Depuis notre dernière édition, le contexteinternational a changé. A une situation alimentairemondiale critique est venue s’ajouter une fortetension économique et financière enregistrée àl’échelle planétaire. Dans la conjoncture mondialeactuelle, les interrogations et interpellations dusecteur privé sénégalais sont légitimes. Au cours desderniers mois, APIX S.A. s’est attachée à y répondre au mieux. Ce fût le cas avec la publication des Cahiers de l’Investisseur GOANA, réalisés en partenariat avecle Ministère de l’Agriculture, révélant de nouvellesopportunités d’affaires et d’investissements rentablesdans le secteur agricole et au-delà le rôle importantque le secteur privé a à jouer pour gagner le pari dela sécurité alimentaire du Sénégal. Ce fût aussi le caslors de la 8ème session du Conseil Présidentiel del’Investissement qui s’est penchée sur les menaces etopportunités que la situation mondiale actuelle peutreprésenter pour l’économie sénégalaise et notamment l’investissement privé.

C’est au moment où le monde faisait face à unimportant défi économique que le Sénégal a apprisqu’il était élevé au premier rang des paysréformateurs en Afrique et au cinquième au niveaumondial dans le dernier rapport du Doing Business de la Banque Mondiale. Le chemin à parcourir esttoutefois encore long pour améliorer la compétitivitéet l’attractivité du Sénégal et égaler les niveauxatteints par d’autres pays comme la Tunisie ou l’Ile Maurice. La performance enregistrée cette année est le résultat des efforts accomplis pour améliorer l’environnement des affaires. La détermination de l’Etat à engager et à suivre la mise en œuvre de nouvelles réformes de fond devra permettre d’aller plus loin encore.

Les indicateurs sur l’évolution des investissements sont au vert et les perspectives sont bonnes avec des projets d’envergure en cours d’implantation ou à venir. Nous avons fait le choix délibéré de consacrernotre rubrique « Ils font l’APIX » à un projet plusmodeste par sa taille mais majeur par son esprit.L’Institut Diambars est un bel exemple de projetd’investissement de type « Social Business », une autre façon d’investir que APIX S.A. comptepromouvoir dans les années à venir.

Vous êtes nombreux à nous rendre visite pour vousinformer ou bénéficier de nos services. Pour vous,APIX S.A. s’est agrandie. Pour mieux vous servir…

Bonne lecture à toutes et à tous

Aminata NIANEDirecteur Général de APIX S.A.

52-54, rue Mohamed V, Immeuble Alwar, BP 430, Dakar, Sénégal - Tel +221 338.49.05.55 - Fax +221 338.23.94.89 - Email infos@apix.sn - Web www.apix.sn ou www.investinsenegal.com

CONJONCTURELET STRUCTURELS’INVITENT AU CPI

VOTRE SÉCURITÉNOUS PRÉOCCUPE

L’INVESTISSEURQUI RUGIT

QUI SE CACHEDERRIÈRE infos@apix.sn

POUR MIEUXVOUS SERVIR

3ème et

4èm

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IMES

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200

8

Editorial

REPUBLIQUE DU SENEGAL - PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUEPROMOTION DES INVESTISSEMENTS ET GRANDS TRAVAUX

recommandée. Elle se traduira sous forme de lettres demission avec des indicateurs de performance qui serontsuivis et évalués trimestriellement par le Premier Ministre.

Compte tenu de la situation conjoncturelle etstructurelle, plus que jamais l’information et lacommunication sur les réformes engagées par l’Etatseront fondamentales dans les mois à venir. Le moraldes entreprises sénégalaises ne pourra que s’entrouver raffermi.

L’année 2008 a été marquée par la mise en œuvre denombreuses réformes et mesures liées à l’amélioration

du climat des affaires au Sénégal qui s’est traduit dans lerapport Doing Business 2009 par le classement de notrepays au premier rang des pays réformateurs d’Afrique(5ème au niveau mondial) etpar la mise à l’honneur duSénégal lors de sa présentationà Washington en octobredernier. Sur le plan desinvestissements, 2008 permet deconfirmer la tendance à lahausse enregistrée depuisl’année 2000 (voir ci-contre « Evolution des investissements,des chiffres éloquents »).

