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#INSTITUT Zone d’altération temporaire Du 7.10.16 > 24.12.16 ISELP - ARTS CONTEMPORAINS INSTITUT Agence Stefan Brüggeman Helga Dejaegher Mario Garcia Torres Cristina Garrido Joséphine Kaeppelin Joseph Kosuth Léa Mayer Catharina van Eetvelde Sarah van Lamsweerde Yoann Van Parys Freek Wambacq DOSSIER DE PRESSE

Du 7.10.16 > 24.12 - ISELP · 2016. 10. 11. · #INSTITUT Zone d’altération temporaire Du 7.10.16 > 24.12.16 ISELP - ARTS CONTEMPORAINS Agence INSTITUT Stefan Brüggeman Helga

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  • # INSTITUTZone d’altération temporaire Du 7.10.16 > 24.12.16 ISELP - ARTS CONTEMPORAINS

    INS

    TIT

    UTAgence Stefan Brüggeman

    Helga Dejaegher

    Mario Garcia Torres

    Cristina Garrido

    Joséphine Kaeppelin

    Joseph Kosuth

    Léa Mayer

    Catharina van Eetvelde

    Sarah van Lamsweerde

    Yoann Van Parys

    Freek Wambacq

    DOSSIER DE PRESSE

  • VOIR Lieu de distribution et deproduction de la parole et dudébat, la pensée est au coeur detoutes les activités de l’ISELP etinfiltre #INSTITUT de toute part.

    QUESTIONNER #INSTITUT meten chantier l’institut, sa vision, sesmissions et son rôle dans le contexteculturel de l’art contemporain. À travers#INSTITUT, l’ISELP se définit commeun lieu — un forum et une plateforme— qui interconnecte une parole issued’horizons différents : artistiques,visuels, cognitifs, scientifiques.

    RHIZOMER* #INSTITUT n’use pasdes formats habituels de l’exposition,mais les met en mouvement. Composéd’articulations, de métamorphoseset d’activations, son début n’arien « à voir » avec sa fin.

    DÉCLOISONNER #INSTITUT n’estni lieu de contemplation ni lieu de« consommation » visuelle. Construitcomme une constellation, il est un corpshabité par le langage comme sourced’écriture, de dialogue et de dessin.

    Maïté Vissault

    * Rhizomer est la forme verbale imaginaire du mot rhizome.« Le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque, et chacun de ses traits ne renvoie pas nécessairement à des traits de même nature, il met en jeu des régimes de signes très différents et même des états de non-signes. Le rhizome ne se laisse ramener ni à l’Un ni au multiple. » Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, Ed. de Minuit, 1980, p. 31Rhizomer est aussi le nom d’une application web « that facilitates publishing and also exploring Semantic Web data (and particularly Linked Data). ». Il est l’un des éléments développé par le groupe de recherche http ://rhizomik.net

  • SOMMAIRE

    #INSTITUT Part 1 – Table of content Présentation des œuvres Événements liés

    #INSTITUT Part 2 – De l’assemblée à l’imprimante Yoann Van Parys Présentation Biographie Événements liés

    #INSTITUT Part 3 – erg Catharina van Eetvelde Présentation Événements liés

    #INSTITUT – biographies des artistes présentés

    12 17 26

    30 33

    37 40

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    49

  • *Show Title #258 by Stefan Brüggeman

    Table of content *7 > 30 oct.

    De l’assemblée à l’imprimante4 nov. > 1 déc.

    Part 2 :

    Part 1 :

    Part 3 : erg2 > 24 déc.

    # INSTITUTZone d’altération temporaire

    À l’automne 2016, l’ISELP, Institut d’art contemporain, met en chantier,

    sa vision, ses missions et son rôle. Se déployant en trois volets et une

    publication, #INSTITUT, est l’occasion pour l’Institut de réaffirmer et

    préciser son action dans les champs qui le définissent: l’exposition,

    la médiation, la production, la transmission, la publication et la

    discussion ... en arts contemporains.

    À travers #INSTITUT, l’ISELP se définit comme un lieu — un forum et une

    plateforme — qui interconnecte une parole issue d’horizons différents :

    artistiques, visuels, cognitifs, scientifiques. #INSTITUT n’use pas des

    formats habituels de l’exposition, mais les met en mouvement. Composé

    d’articulations, de métamorphoses et d’activations, son début n’a rien

    « à voir » avec sa fin.

    #INSTITUT est composé de 3 centres actifs et interreliés:

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    Vernissage Jeudi 6 octobre / 18h30-21h

    Avant-première presse : jeudi 6 octobre : 17h sur rendez-vous 11h > 14h

  • *Show Title #258 by Stefan Brüggeman

    Table of content *7 > 30 oct.

    De l’assemblée à l’imprimante4 nov. > 1 déc.

    erg2 > 24 déc.

    Part 1 :

    Part 2 :

    Part 3 :

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    Partant de l’œuvre de Joseph Kosuth A map with 13 points, inscrite sur les verrières du passage de Milan, ce premier volet est à la fois table de dissection et de montage du texte et du paratexte de l’œuvre. Ce paratexte sera l’essence même des travaux présentés, de l’installation au dessin en passant par la vidéo, la création sonore ou même le titre. Les diverses œuvres soulignent les multiples façons de ré-fléchir sur les liens qu’entretiennent l’art et son exposition, avec ses discours et récits. EXPOSER

    De l’assemblée à l’imprimante se nourrit de la force du transitoire et du jeu. L’intervention de Yoann Van Parys s’affirme comme étant une phase de mutation, entre deux expositions (Table of content / erg) au cœur d’une phase de transition dans le redéploiement de l’Institut. Il s’agit de travailler l’existant, de le réorganiser, de s’y immiscer, de le nourrir de commentaires (verbaux et graphiques). MÉDIER

    Erg, œuvre système de Catharina van Eetvelde, connecte un ensemble de données et d’utilisateurs qui commu-niquent, échangent, configurent par le dessin. #INSTITUT est système et corps, construction et production. En son centre, vit erg et l’imprimante, l’organe à partir duquel l’ISELP produit et communique des formes, des images, des lignes dessinées et des écritures. Placée dans l’espace d’exposition, l’imprimante recevra en partage tous les flux que fabrique l’Institut et erg. PRODUIRE

    Image : Freek Wambacq, Twelve birds, five horses and a small fire, 2009.

    Image : Yoann Van Parys, De l’assemblée à l’imprimante, 2016 (avec l’aimable autorisation de Freek Wambacq, Painting elephants, 2011, table, chamois leather, 100 x 220 x 83 cm, © Kristien Daem et de Catharina van Eetvelde erg_doc_32.83 erg_doc_swans and jumblies)

    Image : erg_doc50.83/erg_doc58.83.

  • PATCH MAGAZINE

    INS

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    #INSTITUT, c’est aussi une publication :

    PATCH MAGAZINE et un blog, se déployant

    au fil des événements de la saison sur une

    plateforme éditoriale collaborative en ligne

    qui culminera dans la réalisation finale d’une

    publication papier. Véritable médium

    curatorial et discursif, le blog inauguré dans

    le cadre de l’exposition #INSTITUT se déploie

    comme un think tank périodiquement mis à

    jour en écho avec le processus artistique qui

    se déroule au cœur de l’Institut (institutiselp.

    wordpress.com). PUBLIER

    #INSTITUT est augmenté d’une série de

    rencontres, projections, conférences,

    performances, toutes liées, interconnectées

    avec les différents volets de la manifestation.

    (voir iselp.be)

    EST UN MAGAZINE

    EST UN BLOG

    EST UN MOT ET UNE CHOSE

    EST UN CORRECTIF

    EST UN ÉCOSYSTÈME

    EST UN FORUM DE PAPIER

    EST LANCÉ LE 17.12.16

    BLOG · INSTITUTISELP.WORDPRESS.COM

  • *Show Title #258 by Stefan Brüggeman

    Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

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    Activation/vernissage le jeudi 6 octobre - 18h30 > 21h

    Image : Freek Wambacq, Spring foliage, 2016, Mdf board, dust, iron wire, audio tape, ceramic tile, working glove, plastic, paper, leaflets.

    Agence

    Stefan Brüggeman

    Helga Dejaegher

    Mario Garcia Torres

    Cristina Garrido

    Joséphine Kaeppelin

    Joseph Kosuth

    Léa Mayer

    Sarah van Lamsweerde

    Freek Wambacq

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  • *Show Title #258 by Stefan Brüggeman

    Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 : Premier des trois volets de #INSTITUT, Table of content* entend

    questionner l’objet de la monstration et de l’exposition. Partant de

    l’œuvre de Joseph Kosuth A map with 13 points, inscrite sur les vitres de

    l’ISELP, cette première partie interroge l’exposition en tant que lieu de

    formulation d’un discours textuel ou oral, lié de manière intrinsèque

    à l’œuvre elle-même.

    Table of content* se veut un lieu de rencontre où le public côtoie un

    ensemble de créations et met au jour les réflexions qui les sous-tendent

    par la rencontre visuelle, textuelle ou encore par la parole. Il y est

    question de formulations d’artistes qui utilisent textes et/ou récits

    comme œuvre ou en tant que composante essentielle de celle-ci.

    Ce paratexte est l’essence même des travaux présentés, de l’installation

    au dessin en passant par la vidéo ou même le titre, il est question de

    mettre en évidence de manière plastique ce que Jean-Marc Poinsot

    appelle les récits autorisés. « Les récits autorisés permettent de

    préserver, ou du moins de faire savoir en quoi consiste l’intégrité

    des œuvres exposées, et peuvent par les indications pratiques qu’ils

    donnent permettre de ne pas se tromper sur le statut sémiotique des

    composants du signe esthétique.»1

    Table of content* est augmenté par une série de conférences, perfor-

    mances et projections. Autant d’événements satellites qui questionnent

    eux aussi la question de la monstration et de la formulation, textuelle

    ou orale, d’un discours et/ou d’un récit autour des œuvres.

