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Charles-Ferdinand Ramuz Igor Stravinsky Mise en scène : Dalila Tehami Avec Léo Messe : le diable et le soldat Dalila Tehami : le narrateur Musiciens : François Barisaux, adaptation musicale et piano ; Thomas Chemla, percussions Création lumière : distribution en cours 30, rue des Moissons - 51100 Reims 03 51 24 36 28 - 06 31 26 62 55 [email protected]

Dossier de presse "Histoire du soldat" - Cie Zig Zag

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La Cie Zig Zag est en résidence au Centre culturel Saint-Exupéry du 23 au 28 janvier 2012 pour la préparation de son spectacle "Histoire du soldat".

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Charles-Ferdinand RamuzIgor Stravinsky

Mise en scène : Dalila Tehami

Avec Léo Messe : le diable et le soldatDalila Tehami : le narrateur

Musiciens : François Barisaux,adaptation musicale et piano ;Thomas Chemla, percussions

Création lumière : distribution en cours

30, rue des Moissons - 51100 Reims03 51 24 36 28 - 06 31 26 62 [email protected]

Texte : Charles-Ferdinand Ramuz Musique : Igor Stravinsky

Contact : 03 51 24 36 28 - 06 31 26 62 55t d a l i l a @ h o t m a i l . f r30, rue des Moissons - 51100 Reims

Histoire du SoldatV O U S I N V I T E À L A R E J O I N D R E E N T R E D E N G E S E T D E N E Z Y . . .

Arrangement,adaptation : François Barisaux

Je suis licencié-ès-lettres classiques, ne le dites pas.Dites que je me suis appliqué à ne pas être licen-cié-ès-lettres classiques, ce que je ne suis pas au fond, mais bien un petit-fils de vignerons et de paysans que j’aurais voulu exprimer.Mais exprimer, c’est agrandir.Mon vrai besoin, c’est d’agrandir...Je suis venu à Paris tout jeune ; c’est à Paris que je me suis connu et à cause de Paris.J’ai passé pendant douze ans, chaque année, plu-sieurs mois au moins à Paris ; et les voyages de Paris chez moi et de chez moi à Paris ont été tous mes voyages ! - Outre celui que j’ai fait par religion jusqu’à la mer, ma mer, descendant le Rhône. »

Lettre à Henry Poulaille, mai 1924

Ramuz, né prés de Lausanne en 1878, montera à Paris mais n’y restera que onze ans. Il rejoindra bien vite le canton de Vaud et y restera jusqu’à sa mort en 1947.C’est que Ramuz est un écrivain de la montagne, là où les interdits sont inscrits dans la nature. La verticalité y est mystique : là bas, on ne s’amuse pas

impunément à transgresser quand les sommets rappellent chaque jour à l’hom-me sa petitesse. La grande peur dans la montagne, Joie dans le ciel, La beauté sur la terre, ces titres de Ramuz l’attestent et recèlent une dynamique ascensionnelle.

Patiemment, sans commentaire superflu, Ramuz empile les faits, amoncelle les actions, juxta-pose les drames. Son style populaire assure le liant. « J’ai écrit une langue parlée : la lan-gue parlée par ceux dont je suis né. » répond Ramuz, en 1925, aux critiques parisiens, qui lui reprochaient le « bluff » de ce style populaire, savamment naïf.Naturalisme tragique, fascination devant la nature, bonheur d’un parler simple !

Philippe Jacques

C’est un livre ... On n’a qu’à l’ouvrir, on sait toutCharles-Ferdinand RamuzJe suis né en 1878, mais ne le dites pas.Je suis né en Suisse, mais ne le dites pas.Dites que je suis né dans le Pays de Vaud, qui est un vieux pays Savoyard, c’est à dire de langue d’oc, c’est à dire français et des Bords du Rhône, non loin de sa source.