Les bons chiffres et tendances encourageantes ne doiventpas faire oublier que la conjoncture est aujourd’huidifficile et que des réformes structurelles sont à engagerdans des délais brefs pour à la fois consolider les acquis etaméliorer davantage la compétitivité et l’attractivité del’économie sénégalaise.

Au fil des années, le Conseil Présidentiel del’Investissement s’est avéré être une tribune de choixpour définir les véritables enjeux et les défis qui seposent au Sénégal dans la mise en place d’unenvironnement des affaires de classe internationale. La8ème session a été l’occasion d’apprécier les effortsréalisés depuis un an et a permis au secteur privéd’exprimer dans le cadre d’un dialogue franc et ouvertses préoccupations majeures d’ordre conjoncturel liées àl’approvisionnement en énergie et aux créances de l’Etatdues aux entreprises privées. Sur le plan structurel, lesecteur privé s’est inquiété du retard dans la mise enœuvre de réformes clés et profondes nécessaires dans lesdomaines de l’accès au foncier, du financement despetites et moyennes entreprises, la simplification desformalités administratives relatives principalement à lafiscalité et au traitement du contentieux économique etfinancier, la formalisation du secteur informel, la compétitivité du Port de Dakar et l’adéquation formation - emploi.

Les réponses aux préoccupations du secteur privé ont étéimmédiates. Le Chef de l’Etat s’est engagé à régler auplus tard au 31 janvier 2009 les arriérés de règlement.Concernant le retard constaté dans la mise en œuvre de réformes fondamentales à l’amélioration del’environnement des affaires et adoptées au CPI, une plusgrande implication des Ministres concernés a été

Le Conseil Présidentiel de l’Investissement étaitle lieu privilégié pour saluer les résultatsencourageants enregistrés par le Sénégal auDoing Business 2009. Les participants auraientpu être tentés par un sentimentd’autosatisfaction. Mais des difficultésconjoncturelles liées à la situation économiqueet financière internationale et d’autresstructurelles liées au retard enregistré dans lamise en œuvre de réformes nécessaires àl’amélioration de l’environnement des affairesont vite donné le ton de la 8ème session du CPI.Un signal fort devait être formulé en directiondu secteur privé. C’est chose faite avec unevolonté politique réaffirmée d’aller de l’avant.

Conjoncturelet structurels’invitent au CPI

Principales réformes mises en œuvre entre la 7ème et la 8ème session du CPI

17 novembre 2008, écoute et réflexion des participants de la 8ème session du CPI

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les effortsconsentis depuis 2000 pour améliorer

l’environnement des affaires et promouvoirl’investissement ont porté leurs fruits. Au cours des4 dernièresannées (période2005 - 2008), lesinvestissementsprivés et publicsont enregistréune fortetendance à lahausse pour atteindre en 2008 un montant records’élevant à 1447 milliards de francs CFA (dont plusde 1000 milliards pour le seul secteur privé avecdes investissements importants dans les secteursporteurs tels que le Bâtiment et Travaux Publics, lesTIC et Télé-services, l’Agrobusiness et les Services).Les investissements publics dans les infrastructuresterrestres, les équipements et la santé s’élèvent à 320milliards en moyenne, en progression de 66%comparée à la période 2000 - 2004.

L’effet combiné des efforts pour promouvoirl’investissement privé, des transferts des Sénégalaisde l’extérieur liés à l’acquisition de biensimmobiliers et des externalités positives dues à laforte hausse de l’investissement public amorcéedepuis 2000 pour une mise à niveau desinfrastructures permet d’atteindre un tauxd’investissement se situant à 24% du PIB national(rapport investissement total sur PIB). Ce taux serapproche de l’objectif de 30% du PIB fixé par laStratégie de Croissance Accélérée ( SCA).

L’évolution de la part des Investissements DirectsEtrangers (IDE) dans l’investissement privé totalmontre aussi une accélération au cours des deuxdernières années. Boostés par les installations deDP World et de Sudatel, les IDE représententaujourd’hui plus de 21% des investissements privés (2008).

