée serait alors stockée dans la borne de rechargement du véhicule puis transférée au véhicule qui en aurait besoin. Des systèmes similaires existent déjà mais trop peu sont utilisés dans le milieu de l’entreprise. Une fois encore, un investissement considérable serait nécessaire mais, dans un cas idéal, l’utilisation du véhicule ne coûterait rien à l’entreprise grâce aux énergies renouvelables. Les images suivantes nous montrent concrètement les systèmes existants qui pourraient être utilisés dans le milieu entrepreneurial : des bornes de rechargement pour véhicules électriques fonctionnant à l’énergie solaire ou éolienne et un bus électrique, prouvant que tout type de véhicule peut être utilisé dans ce domaine, selon les besoins de l’entreprise.
Sources : usinenouvelle.com
3) Les timers, ou comment arrêter de gaspiller de l'énergie inutile.
Vous travaillez toute la nuit au bureau ? Le téléphone sur votre poste de travail est sollicité en permanence ? Encore une fois, nous pouvons supposer que, dans la plupart des cas, la réponse à cette question est négative. Rendez-‐vous donc compte de la situation : lorsque vous quittez votre bureau, beaucoup d’appareils restent encore en activité. Votre téléphone et votre lampe de bureau, votre écran d’ordinateur (même en veille), à partir du moment où ces appareils sont branchés au secteur, de l’électricité est consommée. Il est estimé que, pour les ménages, ce type de situation constitue 10% de leur facture d’électricité. Imaginez donc à quoi cela doit correspondre pour les entreprises… Qu’en est-‐il donc des solutions face à ces problèmes ? L’idéal serait d’avoir des interrupteurs sur les prises de courant, comme chez nos amis Anglo-‐saxons. Toutefois, il faudrait, à ce moment, ne jamais
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oublier de d’actionner l’interrupteur en sortant du bureau. Cette solution ne serait donc pas idéale, donc que faire ? Et que diriez-‐vous des timers ? Ces appareils permettent de faire circuler l’électricité dans nos appareils à des heures préalablement choisies. Appliquons donc ce processus à nos entreprises ! De cette manière, chaque employé aurait son propre timer, avec des heures de mise en action qu’il aura lui-‐même choisies et qu’il pourra modifier dès qu’il le souhaite. Pour éviter tout désagrément, nous pourrions imaginer un timer qui émettrait un son dès qu’il est sur le point de couper l’alimentation. En définissant vos horaires correctement, dès votre arrivée au bureau, vous pourriez ainsi avoir accès à vos appareils qui auront eu le temps de se recharger avant votre arrivée. La diminution de la facture d’électricité pour une entreprise serait vraiment significative. En programmant correctement cet appareil, les employés n’auraient pratiquement pas à s’en inquiéter et ne seraient donc aucunement perturbés dans leur travail. Cette idée pourrait aller plus loin. A quand les serrures de porte intelligentes qui feront en sorte de couper l’électricité d’un bureau lorsqu’on fermera à clef ? Les images suivantes illustrent notre pensée. Pour que cette idée soit un succès, un timer doit être facilement programmable mais doit également pouvoir être désactivé à tout moment. L’appareil doit permettre à l’employé de travailler sereinement dans tout type de situation.
Sources : Conrad
4) Repenser le chauffage des entreprises
Le chauffage représente une part non négligeable de la consommation d’électricité. Alors pourquoi ne pas utiliser les sources de chaleur déjà présentes dans l’entreprise?
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La plupart des entreprises ont recours à l’utilisation de serveurs, et ceux-‐ci pour une efficacité optimale doivent être dans une salle ayant pour température environ 20 degrés. La plupart de ces salles sont équipées de climatisation pour optenir la température désirée, mais la chaleur issue des serveurs est ensuite perdue. Pourquoi donc ne pas la récupérer pour notre chauffage?
Pour cela il faudrait installer un système de pompe à chaleur dans la salle des
serveurs, cette pompe récupérerait la chaleur émise par les serveurs et la redistribuerait ensuite dans les bureaux pendant l’hiver. Même si les serveurs ne peuvent pas forcément chauffer tous les locaux de l’entreprise, ceux-‐ci peuvent permettre d’en chauffer une partie et donc de moins dépenser d’énergie en chauffage.
Cette solution permettrait de réduire nos consommations d’électricité puisque nous
réutilisons des sources de chaleur déjà présentes dans l’entreprise.
II -‐ Comment réduire nos consommations d’eau?
Après avoir analysé quelques idées pour optimiser l’électricité, qu’en est-‐il de l’eau? Cette ressource est considérée aujourd’hui comme la plus critique de toutes, ayant un impact à la fois écologique, sanitaire, mais aussi politique et diplomatique (LAIME Marc, Le Dossier de l’eau: pénurie, pollution, corruption, Ed. du Seuil, 396p., 2003). Comment la préserver et l’utiliser intelligemment?