    1 Jean-Marc Poinsot, « Quand l’œuvre a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés ». Nouvelle édition revue et augmentée (Coll. Mamco), Les Presses du réel, Dijon, 2008, p. 41

  • Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

    Stefan Brüggeman (ME) *Show Title #258Titre

    Joseph Kosuth (US)A Map with 13 Points, 199913 citations gravées sur les vitres de l’ISELP.

    ARTISTES ET ŒUVRES PRÉSENTÉS

    Le titre de l’exposition Table of content* est issu d’un travail en constante évolution de l’artiste Stefan Brüggeman qui a établi (jusqu’à ce jour) une liste de plus de 700 titres et dans laquelle tous les artistes ou curateurs peuvent puiser sans autorisation. Seule la mention « Show Title #XXX (le numéro du titre dans sa liste) by Stefan Brüggeman » doit apparaître sur tout document de communication lié à l’événement et envoyé à l’artiste.

    Le point de départ de l’exposition Table of content* est l’œuvre de Joseph Kosuth (1945, US) A map with 13 points, un texte gravé sur les fenêtres de l’Institut en 1999.

    « A Map with 13 Points» décrit et construit une sorte d’objet théorique: la situation d’une pratique artistique. Qu’en surface cela soit désin-volte, ou relève de la conversation, ce qui se crée à travers le commentaire des autres, c’est cette attitude qui décrit l’art en cette fin de siècle. Mon travail se situe dans les espaces qui séparent ces citations: ce que je fais ici de ces intervalles est différent de ce que chacune des personnes citées aurait dit (...) En réduisant tout ingrédient doté d’un sens culturel antérieur à un plus petit élément constructif (un élément «mot»), je pouvais créer d’autres sens à un autre niveau,

    j’avais la possibilité de produire «mon propre paragraphe» et rester encore suffisamment dans le contexte de l’art pour pouvoir le modifier. Ceci a été un aspect essentiel de ma pratique et a nécessité, depuis plus de trente ans, une certaine forme d’appropriation».

    Texte de Joseph Kosuth, commentaire de sa réalisation effectuée à l’ISELP en 1999 dans le cadre du décret relatif à l’intégration d’œuvres d’art dans les bâtiments publics (décret « du 1 %»).

    Joseph Kosuth, A Map with 13 Points, 1999 © ISELP

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  • Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

    Joséphine Kaeppelin (FR) Now it’s the moment where the story can start again, 2015 Affiche papier dos bleu, 2x3 m

    We value your feedback, 20168 formulaires A4, édition illimitée / impression laser N&B sur papier BioTop Mondi 160 gr, Urne transparente, stylo, socle

    Léa Mayer (FR) Collection particulière, 2016Ensemble d’œuvres in progress, techniques mixtes

    Now it’s the moment where the story can start again fait partie d’une série de 5 phrases enten-dues lors d’une résidence à New-York en 2015. Présentées séparément sous la forme d’affiche, ces courtes phrases deviennent des injonctions données au passant, comme extraites d’un film dont on ne verrait pas l’image. Positionnée face aux citations de J.Kosuth, cette phrase laisse place à l’imaginaire et prolonge les voix d’artistes et de penseurs déjà présentes dans le Passage de Milan.

    Tandis que l’œuvre We value your feedback attend le visiteur à la sortie pour mettre à l’épreuve son imaginaire par écrit…

    Joséphine Kaeppelin convoque dans son travail des sujets tels que l’automatisation, la

    bureaucratie, la quête humaine de sens, les différents systèmes de langages, de symbole et de communication (geste, texte, signe, son). Elle explore ces thématiques à travers différentes actions. Écouter et emprunter des mots à l’autre pour témoigner d’une situation. Mettre en place des dispositifs conversationnels (interview, jeux, formulaire). Créer des protocoles et des situations de productions pour se confronter à un système. Isoler un geste pour recentrer l’attention sur la présence humaine au sein d’un environnement quotidien orchestré de plus en plus par des programmes. Ainsi, elle interroge la conscience dans l’action et le « faire », l’in-dépendance de choix et la singularité d’une personne au sein d’un système.

    Léa Mayer approfondit ses réflexions sur le rapport à l’image et au signe. L’intention du projet Collection particulière est de créer une collection d’œuvres parallèles réalisées à partir de cartels d’expositions collectés dans divers musées et institutions artistiques (Wiels, Centre G.Pompidou, …). Ces cartels sont détournés de leur fonction première - catégo-riser, légender - et utilisés comme contrainte, pour créer de nouvelles formes plastiques. À partir des informations contenues sur le cartel, - titre, dimensions, matériaux - naissent dessins, peintures, photographies, installations, céra-miques,… Une collection d’œuvres hybrides, reliées par le concept, les matériaux utilisés et l’esthétique de l’interprétation de l’artiste.

    Léa Mayer, Collection particulière, 2016Joséphine Kaeppelin, Now it’s the moment where the story can start again, Brooklyn, 2015.

    Collection 49 NORD 6 EST - FRAC Lorraine, METZ

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    ARTISTES ET ŒUVRES PRÉSENTÉS 19

  • Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

    Helga Dejaegher (BE) Explications, 2015-2016 Installation sonore, 6 baffles, 3 MP3, 3 amplificateurs.

    Mario Garcia Torres (ME) Public Presentation (I Can’t Speak in Art Galleries or Museums), 2002 Performance, carte imprimée, 1/3

    Helga Dejaegher explore par le biais d’installations sonores ou de vidéos la problématique de l’identité en confrontant le réel à des univers abstraits ou immatériels. S’interrogeant sur le processus de création, cette installation sonore Explications questionne la subjectivité et la difficulté d’expliquer une œuvre d’art de manière unique. Chaque personne, chaque voix, commente l’œuvre à sa manière. Chaque explication est singulière et l’ensemble pourrait même laisser entendre qu’il s’agirait d’autant de voix que d’œuvres à part entière qui seraient ici « exposées ».

    Mario Garcia Torres, Public Presentation (I Can’t Speak in Art Galleries or Museums), 2002Helga Dejaegher, Explications, 2015, Installation sonore

    Production Transcultures / Citysonic Collection Veys-Verhaevert

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    Cet artiste conceptuel s’immisce dans les inters-tices du monde de l’art pour en questionner les fondements, les particularités et autres modes d’approches. I Can’t Speak in Art Galleries or Museums remet en question la volonté d’un jeune artiste de s’intégrer - par tous les moyens – à la scène artistique.

    Lors d’un voyage à New York, organisé durant ses études au California Institute of the Arts de Chicago (CALARTS), il réalisa une performance dont la carte présentée ici en est la trace. Par opposition à l’énergie déployée par ses condis-ciples dans leur volonté de se faire remarquer auprès de personnes influentes, il opta quant à lui pour un mutisme absolu durant toutes ses

    rencontres. Il distribuait une carte de visite sur laquelle figurait l’adresse de son hôtel de telle sorte que les personnes puissent dialoguer avec lui dans un espace - non artistique - et un temps différent. Un déplacement géographique induisant un déplacement de sens.

    ARTISTES ET ŒUVRES PRÉSENTÉS 21

  • Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

    Agence (INT) Assemblée (# INSTITUT) Installation + performance le Samedi 29.10 - 15h > 17h

    Freek Wambacq (BE)

    thing 002229 (Splendid Misery)

    Freek Wambacq, A figure, a doorway, 2016. Chou blanc, aluminium, laiton. White cabbage, aluminum, brass. Figuring a door next to a doorway (opposite a figure and a doorway), 2016. Poignée de porte et serrure.

    Agence, Assemblée (#INSTITUT), 1992 – , Courtesy de l’artiste

    Le travail de Freek Wambacq étend le champ de la pratique sculpturale. Accordant une très grande importance à la matière, il crée des liens entre architecture, installation et sculpture. Il utilise divers objets qui, assemblés et disposés - sur une table d’observation ou dans l’espace - , voient leur statut changer par le titre qu’il leur a conféré. Ces objets détournés s’insinuent dans le lieu afin de créer une histoire qui s’appuie sur des sonorités à recomposer. En filigrane, l’homme évoqué sous diverses formes matérielles (poignée, étagère ou crépitement du feu) côtoie des éléments naturels (bruits de feuillage, pas de chevaux, envol d’oiseaux) et leur présence suggérée s’offre à nous comme un léger bruit venant du lointain à écouter.

    Agence est le nom générique d’une initiative fondée en 1992 par l’artiste Kobe Matthys et installée à Bruxelles. Agence constitue une liste croissante de « choses » qui résistent au concept moderne de propriété intellectuelle reposant sur l’hypothèse d’une division entre les catégories de « nature » et « culture. Ces « choses » sont empruntées à des procédures ju-ridiques, des controverses, des jurisprudences concernant la propriété intellectuelle (droits d’auteur, brevets, marques, etc.). Pour Assemblée #INSTITUT, Agence extrait une chose de sa liste et spécule sur la question sui-vante « Comment les communs peuvent-ils être mutuellement intégrés aux pratiques artistiques ? ». Le droit d’auteur protège les « œuvres » originales mais les mots et courtes phrases tels

    que titres et slogans sont quant à eux rarement considérés comme originaux. Chose 002229 (Splendid Misery) concerne une controverse entre les éditeurs John Dicks et Edmund Yates autour du titre du roman Splendid Misery. En 1881, la Cour d’appel de Londres a du statuer dans l’affaire Dicks contre Yates, si l’utilisation du titre Splendid Misery par Yates dans un feuilleton pour un journal, consti-tuait un copie d’une partie de l’œuvre originale du roman publié par Dicks.