Les perspectives d’évolution pour les quatreprochaines années restent bonnes avec laréalisation prévue d’importants projetsd’investissement notamment dans le secteur desmines (Mittal) et des infrastructures (AIBD, DPWorld, Zone Economique Spéciale, etc.) qui, à euxseuls, représentent un montant d’environ 2 400milliards de FCFA (4,65 milliards US$). La promulgation de la loi n°2007-25 accordant des

Evolution desinvestissements, des chiffres éloquents

Force est de reconnaître que la part des capitauxnippons dans les investissements privés au Sénégal est

faible. Pour inverser cette situation, une intensificationdes échanges économiques et commerciaux entre notrepays et le Japon s’avère nécessaire. La visite récented’une délégation japonaise pourrait en être les prémices.Conduite par l’Honorable Yasutoshi Nishimura, Vice-ministre des Affaires Etrangères et membre duParlement japonais, celle-ci comprenait non seulementdes responsables de la haute administration japonaisemais aussi ceux de grands groupes parmi lesquelsKomatsu, Hitachi, Toyota, Mitsubishi Corporation, Sharpet bien d’autres. Lapossibilité de réunirau même momentet en un même lieuautant de nomsillustres del’industrie mondialeest suffisamment rare pour que l’APIX saisisse l’occasionpour promouvoir la destination Sénégal à des hommesd’affaires, tous potentiels investisseurs. Aménagementsstructurants en cours, réformes engagées pour améliorerl’environnement des affaires, success storiesd’investisseurs déjà installés et opportunitésd’investissement identifiées, visiblement les argumentsavancés et développés par le DGA de l’APIX ontconvaincu. Les membres de la délégation ne se sont pascontentés d’apprécier les efforts entrepris, ils se sontengagés sur le champ à œuvrer pour une plus grandeimplication du secteur privé nippon dans l’effort dedéveloppement économique et social du Sénégal.Concrètement, au sortir de sa visite, la délégation s’estengagée à contribuer au financement du projetAutoroute Dakar/Diamniadio en intégrant le pool debailleurs, par l’intermédiaire de la Banque Japonaisepour la Coopération Internationale (JBIC). Elle a aussidécidé de mettre en place des centres incubateurs pourapporter son appui aux élèves du Centre de FormationProfessionnelle et Technique Sénégal / Japon dans leurinsertion professionnelle et d’œuvrer dans le transfert detechnologie en partageant son expertise dans ledomaine de l’aquaculture pour le développement defermes aquacoles modernes au Sénégal. De plus, lesbases d’une collaboration future avec Sharp et Komatsufortement intéressés à investir au Sénégal ont déjà étéposées. Satisfaite de l’accueil qui lui a été réservé, ladélégation a invité l’APIX au séminaire portant sur lapromotion de l’Investissement organisé par l’ONUDI àTokyo. A charge pour l’APIX d’approfondir les axes deréflexions entamées avec la délégation nippone.

Change Yen / Cfa, à vos convertisseurs !

avantages dérogatoires (conditions fiscales etdouanières) au Code des Investissements et auCode minier pour des investissements supérieurs à250 milliards de FCFA constitue une incitationsupplémentaire mise en place par l’Etat. Elledevrait permettre de dépasser le montant recordd’investissements privés enregistré en 2008.

Evolution des investissements privés et publics de 2000 à 2008(moyenne annuelle par période en milliards de F CFA)

Evolution du montant des IDE et de leur part dans l’investissement privé(moyenne annuelle par période en milliards de FCFA et pourcentage)