Tout d’abord, nous nous sommes interrogés sur les différentes utilisations de l’eau
potable ainsi que de l’eau non potable. Nous nous sommes vite rendu compte que ce deuxième type d’eau n’était pratiquement pas utilisé au quotidien. Bien sûre nous ne pensons pas à la consommation d’eau non potable par les employés, mais pourquoi ne pas utiliser cette eau pour les chasses d’eau des toilettes par exemple ? En effet, rien qu’en France chaque seconde c’est environ 3 171 litres d’eau qui sont utilisés à cet usage. La capacité d’une chasse d’eau basique est de 10 litres d’eau, c’est d’ailleurs le deuxième poste de dépense en eau des ménages français. Appliqué aux grandes entreprises, les volumes d’eau utilisés à cet usage sont colossaux.
Alors plutôt que d’utiliser de l’eau potable dans les chasses d’eau, pourquoi ne pas
remplacer celle-‐ci par de l’eau non potable telle que de l’eau de pluie qui pourrait être récupérée dans un grand réservoir situé sur les toits des entreprises ou mieux, un réservoir qui récupérerait et centraliserait toutes les eaux de pluies des toits captées grâce aux gouttières.
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En plus d’économiser une ressource rare, cette solution permettrait des gains monétaires certains pour les entreprises. L’eau des toilettes représente une dépense de 36 à 70 euros par an pour une famille de quatre personnes alors imaginez l’économie qui pourrait être réalisée à l’échelle d’une entreprise.
En plus d’utiliser l’eau de pluie, il faudrait généraliser la mise en place de
commandes doubles qui permettent de choisir le volume d’eau à chaque passage dans le but d’économiser encore plus l’eau.
Nous pouvons également penser à d’autres façons pour réutiliser l’eau de pluie
collectée, comme par exemple la filtrer pour l’utiliser ensuite dans les douches présentes dans les entreprises quand celles-‐ci possèdent une salle de sport. Même si les volumes sont souvent plus réduits, chaque petite économie rassemblée à d’autres peut permettre de grandes économies et donc la protection de notre environnement.
En ce qui concerne l’eau potable, nous avons pensé aux fontaines à eaux souvent
présentes dans les couloirs de nos entreprises. Ce sont souvent des fontaines à eaux « bonbonnes », ou l’eau est stockée dans des bidons en plastique d’une capacité d’environ 19 litres. Imaginer le nombre de fontaines à eau de ce type utilisé dans les grandes entreprises et donc le nombre bidons utilisés chaque année au niveau de l’entreprise entière ?
Nous avons eu l’idée de les remplacer par des fontaines branchées directement sur
le réseau d’eau potable de l’entreprise. En plus de ne pas utiliser de bidons en plastique, cette solution est plus pratique, puisqu’elle évite aux employés de devoir changer eux-‐mêmes les bidons d’eau quand ceux-‐ci sont vides. Il est également à noter que ces fontaines peuvent souvent distribuer de l’eau fraîche, tempérée et chaude; les employés pourraient donc directement se servir en eau chaude avec cette fontaine pour se préparer un thé par exemple, ce qui n’est pas le cas avec les fontaines de type « bonbonne ».
III -‐ Nourriture & matériel quotidien
Enfin, nous vous proposons de vous faire découvrir trois dernières idées innovantes pour réutiliser, réduire, recycler et recréer dans le domaine alimentaire et l’utilisation de gobelets.
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1) Des “DinerBox” originales pour éviter de gaspiller la nourriture.
N’avez-‐vous pas remarqué les pertes impressionnantes de nourriture dans nos
cantines chaque midi ? Au-‐delà de l’enjeu économique (traitement des déchets et dépenses inutiles), ce gaspillage touche également le domaine environnemental (utilisation de ressources naturelles) et éthique (dévalorisation des aliments, voire insulte à ce qui ne peuvent pas s’offrir un repas).
Si des efforts sont notables depuis quelques années et les campagnes de
communication nombreuses, il n’en demeure pas moins que les plateaux de cantines restent remplis de nos restes. Si nos cantines produisent environ 100 repas par personne par an, 30 à 40% de la quantité des produits du repas finissent à la poubelle [eco-‐entrepreneurs.org] … Par ailleurs, il est compliqué pour les chefs de prévoir exactement à l’avance ce qui va être consommé et dans quelle proportion.
Alors comment faire en sorte de moins gaspiller? Partant de ces constats, nous nous sommes également aperçu en interrogeant nos collègues que le repas du soir devient souvent une corvée: “en sortant du travail, j’ai tout un tas de choses faire: chercher les enfants à la garderie, faire les courses, et en rajoutant la cuisine, on ne passe pas à table avant 21h30..” [Catherine, employée Air France].
Et si on mettait en place une solution qui allierait à la fois moins de gaspillage alimentaire et absence de corvée de cuisine? Nous proposons pour les employés pressés, fatigués, en manque d’idées, ou même curieux et passionnés, des “DinerBox” réalisées par la cantine de l’entreprise. Au lieu de jeter les surplus, les chefs pourraient maintenant récupérer la nourriture cuisinée et les revendre en fin de journée. Plus précisément:
-‐ Après le passage des employés le midi, les chefs se rassemblent pour évaluer les restes
-‐ Un tri est fait entre les aliments qui ne peuvent pas être récupérés (ex: salades avec sauce, viandes crues, et autres aliments qui ne suivent pas la chaîne du froid) de ce qui peuvent.