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    ARTISTES ET ŒUVRES PRÉSENTÉS 23

    Twelve birds, five horses and a small fire, 2009Table, gants de travail en cuir, demi-noix de cocos, papier cellophane.

    Spring foliage, 2016Panneau MDF, poussières, fil de fer, bande magnétique audio, tuile céramique, gant de travail, papier, plastique, dépliants.

    A figure, a doorway, 2016Chou blanc, aluminium, laiton.White cabbage, aluminum, brass.

    Figuring a door next to a doorway (opposite a figure and a doorway), 2016Poignée de porte et serrure.Door lock & handle.

  • Table of content *7 > 30 oct.

    Part 1 :

    Cristina Garrido (ES) #JWIITMTESDSA? (Just what is it that makes today´s exhibitions so different, so appealing?), 2015 Vidéo HD, 2015, 24‘ 23”, VO EN Projection commentée par Christophe Veys le vendredi 14 octobre 18h > 19h30

    Sarah van Lamsweerde (NL/BE) Tell/ Sell, a common story, 2014-2016 Installation + projection Performance le vendredi 7.10.16 - 18h > 19h30

    Pour #JWIITMTESDSA? (Vidéo HD, 2015, 24´23”, VO EN) Cristina Garrido a constitué une archive numérique, composée de 2500 vues d’installations d’expositions internationales d’art contemporain (de 2011 à 2015) récoltées sur les sites internet de galeries, de revues d’art ou sur les réseaux sociaux.

    Elle y a identifié certaines tendances des for-mats actuels des expositions, - liées notamment à l’utilisation croissante des dispositifs numé-riques mais également à l’avènement de la figure du curateur – auteur.

    Vingt et une catégories telles que « cercles et sphères », « boîtes en carton », « plantes », « bouteilles », … qui constituent le canon

    de l’exposition d’art contemporain. #JWIITMTESDSA? prend la forme d’une vidéo – présentée ici – un diaporama en boucle des images de l’archive digitale, entrecoupées par des extraits vidéo de l’installation éponyme présentée à La Casa Encendida (Madrid, 2015).

    Sarah van Lamsweerde, Tell/Sell, a common story, 2014, installation view at de Appel Arts Centre, Amsterdam. Photo : Cassander Eeftinck Schattekerk. Courtesy the artist

    Cristina Garrido, #JWIITMTESDSA ?..., 2015, Video, Courtesy of the artist & 3+1 ARTE CONTEMPORÂNEA

    Ce projet a été soutenu par la Fundación Montemadrid pour le Prix Generación 2015

    Courtesy of the artist & 3+1 ARTE CONTEMPORÂNEA

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    Tell/ Sell, a common story est une performance qui porte sur les récits - fictionnels ou réels – qui gravitent autour des œuvres d’art. Tell/Sell, a common story prend la forme d’un vente aux enchères classique où en lieu et place d’un objet, c’est l’histoire d’une œuvre qui est mise en vente, mot par mot. Pendant les enchères, le public reconstruit l’histoire à travers les mots ad-jugés. Au terme de celles-ci, l’histoire de l’œuvre devient collective, chacun des acheteurs en détenant une partie confirmée par un certificat d’authenticité. Tandis que les mots non - vendus affecteront l’histoire dans sa globalité.

    Au terme des enchères, l’œuvre sera exposée, accompagnée du résultat de la vente sous forme de vidéo. Le public pourra reconstituer

    le récit de l’œuvre à travers les mots vendus qui seront projetés. Histoire morcelée, où manque-ront les mots n’ayant pas trouvé d’acquéreur.

    Tell/Sell, a common story est une création de Sarah van Lamsweerde réalisée en collabora-tion avec Esther Mugambi, commandée par Ellen de Bruijne Projects (NL) dans le cadre de leur programme de performances de 2014 et présenté lors de l’exposition collective Father, can’t you see I’m burning au Appel Arts Centre à Amsterdam.

    ARTISTES ET ŒUVRES PRÉSENTÉS 25

  • Événements #INSTITUT Part 1Table of content*

    27

    Le duo d’artistes Vermeir & Heiremans a élaboré un ensemble d’outils permettant de penser l’articulation entre art, architecture, finance et immobilier. Le point de départ est leur loft, situé dans une arrière maison bruxelloise, désigné en 2006 comme œuvre d’art et support d’investiga-tion. Appelé A.I.R (pour Artist in Residence), ce projet au long cours place en son coeur un objet (The Art House) qui ne peut être appréhendé que sous la forme d’« extensions » : installations, vidéos, performances, lectures, publications, interviews… Le film Masquerade (2015, 51’) est une de ces extensions. Inspiré du livre de Melville intitulé The Confidence Man : His Masquerade, le film met en scène les rites, récits et gestes établissant, en différents contextes, foi et confiance dans des valeurs (financières, culturelles, politiques, etc.). Les deux artistes présenteront leur film. La projection sera suivie d’une conversation avec Tristan Trémeau, critique d’art, commissaire d’expositions et enseignant (École supérieure des beaux-arts-TALM - Tours, Université Paris 1, Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles-ESA).

    Les quatre essais que Brian O’Doherty publia dans Artforum entre 1976 et 1981, regroupés sous le titre de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent une mise au point historique et critique sur l’espace d’exposition et la définition du White cube, terme encore largement utilisé aujourd’hui. Ces textes sont indissociables de l’effervescence artistique liée à la critique institutionnelle de cette époque.

    Inside the White Cube – Édition palimpseste de Yann Sérandour est un livre d’artiste qui fonctionne comme un palimpseste construit sur la première publication en français de l’ouvrage canonique de Brian O’Doherty. L’artiste laisse entrapercevoir le texte et sa mise en page, tout en lui superposant des reproductions et des commentaires de son propre travail. Il retourne ainsi la proposition en faisant de l’espace blanc du livre, un lieu de présentation de ses œuvres.

    Protocole/Protocol, est un projet d’édition de multiples d’un genre particulier lancé par Christophe Veys. Chacune des éditions prend la forme d’un certificat d’authenticité incluant le protocole de réalisation de l’œuvre. Ainsi, le collectionneur devient propriétaire d’une œuvre multiple, toutefois différente de sa jumelle puisqu’elle dépendra de l’interprétation du protocole par son acquéreur.

    À partir de centaines d’extraits d’archives, de conférences ou d’entretiens d’artistes, Guillaume Désanges utilise le format de la conférence pour proposer un point de vue sur les rapports entre la voix et les arts visuels par un dialogue factice entre fantômes. La conférence s’interroge sur deux phénomènes. D’abord considérer la voix comme matériau, en spéculant sur le fait qu’elle peut rendre compte d’un univers plastique, ensuite statuer que l’existence même d’un tel corpus de voix enregistrées dit peut-être quelque chose de l’évolution de l’art depuis un siècle. Soit, une dématérialisation des pratiques qui s’accompagne d’une prise de parole quasi systématique de l’artiste, l’apparition du mot en substitution ou soutien aux images et la mise en jeu de la parole comme pratique corporelle. Cette conférence a été spécialement produite pour le festival de performance Trouble (Halles de Schaerbeek, Bruxelles, 2007). Vox Artisti a été programmée dans les lieux suivants : University of Chicago (US)/ École du Louvre, Paris (FR) / Bétonsalon, Paris (FR) / MAC VAL, Ivry (FR)/ FRAC Lorraine, Metz (FR) / Perfoma, New York (US) / Fri Art, Fribourg (CH) / Catedra Arte de Conducta, La Havane (CU), etc.

    Film projetté en ENvostEN* Show Title #258 by Stefan Brüggeman

    Tell, Sell a common story de Sarah van Lamsweerde Voir p. 25

    Vermeir & Heiremans + discussion avec Tristan Trémeau

    White Cube - L’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty + consultation et commentaires du livre Inside the White Cube – Édition palimpseste de Yann Sérandour par Catherine Henkinet

    JWIITMTESDSA? (Just what is it that makes today´s exhibitions so different, so appealing?) de Cristina Garrido commenté par Christophe Veys - Voir p. 24+ Présentation du projet d’édition Protocole/Protocol

    Vox Artisti, his master’s voices Guillaume Désanges assisté de Mélanie Mermod

    Performance :Ve. 7.10.16 18h > 19h30

    Projection :Sa. 8.10.16 15h > 16h

    Lecture :Sa. 22.10.16 14h > 15h

    Projection : Ve. 14.10.16 18h > 19h30

    Conférence performée : Ve. 28.10.1618h > 19h30

  • Événements

    Guillaume Désanges est un curateur fort singulier, dont la pratique dénote une position affirmée d’auteur. L’exposition, pour lui, n’est ni un exercice académique, ni un caprice fantasque, ni une narration intime. Ni-ni-ni : quoi dès lors ? Un instrument pour produire de la pensée. Une pensée qui du reste s’exprime matériellement, visuellement, acoustiquement. Une pensée hybride et transversale, une pensée qui s’éprouve et se raconte, s’organise en récits : textes et paroles leur donnent forme. Domaines également investis par Guillaume Désanges, à travers l’écriture et les performances. L’entretien s’articulera autour de ces deux domaines d’expression et de pensée : l’exposition, le discours.