GRANDSTRAVAUX

Depuisplusieursmois, leproblème de lasécurité autoroutièrefait l’objet d’unecoordination entre le maîtred’ouvrage et les acteurs concernés. Cetteaction concertée a permis de prendre un grand nombrede mesures physiques comme l’installation d’unesignalisation verticale et horizontale appropriée avecnotamment la pose de panneaux et le marquage au sol,la construction de passerelles pour piétons, leréaménagement des gares routières, l’édification de mursde protection et la pose de glissières de sécurité. Larépression des infractions ne pouvant pas à elle seulesuffire, à côté de ces mesures physiques, une campagnede sensibilisation et de communication au respect desrègles élémentaires du code de la route a été miseprogressivement en place par le biais de radioscommunautaires et de grands groupes decommunication et a été étendue aux média TV.S’adressant aux chauffeurs particuliers, aux transporteurset à leurs associations mais aussi aux piétons, les actionsd’information entreprises devront se traduire d’effetrapidement. Même si le comportement des usagers de laroute est d’abord lié au civisme de chacun, l’APIX avec lesoutien de tous les acteurs concernés se préoccupe devotre sécurité et ne ménagera aucun effort pour l’améliorer.

Les travaux du tronçon Malick Sy - Patte d’Oie sontachevés à 97% avec son élargissement en 2 x 3 voies

sur 7 km et l’aménagement des bandes d’arrêt d’urgenceet d’un terre-plein central. La réalisation du lot 2 (tronçonPatte d’Oie - Pikine) progresse malgré une maîtrised’œuvre plus délicate en raison des zones à forte densitéde populations et inondablestraversées (mise en placed’importants ouvrageshydrauliques nécessaires enraison de la remontéesaisonnière de la nappephréatique et de la zonemarécageuse des Niayes).

Dans la perspective de la réalisation de la phase 2 de l’autoroute (tronçon Pikine - Diamniadio d’unelongueur de 20 km) comprenant 5 échangeurs et pasmoins de 19 ouvrages d’art, les opérations dedéplacement de résidences, d’activités commerciales,industrielles et artisanales seront de plus grandeampleur que celles mises en œuvre sur d’autrestronçons allant de Malick Sy à Pikine. Ayant recueilli lestémoignages de personnes déplacées dans le cadre destravaux du lot 1, Madame Obiageli Katryn Ezekwesili,Vice Présidente de la Banque Mondiale pour la RégionAfrique, a encouragé au cours de sa visite la poursuitede l’évaluation du processus de déplacement despopulations. Elle a aussi insisté sur la nécessité derenforcer les aspects relatifs à la communication et à la sensibilisation des populations cibles.

Communication et sensibilisation, ce sont aussi lesmoyens adoptés par APIX S.A. et ses partenaires (CETUD,Gendarmerie nationale, Compagnie de Circulation de laPolice, etc.) pour améliorer la sécurité des usagers del’autoroute et celle des piétions. A l’achèvement destravaux, l’autoroute à péage s’étendra sur 32 kilomètres.Le premier tronçon ouvert au public entre Malick Sy etPatte d’Oie a déjà été le théâtre de nombreux accidentsde la circulation et a fait malheureusement plusieursvictimes dues à des comportements à haut risque deschauffeurs et des piétons. Excès de vitesse, stationnementsur la bande d’arrêt d’urgence, demi-tour sur le terreplein central, débordement des véhicules de transport encommun au niveau des gares routières urbaines etinterurbaines, vétusté des véhicules poids lourds,traversées illicites et intempestives de la chaussée et deséchangeurs par les piétons, présence d’attelages, etc., lesconstats des services de l’ordre et de la sécurité routièresont nombreux.

Récemment en visite au Sénégal, la VicePrésidente de la Banque Mondiale pour laRégion Afrique a pu apprécier l’évolution destravaux de l’autoroute à péage et en a profitépour renouveler le soutien de son institutionaux questions de mobilité routière urbaine. Une meilleure mobilité étant souvent synonymede plus grande vitesse, le respect des règles decirculation des usagers et de comportement despiétons est devenu une préoccupation majeure.

