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Le magazine d’information de la construction métallique N° 1-2009 www.cticm.com Informations techniques Informations techniques Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510 Développement durable Développement durable Construction métallique, chimie et réglementation européenne Sur le terrain Sur le terrain Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées

Développement - Constructalia - Splash Page · Revue Construction Métallique 46 Votre bibliothèque 46 Assistance technique 49 Contacts construction métallique et mixte 49 Contacts

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Le magazine d’information de la construction métallique

1-20

09

www.cticm.com

Informations techniquesInformations techniquesModification de la réglementation entrepôts rubrique 1510

Développement durableDéveloppement durableConstruction métallique, chimie et réglementation européenne

Sur le terrainSur le terrainGallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées

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Depuis la fin des années 80 l’administration a considéré que les entre-pôts de matières combustibles devaient être réglementés vis-à-vis du risque d’incendie. Cela s’est traduit en février 1987 par une circulaire concernant les entrepôts soumis à déclaration. À cette époque le CTICM

avait déjà œuvré pour éviter que des exigences de stabilité au feu inappropriées ne soient exigées pour ces bâtiments. Toutefois il n’a pas pu être empêché qu’une sta-bilité au feu de ½ h soit imposée aux bâtiments à simple rez-de-chaussée de plus de 10 m de haut sous entrait.

Au début des années 2000 le ministère de l’Écologie a pris un arrêté type pour les entrepôts de grand volume, soumis à autorisation. L’action concertée de la filière métallique a permis de faire admettre que la stabilité au feu une heure, à laquelle se conforment les entrepôts en béton, pouvait être remplacée pour les entrepôts métalliques par une étude d’ingénierie de sécurité incendie pour vérifier le respect de certains objectifs de comportement global, associée à une installation d’extinc-tion à eau. Cet arrêté a fait l’objet d’un guide d’application publié par l’AFNOR en 2008.

Fin 2008, l’administration devant imposer des vérifications périodiques aux entre-pôts a pris en urgence un arrêté (le 23 décembre 2008) qui remplace la circulaire de 1987. Grâce à une action du SCMF, à laquelle a activement participé le CTICM, il a pu être évité, de nouveau, que ne soient imposées des exigences de stabilité au feu qui auraient pu être beaucoup plus préjudiciables que la SF ¼ h (R15 selon la dénomination européenne) demandée aux portiques et aux pannes des bâtiments à simple rez-de-chaussée quelle qu’en soit la hauteur. Il faut en effet rappeler, ainsi qu’il a été exposé dans une lettre ouverte publiée dans le Moniteur du Bâtiment du 16 décembre 2008, que la résistance au feu des structures n’est pas un moyen efficace pour accroître le niveau de sécurité dans les bâtiments à simple rez-de-chaussée.

Cette exigence de stabilité de 15 minutes peut généralement être justifiée pour une structure métallique « classique » sans qu’il soit mis en œuvre des dispositions spé-cifiques. Toutefois afin de pouvoir en apporter la preuve aux DRIRE ou aux bureaux de contrôle une méthode simplifiée a été développée. Une plus ample information sur ce sujet est disponible dans ce numéro de CMI.

Joël KruppaDirecteur du département incendie et certification

CTICM

Entrepôts métalliques et stabilité au feu©

DR

3CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Sommaire

Informations techniques 6

Murs coupe-feu 6

Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510 7

Ossatures en acier, méthode de justification d’une stabilité au feu ¼ heure (R15) 9

Ascap 3 - Assemblages de poutres réalisés par double cornière d’âme 10

Nom de code : Vizen 10

Normes et certification 11

Les nouvelles règles pour l’exécution des structures 11

Développement durable 14

Construction métallique, chimie et réglementation européenne 14

DGNB : construction durable « made in Germany » 18

©M. Kuhnhenne

Actualités 20

Actualités de la construction métallique 20

© Foster + Partners

Agenda 24

Rendez-vous 2009/2010/2011 24

Portrait 26

Auer, une belle histoire familiale 26

©DR

Sur le terrain 30

Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées 30

© Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest

Ingénierie incendie 38

Étude d’ingénierie du comportement au feu sur le parking silo Odysseum de Montpellier 38

Publications - Formation 42

Vos formations au CTICM en avril et mai 2009 42

Revue Construction Métallique 46

Votre bibliothèque 46

Assistance technique 49

Contacts construction métallique et mixte 49

Contacts incendie et certification 50

Éditeur :CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction MétalliqueDirecteur de la publication : Michel Lucas, directeur général du CTICMRédaction : CTICM – Service publicationsJournaliste: FL Communication, Françoise LeroyContact : Isabelle Pharisier, Tél. : 01 60 13 83 00 E-mail : [email protected]é en FranceFabrication et réalisation : RG Solutions, Tél. : 01 53 19 82 00

CTICM Espace technologique L’Orme des merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03

CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires.CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser.

Photo de couverture :Le lycée Galliéni à Toulouse.Architectes : Vasconi Associés ArchitectesBET structures, fluide, SSI, VRD, économiste : Iosis Sud Ouest

© V

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5CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Informations techniques

Murs coupe-feuAfin de limiter la propagation du feu en cas de

sinistre, les réglementations incendie exigent un

compartimentage des bâtiments. Pour les entrepôts en

structure métallique non protégée, plusieurs solutions

constructives de murs coupe-feu sont envisageables. En

voici un panorama.

l existe deux types de solutions qui permettent de limiter la pro-pagation d’un feu vers des cel-

lules adjacentes à la zone sinistrée : le dou-blement de la structure accompagné d’une mise en œuvre spécifique du mur coupe-feu (parois coupe-feu, mur auto-stable, mur autoporteur…) ou l’intégration du mur cou-pe-feu dans la charpente métallique.

Doublement de la structure Cette solution peut être envisagée à condi-tion que le mur coupe-feu soit mis en œuvre selon un des trois principes suivants :•  Soit, deux parois coupe-feu indépendan-

tes (tels que des panneaux sandwichs, des panneaux préfabriqués…), fixées chacune à l’une des deux structures (figure a). Dans ce cas, lorsqu’une des deux structures et sa paroi coupe-feu s’effondrent suite à un incendie, le feu ne peut pas se propager à la structure contiguë, qui reste stable et protégée du feu par la seconde paroi coupe-feu.

•  Soit un seul mur coupe-feu  inséré entre les deux structures. Il peut être auto-sta-ble et totalement indépendant ou bien fixé en tête aux structures voisines par l’in-termédiaire d’attaches « fusibles » (figure b) qui, en cas d’incendie au voisinage de ce mur, permettent de libérer la struc-ture sinistrée par le feu (généralement lorsqu’une température de l’ordre de 100 à 200 °C est atteinte dans les boulons) sans mettre en danger la fonction du mur (celui-ci restant fixé à la structure métalli-que placée de l’autre coté) et la stabilité de la structure voisine restée froide.

•  soit  un  mur  coupe-feu  autoporteur,  pou-vant également être utilisé comme élé-ment support de la structure de toiture

(poutres et pannes), la liaison s’effec-tuant également par « attaches fusibles » ou glissantes. (figure c).

Les murs auto-stables sont très largement utilisés dans la pratique. Toutefois, lors d’un incendie, cette solution peut s’avérer dangereuse pour les personnes et les ser-vices de secours dans la mesure où ils ont toujours tendance à s’effondrer dans la di-rection opposée à celle du feu. Ce mode d’effondrement s’explique par la distribu-tion non uniforme des températures dans l’épaisseur du mur et la dilatation thermi-que plus importante de la face exposée au feu par rapport à la face non exposée qui provoque une courbure dans la direction op-posée à celle de l’incendie. Cette courbure conduit à une amplification progressive des effets des charges verticales (poids propre du mur) en générant un moment de flexion additionnel. Ce moment accentue le flam-bement et finit par provoquer la ruine du mur lorsque la courbure est devenue trop importante. Il est donc essentiel que le di-mensionnement d’un mur auto-stable en situation d’incendie ait pris en compte les effets de second ordre. Par ailleurs, lorsque l’espacement entre le mur coupe-feu et la structure porteuse du bâtiment n’est pas suffisant, il est nécessaire de vérifier que le mur est capable de supporter l’effort de poussée qui peut être généré par les mou-vements de la charpente métallique en rai-son de la dilatation thermique de la structu-re de toiture induite par l’augmentation des températures de la cellule exposée au feu.Les attaches fusibles doivent également être utilisées avec précautions. En effet, il faut se prémunir contre une ruine brutale de la structure de toiture lors de la rupture de ces attaches afin de ne pas endommager le mur coupe-feu. Par ailleurs, il faut s’assurer

Ia) Dédoublement de la structure avec parois coupe-feu

b) Dédoublement de la structure avec mur liaisonné par attaches fusibles

c) Mur coupe-feu support de la structure de toiture

d) Mur inséré dans une file de poteaux

6 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

en cas de feu localisé à une partie de la cel-lule, que les assemblages fusibles situés du côté de la cellule sinistrée céderont bien avant ceux situés dans la cellule adjacente afin d’éviter les risques d’effondrement du mur coupe-feu en même temps que celui de la structure sinistrée par l’incendie.

La paroi coupe-feu intégrée à la structure métallique

En alternative aux solutions précédentes, il est possible d’intégrer directement le mur coupe-feu à la charpente métallique de l’en-trepôt, en le disposant perpendiculairement ou parallèlement au sens porteur de la structure (c’est-à-dire aux portiques). Diffé-rentes solutions peuvent alors être envisa-gées : mur inséré dans une file de poteaux (figure d), mur accolé aux poteaux (figure e) ou mur décalé par rapport à une file de poteaux. Pour ces solutions, des mesures spécifiques doivent être mises en œuvre afin d’éviter l’endommagement du mur par suite de déformations parfois importantes de la structure. La mise en œuvre d’une

protection contre l’incendie (peinture intu-mescente, flocage, encoffrement par pla-ques,…) est ainsi nécessaire non seule-ment sur les éléments de structure support du mur coupe-feu mais également sur les traverses et les pannes traversant le mur (sur une distance d’une vingtaine de centi-mètres à partir du mur).La solution constructive d’un mur stabilisé par une file de poteau a été testée lors de l’essai à échelle réelle qui a été réalisé le 26 septembre 2008 dans le cadre du projet de recherche Flumilog. Il a ainsi été confir-mé que la protection mise en œuvre sur une faible longueur a permis aux traverses des portiques de se déformer suffisamment loin du mur pour ne pas altérer ses propriétés coupe-feu (figure f).Des informations détaillées sur les solu-tions constructives de mur coupe-feu sont données dans le Guide de vérification des entrepôts métalliques en situation d’incen-die, en libre téléchargement sur le site in-ternet du CTICM.

Christophe RENAUDDépartement incendie et certification

Chargé de recherche - CTICM

e) Mur accolé à une semelle des poteaux

f) Traverse protégée - vue du mur coupe-feu après incendie

Modification de la réglementation entrepôts rubrique 1510Un nouvel arrêté a été signé le 23 décembre 2008

(J.O. du 30 décembre 2008) par le MEEDDAT pour

les entrepôts couverts de stockage de matériaux

combustibles soumis à déclaration (au sens

des Installations classées pour la protection de

l’environnement).

a modification de la réglementa-tion, relative à la rubrique 1510 des ICPE, abroge la circulaire du

4 février 1987 (ancienne rubrique 183 ter). Elle s’applique aux stockages de matières, produits ou substances combustibles en quantité supérieure à 500 tonnes dans les entrepôts couverts dont le volume est su-périeur ou égal à 5 000 m3 mais inférieur à

50 000 m3. Elle sera applicable quatre mois après sa parution, soit le 30 avril 2009.Quelles sont les principales exigences de cet arrêté du 23 décembre 2008 en ma-tière de résistance au feu des structures, du comportement au feu de la couverture, de l’isolement des entrepôts par rapport aux tiers et de l’isolement des cellules de stockage entre elles ?

L

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 7

Informations techniques

La résistance au feu des structures

Cette nouvelle réglementation n’a plus d’exigence particulière pour les bâtiments à simple rez-de-chaussée de grande hauteur (hauteur supérieure à 10 m sous entrait, pour la circulaire de 1987), mais demande que toute structure ait au moins une sta-bilité au feu d’un quart d’heure, y compris les pannes de toiture. D’après les services du MEEDDAT, chargés de la rédaction de cet arrêté, cette exigence R15 (selon la nouvel-le dénomination européenne) a été voulue pour éviter l’emploi de matériaux de structu-res qui pourrait présenter des températures critiques trop faibles (par exemple inférieure à 500 °C).Les structures métalliques satisfont pleine-ment cette disposition et la stabilité au feu ¼ h (R15) est généralement atteinte sans protection complémentaire (voir notre arti-cle sur une méthode de calcul simplifiée en page 9).

Circulaire du 4 février 1987

Caractéristiquesdu bâtiment

Exigences derésistance au feu

Hauteur sous entrait < 10 m Pas d’exigence

Hauteur sousentrait > 10 mouBâtiment ≥ 2 niveaux

Structure R 30Structures porteusesdes planchers R 120Planchers REI 120

Arrêté du 23 décembre 2008

Caractéristiquesdu bâtiment

Exigences derésistance au feu

Tout entrepôt R15

Bâtiment ≥ 2 niveauxprésence de planchers

Structures porteusesdes planchers ≥ R 120Planchers REI 120

Les exigences concernant la couverture

Par rapport à l’ancienne réglementation, l’arrêté du 23 décembre 2008 introduit davantage d’exigences pour les éléments constituant la toiture.En plus de la stabilité et de la réaction au feu des éléments de la structure de la toi-ture, s’ajoutent des exigences portant sur le comportement de la toiture vis-à-vis d’un feu externe (Broof t3) et des éventuels isolants thermiques (B-S3-d01 et PCS2 ≤ 8,4 MJ/kg).Aucune modification d’exigence de réaction au feu n’est apportée par cet arrêté pour les éléments de la toiture, seul le classe-ment M0 est traduit par « A2 s1 d0 ».