    Guillaume Désanges est critique d’art, commissaire d’exposition et enseignant. Il dirige Work Method structure indépendante de production. Il a coordonné les activités artistiques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007) et a assuré depuis 2001 le commissariat de nombreuses expositions internationales (également de type performatives). Depuis 2013, il est le curateur de La Verrière, espace de la Fondation Hermès à Bruxelles, avec un premier cycle d’expositions intitulé Des Gestes de la pensée, et un deuxième, appelé Poésie balistique. Il enseigne à l’Université Paris Sorbonne.

    Une « Assemblée », sorte de conférence réactualisant le débat initié par Chose 002229 prendra place dans l’exposition et invitera divers experts (historien de la littérature, philosophe, avocat spécialisé dans les droits d’auteur, … ) à questionner à nouveau cet objet. Une sorte de palabre qui prolonge le moment de doute propre au jugement de Chose 002229 (Splendid Misery), plus qu’une reconstitution de celui-ci.

    Guillaume Désanges Ce qu’exposer veut dire / ce que parler peut faire

    Assemblée (#INSTITUT) d’Agence (INT) Voir p. 22

    Rencontre :Sa. 29.10.16 14h >15h

    Performance : Sa. 29.10.16 15h>17h

    #INSTITUT Part 1Table of content*

    29

  • De l’imprimanteà l’assemblée

    Part 2 :

    INS

    TIT

    UT

    4 nov. >1 déc.

    Image : Yoann Van Parys, De l’assemblée à l’imprimante, 2016 (avec l’aimable autorisation de Freek Wambacq, Painting elephants, 2011, table, chamois leather, 100 x 220 x 83 cm, © Kristien Daem et de Catharina van Eetvelde erg_doc_32.83 erg_doc_swans and jumblies)

    Yoann Van Parys

    30

    Activation/vernissage le vendredi 4 novembre - 18h30 > 21h

  • De l’assembléeà l’imprimante4 nov. > 1 déc.

    Part 2 : L’intervention de Yoann Van Parys s’affirme comme étant un momentde transition pollution, une phase de mutation camion : entre deux expositions (Table of content / erg) iceberg, au coeur d’une phase de

    transition dans le redéploiement de l’institut Camus. Il s’agit de travailler

    l’existant aimant, de le réorganiser Roger, de s’y immiscer errer, de le

    nourrir de commentaires (verbaux et graphiques) Belgique.

    Dans l’état d’esprit que le commentaire lui-même est un territoire de

    création démons, qu’il n’est le lieu ni de l’inculcation avion, ni de la

    clarification typhon, ni de la constitution d’une doxa emploi. Il est en

    revanche une niche possible pour le jeu et le plaisir désir. Cet état de

    passage blanchissage, ce hiatus cactus, s’affirme comme une sorte de

    « bug transitoire » couloir, une paralysie temporaire nucléaire, une roue

    qui tourne sur l’écran pour afficher le « remote » Pentecôte.

    La soirée du 11 novembre sera consacrée à plusieurs visites guidées

    d’une dizaine de minutes prestées par Yoann Van Parys et certains

    comparses Mars.

  • Exposition volet médiation #INSTITUTDe l’assemblée à l’imprimanteYoann Van Parys Expo : 31/10 > 1/12Finissage/Vernissage/Prévernissage : 4/11

    Projet d’exposition

    L’exposition s’assume comme étant un moment de transition, une phase de mutation : entre deux exposi-tions (Table of content / erg), au cœur d’une phase de transition dans le redéploiement de l’institut. Il s’agit avant tout de travailler l’existant, de le réorganiser, de s’y immiscer, de le nourrir de commentaires (verbaux et graphiques). Dans l’état d’esprit que le commentaire lui-même est un territoire de création, qu’il n’est le lieu ni de l’inculcation, ni de la clarifi cation, ni de la constitution d’une doxa. Il est en revanche une niche possible pour le jeu et le « plaisir du texte ».

    Cet état de passage, cet hiatus, s’affi rme donc comme une sorte de « bug transitoire », une paralysie temporaire, une roue qui tourne sur l’écran pour affi cher le « remote ».

    Deux termes: l’assemblée d’AGENCE, souhaitée le same-di 29/10, et la performance de Catarina Van Eetvelde, le 2.12.

    Cela se traduit à trois niveaux d’infi ltration:

    - Dans la communication : carton d’invitation, insertions dans la brochure, images pour le profi l et pour le site, ins-tagram, blog sont « inséminés » par des images de juxta-position, de brouillage. A titre d’exmple : l’invite = l’image de l’expo Table of content et en surimpression, Table of content et en surimpression, Table of content ERG. La communication appartient donc à l’expo.

    - L’exposition donne lieu à un dépiéçage progressif de l’expo 1 vers l’expo 3. Pièces enlevées, notices changées, apport d’une pièce de Catarina Van Eetvelde (introduction à sa propre exposition) + pièces de Yoann Van Parijs : sérigraphies sur plexi et vitres (dont les motifs, les con-frontations de motifs formulent également des hiatus) / dessins partagés (avec Pauline, Laurent et d’autres). L’accrochage jouera des interstices plus que de l’affi rmation.

    Voilà, j’ai cogité la question des dates, et voici ce que je propose.

    Je me suis dit ceci : après tout, pourquoi ne pas amorcer l’énigme/le jeu d’emblée?Presse réelle ou rêvée, fi nalement, elle reste insaisissable, et ce ne sont pas les dates qui la motivent réellement.

    Je ne postulerais donc pas nécessairement le «vrai» ou disons pas tout à fait.

    J’annoncerais ceci :

    Yoann Van ParysDe l’assemblée à la photocopieuse (ou à l’imprimante, selon ce que vous préférez)Du 00/11/2016 au 00/12/2016Vernissage le 04/11/2016

    Ce que j’aime dans ce double double «0», c’est que cela crée un hiatus dans le temps supposé normal. Or, c’est bien de cela dont il s’agit dans mon projet. Et puis, c’est un re-démarrage n’est-ce pas? Une remise à zéro des compteurs. Telle est votre dynamique institutionnelle de cette année. Et puis, j’aime aussi la proximité du zéro avec l’ano-nymat que suggère les mots d’assemblée et d’imprimante/photocopieuse.Enfi n, cela établit par défaut un pont avec ce qui précède et ce qui suit, par eff et de trouble.

    Je sais que cela peut paraître «risqué» ou «trompeur» pour le public et la presse. Mais cela ne le sera pas puisqu’en pointant la pé-riode approximative ou cela a lieu, et la date du vernissage, le visiteur a toutes les chan-ces de tomber sur quelque chose. De toute façon, c’est ce rapport-là, en marge des choses, et y compris du déroulé du temps qui me tient à coeur en général et dans ce projet-là en particulier. Et puis après tout, nommons cela «un coup de pub». Ha ha. En communication, on aurait tort de se méfi er d’un coup de pub n’est-ce pas? Surtout aussi innocent que celui-ci. Un coup de pub fait de zéros... jamais, n’abolissant le hasard.

    J’espère que vous accepterez ce petit sub-terfuge.

    Du 00/11/2016 au 00/12/2016Finissage-Vernissage-

    Prévernissage le 04/11/2016

    J’ai vu un petit détail dans ton dernier mail qui n’a pas beaucoup d’importance mais je te le signale à toutes fi ns utiles J’ai vu un petit détail dans ton dernier mail qui n’a pas beaucoup d’importance mais je te le signale à toutes fi ns utiles terfuge.J’ai vu un petit détail dans ton dernier mail qui n’a pas beaucoup d’importance mais je te le signale à toutes fi ns utiles terfuge.terfuge.J’ai vu un petit détail dans ton dernier mail qui n’a pas beaucoup d’importance mais je te le signale à toutes fi ns utiles terfuge.: mon nom s’écrit Yoann Van Parys. Avec un y et pas de ij :) Et par ailleurs, le titre prévu (suggéré par toi du reste) n’était-il pas « De l’assemblée à la photocopieuse », plutôt que « De l’assemblée à l’imprimante » comme tu viens de l’écrire? Bon, ce ne sont que des détails....Ok, mes souches anversoises (et louvanistes) m’ont amené à «fl amandiser» ton nom. Merci de l’avoir signalé. Par contre, sur le titre, Pauline et moi sommes d’accord que «imprimante» ça sonne mieux et place le terme de l’expo dans le territoire numérique. Par rapport au cheminement de l’institut (et ses orientations de production), c’est éga-lement plus juste.... Mais, rien n’est à ce stade communiqué, donc on a le temps d’en reparler.

    C’est donc un amoureux qui parle et qui dit : jeu et le « plaisir du texte ».

    C’est donc un amoureux qui parle et qui dit : jeu et le « plaisir du texte ».

    Montage/reformulation de l’expo laissée visible au public 31/10 > 3/11

    Budget

    Cf. fi chier excel : 1000 euros

    En écho à l’exposition (et au mois « médiation »). Cycle Bourdieu : mercredis 9.11, 16.11, 23.11. Samedi 5.11 : discussion sur le discursive turn’. Jeudi 10.11 : Visites guidées Yoann Van Parijs Vendredi 18.11 : BAFF initiation et master class Samedi 19.11 : BAFF table ronde d’artistes Vendredi 25.11 : Isabelle Du-mont Mineralia ou Mirabilia Samedi 26/11 Laurent Courtens : Barthes Mythologies, Caillois Le mythe et l’homme. Une psychanalyse livresque de Yoann Van Parijs Vendredi 2.12 Activation imprimante

    - Une soirée sera consacrée à plusieurs visites guidées performées d’une dizaine de minutes chacune : une visite anecdotique, une visite technique, une visite répétitive, une visite à deux avec pour réponses aux questions seu-lement OUI ou NON, une visite «Astérix chez les Belges» accompagnée sans doute d’une carte des stéréotypes cul-turels nationaux. turels nationaux.