Votresécurité nouspréoccupe

Suivi de progression. Travaux de l’autoroute à péage (lots 1 et 2 ; phase 2),nouveaux repères clés

Echangeur de la Patte d’Oie vu du ciel

Lorsqu’en juin dernier, l’APIX s’est lancée enpartenariat avec le Ministère de l’Agriculture dans

la réalisation des Cahiers de l’Investisseur GOANA,c’était d’abord pour répondre à l’appel du Chef del’Etat invitant à une mobilisation massive et active detous les hauts responsables de l’administration et dusecteur privé et à celle de tous les acteurs en amont eten aval des filièresagricoles. C’étaitaussi pour mieuxorienter lesinvestisseurs privésdans la dynamiquede modernisationde l’agriculture etleur permettre d’accéder à de nouvelles opportunitésd’affaires et d’investissements rentables nées de lasituation alimentaire mondiale. Renfermant desinformations techniques et stratégiques tant auniveau de la production que dans les domainesessentiels de l’approvisionnement en intrants, dustockage, de la transformation, de la distribution etdes services aux producteurs, les Cahiers del’Investisseur ont connu un succès indiscutable dès leurlancement le 22 juillet 2008. Traduits en anglais,épuisés et réédités, le succès est tel que le Ministèrede l’Elevage a d’ailleurs sollicité l’appui d’APIX S.A.pour la réalisation de Cahiers de l’Investisseur dédiésaux filières animales. La mise en œuvre de la GOANAconjuguée à une saison des pluies exceptionnelle apermis d’enregistrer une campagne agricole nonégalée depuis de nombreuses années. C’est toutnaturellement que l’APIX a pris part à la fête desrécoltes organisée le 27 octobre dernier. Finalement,dans le contexte de récession économique mondiale,le taux de croissance réelle du PIB national est estiméà environ 4% en 2008. La bonne tenue de l’activitééconomique de notre pays a été favorisée par lanouvelle vigueur du secteur agricole grâcenotamment à l’impulsion de la GOANA.

Cahiers del’investisseur GOANA,un best-seller !

Pose de tapis drainants au niveau de la zone marécageuse des Niayes

Autoroute s’affichant fièrement et habillée d’une signalisation pour le confort de tous

APIX S.A. et ses partenaires se préoccupent de la sécurité des usagers de l’autoroute et des piétons

Passerelle pour piétons surplombant l’autoroute

ILS FONTL’APIX

Une structure « Diambars Management » a été mise enplace à cet effet pour non seulement aider les jeunes àintégrer des clubs mais aussi à trouver un emploi, à suivredes formations professionnelles ou à poursuivre desétudes supérieures. Des partenariats avec de grandesécoles ou des universités ont été signés. D’ailleurs, suiteaux démarches réalisées par le centre, trois jeunesbacheliers viennent d’intégrer des universités en Franceet des débouchés sportifs sont recherchés pour eux dansles villes où ils se trouvent.

Fort des valeurs et de l’esprit de partage qu’il véhicule,l'Unesco et de nombreux autres partenaires soutiennentaujourd’hui l’Institut des Diambars. De plus, en exploitantle pouvoir d'attraction du football et de ses vedettes,l'Institut contribue au développement de projetséducatifs dans le pays. Différents chantiers sontactuellement menés avec le concours de plusieursétablissements scolaires : rencontres culturelles,formation d’enseignants, création de passerelles desavoirs avec l’Europe, etc.

Diambars est plus qu'un centre de formation, c'est unconcept que ses membres souhaitent exporter dansplusieurs pays et ce, dans le cadre du projet DiambarsAfrica 2015. Première étape de cette opération visant àreproduire d’autres centres Diambars aux quatre coins ducontinent : l’Afrique du Sud, pays hôte de la Coupe duMonde 2010. La première pierre de ce deuxième projet aété posée dans le courant du mois de juillet 2008.Plusieurs états ont déjà adressé une demande officielle àl’Unesco pour obtenir la réalisation d’un Institut inspirédu modèle sénégalais dans leur pays. C’est notamment lecas de la Tanzanie et du Bénin.

Finalement, la mise en œuvre du projet d’investissementqui a abouti à la réalisation du centre Diambars est unbel exemple de « Social Business ». Un exemple à suivre...