Circulaire du 4 février 1987Éléments de toiture Performance à remplir

Couverture

Réalisée avec des éléments incombustibles ou M0

E30 si D< 10 m avec d’autres établissements

Arrêté du 23 décembre 2008Éléments de

toiturePerformance à remplir

Autres éléments porteurs que poutres et pannes

A2 s1 d0

Isolant thermiqueB S3 d0 et PCS ≤ 8,4 MJ/kgOu conforme aux dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 5 août 2002

Couvertureindice Broof (t3)(temps de passage du feu au travers de la toiture supérieur à 30 mn)

Isolement des entrepôts par rapport aux tiers

L’arrêté du 23 décembre 2008 ne permet plus aucune proximité immédiate avec d’autres établissements comme cela était le cas dans la circulaire de 1987 moyen-nant la mise en place d’un mur séparatif REI 240. Toutefois, la distance entre les pa-rois extérieures de l’entrepôt et l’enceinte des établissements voisins peut être ré-duite au minimum à la hauteur du bâtiment si l’installation est séparée des limites de propriété par un dispositif séparatif E120 et équipée d’un système d’extinction automa-tique ou d’un rideau d’eau.

Les murs séparatifs des cellulesPour la séparation entre cellules, les nouvel-les dispositions sont plus exigeantes car el-les ne prévoient plus de réduire à une heure le degré coupe-feu du mur séparatif lorsque le bâtiment ne comporte qu’un seul niveau. Les murs séparatifs entre cellules doivent systématiquement être coupe-feu 2 heures et prolongés sur la façade sur une longueur de 1 mètre ou de 0,5 mètre en saillie de la façade.Cette nouvelle réglementation est applica-ble 4 mois après sa parution dans le Jour-nal Officiel du 30 décembre 2008, soit à partir du 30 avril 2009.

Sylvain LeducDpt incendie et certification

Ingénieur, CTICM

1) Classification européenne en matière de réaction au feu (arrêté du 21 novembre 2002)

2) PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur

8 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Ossatures en acier, méthode de justification d’une stabilité au feu ¼ heure (R15)Comment vérifier rapidement que la structure

de votre entrepôt en charpente métallique à simple

rez-de-chaussée est stable au feu 15 minutes ?

ans le cadre de la nouvelle ré-glementation incendie relative à la sécurité incendie des en-

trepôts couverts relevant du régime de la déclaration, une stabilité au feu de degré R15 (stabilité au feu 1/4 h selon l’ancienne dénomination française) est exigée pour les structures et les pannes dans l’article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2008.Afin de permettre au concepteur de vérifier rapidement si la structure (portiques et pan-nes) d’un entrepôt en charpente métallique à simple rez-de-chaussée est stable au feu 15 minutes, un guide proposant des métho-des de calcul simplifiées, fondées sur l’Euro-code 3 partie 1-2 (comportement au feu des structures en acier) est disponible sur le site

internet du CTICM (www.cticm.com, rubrique actualités). Ce guide s’applique aux char-pentes métalliques constituées de profilés acier standard laminés à chaud ou de pro-filés acier reconstitués soudés (autres que les éléments de section de classe 4) avec traverses à faible pente (ne dépassant pas 10 %) déjà dimensionnés pour les conditions normales d’utilisation, conformément aux normes de calcul en vigueur.Ce guide sera prochainement étendu aux poutres en treillis et aux éléments de sec-tion de classe 4.

Christophe RENAUDDépartement incendie et certification

Chargé de recherche - CTICM

D

Réduisez vos émissions de gaz à

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Informations techniques

Ascap 3 - Assemblages de poutres réalisés par double cornière d’âmeUn troisième tome de notre collection Ascap est prévu

pour cette année ; il traitera des attaches de poutres

isostatiques réalisées par double cornière.

n 2008, nous vous annoncions la sortie imminente du 3e tome de la collection Ascap. Cela n’a

pas été le cas pour de nombreuses raisons. Nous souhaitons vous proposer un « catalo-gue » d’attaches standard dont la capacité est évaluée selon EN 1993-1-8, dans l’esprit des tables publiées dans la Revue Construc-tion Métallique entre 1976 et 1977.À l’heure actuelle, les bases de données ainsi que la méthodologie de vérification en résistance sont réalisées. Les modalités as-sociées à la détermination de la rigidité de tels assemblages ne sont pas explicitement fournies dans l’Eurocode EN 1993-1-8.Il est donc nécessaire de procéder à des in-

vestigations plus poussées pour justifier que ces assemblages sont « nominalement arti-culés » au sens de l’article 5.2.2.5 du texte précité ; c’est une difficulté du texte dans la mesure où de tels assemblages étaient tra-ditionnellement considérés comme « articu-lés », sans précaution particulière.Il ne nous paraît pas souhaitable de précipiter la sortie du troisième tome sans formaliser la justification du respect du critère de rigidité.Nous pensons néanmoins pouvoir produire ce troisième tome dès cette année, à l’hori-zon du second semestre.

Dominique SeminDirecteur-adjoint du département construction métallique - CTICM

E

e but des rencontres Vizen est de faire mieux connaître le CTICM, tout en s’informant sur

les préoccupations spécifiques des entre-prises rencontrées. Rappelons qu’il existe environ neuf cents entreprises rattachées au CTICM. En 2008, ce sont 41 visites qui ont entraîné nos collaborateurs dans les régions. Et notre intention est de réaliser 45 visites cette année. Nous avons jusqu’à présent concentré nos efforts sur les entre-prises d’importance moyenne.Que retirons-nous de ces visites ? En pre-mier lieu, la démarche fait l’unanimité, les échanges sont denses et fructueux. Nous sommes donc encouragés à intensifier cet-te démarche.La conjoncture est évidemment un facteur d’inquiétude chez nos interlocuteurs, qui

dans le même temps, mais ce n’est pas une découverte, ont du mal à recruter du personnel qualifié.Si les entreprises sont au fait de l’entrée en vigueur prochaines des Eurocodes, elles sont moins informées des normes EN 1090 concernant l’exécution, et des modalités du marquage CE des constructions sur catalo-gue (il est vrai que peu sont concernées).Les méthodes de calcul, la résistance à l’in-cendie, au séisme, ont parfois donné lieu à des débats très techniques.Enfin, les présentations permettent aux en-treprises de voir d’un œil neuf les services « de base » offerts par le CTICM : assistance technique, formation, publications.

Bruno ChabrolinDirecteur scientifique

et du transfert des connaissances - CTICM

Nom de code : VizenDébut 2008, le CTICM a entrepris un programme de

visite systématique des entreprises de construction

métallique qui sont ses ressortissants. Premier bilan.

L

10 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Les nouvelles règles pour l’exécution des structuresLa norme NF EN 1090-2 - Exécution des structures

en acier et des structures en aluminium – partie 2 :

exigences techniques pour les structures en acier – vient

d’être publiée comme norme française homologuée.

Une présentation de son contenu avait été faite dans le

n° 2 - 2008 de la revue Construction Métallique.

ette norme doit être utilisée pour la réalisation de structures calculées selon les Eurocodes.

Elle doit l’être également avec celles calcu-lées selon les règles CM 66 et les assem-blages dimensionnés selon les normes NF P 22-410, NF P 22-430, NF P 22-460 et NF P 22-470, les normes françaises d’exécu-tion ayant été annulées, de même que la prénorme européenne ENV 1090-1 et sa transposition française P22-501-1, confor-mément aux règles du CEN.

En sus, la norme NF P22-101-2/CN - Com-plément National à la NF EN 1090-2 – en cours de publication, devra être utilisée conjointement avec la NF EN 1090-2. Cet-te norme française énonce des prescrip-tions sur des points spécifiques non trai-tés dans la norme européenne et fournit des informations particulières destinées à aider l’utilisateur pour son application en France.Par ailleurs, un nouveau DTU 32-1, qui prend en compte ce nouvel ensemble va être soumis à enquête probatoire prochai-nement. Il remplacera dans le courant du deuxième semestre 2009 le texte actuel qui date de 1964.Enfin, le corpus des normes européen-nes pour le calcul et l’exécution des structures en acier sera finalisé par la publication dans le deuxième semestre 2009 de la NF EN 1090-1. Cette der-nière, harmonisée, traite des « exigences pour l’évaluation de la conformité des éléments structuraux » en vue du mar-

quage CE en s’appuyant techniquement sur la NF EN 1090-2.

Jean-Pierre PescatoreDirecteur du BNCM

Bureau de Normalisation de la Construction Métallique

Normes et certification

C

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 11

Constitution du dossier : - demande auprès du CTICM du dossier pour entrer dans la dé-

marche de délivrance du marquage CE,- le règlement d’application du marquage CE pour les kits de

constructions métalliques est adressé au fabricant suite à sa demande.

Essais / calculs pour la gamme de kits de constructions métalliques :- réalisation des essais ou calculs de types initiaux,- réalisation des essais de suivi de production par le fabricant.

Agrément Technique Européen (ATE) :- réalisé sur la base des calculs, essais, informations et documents

justificatifs des performances déclarées par le fabricant,- pris en charge par l’organisme EOTA partenaire du CTICM.

Inspection du système de production :- système de Contrôle de Production en Usine (CPU) mis en

place par le fabricant,- inspection initiale de l’usine et du système de CPU réalisée par

le CTICM.

Décision de délivrance du certificat de conformité au marquage CE :faite par le CTICM suite à l’analyse de l’ATE et du rapport d’inspection initial de l’usine et du système de CPU.

Surveillance et décisions de maintien du certificat de conformité au marquage CE :

- inspections périodiques de suivi de l’usine et du système de CPU, réalisées par le CTICM,

- décision de maintien du certificat de conformité au marquage CE, faite par le CTICM suite à l’analyse du rapport d’inspection de suivi.

1

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6

Les 6 étapes pour vous mener à la certification de vos produits :

Marquage CE des

Les dates à retenir :

25 avril 2009tous les kits de constructions mé-talliques fabriqués* à partir de cette date doivent être marqués:

*L’écoulement des stocks des kits de constructions métalliques fabriqués et déjà mis sur le marché avant le 25 avril 2009, est autorisé jusqu’au 31 décembre 2010.

Les documents de référence : Directive Produit de la Construction 89/106/CEE,ETAG 25 (Guide d’Agrément Tech-nique Européen),Arrêté du 29 octobre 2007,Avis publié au JORF du 25 novem-bre 2007.

Le CTICM délivre les certificats de conformité au marquage CE , pour un kit de constructions métalliques ou une gamme de kits de constructions métalliques .

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*pour les caractéristiques des exigences essentielles 2 à 6, l’option NPD (pas de performance déclarée) peut être retenue.

vérification des capacités structurales en général,indication des données géométriques,vérifications par calculs ou, par calculs et essais.

réaction au feu,résistance au feu,comportement vis-à-vis d’un feu ex-térieur du revêtement de couverture de toiture,compartimentage incendie.

perméabilité à la vapeur d’eau et résistance à l’humidité,étanchéité à l’eau,émission de substances dangereuses.

caractère glissant des sols,chutes dues aux dénivellations ou changements soudains de niveaux,résistance aux charges excentriques, incluant la résistance à l’impact.

isolation acoustique aérienne,isolation acoustique à l’impact,atténuation sonore.

résistance thermique,perméabilité à l’air,inertie thermique.

1- Résistance mécanique et stabilité

2- Sécurité en cas d’incendie

3- Hygiène, santé et environnement

4- Sécurité d’utilisation

5- Protection contre le bruit

6- Économie d’énergie et conservation de la chaleur

7- Durabilité, aptitude à l’emploi et identification

KITS DE CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES

Exigences essentielles Caractéristiques

Constitution du dossier : - demande auprès du CTICM du dossier pour entrer dans la dé-

marche de délivrance du marquage CE,- le règlement d’application du marquage CE pour les kits de

constructions métalliques est adressé au fabricant suite à sa demande.

Essais / calculs pour la gamme de kits de constructions métalliques :- réalisation des essais ou calculs de types initiaux,- réalisation des essais de suivi de production par le fabricant.

Agrément Technique Européen (ATE) :- réalisé sur la base des calculs, essais, informations et documents

justificatifs des performances déclarées par le fabricant,- pris en charge par l’organisme EOTA partenaire du CTICM.

Inspection du système de production :- système de Contrôle de Production en Usine (CPU) mis en

place par le fabricant,- inspection initiale de l’usine et du système de CPU réalisée par

le CTICM.

Décision de délivrance du certificat de conformité au marquage CE :faite par le CTICM suite à l’analyse de l’ATE et du rapport d’inspection initial de l’usine et du système de CPU.

Surveillance et décisions de maintien du certificat de conformité au marquage CE :

- inspections périodiques de suivi de l’usine et du système de CPU, réalisées par le CTICM,

- décision de maintien du certificat de conformité au marquage CE, faite par le CTICM suite à l’analyse du rapport d’inspection de suivi.

1

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5

6

Les 6 étapes pour vous mener à la certification de vos produits :

Marquage CE des

Les dates à retenir :

25 avril 2009tous les kits de constructions mé-talliques fabriqués* à partir de cette date doivent être marqués:

*L’écoulement des stocks des kits de constructions métalliques fabriqués et déjà mis sur le marché avant le 25 avril 2009, est autorisé jusqu’au 31 décembre 2010.