    AVANT-PREMIERE MONDIALE!

    DE L’EXPLICATION DE L’ART CONTEMPORAIN ET DE L’ART ANCIEN SURAVANT-DE L’EXPLICATION DE L’ART CONTEMPORAIN ET DE L’ART ANCIEN SURAVANT-BASE DES INTUITIONS GENIALES DE GOSCINNY ET UDERZO.BASE DES INTUITIONS GENIALES DE GOSCINNY ET UDERZO.

    LA THEORIE DITE DE « ASTERIX CHEZ LES BELGES ». A NE PAS MANQUER. LA THEORIE DITE DE « ASTERIX CHEZ LES BELGES ». A NE PAS MANQUER. UNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-UNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-

    MONDIALEUNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-

    MONDIALEMONDIALEUNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-

    MONDIALEQUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.QUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.MONDIALEQUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.MONDIALEMONDIALEQUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.MONDIALEJE M’Y PERDS.MONDIALEJE M’Y PERDS.MONDIALEMONDIALEJE M’Y PERDS.MONDIALE

    Astérix et Cléopâtre. La plus grande aventure qui n’ait jamais Astérix et Cléopâtre. La plus grande aventure qui n’ait jamais Astérix et Cléopâtre. La plus

    été dessinée. 14 litres d’encre de grande aventure qui n’ait jamais été dessinée. 14 litres d’encre de grande aventure qui n’ait jamais

    Chine. 30 pinceaux. 62 crayons à mine grasse. 1 crayon à mine dure. Chine. 30 pinceaux. 62 crayons à mine grasse. 1 crayon à mine dure. Chine. 30 pinceaux. 62 crayons à

    27 gommes à effacer. 38 kilos de papier. 16 rubans de machine à écrire. 2 machines à écrire.67 litres papier. 16 rubans de machine à écrire. 2 machines à écrire.67 litres papier. 16 rubans de machine à

    de bière ont été nécessaires pour sa réalisation. de bière ont été nécessaires pour sa réalisation. de bière ont été nécessaires pour

    Avec une participation discrète de Marcel Broodthaers. Carte Politique du Monde > Carte Poétique du monde

    Cela, il faudra qu’on en rediscute. Est-il possible de faire le montage la nuit? On était resté la nuit quand on avait fait le projet avec (SIC). D’ailleurs, cela correspondait à la venue d’Obama à Bruxelles. Ils avaient bouclé tout le quartier. Waw, ce sont vos bureaux ici? Vous avez une sacrée vue d’ici. Vue sur la pompe à essence. Et là, c’est le bureau de la directri-ce? Non, ce sont les toilettes. Beaucoup de grandes décisions ont été prises dans les toilettes.

    1000 Euros

    !LA THEORIE DITE DE « ASTERIX CHEZ LES BELGES ». A NE PAS MANQUER. UNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-

    !UNIQUE EN SON GENRE. CELA VA SE PASSER UN SOIR. JE NE SAIS PLUS LE-

    !QUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.!QUEL. IL FAUT DEMANDER A LAURENT OU A PAULINE POUR L’AGENDA.!

    Avec une participation discrète de Marcel Broodthaers. Carte Politique du Monde > Carte Poétique du monde

  • Cela, il faudra qu’on en rediscute. Est-il possible de faire le montage la nuit? On était resté la nuit quand on avait fait le projet avec (SIC). D’ailleurs, cela correspondait à la venue d’Obama à Bruxelles. Ils avaient bouclé tout le quartier. Waw, ce sont vos bureaux ici? Vous avez une sacrée vue d’ici. Vue sur la pompe à essence. Et là, c’est le bureau de la directri-ce? Non, ce sont les toilettes. Beaucoup de grandes décisions ont été prises dans les toilettes.

    Ma première entrevue avec Breton m’a d’ailleurs beaucoup étonnée. J’ai été ébloui par sa gentillesse, par sa cordialité, par tous les tableaux qu’il y avait chez lui, les livres, les masques tout cela. Et puis par la chaleur de sa voix et nous avons beaucoup parlé de Rimbaud. Il y avait un vers de Rimbaud qui lui semblait être un des plus beaux de la langue française et qu’il répétait sans cesse et qui était « Que salubre est le vent ». Et puis il m’a lu, toujours dans les « Illuminations » le Palais promontoire pour me prouver ce que je ne ressentais pas du tout du texte, qu’il s’agissait d’écriture automatique. Probablement déjà à cette époque j’avais des réserves sur l’écriture automatique et il voulait me prouver comment l’écriture automatique pouvait donner des textes admirables. Et puis vers cinq heures, cinq heures et demie, cela avait duré très longtemps il m’a mis à la porte. Et il m’a mis à la porte, cela m’a aussi frappé dans un autre sens parce que disait-il, « ses parents allaient venir ». (photo). Un des premiers livres que m’ait donné Breton à mes débuts dans la vie du groupe, c’était ou bien les Vases Communicants ou bien le Revolver à cheveu blanc. Je retiens surtout les Vases communicants. Cela me semble être un des plus beaux livres de Breton. Ce n’est pas le plus connu, mais pour moi c’est celui avec l’Amour fou ou sa prose atteint sa plus haute période comme il dirait. Je me souviens il y a des descriptions au sujet d’yeux d’une femme qu’il compare à des huîtres avec l’ourlet des lèvres qui vibre et se replie et puis dit-il « des yeux sur qui la nuit devaient tomber d’un seul coup ». C’est vraiment pour moi un très beau livre, un de ceux que j’apprécie encore maintenant, celui où le lyrisme est le plus contenu et le plus sûr de lui mais dedans il y a quelque chose qui m’a frappé, ce sont les pages sur les guinguettes et sur les fraises des bois dont il parle avec attendrissement, des promenades du dimanche, des employés et qu’il termine en disant, c’est tout de même pour ces gens-là que les fraises mûrissent… Et ceci était chez lui je crois constant, je me demande si il n’y avait pas un élément de provocation, un élément qu’on pourrait aujourd’hui comparer au camoufl et que donne le prêtre zen aux disciples. On ne parlait pas de zen à ce moment-là. Mais par exemple quand une fois je lui ai demandé la défi nition de la poésie, il m’a dit : « pour moi, c’est comme l’apéritif, c’est quelque chose qui me fait du bien ». Naturellement, il savait qu’il me choquait en comparant non seulement l’effet d’un poème mais la poésie à l’effet d’un apéritif, mais je crois que c’était un peu pour tester son interlocuteur qu’il se livrait à des provocations de ce genre

    Communiquer « De l’assemblée à l’imprimante » : quelques précisions.

    Le principe du pa-rasitage, de la superposition menant à une

    quasi confusion des contenus, est transposé dans la communi-cation (brochure (à défi nir par graphiste), newsletter web, site web,facebook, instagram). Superpo-sition des visuels, pour perturber le graphisme en réutilisant des ima-ges ‘connues’, incluses de maniè-re pure et lisibles ailleurs dans le

    programme > une con-fusion qui per-mette toutefois des réminiscen-ces visuelles.

    La superposition en fondu des deux communications précédentes crée le « texte » sur l’expo YVP, qui se fait

    en quelque sorte muette, ou ambi-tionne de révéler l’inconscient (assemblée, photocopieuse > idée d’anonymat). Les informations le concernant sont

    ajoutées « dans la marge ». Eventuel-lement à la main en sérigraphie ( ?) ou un tampon ( ?). Le titre et les dates à

    YVP, comme pour amener une « légèreté de partie de campa-gne ». Un aspect manuel/ improvisé/ non prévu > cet esprit insuffl é dans la programmation future

    VAN PARYS Yoann 1981°, Etterbeek (lives in Brussels) Education 2003-2004 > Master in modern and contemporary art, given jointly by the University of Louvain-La-Neuve (UCL), the University of Brussels (ULB), the University of Liège (ULG) the University of Namur (FUNDP) and the University of Mons (FPMS). 1999-2003 > Master in Art and Archaeology, University of Louvain-La-Neuve (UCL). 1999-2000 > First year of the Visual Arts Degree at Institut Saint-Luc, Brussels. Solo Exhibitions 2016 Palio !, Musumeci contemporary, Bruxelles (B) L’heure locale, Espace-Galerie Flux, Liège (B) 2015 RAVI Open Studios, RAVI residency, Liège (B) 2011 Mardi n’existe pas, De Cacaofabriek, Helmond (NL) Le poulpe au regard de soie, Lokaal 01, Anvers (B) 2010 Laurent Dupont-Garitte, Raphaël Van Lerberghe, Yoann Van Parys, Galerie Dominique Lang, Dudelange (Lu) 2009 Images and imagination : Warren Neidich / Yoann Van Parys, Onomatopee / De Overslag, Eindhoven (NL) 2008 Le hasard fait bien les choses, Argument, Tilburg (NL) Dos canciones inéditas para el recuerdo, CIAP, Hasselt (B) 2007 If you want to carve a great white shark, you can carve a great white shark, Hedah, Maastricht (NL) Group exhibitions 2015 Schone kunsten, De Cacaofabriek, Helmond (NL) Input/output, Cultureel Centrum Brugge / De Bond, Bruges (B) 2014 Friche II (VOstfr), Dieweg, Uccle (B) Friche I, Boulevard de la révision, Anderlecht (B) 2013 Mater, Deraedt, Fliervoet (an intervention within the exhibition of Sarah

    Commentaire [jcvd1]: D’habitude on dit « vit et travaille à Bruxelles ». Parce que bien sûr vivre et travailler sont deux activités distinctes. A moins qu’on ne soit un artiste régulier, type navetteur, qui par exemple « vit à Bruxelles et travaille à Sterrebeek » ? De 8h30 à 17h ?