L’Institut Diambars a vu le jour il y a huit ans. C’est en 2000, qu’un groupe d’amis ayant la passion

du ballon rond concrétise leur projet en gestationdepuis de nombreuses années, celui de créer un centrede formation aux métiers du football professionnel etd’en faire un véritable creuset de futurs champions.Parmi les membres fondateurs de l’Institut on comptedes noms illustres comme Bernard Lama, PatrickVieira, Jean-Marc Adjovi-Boco et de nombreux autrespassionnés de football. Son Président, Saër Seck, et sesamis posent la première pierre du Centre Diambars àl’entrée de Saly en novembre2003. Agréé au code desinvestissements par l’APIXpour un montant de huitcent millions de F CFA, lecentre Diambars ouvre sesportes à la rentrée 2005 etaccueille sa premièrepromotion. A la rentrée 2008, la structure comptait uneffectif de 110 recrues encadrées par un personnelsportif et pédagogique.

Au delà de la réalisation physique du centre, de sesaménagements, de ses équipements de pointe (2terrains synthétiques sur les 3 que comptent leSénégal) et de sa vocation de formation sportived’athlètes de niveau international, c’est la philosophiemême du projet et son caractère éducatif et social quiretient l’attention, une singularité dans le domaine del’investissement souvent assimilé au monde desaffaires ou de la finance.

La formation proposée par le centre est gratuite etaussi ouverte aux jeunes défavorisés le plus souventillettrés. Les futures recrues sont sélectionnées sur laseule base de leurs talents footballistiques. En mettanten œuvre leur projet, les membres fondateurs ontavant tout voulu se servir de la popularité du footballcomme d’un levier pour promouvoir l’éducation. Leurslogan « Faire du foot passion un moteur del'éducation » en dit long à ce sujet. Et les résultats sontlà. Avec 70% du temps consacré à l’enseignement etgrâce à de bonnes conditions de travail (18 élèvespar classe, moyens technologiques mis à disposition), le taux de réussite au BEFM est de 82 %. Le centrepermet aux jeunes de se sociabiliser, d’atteindre unniveau qui pouvait leur paraître inaccessible etfinalement de leur donner une chance de réussirdans la vie avec ou sans ballon aux pieds. Au termede leur formation, un accompagnement est proposépendant cinq ans.

L’investisseurqui rugit !

Une équipe à l’esprit collectif, une touche depassion, une passe de rêve et but ! L’institutDiambars est né. Quelques années plus tard il se qualifie pour devenir un modèle africainde centre de formation dédié aux métiers dufootball. Les promoteurs privés de l’institutmisent sur de futurs talents du ballon rond.Un projet d’investissement original, à caractère socio-éducatif et assurémentporteur pour tout le Sénégal dans le contexteactuel de reconstruction du football national.Pour bien comprendre l’action, un ralenti s’impose.

Fondateurs du Centre Diambars, de gauche à droite : Jean Marc Adjovi-Boco, Saër Seck, Bernard Lama et Patrick Vieira Locaux du Centre Diambars à Saly

Concentration et concertation d’avant match

ILS SONTL’APIX

C’est à l’occasion de Journées PortesOuvertes organisées en 2004 à la place

de l’indépendance de Dakar que BintouDiagne a eu son premier contact avecl’APIX. En pleine préparation de sonmémoire de fin de cycle en Ingénierie « Juridique Banque et Assurance », elle était à larecherche d’informations sur l’investissement auSénégal. Peu après, toujours en quête d’informationsmais dans le cadre de la réalisation d’un répertoire desorganisations du secteur privé (organisations patronaleset syndicales), elle se rapproche une nouvelle fois del’APIX. Séduite par la structure, elle décide d’y adresserune lettre de candidature spontanée à un emploi.Convoquée à un entretienqu’elle passe avec succès,l’APIX lui ouvre alors sesportes et, comble duhasard, lui confieraquelques mois plus tard lagestion des requêtesd’information formuléespar les investisseurs.