-‐ Ils décident si certains plats peuvent être “revisités” afin de recréer un nouveau plat (soupe ou autre)
-‐ Des boîtes en carton (les box), uniquement en matière biodégradable, sont mises à leur disposition et comprennent plusieurs compartiments
-‐ Dans l’idéal, la cantine pourrait proposer plusieurs menus différents, en fonction des restes.
-‐ Le stand qui les vendrait, à la sortie des bureaux, comporterait un tableau récapitulatif des menus proposés, les alertes allergies, un rappel sur la date de
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péremption (le jour même), et d’autres indications jugées utiles tel que l’apport énergétique du menu complet.
-‐ Les prix proposés varient en fonction des restes, mais se doivent d’être raisonnables. Nous proposons une “DinerBox” composée d’un “entrée -‐ plat -‐ dessert” pour 6-‐7euros maximum.
La mise en place de cette solution permettrait une meilleure gestion de
l’alimentation consommée en entreprise. L’objectif n’est évidemment pas de développer ce service afin d’en faire une source de revenue à part entière, mais bien de réutiliser les invendus.
2) Une machine à café sans gobelet ?
La machine à café, devenue un véritable symbole dans nos entreprises, est pourtant sujette à de nombreuses critiques concernant l’utilisation massive des gobelets: on en compterait aujourd’hui environ 5 milliards par an en France [Garain Virginie, “Les gobelets en plastique vont pouvoir être recyclés”, RTL, 2 avril 2015].
Si la collecte et le recyclage de ces gobelets existent déjà via des systèmes de
récupération et semblent efficaces [Ibidem], cette pratique reste cependant à la marge et devrait être rendue systématique, notamment pour les grandes entreprises. Pourtant, l’enjeu est de taille: 1 tonne de plastique recyclée représente une économie d’environ 2.500 litres de pétrole, et selon le MIT (Massachusetts Institute of Technology), un gobelet est fait en moyenne 3,2 g avec l’équivalent de pétrole. Nous pourrions alors penser que la solution au-‐delà du recyclage se trouve dans le carton.. mais là non plus: un gobelet en
Exemple de Box 100% écologique et biodégradable avec compartiment, ici
fabriquée à partir de fibres de cannes à sucre Source: 1001tables.fr
Exemple de présentation d’un repas complet Source : VisualHunt.com
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carton a besoin de 4,1 g de pétrole et coûte 2,5 fois plus cher que celui plastique [consoglobe.com].
Tout en conservant ce dispositif déjà très innovant, nous proposons de pousser la réflexion et imaginer que les machines à café n’aient plus besoin de distribuer des gobelets de manière systématique. Pourquoi ne pas venir avec sa propre tasse que la machine détecterait? En choisissant ma boisson, je pourrais préciser si j’ai apporté ma propre tasse: si oui, je la pose à l’endroit habituel où le café sort. La possibilité de rester à la méthode traditionnelle persiste ainsi, mais nous souhaitons tout de même faire évoluer les mentalités. Pour inciter à ce que chacun prenne sa propre tasse, l’entreprise pourrait en distribuer ou vendre avec son propre logo, et le café serait par exemple moins cher.
Exemple de machine avec option “sans gobelet”
En plus de participer à la réduction des déchets, cette démarche est plus
économique et plus conviviale.
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous voudrions vous faire part de notre expérience pour mener à bien ce projet. Venant d’horizons différents (ingénieur, économie et sciences politiques), nous avons souhaité mettre en commun nos expériences, nos réflexions, et nos recherches personnelles pour trouver des idées innovantes qui pourraient renforcer les défenses du combat pour la sauvegarde de notre environnement.
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Si certaines idées sont plus faciles à mettre en place que d’autres, elles apportent cependant toutes un apport en termes d’environnement et de réduction de coûts. La clef de cette expérience restera le partage : le partage d’expériences personnelles ou professionnelles, mais aussi le partage d’idées et de rêves.
Le partage… mais existe-‐t-‐il déjà un partage entre les entreprises ? Au niveau
sectoriel ? National ? International ? Mettons maintenant de côté notre ego… L’environnement est un sujet sur lequel nous ne pouvons pas être égoïstes. C’est un sujet qui sort du cadre professionnel. Que diriez-‐vous alors d’une plate-‐forme de partage des bonnes pratiques pour la défense de l’environnement, entre les entreprises ? La mise en place d’un tel système, utilisé à bon escient, en respectant les règles du jeu, ne pourrait être que positive.
Certains d’entre nous ont commencé à agir, alors que d’autres sont plus frileux pour
faire le pas, voyant des intérêts financiers trop importants. Pourtant, pour ceux qui ont commencé à agir, le temps du succès et de la réussite doit désormais être provoqué. Sans partage et sans l’implication de tous, notre quête serait vouée à l’échec.
Nous vous remercions pour votre temps et pour votre lecture, en espérant que nos
idées soient entendues.
CARRE Louise PONCHON Louis
TECKLENBURG Lena