«

Tu as plus que le nécessaire, puisque tu as le superflu.Igor Stravinsky Aucune discussion artistique ou esthétique, si

je me rappelle bien; mais je revois votre sourire devant le verre plein, le pain qu’on apportait, la chopine fédérale (…) J’ai lié connaissance avec vous dans et par l’espèce de plaisir que je vous voyais prendre aux choses, et les plus ‘humbles’ comme on dit, et en tout cas les plus élémentaires. Je vous regardais dans votre corps sur cette terrasse de la Crochettaz, et vous re-présentiez déjà pour moi cette chose si rare qu’est un homme au sens plein du mot: un raffiné et en même temps un pri-mitif, capable des combinaisons de l’esprit les plus compliquées et en même temps des réac-tions les plus spontanées et les plus directes ».

Lettre de Ramuz à Stravinsky

C’est pas la nourriture qui compte, c’est l’appétit L’Histoire du soldat est composée par Stravinsky pendant sa période suisse (1914-1920).

La première guerre mondiale provoque, bien évidemment, de profonds boulever-sements dans sa vie. Le compositeur se voit contraint de quitter sa patrie qu’il ne reverra qu’en 1962 en tant que citoyen américain. Igor Stravinsky fait le choix de s’installer en suisse où il s’établit sur les rives du lac Léman plutôt que sou-

mettre sa famille aux aléas d’une vie nomade.La séparation d’avec son pays natal provoque chez Stravinsky l’envie, le besoin de puiser dans les thè-mes folkloriques russes pour ses nouvelles compo-sitions, les recueils de chants populaires anciens ra-menés de son dernier voyage à Kiev nourrissent une bonne partie de sa production.Pendant cette période, il fait la rencontre du chef d’orchestre Ernest Ansermet, celui-ci lui présente le poète Charles-Ferdinand Ramuz.La situation politique affecte la compagnie des bal-lets russes de Diaghilev dont les activités sont inter-

rompues. La révolution bolchevick de 1917 prive définitive-ment Stravinsky de sa fortune. Ne percevant plus de rede-vances de son éditeur russe, le compositeur se trouve désor-mais dans une situation matérielle précaire. Il doit continuer de composer pour vivre. C’est ainsi qu’il imagine avec son ami Ramuz, un nouveau spectacle : l’Histoire du soldat. La guerre rend difficile l’organisation de représentations de grande envergure. Cette oeuvre destinée à un théâtre ambu-lant est prévue pour un effectif réduit. Les deux amis partent du principe qu’elle sera donnée dans de petites salles.Dans ses Souvenirs sur Stravinsky Ramuz écrit : « Nous nous étions dit Stravinsky et moi : Pourquoi alors ne pas faire simple ? pourquoi ne pas écrire ensemble une oeuvre qui puisse se passer d’une grande salle, d’un vaste pu-blic, une pièce dont la musique (...) ne comporterait que peu d’instruments et n’aurait que deux ou trois personnages ? ». L’instrumentation est sobre (7 instruments). Stravinsky pui-se son inspiration dans les spectacles de rue et de cirque et s’amuse à détourner des musiques en vogue à l’époque en faisant appel au ragtime, au tango, au jazz et à la valse. Il utilise les contes d’Afanassiev pour rédiger le livret. Un naïf soldat déserteur, détenteur d’un violon, cède son âme au diable.

«

Il ne faut pas vouloir ajouter à ce qu’on a ce qu’on avait, on ne peut pas être à la fois qui on est et qui on était. On n’a pas le droit de tout savoir : c’est défendu.

Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus.

Ernest AnsermetC’est une œuvre charnière également pour Stravinsky, qui a déjà donné ses principaux ballets, notamment L’oiseau de feu et Le sacre du printemps et qui va s’engager dans sa période dite néoclassique.Elle puise ses éléments narratifs d’un conte populaire russe, une variante de la légende de Faust, publiée par Afanassiev, Le déser-teur et le diable. La réalisation du projet ne put voir le jour que grâce à la générosité de Werner Reinhart. Les dé-cors furent confiés à René Auberjonois, la mise en scène à Georges et Ludmilla Pitoëff.