A l’APIX, les requêtes des investisseurs sont centraliséeset traitées au niveau du Centre de Suivi etd’Information (CSI) mis en place en 2002 et rattaché à laDirection du Service aux Investisseurs. Le CSI est unservice permettant aux investisseurs qui en font lademande de disposer d’informations diversifiées(informations à caractère économique, financier,réglementaire, technique et commercial), fiables etutiles au montage de leur projet. La documentationrecherchée et disponible peut être consultée sur placeou transmise au demandeur. Quel que soit le moyenutilisé (courrier, fax, téléphone, mail), l’APIX a mis enplace un dispositif permettant de traiter toute demanded’informations en moins de 48 heures.

A son arrivée au CSI, Bintou était d’abord chargéed’établir des notes et analyses sectorielles du pointde vue réglementaire pour des grappeséconomiques porteuses identifiées dans le cadre dela Stratégie de Croissance Accélérée. Très vite, ellese voit confier le traitement des demandesd’informations des investisseurs et collaboredirectement avec la responsable du Centre de Suiviet d’Information. Confirmée à son poste en avril2006, elle se consacre aujourd’hui entièrement à lagestion de l’information. L’arrivée de Bintou au CSIcoïncide avec une augmentation importante desrequêtes d’information de la part des demandeursaux profils et origines variées.

Au cours des deux dernières années, ce sontau total 800 requêtes qui ont été traitées.Environ 90% d’entre elles sont formuléespar mail à infos@apix.sn, le reste étant reçu

par téléphone, lettre, fax ou même àl’occasion de visites d’investisseurs.

De prime abord, Bintou paraît discrète et réservée.Mais ne vous y trompez pas. Pour toute demandespécifique, Bintou n’hésitera pas à se rapprocher desservices compétents en quittant son poste de travail eten allant sur le terrain vers eux pour disposer del’information utile. C’est ainsi qu’elle a su tisser unvéritable réseau de partenaires institutionnels ou privésavec qui elle collabore régulièrement. Demandez-lui,elle trouve et répond en 48 heures. Ce ne sont pas sescollègues et notamment les chefs de marché qui s’enplaindront, eux qui font appel à elle pour aussi recueillirdes informations diverses dans le cadre de leurs activitéset leurs services aux investisseurs.

Qui se cachederrièreinfos@apix.sn ?

On se souvient que l’APIX avait reçu en 2006une distinction du MIGA pour sa performancedans le domaine de l’information aux investis-seurs. La gestion et notamment la rapidité (en48h) du traitement de leurs requêtes étaientrécompensées. Cette performance est le fruit dutravail méthodique et minutieux d’une jeunefemme, Bintou Diagne, Chargée d’Informationsà l’APIX depuis plus de 3 ans. Mettons un visagesur une adresse électronique au login aussigénérique que « infos » !

Trois noms, trois histoires. Autour du DirecteurGénéral, tout le personnel de l’APIX était réuni le

10 octobre dernier pour un cocktail en l’honneur deses agents qui viennent de se lancer dans denouvelles aventures professionnelles. Tout d’abord,Aïssatou Nelly Ndiaye, figure emblématique duGuichet Unique.Elle y fait sespremières armesavant d’assurer laDirection duService auxInvestisseurs oùelle a managé avec intelligence, doigté etresponsabilité une vingtaine d’employés, traité unnombre impressionnant de dossiers d’agréments et aparticipé à l’aboutissement de projetsd’investissements de grande envergure aujourd’huiinstallés au Sénégal. Pour Moustapha Ly, Chef demarché du secteur Textile puis Conseiller du DG,c’est son ingéniosité et son audace qui avaientretenu l’attention et conduit à son recrutement en2001 dans la toute nouvelle agence. Il y a enfinMalamine Tandian Ndiaye, une histoire plus courte àl’APIX mais pas moins stratégique, celle d’unDirecteur Administratif et Financier qui a assuré latransition vers le statut de Société Anonyme. A tous, bonne chance.

En route vers denouveaux challenges

Evolution des requêtes d’informations reçues et traitées au CSI / APIX de 2002 à 2007

Bintou Diagne, Chargée

d’informationsd’APIX S.A.