Les documents de référence : Directive Produit de la Construction 89/106/CEE,ETAG 25 (Guide d’Agrément Tech-nique Européen),Arrêté du 29 octobre 2007,Avis publié au JORF du 25 novem-bre 2007.

Le CTICM délivre les certificats de conformité au marquage CE , pour un kit de constructions métalliques ou une gamme de kits de constructions métalliques .

Centre Technique Industrielde la

Construction Métallique

Espace TechnologiqueL’orme des merisiersImmeuble Apo l loF - 91193 Saint Aubin

Tél.: 33 (0)1 60 13 83 00Fax : 33 (0)1 60 13 13 03

Kits de constructions métalliques

Les caractéristiques à évaluer* pour les kits de constructions métalliques :

Vos contacts certification au CTICM

Frédéric LentiYannick Le Tallec

Tél.: 33 (0)1 60 13 83 [email protected]

www.cticm.com

*pour les caractéristiques des exigences essentielles 2 à 6, l’option NPD (pas de performance déclarée) peut être retenue.

vérification des capacités structurales en général,indication des données géométriques,vérifications par calculs ou, par calculs et essais.

réaction au feu,résistance au feu,comportement vis-à-vis d’un feu ex-térieur du revêtement de couverture de toiture,compartimentage incendie.

perméabilité à la vapeur d’eau et résistance à l’humidité,étanchéité à l’eau,émission de substances dangereuses.

caractère glissant des sols,chutes dues aux dénivellations ou changements soudains de niveaux,résistance aux charges excentriques, incluant la résistance à l’impact.

isolation acoustique aérienne,isolation acoustique à l’impact,atténuation sonore.

résistance thermique,perméabilité à l’air,inertie thermique.

1- Résistance mécanique et stabilité

2- Sécurité en cas d’incendie

3- Hygiène, santé et environnement

4- Sécurité d’utilisation

5- Protection contre le bruit

6- Économie d’énergie et conservation de la chaleur

7- Durabilité, aptitude à l’emploi et identification

KITS DE CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES

Exigences essentielles Caractéristiques

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations14

Développement durable

Construction métallique, chimie et réglementation européenneAu cours de l’année 2008, dans le cadre de ses

activités liées au développement durable, le CTICM

a régulièrement publié (dans CMI) des articles sur

la réglementation européenne REACH portant sur

les substances chimiques. Dans la même logique

d’évolution, les instances européennes (Parlement et

Conseil) ont adopté le 16 décembre 2008 un règlement

portant sur la classification, l’étiquetage et l’emballage

des substances et des produits chimiques.

Quels en seront les impacts sur notre secteur d’activité ?

REACH et ses impacts sur l’acier(Voir le rappel du règlement Reach dans le bandeau page suivante.)Notre secteur d’activité emploie plusieurs types de produits chimiques, allant de la préparation de surface et d’application de revêtements de protection, à l’emploi de produits nécessaires au soudage des aciers.Cependant, dans le secteur métallique, les charpentiers ne seront pas immédiatement concernés par le règlement. Celui-ci repo-sant sur la collaboration étroite entre les différents acteurs de la chaîne de produit, il est important d’être informé de l’évolution du dit règlement, afin de mieux comprendre la position et le rôle de chacun tel que dé-fini par le règlement REACH.

Quelques définitionsPour mieux comprendre l’impact de ce rè-glement sur la construction métallique, il est nécessaire de rappeler quelques défini-tions données par ce même règlement :

•  substance : un élément chimique et ses composés à l’état naturel ou obtenus par un processus de fabrication, y compris tout additif nécessaire pour en préserver la stabilité et toute impureté résultant du processus mis en œuvre, mais à l’exclu-sion de tout solvant qui peut être séparé sans affecter la stabilité de la substance ou modifier sa composition ;

•  mélange/préparation : un mélange ou une solution composés de deux substances ou plus ;

•  article : un objet auquel sont donnés, au cours du processus de fabrication, une forme, une surface ou un dessin particu-liers qui sont plus déterminants pour sa fonction que sa composition chimique ;

•  « producteur  d’un article » :  toute person-ne physique ou morale qui fabrique ou as-semble un article dans la Communauté ;

•  « destinataire d’un article » :  un utilisateur industriel ou professionnel, ou un distribu-teur, auquel est fourni un article ; cette dé-finition n’inclut pas les consommateurs ;

© G

imli

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

•  Utilisateur  en  aval :  toute  personne  phy-sique ou morale établie dans la commu-nauté, autre que le fabricant ou l’impor-tateur, qui utilise une substance, telle quelle ou contenue dans une préparation, dans l’exercice de ses activités industriel-les ou professionnelles. Un distributeur ou un consommateur n’est pas un utili-sateur en aval.

Quelles questions doit-on se poser ?Quelles questions doit se poser un char-pentier métallique pour faire face aux évolutions à venir ? Les aciers employés dans les ateliers des constructeurs sont-ils des articles ou des préparations ? Les constructeurs sont-ils des producteurs d’articles au sens de REACH ? Les répon-ses à ces questions définissent le rôle du constructeur métallique et induisent ou non des responsabilités vis-à-vis du règlement REACH, aussi pour vous aider, le schéma ci-dessous fait correspondre la terminologie REACH au long du procédé si-dérurgique.Réceptionnant l’article, le constructeur mé-tallique réalise dans ses ateliers des tra-vaux de découpage, perçage, de préparation de surface, parfois de soudage, et d’appli-cation de peinture. Certains de ces travaux exigent l’emploi de préparations/mélanges chimiques (solvants de décapage, peintu-res…). ainsi alors, il semblerait d’après le règlement REACH, que le constructeur mé-tallique soit utilisateur en aval (Article 3-13) en raison des substances présentes dans

les peintures (mélanges) qu’il emploie. Ce statut obligerait l’industriel à prendre des mesures :•  mettre  en  place  les  moyens  de  gestion 

des risques recommandés par le fournis-seur ;

•  transmettre  les  informations  concernant les substances contenues dans les mé-langes à travers la FDS (Fiches de Don-nées de Sécurité) en amont et aval de la chaîne d’approvisionnement ;

•  communiquer  au  fournisseur  l’usage  de la préparation, afin qu’il prenne en comp-te ce type d’utilisation (utilisation identi-fiée).

Pour information, certaines substances seront soumises à autorisation, et cette obligation devra être notifiée dans chaque FDS. Dans ce cas, leur utilisation sera li-mitée suivant les conditions définies dans le rapport technique. Par ailleurs, certaines autres substances/mélanges dangereux pourront faire l’objet de mesures de restric-tions quant à leur utilisation.La charpente métallique constituée d’acier, parfois revêtu de produits chimiques (pein-ture de protection anticorrosion) est ven-due au maître d’ouvrage dans le cadre d’un chantier. Une prochaine analyse portera sur le rôle que pourrait avoir le maître d’ouvrage au regard de REACH.Le règlement REACH souligne l’importance de la communication entre les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement, une analyse des dispositions à prendre par le constructeur métallique vers son client sera abordée dans un prochain article.

Rappel règlement REACHAdopté le 18 décembre 2006 par l’Union européenne, le règlement REACH n° 1907/2006 a pour ob-jectif l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des 30 000 subs-tances chimiques produites et im-portées à plus de 1 tonne/an sur le territoire de l’Union.Son élaboration a nécessité une collaboration étroite des politiques, des industriels et aussi des ONG. Ce règlement vise à long terme (11 ans) à remplacer la multitude de réglementations nationales et euro-péennes concernant les substances chimiques en Europe, et à mieux comprendre les risques encourus par certaines substances chimiques jugées dangereuses.Entré en vigueur le 1er juin 2007, il comporte plusieurs phases, dont les principales sont :

Installation de l’Agence des subs-tances chimiques (ECHA) à Helsin-ki, 1er juin 2007.Phase de pré-enregistrement des substances (pas obligatoire, mais fortement recommandée) 1er juin

2008 jusqu’au 30 novembre 2008 : toutes les substances de-vront avoir été pré-enregistrées.Phase d’enregistrement, s’éta-lant du 01/01/2009 jusqu’au 01/06/2018 en fonction du ton-nage de chaque substance.

À la fin, un bilan sera établi sur la no-civité des substances, et celles pré-sentant des risques pour l’homme et l’environnement seront immédia-tement retirées du marché.L’un des objectifs de cette direc-tive est de faciliter la traçabilité des produits, tout au long de leur cycle d’utilisation. Achetés, utilisés ou transformés, puis revendus après transformation, les produits chimi-ques, formés à partir des substan-ces répertoriées, devront être ac-compagnés d’une véritable « fiche d’identité ». La forme n’en est pas encore connue.En conséquence, le constructeur mé-tallique, applicateur de peintures, de-vra probablement, à l’avenir, s’enquérir de l’origine et de la composition de ces produits et fournir un service supplé-mentaire à son client.

FILIÈRE ACIER REACH

Four de métallurgie

Hautfourneau

Coulée en lingots ou en continue

Ferraille

Alliage de fer/acier liquide

Brames, blooms, billettes

Four de réchauffage

Limage produits plats

Limage produits longs

Tôle en bobine, plaques, tôles en feuille...

Poutrelles, profilés divers, rail, barres, fil...

Minerai de fer Charbon à coke

CokeFer

Préparations

Articles

Substances

Substances naturelles

15

Développement durable

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations16

Étiquetages des produits chimiques

L’Union européenne a adopté le 03/09/2008 le règlement 1272/20081 dit règlement CLP (Classification, labelling and packaging ou Classification, étiquetage et emballage), qui s’aligne sur le Système global harmonisé recommandé par l’ONU lors du sommet de Rio en 1992. Entré en vigueur le 20 janvier 2009, il prévoit une période de transition, avec 2 dates bu-toirs (substances 01/2011 ou mélanges 06/2015).À travers le règlement CLP (Classification, Étiquetage et Emballage), c’est la classi-fication des risques relatifs aux produits chimiques fabriqués ou importés au sein de l’Union Européenne qui sera, à terme, réévaluée.Le règlement CLP modifie notamment une définition du règlement REACH : le terme « préparation » est remplacé par « mélange ». Exemple : une peinture anticorrosion ou un bain de décapant à base de solvant sont des mélanges au sens du règlement CLP.

Définition du CLPDans un contexte économique global, et afin de garantir un niveau de sécurité maxi-mal et cohérent entre les différents pays, le Système global harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques est un ensemble de recommandations élabo-rées par l’ONU qui a pour objectif d’unifier l’étiquetage et la désignation des matières dangereuses. L’Union Européenne a dé-cidé de s’inspirer du SGH via le règlement CLP dans les secteurs du travail et de la consommation pour établir une harmonisa-tion définitive pour les produits et les subs-tances chimiques en Europe (étiquettes, fiches de données de sécurité). Attention le CLP n’est pas une transposition directe du SGH, il reprend une grande partie des points, mais certaines dispositions du texte sont exclusivement spécifiques à l’Europe.Le règlement CLP redéfinit les dangers et les répartit en 28 classes de danger :•  16 classes de danger physique,•  10 classes de danger pour la santé,•  1 classe de danger pour l’environnement 

couvrant les dangers pour le milieu aqua-tique,

•  1  classe  de  danger  « dangereux  pour  la couche d’ozone ».

Ces classes sont divisées en catégorie de danger et la classification des produits change, ainsi que les informations figurant sur l’étiquette. Les FDS des produits chimi-ques devront être mises à jours au cas par cas, et les étiquettes actuelles seront rem-

placées par des étiquettes avec lesquelles les différents utilisateurs (entreprises, sala-riés…) vont devoir se familiariser.Le nouveau règlement, qui abroge et rem-place les précédents textes en vigueur, ne prévoit pas d’équivalences automatiques entre les anciennes dénominations et cel-les prévues par le règlement CLP, mais des outils sont prévus dans le règlement pour faciliter la conversion classification.Par exemple, concernant les solvants qu’un charpentier est susceptible d’employer lors de la phase de préparation d’un acier, les sol-vants classés cancérogènes de catégorie 1, 2 et 3 (CMR) dans l’actuelle réglementation seront classés au sein de la classe de danger « cancérogénicité » en deux catégories : caté-gorie 1 pour les substances dont l’effet chez l’homme est avéré (sous-catégorie 1A) ou pré-sumé (sous-catégorie 1B) et en catégorie 2 lorsque l’effet est seulement suspecté.Produits chimiques concernés : l’étiquetage s’appliquera à l’ensemble des produits chimiques, à l’exception par exemple des déchets, des cosmétiques, ou des produits radioactifs et des médicaments. Il est à no-ter que le règlement CLP ne définit pas le transport des marchandises dangereuses qui dispose déjà de règles harmonisées.Les étiquettes de sécurité verront l’appa-rition de nouveaux pictogrammes comme décrit sur l’image ci-dessous, et l’ajout de mention d’avertissement indiquant la gra-vité du danger « DANGER » et « ATTENTION ». Les phrases de risque (phrase R) actuelles seront remplacées par des mentions de dangers compréhensibles (ex « Peut provo-quer le cancer ») et des nouveaux conseils de prudence et d’utilisation seront notifiés.Le règlement CLP est entré en vigueur le 20 janvier 2009, mais pas de précipitation, il prévoit une période de transition durant laquelle les 2 systèmes d’étiquetage et de classification coexisteront. Par contre, au cours de cette période transitoire, un même élément chimique (substance ou mélange) ne pourra pas être soumis aux deux systè-mes, CLP ou ancien.L’application du règlement CLP est obliga-toire, mais évolutive, et les étiquetages ac-tuels devront avoir complètement disparu au sein de l’UE :•  à  partir  du 01/12/2010 pour  les  subs-

tances ;•  à partir du 01/06/2015 pour les mélan-

ges.Sous certaines conditions, des dérogations sont prévues par le règlement, et l’applica-tion du CLP peut être repoussée au plus au 01/06/2017 pour les mélanges par exem-ple.Les fabricants et fournisseurs peuvent déci-der d’anticiper ce changement et d’adopter

1) Règlement (CE) n° 1272/2008 du 16 décembre 2008 modifiant et abrogeant les directives 67/548/CEE et 1999/45/CE et modifiant le règlement (CE) n° 1907/2006

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 17

immédiatement le nouveau système dès à présent, mais les produits chimiques ne peuvent pas porter de double étiquetage afin d’éviter toute confusion.L’impact de ce changement sera important, car les fabricants et les importateurs de-vront reclasser leurs produits, et mettre à jour leurs fiches de données de sécurité. De plus, dans le cadre de REACH, les modifi-cations induites par ce règlement sur l’éti-quetage des substances chimiques devront être notifiées à l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) dans les dos-

siers techniques qui lui seront envoyés lors de l’enregistrement de ces substances.Enfin, les entreprises qui utilisent des pro-duits chimiques (solvants, décapants, pein-tures, gaz de soudage…) devront se fami-liariser avec les nouvelles étiquettes, savoir les lire et les comprendre, et leurs person-nels devront être formés à ces nouvelles recommandations.