Quant à la mise en scène, il la conce-vait ainsi : « ...placer mon petit orchestre pour l’Histoire du Soldat bien en évidence

d’un côté de la scène, tandis que de l’autre côté se trouvait une petite estrade pour le lecteur. Cet agence-ment précisait la jonction des trois éléments essentiels de la pièce qui, en étroite liaison, devaient former un tout : au milieu, la scène et les ac-teurs flanqués de la musique, d’un

côté, et du récitant, de l’autre. Dans notre pensée, ces trois éléments tantôt se passaient la parole alternativement, tantôt se combi-naient en un ensemble. »

L’œuvre est crée à Lausanne en septem-bre 1918 sous la baguette d’Ernest An-sermet.Une œuvre lue, jouée et dansée, nécessi-tant peu de moyens pour coller aux né-cessités du moment, destinée à aller de village en village, comme ces spectacles de tréteaux. Une œuvre raffinée et primitive. Elle ne fut plus représentée avant 1924, du fait des ravages de la grippe, alors dite espagnole. C’est une œuvre créée par

Ansermet alors qu’il se trouve entre la direction des Ballets russes de Diaghilev et la fondation de l’OSR à Genève.

Notes d’intentionNous avons voulu conserver à l’œuvre, le goût de son auteur pour le vrai et l’authentique ; notre démarche créative est une recherche permanente de réduc-tion, de simplifi cation et d’intensifi ca-tion. Les personnages du soldat et du diable, qui dans l’œuvre originelle sont distincts, sont ici l’un et son double, deux versants opposés d’un seul person-nage. Ainsi, la lutte entre le diable et le soldat a bien lieu, jusqu’à la perte de ce dernier, mais c’est une lutte intérieure, c’est le double dostoïevskien.Il nous a semblé en eff et, qu’en réduisant le champ, on intensifi erait la dualité.Le soldat est perdu dès qu’il renonce à son violon pour un livre magique, il échange la musique ou l’impalpable contre les richesses matérielles, l’abs-trait contre le concret ; c’est au delà du concept du bien et du mal que l’on a choisit d’aborder l’histoire du soldat.Il est perdu dès sa tentation de vouloir posséder, et toute résistance est désor-

mais vaine, mais ce n’est pourtant pas une sorte de tragédie que nous représen-tons, aucune fatalité n’est inscrite, aucun dessein des dieux ne pèse aux cieux, c’est contre lui même que le soldat se bat, et c’est contre soi que la lutte est la plus diffi cile. C’est un drame qui se joue, ce-lui d’être humain, trop humain.Il revient de la guerre, il a une permission de quelques jours, il est aff amé, épuisé, il n’est plus de lui même que l’ombre, sur scène le soldat apparaît en transparence, nous ne distinguons de lui que la traver-sée d’une silhouette rompue de fatigue.Et s’il était riche, il aurait du pouvoir et n’aurait plus à endurer tant de privation, il ne servirait plus d’objet à la folie des gouvernants, fi ni d’être soldat, fi ni la faim et la soif. Le manque profond crée en lui l’envie de la richesse, mais une ri-chesse matérielle, le livre magique que lui tend son double en livre les secrets et incarne la tentation de la possession.

Le soldat ne sait pas lire, qu’importe, c’est un livre qui se lit tout seul et c’est un livre de chiff res. Mais posséder n’est pas connaître. Et les richesses accumulées grâce ou à cause du livre ne feront pas son bonheur. Ce qui rend heureux ne s’achète pas et tout son ar-gent ne sert à rien, il est riche et malheureux, et n’a plus qu’un désir, retrouver son violon, sa musique, son art !En lui le matériel et l’idéal s’aff rontent en une lutte qui l’écartèle, et cette dualité est encore enrichie par sa volonté de rassembler au sein de sa vie, le présent et le passé, il veut tout ; ce qu’il avait et ce qu’il a.Le thème du retour au pays est récurrent, c’est le thème de l’exil, celui qui est parti si loin, si longtemps se voit changé face à une patrie transformée. L’exilé aspire au retour mais n’y peut parvenir, car sa patrie n’existe plus qu’au sein de sa mémoire, elle est fi xée au désir mais changée par le tourbillon du monde. Elle n’existe plus concrètement nulle part. Le souvenir que l’on a de sa terre est tellement distinct de ce qu’elle est devenue. Mais le soldat est un être en exil, un aspirant au retour, un nostalgique ! Et de même que