AGENDA

C‘ESTLA VIE

République du SénégalPrésidence de la RépubliqueAPIX S.A.Promotion des Investissements et Grands Travaux

Directeur de publication Amadou Saïdou Ba,Directeur Général Adjoint

Fonds documentaire DMC/APIX S.A.Photographies DMC/APIX S.A.Rédaction Nicolas DupuyMaquette RVImpression Polykrome

Depuis son installation en 2000 dans ses locaux aux52-54 rue Mohamed V, l’APIX a grandi et a

développé ses activités. D’année en année, elle s’est vueconfiée de nouvelles responsabilités liées notamment àl’amélioration constante des services proposés auxinvestisseurs et à la maîtrise d’ouvrage des grandsprojets d’infrastructures en cours. La multiplication desappuis et services offerts aux investisseurs et le nombrecroissant de directions sesont progressivementtraduits par l’installationet l’aménagement denouveaux espaces publicset corporatifs pouraccueillir et répondre auxattentes d’une clientèletoujours plus nombreuse mais aussi disposer de postesde travail en quantité suffisante pour un personnel eneffectif croissant.

Avec la création en 2006 du Centre de Facilitation desProcédures Administratives (CFPA) et l’installationsuccessive de ses bureaux (Bureau des FormalitésAdministratives et Domaniales, Bureau d’Appui à laCréation d’Entreprise) le problème d’espace s’est faitencore plus criant aussi bien pour l’accueil desinvestisseurs que pour le personnel permanent (une dizaine d’agents de l’APIX ou détachés desadministrations). Les nouveaux services offerts par l’APIXont entraîné une augmentation du nombre de visitesquotidiennes d’investisseurs et autres opérateurséconomiques. En moyenne, le CFPA reçoit 75 visites parjour et les locaux provisoires où il avait été installé se sontvite montrés mal adaptés à la réception du public. Une solution devait être trouvée.

Profitant de la libération d’une partie de l’immeuble quil’abrite, l’APIX a récupéré les bureaux inoccupés et s’estlancée dans des travaux d’extension, de réfection etd’aménagement avec notamment l’installation d’un toutnouvel espace réservé au CFPA. Les travauxd’aménagement du CFPA achevés depuis le mois dejuillet dernier reflètent l’image d’une société jeune etrésolument tournée vers le futur. Les visiteurs peuventdésormais évoluer dans ce nouvel environnement aéré,lumineux, moderne aux panneaux décoratifs et auxcouleurs chatoyantes, présentant une bonne capacitéd’accueil et une organisation fonctionnelle avec unerépartition des postes de travail respectant la séquence

Pour mieuxvous servir

Evènements passés ou futurs liés aux activitésd’APIX S.A. !

de l’accomplissement des formalités administratives. Touta été pensé et conçu pour que l’investisseur se sente enconfiance dès les premières étapes de mise en œuvre deson projet.

Dans la dynamique de réhabilitation engagée pourl’accueil des investisseurs, l’APIX en a profité pourprocéder à l’aménagement des services du DirecteurGénéral Adjoint et des conseillers de la DirectionGénérale et, de manière globale, à une réorganisationdes espaces corporatifs permettant une meilleurecirculation des agents d’un service à l’autre. Avec uncadre d’accueil et de travail rénové, les performances desinvestisseurs et du personnel corporatif n’en seront quemeilleures encore. Au-delà, c’est l’environnement desaffaires de classe internationale que l’APIX cherche tant à promouvoir qui s’en trouve aussi amélioré.

Le Conseil Présidentiel de l’Investissement étaitle lieu privilégié pour saluer les résultatsencourageants enregistrés par le Sénégal auDoing Business 2009. Les participants auraientpu être tentés par un sentimentd’autosatisfaction. Mais des difficultésconjoncturelles liées à la situation économiqueet financière internationale et d’autresstructurelles liées au retard enregistré dans lamise en œuvre de réformes nécessaires àl’amélioration de l’environnement des affairesont vite donné le ton de la 8ème session du CPI.Un signal fort devait être formulé en directiondu secteur privé. C’est chose faite avec unevolonté politique réaffirmée d’aller de l’avant.

Travaux d’aménagement du CFPA, un chantier achevé, un service amélioré