Nour GandhourDépartement Construction Métallique

Ingénieur service développement durable CTICM

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations18

Développement durable

DGNB : construction durable « made in Germany »Suite au « Panorama de démarches de qualité

environnementale » paru dans CMI n° 2-2008, nous

complétons le sujet des certifications avec l’entrée

en vigueur début 2009 du premier label allemand de

construction durable : le DGNB.

in 2001, le gouvernement a convié des experts de l’industrie de la construction et de l’immo-

bilier afin de travailler sur les perspectives de la construction. Cette réflexion s’est tra-duite par la création de la DGNB (Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen) : So-ciété allemande pour une construction du-rable en 2007 qui promeut le label DGNB.Aujourd’hui, la DGNB rassemble plus de 400 membres issus d’un très large panel : ingénieurs, architectes, bureaux de contrôle, consultants, entreprises générales du bâti-ment, fabricants de produits, universités, maîtres d’ouvrage, ONG, et institutions.Ce label est décerné par la DGNB et le Minis-tère fédéral des transports, de la construction et de l’urbanisme (BMVBS). À l’issue de la phase expérimentale basée sur une trentaine de projets, le champ d’application du label porte, dans un premier temps, sur les bureaux et les bâtiments administratifs. D’autres ap-plications sont prévues : bâtiments indus-

triels, commerce, maisons individuelles, ponts d’autoroute. La démarche concerne les bâtiments neufs comme les existants.

L’évaluationPour rappel, le standard de construction Passivhaus, présenté dans CMI n° 2-2008, se concentre sur l’aspect énergétique.Comme l’indique la figure ci-contre, le sys-tème de notation DGNB repose sur 6 thè-mes :•  Qualité écologique ;•  Qualité économique ;•  Qualité sociale et fonctionnelle ;•  Qualité technique ;•  Qualité du processus ;•  Qualité du site.Les quatre premiers thèmes représentent chacun 22,5 % de l’évaluation du bâtiment ; le processus porte sur la méthodologie de pilo-tage du projet et représente 10 % de la note. Le lieu d’implantation est noté séparément.L’échelle de notation est comprise entre 0 et 5 : plus la note est basse, mieux est trai-tée la cible considérée.Le détail exact des systèmes de notation et d’attribution de la certification pourra faire l’objet d’une information ultérieure.Les maîtres d’ouvrage, architectes et maî-tres d’œuvre définissent les objectifs qu’ils souhaitent atteindre dans les 6 thèmes. La réalisation de ces objectifs est évaluée dans la certification.Le thème « qualité écologique » prend en compte la conservation des ressources ainsi que la protection de l’environnement naturel : consommations d’énergie primaire et d’eau, émissions dans l’air. Durant la

F

Qualité sociale et fonctionnelle

Qualité économiqueQualité écologique

Qualité technique

Qualité du processus

Qualité du site

Les 6 thèmes de notation DGNB, graphe extrait et traduit du site de la DGNB, 2009

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 19

mise en œuvre, tous les produits utilisés, et leurs quantités, doivent être déclarés lors de la réponse à l’appel d’offres et ils doi-vent également disposer d’une déclaration environnementale (DEP).Avec le thème « qualité économique », les coûts globaux, durant tout le cycle de vie, doivent être étudiés avec précision. La vue d’ensemble permet d’optimiser par exem-ple les frais d’entretien, d’exploitation et de maintenance d’un bâtiment.La « qualité socio-culturelle et fonctionnelle » se concentre sur le confort des utilisateurs. L’apport d’air neuf, l’utilisation de la lumière du jour et le confort acoustique ont une in-fluence directe sur l’efficacité et les absen-ces des collaborateurs dans les bâtiments d’administration et de bureau. Ces critères ont un impact important sur la perception par les utilisateurs (et sur l’environnement perçu par les clients).La qualité des ambiances et les conditions sanitaires du lieu de travail et/ou d’habita-tion peuvent également être utilisées com-me un argument commercial.La « qualité technique » traite du choix des matériaux et des éléments constitutifs du bâ-timent : structure, enveloppe, équipements.Durant l’opération, la « qualité de proces-sus » s’intéresse, à la fois, à la conception et à la réalisation de l’édifice dans « la pla-nification intégrale » du projet.Enfin, le label de qualité prend en considé-ration les facteurs d’intégration urbains via la « qualité du site », par exemple la proxi-mité du bâtiment par rapport aux transports collectifs, aux services.Le système allemand a été conçu pour être évolutif et clairement pénétrer d’autres

marchés en s’adaptant aux exigences spé-cifiques d’autres pays.

La certificationSi un maître d’ouvrage veut faire certifier un bâtiment avec le label DGNB, il doit faire appel à un auditeur accrédité. L’auditeur conseille le maître d’œuvre sur les aspects relevant de la construction durable et, ce, de la planification à l’achèvement du bâti-ment.Dans un premier temps, l’auditeur résume les objectifs du projet dans un cahier des charges qu’il soumet à la DGNB. Après l’examen des documents, la DGNB accorde un précertificat au maître d’ouvrage. Celui-ci peut alors l’utiliser dès la commercialisa-tion de son bâtiment.À la fin du chantier, le DGNB vérifie que les exigences du précertificat ont été transpo-sées. Si toutes ont été réalisées, le maî-tre d’ouvrage reçoit le label de qualité or, argent ou bronze pour son bâtiment selon le degré de satisfaction des critères et sur la base d’une notation dans les 6 thèmes évoqués précédemment.Les 29 projets pilotes ont été certifiés de la façon suivante :- 12 ont reçu un précertificat, dont 4 or, 7 ar-gent et 1 bronze ;

- 16 ont été certifiés, dont 6 or, 7 argent et 3 bronze ;

- 1 est en cours d’évaluation.

Mathilde BonnansDpt construction métallique

Ingénieur service développement durableCTICM

Les étapes de la certification du label DGNB :

•  Enregistrer le projet de construction auprès du DGNB.

•  Définir des valeurs/niveaux d'objectif selon les caractéristiques du bâtiment.

•  Recevoir un précertificat.•  Présenter/transmettre les 

dispositions d’assistance à la maîtrise d’œuvre, selon les recommandations du DNB, en phases de conception et d’exécution.

•  Examen de ces éléments et des pièces contractuelles par la DGNB.

•  Attribution du label de construction durable par la DGNB.

Super-C Zentrum (Aachen) est le nouveau centre de services, commun au RWTH, organisme universitaire et de recherches de Aix-la-Chapelle. Dans le cadre du DGNB, ce projet a obtenu la certification bronze avec un effort particulier sur la consommation énergétique et le recours à la géothermie.Maître d’ouvrage : organisme public de construction et de gestion immobilière du länder Rhénanie-WestphalieArchitecte : ARGE Fritzer + PapeAuditeur DGNB : Dipl-Ing Markus Kuhnhenne (RWTH)

©M. Kuhnhenne

Actualités

Ingerop acquiert ArcoraDepuis janvier dernier, Ingerop a fait l’ac-quisition de la société Arcora qui compte 26 collaborateurs et qui réalise 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Arcora est spécialisé dans la conception et le dévelop-pement de structures métalliques et d’en-veloppes de bâtiment (façade, verrières). Parmi les réalisations les plus emblémati-ques d’Arcora, citons le prestigieux Musée du Quai Branly, le Zénith de Chambéry ou encore le stade de Lille en cours d’étude.Pour Ingerop qui réalise un chiffre d’affai-res de 140 millions d’euros, cette opéra-

tion de croissance externe permettra de consolider les fondamentaux de la société et de développer de nouveaux savoir-faire. Ce rapprochement s’est construit autour de plusieurs thèmes dont la complémen-tarité des compétences entre les deux so-ciétés et la capacité à relever les défis de l’efficacité énergétique dans le bâtiment et à innover. Yves Metz est Président du Directoire d’Ingérop et Dominique Queffe-lec, qui présidait Arcora, devient directrice au sein de la direction parisienne bâtiment d’Ingérop.

Évolution des règles de la commande pour les constructions publiquesLa MIQCP vient de publier une fiche intitu-lée « 2009 : quelles évolutions des règles de la commande pour les constructions pu-bliques ? ». La MIQCP (Mission interministé-rielle pour la qualité des constructions publi-ques) revient sur les récentes modifications intervenues en matière de marchés publics, aux termes de la parution de trois décrets en décembre 2008, et plus spécifiquement pour les maîtres d’ouvrage qui réalisent ou réhabilitent un équipement public. Dans ce document, la MIQCP aborde les nouvelles mesures applicables aux maîtres d’ouvrage relevant du code des marchés publics (CMP) : les nouveaux seuils, les nouvelles règles de procédures applicables en maîtrise d’œuvre (pondération des critères, composition du jury, candidatures), les modifications relati-

ves à la procédure de conception réalisation, ainsi que les nouvelles règles relatives à la réduction des délais de paiement. La MIQCP s’est également intéressée aux mesures applicables aux maîtres d’ouvrage relevant de l’ordonnance du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au CMP, et notamment les évolutions en matière de candidatures, de maîtrise d’œuvre, et concer-nant la procédure de conception réalisation.Enfin, la MIQCP dresse des tableaux de synthèse récapitulant les règles de procé-dures de passation des marchés de maî-trise d’œuvre et de conception réalisation, tant pour les maîtres d’ouvrage relevant du Code des marchés publics que pour ceux relevant de l’ordonnance du 6 juin 2005.

Comité directeur de BN AcierLe Bureau de normalisation de l’acier s’est doté d’un Comité directeur, en fin d’année 2008. Son rôle principal sera d’assurer sa gouvernance technique. Cette instance de-vrait permettre au BN Acier de mieux répon-dre aux attentes de ses principaux partenai-res. Ce comité directeur est composé des membres suivants :- le délégué général d e l a Fédération Fran-çaise de l’Acier,

- le directeur du BN Acier,- 12 représentants des entreprises sidérur-giques membres de la FFA dont 4 repré-sentants d’ArcelorMittal,

- 5 représentants des syndicats profession-nels membres de la FFA et d’un représen-tant de l’AFNOR.

La première réunion de ce comité s’est tenue le 3 décembre 2008 et a permis de faire un premier bilan de l’activité 2008, d’évoquer les perspectives pour 2009 et de présenter les actions dans les domaines connexes à la normalisation, réglementation (contact alimentaire, révision de la directive produits de construction) et certification (marque NF-Acier, certification des armatures du béton). Deux réunions du comité sont programmées en 2009, l’une en juin, l’autre en décembre.

Actualités de la construction métallique

20 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Dietmar Feichtinger : une nouvelle passerelle à LyonC’est l’équipe composée de Dietmar Feichtinger Architectes et SBP qui a rem-porté le concours pour la future construc-tion d’une passerelle enjambant le Rhône à Lyon. L’architecte réalisera une passe-relle de 220 m de long, réservée aux cy-clistes et aux piétons, qui enjambera le

Rhône entre le quartier Saint-Clair à Ca-luire et Cuire.C’est ce même architecte, Dietmar Feichtin-ger, qui a conçu la passerelle Simone de Beauvoir (304 m) à Paris ainsi que celle des Trois Pays (346 mètres) qui relie l’Alle-magne à la ville d’Huningue en France.

Concours Construction Acier LuxembourgInfosteel a lancé la 4e édition du Concours Construction Acier au Luxembourg qui est ouvert aux projets de construction réalisés totalement ou partiellement en acier sur le sol luxembourgeois (excepté catégorie E) entre le 1er mai 2007 et le 30 avril 2009. Des projets internationaux peuvent égale-ment être introduits à condition que l’archi-tecte, l’ingénieur-conseil ou l’entreprise de construction métallique soit de nationalité luxembourgeoise.Rappelons les objectifs de ce concours :- révéler les applications créatives et inno-vantes de l’acier

- encourager l’optimalisation de la construc-tion métallique

- établir un état de lieux de la production architecturale et de l’ingénierie nationale

- informer le public des œuvres contemporai-nes de qualité et promouvoir leurs auteurs.