l’envie de la possession a fait naître en lui le diable, l’envie du retour fera naître en lui la princesse. Le personnage de la princesse est ici une incarnation du désir de l’amour et de celui du retour.Ainsi, le diable , la princesse et le soldat sont rassemblés dans la lecture et le point de vue que nous avons adopté et que nous voulons représenter. Nous voulons aussi, jouer en ré-sonance avec l’écriture de Ramuz : sa poésie adopte un style populaire et presque naïf, il s’est imposé à nous au travers de cette lan-gue une envie d’inviter à rire, une volonté aussi de conserver à l’œuvre sa dimension de conte populaire et de théâtre ambulant.Pour demeurer fi dèle à l’esprit de ses créa-teurs, le décor est épuré. Afi n de servir la complexité et la richesse du personnage du soldat, il est unifi é et ne varie que par la lu-mière seule.Nous voulons préciser que les éléments du décor, les eff ets de lumière, la perception subjective et singulière de l’œuvre puis sa réalisation scénique, tout, absolument tout, fut pensé et réalisé avec et contre la musique de Stravinsky, tout contre.

La musique (deux instruments : piano et percussions)

Les percussions servent à la pulsation intérieure d’un rythme qui revitalise perpétuellement le déroulement linéaire dans le temps réelle de la pièce.La relecture des lignes mélodiques au piano, la recherche des timbres et le respect de l’har-monisation forment un tout cohérent.La richesse de la composition nous a invité à improviser sur les thèmes de Stravinsky, donnant ainsi une forme plus libre à l’œuvre tout en affi rmant un peu plus encore sa conni-vence avec le jazz et une extrême économie de moyens. En cela aussi, nous demeurons fi dèle à l’esprit du maître, tout en empruntant notre propre chemin.Les musiciens sont présents sur scène et forment avec le tout un ensemble tantôt harmonieux et unifi é et tantôt complexe et morcelé ; la visibilité des instruments s’est ainsi imposée à nous de façon évidente, afi n de conserver l’ensemble et créer une imbrication des parties (lumière, texte, musique...) mais aussi par un goût partagé :

« ... j’ai toujours eu horreur d’écouter la musique les yeux fermés, sans une part active de l’œil... »

Stravinsky

Elle est jazz dans sa forme primitive et équivoque. On perçoit dans cette œuvre les premières infl uences du jazz sur Stravinsky. L’instrumentation se rapproche de celle d’un groupe de Dixieland.Aussi nous avons insisté sur le rythme, qui est l’élément fondamental de L’Histoire du soldat et sur le mouvement mélodique et harmonique qui est l’élément unifi ant de la polyphonie sonore assuré cette fois par le piano, déro-geant certes à l’utilisation des diff érents timbres voulus par Igor Stravinsky mais respectant son aspect mélodique et harmonique.Par ailleurs, le rôle des percussions n’est plus seulement de scander l’accent. Elle est un « homme multiple » qui joue, un groupe presque mélodique qui, par la qualité de son timbre percutant, conserve sa fonction d’ordonnateur du temps. Car le rythme est partout, dans les notes, dans leurs intervalles, dans les silences, dans les courbes et les dessins, dans les harmonies qui en résultent, dans le timbre. Il embrasse et alimente toute l’action musicale sans la do-miner, mais en lui prêtant sa raison d’être.

Fiche technique : piano, percusssions ; pour le décor : rien ou presque !