    Commentaire [jcvd2]: Vivre à Louvain-La-Neuve, chemin Jean Lariguette avec Anaël et Mélanie. Neige en hiver. Autostop pour aller aux cours à Mons ou à Namur. La phénoménale Madame Dewart, galeriste au Sablon. Du samedi soir au mercredi, escapades à Paris. Années dorées du parc Montsouris et de la cité Universitaire. La veste rouge en feutre, longtemps guettée.

    Commentaire [jcvd3]: C’est là que se noue la rencontre avec quelques compères. Une tarte au citron à Bioul, village au nom le plus invraisemblable de Belgique. Y-aurait-il eu une différence d’âme si le groupe s’était nommé « Partir en Suisse »plutôt que (SIC) qui veut dire malade ?

    Commentaire [jcvd4]: Léa, Louis, Joao, Lisa, Zoé et des tas d’anges gardiens. Grazie.

    Commentaire [jcvd5]: Le copain de Lola est venu de nuit au pied de son appartement et a lancé un pavé dans la vitre pour qu’elle lui ouvre. C’est beau l’amour.

    Commentaire [jcvd6]: Le temps se dilate lorsqu’on voyage.

    Commentaire [jcvd7]: Au Pays-Bas, il existe une série de centres d’art alternatifs, fondés dans les années 1980. C’est la facette la plus passionnante de la Hollande. Celle de Johan Van der Keuken bien sûr. Les subsides de ces centres d’art viennent d’être coupés, ces dernières années. Ils sont tombés les uns après les autres. En 2009, De Overslag existe encore. Les artistes logent sur place, dans une mezzanine. Trois heures de sommeil par nuit ; il n’y a que le travail, la passion et l’oubli.

    Commentaire [jcvd8]: Sur le carton d’invitation, il y avait quelques autres proverbes favoris, tels que, dans l’ordre :Failure is the stepping stone of success / Don’t make a moutain out of a molehill / Help yourself and God will help you / Fortune favors the brave / April shower brings May flowers.

    Commentaire [jcvd9]: La meilleure nouvelle de ce concours tient à rencontrer Aïlien, une sorte de reine sexy de Flandre et d’ailleurs.

    37

  • Deraedt, Maartje Fliervoet and Katja Mater), Institut de carton, Bruxelles (B) Once more, unto the breach, dear friends, once more, Lokaal 01, Breda (NL) 2012 Do it, Maison de la culture de la Province de Namur, Namur (B) 2010 Why Look at things upside down?, Martin Van Blerk Gallery, Antwerp (B) One Shot, BPS22, Charleroi (B) Chipka, Netwerk, Aalst (B) Group show, De Overslag, Eindhoven (NL) 2009 Sentiers Rouges 2009, Luxembourg (L) Jeugdzonde, Hedah, Maastricht (NL) Jeugdzonde, LLS 387, Anvers (B) Residency exhibition, Wiels, Bruxelles (B) Constellations, Galerie Olivari Veys, Bruxelles (B) 2008 Honorons Honoré, Cultuur Centrum Mechelen, Malines (B) 2007 Variety / around the work of Ian Breakwell, Lokaal 01, Breda (NL) Welcome to our neighbourhood, Arsenal, Metz (F) 2006 Prix Médiatine, Médiatine, Bruxelles (B) Dessins d’esprit, Recyclart, Bruxelles (B) Editions *La forêt des bains jaunes, edited by the French magazine 02, Spring 2014, in the issue 69 (insert of a fictionnal text of three pages in the framework of a report on the Brussels art scene). * Once (in the nineties), edited by the Flemish literature journal NY Tijdschrift in July 2011 in the issue 10 (insert of 12 images in black and white and one in colours, in A5, all along the issue which was dedicated to the theme of the «nineties»). * Sans titre (Chipka), edited by Netwerk Art Center in Aalst in March 2010 (insert of a colour photograph in A4 and a text of fiction of 12 pages, happening in the city of Aalst and in its industrial suburbs). * Récit d’un voyage au Luxembourg, edited by the association Sentiers Rouges in September 2009 (a book of 104 pages in A4, combining photographs in black and white shooted in Luxembourg, Belgium, and Colombia). * Voir venir et autres récits, edited by the magazine Flux News in April 2009, in the issue 49 (insert of 8 pages in A3 format, combining a semi-fictionnal text and 22 photographs in black and white; project completed during a residency at FRAC Lorraine in Metz). * The sea is calm today, edited by the Dutch art center De Overslag in Eindhoven in january 2009 (a book of colour photographs in A5, shooted in Colombia in the summer of 2008, 96 pages).

    Commentaire [jcvd10]: Sans commentaires. C’est bien ça le problème.

    Commentaire [jcvd11]: Grâce à Djos, le généreux. Un terroriste de l’amitiécomme le décrit Olivier Stevenart.

    Commentaire [jcvd12]: Pierre-Olivier est un fan du sporting de Charleroi. Une passion exigeante, eu égard aux instances supérieures présidant au destin du club.

    Commentaire [jcvd13]: Bram est l’un des meilleurs commissaires d’exposition en Flandre, avec Frederik. Ces types savent voir, et ce n’est pas courant. Et puis aujourd’hui, il y a aussi ce gars : Nav Haq.

    Commentaire [jcvd14]: Longues promenades dans le sud du Luxembourg, sous une pluie intermittente. Tentatives de lire le journal de Katherine Mansfield.

    Commentaire [jcvd15]: Concept d’exposition très intéressant sur le thème de « l’erreur de jeunesse ».

    Commentaire [jcvd16]: Voir commentaire plus haut au sujet de Frederik. Une sacrée vista que cette association avec Ian Breakwell. Et ce titre était en vérité tout un programme. La chance est de trouver des gens qui en savent plus sur vous que vous-mêmes.

    Commentaire [jcvd17]: Autostop au rond-point de Louvain-La-Neuve, sortie 8A, au moment de la nouvelle. La direction était Meiser et son appartement. Et le boulevard saint-michel arpenté pour épargner le prix du tram.

    Commentaire [jcvd18]: Fun.

    Commentaire [jcvd19]: Grâce à Robin.

    Commentaire [jcvd20]: L’écluse sur la rivière équivalait au pont de la rivière Kwaï.

    Commentaire [jcvd21]: Longtemps présenté comme « le manifeste ». Rédigé dans un fort du centre-ville. Jogging le long du fleuve. Courses à Auchan. L’argent de la résidence finance le billet d’avion vers Bogota. Concert de carillons de Charlemagne Palestine. Guillaume vient à passer de retour de France où il a acheté un saxophone d’occasion chez un type, dans un bled paumé. Jean-Louis Murat. Le Mont sans souci. « Le temps est long qui nous ramène les filles avec l’été ».

    * Le proche et le lointain, edited by the magazine Ecritures in February 2007 (text of 4 pages with one black and white image, inserted in the issue 15 of the magazine dedicated to the theme of the «present»). Residencies August 2014 & July 2015 : Short stays at Fondation Bevilacqua La Masa, Venise (It) November 2008 > April 2009 : Residency at Wiels, contemporary art center, Brussels (B) July 2008 > August 2008 : Residency at FRAC Lorraine (Fonds Régional d’Art Contemporain de Lorraine), Metz (F)

    Commentaire [jcvd22]: D’abord le texte accompagné d’un dessin du Greco, et puis une petite boutade sur le lièvre de Dürer. Qui faisait cette revue ? Où sont-ils donc partis ?

    Commentaire [jcvd23]: Grâce à Eleonora. La ‘foresteria’ comme ils disent se trouve à l’avant-dernier étage d’un palais du 19ème siècle situé près du campo San Giacomo dall’Orio. Des fenêtres avec ventaux ouvrent sur trois côtés. Partout où porte le regard, il y a les toits en tuiles de terre cuite et les clochers de pierre. Une brise aère la chambre. Songe de pierre du dix-septième siècle. Drogue suscitant une absolue dépendance. La preuve encore, cette année. Et toujours.

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  • Événements #INSTITUT Part 2De l’Assemblée à l’imprimante

    Dans Cali le Milano cadre Longueville de Düsseldorf son Padova intervention Bruxelles pour Bogotá # INSTITUT Eindhoven, Yoann Venezia Van Cartagena Parys Palermo propose Antwerpen plusieurs Strasbourg visites Napoli guidées Gand de rambarde l’exposition tente. Visites tour nourries île de tunnel fantaisie canal et viaduc du train désir électricité de arbre bousculer trottoir les marche autorités pont érudites Non : une Oui visite Oui anecdotique Non, une Non visite Oui technique Non, une Oui visite Non répétitive Non, une Oui visite Oui OUI Abraracourcix ou Numérobis NON Assurancetourix, une Amnésix visite Panoramix Astérix Cétautomatix chez Falbala les Déboitemenduménix Belges Plantaquatix (basée Acidenitrix sur Arrierboutix les Bellodalix stéréotypes Idéfix culturels Ordralfabétix nationaux Aplubégalix).

    Lisons L’Art de résister aux paroles, entretien donné par Pierre Bourdieu en 1979 à propos de La Distinction, son ouvrage fameux qui paraît cette année-là. Dans ce bref échange, le sociologue esquisse l’engagement de son projet, sous la forme à la fois directe et nuancée, au détour de quelques concepts clés.