Les lauréats seront révélés lors de la Jour-née Construction Acier Luxembourg qui se tiendra le vendredi 2 octobre 2009 à la Chambre de Commerce du Luxembourg.La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31/05/2009.Contact : INFOSTEEL - Sophie BermynE-mail : [email protected]

À La Défense, Hermitage Plaza fera une belle vitrine pour l'acierAvec le projet Hermitage Plaza qui vient d'être dévoilé au Mipim à Cannes, l'acier devrait disposer d'une belle vitrine à Cour-bevoie en bordure de Seine, au pied du Pont de Neuilly. L'architecte britannique Norman Foster a été choisi pour le nouveau projet du promoteur développeur Hermita-ge qui comprendra deux tours jumelles de 323 mètres, à usage mixte. Cet ensemble immobilier a été conçu avec une structure extérieure portante en acier.La première tour, haute de 91 étages, héber-gera un hôtel cinq étoiles, un centre de thalas-so et des appartements. La seconde, haute de 93 étages, accueillera des bureaux et des

appartements. Au pied de ce projet d'envergu-re, le socle sera aménagé en place publique, bordée de commerces et de restaurants ainsi que d'équipements culturels, dont un audito-rium et une galerie d'art contemporain.L'agence d'architecture Foster+Partners a misé, pour ce projet, sur une stratégie en-vironnementale très marquée, visant ainsi la mention "Excellent" de la certification Breeam (Building Research Establishment Environmental Assessment Method).La livraison de l'ensemble Hermitage Plaza a été annoncée par le P-DG du groupe Her-mitage pour fin 2014 avec un démarrage des travaux "fin 2010".

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CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 21

Agenda

Rendez-vous 2009/20 10/2011DAte ÉvÉNemeNt LIeu CoNtACtS

2 0 0 9

Journées techniques

21 et 22 janvier Ouvrages d’art, structures et matériaux Paris, France [email protected]

Journées techniques

18 et 19 marsJournées techniques GC’2009 sur le thème : Cycle de vie des ouvrages : une approche globale

Estp de Cachan, [email protected]@enpc.fr ou www.afcg.asso.fr

Conférence 18-20 mars Made in steel 2009 - Terza Edizione Brescia, Italie www.madeinsteel.it

Conférence 24-25 marsAssises de l’enseignement de la construction métallique – Comment influer sur son avenir ?

ENS Cachan, FranceMarie Christine [email protected]

Conférence 16-20 aoûtSith International Conference ‘‘Behaviour of Steel Structures in Seismic Areas’’

Philadelphia, Pennsylvania, USA http://stessa2009.atlss.lehigh.edu:

Conférence 21-24 juinProtection of Historical Buildings by Reversible Mixed Technologies

Rome, Italie [email protected]

Conférence 26-29 juilletInternational Conference on Fatigue and Fracture in the Infrastructure. Bridges and Structures of the 21st Century

Philadelphie, Etats-Unishttp://[email protected]

Conférence 2-4 septembre 11th Nordic Steel Construction Conference Malmö, Suède http://www.nordicsteel2009.se

symposium 9-11 septembreSustainable infrastructure - Environment friendly, Safe and Resource Efficient.

Bangkok, Thailand www.iabse.org/bagkok09

Conférence 14-16 octobreEVACES 09 - International conference on experimen-tal vibration analysis for civil engineering

Wroclaw, Pologne www.evaces09.pwr.wroc.pl

2 0 1 0

Conférence 3-5 maiInternational Codes of Practice in Structural Engineering

Dubrovnik, Croatie

Conférence 14-16 juilletConference on Structures and Architecture (ICSA 2010), organised by the University of Minho

Guimaraes, Portugal www.arquitectura.uminho.pt/icsa2010

Symposium Septembre Annual Meetings and IABSE Symposium 2010 Venise, Italie

2 0 1 1

Symposium Septembre Annual Meeting and IABSE Symposium 2011 Londres, Angleterre

24 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Rendez-vous 2009/20 10/2011DAte ÉvÉNemeNt LIeu CoNtACtS

2 0 0 9

Journées techniques

21 et 22 janvier Ouvrages d’art, structures et matériaux Paris, France [email protected]

Journées techniques

18 et 19 marsJournées techniques GC’2009 sur le thème : Cycle de vie des ouvrages : une approche globale

Estp de Cachan, [email protected]@enpc.fr ou www.afcg.asso.fr

Conférence 18-20 mars Made in steel 2009 - Terza Edizione Brescia, Italie www.madeinsteel.it

Conférence 24-25 marsAssises de l’enseignement de la construction métallique – Comment influer sur son avenir ?

ENS Cachan, FranceMarie Christine [email protected]

Conférence 16-20 aoûtSith International Conference ‘‘Behaviour of Steel Structures in Seismic Areas’’

Philadelphia, Pennsylvania, USA http://stessa2009.atlss.lehigh.edu:

Conférence 21-24 juinProtection of Historical Buildings by Reversible Mixed Technologies

Rome, Italie [email protected]

Conférence 26-29 juilletInternational Conference on Fatigue and Fracture in the Infrastructure. Bridges and Structures of the 21st Century

Philadelphie, Etats-Unishttp://[email protected]

Conférence 2-4 septembre 11th Nordic Steel Construction Conference Malmö, Suède http://www.nordicsteel2009.se

symposium 9-11 septembreSustainable infrastructure - Environment friendly, Safe and Resource Efficient.

Bangkok, Thailand www.iabse.org/bagkok09

Conférence 14-16 octobreEVACES 09 - International conference on experimen-tal vibration analysis for civil engineering

Wroclaw, Pologne www.evaces09.pwr.wroc.pl

2 0 1 0

Conférence 3-5 maiInternational Codes of Practice in Structural Engineering

Dubrovnik, Croatie

Conférence 14-16 juilletConference on Structures and Architecture (ICSA 2010), organised by the University of Minho

Guimaraes, Portugal www.arquitectura.uminho.pt/icsa2010

Symposium Septembre Annual Meetings and IABSE Symposium 2010 Venise, Italie

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Symposium Septembre Annual Meeting and IABSE Symposium 2011 Londres, Angleterre

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 25

Portrait

AuerUne belle histoire familialeC’est à Occey, en Haute-Marne, à 40 kilomètres

au nord-est de Dijon, que la société de constructions

métalliques Auer est implantée depuis plus de 60 ans.

À la tête de cette entreprise familiale, Michel Auer, son

président du directoire, nous fait partager cette aventure

familiale et nous en explique le positionnement.Propos recueillis par Françoise Leroy

CMI : quelle est l’histoire de la société Auer Constructions Métalliques ?

michel Auer : Il faut remonter à 1948 pour trouver l’origine de notre société. C’est mon père, Charles Auer qui a commencé comme maréchal ferrand. Très vite, il s’est diversifié dans la serrurerie. Puis, il s’est lancé dans la construction de petits bâtiments agrico-les. Entre 1965 et 1970, l’entreprise s’est placée sur le marché des petits bâtiments industriels pour aller ensuite sur celui des usines, des entrepôts et des garages. En 1995, après les années de crise de 1992 – 1993, nous avons investi massivement dans l’outil de travail :- en remplaçant toutes les tables à dessin du bureau d’études par des ordinateurs,

- en changeant toutes les lignes de pro-ductions mécaniques que mon père avait installées dans les années 65-68 par des lignes à commandes numériques reliées au bureau d’études par fibre optique.

Ces investissements se sont révélés très judicieux puisqu’ils ont permis d’accélérer notre développement.

CMI : quel a été votre parcours au sein de la société ?

michel Auer : Je suis rentré à l’âge de 15 ans dans la société et j’ai été formé par mon père. J’ai fait tous les métiers au sein de l’entreprise, y compris celui de res-ponsable commercial pendant 20 ans. En 1991, j’ai succédé à mon père et je suis maintenant Président du Directoire.

CMI : quel est le positionnement d’Auer Constructions Métalliques ?

michel Auer : Notre métier concerne la fa-brication et le montage de structures métal-liques. Nous travaillons dans des domaines très variés. Nous intervenons pour le comp-te de promoteurs immobiliers, principale-ment pour des bâtiments à usage commer-cial, mais également dans l’agroalimentaire où nous avons de nombreuses références dans le domaine du champagne : Moët et Chandon, Pieper Heidsieck, Laurent Perrier et bien d’autres, connus et moins connus.Dans l’industrie, nous sommes présents dans tous les domaines d’activités avec deux très grosses réalisations dans les usi-nes de biocarburants. Nous avons participé à la construction de l’usine SAIPOL à No-gent sur Seine (Aube) et de l’usine BENP à Lillebonne (Seine Maritime) où nous avons mis en œuvre 1 100 tonnes de charpente.Concernant les équipements publics, nous réalisons de nombreux équipements spor-tifs, des hôpitaux, des cinémas et des pa-lais des congrès. Nous sommes actuelle-ment en cours de montage pour le palais des congrès de Mandelieu la Napoule.Depuis 4 ans, nous réalisons des structu-res tridimensionnelles, ce qui nous a per-mis d’obtenir les marchés nouveaux sur des ouvrages complexes, tels :- l’extension du palais des festivals à Can-nes

- une géode pour la ville de Marseille- un casino en Guadeloupe- le palais des congrès de Mandelieu la Na-poule.

Michel Auer, président du directoire

Les qualifications professionnelles d’Auer Constructions Métalliques

Qualibat 2413Constructions et structures métalliques (technicité supérieure)

Qualibat 3152Couverture en métaux sauf plomb (technicité confirmée)

Qualibat 3181Couverture en plaques nervurées ou ondulées (technicité courante)

Qualibat 4413Métallerie (technicité supérieure)

Qualibat 4421Structure métallique (technicité courante)

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26 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Nous travaillons sur le territoire national et les DOM TOM. Mais au cas par cas, nous suivons nos clients quel que soit l’endroit du monde où ils nous demandent d’aller.Nous avons des références en Suisse, en Al-lemagne, au Portugal, en Belgique, en Égyp-te, en Algérie, à Madagascar. Dernièrement, nous avons réalisé une structure de 50 ton-nes pour un aquarium en Arabie Saoudite, à Riyad, dans un des palais du Roi.En revanche, nous ne sommes pas pré-sents sur les ouvrages d’art.

CMI : quels sont les points forts d’Auer Constructions Métalliques ?

michel Auer : Nous avons mis toujours l’ac-cent sur les investissements et cela nous per-met aujourd’hui de disposer d’un équipement très performant et d’assurer une production très rapide à nos clients. Parmi nos points forts, il faut également citer notre bureau d’études qui compte 28 personnes et notre service commercial (6 personnes) qui sait se positionner sur des marchés de niche.

CMI : quels ont été vos principaux investissements ?

michel Auer : Comme je l’ai dit précédem-ment, depuis 1995, nous avons investi massivement. En 2008, nous avons ins-tallé pour 2 millions d’euros :- une ligne de découpe plasma de 30 ml de longueur et 3 ml de largeur pour la décou-pe de tôle grandes longueurs pour le PRS

- une ligne de perçage – sciage robotisé où nous pouvons travailler des pièces de 1 800 ml de largueur et 25 ml de longueur et d’un poids de 10 tonnes.

Dans l’entreprise, nous avons depuis toujours pour principe de réinvestir les bénéfices.

CMI : quelle serait pour vous la réalisation la plus emblématique pour Auer Constructions Métalliques ?

michel Auer : Incontestablement, c’est le chantier de l’extension du Palais des Fes-tivals de Cannes qui est le plus embléma-tique pour nous et ce, pour différentes rai-sons. Bien sûr, le prestige et la notoriété du lieu étaient emblématiques mais la techni-cité du chantier l’était aussi. Il s’agissait de rehausser l’espace Riviera du palais d’un étage tout en en agrandissant le diamètre par l’ajout d’une verrière qui a nécessité 800 tonnes de charpente métallique.

Nous pouvons également citer la Géode à Marseille qui marque l’entrée de la plus grosse usine souterraine du monde de traitement des eaux de Marseille et qui constitue pour nous une très belle référen-ce. Nous avons en effet été retenus pour le lot complet « Construction Métallique » qui comprenait un escalier métallique avec marches en marbre et garde-corps en verre et la Géode, une sphère d’un diamètre de 15 mètres, composée de 800 vitres. Ce fut une belle aventure technique pour nous et une superbe référence.

CMI : quelle analyse faites-vous de votre marché en ce début 2009 ?

michel Auer : Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que notre politique de diversification nous a mis à l’abri d’une concurrence trop agressive et nous évite de souffrir d’une

Auer a participé à la réalisation des bureaux de CGA-CGM en Martinique.

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CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 27

Portrait

> En chiffres

Auer Constructions Métalliques, c’est :-  un effectif de 120 salariés-  une quantité moyenne de 10 000 tonnes d’acier traité par an-  un site de 10 hectares avec 28 000 m2 de surfaces couvertes dont 1 500 m2 de bureaux

2004 2005 2006 2007 2008*

18,87

35

Évolution du chiffre d’affaires (en millions d’euros)

30

25

20

15

10

5

0

21,0423,15

31,37 32

* prévisions

Chiffre d’affaires de la société pour les 4 dernières années

Au 31 mars 2008  estimation de 32 000 000 eAu 31 mars 2007  31 375 000 eAu 31 mars 2006  23 157 000 eAu 31 mars 2005  21 045 300 eAu 31 mars 2004  18 868 990 e

À Marseille, la Géode, réalisée par Auer, est une sphère d’un diamètre de 15 mètres, composée de 800 vitres.