Dalila Tehami (mise en scène, le narrateur)

En 2005 elle intègre, à Amsterdam, la Compagnie Franco Hollandaise de théâtre danse et cirque Mouette.Parallèlement elle continue à travailler en France, intervient au sein des bri-gades poétiques en tant que porte voix dans les écoles et anime des ateliers de théâtre.En 2008, elle met en scène Macbeth de Ionesco. La même année elle obtient une licence en philosophie.

Dalila Tehami entre à la comédie de Reims, sous la direction de Christian Schiaretti, en 2001, où elle se forme à la commedia dell’arte, à l’alexandrin, à l’acrobatie... elle interprète diff érents personnages du répertoire classique et contemporain : Les Jumeaux vénitiens de Goldoni, Th e Crucible (Les Sorcières de Salem) d’ Arthur Miller, Le Procès de l’homme (théâtre espagnol), Pit-bull de Lionel Spycher, Timon d’Athènes de William Shakespeare, Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce, Phèdre de Racine ...Elle travaille avec François Regnault, Lu-cas Aprea, Julie Vilmont et avec Niko-laus et Ivika Meïster.

Léo Messe* (le diable & le soldat)

La Jacassière de Léautaud, Escurial de Michel de Ghelderode, Cabinet Portrait de Jean Luc Benoziglio, San Antonio de Frédéric Dard, La Quille de Xavier Durringer, L’Ascenseur de Ro-land Dubillard et dans l’écriture de spectacles : Bertrand de Gourdon, La Nouvelle Aventure, Molière en pièce d’après Molière, Farces et collabore avec différentes compagnies de théâ-tre comme la Compagnie Casalibus à Gre-noble, le Tivolio à Montargis ou l’ensemble musical Sept mesures de soie à Paris. Parallèlement, il continue à interpréter différents rôles, dans les pièces du répertoire classique : Le Médecin malgré lui de Molière, La Méprise de Marivaux, L’île des Esclaves, La Dispute, Le Ro-man de Renart, Jules Verne et Le Roi s’amuse de Victor Hugo à la Comédie Française. Il crée en 2005 un duo avec son partenaire Ted Bastaro pour la télévision et termine la mise en scène de Nove Cento d’Alessandro Barrico

Léo Messe débute dans le théâtre au sein de la compagnie La Maison Des Alcools à Sedan en 1986. Il y joue tour à tour Karl Valentin, Jean Tardieu, Eugène Ionesco, Guillaume Apollinaire, Michel de Ghelderode, Samuel Beckett et Noël Tuot.Il fréquente ensuite le Centre Dramatique National de Reims puis est reçu en classe libre au cours Florent (Paris, 1990). Il y découvre le court et le long métrage sous la direction de réalisateurs comme Phi-lippe Harel et Jacques Maillot, Benedicte Mathieu, Eric Vallette. Admis ensuite à l’Ecole de la Rue Blanche, la compagnie Les Galas Paniques lui donne l’oppor-tunité de jouer Roland Topor, les Marx Brothers, Alberto Savinio ou encore Les Crachats de la lune de Gildas Bourdet. En 1993, il se lance dans la mise en scène :

François Barisaux (adaptation musicale & piano)

2005 : Musiques de publicités. Concerts. Ac-compagnement de lectures.2006 : Création musicale, piano et chant pour le spectacle «Cabaret exorciste» sur des textes d’Henri Michaux mise en scène Eric de Sarria de la compagnie Philippe Genty, avec la co-médienne Natacha Bianchi, création du spec-tacle en hommage à Jim Morisson A Night Prayer avec Hervé Berthe et Philippe Cuisiner. 2007 : Création du spectacle Au cœur de Billie aux Flâneries Musicales de Reims (soutenu par Djaz 51, la DRACC, le conseil régional et la ville de Reims ) avec Carole Hémard et Mulpashttp://www.ventsdest.com/artistes/billie.htmlPassage sur France musique dans l’émis-sion de François Castang Sur tous les tons.2008 : Création du duo piano/batterie«Des Equilibres» 2009/2010 : Nombreuses musiques (+ de 100) pour EAV (télévision régionale Champ Ardennaise), concerts.