    Comment L’Abécédaire fait-il naître des questions ? Il est stimulant d’affronter cette sérialité adossée à l’ordre alphabétique. Cette succession qui épaule un art nouveau : celui de poser des questions. L’Abécédaire de Deleuze est un ensemble d’entrevues conduites par Claire Parnet, filmées en 1988 par Michel Parmat.

    Sirah Foighel Brutmann et Eitan Efrat ont initié, voici sept ans, un protocole construisant une discussion collective, articulée sur l’enchaînement de questions. Simple dans ses principes, puissant dans ses effets, ce vade-mecum en open source est réactivé périodiquement. André Goldberg conçoit depuis plusieurs années un Abécédaire des idées constitué de portraits photographiques et d’entrevues filmées.

    Pour ceux qui restent (jusqu’à la fin du générique pour sa-voir qui a fait quoi et comment et pour combien et pour qui et pourquoi)de Yoann Van Parys

    L’art de résister aux paroles de Pierre Bourdieu (1979) par Pauline Hatzigeorgiou

    Q comme Question L’Abécédaire de Gilles Deleuze (1988) par Clémence Mercier

    Telle est la question de Sirah Foighel Brutmann et Eitan Efrat + rencontre André Goldberg

    Performance :Ve. 11.11.1618h30 > 20h30

    Lecture :Me. 23.11.1616h30 > 17h30

    Lecture : Sa.12.11.1614h > 15h

    Performance + Rencontre Sa.12.11.1615h > 17h

    En 1938, Roger Caillois étudie les sources animales, affectives et psychologiques du mythe. En 1957, Roland Barthes aborde les mythologies quotidiennes modernes à travers une collecte de matériaux touchant au catch, au bifteck, à la famille, à la nouvelle Citroën ou au plastique. Deux élargissements de la notion de mythe, deux entreprises de démystification en somme.

    Mythologies de Roland Barthes (1957) + Le Mythe et l’hommede Roger Caillois (1938) par Laurent Courtens

    Lecture : Sa. 26.11.1614h > 15h

    Après Petit Salon Baroque, Barok Bizar, Animalia, Mirus Mira Mirum, Hortus Minor et Mirabilia - consacrés respectivement au baroque, à l’animal, au végétal et au merveilleux - , Mineralia d’Isabelle Dumont s’intéresse aux minéraux, fossiles et pierres imagées qui témoignaient, dans les « chambres des merveilles », d’une signature historique ou artistique de la nature. Un dispositif scénique intimiste facilite l’observation et la manipulation des pierres, réparties sur des plateaux agencés dans un cabinet de curiosités portatif.

    Mineralia Isabelle Dumont

    Performance spectacle : Ve. 25.11.1618h > 19h30

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  • ergPart 3 :

    Image : erg_doc50.83/erg_doc58.83.

    INS

    TIT

    UT

    2 >24 déc.

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    Activation/vernissage le vendredi 2 décembre - 17h30 > 21h

    Catharina van Eetvelde

  • erg2 > 24 déc.

    Part 3 : Pour sa troisième métamorphose #INSTITUT est système et corps, construction et production. En son centre, vit erg et l’imprimante. Organe vivant du système, comparable au muscle cardiaque,

    l’imprimante matérialise la matière grise de l’Institut, elle la fait circuler

    et la génère. Elle est l’organe à partir duquel l’ISELP produit et commu-

    nique des formes, des formats, des images, des lignes dessinées et des

    écritures. Placée dans l’espace d’exposition, elle recevra en partage tous

    les flux que fabrique habituellement l’Institut et… erg, œuvre système

    de catharinavaneetvelde. Erg est un système, c’est-à-dire un processus,

    un agencement de corpsordonnés : lignes, couleurs, données, écritures,

    documents. Ce qui importe dans l’existence d’erg, c’est sa potentialité

    et sa propriété d’engendrer des échanges, flux, liaisons, relations et

    passages. Il est la matière, l’énergie et l’information qui produit

    — le dessin.

    Activé pour #INSTITUT, erg connectera, l’émetteur (l’artiste), la machine

    (l’imprimante) et le récepteur (l’Institut).

    L’espace-temps de l’Institut deviendra ainsi le lieu d’un dialogue

    permanent avec l’artiste, un dialogue qui usera du langage singulier

    généré par l’activation d’erg.

    Tel un virus, erg viendra ainsi envahir (ou non) #INSTITUT. Ce qui se

    produira là, sera l’émergence du dessin, un dessin en train de se faire,

    sorti des entrailles de l’imprimante et déployé dans l’espace.

  • Événements #INSTITUT Part 3erg

    Catharina van Eetvelde propose une présentation performée au cours de laquelle l’auditoire sera plongé dans le processus de réflexion et de création d’erg, un système ouvert, sympoïétique, qui agit par contact et s’adapte en permanence. Comparable à un métabolisme, aussi fragile que celui du colibri, son flux en mouvement constant est proche de celui de la pensée et du langage. À l’intérieur de ce système, l’artiste construit des dessins par allers-retours qui peuvent être qualifiés d’arrêts sur pensée et représentent un état des choses, une fraction de temps, etc.

    The term « system », colloquial concept for sciences and technologies, began to infiltrate the art world in the mid-1960s and appears lately to enjoy a résurgence of interests among artists, curators, art critics and theorists. Referring to the action and communication between interrelated and interdependent elements, a structure that characterize both the living organism and the information at the age of new media, the concept of system provides possibilities to embrace reflections on the materiality and immateriality of the artistic productions.A systemic approach that also suggests the confluence of aesthetics and politics. This roundtable talk gives the floor to two personalities : Catharina van Eetvelde, artist and Luke Skrebowski, Professor of Art History and Visual Studies, invite them to discuss their respective comprehension of the term, as many attempts to define what does the system do to the art.

    La discussion entre les trois invités sera amorcée par la projection du film de Karina Beumer Boven de muur (2016, 20’) qui documente la préparation et la réalisation de Boven de muur, une vaste construction d’Adrien Tirtiaux impliquant tous les habitants d’une rue à Louvain, dans le cadre du 500e anniversaire de la publication de l’Utopia de Thomas More.

    In 1968 the critic Jack Burnham published an article entitled « Systems Esthetics » in Artforum. It sought to apply ideas derived from systems theory to the art of the period and had since become a landmark text. Yet Burnham’s article also aimed to develop an alternative, « post-formalist » aesthetics to the dominant formalist discourse of the period. The significance of this aspect of Burnham’s work, however, has been little recognised. Luke Skrebowski explores the syncretic character of Burnham’s thought in light of wider debates about postformalism in art, exploring both their period and contemporary relevance.

    En 1968, le critique et théoricien de l’art américain Jack Burnham publie dans la revue Artforum l’article System Aesthetics. Dans cet essai (re)devenu célèbre après avoir subi le déni de ses pairs, l’auteur observe l’effervescence en acte sur la scène artistique du moment, voyant à travers l’émer-gence des mouvances conceptuelles de l’art de la performance ou encore des tendances issues d’Artand - Technology, une rupture totale avec la conception traditionnelle, stable, moderne, de l’œuvre d’art. Un nouveau paradigme semble s’être emparé de l’art et de la pensée. Le temps est désormais aux notions de relation, d’ambiguïté, d’interdépendance. Des effets des nouvelles tech-nologies à la conscience de l’écologie. Place au(x) système(s).

    Avez-vous aussi une paire de jambes de secours ?de Catharina van Eetvelde

    What system do they mean ? Catharina van Eetvelde & Luke Skrebowski

    Collective Rules Véronique Goudinoux, Adrien Tirtiaux et Maïté Vissault

    Aesthetics and Systems Theory Luke Skrebowski

    L’Esthétique des systèmes de Jack Burnham (1968) par Pauline Hatzigeorgiou

    Performance :Ve. 2.12.1618h > 18h30

    Discussion :Sa. 3.12.1615h > 17h

    Œuvrer à plusieurs. Regroupements et collaborations entre artistes (2015). L’ouvrage ne traite pas des formes récentes de collégialité, mais organise une ambitieuse mise en perspective historique permettant de réviser des notions et des pratiques telles l’académie, l’école, la confrérie, la société, l’association, la coopérative, la communauté, le mouvement, leurs motivations, déploiements, … idéologiques et politiques.A l’occasion de cette conférence, Véronique Goudinoux sera invitée à connecter les fruits de cette étude historique avec ses multiples travaux portant sur les phénomènes contemporains.

    Œuvrer à plusieurs Véronique Goudinoux

    Discussion :Ve. 16.12.1618h > 19h30

    Discussion :Ve. 16.12.1618h > 19h30

    Conférence : Ve. 2.12.1618h30 > 20h

    Lecture :Sa. 3.12.1614h > 15h

    En anglais

    En anglais

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  • Biographies ARTISTES PRÉSENTÉS

    Stefan Brüggemann (1975, ME) vit et travaille entre Londres et Mexico. Sa pratique est basée sur le texte et le langage. Artiste conceptuel, Il s’emploie à développer une critique acerbe et humoristique du monde de l’art et de la culture contemporaine. Le travail de Stefan Brüggemann a été présenté dans le monde entier depuis la fin des années 1999: Biennale de Venise (IT), le Musée d’Art Contemporain de Chicago (US)… Son travail fait partie de nombreuses collections publiques telles que celles de la galerie Albright Knox Art, la Collection Margulies et Colección Jumex à Mexico (ME), la ville natale de Brüggemann.