Quelques réalisations :

Usine de bio-carburant BENP à Lillebonne (76)Nature des travaux : ossatureTonnage mis en œuvre : 1 100 tonnesÉtudes : + 6 000 heures de bureau d’études

Usine de bio-carburant à Nogent-sur-Seine (10)pour Saipol/DiesterMaître d’ouvrage : Conseil Général de l’AubeTonnage mis en œuvre : 500 tonnesPalais des Congrès de Mandelieu-La Napoule (06)Tonnage mis en œuvre : 300 tonnes d’acier

Et aussi…-  Hôpital de Toulon-  Hôpital de Marseille-  Hôpital de Nice-  2 salles de cinéma à Nice et à St-Raphaël

-  Le Palais des Sports de la Ville de Cannes

trop grosse tension sur les prix. Notre ob-jectif est de nous développer tranquille-ment sur notre marché, sans opération de croissance externe.

CMI : comment voyez-vous l’avenir de votre entreprise ?

michel Auer : L’entreprise que je dirige aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celle qui a été créée par son père mais ce qui a perduré, c’est l’esprit d’une entreprise qui est restée familiale.Avec mon fils qui me succédera en 2015, ce sera une autre génération qui, comme les précédentes, aura à cœur de toujours s’adapter afin de répondre toujours plus fi-nement aux besoins du marché.

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28 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Scia Engineer est une nouvelle plate-forme logicielle pour les ingénieurs

En construction métallique ou mixte, elle permet de modéliser, d’analyser et d’optimiser des structures de tous types, des plus simples aux plus complexes. Une attention particulière a été portée à la abilité des résultats, à la haute productivité et simplicité d’utilisation et au support des normes et techniques les plus récentes.

Fonctionnalités:• AutoDesign – Optimisation• Active Document – Note de calcul bidirectionnelle• True Analysis – Calcul et dessin en parallèle• Implémentation exhaustive des Eurocodes

• Pro ls reconstitués soudés

• Déversement au 2nd ordre• Structures mixtes acier-béton• Résistance au feu• Panneaux avec poutres intégrées• Poutres cellulaires ArcelorMittal (ACB)

• Lien direct avec Tekla Structures• Assemblages avec système expert• Structures à câbles avec grands déplacements• Structures en aluminium selon l’Eurocode 9• Contrôles spéci ques pour les échafaudages• Scia Engineer Mixbeam: calcul de ponts mixtes

enabling innovation in construction

Analyse de structures

Pro ls reconstitués soudés

Avec l’augmentation du prix de l’acier, les PRS deviennent de plus en plus intéressant de par le gain de poids qu’ils permettent. Scia Engineer permet de traiter toutes les con gurations de PRS, à hauteur constante ou variable (poteaux, poutres), y compris pour la classe 4 avec calcul des propriétés ef caces. L’optimisation (AutoDesign) est effectuée selon des critères contrôlés par l’utilisateur.

Implémentation exhaustive des Eurocodes

Contrôle normatif complet et able des barres et des attaches selon les Eurocodes ENV et EN. L’implémentation des Eurocodes dans Scia Engineer est déjà utilisée avec succès en pratique par des centaines d’utilisateurs depuis de nombreuses années, ce qui garantit sa maturité et sa abilité. La gamme complète des Eurocodes nécessaires à la construction métal-lique est disponible : combinaisons, charges climatiques, véri cations des barres et assem-blages, résistance au feu, mixte acier-béton, etc.

Analyse de structures

Vous voulez en savoir plus sur l’aide que nous pouvons vous apporter ?

Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre !

Scia France SARL2, Rue Louis Armand, F-92661 AsnièresTél: ++33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, E-mail: [email protected]

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e selon

Poutres cellulaires ArcelorMittal (ACB)

Répondant au triple impératif d’esthétique, de passage de gaines techniques et de légèreté pour de grandes portées, les poutres cellulaires se répandent de plus en plus dans les bâtiments industriels, parkings, etc. Scia Engineer intègre le moteur de véri cation de ces éléments en conformité avec l’Eurocode. La èche est calculée en tenant compte de l’affaiblissement au droit des ouvertures et les véri cations additionnelles de contraintes sont incluses.

AdvCTICM032009.indd 1 12/03/2009 14:38:56

Une re-naissance

S eptembre 2001 : les lycées Gallieni et Françoise sont entièrement souf-flés par l’explosion de l’usine AZF.

Sept ans après, le lycée d’enseignement professionnel Gallieni est reconstruit sur le même site, et inauguré pour la rentrée sco-laire 2008. Le Conseil régional de Midi-Py-rénées, maître d’ouvrage, veut un bâtiment exemplaire en matière d’architecture et de développement durable. La Société d’éco-nomie mixte Cogemip, en qualité de maître d’ouvrage délégué, conduit l’opération. Et c’est l’agence Vasconi Associés Architectes, associée au cabinet LCR de Toulouse et au BET Iosis, qui remportent le concours.Le projet était ambitieux : « Répondre à une nécessité pédagogique certes, mais aussi participer, par une réalisation exception-nelle, à la renaissance de ce quartier de Toulouse, afin de rendre hommage à ceux qui ont été frappés par la catastrophe » dé-clare Martin Malvy lors de l’inauguration. Et d’ajouter « Sept ans, cela peut paraître long mais nous avons été confrontés à plusieurs difficultés : l’évolution du programme pé-dagogique et le doublement des effectifs, des contraintes techniques dues à l’inon-dabilité ou encore des appels d’offres in-fructueux… ».

Le « nouveau Gallieni » : un défi

Ambitieux, le lycée Gallieni l’est à plusieurs titres. D’abord, l’importance du site (près de 10 hectares) et le montant de l’inves-tissement constituent un signal fort donné en faveur de l’éducation. Puis, cette course contre la montre qui fait sortir le projet plu-tôt rapidement compte tenu des différentes contraintes, notamment de dépollution.Le programme pédagogique place la barre très haut : le nouveau lycée doit pouvoir ac-cueillir à terme, 1 410 élèves en formation (850 à 900 à la première rentrée scolaire de 2008) soit le double des effectifs de l’ancien lycée, 511 en voie générale et tech-nologique et 899 en voie professionnelle avec des sections BTS et une spécialisation dans les formations aux métiers de l’auto-mobile, de la logistique et des transports. La création d’une voie générale et technolo-gique permettra d’augmenter le nombre de places offertes aux lycéens de l’aggloméra-tion toulousaine et de toute la région.Les architectes conçoivent alors les plans du « nouveau Gallieni » qui deviendra le pre-mier lycée de Midi-Pyrénées et des métiers de l’automobile en termes de surface avec 35 000 m2 de locaux dont 15 000 m2 d’ate-liers, 79 salles de classes et 4 pistes rou-tières d’apprentissage.

Sur le terrain

Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées…

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Entre chaque barre d’enseignement (en dessous des poutres caissons à section variable), un jardin intérieur a été conçu pour le rafraîchissement des salles de classes et des circulations des bâtiments

© Vasconi Architectes

30 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Le coût total de l’investissement s’élève à 91 millions d’e, entièrement financé par la région, ce qui en fait la plus grosse opé-ration jamais conduite et financée par le Conseil régional.

Le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées…

Pour les besoins des enseignements techniques et professionnels, la région a également massivement investi dans les équipements, (matériel, mobiliers…) plus de 10 millions d’e, y compris les équipe-ments lourds, tels que des ponts éléva-teurs, des marbres pour la carrosserie, bancs d’essais et de contrôle, des cabines de peinture, transpalettes, chariots éléva-teurs, bancs moteurs pédagogiques, des voitures et des camions pédagogiques… De plus, des équipements sportifs accom-pagnent cette réalisation, comme un gym-nase, comprenant une salle de sports, un mur d’escalade et des locaux d’accompa-gnement (vestiaires, sanitaires, bureaux), toujours financés intégralement par la ré-gion à hauteur de 3,55 millions d’e, sans omettre les aires de sports, en particulier le terrain de jeux en synthétique et une piste d’athlétisme en résine.

De l’acier pour un lycée entièrement réinventé

Pour les architectes, le cahier des charges était un véritable casse-tête mais il semble bien que l’application de la démarche HQE® et le choix d’une solution majoritairement acier ont facilité les solutions… « La démar-che HQE® est inscrite dans nos méthodes de travail, souligne Thomas Schinko, l’un des architectes du projet, de même que notre prédilection pour l’acier qui permet de résoudre à la fois les problèmes techni-ques, environnementaux et esthétiques ».Comme les édifices existants étaient trop dispersés et vétustes, et ne pouvaient pas développer un projet cohérent, l’architecte n’a conservé que le bâtiment Françoise, de bonne qualité architecturale, pour l’affecter à l’internat. Il a pu alors concevoir un bâti-ment de 300 m de long, entre la Garonne et la route d’Espagne.Ainsi, à l’extrémité de l’allée centrale qui conduit au hall d’entrée de l’établissement, le lycée Gallieni se développe sur toute la longueur du site, de part et d’autre d’une rue intérieure centrale – « la Galeria » – véri-table épine dorsale du projet.Un premier ensemble, à l’ouest, comprend toutes les salles d’enseignement et les lo-caux du personnel éducatif contenus dans

Quelques repères chiffrés

Coût des travaux : 65 millions d’euros HTCoût des équipements : 10 millions d’eurosUne superficie de 9,5 hectaresEspaces verts : 21 400 m2

Locaux : 35 000 m2 dont 15 000 m2 d’ateliers79 salles de classesune capacité d’accueil de 1 410 élèvesun restaurant de 1 200 placesun internat de 300 lits4 pistes routières d’apprentissageun stationnement pour 430 véhicules

Les intervenants

Maître d’ouvrage : Conseil Régional Midi-PyrénéesMaître d’ouvrage délégué : CogemipArchitecte mandataire : Vasconi & Associés ArchitectesArchitectes associés : LCR ArchitectureBET Structures, Fluides, SSI, VRD, Économiste : Iosis Sud OuestBET Cuisine : Intégrale de RestaurationConseiller en Environnement : PATMO/Frank BoutteOrdonnancement Pilotage Coordination : SCOCoordonnateur sécurité et protection de la santé : Ouest CoordinationBureau de Contrôle : SocotecGros Œuvre et mandataire structure-enveloppe : Entreprise Thomas & DanizanCharpente Métallique : Ets Serin & FilsÉtanchéité : SopremaBardage couverture : SMACMenuiseries extérieures : MetalSigma

Gallieni : le grand lycée de l’automobile en Midi-Pyrénées… Pour

Martin Malvy, le Président de la région Midi-Pyrénées : « Gallieni

est un lycée d’exception par son architecture moderne, ses

dimensions, ses équipements, ses capacités d’accueil. Il est aussi exemplaire

en matière de développement durable ». Ainsi était inauguré le 8 septembre 2008

ce nouveau Lycée Gallieni de Toulouse, non loin du site où, 7 ans auparavant, le

21 septembre 2001, avait retenti l’explosion de l’usine AZF.

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 31

Sur le terrain

cinq peignes successifs organisés autour de squares végétaux recouverts d’une ver-rière anti-bruits aériens. Ce qui constitue de véritables tampons acoustiques sur les-quels s’ouvrent les fenêtres à l’abri com-plet du bruit.À l’est, l’enseignement technologique et professionnel, les ateliers et les salles d’enseignement qui y sont intégrés, sont contenus dans une succession de seg-ments très caractéristiques et très modu-laires, ponctués par des patios ouverts qui les rythment en fonction de leur spécialité ou spécificité.Ainsi, complètement réinventé, ce bâtiment ultramoderne peut intégrer les technologies les plus novatrices.

Tout acierSitué à proximité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, le lycée doit donc bénéficier à la fois d’une indispensable et efficace protec-tion contre les importantes nuisances so-nores et du nécessaire confort propice à un enseignement de qualité.Ces ateliers successifs disposent donc de vastes sheds vitrés qui apportent une douce lumière zénithale, complétés par les façades nord entièrement vitrées et ouver-tes sur les patios, comme dans les ateliers d’artiste. Elles introduisent, autant que né-cessaire en façade sud de ces modules, un éclairage naturel sur ces mêmes jardins.Les architectes ont appliqué la démarche HQE® et mis à profit tous les atouts de l’acier dans ce domaine. Car le lycée est entière-

ment en acier : planchers, façades, structure du bâtiment et de la verrière. C’est le BET Iosis qui a été retenu pour l’ingénierie, la maîtrise d’ouvrage des lots techniques en conception et en réalisation. Pour Philippe Frey, président de Iosis sud-ouest, « cette réa-lisation a été une véritable course contre la montre, avec un démarrage en février 2006 pour une livraison en septembre 2008. » Et, au-delà de cette contrainte de calendrier, ajoute-t-il, « il nous a fallu composer avec la dépollution du site ». Sur l’aspect technique du chantier et concernant les ouvrages mé-talliques, « la plus forte contrainte résidait dans le fait de devoir préserver les plus grands volumes possibles sans poteau. Ce qui impliquait de prévoir de très grandes por-tées. » conclut-il.De plus, une part importante est laissée à l’énergie solaire photovoltaïque, en parte-nariat avec Tenesol. Pour répondre aux nor-mes de sécurité incendie, les architectes ont opté pour une démarche d’ingénierie incendies. Les études ont porté sur les dif-férentes parties du bâtiment dans l’idée de laisser la charpente visible et la plus légère possible.

Le « lycée solaire » de Midi-PyrénéesAvec 2 000 m² de panneaux solaires pho-tovoltaïques, soit 465 panneaux intégrés à son architecture et plus précisément dans les verrières, le lycée doit pouvoir financer sa facture d’électricité. Les recettes de la production photovoltaïque seront en effet équivalentes à ses dépenses annuelles en électricité soit 140 000 kW/h. « Nous som-mes très fiers d’avoir accompagné le lycée Gallieni dans sa renaissance. Le symbole est d’autant plus fort que nous sensibili-sons tous les jours, par la seule existence du bâtiment, des centaines de jeunes étu-diants à notre vision de l’énergie durable », commente Benoît Rolland, Directeur géné-ral de Tenesol.