F O R M A T I O NDébute le piano à 8 ans, élève de Madeleine Chacun (elle-même élève de Marguerite Long), de Bernard Maury, de Georges Arvanitas.Diplôme d’écriture d’harmonie classique fi n d’étude au C.N.R. de Reims.1993 : 1er prix de piano à l’unanimité en divisiond’honneur au concours Marguerite Hussenet.

D I S C O G R A P H I E1995 : Happy birthday Mr Jazz

TTT54321

1997 : A jazz tribute to deep purpleATM523322

1998 : Outlaws (OP1) avec A. Lazennec Pr de hautbois au CNR de Reims 2000 : Solo ATM200501-1

2003 : Lettre à Léo avec Dominique Daire (hommage à Léo Ferré)2007 : Au cœur de Billie, live au Palais du Tau

A C T I V I T é S E N C O U R S Professeur de piano, compositeur, accompagnateur...

P A R C O U R SDepuis 1986 : Nombreux concerts jazz et classiques.1993 à 1998 : Pianiste du corps de ballet du Grand Th éâtre de Reims.1998 : Composition et création de la musi-que pour le ballet Parfum d’exil présenté à Avignon (chorégraphie d’Eric Margouet).1999 : Musique pour le court métrage sur les tapisseries modernes de François-Xavier et Sylvie Latournelle. 2000 : Album solo + concerts. Pianiste au Grand Th eâtre de Reims des opérettes La veuve joyeuse, La route fl eurie et Un de la Cannebière.2002 : Composition de la musique pour la pièce d’Henri Michaux Un certain Mr Plume (mise en scène de Natacha Bianchi).

2003 : Album et spectacle en hommage à Léo Ferré.

2004 : Tournée avec Roberto Galbés (enreg. DVD) qui se termine au Casino de Paris.

FORMATION ET DIPLôMES2001 : 1er prix à l’unanimité avec les félicitations du jury de l’Ecole AGOSTINI.

2000 : Cycle d’Enseignement Supérieur AGOS-TINI.

1999 : Diplôme d’Enseignement de l’Ecole Na-tionale Supérieure de Batterie AGOSTINI

1996 : DEUG de Philosophie à la Faculté de REIMS

E X P é R I E N C EP R O F E S S I O N N E L L E2009 : Création du Duo des Equilibres (Jazz, duo piano/batterie) avec François Barisaux.

2008 : Batteur de Drew Davies (Rythm&Blues, Swing), nombreux concerts dans les clubs pari-siens, notamment au Caveau de la Huchette.

2007 : Batteur de Arsis Fabrica (projet entre musique et théâtre).

Thomas Chemla (percussions)2006 : Batteur du groupe Paper Doll (rock progressif )

2005 : Batteur de Buckett Orchid (pop-rock/chanson française), batteur de Eddy Louis(chanson)

2004 : Batteur de Swan Peony (Rock) et pres-tations dans plusieurs festivals dont une pre-mière partie de Matmatah au gala de Supelec pour la promotion de leur nouvel album

2003 : Formation d’un quintet de jazz vocal, participe à la création de Kaos (trio fender rho-des, bass, batterie dans le sillage de Magma et de Coltrane), batteur d’IVA (création), forma-tion de Dhin-na (duo marimba/batterie), bat-teur pour le groupe Loriot (ex-apple child)

2002 : Batteur pour le groupe Appolo

2001 : Professeur de batterie à l’Atelier de Mu-sique depuis deux ans, batteur du Drew Da-vies Quintette (Jazz) et de Superfluide (Funk) ainsi que dans des groupes de blues rock, de reagge, de rock, de country et de variété.

2000 : Batteur des Back-Benchers (pop), bat-

teur au sein du groupe rémois Oxalis (chanson française) depuis quatre ans.

1999 : Animation et participation à l’orches-tre de l’Atelier de Musique1996 : Stage de batterie « musique actuelle » à Vittel avec les batteurs professionnels : KRISCHOU du groupe FFF, Olivier MON-THEIL du groupe MELOMANE et Loïc PONTIEUX.