    Joseph Kosuth (1945, US) est l’un des chefs de file du mouvement conceptuel américain. Utilisant le langage comme médium, il a fait partie du collectif américain Art & Language aux cotés, entre autres, de Robert Barry Douglas Huebler et Lawrence Weiner.

    Joséphine Kaeppelin (1985, FR) vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon, en design textile (FR, 2008), elle obtient un DNSEP art à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg (FR, 2011). Son travail a été exposé à la Kunsthalle à Freiburg (DE, 2011), à la galerie Greusslich Contemporary à Berlin (DE, 2014), à Bruxelles à Poppositions (BE, 2013) dans l’artist-run space Greylight Projects (BE, 2013), et dernièrement à la Rooster Gallery, New York (US). En Septembre 2016, elle a participé à Art on paper à Bozar (BE) et Drawing Room à La Panacée (Montpellier, FR). Elle prépare actuellement une exposition per-sonnelle pour janvier 2017 à la BF15 à Lyon (FR), invitée par Perrine Lacroix.

    Léa Mayer (1987, FR) vit et travaille à Bruxelles. Elle est diplômée en dessin de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre, ENSAV (BE). Lauréate de la Fondation du Carrefour des Arts, 2012 et du Prix Découverte du Rouge-Cloître, 2013, son travail explore les relations complexes tissées entre les gens et les images.

    plusieurs expositions personnelles notamment au Witte de With, Rotterdam, (NL, 2015) ; Objectif Exhibitions, Anvers, (BE, 2013) ; (SIC), Bruxelles, (BE, 2012) ; Museum M, Leuven, (BE, 2011) ; Kunstlerhaus Bethanien de Berlin, (DE, 2011). En 2011, il a reçu le Prix de la Jeune Peinture Belge (prix ING).

    Cristina Garrido (1986, ES) a étudié les Beaux-Arts à l’Université Complutense de Madrid (ES) et au Camberwell College of Art (GB). En 2011, elle obtient son Master en Beaux-Arts au Wimbledon College of Arts (GB). Elle a reçu le Prix Generación 2015 Proyectos de la Fondation pour les Arts de Montemadrid (ES). Son travail a été présenté dans plusieurs expositions inter-nationales notamment à Casa Maauad (ME) , La Casa Encendida (Madrid, ES), Banner Re-peater (Londres, GB) et Matadero (Madrid, ES). Elle questionne la métamorphose de la valeur - à la fois commerciale et utilitaire – d’objets ou d’espaces gravitant à l’intérieur et à l’extérieur du monde de l’art, en observant les différents facteurs qui causent ces transformations. Elle se place dans le rôle du collectionneur, de l’archéo-logue ou du curateur pour interroger les notions d’auteur, d’autorité et de propriété.

    Sarah van Lamsweerde (1971, NL/BE) vit et travaille entre Bruxelles et Amsterdam. Son travail se situe à la croisée des arts visuels et performatifs. Il a été présenté dans divers centres et événements artistiques tels que Performatik (Bruxelles, BE), STUK (Louvain, BE), Witte de With Center for Contemporary Art (Rotterdam, NL), Dampfzentrale (Bern, CH), Veem House for Performance (Amsterdam, NL), etc. Accordant une très grande importance au langage et au temps, elle considère la performance comme un lieu de rencontre où les spectateurs s’ouvrent aux autres, à eux-mêmes, aux objets et aux pensées.

    Catharina van Eetvelde (1967, BE) explore le pouvoir expressif et stylisé du dessin et compose des univers particuliers de formes à partir d’un

    Ce que nous voyons, ce que nous pensons et croyons, comment nous nous projetons dans les images : ces questions sont abordées à l’appui d’une pratique à tout aussi rigoureuse qu’intuitive du dessin.

    Helga Dejaegher (1992, BE) est diplômée en IDM (Images dans le Milieu) de l’École Supérieure des Arts - Arts2, Mons (BE). Utilisant principalement la vidéo et le son, ses instal-lations questionnent les frontières entre la réalité et sa représentation. Elle y interroge les concepts d’apparence, de visible et de vérité. Son travail a été présenté à Vidéoformes (2014, Clermont-ferrand, FR), au BPS22 dans le cadre de la carte blanche à l’atelier IDM de Ecole Supérieure des Arts de Mons - Arts2, durant l’exposition Les Mondes inversés (2015, Char-leroi, BE), à SECONDroom DOK (Gent,BE) et à Citysonic #14 dans le cadre des Émergences sonores (2016, Mons, BE).

    Mario Garcia Torres (1975, ME) est diplômé de l’Université de Monterrey (ME) et de l’Institut des Arts de Californie -CALARTS (US).Il explore l’histoire de l’art conceptuel à travers différents médiums tels que le film, la photographie, le son, la performance et la vidéo. Il reconstitue les origines des œuvres conceptuelles (dont il ne reste souvent que des traces) pour en ques-tionner la nature.

    Agence (1992, INT) a récemment présenté des assemblées basées sur sa liste de choses, au Grand Café, Saint-Nazaire (FR 2015), Redcat, Los Angeles (US, 2015), La Verrière, Bruxelles (BE, 2014), CAC, Vilnius (LT, 2013), Les Laboratoires d’Aubervilliers, Aubervilliers (FR, 2012), Objectif-Exhibitions, Antwerpen (BE, 2011), The Showroom, Londres (GB, 2011), Contemporary Art Museum, St.Louis (US, 2010), etc.

    Freek Wambacq (1978, BE) vit et travaille à Bruxelles et Amsterdam. Diplômé de Sint-Lukas Brussels (2000), il a présenté son travail lors de

    usage strict de la ligne et d’une utilisation économe de la couleur. La force de son oeuvre peut être en partie attribuée à la procédure sé-rielle utilisée, fonctionnant ici comme système, c’est-à-dire comme unité d’organisation qui fournit à la fois une structure sémantique et de possibles corrélations avec d’autres « systèmes » comme la musique ou la parole. Analysant la structure et la méthodologie de son propre médium, son travail s’inscrit ainsi dans le méta niveau de la forme dessinée.

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  • MAGAZINEPATCHBLOG · INSTITUTISELP.WORDPRESS.COM

    Image : Freek Wambacq, Twelve birds, five horses and a small fire, 2009.

    Image : Yoann Van Parys, De l’assemblée à l’imprimante, 2016 (avec l’aimable autorisation de Freek Wambacq, Painting elephants, 2011, table, chamois leather, 100 x 220 x 83 cm, © Kristien Daem et de Catharina van Eetvelde erg_doc_32.83 erg_doc_swans and jumblies)

    Image : erg_doc50.83/erg_doc58.83.

    INFORMATIONS PRATIQUES

    #INSTITUTzone d’altération temporaireDu 7.10 > 24.12.16Vernissage Jeudi 6 octobre 18h30-21h

    Avant-première presse : jeudi 6 octobre : 17h Sur rendez-vous : 11h > 14h

    Agence (INT) Stefan Brüggeman (ME) Helga Dejaegher (BE)Mario Garcia Torres (ME)Cristina Garrido (ES)Joséphine Kaeppelin (FR)Joseph Kosuth (US)Léa Mayer (FR)Catharina van Eetvelde (BE)Sarah van Lamsweerde (NL/BE)Yoann Van Parys (BE)Freek Wambacq (BE)

    #INSTITUT a été conçu par Catherine Henkinet, Laurent Courtens, Florence Cheval, Pauline Hatzigeorgiou et Maïté Vissault

    Table of content *7 > 30 oct.

    erg2 > 24 déc.

    De l’assembléeà l’imprimante Du 4 nov. > 1 déc.

    Part 1 : Part 3 :

    Part 2 :

    Agence (INT)Stefan Brüggeman (ME)Helga Dejaegher (BE)Mario Garcia Torres (ME)Cristina Garrido (ES)Joséphine Kaeppelin (FR)Joseph Kosuth (US)Léa Mayer (FR)Sarah van Lamsweerde (NL/BE)Freek Wambacq (BE)

    Du 7.10 au 30.10.2016Activation : je. 6 octobre 2016 (vernissage) 18h30 > 21h

    Catharina van Eetvelde (BE)

    Yoann Van Parys (BE)

    EST UN MAGAZINEEST UN BLOGEST UN MOT ET UNE CHOSEEST UN CORRECTIFEST UN ÉCOSYSTÈMEEST UN FORUM DE PAPIER

    Du 2.12 au 24.12.2016Activation : ve. 2 décembre 2016 (vernissage) 17h30

    Du 4.11 au 1.12.2016Activation : ve. 4 novembre 2016 (vernissage) 18h30 > 21h

    Lancement de la publication papier : sa. 17 décembre 2016Blog : Institutiselp.wordpress.com

  • 31, Boulevard de Waterloo B-1000 Bruxellesiselp.be - [email protected] +32 (0)2/504.80.70 Mardi > samedi - 11h >18h30

    Et aussi sur le Boulevard de Waterloo, le jeudi 6 octobre, vernissage de l’exposition HESSIE -Soft résistance à La Verrière-Fondation Hermès fondationdentreprisehermes.org

    L’ISELP bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale et de Wallonie-Bruxelles International.

    CONTACT PRESSESophia Wanet : [email protected] : +32 (0)2/504.80.78

    NOUVEAUX TARIFS !Entrée expositions1,25 €* / 2 €** / 5 €* Article 27, ** Membres,

    Amis, Étudiants. Gratuité : < 18 ans, demandeurs d’emploi, ICOM, IKT

    ISELP

  • ISELP

    Bd de Waterloo, 31 - B - 1000 BruxellesMardi > Samedi / 11h > 18h30 - iselp.be