Une pédagogie sur le développement durable

Plus globalement, le lycée s’inscrit dans une démarche de construction durable : di-minution des rejets polluants dans l’air et l’eau, mise en place d’une charte « chan-tier vert », protection contre les nuisances acoustiques, éclairage naturel des locaux, isolations performantes, limitation des dé-penses en énergie…À titre d’exemple, le lycée comprend 21 400 m2 d’espaces verts, dont 2 000 arbres, arrosés avec l’eau de pluie récupérée dans des bas-sins de rétention conçus à cet effet.

Les ateliers successifs disposent de vastes sheds vitrés et sont couronnés d’une suite de vagues en bacs d’acier dont les effets de courbe réduisent les nuisances sonores de l’aéroport voisin

© Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest

32 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Sur le terrain

La verrière bâtiment enseignement : 235 tonnes d’acierEntre chaque bâtiment d’enseignement, un patio couvert par une verrière avec structure métallique apparente est situé à environ 12,00 m par rapport au niveau ± 0.00. L’élément porteur principal de cette verrière est constitué par un caisson en tôle de 3,5 mm plus un système de nervures intérieures rigides formant une poutre treillis triangulaire.

Visite guidée en images

Les bâtiments d’enseignement : 9 537 m²Organisés en 5 barres de type R+2 avec structure poteaux/poutres métal (trame de 6,20 x 7,50 m), plancher de type COFRADAL 200 (plancher bacs aciers/isolant/béton, très léger, conçu par Arcelor).

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Bâtiments enseignements Ateliers

Rue centrale couverteRestaurant – CDI

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34 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Portée de 15,00 m, hauteur 1,40 m, la tôle a un rôle structurel.La forme en V de l’ensemble permet l’insertion d’un chéneau en partie haute, sert en même temps à la récupération des eaux de pluies et au passage du personnel d’entre-tien.

verrière chéneau

La poutre caisson sert d’appui aux deux structures porteuses secondaires pour la surface vitrée en partie haute et le caillebotis « brise soleil » en partie basse.

Les ateliers : 2 180 tonnes d’acier pour une surface de 9 575 m²Ce bâtiment est en rez-de-chaussée avec une mezzanine périphérique sur 3 côtés. La structure est de type poteaux/poutres et façades légères (vitrées ou en bacs aciers) au Nord, Sud et Est et en béton apparent coté « Galeria »La toiture des ateliers est de type charpente métallique apparente réalisée avec des fermes treillis inclinées, de 42,00 m de portée et 4 m de hauteur avec sheds de 2,00 m environ de hauteur. Les 2 membrures ainsi que les diagonales des fermes sont de type IPE. Sur chaque nœud de ferme est appuyée une panne à double courbure, portée 9,00 m

ferme treillis portée 42m

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© Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest

La verrière sur GaleriaLa Galeria est fermée au ni-veau +11 par une verrière avec pente de 5 % est-ouest.La structure porteuse des brises soleil + verrière est constituée par des semi-por-tiques métalliques en IPE600 évidés et à section variable, de 8,20 m de portées et espa-cées de 4,50 m.Ils sont appuyés d’une part sur le mur béton de façade des bâtiments d’enseigne-ment et d’autre part sur un élément filant en béton qui lie l’ensemble des ateliers.

© Vasconi Architectes/IOSIS Sud Ouest

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 35

Sur le terrain

Rue centrale couverte : 283 tonnes d’acier pour 1 981 m²Niveau +3.36 : passerelle de 3,00 m de largeur appuyée d’une part sur une file de poteaux circulaires métalliques et de l’autre part suspendue au voile béton des ateliers par 2 tubes à inclinaison variable.Poteaux métalliques circulaires, encastrés en pied, espacement 7,5 m

Coursive

Bâtiment piste, garage à vélos : 110 tonnes d’acier- Poutres treillis arrondies en partie haute et posées en console sur poteaux métalliques circulaires

- Longueur totale des poutres treillis : 11 m, porte à faux : 5 m environ, espacement : 7,50 m

Françoise Leroy

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La rue intérieure, baptisée « Galeria », dotée de trois niveaux de distribution, est revêtue d’une verrière de 2 000 m2 qui intègre des cellules photovoltaïques

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Vue de dessous d’un module d’atelier dédié aux peintures des voitures

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Vue depuis la coursive de la structure de la verrière au-dessus de la rue intérieure

36 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

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Ingénierie incendie

Étude d’ingénierie du comportement au feu sur le parking silo Odysseum de MontpellierEfectis France s’est vu confier en 2008 la réalisation

d’une étude d’ingénierie du comportement au feu sur le

futur parking silo du quartier Odysseum de Montpellier,

en structure mixte (acier-béton) et au design atypique

pour un tel ouvrage.

epuis la parution de l’arrêté du 9 mai 2006 (Journal Officiel du 8 juillet 2006), les parcs de sta-tionnement sont couverts par le type PS (Parcs de stationne-

ment couverts) du règlement de sécurité dans les Établissements recevant du public (ERP).S’agissant du volet « incendie », cet arrêté indique à l’article PS 6 quelles sont les exi-gences minimales à satisfaire en termes de résistance au feu des structures, à savoir une stabilité au feu de degré 1h ou 1h½ (R 60 ou R 90) pour les structures porteuses et un coupe-feu de degré 1h ou 1h½ (REI 60 ou REI 90) pour les planchers intermédiaires. À noter que, comme toutes les exigences des-criptives de la réglementation incendie, les exigences de l’article PS 6 sont exprimées relativement à l’action thermique normalisée de l’incendie conventionnel (feu ISO).Mais, en alternative à l’approche « normalisée » traditionnelle formulée dans l’article PS 6, l’ar-ticle PS 7 précise que le recours à l’ingénierie du comportement au feu, au sens de l’arrêté du 22 mars 2004 relatif à la résistance au feu, comme mode de justification de la résis-tance au feu des structures, est autorisée.L’arrêté du 9 mai 2006 introduit également la notion de Parc de Stationnement large-ment ventilé, qui répond à un certain nombre de critères, définis à l’article PS 3 : position des ouvertures en façade, surface totale d’ouverture minimale (au moins 50 % de la surface au sol, distance maximale de 75 m entre 2 façades opposées et à l’air libre).

De par leur configuration – grande venti-lation, évacuation des fumées et des gaz chauds favorisée, grande visibilité pour les personnes, facilité d’intervention des servi-ces de secours, scénarios d’incendie « maî-trisés » – les PSLV apportent une sécurité accrue et apparaissent comme une des applications types pour l’ingénierie du com-portement au feu. Ce qui explique le nom-bre important de PSLV construit en France ces dernières années à partir du concept de l’ingénierie du comportement au feu.

Le parking silo OdysseumCe point réglementaire étant fait, voici quel-ques données qui permettent de présenter cet ouvrage de conception spécifique.En forme de circuit automobile (voir figure 1), il est composé d’une superposition de « ru-bans » de 15 m de large sur plusieurs niveaux (RDC + 3 niveaux au maximum), avec une voie de circulation centrale et des places de parking situées perpendiculairement de part et d’autre de cette voie de circulation.D’une capacité de 1 200 places environ (vé-hicules légers), il s’inscrit dans un rectan-gle de 240 m de long par 90 m de large en-viron. La hauteur sous poutre est variable en fonction du niveau du sol et des pentes, mais est toujours supérieure à 3,5 m.Le parking étant totalement ouvert vers l’extérieur en façade, il se classe aisément dans la catégorie des PSLV au sens de l’ar-ticle PS 3.

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Figure 1 : maquette du parking

Figure 2 : schéma structurel du parking

Figure 3 : exemple de scénario d’incendie (feu réel de 7 véhicules)

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Figure 4 : débit calorifique (feu réel de 7 véhicules)

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Figure 6 : exemple de résultats du calcul sur le comportement mécanique - Déformée du plancher

Figure 7 : exemple de résultats du calcul sur le comportement mécanique - Déformée de l’ossature en acier

38 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Le principe constructif de l’ouvrage est défini par une succession de portiques en structure acier d’une portée totale de 15 m, composés de 2 poteaux et d’une traverse, avec une travée centrale et deux travées en porte-à-faux (consoles). (voir figure 2)La structure verticale est constituée de po-teaux en acier tubulaires creux remplis de béton, tandis que la structure horizontale est constituée de traverses et de solives en acier, connectées à une dalle béton, ga-rantissant ainsi un fonctionnement mixte acier-béton.La stabilité horizontale de l’ouvrage est as-surée par des voiles béton.Les acteurs principaux du dossier sont :- maître d’ouvrage : SERM- maître d’œuvre : architectes Brullmann Cro-chon, Iosis Méditerranée, C&E Ingénierie

- bureau de contrôle : Cete Apave- études incendie : Efectis France- gros œuvre : Cabrol Frères (CM), Fondeville (béton)

L’étude d’ingénierie du comportement au feu réalisée par Efectis France

C’est le Service Ingénierie Incendie d’Efec-tis France, laboratoire agréé en résistance au feu et rompu depuis de nombreuses années à l’ingénierie incendie, qui s’est chargée de la réalisation des études sur la stabilité au feu de la structure porteuse du parking, que ce soit en amont, en colla-boration avec l’équipe de maîtrise d’œuvre lors des phases de prédimensionnement du projet, ou en phase d’exécution, pour le compte de l’entreprise de construction métallique.En matière de justification de la résistance au feu par l’ingénierie incendie, les PSLV sont des cas particuliers. Ils bénéficient en effet d’un certain nombre de travaux déjà réalisés :•  études  statistiques,  expérimentales  et 

numériques menées par le CTICM/Efec-tis France sur les feux de véhicules, en termes de débit calorifique et de mode de propagation,

•  développement  de  méthodes  de  calcul adaptées,

•  essais grandeur réelle.Ces différents travaux ont notamment conduit à la définition de trois scénarios d’in-cendie génériques, qui a fait l’objet d’une communication au sein de la Commission Centrale de Sécurité (CCS) en 2000.On citera également l’existence d’un guide dédié aux entreprises, réalisé par le CTICM pour le compte d’ArcelorMittal, et permet-tant un dimensionnement au feu simplifié des structures.

Compte tenu de sa conception spécifique – géométrie en forme de ruban, présence de porte-à-faux, mixité mécanique acier-béton, présence de solives en caisson en rive - une étude d’ingénierie du comportement au feu « complète », nécessitant une modélisation 3D, a été réalisée.Conformément à l’article 6 de l’arrêté du 22 mars 2004, les scénarios d’incendie de feux de véhicules pris en compte dans l’étude (figure 3) ont tout d’abord fait l’objet d’une vali-dation par les autorités locales, en juin 2008.Puis, l’étude proprement dite a été réalisée, selon la méthodologie suivante :•  détermination des actions thermiques de 

feu réel générées vers les éléments de structure (voir figure 4),

•  détermination de l’échauffement des élé-ments de structure (voir figure 5),

•  évaluation  du  comportement mécanique sous feu réel en 3D de la structure por-teuse de l’ouvrage (voir figures 6 et 7).

L’étude a ainsi permis de démontrer que la structure proposée satisfait les différents critères de sécurité définis (flèche de l’os-sature horizontale, stabilité des poteaux, déformation des armatures en acier de la dalle en béton armé).

Le parking silo Odysseum de Montpellier présente un certain nombre d’éléments fa-vorables d’un point de vue sécurité incendie.En effet, totalement ouvert vers l’extérieur en façade, il remplit très aisément les conditions pour être classé en parking de stationnement largement ventilé. De plus, les conditions d’évacuation des personnes d’une part, et d’intervention des services de secours d’autre part, sont facilitées par la « géométrie » du parking.Par ailleurs, tous les moyens ont été mis en œuvre pour permettre d’obtenir, en cas d’in-cendie, un comportement au feu satisfaisant de la structure porteuse : mixité mécanique acier-béton, effet diaphragme apporté par la dalle en béton armé, stabilité au feu des poteaux obtenue par un remplissage béton, dispositions constructives soignées des as-semblages entre les éléments.Le recours à l’ingénierie du comportement au feu comme mode de justification de la stabilité au feu du parking s’imposait na-turellement. Grâce à cette approche perfor-mantielle de la sécurité (approche à objec-tifs), qui a nécessité l’utilisation de logiciels de calculs avancés, le concept constructif architectural initial a ainsi pu aboutir.Les travaux de construction du gros œuvre ont démarré au deuxième semestre 2008.

Nicolas AymeDélégué régional Méditerranée

Efectis France Figure 5 : exemple de champs de température et d’évolution des températures

Poutre sous dalle béton

Exemple de champs de température

Courbe d’évolution des températures

Bac acier et dalle béton

Exemple de champs de température

Courbe d’évolution des températures

39CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

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Vos formations au CTICM en avril et mai 2009

EC3/3 Résistance des barres-instabilités du 1er au 2 avril 2009Les participants acquièrent pendant ce mo-dule la connaissance des nouvelles métho-des de vérification de la résistance ultime des barres fléchies et/ou comprimées ainsi que celles relatives aux âmes minces cisaillées ou chargées transversalement dans leur plan, telles qu’elles sont données dans l’EN 1993.Les critères de vérification au flambement et/ou au déversement sont présentés pour toutes les classes de section. Les nouvel-les règles traitent de manière plus complète la résistance des âmes minces non raidies ou raidies transversalement.De nombreuses applications pratiques sont proposées tout au long de ce stage.Public : ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études.Programme :1. Résistance des barres comprimées – FlambementCourbes de flambementImperfection équivalente en arcCritères de vérification2. Résistance des barres fléchies – Déver-sementCourbes de déversementMoment critique de déversement élastiqueCritères de vérification3. Résistance des barres comprimées et fléchiesCritères de vérification4. Résistance au voilement par cisaillementComportement post-critique des âmes de poutreCritères de vérificationCalcul des raidisseurs5. Résistance des âmes sous charge trans-versaleMode de ruine par voilement sous charge localeCritères de vérification

BAS.05 Assemblages du 6 au 10 avril 2009Ce stage traite des connaissances de base nécessaires pour la conception et le calcul des assemblages utilisés dans les charpen-tes métalliques courantes.Il vise à :- faire connaître la conception des divers types d’assemblages soit soudés, soit bou-lonnés par boulons non pré-contraints ou par boulons à serrage contrôlé ;- présenter les méthodes de dimensionne-ment et de vérification des assemblages conformément aux normes NF P 22-430 (boulons non précontraints), NF P 22-460 (boulons à serrage contrôlé) et NF P 22-470 (soudures) ;- traiter les configurations d’assemblages les plus couramment utilisés pour les pieds de poteaux ;- examiner les assemblages de profils creux ;- étudier les problèmes liés à la soudabilité et au choix des aciers.Pendant ce stage, il sera fait référence es-sentiellement aux normes NF en vigueur, hors Eurocodes.Public : ingénieurs, techniciens et cadres de bureaux d’études.Programme :1. Introduction : Normes et matériauxAperçu sur l’environnement des normesAperçu de calcul et d’exécutionProduits de boulonnerieMétallurgie et généralités sur le soudage et le contrôle des souduresChoix et qualités des aciers soudables2. Assemblages soudésNormes NF P 22-470 (calcul) etNF P 2-471 A 474 (exécution et contrôle)Assemblages soudés :- de type plaques/profils- des profils creux (normes NF P 22-250/251/252/255/258)

Ces stages sont issus des cycles :

Bases en construction métalliques

Ingénierie incendie

42 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

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préserver les matières premières

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maîtriser la consommation énergétique

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3. Assemblages par boulons non précon-traintsNormes NF P 22-430 (dispositions construc-tives et calcul des boulons)Assemblages avec boulons sollicités :- au cisaillement- en traction- en traction et au cisaillement4. Assemblages par boulons précontraints (boulons à serrage contrôlé)Normes NF P 22-460 (dispositions construc-tives et vérification)Assemblages avec efforts :- perpendiculaires aux axes des boulons- parallèles aux boulonsAssemblages par platine d’extrémité trans-mettant un momentAssemblages par boulons sertis5. Pieds de poteauxDispositions constructives et calculs des pieds de poteaux articulés et encastrésTiges d’ancrage, bêches, platine soudée, grain éventuel et raidisseursPoteaux à extrémité noyée dans le béton, pieds de poteaux avec platine ou encastrés par un sommierEncastrements de poteaux tubulaires

BAS.04 - Note de calculs de bâtiment industriel du 11 au 15 mai 2009Ce stage traite des méthodes de vérification présentées dans les stages BAS.01, BAS.03 et BAS.05, appliquées à un cas courant de construction métallique : détermination des charges, calcul des efforts par ordinateur, vérification des éléments principaux, secon-daires et des assemblages, conformément aux règles françaises en vigueur, hors Euro-codes.Les participants effectuent, au cours du stage, l’étude complète d’un projet de bâ-timent industriel, mettant ainsi en pratique, au fur et à mesure de leur présentation, les principes exposés dans les stages précé-dents.Public : progeteurs ou dessinateurs d’étu-des chargés de l’établissement des notes de calculs simples d’éléments de construc-tion.Programme :1. Présentation du bâtiment2. Détermination des chargesCharges permanentes et d’exploitationNeige et ventCharges de ponts roulants

3. Calcul des éléments secondaires (pan-nes et lisses)4. Vérification de l’ossature principaleCalcul des efforts par micro-ordinateurVérification des sectionsFlambementDéversement5. Vérification des assemblagesAssemblages traverse/poteau et faîtagePieds de poteaux encastrés6. Études des autres composantsContreventements et palées de stabilité

EC3/4 – Assemblages selon l’Eurocode 3 du 26 au 28 mai 2009Le but de ce stage est de traiter la partie 1-8 de l’EN 1993 pour la conception et le calcul des assemblages.La conception et la vérification des assem-blages constituent un aspect essentiel du dimensionnement d’une ossature métalli-que. Les méthodes de l’Eurocode 3 différent sensiblement de celles utilisées jusqu’à présent et conduisent à une sécurité plus homogène et à des résistances générale-ment plus élevées.Public : ingénieurs, techniciens confirmés et cadres de bureaux d’études.Programme :1. Présentation générale des règles de l’EN 1993-1-8Aspects nouveaux de ces règles2. Vérification de la résistance des assem-blages boulonnés et rivésDispositions constructivesCatégories des assemblages boulonnésAttaches sur goussets, couvre-joints, as-semblages excentrés, etc.Chapes et axes d’articulationAssemblages avec boulons précontraints3. Vérification de la résistance des assem-blages soudésDimensionnement des cordons de soudure des assemblages simplesAssemblages excentrésAssemblages de profils creux (introduction)4. Assemblages poutre-poteauSemi-rigidité - Courbe moment-rotationClassificationMéthode de calcul5. Assemblages pieds de poteauxMéthode de calcul- Résistance- Rigidité et classification- Exemple

44 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Publications - Formation

Sommaire du numéro 4-2008

• ArticleY. Galea, P.O. MartinApplication de l’EN 1993-1-5 aux plaques raidies longitudinalement : proposition d’une méthode de calcul de la contrainte critique Gcr,p

• Description d’ouvrageN. BaldassiniLe nouveau pignon de la grande Halle d’Arles

• Technique et applicationA. BureauMéthode simplifiée pour l’évaluation de l’élancement réduit de déversement d’un profilé laminé

M. CouchauxDimensionnement du contreventement provisoire d’un pont mixte

Sommaire du numéro 1-2009

• ArticleA. Sokol-Palisson, L. SokolDimensionnement des plaques nervurées en acier utilisées comme coffrage des dalles mixtes

• Description d’ouvrageP. Cheneau, R. Chesnel, S. Gentils, A. Lopoukhine, J. Massa, M. Pizzone, M. Rudinger, R. TaillardLe viaduc de la Grande Ravine

• Technique et applicationM. LukiCalcul à la rupture fragile d’un détail constructif – application au raboutage des semelles

• NormesJ.P. PescatoreDocuments normatifs et recommandations en construction métallique et mixte de bâtiments

Revue Construction Métallique

Votre bibliothèque

Prix de vente au volume : 60 e/ttCPrix de vente volume 1 + 2 : 100 e/ttCFrais de port : 4 e/ttC

ASCAP - CAPACITÉS D’ASSEMBLAGESCollection « les guides Ascap » - CtICm – 2007•  volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est  le 

premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les dif-férents volumes de cette collection traitent de la justification des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins usuelles. ISBN 978-2-902720-30-9.

•  volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN 978-2-902720-32-3.

Titres à paraître :•  volume 3 - Assemblages articulés de poutres réalisés par double cornière (1er semestre 2009).

46 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

Réglementation thermique des bâtiments neufs (guide construction métallique)Collection FFBCe guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur les construc-tions neuves, résidentielles et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend les exi-gences de la réglementation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées comme la base minimale de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences seront considérablement renforcées par les décisions résultant du Grenelle de l’Environnement et dont la première date emblématique est 2012.Cet ouvrage est réalisé dans le cadre du programme Recherche Développement Métier de la FFB, avec le soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et le Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM).

Galvanisation et construction durable Guide à l’attention des prescripteursGalvazinc associationCe document est le résultat d’une étude impliquant de nombreux experts indépendants issus de diverses régions d’Europe. Il s’appuie sur des études scientifiques menées sur l’impact environnemental des produits galvanisés et de leurs alternatives.Destiné à tous les prescripteurs de France et d’Europe, cet ouvrage a pour objectif d’infor-mer et de sensibiliser les architectes, les ingénieurs, les bureaux d’études et leurs clients à l’usage de l’acier galvanisé et ses bienfaits.« Galvanisation et construction durable » revient sur les initiatives les plus récentes en matière de politique environnementale et sur leur impact vis-à-vis des matériaux et de la spécification des produits.Disponible gracieusement, auprès de l’association pour le moment, cet ouvrage sera distri-bué très prochainement par les libraires spécialisés dans la construction.Galvazinc association16 rue Jean-Jacques Rousseau92138 Issy-les-Moulineaux cedexTél. : 01 55 95 02 02 ; courriel : [email protected]

COMBRI – Guide de conceptionCe guide traite de la conception et du calcul des ponts métalliques et mixtes suivant les nouvelles normes Eurocodes. Résultat du projet de recherche européen COMBRI et du projet de valorisation COMBRI+ associé, tous deux partiellement financés par le Fonds de Recherche pour le Charbon et l’Acier de la Communauté Européenne, il présente l’état de connaissance actuel et propose des voies d’amélioration de la compétitivité des ponts métalliques et mixtes. Il est constitué en deux parties : la première montre l’application des Eurocodes aux cas de deux ponts mixtes et la seconde dresse un pa-norama des pratiques en cours dans différents pays européens et propose des améliora-tions possibles de la conception.Ce guide est gratuit (hors frais de port). Il est aussi disponible sous forme de fichier « pdf » sur le site internet www.cticm.com.

Structures métalliques – Ouvrages simples Capeb, CTICM, Otua – ISBN 2-7258-0006-4La CAPEB, le CTICM et l’OTUA se sont associés pour présenter cette seconde édition de « Structures Métalliques – Ouvrages simples ». Par rapport à l’édition de 1991, cette version a été entièrement transposée en fonction des normes européennes (normes de produits, Eurocodes). De plus, la présentation aborde, au-delà des éléments individuels, la conception et le prédimensionnement de petits ouvrages de bâtiment, en alternant explications et exemples. Des tables de prédimensionnement d’éléments comprimés ou fléchis figurent en annexe. D’une présentation aérée, illustré de nombreux schémas, cet ouvrage de 100 pages est en vente au CTICM.

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CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 47

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VOS COORDONNÉES

VOTRE COMMANDE

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CTICMservice publicationsEspace technologiqueL’orme des merisiers

Immeuble Apollo91193 Saint-Aubin

CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

Assistance technique

thèmeS CoNtACtS tÉLÉPhoNe CouRRIeL

NoRmALISAtIoN

Eurocodes : statut, avancement Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected]

Réglementation et normalisation française Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected]

CoNStRuCtIoN mÉtALLIQue - GÉNÉRALItÉS

Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 [email protected]

Assemblages Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected]

Dynamique des structures. Comportement des structures soumises au séisme

Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected]

Exécution des structures métalliques : fabri-cation, montage, tolérances

Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected]

Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation

Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected]

Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected]

Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected]

Vérification des sections et éléments. Flambement, déversement, voilement

Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

CoNStRuCtIoN mIXte

Construction mixte acier-béton Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected]

mAtÉRIAuX

Aciers de construction et matériaux anciens Jean-Pierre Pescatore 01 60 13 83 19 [email protected]

Aciers inoxydables et EC3-1.4 Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected]

Boulonnerie – Fixations Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected]

Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

ÉLÉmeNtS De StRuCtuRe et ouvRAGeS PARtICuLIeRS

Cheminées et EC3-3.2 Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected]

Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

Constructions tubulaires Ivor Ryan 01 60 13 83 58 [email protected]

Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected]

Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature métallique

Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 [email protected]

Contacts construction métallique et mixte

Assistance téléphoniqueL’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique.Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études ap-profondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.

CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations 49

Assistance technique

ÉLÉmeNtS De StRuCtuRe et ouvRAGeS PARtICuLIeRS (suite)

Physique du bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected]

Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected]

Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected]

Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected]

Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme

Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected]

ACtIoNS

Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1

Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected]

DÉveLoPPemeNt DuRABLe

Construction métallique et développement durable

Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected]

Protection anticorrosion des structures métalliques

Nour Ghandour 01 60 13 83 64 [email protected]

Contacts incendie et certification

thèmeS CoNtACtS tÉLÉPhoNe CouRRIeL

Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique

Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application de l’EC4-1.2

Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2

Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels

Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Comportement au feu des parcs de stationnement

Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected]

Ingénierie de la sécurité incendie – Généralités

Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected]

Ingénierie de la sécurité incendie – Normalisation

Joël Kruppa 01 60 13 83 20 [email protected]

Marquage CE des produits métalliques Yannick le Tallec 01 60 13 83 17 [email protected]

Produits de protection des structures contre l'incendie

Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected]

Réglementation « sécurité incendie »

Sylvain Leduc 01 60 13 83 23 [email protected]

50 CMI N°1 – 2009Construction Métallique Informations

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2009

StruCadLe Système Leader pour la Modélisation 3D des Structures Métalliques

StruM.I.SL’as des Systèmes Intégrés de gestion de fabrication pour les constructeurs Acier

Terminal 2EAéroport

Paris-Charles de Gaulle (95)

Maître d’ouvrageAéroports de Paris (DGA)

Maître d’œuvreAéroports de Paris (INA)

Architecte principalMarc Fidelle

Longueur : 660 mLargeur : 30 mHauteur : 19 m

FAYAT - 137, rue du Palais-Gallien - BP 90028 - 33029 Bordeaux cedex - France Tél. : +33 (0)5 56 00 21 00 - Fax : +33 (0)5 56 51 60 47 - [email protected] - www.fayat.com

Construction métallique

Un terminal en152 arcs

Eric

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